Ce document analyse les pouvoirs et les compétences de l’UE concernant la normalisation de la comptabilité du secteur public des États membres et les éventuelles mesures supplémentaires à prendre au niveau communautaire dans le domaine de la comptabilité du secteur public. Nous soutenons que la comptabilité du secteur public fait partie de l’organisation administrative des États membres qui n’est pas une compétence fondamentale de l’UE. Les initiatives de l’UE telles que le projet de normes comptables européennes pour le secteur public, qui visent à accroître la transparence et la comparabilité, doivent donc suivre les règles établies pour les questions administratives en général. L’étude révèle d’une part que les actions de l’UE se limitent essentiellement à une coopération volontaire et à l’influence d’autres domaines stratégiques. Mais d’un autre côté, elle montre qu’elles ne doivent pas se limiter aux initiatives actuellement menées par Eurostat. Remarques à l’intention des praticiens L’avenir du projet de normes comptables européennes pour le secteur public est incertain. Toutefois, il est très peu probable qu’il prenne la forme d’un ensemble de normes comptables européennes prêtes à l’emploi, imposées d’en haut, qui forceront les administrations publiques à ajuster leur fonctionnement interne. La comptabilité du secteur public n’est pas (encore) une politique européenne (classique), mais simplement une politique nationale que l’UE peut appuyer. L’initiative de l’UE peut être considérée comme une opportunité de collaboration et de partage des connaissances sur la manière d’accroître la transparence de la comptabilité du secteur public.
{"title":"Harmonisation des lois et réglementations comptables du secteur public des États membres de l’Union européenne : pouvoirs et compétences","authors":"Karolina Helldorff, Johan Christiaens","doi":"10.3917/risa.893.0351","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.893.0351","url":null,"abstract":"Ce document analyse les pouvoirs et les compétences de l’UE concernant la normalisation de la comptabilité du secteur public des États membres et les éventuelles mesures supplémentaires à prendre au niveau communautaire dans le domaine de la comptabilité du secteur public. Nous soutenons que la comptabilité du secteur public fait partie de l’organisation administrative des États membres qui n’est pas une compétence fondamentale de l’UE. Les initiatives de l’UE telles que le projet de normes comptables européennes pour le secteur public, qui visent à accroître la transparence et la comparabilité, doivent donc suivre les règles établies pour les questions administratives en général. L’étude révèle d’une part que les actions de l’UE se limitent essentiellement à une coopération volontaire et à l’influence d’autres domaines stratégiques. Mais d’un autre côté, elle montre qu’elles ne doivent pas se limiter aux initiatives actuellement menées par Eurostat. Remarques à l’intention des praticiens L’avenir du projet de normes comptables européennes pour le secteur public est incertain. Toutefois, il est très peu probable qu’il prenne la forme d’un ensemble de normes comptables européennes prêtes à l’emploi, imposées d’en haut, qui forceront les administrations publiques à ajuster leur fonctionnement interne. La comptabilité du secteur public n’est pas (encore) une politique européenne (classique), mais simplement une politique nationale que l’UE peut appuyer. L’initiative de l’UE peut être considérée comme une opportunité de collaboration et de partage des connaissances sur la manière d’accroître la transparence de la comptabilité du secteur public.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"42 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135485852","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cet article dissocie le système institutionnel propre au pays au niveau macro de l’attraction et de la socialisation au niveau individuel dans la mesure des motivations professionnelles orientées vers le service public dans les pays européens par le biais de comparaisons entre le secteur public et le secteur privé. Nous soutenons que les institutions propres à chaque pays définissent le niveau des motivations professionnelles tournées vers le service public dans chaque pays et génèrent ainsi des différences de niveau entre les pays. En revanche, les différences (c’est-à-dire les écarts) entre les secteurs public et privé en ce qui concerne les motivations professionnelles axées sur le service public au sein d’un pays reflètent des aspects de l’attraction et de la socialisation au niveau individuel. Nous utilisons les vagues 2005 et 2010 de l’Enquête européenne sur les conditions de travail et démontrons que les niveaux et les écarts sont des phénomènes empiriquement distincts, contrairement à ce que l’on peut lire dans la littérature. Nous concluons que la distinction entre les niveaux et les écarts peut faire progresser la compréhension des antécédents des motivations professionnelles axées sur le service public et contribuer à la théorie institutionnelle des motivations professionnelles axées sur le service public. Remarques à l’intention des praticiens Le présent article démontre qu’il ne faut pas confondre les niveaux de motivations professionnelles tournées vers le service public qui sont visibles dans les comparaisons entre pays avec l’écart de ces motivations professionnelles au sein d’un pays. Cette distinction est importante car, dans les pays où les écarts entre les secteurs sont presque inexistants et où les niveaux sont généralement élevés, les interventions axées sur les motivations professionnelles orientées vers le service public ont moins de chances d’être efficaces.
{"title":"Les motivations professionnelles axées vers le service public en Europe : une enquête multinationale et multiniveaux","authors":"Fabian Homberg, Jens Mohrenweiser","doi":"10.3917/risa.893.0263","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.893.0263","url":null,"abstract":"Cet article dissocie le système institutionnel propre au pays au niveau macro de l’attraction et de la socialisation au niveau individuel dans la mesure des motivations professionnelles orientées vers le service public dans les pays européens par le biais de comparaisons entre le secteur public et le secteur privé. Nous soutenons que les institutions propres à chaque pays définissent le niveau des motivations professionnelles tournées vers le service public dans chaque pays et génèrent ainsi des différences de niveau entre les pays. En revanche, les différences (c’est-à-dire les écarts) entre les secteurs public et privé en ce qui concerne les motivations professionnelles axées sur le service public au sein d’un pays reflètent des aspects de l’attraction et de la socialisation au niveau individuel. Nous utilisons les vagues 2005 et 2010 de l’Enquête européenne sur les conditions de travail et démontrons que les niveaux et les écarts sont des phénomènes empiriquement distincts, contrairement à ce que l’on peut lire dans la littérature. Nous concluons que la distinction entre les niveaux et les écarts peut faire progresser la compréhension des antécédents des motivations professionnelles axées sur le service public et contribuer à la théorie institutionnelle des motivations professionnelles axées sur le service public. Remarques à l’intention des praticiens Le présent article démontre qu’il ne faut pas confondre les niveaux de motivations professionnelles tournées vers le service public qui sont visibles dans les comparaisons entre pays avec l’écart de ces motivations professionnelles au sein d’un pays. Cette distinction est importante car, dans les pays où les écarts entre les secteurs sont presque inexistants et où les niveaux sont généralement élevés, les interventions axées sur les motivations professionnelles orientées vers le service public ont moins de chances d’être efficaces.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"209 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135486777","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Dans un pays de tradition napoléonienne comme l’Italie, les cabinets ministériels ont traditionnellement été des acteurs centraux du système politisé de conseil politique tandis que l’élaboration des politiques fondée sur la preuve a d’ordinaire été marginale. Néanmoins, de récentes évolutions du système politique ont ouvert davantage le système napoléonien de conseil politique aux scientifiques et aux experts. Dans ce contexte, le rôle des organismes publics de recherche en tant que conseillers illustre un changement intéressant qui pourrait favoriser le développement d’une approche fondée sur la preuve alors que les pratiques en matière de conseil évoluent. Nous étudions ces évolutions à travers une étude de cas portant sur 20 organismes publics italiens de recherche auxquels il est fait appel en raison de leur influence en matière de conseil ou pour aider à la mise en œuvre des politiques publiques en participant au travail d’élaboration des politiques. Nous avons recueilli des éléments en procédant à une analyse de documents et à des entretiens approfondis, et en exploitant les réponses à un questionnaire soumis à ces organismes publics de recherche. L’étude montre un changement dans la façon dont le conseil politique est conçu et une ouverture vers l’innovation. Remarques à l’intention des praticiens L’élaboration des politiques fondée sur la preuve se développe également dans des pays qui disposent de moyens politiques limités. Il arrive que les organismes publics de recherche soient chargés d’exécuter différents travaux d’élaboration des politiques, notamment de fournir des conseils fondés sur des données probantes et de mettre en œuvre des politiques. L’autonomie financière et la réputation d’un organisme public de recherche ont une incidence sur son rôle de conseiller. Le conseil politique est défini comme le résultat d’une mise en correspondance d’une demande politique incertaine et de l’offre d’une expertise.
{"title":"Le rôle des organismes publics de recherche dans le système italien de conseil politique","authors":"Maria Tullia Galanti, Andrea Lippi","doi":"10.3917/risa.893.0405","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.893.0405","url":null,"abstract":"Dans un pays de tradition napoléonienne comme l’Italie, les cabinets ministériels ont traditionnellement été des acteurs centraux du système politisé de conseil politique tandis que l’élaboration des politiques fondée sur la preuve a d’ordinaire été marginale. Néanmoins, de récentes évolutions du système politique ont ouvert davantage le système napoléonien de conseil politique aux scientifiques et aux experts. Dans ce contexte, le rôle des organismes publics de recherche en tant que conseillers illustre un changement intéressant qui pourrait favoriser le développement d’une approche fondée sur la preuve alors que les pratiques en matière de conseil évoluent. Nous étudions ces évolutions à travers une étude de cas portant sur 20 organismes publics italiens de recherche auxquels il est fait appel en raison de leur influence en matière de conseil ou pour aider à la mise en œuvre des politiques publiques en participant au travail d’élaboration des politiques. Nous avons recueilli des éléments en procédant à une analyse de documents et à des entretiens approfondis, et en exploitant les réponses à un questionnaire soumis à ces organismes publics de recherche. L’étude montre un changement dans la façon dont le conseil politique est conçu et une ouverture vers l’innovation. Remarques à l’intention des praticiens L’élaboration des politiques fondée sur la preuve se développe également dans des pays qui disposent de moyens politiques limités. Il arrive que les organismes publics de recherche soient chargés d’exécuter différents travaux d’élaboration des politiques, notamment de fournir des conseils fondés sur des données probantes et de mettre en œuvre des politiques. L’autonomie financière et la réputation d’un organisme public de recherche ont une incidence sur son rôle de conseiller. Le conseil politique est défini comme le résultat d’une mise en correspondance d’une demande politique incertaine et de l’offre d’une expertise.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135486778","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cristina Alcaide Muñoz, Laura Alcaide Muñoz, Manuel Pedro Rodríguez Bolívar
L’émergence des technologies de l’information et de la communication (TIC) a mis l’accent sur l’approche de la gouvernance ouverte (GO), provoquant un changement culturel à la fois chez les citoyens (qui exigent de nouveaux modes de collaboration avec l’administration publique et une plus grande transparence du gouvernement) et dans les administrations publiques (qui adaptent leurs structures et leurs processus pour favoriser la participation civique). Cet article analyse à la fois les stratégies suivies par les gouvernements locaux dans la mise en œuvre des initiatives de GO et le niveau d’alignement des objectifs inclus dans les stratégies municipales de GO avec ceux fixés par le gouvernement régional auquel les municipalités appartiennent. Une recherche empirique a été menée sur les objectifs de la GO inclus dans la planification stratégique des municipalités andalouses de grande taille. Les résultats révèlent que la plupart des collectivités locales mettent en œuvre une stratégie d’incitation basée uniquement sur une plus grande transparence de l’administration (principalement en raison d’exigences normatives). En outre, les objectifs inclus dans les dimensions économique et de gouvernance sont ceux inclus dans les initiatives de GO des municipalités, bien que chacune ait sa propre manière d’adopter les stratégies numériques et de GO en fonction de ses priorités et de sa situation. Remarques à l’intention des praticiens Cette étude apporte un éclairage nouveau aux gestionnaires publics et aux responsables politiques sur l’adoption d’initiatives de GO. Elle souligne à la fois les limites des initiatives actuelles de GO développées par l’administration publique et l’importance de l’implication des citoyens dans ces initiatives afin d’acquérir la confiance dans le gouvernement. La situation économique actuelle favorise et accroît la méfiance des citoyens, qui éprouvent une grande déception à l’égard des gouvernements et des dirigeants politiques. Ce sentiment pourrait être réduit par la création d’espaces de collaboration municipale, où les gestionnaires publics et les politiciens pourraient faire entendre directement la voix des citoyens, et par l’alignement stratégique dans les stratégies de GO afin d’atteindre efficacement des résultats économiques et sociaux pour les citoyens. En outre, les expériences de mise en œuvre de GO devraient être partagées, afin que les gouvernements locaux les plus réticents puissent être sensibilisés à leur potentiel.
{"title":"L’alignement stratégique des initiatives de gouvernance ouverte en Andalousie","authors":"Cristina Alcaide Muñoz, Laura Alcaide Muñoz, Manuel Pedro Rodríguez Bolívar","doi":"10.3917/risa.893.0283","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.893.0283","url":null,"abstract":"L’émergence des technologies de l’information et de la communication (TIC) a mis l’accent sur l’approche de la gouvernance ouverte (GO), provoquant un changement culturel à la fois chez les citoyens (qui exigent de nouveaux modes de collaboration avec l’administration publique et une plus grande transparence du gouvernement) et dans les administrations publiques (qui adaptent leurs structures et leurs processus pour favoriser la participation civique). Cet article analyse à la fois les stratégies suivies par les gouvernements locaux dans la mise en œuvre des initiatives de GO et le niveau d’alignement des objectifs inclus dans les stratégies municipales de GO avec ceux fixés par le gouvernement régional auquel les municipalités appartiennent. Une recherche empirique a été menée sur les objectifs de la GO inclus dans la planification stratégique des municipalités andalouses de grande taille. Les résultats révèlent que la plupart des collectivités locales mettent en œuvre une stratégie d’incitation basée uniquement sur une plus grande transparence de l’administration (principalement en raison d’exigences normatives). En outre, les objectifs inclus dans les dimensions économique et de gouvernance sont ceux inclus dans les initiatives de GO des municipalités, bien que chacune ait sa propre manière d’adopter les stratégies numériques et de GO en fonction de ses priorités et de sa situation. Remarques à l’intention des praticiens Cette étude apporte un éclairage nouveau aux gestionnaires publics et aux responsables politiques sur l’adoption d’initiatives de GO. Elle souligne à la fois les limites des initiatives actuelles de GO développées par l’administration publique et l’importance de l’implication des citoyens dans ces initiatives afin d’acquérir la confiance dans le gouvernement. La situation économique actuelle favorise et accroît la méfiance des citoyens, qui éprouvent une grande déception à l’égard des gouvernements et des dirigeants politiques. Ce sentiment pourrait être réduit par la création d’espaces de collaboration municipale, où les gestionnaires publics et les politiciens pourraient faire entendre directement la voix des citoyens, et par l’alignement stratégique dans les stratégies de GO afin d’atteindre efficacement des résultats économiques et sociaux pour les citoyens. En outre, les expériences de mise en œuvre de GO devraient être partagées, afin que les gouvernements locaux les plus réticents puissent être sensibilisés à leur potentiel.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"38 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135486779","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La différenciation des attitudes de confiance politique se produit lorsque les citoyens font la distinction entre différentes institutions politiques en termes de fiabilité. Cet article explore les modèles de (non-)différenciation des citoyens entre les niveaux de gouvernance local, national et de l’Union européenne en ce qui concerne la confiance politique. Grâce à des données néerlandaises inédites, nous constatons que les appréciations en termes de confiance de chaque paire de gouvernements (local-national/ national-Union européenne/local-Union européenne) suivent un schéma distinct. Cela veut dire que les citoyens : (1) forment plus d’une attitude de confiance politique ; et (2) utilisent différents mécanismes cognitifs (comme la proximité cognitive et la rationalité subjective) pour comprendre les complexités politiques dans les systèmes de gouvernance à plusieurs niveaux. Bien que les schémas généraux observés au niveau de la population aient été largement reproduits au niveau des sous-groupes, c’est-àdire que les groupes à faiblement et fortement avertis politiquement ont produit des schémas similaires de (non-) différenciation, les citoyens fortement avertis politiquement ont eu tendance à davantage différencier – ils sont plus susceptibles d’évaluer chaque niveau de gouvernance « sur ses propres mérites ». Nos résultats sont particulièrement pertinents à une époque où la confiance décline, où les gouvernements veulent regagner la confiance des citoyens mais ne savent pas vraiment quel niveau de gouvernement (le cas échéant) est le principal coupable. Remarques à l’intention des praticiens Les citoyens, en particulier ceux qui ont un intérêt politique plus élevé, une plus grande exposition à l’information politique et un niveau d’éducation plus élevé, ont tendance à différer dans leurs orientations de confiance envers les différents gouvernements. Cela veut dire que les citoyens, dans une certaine mesure, jugent les différents gouvernements du système à plusieurs niveaux « sur leurs propres mérites ». Par conséquent, les politiciens et les gestionnaires publics confrontés à une baisse de la confiance dans leur juridiction devraient sérieusement se demander si une telle tendance négative ne reflète pas le mécontentement des citoyens face au manque de réactivité de leur gouvernement aux demandes spécifiques de ses citoyens.
{"title":"La confiance politique dans les systèmes politiques à plusieurs niveaux : modèles de différenciation entre les citoyens plus ou moins avertis politiquement","authors":"Dominika Proszowska, Giedo Jansen, Bas Denters","doi":"10.3917/risa.891.0117","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.891.0117","url":null,"abstract":"La différenciation des attitudes de confiance politique se produit lorsque les citoyens font la distinction entre différentes institutions politiques en termes de fiabilité. Cet article explore les modèles de (non-)différenciation des citoyens entre les niveaux de gouvernance local, national et de l’Union européenne en ce qui concerne la confiance politique. Grâce à des données néerlandaises inédites, nous constatons que les appréciations en termes de confiance de chaque paire de gouvernements (local-national/ national-Union européenne/local-Union européenne) suivent un schéma distinct. Cela veut dire que les citoyens : (1) forment plus d’une attitude de confiance politique ; et (2) utilisent différents mécanismes cognitifs (comme la proximité cognitive et la rationalité subjective) pour comprendre les complexités politiques dans les systèmes de gouvernance à plusieurs niveaux. Bien que les schémas généraux observés au niveau de la population aient été largement reproduits au niveau des sous-groupes, c’est-àdire que les groupes à faiblement et fortement avertis politiquement ont produit des schémas similaires de (non-) différenciation, les citoyens fortement avertis politiquement ont eu tendance à davantage différencier – ils sont plus susceptibles d’évaluer chaque niveau de gouvernance « sur ses propres mérites ». Nos résultats sont particulièrement pertinents à une époque où la confiance décline, où les gouvernements veulent regagner la confiance des citoyens mais ne savent pas vraiment quel niveau de gouvernement (le cas échéant) est le principal coupable. Remarques à l’intention des praticiens Les citoyens, en particulier ceux qui ont un intérêt politique plus élevé, une plus grande exposition à l’information politique et un niveau d’éducation plus élevé, ont tendance à différer dans leurs orientations de confiance envers les différents gouvernements. Cela veut dire que les citoyens, dans une certaine mesure, jugent les différents gouvernements du système à plusieurs niveaux « sur leurs propres mérites ». Par conséquent, les politiciens et les gestionnaires publics confrontés à une baisse de la confiance dans leur juridiction devraient sérieusement se demander si une telle tendance négative ne reflète pas le mécontentement des citoyens face au manque de réactivité de leur gouvernement aux demandes spécifiques de ses citoyens.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"197 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135533488","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Tomasz Kupiec, Dominika Wojtowicz, Karol Olejniczak
La pratique de l’évaluation est essentielle pour la responsabilisation et l’apprentissage des administrations qui mettent en œuvre des politiques complexes. Cet article explore les relations entre les structures des systèmes d’évaluation et leurs fonctions. Les conclusions sont basées sur une analyse comparative de six systèmes nationaux chargés d’évaluer la politique de cohésion de l’Union européenne. L’étude identifie trois types de structures de système d’évaluation : centralisées avec une seule unité d’évaluation, décentralisées avec un organe de coordination et décentralisées sans organe de coordination. Ces systèmes diffèrent en termes d’orientation thématique des évaluations et d’utilisateurs ciblés. Les systèmes décentralisés se concentrent sur les utilisateurs internes des connaissances et produisent principalement des études opérationnelles ; leur fonction principale est l’apprentissage orienté vers l’intérieur pour une mise en œuvre harmonieuse du programme. Les systèmes centralisés remplissent une fonction plus stratégique, et tiennent compte du public externe et de la responsabilité externe des effets. Remarques à l’intention des praticiens Les praticiens qui conçoivent des systèmes d’évaluation multi-organisationnels doivent garder à l’esprit que leur structure et leurs fonctions sont interdépendantes. Si l’on vise à la fois l’imputabilité et l’apprentissage, le système d’évaluation a besoin d’un degré minimum de décentralisation d’une part, et de la présence d’un organe de coordination actif et indépendant d’autre part.
{"title":"Structures et fonctions des systèmes d’évaluation complexes : comparaison de six pays d’Europe centrale et orientale","authors":"Tomasz Kupiec, Dominika Wojtowicz, Karol Olejniczak","doi":"10.3917/risa.891.0157","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.891.0157","url":null,"abstract":"La pratique de l’évaluation est essentielle pour la responsabilisation et l’apprentissage des administrations qui mettent en œuvre des politiques complexes. Cet article explore les relations entre les structures des systèmes d’évaluation et leurs fonctions. Les conclusions sont basées sur une analyse comparative de six systèmes nationaux chargés d’évaluer la politique de cohésion de l’Union européenne. L’étude identifie trois types de structures de système d’évaluation : centralisées avec une seule unité d’évaluation, décentralisées avec un organe de coordination et décentralisées sans organe de coordination. Ces systèmes diffèrent en termes d’orientation thématique des évaluations et d’utilisateurs ciblés. Les systèmes décentralisés se concentrent sur les utilisateurs internes des connaissances et produisent principalement des études opérationnelles ; leur fonction principale est l’apprentissage orienté vers l’intérieur pour une mise en œuvre harmonieuse du programme. Les systèmes centralisés remplissent une fonction plus stratégique, et tiennent compte du public externe et de la responsabilité externe des effets. Remarques à l’intention des praticiens Les praticiens qui conçoivent des systèmes d’évaluation multi-organisationnels doivent garder à l’esprit que leur structure et leurs fonctions sont interdépendantes. Si l’on vise à la fois l’imputabilité et l’apprentissage, le système d’évaluation a besoin d’un degré minimum de décentralisation d’une part, et de la présence d’un organe de coordination actif et indépendant d’autre part.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135533485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cette étude vise à souligner l’importance de la transparence budgétaire dans l’amélioration du développement humain et à combler le vide dans la littérature, qui a traditionnellement considéré le concept de développement en termes économiques. Ici, le développement fait référence aux niveaux de connaissance, à la possibilité de jouir d’une vie longue et en bonne santé et de bénéficier d’un niveau de vie décent. L’amélioration du développement humain est le principal point d’intérêt dans l’évaluation des résultats des politiques publiques et cette étude se concentre sur une politique spécifique, à savoir la transparence budgétaire. Sur la base d’un ensemble de 110 pays pour les années 2008, 2010, 2012, 2015 et 2017, les résultats empiriques démontrent un effet positif de l’indice sur le budget ouvert (« Open Budget Index ») sur l’indice de développement humain, suggérant que la transparence budgétaire est un bon moyen d’améliorer les niveaux de développement humain. Ces résultats sont essentiels non seulement pour le débat académique, mais aussi pour les praticiens car ils montrent que la transparence est un outil pertinent pour améliorer le développement humain. Remarques à l’intention des praticiens La transparence budgétaire est un outil pertinent pour améliorer le développement humain. La transparence peut améliorer la qualité de vie grâce à une meilleure qualité de gouvernance. Les rôles centraux joués par la transparence et la participation, associés à l’imputabilité, ont été confirmés. La complexité du concept de développement humain implique, entre autres, la divulgation d’informations concernant les politiques publiques. L’examen des budgets, garantissant leur transparence ainsi que la transparence du processus budgétaire, est fortement recommandé pour améliorer le développement humain.
{"title":"L’importance de la transparence budgétaire pour le développement","authors":"Beatriz Cuadrado-Ballesteros, Marco Bisogno","doi":"10.3917/risa.891.0197","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.891.0197","url":null,"abstract":"Cette étude vise à souligner l’importance de la transparence budgétaire dans l’amélioration du développement humain et à combler le vide dans la littérature, qui a traditionnellement considéré le concept de développement en termes économiques. Ici, le développement fait référence aux niveaux de connaissance, à la possibilité de jouir d’une vie longue et en bonne santé et de bénéficier d’un niveau de vie décent. L’amélioration du développement humain est le principal point d’intérêt dans l’évaluation des résultats des politiques publiques et cette étude se concentre sur une politique spécifique, à savoir la transparence budgétaire. Sur la base d’un ensemble de 110 pays pour les années 2008, 2010, 2012, 2015 et 2017, les résultats empiriques démontrent un effet positif de l’indice sur le budget ouvert (« Open Budget Index ») sur l’indice de développement humain, suggérant que la transparence budgétaire est un bon moyen d’améliorer les niveaux de développement humain. Ces résultats sont essentiels non seulement pour le débat académique, mais aussi pour les praticiens car ils montrent que la transparence est un outil pertinent pour améliorer le développement humain. Remarques à l’intention des praticiens La transparence budgétaire est un outil pertinent pour améliorer le développement humain. La transparence peut améliorer la qualité de vie grâce à une meilleure qualité de gouvernance. Les rôles centraux joués par la transparence et la participation, associés à l’imputabilité, ont été confirmés. La complexité du concept de développement humain implique, entre autres, la divulgation d’informations concernant les politiques publiques. L’examen des budgets, garantissant leur transparence ainsi que la transparence du processus budgétaire, est fortement recommandé pour améliorer le développement humain.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"6 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135533484","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’objectif de cette étude est d’examiner les effets variables de la rémunération au rendement sur l’engagement organisationnel et la satisfaction au travail dans les secteurs public, privé et sans but lucratif. À l’aide des données de l’étude par panel coréenne sur le travail et le revenu, cette recherche a révélé que la rémunération au rendement a une relation positive avec la satisfaction au travail et l’engagement organisationnel dans le secteur privé, une relation négative avec la satisfaction au travail dans le secteur public, et une relation négative avec l’engagement organisationnel dans le secteur sans but lucratif. Remarques à l’intention des praticiens Lorsque les organisations du secteur public et du secteur à but non lucratif commencent à adopter des politiques visant à accroître la motivation extrinsèque, les gestionnaires et les chercheurs devraient examiner attentivement les effets négatifs des incitations monétaires sur la satisfaction au travail et l’engagement organisationnel. Le secteur public met l’accent sur les valeurs et les intérêts publics, ce qui explique l’effet significatif de la rémunération au rendement sur la satisfaction au travail ; quant au secteur sans but lucratif, le fait qu’il se concentre sur les missions et les objectifs organisationnels, les parties prenantes et la motivation des employés explique l’effet positif de la rémunération au rendement sur l’engagement organisationnel.
{"title":"L’effet de la rémunération au rendement sur les attitudes au travail dans les secteurs privé, public et sans but lucratif : Une étude par panel en Corée du Sud","authors":"Kwang Bin Bae","doi":"10.3917/risa.891.0139","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.891.0139","url":null,"abstract":"L’objectif de cette étude est d’examiner les effets variables de la rémunération au rendement sur l’engagement organisationnel et la satisfaction au travail dans les secteurs public, privé et sans but lucratif. À l’aide des données de l’étude par panel coréenne sur le travail et le revenu, cette recherche a révélé que la rémunération au rendement a une relation positive avec la satisfaction au travail et l’engagement organisationnel dans le secteur privé, une relation négative avec la satisfaction au travail dans le secteur public, et une relation négative avec l’engagement organisationnel dans le secteur sans but lucratif. Remarques à l’intention des praticiens Lorsque les organisations du secteur public et du secteur à but non lucratif commencent à adopter des politiques visant à accroître la motivation extrinsèque, les gestionnaires et les chercheurs devraient examiner attentivement les effets négatifs des incitations monétaires sur la satisfaction au travail et l’engagement organisationnel. Le secteur public met l’accent sur les valeurs et les intérêts publics, ce qui explique l’effet significatif de la rémunération au rendement sur la satisfaction au travail ; quant au secteur sans but lucratif, le fait qu’il se concentre sur les missions et les objectifs organisationnels, les parties prenantes et la motivation des employés explique l’effet positif de la rémunération au rendement sur l’engagement organisationnel.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"482 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135533489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cette étude examine les dimensions relationnelles qui façonnent l’intentionnalité et la motivation des cliniciens concernant le partage des connaissances. Des données qualitatives ont été collectées auprès de 40 cliniciens dans deux hôpitaux, et la théorie des modèles relationnels a été utilisée pour étudier l’impact de différents modèles relationnels (rapport de communauté, rapport d’autorité, réciprocité entre égaux et rapport de marché) sur l’intention et la motivation des cliniciens à s’engager dans la connaissance et l’apprentissage. Alors que le rapport de communauté et le rapport d’autorité basé sur l’expertise encouragent principalement le partage des connaissances intra-professionnelles, la réciprocité entre égaux encourage le partage des connaissances inter-professionnelles. Cela implique que, même si l’idée est d’œuvrer ensemble pour améliorer la qualité du service public, chaque acteur a ses propres intérêts et ses motivations pour partager ses connaissances se fondent sur différentes raisons/agendas collectifs et/ou personnels. Dans le secteur public, le rapport d’autorité formel et le rapport de marché sont les principaux moteurs de la coordination des actions et du flux de connaissances, par le biais de la monnaie et du commerce. Malgré cela, les jeux de pouvoir et le manque de soutien des personnes en position d’autorité, l’ignorance des conflits d’intérêts potentiels, ainsi que les motivations extrinsèques, entravent le partage des connaissances, autant de facteurs qui menacent la sécurité des patients. Remarques à l’intention des praticiens Dans le cadre de l’amélioration du service public, il est essentiel de se concentrer sur la promotion d’une culture organisationnelle qui encourage le comportement collectif, en particulier chez les personnes en position d’autorité, étant donné que leur manque de soutien retarde le partage des connaissances. Pour un partage efficace des connaissances, les motivateurs intrinsèques et extrinsèques sont aussi importants les uns que les autres, selon le modèle relationnel.
{"title":"Dimensions relationnelles, motivation et partage des connaissances dans les soins de santé : une perspective de la théorie des modèles relationnels","authors":"Negar Monazam Tabrizi","doi":"10.3917/risa.891.0177","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/risa.891.0177","url":null,"abstract":"Cette étude examine les dimensions relationnelles qui façonnent l’intentionnalité et la motivation des cliniciens concernant le partage des connaissances. Des données qualitatives ont été collectées auprès de 40 cliniciens dans deux hôpitaux, et la théorie des modèles relationnels a été utilisée pour étudier l’impact de différents modèles relationnels (rapport de communauté, rapport d’autorité, réciprocité entre égaux et rapport de marché) sur l’intention et la motivation des cliniciens à s’engager dans la connaissance et l’apprentissage. Alors que le rapport de communauté et le rapport d’autorité basé sur l’expertise encouragent principalement le partage des connaissances intra-professionnelles, la réciprocité entre égaux encourage le partage des connaissances inter-professionnelles. Cela implique que, même si l’idée est d’œuvrer ensemble pour améliorer la qualité du service public, chaque acteur a ses propres intérêts et ses motivations pour partager ses connaissances se fondent sur différentes raisons/agendas collectifs et/ou personnels. Dans le secteur public, le rapport d’autorité formel et le rapport de marché sont les principaux moteurs de la coordination des actions et du flux de connaissances, par le biais de la monnaie et du commerce. Malgré cela, les jeux de pouvoir et le manque de soutien des personnes en position d’autorité, l’ignorance des conflits d’intérêts potentiels, ainsi que les motivations extrinsèques, entravent le partage des connaissances, autant de facteurs qui menacent la sécurité des patients. Remarques à l’intention des praticiens Dans le cadre de l’amélioration du service public, il est essentiel de se concentrer sur la promotion d’une culture organisationnelle qui encourage le comportement collectif, en particulier chez les personnes en position d’autorité, étant donné que leur manque de soutien retarde le partage des connaissances. Pour un partage efficace des connaissances, les motivateurs intrinsèques et extrinsèques sont aussi importants les uns que les autres, selon le modèle relationnel.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"201 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135533483","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}