Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.148
C. Maes-Clavier, E. David, D. Biau, Charles Hustin, V. Rotari
{"title":"Évaluation de la courbe d’apprentissage des prothèses trapézométacarpiennes Maia par le LC-CUSUM Test","authors":"C. Maes-Clavier, E. David, D. Biau, Charles Hustin, V. Rotari","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.148","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.148","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 1","pages":"383"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.148","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784006","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.157
T. Messaoudi, M. Errhaimini, M. Ghoubach, R. Chafik, M. Madhar, H. Elhaoury, H. Saidi, T. Fikry
{"title":"Le vissage rétrograde dans les fractures basses de la palette humérale, une nouvelle technique","authors":"T. Messaoudi, M. Errhaimini, M. Ghoubach, R. Chafik, M. Madhar, H. Elhaoury, H. Saidi, T. Fikry","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.157","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.157","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 1","pages":"386"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.157","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784088","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.168
M. Saadi, A. Benaida, Fatma Zohra Messabis, Nassima Belhabib, M. Hamidani
{"title":"Traitement des fractures luxations de Bennett par double embrochage intermétacarpien. À propos de 22 cas","authors":"M. Saadi, A. Benaida, Fatma Zohra Messabis, Nassima Belhabib, M. Hamidani","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.168","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.168","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"32 1","pages":"390"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.168","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784186","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.176
C. D. Cheveigné, P. Croutzet, B. Ferreira, A. Gaston-Nouvel
{"title":"Le dissecteur de Robbe, un instrument précieux en chirurgie de la main","authors":"C. D. Cheveigné, P. Croutzet, B. Ferreira, A. Gaston-Nouvel","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.176","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.176","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 1","pages":"392"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.176","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784275","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.191
J. Shih
{"title":"Arthroscopic-assisted treatment for athletes with distal radius fractures","authors":"J. Shih","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.191","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.191","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 1","pages":"397-398"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.191","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784424","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/J.MAIN.2015.10.193
P. Ho
{"title":"Palmar mid-carpal instability: My management algorithm","authors":"P. Ho","doi":"10.1016/J.MAIN.2015.10.193","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.MAIN.2015.10.193","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 1","pages":"398"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/J.MAIN.2015.10.193","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54784434","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/j.main.2015.10.007
Thi Thuy Trang Pham, Stephanie Delclaux, Nicolas Bonnevialle, Michel Rongières, Pierre Mansat
Introduction
L’instabilité rotatoire postéro-latérale du coude est une pathologie rare. Sa patho-anatomie fût popularisée par O’Driscoll et al. en 1991 et implique une incompétence du ligament collatéral latéral ulnaire (LUCL). L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et fonctionnels de la reconstruction du LUCL par greffe tendineuse autologue.
Matériels et méthodes
Entre 2003 et 2013, 14 reconstructions du LUCL par greffe tendineuse autologue ont été réalisées pour instabilité rotatoire postéro-latérale du coude. Il s’agissait de 9 femmes et de 5 hommes, de 32 ans (16–50) en moyenne lors de la chirurgie. L’instabilité était post-traumatique dans 13 cas et d’origine iatrogène dans 1 cas. Le ligament était reconstruit avec le tendon du long palmaire dans 9 cas, avec le tiers latéral du fascia tricipital dans 4 cas et avec le tendon gracilis dans 1 cas. Une ostéotomie de correction pour cubitus varus y était associée dans 1 cas. L’évaluation clinique était réalisée au dernier recul par un examen clinique (amplitudes articulaires, test d’instabilité rotatoire postéro-latéral, « push up test », classification fonctionnelle de Nestor et al.), le Mayo Elbow Performance Score (MEPS), le QuickDASH et la satisfaction des patients.
Résultats
Au recul moyen de 5 ans (1–10,8), le MEPS moyen était de 92 points (75–100) et le QuickDASH moyen était de 10 points (0–36,3). L’arc de mobilité moyen en flexion–extension était de 134° (70–160) et en prono-supination était de 177° (160–190). Selon la classification de Nestor et al., les résultats étaient excellents dans 8 cas, bon dans 3 cas, moyen dans 2 cas et mauvais dans 1 cas. Il existait 1 récidive avec un test d’instabilité positif à 50 mois de recul, nécessitant une reprise chirurgicale. Au dernier recul, 1 patient présentait une chondropathie. La capacité de se lever d’une chaise en poussant sur les 2 bras était limitée chez 4 patients. Tous les patients étaient satisfaits ou très satisfaits.
Conclusion
L’instabilité rotatoire postéro-latérale du coude est une pathologie méconnue et représente un challenge diagnostique. La reconstruction du LUCL par greffe tendineuse autologue apporte des résultats fonctionnels satisfaisants avec restauration de la stabilité.
{"title":"Reconstruction du ligament collatéral latéral ulnaire dans l’instabilité rotatoire postéro-latérale du coude – à propos de 14 patients au recul moyen de 5 ans","authors":"Thi Thuy Trang Pham, Stephanie Delclaux, Nicolas Bonnevialle, Michel Rongières, Pierre Mansat","doi":"10.1016/j.main.2015.10.007","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.main.2015.10.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’instabilité rotatoire postéro-latérale du coude est une pathologie rare. Sa patho-anatomie fût popularisée par O’Driscoll et al. en 1991 et implique une incompétence du ligament collatéral latéral ulnaire (LUCL). L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et fonctionnels de la reconstruction du LUCL par greffe tendineuse autologue.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Entre 2003 et 2013, 14 reconstructions du LUCL par greffe tendineuse autologue ont été réalisées pour instabilité rotatoire postéro-latérale du coude. Il s’agissait de 9 femmes et de 5 hommes, de 32<!--> <!-->ans (16–50) en moyenne lors de la chirurgie. L’instabilité était post-traumatique dans 13 cas et d’origine iatrogène dans 1 cas. Le ligament était reconstruit avec le tendon du long palmaire dans 9 cas, avec le tiers latéral du fascia tricipital dans 4 cas et avec le tendon gracilis dans 1 cas. Une ostéotomie de correction pour cubitus varus y était associée dans 1 cas. L’évaluation clinique était réalisée au dernier recul par un examen clinique (amplitudes articulaires, test d’instabilité rotatoire postéro-latéral, « push up test », classification fonctionnelle de Nestor et al.), le Mayo Elbow Performance Score (MEPS), le QuickDASH et la satisfaction des patients.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au recul moyen de 5<!--> <!-->ans (1–10,8), le MEPS moyen était de 92 points (75–100) et le QuickDASH moyen était de 10 points (0–36,3). L’arc de mobilité moyen en flexion–extension était de 134° (70–160) et en prono-supination était de 177° (160–190). Selon la classification de Nestor et al., les résultats étaient excellents dans 8 cas, bon dans 3 cas, moyen dans 2 cas et mauvais dans 1 cas. Il existait 1 récidive avec un test d’instabilité positif à 50 mois de recul, nécessitant une reprise chirurgicale. Au dernier recul, 1 patient présentait une chondropathie. La capacité de se lever d’une chaise en poussant sur les 2 bras était limitée chez 4 patients. Tous les patients étaient satisfaits ou très satisfaits.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’instabilité rotatoire postéro-latérale du coude est une pathologie méconnue et représente un challenge diagnostique. La reconstruction du LUCL par greffe tendineuse autologue apporte des résultats fonctionnels satisfaisants avec restauration de la stabilité.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Pages 333-334"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.007","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"137399463","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2015-12-01DOI: 10.1016/j.main.2015.08.009
M. Rousié , P. Ledoux
{"title":"Intraneural hemangioma: A rare cause of intermittent carpal tunnel syndrome","authors":"M. Rousié , P. Ledoux","doi":"10.1016/j.main.2015.08.009","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.08.009","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Pages 322-323"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.08.009","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782165","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les fractures de l’extrémité distale de l’humérus chez le sujet âgé sont un véritable défi thérapeutique. Le traitement optimal reste encore débattu entre l’ostéosynthèse par plaques et l’arthroplastie. Cette étude rétrospective permet d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques après fracture de l’humérus distal.
Matériel d’étude
Entre 2000 et 2011, 61 fractures de l’extrémité distale de l’humérus ont été traitées chez des patients âgés de plus de 65 ans.
Méthodes
Trente-neuf patients avaient bénéficié d’une ostéosynthèse, 16 patients d’une arthroplastie semi-contrainte. Les résultats cliniques ont été évalués par le Mayo Elbow Performance Score (MEPS), par le questionnaire QuickDASH et par un bilan radiographique.
Résultats
La population présentait un âge moyen de 77,2 ans [65 + 100], le recul moyen était de 54,4 mois [9–126]. La série ostéosynthèse comportait 54 % de fracture de type C dans la classification AO-OTA. Le MEPS moyen était de 81 points. Quatorze patients avaient présenté au moins une complication et 6 une reprise chirurgicale. Les résultats radiologiques mettaient en évidence 47 % de cals vicieux et 17,4 % d’évolution arthrosique (stade 3 Brödberg-Morrey), sans influence sur la fonction. La série prothèse comportait 87,5 % de fracture de type C. Le MEPS moyen était de 80. Trois patients avaient présenté une complication. En fin d’étude, aucune reprise chirurgicale n’avait été effectuée. Deux patients avaient présenté une fracture péri-prothétique traumatique. Les deux groupes, malgré une différence significative d’âge et de niveau de santé générale (en défaveur du groupe prothèse), ne montraient aucune différence significative en termes de résultats, hormis un temps opératoire allongé et la nécessité d’une immobilisation chez les ostéosynthèses.
Discussion
Le traitement chirurgical des fractures de l’humérus donne des résultats cliniques satisfaisants. Cependant, des complications impliquent un tiers des patients. Les résultats des prothèses sont aussi bons que ceux des ostéosynthèses. Par ailleurs, l’implantation prothétique permet une rééducation précoce sans immobilisation, gage d’une autonomie conservée chez les patients âgés.
Conclusion
Néanmoins, nous ne pouvons pas recommander l’arthroplastie de manière systématique après 65 ans, avant de connaître l’évolution à long terme de ces implants. Il paraît, en tout cas, licite de proposer une arthroplastie lorsque la qualité osseuse est précaire, le trait de fracture bas ou dans le cadre de l’ortho-gériatrie où l’autonomie doit être préservée.
{"title":"Quel est le traitement optimal des fractures complexes de l’extrémité distale de l’humérus chez le sujet âgé ? À propos d’une série de 61 patients au recul moyen de 5 ans","authors":"Guillaume Nédellec , Guillaume Strouk , Guillaume Wavreille , Christian Fontaine , Christophe Chantelot","doi":"10.1016/j.main.2015.10.004","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les fractures de l’extrémité distale de l’humérus chez le sujet âgé sont un véritable défi thérapeutique. Le traitement optimal reste encore débattu entre l’ostéosynthèse par plaques et l’arthroplastie. Cette étude rétrospective permet d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques après fracture de l’humérus distal.</p></div><div><h3>Matériel d’étude</h3><p>Entre 2000 et 2011, 61 fractures de l’extrémité distale de l’humérus ont été traitées chez des patients âgés de plus de 65<!--> <!-->ans.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Trente-neuf patients avaient bénéficié d’une ostéosynthèse, 16 patients d’une arthroplastie semi-contrainte. Les résultats cliniques ont été évalués par le Mayo Elbow Performance Score (MEPS), par le questionnaire QuickDASH et par un bilan radiographique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La population présentait un âge moyen de 77,2<!--> <!-->ans [65<!--> <!-->+<!--> <!-->100], le recul moyen était de 54,4 mois [9–126]. La série ostéosynthèse comportait 54 % de fracture de type C dans la classification AO-OTA. Le MEPS moyen était de 81 points. Quatorze patients avaient présenté au moins une complication et 6 une reprise chirurgicale. Les résultats radiologiques mettaient en évidence 47 % de cals vicieux et 17,4 % d’évolution arthrosique (stade 3 Brödberg-Morrey), sans influence sur la fonction. La série prothèse comportait 87,5 % de fracture de type C. Le MEPS moyen était de 80. Trois patients avaient présenté une complication. En fin d’étude, aucune reprise chirurgicale n’avait été effectuée. Deux patients avaient présenté une fracture péri-prothétique traumatique. Les deux groupes, malgré une différence significative d’âge et de niveau de santé générale (en défaveur du groupe prothèse), ne montraient aucune différence significative en termes de résultats, hormis un temps opératoire allongé et la nécessité d’une immobilisation chez les ostéosynthèses.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le traitement chirurgical des fractures de l’humérus donne des résultats cliniques satisfaisants. Cependant, des complications impliquent un tiers des patients. Les résultats des prothèses sont aussi bons que ceux des ostéosynthèses. Par ailleurs, l’implantation prothétique permet une rééducation précoce sans immobilisation, gage d’une autonomie conservée chez les patients âgés.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Néanmoins, nous ne pouvons pas recommander l’arthroplastie de manière systématique après 65<!--> <!-->ans, avant de connaître l’évolution à long terme de ces implants. Il paraît, en tout cas, licite de proposer une arthroplastie lorsque la qualité osseuse est précaire, le trait de fracture bas ou dans le cadre de l’ortho-gériatrie où l’autonomie doit être préservée.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Pages 332-333"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.004","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782470","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La prise en charge du syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial (SDCTB) repose sur le traitement rééducatif en première intention et sur le traitement chirurgical. Le but de cette étude était d’analyser les facteurs prédictifs de réponse à ces deux thérapeutiques et d’en rapporter les résultats.
Matériel
Nous avons réalisé une étude prospective, les patients inclus présentaient un SDCTB confirmé sur différents examens paracliniques.
Méthode
L’évaluation reposait sur un auto-questionnaire, un score DASH et un bilan clinique, initialement puis après 6 mois de kinésithérapie et à 6 mois postopératoires. Une kinésithérapie selon le protocole de Prost était proposée. La chirurgie était réalisée en cas d’échec de la rééducation. Nos critères de jugements principaux étaient la variation du score DASH et la satisfaction.
Résultats
Nous avons inclus 74 SDCTB chez 59 patients. Dans 69 cas un traitement rééducatif a été fait. Le score DASH est passé de 51,57 (± 19,46) à 47,62 (± 22,14) (p = 0,01). Nous avons constaté une amélioration jugée suffisante dans 18 cas (26 %). Les facteurs péjoratifs significatifs sur les résultats de la kinésithérapie étaient un score DASH initial élevé (p = 0,003), un nombre élevé de manœuvres initialement positives (p = 0,034), une EVA douleur initialement élevée (p = 0,04), un arrêt de travail lors de la consultation initiale (p = 0,007), une profession impliquant des mouvements répétés en abduction (p = 0,004), un antécédent traumatique (p = 0,004). Sur les 47 cas opérés, nous avons constaté 70,2 % de bons et très bons résultats, 19,15 % de résultats moyens. L’amélioration de tous les symptômes était significative, le score DASH moyen est passé de 56,78 (± 20,69) à 34,7 (± 24,08) (p < 0,001). Le facteur prédictif d’une meilleure satisfaction était la présence d’une côte cervicale (p = 0,007). Les facteurs associés à un meilleur score DASH postopératoire étaient l’âge jeune (p = 0,0046), une EVA douleur initialement basse (p < 0,0001), et une absence d’arrêt de travail lors de la consultation initiale (p = 0,0002).
Discussion
Nous avons démontré que plus le patient était symptomatique initialement, moins la kinésithérapie était bénéfique. Le traitement chirurgical reste le traitement de choix des formes compliquées ou résistantes au traitement conservateur.
Conclusion
La kinésithérapie a été efficace dans 26 % des cas et doit être proposée en première intention. Nous avons obtenu 70 % de bons résultats postopératoires chez les patients en échec d
{"title":"Syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial – étude prospective sur une cohorte de 59 patients, facteur influençant les résultats de la kinésithérapie et du traitement chirurgical","authors":"Cécile Pougès , Xavier Demondion , Christian Fontaine , Guillaume Wavreille","doi":"10.1016/j.main.2015.10.013","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La prise en charge du syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial (SDCTB) repose sur le traitement rééducatif en première intention et sur le traitement chirurgical. Le but de cette étude était d’analyser les facteurs prédictifs de réponse à ces deux thérapeutiques et d’en rapporter les résultats.</p></div><div><h3>Matériel</h3><p>Nous avons réalisé une étude prospective, les patients inclus présentaient un SDCTB confirmé sur différents examens paracliniques.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>L’évaluation reposait sur un auto-questionnaire, un score DASH et un bilan clinique, initialement puis après 6 mois de kinésithérapie et à 6 mois postopératoires. Une kinésithérapie selon le protocole de Prost était proposée. La chirurgie était réalisée en cas d’échec de la rééducation. Nos critères de jugements principaux étaient la variation du score DASH et la satisfaction.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons inclus 74 SDCTB chez 59 patients. Dans 69 cas un traitement rééducatif a été fait. Le score DASH est passé de 51,57 (±<!--> <!-->19,46) à 47,62 (±<!--> <!-->22,14) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Nous avons constaté une amélioration jugée suffisante dans 18 cas (26 %). Les facteurs péjoratifs significatifs sur les résultats de la kinésithérapie étaient un score DASH initial élevé (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), un nombre élevé de manœuvres initialement positives (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,034), une EVA douleur initialement élevée (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04), un arrêt de travail lors de la consultation initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007), une profession impliquant des mouvements répétés en abduction (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004), un antécédent traumatique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). Sur les 47 cas opérés, nous avons constaté 70,2 % de bons et très bons résultats, 19,15 % de résultats moyens. L’amélioration de tous les symptômes était significative, le score DASH moyen est passé de 56,78 (±<!--> <!-->20,69) à 34,7 (±<!--> <!-->24,08) (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Le facteur prédictif d’une meilleure satisfaction était la présence d’une côte cervicale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007). Les facteurs associés à un meilleur score DASH postopératoire étaient l’âge jeune (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0046), une EVA douleur initialement basse (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001), et une absence d’arrêt de travail lors de la consultation initiale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0002).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Nous avons démontré que plus le patient était symptomatique initialement, moins la kinésithérapie était bénéfique. Le traitement chirurgical reste le traitement de choix des formes compliquées ou résistantes au traitement conservateur.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La kinésithérapie a été efficace dans 26 % des cas et doit être proposée en première intention. Nous avons obtenu 70 % de bons résultats postopératoires chez les patients en échec d","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 336"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.013","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782555","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}