Cette introduction a l’edition et a la traduction en francais d’un texte gueze inedit, la Vie et les miracles de saint Daniel de Qorqor, presente les recherches en cours sur le site rupestre de Qorqor dans l’Ethiopie du Nord. Interrogeant les methodes et les documents a notre disposition pour faire l’histoire du lieu en prelude a celle de la christianisation effective de cette region, elle propose une premiere lecture croisee des donnees fournies par ce texte et par les inscriptions sur les peintures.
这篇介绍了gueze未编辑的文本la Vie et les miracles de saint Daniel de Qorqor的版本和英文翻译,介绍了在埃塞俄比亚北部的Qorqor岩石遗址正在进行的研究。她询问了我们可以使用的方法和文件,以使该地区的历史成为该地区实际基督教化的前奏,建议对文本和绘画上的铭文提供的数据进行第一次交叉阅读。
{"title":"Le site rupestre de Qorqor (Gar‘āltā, Éthiopie) entre littérature et peinture. Introduction à l’édition de la Vie et des miracles de saint Daniel de Qorqor et aux recherches en cours","authors":"Claire Bosc-Tiessé","doi":"10.4000/afriques.1486","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1486","url":null,"abstract":"Cette introduction a l’edition et a la traduction en francais d’un texte gueze inedit, la Vie et les miracles de saint Daniel de Qorqor, presente les recherches en cours sur le site rupestre de Qorqor dans l’Ethiopie du Nord. Interrogeant les methodes et les documents a notre disposition pour faire l’histoire du lieu en prelude a celle de la christianisation effective de cette region, elle propose une premiere lecture croisee des donnees fournies par ce texte et par les inscriptions sur les peintures.","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"15 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2014-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70418901","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La Vie et les miracles de Daniel de Qorqor sont actuellement connus par deux manuscrits conserves dans l’eglise de Qorqor Māryām dans le Tigre. Le premier, date de 1911 ap. J.-C, n’est accessible que dans un microfilm conserve a l’Institute of Ethiopian Studies d’Addis Abeba. Cette copie de qualite mediocre, parfois peu lisible et lacunaire de plusieurs folios, est impropre a une edition integrale. L’autre manuscrit, photographie en 2009 dans l’eglise, est ici edite et traduit dans son integralite. Acheve en 1975-76, il presente une version sensiblement differente du premier manuscrit, tant d’un point de vue formel que pour ce qui concerne les informations factuelles. Cette introduction presente points communs et divergences, notamment a propos de la genealogie monastique de Daniel.
{"title":"Vie et miracles de Daniel de Qorqor. Introduction","authors":"G. Colin","doi":"10.4000/afriques.1487","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1487","url":null,"abstract":"La Vie et les miracles de Daniel de Qorqor sont actuellement connus par deux manuscrits conserves dans l’eglise de Qorqor Māryām dans le Tigre. Le premier, date de 1911 ap. J.-C, n’est accessible que dans un microfilm conserve a l’Institute of Ethiopian Studies d’Addis Abeba. Cette copie de qualite mediocre, parfois peu lisible et lacunaire de plusieurs folios, est impropre a une edition integrale. L’autre manuscrit, photographie en 2009 dans l’eglise, est ici edite et traduit dans son integralite. Acheve en 1975-76, il presente une version sensiblement differente du premier manuscrit, tant d’un point de vue formel que pour ce qui concerne les informations factuelles. Cette introduction presente points communs et divergences, notamment a propos de la genealogie monastique de Daniel.","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2014-11-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419368","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans ce deuxieme article de la serie consacree a l’histoire des traites philosophiques attribues a Zar’a Yā‘eqob et son disciple Walda Ḥeywat, il s’agit d’explorer le moment de la demystification. Comment survient le doute (des 1916) puis comment est attribuee la paternite du texte a Juste d’Urbin (en 1920) ? L’article qui fait basculer le statut du texte de « perle rare de la litterature ethiopienne » a celui de supercherie est somme toute tres synthetique, et c’est plus un faisceau de preuves qui est rassemble par le grand philologue et historien C. Conti Rossini qu’une demonstration irrefutable. Un autre philologue orientaliste, E. Mittwoch, tente quelques annees plus tard de prouver par l’etude linguistique et philologique la paternite de Juste d’Urbin, pourtant cette etude est biaisee par l’utilisation d’une source indirecte. Malgre tout, les arguments d’autorite de C. Conti Rossini puis de E. Mittwoch furent acceptes par l’ensemble de la communaute scientifique. Nous reprenons donc ici cette enquete, pour la corroborer et l’enrichir, pour en montrer aussi les faiblesses. Surtout, nous apportons au dossier une nouvelle lecture de ces textes grâce a la genetique textuelle, pour permettre de voir l’auteur Juste d’Urbin a l’œuvre dans l’ecriture du Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob. Par ailleurs, la correspondance inedite de Juste d’Urbin avec Antoine d’Abbadie est a nouveau convoquee pour mieux comprendre la pensee et les motivations de ce libre-penseur.
{"title":"L’histoire d’un vrai faux traité philosophique (Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob et Ḥatatā Walda Ḥeywat). Épisode 2 : Le temps de la démystification et la traversée du désert (de 1916 aux années 1950)","authors":"A. Wion","doi":"10.4000/afriques.1316","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1316","url":null,"abstract":"Dans ce deuxieme article de la serie consacree a l’histoire des traites philosophiques attribues a Zar’a Yā‘eqob et son disciple Walda Ḥeywat, il s’agit d’explorer le moment de la demystification. Comment survient le doute (des 1916) puis comment est attribuee la paternite du texte a Juste d’Urbin (en 1920) ? L’article qui fait basculer le statut du texte de « perle rare de la litterature ethiopienne » a celui de supercherie est somme toute tres synthetique, et c’est plus un faisceau de preuves qui est rassemble par le grand philologue et historien C. Conti Rossini qu’une demonstration irrefutable. Un autre philologue orientaliste, E. Mittwoch, tente quelques annees plus tard de prouver par l’etude linguistique et philologique la paternite de Juste d’Urbin, pourtant cette etude est biaisee par l’utilisation d’une source indirecte. Malgre tout, les arguments d’autorite de C. Conti Rossini puis de E. Mittwoch furent acceptes par l’ensemble de la communaute scientifique. Nous reprenons donc ici cette enquete, pour la corroborer et l’enrichir, pour en montrer aussi les faiblesses. Surtout, nous apportons au dossier une nouvelle lecture de ces textes grâce a la genetique textuelle, pour permettre de voir l’auteur Juste d’Urbin a l’œuvre dans l’ecriture du Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob. Par ailleurs, la correspondance inedite de Juste d’Urbin avec Antoine d’Abbadie est a nouveau convoquee pour mieux comprendre la pensee et les motivations de ce libre-penseur.","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-11-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419338","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le rôle de l’écrit dans le commerce transsaharien : matérialité de l’écrit, usages pratiques des documents et références textuelles","authors":"Aïssatou Mbodj-Pouye","doi":"10.4000/afriques.1199","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1199","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-06-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419195","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le present article propose quelques hypotheses sur l’origine des alphabets dits libyques. Attestes par plus d’un millier d’inscriptions recueillies dans toute l’Afrique du Nord, depuis la Libye jusqu’aux iles Canaries, ces alphabets sont selon toute vraisemblance les ancetres des alphabets touaregs actuels. La seule inscription qui ait pu etre datee avec un degre raisonnable de certitude est une bilingue libyco-punique, mise au jour sur le site de Dougga (Tunisie), qui daterait de 139 avant J.-C. Il semble que les alphabets libyques existaient deja alors depuis plusieurs siecles. Leurs createurs ont emprunte quelques lettres (au moins quatre) aux alphabets phenico-puniques. Pour composer les autres lettres, ils semblent avoir eu recours a des procedes geometriques simples qu’on essaie ici de reconstituer.
{"title":"Sur l’origine de l’écriture libyque. Quelques propositions","authors":"D. Casajus","doi":"10.4000/afriques.1203","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1203","url":null,"abstract":"Le present article propose quelques hypotheses sur l’origine des alphabets dits libyques. Attestes par plus d’un millier d’inscriptions recueillies dans toute l’Afrique du Nord, depuis la Libye jusqu’aux iles Canaries, ces alphabets sont selon toute vraisemblance les ancetres des alphabets touaregs actuels. La seule inscription qui ait pu etre datee avec un degre raisonnable de certitude est une bilingue libyco-punique, mise au jour sur le site de Dougga (Tunisie), qui daterait de 139 avant J.-C. Il semble que les alphabets libyques existaient deja alors depuis plusieurs siecles. Leurs createurs ont emprunte quelques lettres (au moins quatre) aux alphabets phenico-puniques. Pour composer les autres lettres, ils semblent avoir eu recours a des procedes geometriques simples qu’on essaie ici de reconstituer.","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-06-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419284","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Specialiste de l’histoire et de l’anthropologie des techniques des societes preindustrielles, dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, Francois Sigaut (10 novembre 1940 – 2 novembre 2012) nous a quittes recemment, emporte en deux mois par un cancer, alors qu’il avait encore de nombreux travaux en chantier. Ses recherches etaient centrees sur l’Europe, mais il s’interessait egalement aux autres continents, a l’Afrique en particulier. Cet interet etait lie a sa demarche comparativ...
{"title":"L’Afrique et l’histoire des techniques. Hommage à François Sigaut","authors":"M. Chastanet","doi":"10.4000/afriques.1073","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1073","url":null,"abstract":"Specialiste de l’histoire et de l’anthropologie des techniques des societes preindustrielles, dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation, Francois Sigaut (10 novembre 1940 – 2 novembre 2012) nous a quittes recemment, emporte en deux mois par un cancer, alors qu’il avait encore de nombreux travaux en chantier. Ses recherches etaient centrees sur l’Europe, mais il s’interessait egalement aux autres continents, a l’Afrique en particulier. Cet interet etait lie a sa demarche comparativ...","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"65 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-02-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419131","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Assurement mystifier un savant est chose legitime et meme louable en soi, attendu que cela lui fait eprouver pendant quelque temps les plus douces, les plus suaves emotions, a la perspective d’une grande decouverte, et que l’illusion compense la deception et au-dela. Que sera-ce donc lorsque l’on pourra mystifier toute une academie ? L’etude qui suit a pour objet principal un texte, le Traite de Zar’a Yā‘eqob ou Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob, et son appendice, le Ḥatatā Walda Heywat. Nous les consider...
{"title":"L’histoire d’un vrai faux traité philosophique (Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob et Ḥatatā Walda Ḥeywat). Introduction : Enquête sur une enquête","authors":"Aïssatou Mbodj-Pouye, A. Wion","doi":"10.4000/AFRIQUES.1060","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/AFRIQUES.1060","url":null,"abstract":"Assurement mystifier un savant est chose legitime et meme louable en soi, attendu que cela lui fait eprouver pendant quelque temps les plus douces, les plus suaves emotions, a la perspective d’une grande decouverte, et que l’illusion compense la deception et au-dela. Que sera-ce donc lorsque l’on pourra mystifier toute une academie ? L’etude qui suit a pour objet principal un texte, le Traite de Zar’a Yā‘eqob ou Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob, et son appendice, le Ḥatatā Walda Heywat. Nous les consider...","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-02-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419021","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Au milieu du xixe siecle, sur les hauts-plateaux d’Ethiopie, un missionnaire catholique, Juste d’Urbin, fait le choix de cesser d’evangeliser pour se consacrer entierement a l’etude des langues ge‘ez et amharique et de la civilisation orthodoxe ethiopienne. Son mentor est Antoine d’Abbadie alors celebre pour ses travaux scientifiques sur l’Ethiopie. Juste d’Urbin lui envoie le resultat de ses travaux, en particulier deux copies d’un texte philosophique tres rare dont l’auteur serait un penseur ethiopien du xviie siecle. Ce premier episode d’une serie dediee a l’histoire et aux statuts que connut ce texte, le Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob, et son appendice, le Ḥatatā Walda Ḥeywat, montre comment ceux-ci trouvent place dans l’œuvre de Juste d’Urbin, en analysant l’ensemble des manuscrits qu’il envoya a Antoine d’Abbadie et en exploitant la correspondance inedite entre les deux hommes. Linguiste, traducteur, Juste d’Urbin voulut contribuer aux etudes ethiopiennes. Ses lettres revelent aussi un penseur inquiet et ambitieux, soucieux de faire œuvre de philosophe. Peut-etre les Ḥatatā furent-ils une reponse a cette double ambition ?
{"title":"L’histoire d’un vrai faux traité philosophique (Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob et Ḥatatā Walda Ḥeywat). Épisode 1 : Le temps de la découverte. De l’entrée en collection à l’édition scientifique (1852-1904)","authors":"A. Wion","doi":"10.4000/AFRIQUES.1063","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/AFRIQUES.1063","url":null,"abstract":"Au milieu du xixe siecle, sur les hauts-plateaux d’Ethiopie, un missionnaire catholique, Juste d’Urbin, fait le choix de cesser d’evangeliser pour se consacrer entierement a l’etude des langues ge‘ez et amharique et de la civilisation orthodoxe ethiopienne. Son mentor est Antoine d’Abbadie alors celebre pour ses travaux scientifiques sur l’Ethiopie. Juste d’Urbin lui envoie le resultat de ses travaux, en particulier deux copies d’un texte philosophique tres rare dont l’auteur serait un penseur ethiopien du xviie siecle. Ce premier episode d’une serie dediee a l’histoire et aux statuts que connut ce texte, le Ḥatatā Zar’a Yā‘eqob, et son appendice, le Ḥatatā Walda Ḥeywat, montre comment ceux-ci trouvent place dans l’œuvre de Juste d’Urbin, en analysant l’ensemble des manuscrits qu’il envoya a Antoine d’Abbadie et en exploitant la correspondance inedite entre les deux hommes. Linguiste, traducteur, Juste d’Urbin voulut contribuer aux etudes ethiopiennes. Ses lettres revelent aussi un penseur inquiet et ambitieux, soucieux de faire œuvre de philosophe. Peut-etre les Ḥatatā furent-ils une reponse a cette double ambition ?","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"7 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-02-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419077","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le livre de Ghislaine Lydon ouvre un nouveau chapitre dans les recherches historiques sur le Sahara. L’auteure reprend certes un sujet classique : le commerce transsaharien. Mais elle l’etudie a partir de sources locales qui, malgre leur richesse et leur abondance, n’ont jusqu’ici que trop peu attire l’interet des chercheurs des universites occidentales – a l’exception de quelques travaux isoles tels ceux de Paul Pascon au Maroc, d’Ulrich Haarmann en Libye, ou de Rainer Osswald en Mauritanie....
{"title":"Lydon, Ghislaine — On Trans-Saharan Trails: Islamic Law, Trade Networks, and Cross-Cultural Exchange in Nineteenth-Century Western Africa","authors":"J. Scheele","doi":"10.4000/afriques.1201","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.1201","url":null,"abstract":"Le livre de Ghislaine Lydon ouvre un nouveau chapitre dans les recherches historiques sur le Sahara. L’auteure reprend certes un sujet classique : le commerce transsaharien. Mais elle l’etudie a partir de sources locales qui, malgre leur richesse et leur abondance, n’ont jusqu’ici que trop peu attire l’interet des chercheurs des universites occidentales – a l’exception de quelques travaux isoles tels ceux de Paul Pascon au Maroc, d’Ulrich Haarmann en Libye, ou de Rainer Osswald en Mauritanie....","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2013-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419262","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’« enterrement d’Ayaleo » a ete l’un des evenements photographies de bout en bout par la mission ethnographique francaise Dakar-Djibouti, creant ainsi une « sequence » d’une trentaine de photographies ayant une unite de sujet, de temps et d’espace. L’ensemble represente les funerailles du muletier de la mission, celebrees aux alentours de la ville de Gondar, dans le nord de l’Ethiopie, en octobre 1932. L’effort des auteurs pour consigner l’integralite de l’evenement et le processus de traitement de l’image en font un temoignage remarquable sur le deroulement des obseques dans cette region au debut des annees 1930. Ces documents ne sont comprehensibles que grâce aux differents textes produits en parallele : legendes, fiches, mais aussi le journal intime de Michel Leiris. Si l’utilisation de la photographie avait d’abord une fonction mediatique, l’ensemble reflete aussi la mise en place de methodes appliquees a l’utilisation de la photographie comme outil de recherche ethnographique sous la direction de Marcel Griaule.
{"title":"Une séquence photographique de la mission Dakar-Djibouti : les funérailles d’Ayaléo","authors":"Estelle Sohier","doi":"10.4000/afriques.954","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/afriques.954","url":null,"abstract":"L’« enterrement d’Ayaleo » a ete l’un des evenements photographies de bout en bout par la mission ethnographique francaise Dakar-Djibouti, creant ainsi une « sequence » d’une trentaine de photographies ayant une unite de sujet, de temps et d’espace. L’ensemble represente les funerailles du muletier de la mission, celebrees aux alentours de la ville de Gondar, dans le nord de l’Ethiopie, en octobre 1932. L’effort des auteurs pour consigner l’integralite de l’evenement et le processus de traitement de l’image en font un temoignage remarquable sur le deroulement des obseques dans cette region au debut des annees 1930. Ces documents ne sont comprehensibles que grâce aux differents textes produits en parallele : legendes, fiches, mais aussi le journal intime de Michel Leiris. Si l’utilisation de la photographie avait d’abord une fonction mediatique, l’ensemble reflete aussi la mise en place de methodes appliquees a l’utilisation de la photographie comme outil de recherche ethnographique sous la direction de Marcel Griaule.","PeriodicalId":41436,"journal":{"name":"Afriques-Debats Methodes et Terrains d Histoire","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2012-01-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70419986","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}