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Étude de la relation entre la variabilité de la fréquence cardiaque et la collapsibilité pharyngée dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.115
T.N.B. Diep , J. Frija , M.P. D’ortho , S. Günther , A. Madani
<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une maladie fréquente en santé publique. La physiopathologie est complexe, en raison de la combinaison de plusieurs facteurs. L’un des facteurs les plus importants est le facteur anatomopathologique. Une augmentation de la collapsibilité pharyngée, évaluée par Pcrit, ou une diminution du volume pharyngé, évaluée par pharyngométrie acoustique, est associée à une élévation de la sévérité du SAHOS dans l’étude P3E. Par ailleurs, les patients apnéiques présentent également une altération de la variabilité de la fréquence cardiaque, qui est considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire de cette maladie. Dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, les données publiées indiquent une diminution du tonus vagal et une plus grande réactivité sympathique. Néanmoins, ces données sont hétérogènes en raison des mesures effectuées soit pendant l’éveil soit pendant le sommeil, d’une part, et de la méthode d’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) utilisée, d’autre part. L’efficacité de la nicotine dans le traitement du SAHOS a été étudiée, montrant une diminution du taux d’apnées obstructives pendant le sommeil NREM. De plus, dans une autre étude, l’inhibiteur de la cholinestérase physostigmine (PHYS) a réduit l’indice d’apnées/hypopnées (IAH) moyen, surtout pendant le sommeil REM.</div><div>Ces résultats suggèrent que la sévérité de la collapsibilité des VAS dans le SAS obstructif, évaluée indirectement par la diminution de volume pharyngé serait associée à une diminution de l’activité du système parasympathique excitateur pendant le sommeil NREM et ou une diminution d’activité parasympathique inhibitrice pendant le sommeil REM, et que les patients atteint d’un SAHOS le plus sévère auraient une activité sympathique noradrénanergique la plus élevée.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons étudié des sujets adultes (100 sujets), inclus dans l’étude P3E, et présentant un SAS obstructif modéré à sévère (IAH<!--> <!-->><!--> <!-->15/h, avec des événements centraux du sommeil<!--> <!--><<!--> <!-->5/h). Les patients sont divisés en deux groupes, avec un IAH<!--> <!--><<!--> <!-->15/h et un IAH<!--> <!-->≥<!--> <!-->15/h.</div><div>L’étude P3E portait sur la recherche de corrélats anatomocliniques dans le SAS obstructif. Les sujets adultes présentant une suspicion de SAOS et hospitalisés au centre du sommeil de l’hôpital Bichat, étaient incluables. Ils bénéficiaient, outre la polysomnographie dans le cadre du soin, d’un examen clinique ORL non invasif soigneux, d’une pharyngométrie acoustique, d’une mesure de la pression critique de fermeture des VAS (Pcrit) et d’une échographie des VAS.</div><div>L’analyse de la VFC est réalisée sur la base des données ECG issues de la PSG, à l’aide de l’application Matlab. L’analyse spectrale est effectuée pour les très basses fréquences (VLF) entre 0,0033<!--> <!-->Hz et 0,04<!--> <!--
{"title":"Étude de la relation entre la variabilité de la fréquence cardiaque et la collapsibilité pharyngée dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil","authors":"T.N.B. Diep ,&nbsp;J. Frija ,&nbsp;M.P. D’ortho ,&nbsp;S. Günther ,&nbsp;A. Madani","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.115","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.115","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une maladie fréquente en santé publique. La physiopathologie est complexe, en raison de la combinaison de plusieurs facteurs. L’un des facteurs les plus importants est le facteur anatomopathologique. Une augmentation de la collapsibilité pharyngée, évaluée par Pcrit, ou une diminution du volume pharyngé, évaluée par pharyngométrie acoustique, est associée à une élévation de la sévérité du SAHOS dans l’étude P3E. Par ailleurs, les patients apnéiques présentent également une altération de la variabilité de la fréquence cardiaque, qui est considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire de cette maladie. Dans le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, les données publiées indiquent une diminution du tonus vagal et une plus grande réactivité sympathique. Néanmoins, ces données sont hétérogènes en raison des mesures effectuées soit pendant l’éveil soit pendant le sommeil, d’une part, et de la méthode d’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) utilisée, d’autre part. L’efficacité de la nicotine dans le traitement du SAHOS a été étudiée, montrant une diminution du taux d’apnées obstructives pendant le sommeil NREM. De plus, dans une autre étude, l’inhibiteur de la cholinestérase physostigmine (PHYS) a réduit l’indice d’apnées/hypopnées (IAH) moyen, surtout pendant le sommeil REM.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Ces résultats suggèrent que la sévérité de la collapsibilité des VAS dans le SAS obstructif, évaluée indirectement par la diminution de volume pharyngé serait associée à une diminution de l’activité du système parasympathique excitateur pendant le sommeil NREM et ou une diminution d’activité parasympathique inhibitrice pendant le sommeil REM, et que les patients atteint d’un SAHOS le plus sévère auraient une activité sympathique noradrénanergique la plus élevée.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons étudié des sujets adultes (100 sujets), inclus dans l’étude P3E, et présentant un SAS obstructif modéré à sévère (IAH&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&gt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;15/h, avec des événements centraux du sommeil&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;5/h). Les patients sont divisés en deux groupes, avec un IAH&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;15/h et un IAH&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;15/h.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L’étude P3E portait sur la recherche de corrélats anatomocliniques dans le SAS obstructif. Les sujets adultes présentant une suspicion de SAOS et hospitalisés au centre du sommeil de l’hôpital Bichat, étaient incluables. Ils bénéficiaient, outre la polysomnographie dans le cadre du soin, d’un examen clinique ORL non invasif soigneux, d’une pharyngométrie acoustique, d’une mesure de la pression critique de fermeture des VAS (Pcrit) et d’une échographie des VAS.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L’analyse de la VFC est réalisée sur la base des données ECG issues de la PSG, à l’aide de l’application Matlab. L’analyse spectrale est effectuée pour les très basses fréquences (VLF) entre 0,0033&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;Hz et 0,04&lt;!--&gt; &lt;!--","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 51-52"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154409","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Patients sous une association de biothérapies ou traitements synthétiques ciblés pour différentes pathologies inflammatoires chroniques : description, poids de l’asthme sévère et évolution temporelle
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.046
A. Bourdin , J.E. Gottenberg , R. Jallat , J. Aste , M. Maravic

Introduction

Nous commençons à rencontrer des patients sous deux biothérapies ou avec une biothérapie et un traitement synthétique ciblé (BTSD) pour la prise en charge de deux pathologies par des spécialités le plus souvent différentes. L’objectif de ce travail a été de décrire le profil de ces patients et leur évolution temporelle.

Méthodes

Tout patient ayant eu une délivrance d’un BTSD entre 03/23 à 04/24 (période P1) a été sélectionné à partir d’une base de délivrances de pharmacie (281 638 patients bruts correspondant à 397 779 patients extrapolés en métropole). La pathologie à l’origine du BTSD a été identifiée après application d’un algorithme reposant sur différents critères (date d’indication du BTSD, spécialité du prescripteur, paniers traceurs de médicaments spécifiques à certaines pathologies). Deux groupes ont été définis : le premier incluant des patients ayant une association de BTSD pour deux pathologies différentes (G1) (600 patients bruts, 1207 extrapolés) et le second avec association d’un BTSD avec le dénosumab (indiqué dans l’ostéoporose) (1176 et 2416 patients bruts et extrapolés). Le profil de ces patients a été décrit en termes démographiques (% de femmes, âge moyen [écart-type]), type de BTSD, corticothérapie orale (définie par au moins 3 délivrances sur la période étudiée), pathologies. Le nombre brut des patients G1 et G2 a été comparé à ceux identifiés pour la période de 03/21 à 04/22 (période P0).

Résultats

La Figure 1 décrit les caractéristiques des patients des groupes G1 et G2 pendant la période P1. Le nombre brut de patients des groupes G1 et G2 a augmenté respectivement de 273 à 600 et de 1005 à 1176 entre les périodes étudiées. Si la part des patients du groupe G1 a augmenté de 0,1 à 0,2 % entre les deux périodes, celle du groupe G2 est restée stable à 0,4 %.
Dans le groupe G1 (période P1), 219 patients, soit 36,5 % des patients, (64,4 % de femmes, âge moyen de 55,6 [14,3] ans) ont un asthme sévère associé respectivement dans 27,9 %, 16,9 % et 13,7 % des cas avec une polyarthrite rhumatoïde, une spondyloarthrite et une maladie inflammatoire chronique intestinale. Environ 37 % de ces patients sont sous une corticothérapie orale (au moins 3 délivrances sur la période) et 75,8 % sous une association ICS/LABA (au moins une délivrance).

Conclusion

Les patients des groupes G1 et G2 correspondent à des profils différents en termes démographiques, type de BTSD et poids de la corticothérapie orale. L’asthme sévère représente la pathologie la plus fréquemment associée à une autre pathologie inflammatoire chronique. L’augmentation temporelle des patients ayant une association des BTSD pour des pathologies inflammatoires chroniques nécessite une attention particulière notamment quant à l’évaluation du bénéfice/risque de leur BTSD respectif.
{"title":"Patients sous une association de biothérapies ou traitements synthétiques ciblés pour différentes pathologies inflammatoires chroniques : description, poids de l’asthme sévère et évolution temporelle","authors":"A. Bourdin ,&nbsp;J.E. Gottenberg ,&nbsp;R. Jallat ,&nbsp;J. Aste ,&nbsp;M. Maravic","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.046","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Nous commençons à rencontrer des patients sous deux biothérapies ou avec une biothérapie et un traitement synthétique ciblé (BTSD) pour la prise en charge de deux pathologies par des spécialités le plus souvent différentes. L’objectif de ce travail a été de décrire le profil de ces patients et leur évolution temporelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Tout patient ayant eu une délivrance d’un BTSD entre 03/23 à 04/24 (période P1) a été sélectionné à partir d’une base de délivrances de pharmacie (281 638 patients bruts correspondant à 397 779 patients extrapolés en métropole). La pathologie à l’origine du BTSD a été identifiée après application d’un algorithme reposant sur différents critères (date d’indication du BTSD, spécialité du prescripteur, paniers traceurs de médicaments spécifiques à certaines pathologies). Deux groupes ont été définis : le premier incluant des patients ayant une association de BTSD pour deux pathologies différentes (G1) (600 patients bruts, 1207 extrapolés) et le second avec association d’un BTSD avec le dénosumab (indiqué dans l’ostéoporose) (1176 et 2416 patients bruts et extrapolés). Le profil de ces patients a été décrit en termes démographiques (% de femmes, âge moyen [écart-type]), type de BTSD, corticothérapie orale (définie par au moins 3 délivrances sur la période étudiée), pathologies. Le nombre brut des patients G1 et G2 a été comparé à ceux identifiés pour la période de 03/21 à 04/22 (période P0).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La <span><span>Figure 1</span></span> décrit les caractéristiques des patients des groupes G1 et G2 pendant la période P1. Le nombre brut de patients des groupes G1 et G2 a augmenté respectivement de 273 à 600 et de 1005 à 1176 entre les périodes étudiées. Si la part des patients du groupe G1 a augmenté de 0,1 à 0,2 % entre les deux périodes, celle du groupe G2 est restée stable à 0,4 %.</div><div>Dans le groupe G1 (période P1), 219 patients, soit 36,5 % des patients, (64,4 % de femmes, âge moyen de 55,6 [14,3] ans) ont un asthme sévère associé respectivement dans 27,9 %, 16,9 % et 13,7 % des cas avec une polyarthrite rhumatoïde, une spondyloarthrite et une maladie inflammatoire chronique intestinale. Environ 37 % de ces patients sont sous une corticothérapie orale (au moins 3 délivrances sur la période) et 75,8 % sous une association ICS/LABA (au moins une délivrance).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les patients des groupes G1 et G2 correspondent à des profils différents en termes démographiques, type de BTSD et poids de la corticothérapie orale. L’asthme sévère représente la pathologie la plus fréquemment associée à une autre pathologie inflammatoire chronique. L’augmentation temporelle des patients ayant une association des BTSD pour des pathologies inflammatoires chroniques nécessite une attention particulière notamment quant à l’évaluation du bénéfice/risque de leur BTSD respectif.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 10"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154788","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Déficits immunitaires humoraux – cause de réponse sous-optimale aux biothérapies chez les patients ayant un asthme sévère
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.045
A. Tiotiu Cepuc

Introduction

Les patients asthmatiques ayant des déficits immunitaires humoraux (DIH) ont un risque élevé d’exacerbations et un asthme plus sévère. Actuellement, il n’y a pas des données sur l’efficacité des biothérapies dans l’asthme sévère (AS) chez les patients ayant des DIH. L’objectif de l’étude est d’évaluer comparativement l’efficacité des biothérapies utilisées dans l’AS chez les patients avec et sans DIH.

Méthodes

Une étude cas-témoins a été réalisée incluant 68 patients avec AS recevant une biothérapie minimum 6 mois, repartis dans deux groupes : groupe 1 avec AS-DIH and groupe 2 avec AS.

Résultats

Les biothérapies administrées pour 6 mois ont été efficaces dans les deux groups entraînant la réduction du nombre d’exacerbations, hospitalisations, admissions aux Urgences, l’amélioration du contrôle de l’asthme mesuré par l’« Asthma Control Questionnaire » (ACQ) score et un effet d’épargne des corticoïdes systémiques (CS). Malgré ces bénéfices, le nombre d’exacerbations, hospitalisations et admissions aux Urgences, le score ACQ et la dose cumulée des CS sont plus élevés dans le groupe 1 vs 2 à 6 mois de traitement avec une fonction respiratoire plus basse. Les taux des réponses sont inférieures aussi dans le groupe 1 vs 2 avec une diminution de  50 % du nombre d’exacerbations dans 76 vs 97 % des patients (p = 0,006), du nombre d’hospitalisations dans 44 vs 91 % des patients (p < 0,001), du nombre de visites aux Urgences dans 56 vs 82 % des patients (p = 0,018), une amélioration significative de l’ACQ score par  0,5 dans 68 vs 100 % des patients (p < 0,001) et une augmentation du volume expiratoire maximal par seconde par > 10 % dans 32 vs 65 % des patients (p = 0,007).

Conclusion

Malgré des bénéfices évidents, les patients avec AS-DIH ont une réponse sous-optimale aux biothérapies pour l’AS comparativement aux patients immunocompétents. Une approche multidisciplinaire est nécessaire afin d’optimiser la prise en charge dans la sous-population d’AS-DIH.
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Premiers résultats de l’étude LUCSO : étude de faisabilité d’un dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire chez des sujets exposés à des agents cancérogènes professionnels pulmonaires
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.062
F. Delva , S. Gendarme , L. Boudet , C. Fuhrman , P.Y. Brillet , P. Brochard , C. Paris , C. Chouaid , O. Bylicki , V. Le Denmat , B. Loddé , M. Belacel , N. Abdessemed , M. Despagne , B. Clin , J.F. Gehanno , S. Mathoulin-Pélissier , F. Laurent , J.C. Pairon
<div><h3>Introduction</h3><div>En 2015, des recommandations de bonnes pratiques françaises prônaient la mise en place d’une expérimentation d’un dépistage du cancer broncho-pulmonaire (CBP) par scanner thoracique basse dose chez des sujets exposés ou ayant été exposés professionnellement à des agents cancérogènes pulmonaires. L’objectif est d’évaluer la faisabilité d’un dépistage du CBP par scanner thoracique basse dose annuelle, avec une organisation centralisée, chez des sujets présentant à la fois une exposition professionnelle à des agents cancérogènes pulmonaires et une consommation tabagique élevée.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude interventionnelle s’est déroulée dans deux départements : la Gironde et le Val de Marne, financée par l’INCa, la Direction des risques professionnels de la CNAM et en partenariat avec les Centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) des deux régions. Les critères d’inclusion sont les sujets âgés de 55 à 74<!--> <!-->ans, à haut risque de CBP défini sur le niveau de tabagisme et les facteurs de risques professionnels. Les participants ont été recrutés par l’envoi d’un courrier par les CRCDC comprenant un auto-questionnaire relatif aux expositions professionnelles et au tabagisme à renvoyer aux Centres spécialisés de référence (Créteil et Bordeaux) pour évaluer leur éligibilité. Après évaluation du niveau de risque de CBP, une visite d’inclusion était organisée, suivie par un dépistage incluant un scanner thoracique faible dose non injecté et une spirométrie. Les scanners étaient interprétés par deux radiologues expérimentés avec un suivi des nodules réalisé selon un consensus d’experts français. Une incitation à un programme de sevrage tabagique était systématiquement délivrée aux sujets fumeurs actifs. Le scanner thoracique basse dose était renouvelé tous les ans pendant deux ans (trois scanners thoraciques à T0, T1an et T2<!--> <!-->ans).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les résultats présentés sont ceux de la phase d’inclusion T0 des sujets âgés de 65 à 74<!--> <!-->ans. Au total, 247 000 courriers ont été envoyés dans les deux départements. Le taux de retours est de 8,7 %. Après analyses des auto-questionnaires, 510 (2,4 %) sujets étaient éligibles parmi lesquels 307 (60,2 %) ont été inclus et 305 scanners ont été réalisés. Les raisons de non-inclusion étaient la réalisation d’un scanner thoracique dans l’année, le diagnostic de CBP, les sujets injoignables ou refusant de participer. Le dépistage est positif pour 16 (5,2 %) sujets avec un diagnostic de CBP confirmé après la prise en charge pneumo-oncologique pour 5 (1,6 %) sujets. Pour 3 sujets, le cancer était au stade IA et pour deux sujets au stade IIB. Le dépistage est indéterminé chez 73 (24 %) sujets et négatif chez 218 (71 %) sujets. Le scanner thoracique de dépistage révèle également des calcifications coronariennes sévères chez 89 (29 %) sujets.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Un dépistage organis
{"title":"Premiers résultats de l’étude LUCSO : étude de faisabilité d’un dépistage organisé du cancer broncho-pulmonaire chez des sujets exposés à des agents cancérogènes professionnels pulmonaires","authors":"F. Delva ,&nbsp;S. Gendarme ,&nbsp;L. Boudet ,&nbsp;C. Fuhrman ,&nbsp;P.Y. Brillet ,&nbsp;P. Brochard ,&nbsp;C. Paris ,&nbsp;C. Chouaid ,&nbsp;O. Bylicki ,&nbsp;V. Le Denmat ,&nbsp;B. Loddé ,&nbsp;M. Belacel ,&nbsp;N. Abdessemed ,&nbsp;M. Despagne ,&nbsp;B. Clin ,&nbsp;J.F. Gehanno ,&nbsp;S. Mathoulin-Pélissier ,&nbsp;F. Laurent ,&nbsp;J.C. Pairon","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.062","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.062","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;En 2015, des recommandations de bonnes pratiques françaises prônaient la mise en place d’une expérimentation d’un dépistage du cancer broncho-pulmonaire (CBP) par scanner thoracique basse dose chez des sujets exposés ou ayant été exposés professionnellement à des agents cancérogènes pulmonaires. L’objectif est d’évaluer la faisabilité d’un dépistage du CBP par scanner thoracique basse dose annuelle, avec une organisation centralisée, chez des sujets présentant à la fois une exposition professionnelle à des agents cancérogènes pulmonaires et une consommation tabagique élevée.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude interventionnelle s’est déroulée dans deux départements : la Gironde et le Val de Marne, financée par l’INCa, la Direction des risques professionnels de la CNAM et en partenariat avec les Centres régionaux de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) des deux régions. Les critères d’inclusion sont les sujets âgés de 55 à 74&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans, à haut risque de CBP défini sur le niveau de tabagisme et les facteurs de risques professionnels. Les participants ont été recrutés par l’envoi d’un courrier par les CRCDC comprenant un auto-questionnaire relatif aux expositions professionnelles et au tabagisme à renvoyer aux Centres spécialisés de référence (Créteil et Bordeaux) pour évaluer leur éligibilité. Après évaluation du niveau de risque de CBP, une visite d’inclusion était organisée, suivie par un dépistage incluant un scanner thoracique faible dose non injecté et une spirométrie. Les scanners étaient interprétés par deux radiologues expérimentés avec un suivi des nodules réalisé selon un consensus d’experts français. Une incitation à un programme de sevrage tabagique était systématiquement délivrée aux sujets fumeurs actifs. Le scanner thoracique basse dose était renouvelé tous les ans pendant deux ans (trois scanners thoraciques à T0, T1an et T2&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les résultats présentés sont ceux de la phase d’inclusion T0 des sujets âgés de 65 à 74&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans. Au total, 247 000 courriers ont été envoyés dans les deux départements. Le taux de retours est de 8,7 %. Après analyses des auto-questionnaires, 510 (2,4 %) sujets étaient éligibles parmi lesquels 307 (60,2 %) ont été inclus et 305 scanners ont été réalisés. Les raisons de non-inclusion étaient la réalisation d’un scanner thoracique dans l’année, le diagnostic de CBP, les sujets injoignables ou refusant de participer. Le dépistage est positif pour 16 (5,2 %) sujets avec un diagnostic de CBP confirmé après la prise en charge pneumo-oncologique pour 5 (1,6 %) sujets. Pour 3 sujets, le cancer était au stade IA et pour deux sujets au stade IIB. Le dépistage est indéterminé chez 73 (24 %) sujets et négatif chez 218 (71 %) sujets. Le scanner thoracique de dépistage révèle également des calcifications coronariennes sévères chez 89 (29 %) sujets.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un dépistage organis","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 20-21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154859","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Rôle pronostic du travail myocardique global du ventricule droit chez les patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.065
S. Valentin , N. Pace , L. Filippetti , A. Fraix , O. Huttin , D. Mandry , F. Odille , F. Chabot , C. Selton-Suty , A. Chaouat

Introduction

L’insuffisance ventriculaire droite (VD) est le facteur clé de la survie des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Les recommandations de l’ERS/ESC proposent ainsi une évaluation systématique de la fonction VD au diagnostic et pendant le traitement [1]. Cependant, peu de marqueurs de la fonction VD sont indépendants de la charge. Le travail myocardique non invasif est un nouvel outil prometteur qui intègre à la fois la fonction systolique et sa postcharge et permet de prendre en compte les variations de longueur musculaire des différents segments du VD au cours de la systole et de la diastole. Nous avons évalué l’association des paramètres du travail myocardique global du VD avec le risque estimé de mortalité à un an chez les patients atteints d’HTAP.

Méthodes

Cette étude rétrospective a inclus des patients diagnostiqués avec une HTAP héritable et idiopathique ayant eu une échocardiographie transthoracique et un cathétérisme cardiaque droit dans les 48 heures suivant le diagnostic et lors de la première réévaluation sous traitement. Les marqueurs de travail myocardique global ont été calculés à la fois avec les pressions artérielles pulmonaires estimées par échocardiographie et mesurées par cathétérisme cardiaque droit.

Résultats

L’étude a inclus 30 patients atteints d’HTAP héritable et idiopathique et 28 témoins sains. Les sujets témoins avaient des paramètres de travail myocardique global normaux, significativement différents des patients atteints d’HTAP. Il n’y avait pas de différences entre les marqueurs de travail myocardique global calculés avec les pressions artérielles pulmonaires estimées (i. e., dérivés de la vitesse maximale de régurgitation tricuspide) et avec les pressions artérielles pulmonaires mesurées (Figure 1). Entre le diagnostic et la première réévaluation sous traitement, les paramètres du travail myocardique se sont améliorés chez la plupart des patients. Cependant, les patients sans amélioration du travail myocardique « gâché » (n = 6, 20,0 %) présentaient un risque plus élevé de mortalité estimée à un an (p = 0,044) et une survie sans transplantation plus faible (p = 0,022).

Conclusion

L’évaluation du travail myocardique global VD au diagnostic et lors de la première réévaluation sous traitement par échocardiographie transthoracique est réalisable et peut détecter une dysfonction systolique subclinique. Les paramètres du travail myocardique, et en particulier le travail « gâché », semblent corréler avec le pronostic des patients atteints d’HTAP, ce qui justifie des études à plus grande échelle pour confirmer ces résultats et déterminer leur valeur pronostique par rapport à d’autres marqueurs.
{"title":"Rôle pronostic du travail myocardique global du ventricule droit chez les patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire","authors":"S. Valentin ,&nbsp;N. Pace ,&nbsp;L. Filippetti ,&nbsp;A. Fraix ,&nbsp;O. Huttin ,&nbsp;D. Mandry ,&nbsp;F. Odille ,&nbsp;F. Chabot ,&nbsp;C. Selton-Suty ,&nbsp;A. Chaouat","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.065","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.065","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’insuffisance ventriculaire droite (VD) est le facteur clé de la survie des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Les recommandations de l’ERS/ESC proposent ainsi une évaluation systématique de la fonction VD au diagnostic et pendant le traitement <span><span>[1]</span></span>. Cependant, peu de marqueurs de la fonction VD sont indépendants de la charge. Le travail myocardique non invasif est un nouvel outil prometteur qui intègre à la fois la fonction systolique et sa postcharge et permet de prendre en compte les variations de longueur musculaire des différents segments du VD au cours de la systole et de la diastole. Nous avons évalué l’association des paramètres du travail myocardique global du VD avec le risque estimé de mortalité à un an chez les patients atteints d’HTAP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude rétrospective a inclus des patients diagnostiqués avec une HTAP héritable et idiopathique ayant eu une échocardiographie transthoracique et un cathétérisme cardiaque droit dans les 48<!--> <!-->heures suivant le diagnostic et lors de la première réévaluation sous traitement. Les marqueurs de travail myocardique global ont été calculés à la fois avec les pressions artérielles pulmonaires estimées par échocardiographie et mesurées par cathétérisme cardiaque droit.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’étude a inclus 30 patients atteints d’HTAP héritable et idiopathique et 28 témoins sains. Les sujets témoins avaient des paramètres de travail myocardique global normaux, significativement différents des patients atteints d’HTAP. Il n’y avait pas de différences entre les marqueurs de travail myocardique global calculés avec les pressions artérielles pulmonaires estimées (i. e., dérivés de la vitesse maximale de régurgitation tricuspide) et avec les pressions artérielles pulmonaires mesurées (<span><span>Figure 1</span></span>). Entre le diagnostic et la première réévaluation sous traitement, les paramètres du travail myocardique se sont améliorés chez la plupart des patients. Cependant, les patients sans amélioration du travail myocardique « gâché » (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6, 20,0 %) présentaient un risque plus élevé de mortalité estimée à un an (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,044) et une survie sans transplantation plus faible (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’évaluation du travail myocardique global VD au diagnostic et lors de la première réévaluation sous traitement par échocardiographie transthoracique est réalisable et peut détecter une dysfonction systolique subclinique. Les paramètres du travail myocardique, et en particulier le travail « gâché », semblent corréler avec le pronostic des patients atteints d’HTAP, ce qui justifie des études à plus grande échelle pour confirmer ces résultats et déterminer leur valeur pronostique par rapport à d’autres marqueurs.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 22-23"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154861","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Effet sur la mortalité des traitements spécifiques de l’hypertension pulmonaire associée aux pneumopathies interstitielles diffuses : une étude de cohorte rétrospective monocentrique
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.068
K. Tazibet , M. Fertin , M. Delobelle , P. De Groote , L. Wemeau , J.F. Bervar , C. Chenivesse , N. Lamblin , V. Valentin
<div><h3>Introduction</h3><div>L’hypertension pulmonaire (HTP) est une complication des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) fibrosantes dont elle aggrave le pronostic. Les données concernant l’effet des traitements de l’HTP dans cette indication sont limitées. Nous avons évalué l’effet des traitements de l’HTP sur la mortalité des patients avec HTP et PID fibrosante.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Dans cette étude de cohorte rétrospective monocentrique nous avons inclus tous les patients avec un diagnostic d’HTP du groupe 3 confirmé par cathétérisme cardiaque droit et une PID fibrosante pris en charge au CHU de Lille entre mai 2004 et avril 2024. Les sarcoïdoses, sclérodermies et PID kystiques ont été exclues. L’objectif principal était d’évaluer l’effet du traitement de l’HTP sur la mortalité. Le critère de jugement principal était la mortalité toute cause. L’analyse statistique a comporté des tests de Log-Rank et des courbes de Kaplan Meier en univarié et un modèle de Cox en multivarié. Les différences entre les groupes ont été analysées avec des tests U de Mann-Whitney ou des tests t de Student.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 75 patients, 45 (60 %) hommes, d’âge médian 68,5<!--> <!-->ans (IQR : 62–74), dont 22 (29,3 %) avec une fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), 18 (24 %) avec une pneumopathie d’hypersensibilité fibrosante (PHS-F) et 11 (14,7 %) avec une pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) idiopathique (<span><span>Figure 1</span></span>). La capacité vitale forcée (CVF) médiane était à 73 % de la théorique (IQR : 59–90), la capacité de diffusion du monoxyde de carbone (DLCO) à 27 % de la théorique (IQR : 21–35) et les RVP à 6,1 UW (IQR : 4,4–9,7). À partir du diagnostic d’HTP, la médiane de survie était de 14,7 mois (IC 95 % : 9,4–20,6). Au total, 26 patients (33,3 %) étaient traités parmi lesquels 22 ont reçu du sildénafil. Dans le groupe traité, il y avait plus fréquemment des RVP<!--> <!-->><!--> <!-->5UW (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->25, 96 % vs <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->24, 49 %, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01), une classe NYHA III-IV (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->22, 88 % vs <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->27, 64 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,05), une CVF<!--> <!-->><!--> <!-->70 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17, 65,4 % vs <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20, 44,4 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et une réduction de la distance moyenne parcourue au TM6 (194,4<!--> <!-->±<!--> <!-->101,4m vs 294,7<!--> <!-->±<!--> <!-->120,1m, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01).</div><div>La prise d’un traitement de l’HTP était associée à une diminution de la mortalité toute cause (HR 0,52 [0,30–0,91], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) en analyse univariée et multivariée après ajustement sur l’âge, le sexe, la CVF<!--> <!--><<!--> <!-->70 % et les RVP<!--> <!-->><!--> <!-->5UW (HR 0,31 [0,15–0,67], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->69). Les au
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Caractéristiques scanographiques des patients atteints de BPCO et présentant une infection bronchique à Pseudomonas aeruginosa
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.071
C. Subts , G. Chassagnon , J. Fesenbeckh , C. Martin , P.R. Burgel , H. Poupet , N. Roche , L. Regard
<div><h3>Introduction</h3><div>La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie bronchique chronique dont l’évolution est marquée par la survenue d’exacerbations aiguës dont la cause est infectieuse dans plus de la moitié des cas. Pseudomonas aeruginosa (PA) est une bactérie impliquée dans 5 à 10 % des exacerbations de BPCO et sa présence est associée à une évolution plus péjorative. Chez les patients atteints de BPCO, l’infection bronchique à PA peut être associée à la présence de dilatations des bronches (DDB), mais on ne dispose que de peu de données sur les caractéristiques scanographiques de ces patients.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>L’objectif principal de cette étude est de déterminer si les patients atteints de BPCO et infectés par PA présentent un phénotype scanographique distinct de ceux non infectés par cette bactérie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude rétrospective et monocentrique a été menée à l’Hôpital Cochin entre 2015 et 2023. Ont été inclus des patients atteints de BPCO pour lesquels on disposait d’un prélèvement bronchique entre 2015 et 2018, réalisé au maximum à<!--> <!-->±<!--> <!-->un an d’une épreuve fonctionnelle respiratoire et d’un scanner thoracique. Les critères d’exclusion incluaient les autres pathologies parenchymateuses significatives. Les scanners ont été analysés à l’aide d’un algorithme développé par <em>Deep Learning</em> afin de quantifier le volume de dilatations des bronches, d’épaississements des parois bronchiques, de micronodules, d’impactions mucoïdes, de condensations, de perfusion mosaïque et d’emphysème. Les patients ont été suivis au moins 5<!--> <!-->ans après l’inclusion. Les données de quantification ont été comparées entre les patients présentant au moins un prélèvement respiratoire positif à PA (groupe PA) et les autres (groupe Contrôle), à l’inclusion et au cours du suivi. L’évolution de la fonction respiratoire et la survie ont été évaluées.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 172 patients (59,9 % d’hommes, VEMS médian 43,7 %) ont été inclus dans l’étude. Les patients du groupe PA (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->56, 64,3 % de primo-infection) étaient plus âgés, présentaient plus de comorbidités cardiovasculaires, recevaient plus souvent une trithérapie inhalée et plus de cures d’antibiotiques que les patients du groupe Contrôle (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->116). Les scanners ont été réalisés dans un délai médian de 1,4 mois après l’inclusion. Les patients du groupe PA présentaient significativement plus de condensations (0,30 % contre 0,21 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), mais il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant les autres paramètres étudiés. Au terme du suivi, la survie était significativement plus basse dans le groupe PA (33,9 % contre 54,3 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). La fonction respiratoire n’était pas différente entre les 2 groupes. Sur les scanners de suivi (médiane 3,7<!--> <!-->ans post-inclusi
{"title":"Caractéristiques scanographiques des patients atteints de BPCO et présentant une infection bronchique à Pseudomonas aeruginosa","authors":"C. Subts ,&nbsp;G. Chassagnon ,&nbsp;J. Fesenbeckh ,&nbsp;C. Martin ,&nbsp;P.R. Burgel ,&nbsp;H. Poupet ,&nbsp;N. Roche ,&nbsp;L. Regard","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.071","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.071","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie bronchique chronique dont l’évolution est marquée par la survenue d’exacerbations aiguës dont la cause est infectieuse dans plus de la moitié des cas. Pseudomonas aeruginosa (PA) est une bactérie impliquée dans 5 à 10 % des exacerbations de BPCO et sa présence est associée à une évolution plus péjorative. Chez les patients atteints de BPCO, l’infection bronchique à PA peut être associée à la présence de dilatations des bronches (DDB), mais on ne dispose que de peu de données sur les caractéristiques scanographiques de ces patients.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Objectif&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;L’objectif principal de cette étude est de déterminer si les patients atteints de BPCO et infectés par PA présentent un phénotype scanographique distinct de ceux non infectés par cette bactérie.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une étude rétrospective et monocentrique a été menée à l’Hôpital Cochin entre 2015 et 2023. Ont été inclus des patients atteints de BPCO pour lesquels on disposait d’un prélèvement bronchique entre 2015 et 2018, réalisé au maximum à&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;un an d’une épreuve fonctionnelle respiratoire et d’un scanner thoracique. Les critères d’exclusion incluaient les autres pathologies parenchymateuses significatives. Les scanners ont été analysés à l’aide d’un algorithme développé par &lt;em&gt;Deep Learning&lt;/em&gt; afin de quantifier le volume de dilatations des bronches, d’épaississements des parois bronchiques, de micronodules, d’impactions mucoïdes, de condensations, de perfusion mosaïque et d’emphysème. Les patients ont été suivis au moins 5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans après l’inclusion. Les données de quantification ont été comparées entre les patients présentant au moins un prélèvement respiratoire positif à PA (groupe PA) et les autres (groupe Contrôle), à l’inclusion et au cours du suivi. L’évolution de la fonction respiratoire et la survie ont été évaluées.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Au total, 172 patients (59,9 % d’hommes, VEMS médian 43,7 %) ont été inclus dans l’étude. Les patients du groupe PA (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;56, 64,3 % de primo-infection) étaient plus âgés, présentaient plus de comorbidités cardiovasculaires, recevaient plus souvent une trithérapie inhalée et plus de cures d’antibiotiques que les patients du groupe Contrôle (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;116). Les scanners ont été réalisés dans un délai médian de 1,4 mois après l’inclusion. Les patients du groupe PA présentaient significativement plus de condensations (0,30 % contre 0,21 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,02), mais il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant les autres paramètres étudiés. Au terme du suivi, la survie était significativement plus basse dans le groupe PA (33,9 % contre 54,3 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,04). La fonction respiratoire n’était pas différente entre les 2 groupes. Sur les scanners de suivi (médiane 3,7&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans post-inclusi","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 26"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143155019","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Le soutien psychologique chez les patients atteints de fibrose pulmonaire : quel impact ?
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.084
S. Jellam, K. Lhachimi, E. Bennouna, M. Ijim, O. Fikri, L. Amro
<div><h3>Introduction</h3><div>Les pneumopathies interstitielles diffuses fibrosantes représentent un ensemble d’affections pulmonaires chroniques invalidantes ayant en commun une évolution préoccupante pour les patients. Les investigations multiples, le nombre de consultations, la difficulté thérapeutique et le devenir imprévoyant entraînent des répercussions mentales altérant ainsi la qualité de vie fonctionnelle et psychologique. Le but du travail était d’évaluer la qualité de vie et la nécessité du soutien psychologique chez les patients atteints de PID fibrosantes.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude transversale et descriptive portant sur 49 patients atteints de PID au stade de fibrose, suivis en service de pneumologie au sein du CHU Mohammed VI Marrakech, sur une période de 1 an, allant de juillet 2023 jusqu’à juin 2024. Les patients ont répondu à deux questionnaires ; le questionnaire de St. George évaluant la qualité de vie et l’échelle HAD (Hospital Anxiety Depression) dépistant les troubles anxieux et dépressifs. Une enquête a été menée auprès des patients colligés évaluant leurs attentes en matière du soutien psychologique ainsi que leurs stratégies d’adaptation devant les situations stressantes liées à leur pathologie.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Durant cette période, nous avons rassemblé quarante-neuf patients. La moyenne d’âge était de 61,5 ans (36 ans–78 ans), avec une prédominance féminine de 55 %. Les étiologies de la fibrose pulmonaire étaient dominées en premier lieu par les PHS (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->17) soit 34,7 %, les FPI (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8) soit 16,3 %, les PID inclassables (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8) soit 16,3 %, la sarcoïdose (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7) soit 14,3 %, les PID liées à des connectivites (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) soit 12,2 % et en dernier lieu les pneumoconioses (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3) soit 6,1 %. La durée d’évolution de la maladie variait entre 6 mois et 20 ans avec une moyenne de 33,3 mois. Le nombre d’hospitalisation était de 1 en moyenne avec quatre exacerbations au total. Trente-trois patients étaient sous corticothérapie soit 47 %, 24 % des patients étaient sous oxygénothérapie de longue durée et 6 % des patients ont bénéficié d’un traitement antifibrosant. La moyenne du score total de questionnaire St. George était de 31 %. Le score moyen des symptômes respiratoires était de 32,5 %, la limitation de l’activité physique était de 39,04 % et l’impact sur la vie quotidienne était de 31,9 %. Concernant la symptomatologie anxieuse et dépressive, 69 % des patients présentaient un état anxieux et 10 % des patients avaient une dépression. Les méthodes d’adaptation des patients pour affronter les situations stressantes liées à la maladie étaient représentées par les échanges entre famille et entourage (soit 80 %), les techniques religieuses de coping (soit 60 %) et l’exercice physique (soit 58 %). À noter que l’ensemble des patients a bé
{"title":"Le soutien psychologique chez les patients atteints de fibrose pulmonaire : quel impact ?","authors":"S. Jellam,&nbsp;K. Lhachimi,&nbsp;E. Bennouna,&nbsp;M. Ijim,&nbsp;O. Fikri,&nbsp;L. Amro","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.084","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.084","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les pneumopathies interstitielles diffuses fibrosantes représentent un ensemble d’affections pulmonaires chroniques invalidantes ayant en commun une évolution préoccupante pour les patients. Les investigations multiples, le nombre de consultations, la difficulté thérapeutique et le devenir imprévoyant entraînent des répercussions mentales altérant ainsi la qualité de vie fonctionnelle et psychologique. Le but du travail était d’évaluer la qualité de vie et la nécessité du soutien psychologique chez les patients atteints de PID fibrosantes.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Il s’agit d’une étude transversale et descriptive portant sur 49 patients atteints de PID au stade de fibrose, suivis en service de pneumologie au sein du CHU Mohammed VI Marrakech, sur une période de 1 an, allant de juillet 2023 jusqu’à juin 2024. Les patients ont répondu à deux questionnaires ; le questionnaire de St. George évaluant la qualité de vie et l’échelle HAD (Hospital Anxiety Depression) dépistant les troubles anxieux et dépressifs. Une enquête a été menée auprès des patients colligés évaluant leurs attentes en matière du soutien psychologique ainsi que leurs stratégies d’adaptation devant les situations stressantes liées à leur pathologie.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Durant cette période, nous avons rassemblé quarante-neuf patients. La moyenne d’âge était de 61,5 ans (36 ans–78 ans), avec une prédominance féminine de 55 %. Les étiologies de la fibrose pulmonaire étaient dominées en premier lieu par les PHS (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;17) soit 34,7 %, les FPI (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8) soit 16,3 %, les PID inclassables (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;8) soit 16,3 %, la sarcoïdose (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;7) soit 14,3 %, les PID liées à des connectivites (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;6) soit 12,2 % et en dernier lieu les pneumoconioses (&lt;em&gt;n&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3) soit 6,1 %. La durée d’évolution de la maladie variait entre 6 mois et 20 ans avec une moyenne de 33,3 mois. Le nombre d’hospitalisation était de 1 en moyenne avec quatre exacerbations au total. Trente-trois patients étaient sous corticothérapie soit 47 %, 24 % des patients étaient sous oxygénothérapie de longue durée et 6 % des patients ont bénéficié d’un traitement antifibrosant. La moyenne du score total de questionnaire St. George était de 31 %. Le score moyen des symptômes respiratoires était de 32,5 %, la limitation de l’activité physique était de 39,04 % et l’impact sur la vie quotidienne était de 31,9 %. Concernant la symptomatologie anxieuse et dépressive, 69 % des patients présentaient un état anxieux et 10 % des patients avaient une dépression. Les méthodes d’adaptation des patients pour affronter les situations stressantes liées à la maladie étaient représentées par les échanges entre famille et entourage (soit 80 %), les techniques religieuses de coping (soit 60 %) et l’exercice physique (soit 58 %). À noter que l’ensemble des patients a bé","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 34-35"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154436","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Place de l’ECMO dans les grands lavages pulmonaires thérapeutiques de protéinose alvéolaire auto-immune : une étude observationnelle nationale multicentrique
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.040
F. Pichard , V. Mismetti , A. Gouel , T. Villeneuve , T. Degot , A. Mabo , Y. Guirriec , D. Monnier , M. Lerderlin , C. Rousseau , B. Painvin , E. Flecher , L. Wemeau , O. Freynet , S. Hirschi , G. Prévot , R. Borie , V. Cottin , S. Jouneau
<div><h3>Introduction</h3><div>La protéinose alvéolaire auto-immune (aPAP) est une maladie rare caractérisée par l’accumulation de matériel lipoprotéique dans les alvéoles pulmonaires. Le grand lavage pulmonaire thérapeutique (WLL - « <em>whole lung lavage</em> » en anglais) est le traitement de référence, généralement pratiqué en cas d’impact clinique et fonctionnel de la maladie. Dans certains cas, une assistance par ECMO (« <em>Extracorporeal Membranous Oxygenation</em> ») est nécessaire pour sécuriser la procédure. Les caractéristiques des patients et des WLL avec et sans ECMO sont peu décrites, et aucun consensus de mise en place d’une ECMO pour WLL n’existe.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle multicentrique incluant toutes les procédures de WLL entre le 1er janvier 2008 et le 1er mai 2022 dans 7 centres experts français. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire standardisé : données démographiques, fonctionnelles, d’imagerie thoracique, les comorbidités, et les caractéristiques des WLL.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 45 procédures de WLL dont 10 réalisées avec ECMO (22 %), toutes veinoveineuses. L’âge médian était de 41<!--> <!-->ans, 2/3 des patients étaient fumeurs sans différence entre les deux groupes. Aucune différence n’était notée sur les symptômes comme la toux (40 %), les expectorations (26 %), ou l’amaigrissement (40 %). Dans le groupe ECMO, on notait plus de femmes (70 % vs 23 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,030), une CVF plus faible (45 % vs 72 % de la valeur prédite (théo), <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,044) et une hémoglobine plus faible (13,8 vs 15,5<!--> <!-->g/dl, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,040). Bien que numériquement plus faible dans le groupe ECMO, le rapport PaO<sub>2/</sub>FiO<sub>2</sub> (187,7 vs 269,3, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,176) et la DLCO (31 % vs 43,4 % théo, p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,138) ne différaient pas entre les deux groupes, de même que l’étendue scanographique des condensations pulmonaires qui était numériquement plus élevée dans le groupe ECMO (8,9 % vs 3,2 % du parenchyme total, p<!--> <!-->=<!--> <!-->0,090). L’indication d’ECMO était dans 50 % des cas portée en per-procédure. Dans le groupe ECMO, la durée de ventilation mécanique était plus longue (5,3 vs 0,1<!--> <!-->jours, p<!--> <!--><<!--> <!-->0,0001), et les complications plus fréquentes : pneumopathies (5/10 ; 50 % vs 3/34 ; 8 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,019), soutien vasopresseur (6/10 ; 60 % vs 5/35 ; 14,3 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le recours à l’ECMO pour un WLL n’est pas rare (22 %). Dans notre cohorte, l’ECMO était plus souvent utilisée en cas de sexe féminin, de fonction respiratoire plus altérée par la aPAP, et d’hémoglobine moins élevée. La mise en place d’une ECMO a exposé les patients à plus de complications. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour définir des critères d’indications
{"title":"Place de l’ECMO dans les grands lavages pulmonaires thérapeutiques de protéinose alvéolaire auto-immune : une étude observationnelle nationale multicentrique","authors":"F. Pichard ,&nbsp;V. Mismetti ,&nbsp;A. Gouel ,&nbsp;T. Villeneuve ,&nbsp;T. Degot ,&nbsp;A. Mabo ,&nbsp;Y. Guirriec ,&nbsp;D. Monnier ,&nbsp;M. Lerderlin ,&nbsp;C. Rousseau ,&nbsp;B. Painvin ,&nbsp;E. Flecher ,&nbsp;L. Wemeau ,&nbsp;O. Freynet ,&nbsp;S. Hirschi ,&nbsp;G. Prévot ,&nbsp;R. Borie ,&nbsp;V. Cottin ,&nbsp;S. Jouneau","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.040","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.040","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La protéinose alvéolaire auto-immune (aPAP) est une maladie rare caractérisée par l’accumulation de matériel lipoprotéique dans les alvéoles pulmonaires. Le grand lavage pulmonaire thérapeutique (WLL - « &lt;em&gt;whole lung lavage&lt;/em&gt; » en anglais) est le traitement de référence, généralement pratiqué en cas d’impact clinique et fonctionnel de la maladie. Dans certains cas, une assistance par ECMO (« &lt;em&gt;Extracorporeal Membranous Oxygenation&lt;/em&gt; ») est nécessaire pour sécuriser la procédure. Les caractéristiques des patients et des WLL avec et sans ECMO sont peu décrites, et aucun consensus de mise en place d’une ECMO pour WLL n’existe.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude observationnelle multicentrique incluant toutes les procédures de WLL entre le 1er janvier 2008 et le 1er mai 2022 dans 7 centres experts français. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire standardisé : données démographiques, fonctionnelles, d’imagerie thoracique, les comorbidités, et les caractéristiques des WLL.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons inclus 45 procédures de WLL dont 10 réalisées avec ECMO (22 %), toutes veinoveineuses. L’âge médian était de 41&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans, 2/3 des patients étaient fumeurs sans différence entre les deux groupes. Aucune différence n’était notée sur les symptômes comme la toux (40 %), les expectorations (26 %), ou l’amaigrissement (40 %). Dans le groupe ECMO, on notait plus de femmes (70 % vs 23 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,030), une CVF plus faible (45 % vs 72 % de la valeur prédite (théo), &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,044) et une hémoglobine plus faible (13,8 vs 15,5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;g/dl, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,040). Bien que numériquement plus faible dans le groupe ECMO, le rapport PaO&lt;sub&gt;2/&lt;/sub&gt;FiO&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt; (187,7 vs 269,3, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,176) et la DLCO (31 % vs 43,4 % théo, p&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,138) ne différaient pas entre les deux groupes, de même que l’étendue scanographique des condensations pulmonaires qui était numériquement plus élevée dans le groupe ECMO (8,9 % vs 3,2 % du parenchyme total, p&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,090). L’indication d’ECMO était dans 50 % des cas portée en per-procédure. Dans le groupe ECMO, la durée de ventilation mécanique était plus longue (5,3 vs 0,1&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;jours, p&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,0001), et les complications plus fréquentes : pneumopathies (5/10 ; 50 % vs 3/34 ; 8 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,019), soutien vasopresseur (6/10 ; 60 % vs 5/35 ; 14,3 %, &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,017).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Le recours à l’ECMO pour un WLL n’est pas rare (22 %). Dans notre cohorte, l’ECMO était plus souvent utilisée en cas de sexe féminin, de fonction respiratoire plus altérée par la aPAP, et d’hémoglobine moins élevée. La mise en place d’une ECMO a exposé les patients à plus de complications. Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour définir des critères d’indications ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 7-8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154243","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Pneumopathies d’hypersensibilité domestiques : pourquoi faut-il absolument essayer de documenter une exposition aux moisissures ?
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.079
C. Chaillou , C. Menigoz , Q. Maubert , F. Laboue , F. Corne , A. Moui , C. Guibert , E. Magois , J. Provoost , O. Morla , A. Le Gal , C. Sagan , C. Kandel-Aznar , M.-C. Copin , D. Hassoun , R. Habeau , A. Le Vilain , A. Riodel , P. Priou , R. Esnaud , S. Dirou
<div><h3>Introduction</h3><div>Plus de 200 antigènes d’exposition peuvent être pourvoyeurs de pneumopathie d’hypersensibilité (PHS). L’habitat apparaît comme un lieu à risque d’exposer les patients à des antigènes responsables de PHS domestique. L’absence d’identification de l’antigène semblerait constituer un facteur de mauvais pronostic. Or, les données sur l’évolution de la PHS selon le type d’antigène identifié sont encore rares.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle, rétrospective, portant sur tous les patients dont la PHS a été diagnostiquée en discussion multidisciplinaire dans 2 CHU entre 2013 et 2023. Les données fonctionnelles et radiologiques ont été collectées au moment du diagnostic et lors du suivi à 12 mois. Une exposition antigénique a été recherchée par l’anamnèse ou documentée après visite du domicile par un conseiller médical en environnement intérieur (CMEI).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 134 patients de cette cohorte régionale (43 % de femmes, 56 % de non-fumeurs, âge médian 75<!--> <!-->ans), la CVF et la DLCO médianes au diagnostic étaient respectivement de 80 % (EIQ : 65–95 %) et de 53 % (EIQ : 41–68 %) de la théorique. Un diagnostic de PHS fibrosante a été posé chez 79 % des patients avec des patterns scanographiques typiques (36 % des cas) ou compatibles (30 % des cas). Une biopsie pulmonaire chirurgicale ou par cryobiopsie a été nécessaire pour poser le diagnostic chez 32 patients. Dans cette population, 72 patients (60 %) étaient exposés aux moisissures dont 32 avaient aussi une exposition aviaire. Une exposition antigénique a été documentée par le CMEI chez 52 patients. D’après les observations du CMEI, 35 % des patients exposés aux moisissures avaient une ventilation inefficace alors que tous les patients non exposés possédaient une ventilation fonctionnelle. Un déclin plus important de la CVF à 12 mois a été constaté chez les exposés (–7 vs –1 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,046). La dyspnée évaluée par l’échelle mMRC s’est aggravée plus fréquemment lors du suivi chez les exposés (31 vs 12 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,041). Un phénotype progressif défini selon les recommandations ATS 2022 a été retrouvé chez 19 des patients exposés aux moisissures contre seulement 2 patients non exposés (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01). Les patients exposés ont présenté plus d’exacerbations (28 %) que les non exposés (10 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02). Les patients exposés aux moisissures avaient tendance à présenter plus de lésions fibrosantes (87 vs 77 % ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,17) au diagnostic. Le taux de lymphocytes dans le lavage bronchoalvéolaire était de 21 % (8–45 %) chez les exposés vs 17 % (6–43 %) chez les non exposés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,68). L’exposition aux moisissures n’était pas associée à la mortalité (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,64). L’absence d’identification d’antigène n’était pas associée à un risque plus élevé de progression, d’ex
{"title":"Pneumopathies d’hypersensibilité domestiques : pourquoi faut-il absolument essayer de documenter une exposition aux moisissures ?","authors":"C. Chaillou ,&nbsp;C. Menigoz ,&nbsp;Q. Maubert ,&nbsp;F. Laboue ,&nbsp;F. Corne ,&nbsp;A. Moui ,&nbsp;C. Guibert ,&nbsp;E. Magois ,&nbsp;J. Provoost ,&nbsp;O. Morla ,&nbsp;A. Le Gal ,&nbsp;C. Sagan ,&nbsp;C. Kandel-Aznar ,&nbsp;M.-C. Copin ,&nbsp;D. Hassoun ,&nbsp;R. Habeau ,&nbsp;A. Le Vilain ,&nbsp;A. Riodel ,&nbsp;P. Priou ,&nbsp;R. Esnaud ,&nbsp;S. Dirou","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.079","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.079","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Plus de 200 antigènes d’exposition peuvent être pourvoyeurs de pneumopathie d’hypersensibilité (PHS). L’habitat apparaît comme un lieu à risque d’exposer les patients à des antigènes responsables de PHS domestique. L’absence d’identification de l’antigène semblerait constituer un facteur de mauvais pronostic. Or, les données sur l’évolution de la PHS selon le type d’antigène identifié sont encore rares.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude observationnelle, rétrospective, portant sur tous les patients dont la PHS a été diagnostiquée en discussion multidisciplinaire dans 2 CHU entre 2013 et 2023. Les données fonctionnelles et radiologiques ont été collectées au moment du diagnostic et lors du suivi à 12 mois. Une exposition antigénique a été recherchée par l’anamnèse ou documentée après visite du domicile par un conseiller médical en environnement intérieur (CMEI).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Parmi les 134 patients de cette cohorte régionale (43 % de femmes, 56 % de non-fumeurs, âge médian 75&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;ans), la CVF et la DLCO médianes au diagnostic étaient respectivement de 80 % (EIQ : 65–95 %) et de 53 % (EIQ : 41–68 %) de la théorique. Un diagnostic de PHS fibrosante a été posé chez 79 % des patients avec des patterns scanographiques typiques (36 % des cas) ou compatibles (30 % des cas). Une biopsie pulmonaire chirurgicale ou par cryobiopsie a été nécessaire pour poser le diagnostic chez 32 patients. Dans cette population, 72 patients (60 %) étaient exposés aux moisissures dont 32 avaient aussi une exposition aviaire. Une exposition antigénique a été documentée par le CMEI chez 52 patients. D’après les observations du CMEI, 35 % des patients exposés aux moisissures avaient une ventilation inefficace alors que tous les patients non exposés possédaient une ventilation fonctionnelle. Un déclin plus important de la CVF à 12 mois a été constaté chez les exposés (–7 vs –1 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,046). La dyspnée évaluée par l’échelle mMRC s’est aggravée plus fréquemment lors du suivi chez les exposés (31 vs 12 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,041). Un phénotype progressif défini selon les recommandations ATS 2022 a été retrouvé chez 19 des patients exposés aux moisissures contre seulement 2 patients non exposés (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01). Les patients exposés ont présenté plus d’exacerbations (28 %) que les non exposés (10 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,02). Les patients exposés aux moisissures avaient tendance à présenter plus de lésions fibrosantes (87 vs 77 % ; &lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,17) au diagnostic. Le taux de lymphocytes dans le lavage bronchoalvéolaire était de 21 % (8–45 %) chez les exposés vs 17 % (6–43 %) chez les non exposés (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,68). L’exposition aux moisissures n’était pas associée à la mortalité (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,64). L’absence d’identification d’antigène n’était pas associée à un risque plus élevé de progression, d’ex","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 31"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154023","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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