This paper describes the functional versatility of the verb ‑ira in Shangaci and tries to define its lexical semantics. Synchronically the verb ‑ira is best regarded as a quotative verb but comparative research indicates that its origins lie in a generic action verb. It is shown that frequent use in a reported discourse construction can lead to do/say polysemy and can even result in a semantic change to a generic speech verb.
{"title":"Bantu DO/SAY polysemy and the origins of a quotative in Shangaci","authors":"M. Devos, K. Bostoen","doi":"10.3406/AFLIN.2012.1007","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/AFLIN.2012.1007","url":null,"abstract":"This paper describes the functional versatility of the verb ‑ira in Shangaci and tries to define its lexical semantics. Synchronically the verb ‑ira is best regarded as a quotative verb but comparative research indicates that its origins lie in a generic action verb. It is shown that frequent use in a reported discourse construction can lead to do/say polysemy and can even result in a semantic change to a generic speech verb.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"52 1","pages":"97-132"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2012-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74226811","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jeff Good, J. Lovegren, Jean Patrick Mve, Carine Nganguep Tchiemouo, R. Voll, Pierpaolo DiCarlo
La region du Lower Fungom, au nord-ouest du Cameroun, est l’une des zones presentant la plus grande diversite linguistique des Grassfields camerounais. Sept langues ou petits groupes de langues sont parles dans ses treize villages reconnus, et quatre d’entre eux se limitent a un seul village. Alors que ces langues peuvent etre toutes classees comme bantoides, cinq d’entre elles n’ont aucun parler fortement apparente en dehors de la region, et ne peuvent etre presentees directement comme etroitement reliees les unes aux autres. Jusqu’il y a peu, ces langues n’ont pas fait l’objet d’etudes approfondies. Mais depuis 2005, les informations disponibles a leur sujet se sont accrues considerablement, et il est aujourd’hui possible de fournir une vue d’ensemble de leurs structures grammaticales. L’article offre des esquisses d’inventaires des phonemes, des systemes de classes pronominales et nominales et des changements de radicaux verbaux de six des sept langues de la region, tout en fournissant les informations de base et une carte mise a jour. Il reexamine les classifications recues des langues de la region, et suggere par une proposition concrete de reclasser le groupe des langues connu actuellement sous le nom de beboide occidental dans un groupement referentiel que les auteurs nomment «yemne-kimbi » .
{"title":"The languages of the Lower Fungom region of Cameroon: Grammatical overview","authors":"Jeff Good, J. Lovegren, Jean Patrick Mve, Carine Nganguep Tchiemouo, R. Voll, Pierpaolo DiCarlo","doi":"10.3406/AFLIN.2011.995","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/AFLIN.2011.995","url":null,"abstract":"La region du Lower Fungom, au nord-ouest du Cameroun, est l’une des zones presentant la plus grande diversite linguistique des Grassfields camerounais. Sept langues ou petits groupes de langues sont parles dans ses treize villages reconnus, et quatre d’entre eux se limitent a un seul village. Alors que ces langues peuvent etre toutes classees comme bantoides, cinq d’entre elles n’ont aucun parler fortement apparente en dehors de la region, et ne peuvent etre presentees directement comme etroitement reliees les unes aux autres. Jusqu’il y a peu, ces langues n’ont pas fait l’objet d’etudes approfondies. Mais depuis 2005, les informations disponibles a leur sujet se sont accrues considerablement, et il est aujourd’hui possible de fournir une vue d’ensemble de leurs structures grammaticales. L’article offre des esquisses d’inventaires des phonemes, des systemes de classes pronominales et nominales et des changements de radicaux verbaux de six des sept langues de la region, tout en fournissant les informations de base et une carte mise a jour. Il reexamine les classifications recues des langues de la region, et suggere par une proposition concrete de reclasser le groupe des langues connu actuellement sous le nom de beboide occidental dans un groupement referentiel que les auteurs nomment «yemne-kimbi » .","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"105 1","pages":"101-164"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2011-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"91224089","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le Lower Fungom, au nord-ouest du Cameroun, compte parmi les zones presentant la plus grande diversite linguistique des Grassfields camerounais. Sept langues ou petits groupes de langues sont parles dans ses treize villages, et cinq d’entre eux ne sont manifestement pas etroitement lies les uns aux autres, ni a aucune autre langue parlee en dehors de la region. Le present article examine les facteurs non linguistiques qui ont pu etre a l’origine de ce scenario linguistique surprenant. L’ecologie de la region, examinee dans son ensemble, s’avere incapable d’expliquer pleinement la situation. Les donnees ethnographiques recoltees lors d’un travail de terrain effectue recemment dans la region servent a evaluer le degre de correlation entre les frontieres linguistiques et culturelles. Les modeles qui s’en degagent sont ensuite revus a la lumiere des histoires orales, de documents des debuts de la periode coloniale et de donnees archeologiques. Le cadre historique detaille ainsi obtenu indique non seulement que cette region a ete caracterisee par un certain nombre d’evenements migratoires, mais aussi qu’a differentes periodes, ces evenements ont eu diverses repercussions linguistiques. L’article conclut en reconstruisant plusieurs phases de la prehistoire linguistique du Lower Fungom qui semble, globalement, jeter la lumiere sur les processus ayant conduit a sa diversite linguistique actuelle.
{"title":"Lower Fungom linguistic diversity and its historical development: proposals from a multidisciplinary perspective","authors":"Pierpaolo DiCarlo","doi":"10.3406/aflin.2011.994","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/aflin.2011.994","url":null,"abstract":"Le Lower Fungom, au nord-ouest du Cameroun, compte parmi les zones presentant la plus grande diversite linguistique des Grassfields camerounais. Sept langues ou petits groupes de langues sont parles dans ses treize villages, et cinq d’entre eux ne sont manifestement pas etroitement lies les uns aux autres, ni a aucune autre langue parlee en dehors de la region. Le present article examine les facteurs non linguistiques qui ont pu etre a l’origine de ce scenario linguistique surprenant. L’ecologie de la region, examinee dans son ensemble, s’avere incapable d’expliquer pleinement la situation. Les donnees ethnographiques recoltees lors d’un travail de terrain effectue recemment dans la region servent a evaluer le degre de correlation entre les frontieres linguistiques et culturelles. Les modeles qui s’en degagent sont ensuite revus a la lumiere des histoires orales, de documents des debuts de la periode coloniale et de donnees archeologiques. Le cadre historique detaille ainsi obtenu indique non seulement que cette region a ete caracterisee par un certain nombre d’evenements migratoires, mais aussi qu’a differentes periodes, ces evenements ont eu diverses repercussions linguistiques. L’article conclut en reconstruisant plusieurs phases de la prehistoire linguistique du Lower Fungom qui semble, globalement, jeter la lumiere sur les processus ayant conduit a sa diversite linguistique actuelle.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"34 1","pages":"53-100"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2011-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88998485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les contraintes phonologiques bantu exercent divers types d’interferences dans les varietes de portugais parlees au Mozambique. Alors que nombre de ces processus – tels que dissimilation du voisement, simplification des sequences consonantiques et denasalisation – sont relativement bien connus des linguistes specialises dans l’etude des dialectes portugais mozambicains, la litterature ne fait que les mentionner. En outre, les donnees disponibles ne permettent pas de cerner clairement la facon dont les influences du substrat bantu caracterisent le portugais des locuteurs L1 et ceux qui ont acquis la langue a un tres jeune âge. Le present travail est base sur l’analyse des donnees phonetiques acquises aupres de cinq informateurs locuteurs natifs portugais (trois locuteurs L1 et deux L2) provenant de divers lieux du Mozambique, et dont les langues sont le changana, le chope, le gitonga, le makhua et le nyungwe. Nous apportons les preuves des effets des phonologies bantu locales sur les varietes de portugais parlees par les informateurs pour les phenomenes mentionnes plus haut, et pour d’autres processus concordant avec la litterature relative a la linguistique bantu tels que les consonnes de fin de mot aspirees devoisees, les fricatives «sifflees » , et les epentheses nasales homorganiques. Nous concluons que les etudes effectuees sur l’interference phonetique et phonologique du substrat sont importantes pour le suivi a long terme d’une situation de contact, et aide a elucider les principes qui gouvernent la segmentation dans les langues locales.
{"title":"Bantu substratum interference in Mozambican Portuguese speech varieties","authors":"S. Ashby, Sílvia Barbosa","doi":"10.3406/AFLIN.2011.992","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/AFLIN.2011.992","url":null,"abstract":"Les contraintes phonologiques bantu exercent divers types d’interferences dans les varietes de portugais parlees au Mozambique. Alors que nombre de ces processus – tels que dissimilation du voisement, simplification des sequences consonantiques et denasalisation – sont relativement bien connus des linguistes specialises dans l’etude des dialectes portugais mozambicains, la litterature ne fait que les mentionner. En outre, les donnees disponibles ne permettent pas de cerner clairement la facon dont les influences du substrat bantu caracterisent le portugais des locuteurs L1 et ceux qui ont acquis la langue a un tres jeune âge. Le present travail est base sur l’analyse des donnees phonetiques acquises aupres de cinq informateurs locuteurs natifs portugais (trois locuteurs L1 et deux L2) provenant de divers lieux du Mozambique, et dont les langues sont le changana, le chope, le gitonga, le makhua et le nyungwe. Nous apportons les preuves des effets des phonologies bantu locales sur les varietes de portugais parlees par les informateurs pour les phenomenes mentionnes plus haut, et pour d’autres processus concordant avec la litterature relative a la linguistique bantu tels que les consonnes de fin de mot aspirees devoisees, les fricatives «sifflees » , et les epentheses nasales homorganiques. Nous concluons que les etudes effectuees sur l’interference phonetique et phonologique du substrat sont importantes pour le suivi a long terme d’une situation de contact, et aide a elucider les principes qui gouvernent la segmentation dans les langues locales.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"83 1","pages":"3-31"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2011-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79338399","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Plusieurs articles publies ces dix dernieres annees ont demontre que dans plusieurs langues Sotho-Tswana (S30) et Nguni (S40), le marquage locatif a cesse d'etre integre au systeme de classes nominales, et les locatifs preverbaux dans les constructions a inversion ne sont pas des sujets grammaticaux. Une partie de la litterature sur le tswana suggere toutefois que, de ces deux points de vue, cette langue pourrait etre differente. Le present article soutient que son systeme locatif n''est pas en fait particulierement conservateur (et est meme plus innovateur que celui des autres langues S30‑40), et que les locatifs preverbaux utilises dans la construction a inversion du tswana ne presentent pas de proprietes qui justifieraient une analyse differente de celle des locatifs preverbaux des autres langues S30‑40.
{"title":"Tswana locatives and their status in the inversion construction","authors":"Denis Creissels","doi":"10.3406/aflin.2011.993","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/aflin.2011.993","url":null,"abstract":"Plusieurs articles publies ces dix dernieres annees ont demontre que dans plusieurs langues Sotho-Tswana (S30) et Nguni (S40), le marquage locatif a cesse d'etre integre au systeme de classes nominales, et les locatifs preverbaux dans les constructions a inversion ne sont pas des sujets grammaticaux. Une partie de la litterature sur le tswana suggere toutefois que, de ces deux points de vue, cette langue pourrait etre differente. Le present article soutient que son systeme locatif n''est pas en fait particulierement conservateur (et est meme plus innovateur que celui des autres langues S30‑40), et que les locatifs preverbaux utilises dans la construction a inversion du tswana ne presentent pas de proprietes qui justifieraient une analyse differente de celle des locatifs preverbaux des autres langues S30‑40.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"12 1","pages":"33-52"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2011-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87378480","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article montre comment la succession de cycles de Jespersen aboutit a trois voire a quatre marques de negation dans une phrase en kanincin, une langue bantu. En nous basant sur des donnees tirees de la langue elle-meme et sur des donnees comparatives, nous avons pu retracer l’origine locative et possessive des marques negatives postverbales, lesquelles servaient au depart a renforcer la negation.
{"title":"Jespersen cycles in Kanincin: double, triple and maybe even quadruple negation.","authors":"M. Devos, Michael Kasombo Tshibanda, J. Auwera","doi":"10.3406/AFLIN.2010.990","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/AFLIN.2010.990","url":null,"abstract":"Cet article montre comment la succession de cycles de Jespersen aboutit a trois voire a quatre marques de negation dans une phrase en kanincin, une langue bantu. En nous basant sur des donnees tirees de la langue elle-meme et sur des donnees comparatives, nous avons pu retracer l’origine locative et possessive des marques negatives postverbales, lesquelles servaient au depart a renforcer la negation.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"1 1","pages":"155-181"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2010-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"85336183","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
In this article it is shown how distributional corpus analysis may be used to start the description of a (mostly) undocumented language. The approach is illustrated for Lusoga (JE16), an eastern interlacustrine Bantu language spoken in and around Jinja, Uganda. The topic is the noun in Lusoga, with three levels receiving particular attention: the morphological, morphophonological and semantic. In a first section we show that a relative distribution of the type and token counts for each noun class in combination with a weighted two-dimensional noun class system is a most powerful way to visualize the strength of each node and each link in the structure. In a second section we proceed with an indication of how a quantified enumeration of both nominal morphophonology and noun constructions cum linked meanings provides for a representative picture of the various noun-building issues. In a third and final section, we then argue in favour of a three-dimensional semantic-import view of nouns, with as axes noun classes, semantic categories, and corpus frequencies.' This is not only a novel but also a most revealing and promising avenue to decode the underlying semantic system of the noun in Lusoga, as well as the noun in any other Bantu language.
{"title":"A quantitative analysis of the morphology, morphophonology and semantic import of the Lusoga noun","authors":"G. D. Schryver, Minah Nabirye","doi":"10.3406/AFLIN.2010.989","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/AFLIN.2010.989","url":null,"abstract":"In this article it is shown how distributional corpus analysis may be used to start the description of a (mostly) undocumented language. The approach is illustrated for Lusoga (JE16), an eastern interlacustrine Bantu language spoken in and around Jinja, Uganda. The topic is the noun in Lusoga, with three levels receiving particular attention: the morphological, morphophonological and semantic. In a first section we show that a relative distribution of the type and token counts for each noun class in combination with a weighted two-dimensional noun class system is a most powerful way to visualize the strength of each node and each link in the structure. In a second section we proceed with an indication of how a quantified enumeration of both nominal morphophonology and noun constructions cum linked meanings provides for a representative picture of the various noun-building issues. In a third and final section, we then argue in favour of a three-dimensional semantic-import view of nouns, with as axes noun classes, semantic categories, and corpus frequencies.' This is not only a novel but also a most revealing and promising avenue to decode the underlying semantic system of the noun in Lusoga, as well as the noun in any other Bantu language.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"14 1","pages":"97-153"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2010-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74247817","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’article retrace l’histoire des etudes linguistiques sur les langues dites «bantu botatwe » , que Julius Torrend avait identifiees comme telles des le debut du xxe siecle. L’article entend aussi faire le point sur l’etat actuel des recherches portant sur la classification de ce groupe de langues. Au cours du xxe siecle, les locuteurs de ces langues ont reinterprete la notion de parente linguistique successivement en termes de parente ethnique et meme, le cas echeant, en termes d’affiliation politique. Tout au long du siecle, cette conception socio-historique a, a son tour, oriente la recherche en linguistique avec pour resultat que l’etude des langues botatwe orientales a ete privilegiee par rapport a celle des langues occidentales du groupe. Recemment, les linguistes ont repris la recherche sur les langues botatwe occidentales, fournissant ainsi de nouvelles donnees pour la classification interne de ce groupe. Tout en identifiant les problemes en suspens et les axes de recherche future, le present article propose une nouvelle classification combinant lexicostatistique et phonologie diachronique ainsi qu’une chronologie de peuplement basee sur cette classification.
{"title":"Classifying Botatwe: M60 languages and the settlement chronology of south central Africa","authors":"D. Luna, Kathryn Michelle","doi":"10.3406/aflin.2010.988","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/aflin.2010.988","url":null,"abstract":"L’article retrace l’histoire des etudes linguistiques sur les langues dites «bantu botatwe » , que Julius Torrend avait identifiees comme telles des le debut du xxe siecle. L’article entend aussi faire le point sur l’etat actuel des recherches portant sur la classification de ce groupe de langues. Au cours du xxe siecle, les locuteurs de ces langues ont reinterprete la notion de parente linguistique successivement en termes de parente ethnique et meme, le cas echeant, en termes d’affiliation politique. Tout au long du siecle, cette conception socio-historique a, a son tour, oriente la recherche en linguistique avec pour resultat que l’etude des langues botatwe orientales a ete privilegiee par rapport a celle des langues occidentales du groupe. Recemment, les linguistes ont repris la recherche sur les langues botatwe occidentales, fournissant ainsi de nouvelles donnees pour la classification interne de ce groupe. Tout en identifiant les problemes en suspens et les axes de recherche future, le present article propose une nouvelle classification combinant lexicostatistique et phonologie diachronique ainsi qu’une chronologie de peuplement basee sur cette classification.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"16 1","pages":"65-96"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2010-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87918116","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les demonstratifs, ceux de distance en particulier, sont tres frequemment utilises dans les recits makhuwa. Meme si tous les types de demonstratifs peuvent etre utilises comme deictiques exophoriques, pour se referer a une entite intradiscursive, les demonstratifs de distance sont davantage utilises comme reference anaphorique. Ils interviennent dans les changements de topique, le lien queue-tete et aux frontieres d’episodes, renvoyant a des entites qui sont relativement moins accessibles a ce stade du recit (ce qui est conforme a la Theorie de l’Accessibilite). Les demonstratifs dans les narrations makhuwa ne sont pas seulement utilises anaphoriquement pour l’identification du referent, mais ils indiquent egalement l’importance d’un certain referent et attrait d’attention, et ils jouent un role important dans la structuration des textes.
{"title":"Functions of demonstratives in Makhuwa narratives","authors":"J. Wal","doi":"10.3406/aflin.2010.991","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/aflin.2010.991","url":null,"abstract":"Les demonstratifs, ceux de distance en particulier, sont tres frequemment utilises dans les recits makhuwa. Meme si tous les types de demonstratifs peuvent etre utilises comme deictiques exophoriques, pour se referer a une entite intradiscursive, les demonstratifs de distance sont davantage utilises comme reference anaphorique. Ils interviennent dans les changements de topique, le lien queue-tete et aux frontieres d’episodes, renvoyant a des entites qui sont relativement moins accessibles a ce stade du recit (ce qui est conforme a la Theorie de l’Accessibilite). Les demonstratifs dans les narrations makhuwa ne sont pas seulement utilises anaphoriquement pour l’identification du referent, mais ils indiquent egalement l’importance d’un certain referent et attrait d’attention, et ils jouent un role important dans la structuration des textes.","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"5 1","pages":"183-213"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2010-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80409063","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le suffixe verbal -ILE, largement repandu dans les langues bantu, presente, a travers tout le domaine, une grande variete de notions temporelles, allant de l’aspect perfectif, au parfait et au passe. La fonction qui semble lui etre le plus communement assignee est celle d’un marqueur du «parfait » ou, dans certaines descriptions, d’un marqueur du «passe anterieur » . En differenciant finement le «perfectif » du «parfait » , l’auteur demontre – a partir de l’emploi de -ILE dans quatre langues, luwaanja et lusaamia d’une part, rutooro et runyoro d’autre part – que -ILE est a l’origine un marqueur du «perfectif » (non du «parfait » !), qui, dans certaines langues, a acquis un statut de marqueur temporel. L’analyse distingue entre les emplois perfectifs resultatifs et completifs et met en lumiere les cheminements differents que l’evolution a suivi dans les deux groupes de langues. Ces cheminements evolutifs ne concordent pas avec l’hypothese avancee par Bybee, Perkins et Pagliuca (1994).
{"title":"Perfectives and perfects and pasts, oh my!: On the semantics of -ILE in Bantu","authors":"R. Botne","doi":"10.3406/aflin.2010.987","DOIUrl":"https://doi.org/10.3406/aflin.2010.987","url":null,"abstract":"Le suffixe verbal -ILE, largement repandu dans les langues bantu, presente, a travers tout le domaine, une grande variete de notions temporelles, allant de l’aspect perfectif, au parfait et au passe. La fonction qui semble lui etre le plus communement assignee est celle d’un marqueur du «parfait » ou, dans certaines descriptions, d’un marqueur du «passe anterieur » . En differenciant finement le «perfectif » du «parfait » , l’auteur demontre – a partir de l’emploi de -ILE dans quatre langues, luwaanja et lusaamia d’une part, rutooro et runyoro d’autre part – que -ILE est a l’origine un marqueur du «perfectif » (non du «parfait » !), qui, dans certaines langues, a acquis un statut de marqueur temporel. L’analyse distingue entre les emplois perfectifs resultatifs et completifs et met en lumiere les cheminements differents que l’evolution a suivi dans les deux groupes de langues. Ces cheminements evolutifs ne concordent pas avec l’hypothese avancee par Bybee, Perkins et Pagliuca (1994).","PeriodicalId":41483,"journal":{"name":"Africana Linguistica","volume":"4 1","pages":"31-64"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2010-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81890667","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}