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Évaluation du retour au travail des patients ayant reçu un traitement systémique pour un cancer pulmonaire non à petites cellules
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.119
M. Cap , L. Fourage , L. Mouézy , J. Raimbourg , P. Hulo , J. Chen , S. Bordenave , M. Corvaisier-Chiron , E. Pons-Tostivint
<div><h3>Introduction</h3><div>Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est le premier cancer incident chez les hommes et le troisième chez les femmes. Une étude de l’INCA en 2018 avait mis en évidence des difficultés de retour au travail (RT) chez les survivants de cancer <span><span>[1]</span></span>. Les dernières avancées thérapeutiques ont permis une nette amélioration du pronostic des patients porteurs d’un CBNPC. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la proportion de patients reprenant une activité professionnelle après un traitement systémique pour un CBNPC. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les facteurs associés au RT.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une étude française bicentrique. Les patients devaient (i) être âgés de 18 à 62 ans lors du diagnostic, (ii) avoir reçu un traitement systémique pour leur CBNPC (thérapie ciblée per os ou intraveineuse, chimiothérapie, immunothérapie), (iii) être en activité professionnelle dans l’année précédant le diagnostic, (iv) avoir une néoplasie stable depuis au moins 6 mois. Un questionnaire a été remis aux patients pour collecter des informations socio-économiques et analyser les motivations et freins au RT. L’association entre ces variables et le RT a été testée par un modèle de régression logistique binomiale.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre janvier 2021 et juillet 2022, 130 patients suivis en consultation d’oncologie répondaient aux critères d’inclusion. Au total, 62 patients (47,7 %) ont accepté de répondre au questionnaire. La cohorte était composée de 32 hommes (51,6 %). Plus de la moitié des patients (33/62, 53,2 %) avait une néoplasie d’emblée métastatique, et 12,9 % (8/62) présentaient un stade localisé. L’âge moyen au diagnostic était de 51,3 ans [IC95 % : 49,9–52,7]. L’histologie était majoritairement non épidermoïde (55/62, 88 %). La durée médiane entre la date de diagnostic et l’inclusion était de 54 mois (range : 29–117 mois).</div><div>Au total, 19/62 patients (30,6 %) avaient repris une activité professionnelle. La durée moyenne entre le diagnostic et le RT était de 17,9 mois [IC95 % : 12,3–23,5]. Le <span><span>Tableau 1</span></span> détaille les caractéristiques des deux groupes. En analyse univariée, un âge<!--> <!--><<!--> <!-->55 ans et un Performans Status (PS) à 0 lors de la dernière consultation étaient significativement associés au RTW (<em>p-values</em> respectivement à 0,01 et 0,02). Il n’y avait pas de différence concernant le nombre de lignes de traitements (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,273), la présence de métastases cérébrales (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,64) ou la catégorie socioprofessionnelle (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,57). En analyse multivariée, l’âge (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006) et le PS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) étaient associés à un RT, alors que la prise d’antidépresseur ou d’anxiolytique était inversement associée au RT (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). Dans le g
{"title":"Évaluation du retour au travail des patients ayant reçu un traitement systémique pour un cancer pulmonaire non à petites cellules","authors":"M. Cap ,&nbsp;L. Fourage ,&nbsp;L. Mouézy ,&nbsp;J. Raimbourg ,&nbsp;P. Hulo ,&nbsp;J. Chen ,&nbsp;S. Bordenave ,&nbsp;M. Corvaisier-Chiron ,&nbsp;E. Pons-Tostivint","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.119","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.119","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est le premier cancer incident chez les hommes et le troisième chez les femmes. Une étude de l’INCA en 2018 avait mis en évidence des difficultés de retour au travail (RT) chez les survivants de cancer &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;. Les dernières avancées thérapeutiques ont permis une nette amélioration du pronostic des patients porteurs d’un CBNPC. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la proportion de patients reprenant une activité professionnelle après un traitement systémique pour un CBNPC. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les facteurs associés au RT.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Il s’agissait d’une étude française bicentrique. Les patients devaient (i) être âgés de 18 à 62 ans lors du diagnostic, (ii) avoir reçu un traitement systémique pour leur CBNPC (thérapie ciblée per os ou intraveineuse, chimiothérapie, immunothérapie), (iii) être en activité professionnelle dans l’année précédant le diagnostic, (iv) avoir une néoplasie stable depuis au moins 6 mois. Un questionnaire a été remis aux patients pour collecter des informations socio-économiques et analyser les motivations et freins au RT. L’association entre ces variables et le RT a été testée par un modèle de régression logistique binomiale.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Entre janvier 2021 et juillet 2022, 130 patients suivis en consultation d’oncologie répondaient aux critères d’inclusion. Au total, 62 patients (47,7 %) ont accepté de répondre au questionnaire. La cohorte était composée de 32 hommes (51,6 %). Plus de la moitié des patients (33/62, 53,2 %) avait une néoplasie d’emblée métastatique, et 12,9 % (8/62) présentaient un stade localisé. L’âge moyen au diagnostic était de 51,3 ans [IC95 % : 49,9–52,7]. L’histologie était majoritairement non épidermoïde (55/62, 88 %). La durée médiane entre la date de diagnostic et l’inclusion était de 54 mois (range : 29–117 mois).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Au total, 19/62 patients (30,6 %) avaient repris une activité professionnelle. La durée moyenne entre le diagnostic et le RT était de 17,9 mois [IC95 % : 12,3–23,5]. Le &lt;span&gt;&lt;span&gt;Tableau 1&lt;/span&gt;&lt;/span&gt; détaille les caractéristiques des deux groupes. En analyse univariée, un âge&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;55 ans et un Performans Status (PS) à 0 lors de la dernière consultation étaient significativement associés au RTW (&lt;em&gt;p-values&lt;/em&gt; respectivement à 0,01 et 0,02). Il n’y avait pas de différence concernant le nombre de lignes de traitements (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,273), la présence de métastases cérébrales (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,64) ou la catégorie socioprofessionnelle (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,57). En analyse multivariée, l’âge (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,006) et le PS (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,02) étaient associés à un RT, alors que la prise d’antidépresseur ou d’anxiolytique était inversement associée au RT (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,03). Dans le g","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 54"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154623","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Caractéristiques de l’asthme sévère non-T2 : étude de la cohorte RAMSES
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.049
C. Barnig , A. Bourdin , G. Devouassoux , F. Couturaud , N. Roche , C. Chenivesse , C. Saint-Raymond , A. Tiotiu , G. Lisa , C. Taillé , Ramses Study Group
<div><h3>Introduction</h3><div>L’asthme sévère est une maladie hétérogène, classée en deux endotypes inflammatoires : T2 et non-T2. L’endotype T2, le plus fréquent, se défini par des marqueurs de type 2, tels qu’un taux d’éosinophiles sanguins<!--> <!-->><!--> <!-->150 cellules/μL et/ou une fraction expirée du monoxyde d’azote (FeNO)<!--> <!-->><!--> <!-->20 ppb, et est souvent associé à des comorbidités comme la polypose nasosinusienne, la rhinite allergique et la dermatite atopique. En revanche, l’endotype non-T2, caractérisé par l’absence de ces marqueurs et longtemps non accessible aux biothérapies, est moins bien étudié, notamment en ce qui concerne ses caractéristiques et comorbidités. De plus, la distinction entre les endotypes T2 et non-T2 reste controversée, car les marqueurs d’inflammation T2 peuvent fluctuer dans le temps et être masqués par les corticostéroïdes inhalés et systémiques. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques de la population d’asthmatiques sévères non-T2 suivi dans le cadre de la cohorte RAMSES.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons extrait les données démographiques, cliniques, biologiques et fonctionnelles des patients de la cohorte RAMSES, qui étaient bio-naïfs avant leur inclusion et le sont restés pendant toute la durée de leur suivi, jusqu’au 1<sup>er</sup> juin 2023. Les patients inclus devaient présenter un taux d’éosinophiles<!--> <!--><<!--> <!-->150/mm<sup>3</sup> et/ou un FeNO<!--> <!--><<!--> <!-->20 ppb à l’inclusion, ainsi que pendant toute la période de suivi.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Sur les 2046 patients de la cohorte totale, 285 patients bio-naïfs au 1<sup>er</sup> septembre 2022 ont été identifiés. Parmi eux, 44 avaient des données disponibles répondant aux critères biologiques de l’asthme non-T2 à l’inclusion et pendant toute la durée de leur suivi. Leur taux moyen d’éosinophiles à l’inclusion était de 83,4<!--> <!-->±<!--> <!-->46,2 mm<sup>3</sup> et de FeNO à 11,02<!--> <!-->±<!--> <!-->4,4 ppb. L’âge moyen de ces patients était de 52,9<!--> <!-->±<!--> <!-->17,6<!--> <!-->ans, avec une majorité de femmes (72 %), un profil similaire à celui de la cohorte globale <span><span>[1]</span></span>. Le profil pondéral (40,9 % en surcharge pondérale et 20,4 % d’obèses), l’exposition tabagique (4,5 % de fumeurs actifs et 40,9 % d’ex-fumeurs), le score ACT moyen (16,3<!--> <!-->±<!--> <!-->5,2) et le nombre d’exacerbations au cours des 12 mois précédents (2,4<!--> <!-->±<!--> <!-->4,6) étaient également comparables à ceux de la cohorte globale. Comme attendu, les comorbidités T2, telles que la polypose nasosinusienne (13,6 %) et la sensibilisation allergique (15,9 %), étaient moins fréquentes. L’asthme non-T2 semblait débuter plus précocement, avec un âge moyen de 24,9<!--> <!-->±<!--> <!-->19,9<!--> <!-->ans, dont 31,8 % des patients ayant déclaré la maladie avant 6<!--> <!-->ans. La fonction ventilatoire était globalement préservée (VEMS moyen : 8
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Un facteur de mort cardiaque subite liée à l’apnée obstructive du sommeil a-t-il été détecté ? L’observation de l’homogénéité de la repolarisation myocardique pourrait être la clé
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.107
A. Jarecka-Dobroń , W. Braksator , P. Chrom
<div><h3>Introduction</h3><div>Les patients souffrant d’obésité et d’apnée obstructive du sommeil (AOS) courent un risque plus élevé de mort cardiaque subite (SCD). Pour comprendre ce phénomène, nous avons décidé d’évaluer la stabilité de la période de repolarisation myocardique de ces patients en utilisant l’évaluation de l’intervalle QT : QT corrigé (QTc), variabilité du QT (QTV) et indice de variabilité du QT (QTVi).</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Un échantillonnage de volontaires souffrant d’obésité simple, âgés de 35 à 65 ans, ont été inclus à cette expérimentation. Chaque sujet a subi simultanément un Holter-ECG et une polygraphie. L’analyse de l’intervalle QT comprenait : l’intervalle QTc, sa variabilité (QTV) et son indice de variabilité (QTVi). Selon la gravité des troubles respiratoires pendant le sommeil, la cohorte a été divisée en 3 groupes : indice d’événement respiratoire (REI) 5–14/heure, REI 15–29/heure, REI<!--> <!-->><!--> <!-->30/heure. La valeur des paramètres QT a été comparée entre les groupes AOS positifs et négatifs ainsi qu’au sein du groupe AOS positif (en fonction du degré de gravité de l’AOS).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons recruté 121 patients, âge moyen 47,57<!--> <!-->±<!--> <!-->9,36 (47 % de sexe féminin), IMC moyen 32,18<!--> <!-->±<!--> <!-->5,98<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>, 70 (58 %) d’entre eux ont reçu un diagnostic d’AOS, REI moyen 26,79<!--> <!-->±<!--> <!-->25,66/heure. Dans le groupe AOS, le QTc max était significativement plus long et le QTV et le QTVi étaient plus élevés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 respectivement). Au cours d’événements respiratoires (périodes uniques chez les sujets AOS négatifs) QTV et QTVi différaient également significativement entre les groupes AOS positif et négatif–QTV1 contre QTV2 (0,7<!--> <!-->±<!--> <!-->0,4 contre 4,5<!--> <!-->±<!--> <!-->4,1) <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; QTV1 contre QTV3 (0,7<!--> <!-->±<!--> <!-->0,4 contre 5<!--> <!-->±<!--> <!-->3) p<!--> <!--><<!--> <!-->0,001 ; QTVi1 contre QTVi2 (−3,6<!--> <!-->±<!--> <!-->0,4 contre −2,7<!--> <!-->±<!--> <!-->0,4) <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; QTVi1 contre QTVi3 (−3,6<!--> <!-->±<!--> <!-->0,4 contre −2,6<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3) <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Nous avons également constaté que le QTVi des patients positifs au AOS était significativement plus élevé lors des événements respiratoires que lors de la respiration normale (−2,77 vs −2,57, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008). De plus, nous avons trouvé des corrélations entre la gravité des événements respiratoires pendant le sommeil et les modifications des paramètres d’évaluation de l’intervalle QT. Le REI était corrélé à QTc max (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004, R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,22), QTc max 2 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002, R<!--> <!-->=<!--> <!-->0,23), QTc max 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04
{"title":"Un facteur de mort cardiaque subite liée à l’apnée obstructive du sommeil a-t-il été détecté ? L’observation de l’homogénéité de la repolarisation myocardique pourrait être la clé","authors":"A. Jarecka-Dobroń ,&nbsp;W. Braksator ,&nbsp;P. Chrom","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.107","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.107","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les patients souffrant d’obésité et d’apnée obstructive du sommeil (AOS) courent un risque plus élevé de mort cardiaque subite (SCD). Pour comprendre ce phénomène, nous avons décidé d’évaluer la stabilité de la période de repolarisation myocardique de ces patients en utilisant l’évaluation de l’intervalle QT : QT corrigé (QTc), variabilité du QT (QTV) et indice de variabilité du QT (QTVi).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un échantillonnage de volontaires souffrant d’obésité simple, âgés de 35 à 65 ans, ont été inclus à cette expérimentation. Chaque sujet a subi simultanément un Holter-ECG et une polygraphie. L’analyse de l’intervalle QT comprenait : l’intervalle QTc, sa variabilité (QTV) et son indice de variabilité (QTVi). Selon la gravité des troubles respiratoires pendant le sommeil, la cohorte a été divisée en 3 groupes : indice d’événement respiratoire (REI) 5–14/heure, REI 15–29/heure, REI&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;30/heure. La valeur des paramètres QT a été comparée entre les groupes AOS positifs et négatifs ainsi qu’au sein du groupe AOS positif (en fonction du degré de gravité de l’AOS).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons recruté 121 patients, âge moyen 47,57&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;9,36 (47 % de sexe féminin), IMC moyen 32,18&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;5,98&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;kg/m&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt;, 70 (58 %) d’entre eux ont reçu un diagnostic d’AOS, REI moyen 26,79&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;25,66/heure. Dans le groupe AOS, le QTc max était significativement plus long et le QTV et le QTVi étaient plus élevés (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,005 ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001 ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001 respectivement). Au cours d’événements respiratoires (périodes uniques chez les sujets AOS négatifs) QTV et QTVi différaient également significativement entre les groupes AOS positif et négatif–QTV1 contre QTV2 (0,7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,4 contre 4,5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;4,1) &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001 ; QTV1 contre QTV3 (0,7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,4 contre 5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3) p&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001 ; QTVi1 contre QTVi2 (−3,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,4 contre −2,7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,4) &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001 ; QTVi1 contre QTVi3 (−3,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,4 contre −2,6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,3) &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001). Nous avons également constaté que le QTVi des patients positifs au AOS était significativement plus élevé lors des événements respiratoires que lors de la respiration normale (−2,77 vs −2,57, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,008). De plus, nous avons trouvé des corrélations entre la gravité des événements respiratoires pendant le sommeil et les modifications des paramètres d’évaluation de l’intervalle QT. Le REI était corrélé à QTc max (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,004, R&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,22), QTc max 2 (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,002, R&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,23), QTc max 3 (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,04","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 47-48"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154882","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Troubles de sommeil chez les survivants de séisme au Sud du Maroc
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.109
N. Boutbagha, H. Ikrou, O. Halloumi, S. Abdala, H. Serhane

Introduction

Le 8 septembre 2023, vers 23 heures, un dévastateur tremblement de terre, d’une magnitude de 6,8 a frappé le Maroc. Un grand nombre de victimes ont été acheminés vers le CHR Hassan II d’Agadir, l’une des villes les plus proches de l’épicentre. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence des troubles de sommeil ainsi que les troubles anxiodépressifs chez les victimes de séisme.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective et exhaustive à visée descriptive et analytique, menée en septembre 2023, sur 83 adultes victimes de ce tremblement de terre hospitalisées dans les services de médecine conventionnelle au CHR Hassan II d’Agadir. Pour cette enquête, nous avons utilisé le score d’évaluation de la qualité de sommeil : score d’Epworth et l’échelle d’anxiété et dépression HAD.

Résultats

L’âge moyen était de 31,64 ± 10,66 ans, avec une prédominance féminine (56,3 %). Parmi l’ensemble des victimes, 79,1 % étaient mariés, 26,4 % étaient scolarisés et 33,4 % étaient sans profession. Seulement, 15,5 % avaient des comorbidités. Dans les troubles de comportement au cours du sommeil, on a constaté : l’insomnie (75,7 %), les cauchemars (58 %), la narcolepsie (38,2 %), la somniloquie (23 %) et la nycturie (17,6 %). La durée totale du sommeil était de 5 h par jour. Les causes de réveils nocturnes étaient dominées par : les douleurs post-traumatiques (79,1 %), peur de récidive d’un autre tremblement (59,3 %) et les souvenirs traumatiques (17,5 %). Le score d’Epworth a révélé que 88,9 % avaient une somnolence diurne excessive et 27,3 % une somnolence diurne très importante. L’échelle d’anxiété et dépression HAD a montré une symptomatologie douteuse dans 55,6 % des cas et certaine dans 32,2 % des cas.

Conclusion

Il est important de dépister et traiter les troubles de sommeil dans l’état de stress post-traumatique afin d’éviter leurs conséquences sur la santé mentale des patients.
{"title":"Troubles de sommeil chez les survivants de séisme au Sud du Maroc","authors":"N. Boutbagha,&nbsp;H. Ikrou,&nbsp;O. Halloumi,&nbsp;S. Abdala,&nbsp;H. Serhane","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.109","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.109","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le 8 septembre 2023, vers 23<!--> <!-->heures, un dévastateur tremblement de terre, d’une magnitude de 6,8 a frappé le Maroc. Un grand nombre de victimes ont été acheminés vers le CHR Hassan II d’Agadir, l’une des villes les plus proches de l’épicentre. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence des troubles de sommeil ainsi que les troubles anxiodépressifs chez les victimes de séisme.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude prospective et exhaustive à visée descriptive et analytique, menée en septembre 2023, sur 83 adultes victimes de ce tremblement de terre hospitalisées dans les services de médecine conventionnelle au CHR Hassan II d’Agadir. Pour cette enquête, nous avons utilisé le score d’évaluation de la qualité de sommeil : score d’Epworth et l’échelle d’anxiété et dépression HAD.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge moyen était de 31,64<!--> <!-->±<!--> <!-->10,66 ans, avec une prédominance féminine (56,3 %). Parmi l’ensemble des victimes, 79,1 % étaient mariés, 26,4 % étaient scolarisés et 33,4 % étaient sans profession. Seulement, 15,5 % avaient des comorbidités. Dans les troubles de comportement au cours du sommeil, on a constaté : l’insomnie (75,7 %), les cauchemars (58 %), la narcolepsie (38,2 %), la somniloquie (23 %) et la nycturie (17,6 %). La durée totale du sommeil était de 5<!--> <!-->h par jour. Les causes de réveils nocturnes étaient dominées par : les douleurs post-traumatiques (79,1 %), peur de récidive d’un autre tremblement (59,3 %) et les souvenirs traumatiques (17,5 %). Le score d’Epworth a révélé que 88,9 % avaient une somnolence diurne excessive et 27,3 % une somnolence diurne très importante. L’échelle d’anxiété et dépression HAD a montré une symptomatologie douteuse dans 55,6 % des cas et certaine dans 32,2 % des cas.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Il est important de dépister et traiter les troubles de sommeil dans l’état de stress post-traumatique afin d’éviter leurs conséquences sur la santé mentale des patients.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 48-49"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154883","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Dépistage organisé du cancer du poumon : identifier et prendre en compte le risque cardiovasculaire
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.120
S. Gendarme , F. Canoui-Poitrine , S. Hanash , R. Gallet , C. Chouaid , E. Ostrin
<div><h3>Introduction</h3><div>Le dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire (CBP) concerne des sujets à risque de morbi-mortalité cardiovasculaire (CV) en raison de leur tabagisme et de la prévalence élevée des facteurs de risque CV. Le scanner thoracique faible dose (STFD) réalisé au cours du programme de dépistage offre l’opportunité d’associer aux scores de risques CV cliniques des biomarqueurs radiologiques, telles que les calcifications coronariennes (CAC), pour mieux estimer le risque CV des participants et orienter les individus les plus à risque vers un parcours de prévention CV spécifique. Cette étude a analysé la distribution du risque CV dans une cohorte de sujets ayant participé à un programme de dépistage organisé du CBP, l’utilité potentielle des CAC pour estimer le risque CV et l’impact du risque CV sur les principaux indicateurs de résultats du dépistage du CBP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’analyse repose sur les données de la cohorte LEAP, programme de dépistage organisé du CBP chez des sujets sélectionnés selon les recommandations NCCN 2014. Le risque CV des participants a été évalué d’abord par le score clinique ePooled Cohort Equation (ePCE), puis en intégrant les CAC visualisées sur le scanner de dépistage réalisé à l’inclusion. Le taux de CBP détectés, de scanners positifs, de faux-positifs (FP) et de complications a été analysé selon le risque CV. L’impact du risque CV sur la performance du score PLCOm<sup>2</sup> 012 (score prédictif de risque de CBP à 6 ans) est également rapporté.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse porte sur 2556 sujets inclus entre 2013 et 2019 (hommes, 63 % ; âge moyen 61,5 ans [±6,5], fumeurs actifs [69 %]) ; 47 % avaient une hypertension artérielle, 18 % un diabète et 55 % prenaient une statine. Parmi eux, 706 (28 %) étaient cliniquement à haut risque CV sur le seul score ePCE (≥<!--> <!-->20 %). Ce taux atteignait 44 % (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) en prenant en compte les CAC modérées/sévères. Le risque CV ne modifiait pas significativement le taux de CBP détectés (haut risque CV : 3,8 % vs non à haut risque CV : 2,4 %), de scanners positifs (6,9 % vs 4,3 %), de FP (3,8 % vs 2,9 %) et de complications (0,9 % vs 0,6 %). Le taux de CBP détectés était concordant avec celui estimé par le modèle de risque PLCOm<sup>2</sup> <!-->012 chez les sujets non à haut risque CV (ePCE<!--> <!--><<!--> <!-->20 %) (2,6 vs 3,1 per 100 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,3), alors que, pour les sujets à haut risque CV (ePCE<!--> <!-->≥<!--> <!-->20 %), le taux de CBP détectés était significativement plus bas que celui prédit par le modèle PLCO<!--> <!-->m<sup>2</sup> 012 (4,4 vs 6,7 per 100 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Lors du dépistage organisé du CBP, la prise en compte des CAC reclasse 16 % des sujets supplémentaires à haut risque CV par rapport à un score clinique. Le risque CV des participant
{"title":"Dépistage organisé du cancer du poumon : identifier et prendre en compte le risque cardiovasculaire","authors":"S. Gendarme ,&nbsp;F. Canoui-Poitrine ,&nbsp;S. Hanash ,&nbsp;R. Gallet ,&nbsp;C. Chouaid ,&nbsp;E. Ostrin","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.120","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.120","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire (CBP) concerne des sujets à risque de morbi-mortalité cardiovasculaire (CV) en raison de leur tabagisme et de la prévalence élevée des facteurs de risque CV. Le scanner thoracique faible dose (STFD) réalisé au cours du programme de dépistage offre l’opportunité d’associer aux scores de risques CV cliniques des biomarqueurs radiologiques, telles que les calcifications coronariennes (CAC), pour mieux estimer le risque CV des participants et orienter les individus les plus à risque vers un parcours de prévention CV spécifique. Cette étude a analysé la distribution du risque CV dans une cohorte de sujets ayant participé à un programme de dépistage organisé du CBP, l’utilité potentielle des CAC pour estimer le risque CV et l’impact du risque CV sur les principaux indicateurs de résultats du dépistage du CBP.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’analyse repose sur les données de la cohorte LEAP, programme de dépistage organisé du CBP chez des sujets sélectionnés selon les recommandations NCCN 2014. Le risque CV des participants a été évalué d’abord par le score clinique ePooled Cohort Equation (ePCE), puis en intégrant les CAC visualisées sur le scanner de dépistage réalisé à l’inclusion. Le taux de CBP détectés, de scanners positifs, de faux-positifs (FP) et de complications a été analysé selon le risque CV. L’impact du risque CV sur la performance du score PLCOm&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt; 012 (score prédictif de risque de CBP à 6 ans) est également rapporté.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’analyse porte sur 2556 sujets inclus entre 2013 et 2019 (hommes, 63 % ; âge moyen 61,5 ans [±6,5], fumeurs actifs [69 %]) ; 47 % avaient une hypertension artérielle, 18 % un diabète et 55 % prenaient une statine. Parmi eux, 706 (28 %) étaient cliniquement à haut risque CV sur le seul score ePCE (≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;20 %). Ce taux atteignait 44 % (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,001) en prenant en compte les CAC modérées/sévères. Le risque CV ne modifiait pas significativement le taux de CBP détectés (haut risque CV : 3,8 % vs non à haut risque CV : 2,4 %), de scanners positifs (6,9 % vs 4,3 %), de FP (3,8 % vs 2,9 %) et de complications (0,9 % vs 0,6 %). Le taux de CBP détectés était concordant avec celui estimé par le modèle de risque PLCOm&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt; &lt;!--&gt;012 chez les sujets non à haut risque CV (ePCE&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;20 %) (2,6 vs 3,1 per 100 ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,3), alors que, pour les sujets à haut risque CV (ePCE&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;20 %), le taux de CBP détectés était significativement plus bas que celui prédit par le modèle PLCO&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;m&lt;sup&gt;2&lt;/sup&gt; 012 (4,4 vs 6,7 per 100 ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,013) (&lt;span&gt;&lt;span&gt;Fig. 1&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Lors du dépistage organisé du CBP, la prise en compte des CAC reclasse 16 % des sujets supplémentaires à haut risque CV par rapport à un score clinique. Le risque CV des participant","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 55"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154014","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Patterns de progression des PID associées à la sclérodermie systémique
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.080
A. Roeser , P.Y. Brillet , M. Boubaya , F. Caux , R. Dhote , H. Nunes , Y. Uzunhan
<div><h3>Introduction</h3><div>La survenue d’une pneumopathie interstitielle diffuse (PID) au cours de la sclérodermie systémique (SSc) est associée à une morbi-mortalité élevée. L’évolution de la PID-SSc est hétérogène. La plupart des études se sont concentrées sur l’évolution de la capacité vitale forcée (CVF), sans prendre en compte les autres composantes de progression. Les efforts récents pour définir la PID fibrosante progressive ont conduit à une définition commune (Recommandations ATS 2022), incluant les symptômes des patients, la fonction pulmonaire (CVF et DLCO) et les critères radiologiques de progression, évalués sur une période d’un an. Pour la SSc, il a récemment été proposé d’appliquer ces critères sans limite de temps (Recommandations ATS 2024). En utilisant une cohorte de PID-SSc bien caractérisée, nous avons cherché à caractériser les trajectoires évolutives de la maladie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>La population de l’étude se composait de patients adultes avec une SSc répondant aux critères de classification ACR-EULAR 2013 et une PID diagnostiquée par scanner thoracique à l’hôpital Avicenne (Bobigny, France) entre janvier 2006 et décembre 2022. Les patients sans scanner de suivi interprétable ont été exclus. Tous les scanners au diagnostic de PID et de suivi ont été relus de manière centralisée par un radiologue expert. Un clustering non supervisé a été réalisé sur les modalités de progression scanographiques. Les critères de PID fibrosante progressive (ATS 2022) ont été appliqués en considérant une période limitée à 1 an ou sans limite de temps.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Notre cohorte comprenait 86 patients atteints de SSc-PID (78 % de femmes, 20 % atteints de sclérodermie cutanée diffuse, 42 % positifs pour les anticorps anti-Scl70. Au moment du diagnostic de la PID, les patterns étaient les suivants : pneumonie interstitielle commune (PIC) (6 %), pneumonie interstitielle non spécifique avec aspect radiologique de fibrose (PINSf) (41 %), PINS sans aspect fibrosant (PINSnf) (26 %), autres patterns (14 %) et lésions minimes (14 %). Au cours du suivi, 26 % des patients ont présenté un changement de pattern, dont les plus fréquents étaient le passage de PINSnf à PINSf (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5), de PID minime à PINSnf (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4), et de PINSf à PIC (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4). Les critères de progression scanographique ont été atteints chez 58 % des patients. Le clustering non supervisé a permis d’identifier 3 groupes d’évolution radiologique : le groupe 1 sans nouvelles opacités en verre dépoli (0 %) mais avec augmentation de l’étendue ou de l’épaisseur des réticulations (83 %), de l’étendue ou de la sévérité des bronchectasies de traction (67 %) et de la perte de volume lobaire (67 %) ; les groupes 2a et 2b présentant de nouvelles opacités en verre dépoli avec bronchectasies de traction (100 %), associées ou non à d’autres critères de progression radiologique (groupes 2a et 2
{"title":"Patterns de progression des PID associées à la sclérodermie systémique","authors":"A. Roeser ,&nbsp;P.Y. Brillet ,&nbsp;M. Boubaya ,&nbsp;F. Caux ,&nbsp;R. Dhote ,&nbsp;H. Nunes ,&nbsp;Y. Uzunhan","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.080","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.080","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La survenue d’une pneumopathie interstitielle diffuse (PID) au cours de la sclérodermie systémique (SSc) est associée à une morbi-mortalité élevée. L’évolution de la PID-SSc est hétérogène. La plupart des études se sont concentrées sur l’évolution de la capacité vitale forcée (CVF), sans prendre en compte les autres composantes de progression. Les efforts récents pour définir la PID fibrosante progressive ont conduit à une définition commune (Recommandations ATS 2022), incluant les symptômes des patients, la fonction pulmonaire (CVF et DLCO) et les critères radiologiques de progression, évalués sur une période d’un an. Pour la SSc, il a récemment été proposé d’appliquer ces critères sans limite de temps (Recommandations ATS 2024). En utilisant une cohorte de PID-SSc bien caractérisée, nous avons cherché à caractériser les trajectoires évolutives de la maladie.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La population de l’étude se composait de patients adultes avec une SSc répondant aux critères de classification ACR-EULAR 2013 et une PID diagnostiquée par scanner thoracique à l’hôpital Avicenne (Bobigny, France) entre janvier 2006 et décembre 2022. Les patients sans scanner de suivi interprétable ont été exclus. Tous les scanners au diagnostic de PID et de suivi ont été relus de manière centralisée par un radiologue expert. Un clustering non supervisé a été réalisé sur les modalités de progression scanographiques. Les critères de PID fibrosante progressive (ATS 2022) ont été appliqués en considérant une période limitée à 1 an ou sans limite de temps.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Notre cohorte comprenait 86 patients atteints de SSc-PID (78 % de femmes, 20 % atteints de sclérodermie cutanée diffuse, 42 % positifs pour les anticorps anti-Scl70. Au moment du diagnostic de la PID, les patterns étaient les suivants : pneumonie interstitielle commune (PIC) (6 %), pneumonie interstitielle non spécifique avec aspect radiologique de fibrose (PINSf) (41 %), PINS sans aspect fibrosant (PINSnf) (26 %), autres patterns (14 %) et lésions minimes (14 %). Au cours du suivi, 26 % des patients ont présenté un changement de pattern, dont les plus fréquents étaient le passage de PINSnf à PINSf (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;5), de PID minime à PINSnf (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;4), et de PINSf à PIC (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;4). Les critères de progression scanographique ont été atteints chez 58 % des patients. Le clustering non supervisé a permis d’identifier 3 groupes d’évolution radiologique : le groupe 1 sans nouvelles opacités en verre dépoli (0 %) mais avec augmentation de l’étendue ou de l’épaisseur des réticulations (83 %), de l’étendue ou de la sévérité des bronchectasies de traction (67 %) et de la perte de volume lobaire (67 %) ; les groupes 2a et 2b présentant de nouvelles opacités en verre dépoli avec bronchectasies de traction (100 %), associées ou non à d’autres critères de progression radiologique (groupes 2a et 2","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 31-32"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154024","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Comparaison des paramètres de ventilation entre les différentes étiologies d’insuffisance respiratoire chronique au sein de la cohorte ANTADIR GAVO2
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.033
L. Grassion , A. Cuvelier , B. Melloni , P. Cervantes , C. Morelot-Panzini , M. Patout , M. Georges , S. Pontier , A. Guillaumot , F. Chabot , B. Ribeiro Baptista , M. Mercy , F. Gagnadoux , C. Perrin , F. Lavergne , A. Prigent , A. Mallart , R. Kessler , F. Claude , L. Goubert , C. Rabec
<div><h3>Introduction</h3><div>La ventilation non invasive (VNI) est devenue actuellement le traitement de référence de l’insuffisance respiratoire chronique avec hypoventilation alvéolaire. Bien que les principes du traitement soient les mêmes, l’adaptation des réglages est spécifique à chaque patient avec des recommandations qui divergent en fonction de l’étiologie. Cependant, il n’existe pas de données de vraie vie concernant les différences de paramètres en fonction du type d’insuffisance respiratoire chronique. L’objectif de ce travail est de comparer au sein de la cohorte descriptive ANTADIR GAVO<sub>2</sub> les différences de prescriptions de paramètres entre les patients atteints de BPCO, les patients atteints de SOH, les patients atteints de SLA et les patients atteints de myopathies.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude multicentrique prospective et observationnelle. Les patients inclus dans la cohorte ont été séparés en 4 groupes : BPCO, SOH, SLA et myopathies. Les autres étiologies n’ont pas été incluses. Tous les paramètres ventilatoires ont été collectés et comparés (le type de ventilateur, le mode, et les paramètres ventilatoires).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>De mai 2015 à avril 2024, 3494 patients ont été inclus dans la cohorte ANTADIR GAVO<sub>2</sub>dans 19 centres et 2822 patients ont été inclus dans l’analyse (32 % (909) SLA, 34 % (959) BPCO, 27 % (750) SOH et 7 % (204) myopathes). Le critère d’indication de mise en route de la ventilation le plus fréquent sont les anomalies gazométriques (BPCO 71 %, SOH 74 %, SLA 33 %, Myopathies 43 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,005), sauf pour les patients atteints de SLA où les symptômes représentent le critère principal d’initiation (48 %). Une ventilation de niveau 1 était la plus fréquemment utilisée (80 % des patients atteints de BPCO, 76 % des patients atteints de SOH et 73 % des patients atteints de myopathies, mais seulement 14 % des patients atteints de SLA qui utilisaient préférentiellement une ventilation de niveau 3). Le mode S/T était le plus fréquemment instauré (86 % des patients atteints de BPCO, 82 % des SOH, 95 % des SLA et 90 % des myopathes). Enfin, les patients utilisaient en grande majorité un masque bucco-nasal (BPCO : 86 %, SOH 83 %, SLA 87 %, Myopathies 71 %). Concernant les réglages, l’aide inspiratoire était plus élevée chez les patients atteints de BPCO (12 [10–14] cmH<sub>2</sub>O) que dans les autres groupes (SOH 11 [8–14]), SLA 8 [7–10] et Myopathies 8 [6–10] cmH<sub>2</sub>O, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,005). La PEP était plus importante chez les patients atteints de SOH (8 [7–10] que dans les autres groupes (BPCO 6 [5–8], SLA 5 [4–8], Myopathies 6 [5–9], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,005) (<span><span>Figure 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette cohorte prospective offre une analyse fiable et représentative de la réalité de la VNI à domicile en France. À l’heure où la pratique de la ventilation non inv
{"title":"Comparaison des paramètres de ventilation entre les différentes étiologies d’insuffisance respiratoire chronique au sein de la cohorte ANTADIR GAVO2","authors":"L. Grassion ,&nbsp;A. Cuvelier ,&nbsp;B. Melloni ,&nbsp;P. Cervantes ,&nbsp;C. Morelot-Panzini ,&nbsp;M. Patout ,&nbsp;M. Georges ,&nbsp;S. Pontier ,&nbsp;A. Guillaumot ,&nbsp;F. Chabot ,&nbsp;B. Ribeiro Baptista ,&nbsp;M. Mercy ,&nbsp;F. Gagnadoux ,&nbsp;C. Perrin ,&nbsp;F. Lavergne ,&nbsp;A. Prigent ,&nbsp;A. Mallart ,&nbsp;R. Kessler ,&nbsp;F. Claude ,&nbsp;L. Goubert ,&nbsp;C. Rabec","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.033","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.033","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La ventilation non invasive (VNI) est devenue actuellement le traitement de référence de l’insuffisance respiratoire chronique avec hypoventilation alvéolaire. Bien que les principes du traitement soient les mêmes, l’adaptation des réglages est spécifique à chaque patient avec des recommandations qui divergent en fonction de l’étiologie. Cependant, il n’existe pas de données de vraie vie concernant les différences de paramètres en fonction du type d’insuffisance respiratoire chronique. L’objectif de ce travail est de comparer au sein de la cohorte descriptive ANTADIR GAVO&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt; les différences de prescriptions de paramètres entre les patients atteints de BPCO, les patients atteints de SOH, les patients atteints de SLA et les patients atteints de myopathies.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude multicentrique prospective et observationnelle. Les patients inclus dans la cohorte ont été séparés en 4 groupes : BPCO, SOH, SLA et myopathies. Les autres étiologies n’ont pas été incluses. Tous les paramètres ventilatoires ont été collectés et comparés (le type de ventilateur, le mode, et les paramètres ventilatoires).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;De mai 2015 à avril 2024, 3494 patients ont été inclus dans la cohorte ANTADIR GAVO&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;dans 19 centres et 2822 patients ont été inclus dans l’analyse (32 % (909) SLA, 34 % (959) BPCO, 27 % (750) SOH et 7 % (204) myopathes). Le critère d’indication de mise en route de la ventilation le plus fréquent sont les anomalies gazométriques (BPCO 71 %, SOH 74 %, SLA 33 %, Myopathies 43 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,005), sauf pour les patients atteints de SLA où les symptômes représentent le critère principal d’initiation (48 %). Une ventilation de niveau 1 était la plus fréquemment utilisée (80 % des patients atteints de BPCO, 76 % des patients atteints de SOH et 73 % des patients atteints de myopathies, mais seulement 14 % des patients atteints de SLA qui utilisaient préférentiellement une ventilation de niveau 3). Le mode S/T était le plus fréquemment instauré (86 % des patients atteints de BPCO, 82 % des SOH, 95 % des SLA et 90 % des myopathes). Enfin, les patients utilisaient en grande majorité un masque bucco-nasal (BPCO : 86 %, SOH 83 %, SLA 87 %, Myopathies 71 %). Concernant les réglages, l’aide inspiratoire était plus élevée chez les patients atteints de BPCO (12 [10–14] cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O) que dans les autres groupes (SOH 11 [8–14]), SLA 8 [7–10] et Myopathies 8 [6–10] cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,005). La PEP était plus importante chez les patients atteints de SOH (8 [7–10] que dans les autres groupes (BPCO 6 [5–8], SLA 5 [4–8], Myopathies 6 [5–9], &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,005) (&lt;span&gt;&lt;span&gt;Figure 1&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette cohorte prospective offre une analyse fiable et représentative de la réalité de la VNI à domicile en France. À l’heure où la pratique de la ventilation non inv","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 3-4"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154178","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évaluation de la prise en charge des carcinomes bronchopulmonaires sarcomatoïdes métastatiques : analyse de la base nationale ESME
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.127
K. Amrane , B. Cabarrou , S. Schneider , T. Urban , X. Quantin , L. Falchero , F. Bigot , V. Ferrari , F. Guisier , N. Girard , H. Lena , E. Dansin , A. Madroszyk , A. Bizieux , D. Debieuvre , M. Perol , A. Vergnenegre , L. Bosquet , R. Descourt , C. Chouaid
<div><h3>Introduction</h3><div>Les carcinomes sarcomatoïdes (CS) représentent 0,4 % des cancers broncho-pulmonaires et peu de données sont disponibles sur l’efficacité des premières lignes de traitement en particulier des associations de la chimiothérapie avec l’immunothérapie. Cette étude évalue, à partir des données du programme épidémio-stratégie et médico-économique (ESME), l’efficacité des traitements systémiques dans les CS.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique portant sur les patients avec CS pris en charge entre 01/2015 et 07/2022, ayant bénéficié en première ligne d’un traitement systémique par chimiothérapie à base de platine seule (CT) ou par immunothérapie (ICI) associée ou non à la CT. Les données recueillies ont porté sur les caractéristiques sociodémographiques des patients, les caractéristiques des tumeurs notamment les stades, les sites métastatiques et l’expression de PD-L1 ainsi que le profil de biologie moléculaire de ces tumeurs (KRAS, MET, BRAF, EGFR, ALK et ROS 1). L’analyse de l’efficacité a été évaluée sur la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG). Des analyses uni- et multivariables sur la SSP et la SG ont été réalisées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 42 219 patients de la base ESME ayant un CBNPC localement avancé ou métastatique à partir de 2015, 229 (0,54 %) avaient une histologie de CS. Parmi ces CS, 49/229 (21,4 %) n’ont pas reçu de 1<sup>re</sup> ligne, et 19/229 (8,3 %) n’ont pas reçu une première ligne d’intérêt. L’analyse a donc concerné 161 patients, 94/161 (58,4 %) traités par CT et 67 (41,6 %) par ICI<!--> <!-->±<!--> <!-->CT : âge médian 66 ans (min–max : 39–89), 70,2 % de sexe masculin, 86,2 % de fumeurs ou ex-fumeurs, 69,8 % avec un performance status (PS) à 0–1. La majorité des patients (83,9 %) était métastatique d’emblée et parmi eux 26,8 % avaient des métastases cérébrales dont 13,4 % étaient symptomatiques. Au total, 113/161 patients (70,2 %) ont une analyse biologique moléculaire dont 40 (35,4 %) avaient une anomalie oncogénique (KRAS, MET, BRAF, EGFR, ALK et ROS 1). Le niveau d’expression du PDL1 était<!--> <!-->≥<!--> <!-->50 %, compris entre 1 et 49 %, <<!--> <!-->1 % dans respectivement 68,6 %, 8,6 % 22,9 % des cas. Après un suivi médian de 66,6 (IC95 % : 53,4–73,7) mois pour le groupe CT et de 34,8 (IC95 % : 28,1–41,6) mois pour le groupe ICI<!--> <!-->±<!--> <!-->CT, les médianes de SSP étaient de 2,2 (IC95 %, 2,0–3,0) mois pour le groupe CT et de 4,6 (IC95 %, 2,1–8,2) mois pour le groupe ICI<!--> <!-->±<!--> <!-->CT ; les médianes de SG étaient respectivement de 6,8 (IC95 %, 4,3–10,0) et de 20,6 (IC95 %, 10,3–32,4) mois. En analyse multivarié, l’ajout de la chimiothérapie n’était pas statistiquement significatif aussi bien pour la SSP (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,365) que pour la SG (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,911).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’immunothérapie semble avoir considérablemen
{"title":"Évaluation de la prise en charge des carcinomes bronchopulmonaires sarcomatoïdes métastatiques : analyse de la base nationale ESME","authors":"K. Amrane ,&nbsp;B. Cabarrou ,&nbsp;S. Schneider ,&nbsp;T. Urban ,&nbsp;X. Quantin ,&nbsp;L. Falchero ,&nbsp;F. Bigot ,&nbsp;V. Ferrari ,&nbsp;F. Guisier ,&nbsp;N. Girard ,&nbsp;H. Lena ,&nbsp;E. Dansin ,&nbsp;A. Madroszyk ,&nbsp;A. Bizieux ,&nbsp;D. Debieuvre ,&nbsp;M. Perol ,&nbsp;A. Vergnenegre ,&nbsp;L. Bosquet ,&nbsp;R. Descourt ,&nbsp;C. Chouaid","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.127","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.127","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les carcinomes sarcomatoïdes (CS) représentent 0,4 % des cancers broncho-pulmonaires et peu de données sont disponibles sur l’efficacité des premières lignes de traitement en particulier des associations de la chimiothérapie avec l’immunothérapie. Cette étude évalue, à partir des données du programme épidémio-stratégie et médico-économique (ESME), l’efficacité des traitements systémiques dans les CS.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique portant sur les patients avec CS pris en charge entre 01/2015 et 07/2022, ayant bénéficié en première ligne d’un traitement systémique par chimiothérapie à base de platine seule (CT) ou par immunothérapie (ICI) associée ou non à la CT. Les données recueillies ont porté sur les caractéristiques sociodémographiques des patients, les caractéristiques des tumeurs notamment les stades, les sites métastatiques et l’expression de PD-L1 ainsi que le profil de biologie moléculaire de ces tumeurs (KRAS, MET, BRAF, EGFR, ALK et ROS 1). L’analyse de l’efficacité a été évaluée sur la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG). Des analyses uni- et multivariables sur la SSP et la SG ont été réalisées.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Parmi les 42 219 patients de la base ESME ayant un CBNPC localement avancé ou métastatique à partir de 2015, 229 (0,54 %) avaient une histologie de CS. Parmi ces CS, 49/229 (21,4 %) n’ont pas reçu de 1&lt;sup&gt;re&lt;/sup&gt; ligne, et 19/229 (8,3 %) n’ont pas reçu une première ligne d’intérêt. L’analyse a donc concerné 161 patients, 94/161 (58,4 %) traités par CT et 67 (41,6 %) par ICI&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;CT : âge médian 66 ans (min–max : 39–89), 70,2 % de sexe masculin, 86,2 % de fumeurs ou ex-fumeurs, 69,8 % avec un performance status (PS) à 0–1. La majorité des patients (83,9 %) était métastatique d’emblée et parmi eux 26,8 % avaient des métastases cérébrales dont 13,4 % étaient symptomatiques. Au total, 113/161 patients (70,2 %) ont une analyse biologique moléculaire dont 40 (35,4 %) avaient une anomalie oncogénique (KRAS, MET, BRAF, EGFR, ALK et ROS 1). Le niveau d’expression du PDL1 était&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;50 %, compris entre 1 et 49 %, &lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1 % dans respectivement 68,6 %, 8,6 % 22,9 % des cas. Après un suivi médian de 66,6 (IC95 % : 53,4–73,7) mois pour le groupe CT et de 34,8 (IC95 % : 28,1–41,6) mois pour le groupe ICI&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;CT, les médianes de SSP étaient de 2,2 (IC95 %, 2,0–3,0) mois pour le groupe CT et de 4,6 (IC95 %, 2,1–8,2) mois pour le groupe ICI&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;CT ; les médianes de SG étaient respectivement de 6,8 (IC95 %, 4,3–10,0) et de 20,6 (IC95 %, 10,3–32,4) mois. En analyse multivarié, l’ajout de la chimiothérapie n’était pas statistiquement significatif aussi bien pour la SSP (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,365) que pour la SG (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,911).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’immunothérapie semble avoir considérablemen","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 59-60"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154378","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Place du test de marche de six minutes dans la stratégie de prise en charge post-Covid-19
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.097
S. Mokaddem , H. Cherif , S. Belghith , K. Kechaou , S. Khaldi , S. Ben Khamsa Jameleddine

Introduction

L’infection respiratoire à Covid-19 peut nécessiter un suivi à moyen ou long terme, en fonction de sa gravité. Les explorations fonctionnelles à l’effort sont généralement prescrites après les explorations de repos, notamment la spirométrie. L’objectif de cette étude est de déterminer l’apport du TM6 dans le suivi de la pneumopathie à Covid-19.

Méthodes

Cette étude transversale a inclus 312 patients atteints d’une infection respiratoire à Covid-19. Une évaluation fonctionnelle respiratoire à 3 mois de la guérison a été réalisée, comprenant une spirométrie, une mesure de la DLCO et un test de marche de 6 minutes (TM6).

Résultats

L’âge moyen était de 57,91 ± 12,7 ans et le sex-ratio de 1,31. La spirométrie était altérée chez 19,5 % des patients (restriction chez 14,1 %). La DLCO était altérée chez 44,6 % des patients (légère chez 23,1 %, modérée chez 17,6 % et sévère chez 3,5 %). La distance moyenne du TM6 était de 506,43 m ± 116,54 et était réduite chez 53,2 % des patients. Une désaturation au cours du TM6 a été notée chez 23,4 % des patients. Une courbe ROC a permis de déterminer un seuil à 75 % de la DM6, permettant de prédire les anomalies spirométriques (AUC = 70,7 %, p = < 10-3) et la réduction de la DLCO (AUC = 66,5 %, p = < 10-3) (sensibilité = 56,0 % ; spécificité = 73,4 %). Au-delà d’une DM6 de 75 %, les investigations peuvent être interrompues (VPN = 87,6 %) (Fig. 1).

Conclusion

Le TM6 est un outil intéressant pour identifier les cas à risque de séquelles pulmonaires après une infection à Covid-19 et pour stratifier la prescription d’autres examens complémentaires.
{"title":"Place du test de marche de six minutes dans la stratégie de prise en charge post-Covid-19","authors":"S. Mokaddem ,&nbsp;H. Cherif ,&nbsp;S. Belghith ,&nbsp;K. Kechaou ,&nbsp;S. Khaldi ,&nbsp;S. Ben Khamsa Jameleddine","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.097","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.097","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’infection respiratoire à Covid-19 peut nécessiter un suivi à moyen ou long terme, en fonction de sa gravité. Les explorations fonctionnelles à l’effort sont généralement prescrites après les explorations de repos, notamment la spirométrie. L’objectif de cette étude est de déterminer l’apport du TM6 dans le suivi de la pneumopathie à Covid-19.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude transversale a inclus 312 patients atteints d’une infection respiratoire à Covid-19. Une évaluation fonctionnelle respiratoire à 3 mois de la guérison a été réalisée, comprenant une spirométrie, une mesure de la DLCO et un test de marche de 6<!--> <!-->minutes (TM6).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge moyen était de 57,91<!--> <!-->±<!--> <!-->12,7 ans et le sex-ratio de 1,31. La spirométrie était altérée chez 19,5 % des patients (restriction chez 14,1 %). La DLCO était altérée chez 44,6 % des patients (légère chez 23,1 %, modérée chez 17,6 % et sévère chez 3,5 %). La distance moyenne du TM6 était de 506,43<!--> <!-->m<!--> <!-->±<!--> <!-->116,54 et était réduite chez 53,2 % des patients. Une désaturation au cours du TM6 a été notée chez 23,4 % des patients. Une courbe ROC a permis de déterminer un seuil à 75 % de la DM6, permettant de prédire les anomalies spirométriques (AUC<!--> <!-->=<!--> <!-->70,7 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->10-3) et la réduction de la DLCO (AUC<!--> <!-->=<!--> <!-->66,5 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->&lt;<!--> <!-->10-3) (sensibilité<!--> <!-->=<!--> <!-->56,0 % ; spécificité<!--> <!-->=<!--> <!-->73,4 %). Au-delà d’une DM6 de 75 %, les investigations peuvent être interrompues (VPN<!--> <!-->=<!--> <!-->87,6 %) (<span><span>Fig. 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le TM6 est un outil intéressant pour identifier les cas à risque de séquelles pulmonaires après une infection à Covid-19 et pour stratifier la prescription d’autres examens complémentaires.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 42-43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154403","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Sommaire
Q4 Medicine Pub Date : 2024-12-01 DOI: 10.1016/S1877-1203(24)00809-7
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Revue des Maladies Respiratoires Actualites
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