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Traitement combiné par nintédanib et pirfénidone chez des patients présentant une PID fibrosante progressive (Combi-ILD)
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.086
C. Meersseman , R. Borie , B. Crestani , H. Nunes , S. Marchand-Adam , L. Wemeau , E. Martínez Besteiro , V. Cottin
<div><h3>Introduction</h3><div>Les pneumopathies interstitielles fibrosantes constituent un large groupe de pathologies, certaines étant caractérisées par un déclin clinique, radiologique et fonctionnel accéléré. La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) en est la forme la plus prototypique. En dehors de la FPI, d’autres entités hétérogènes présentent également un phénotype de déclin rapide. Celles-ci sont regroupées sous le concept de fibrose pulmonaire progressive (FPP).</div><div>La pirfénidone et le nintédanib sont actuellement les seuls traitements anti-fibrosants efficaces disponibles hors essai clinique. Ils sont tous deux approuvés dans la FPI, et l’utilisation du nintédanib peut également être envisagée dans certains cas de FPP.</div><div>Ces molécules restent néanmoins souvent insuffisantes pour arrêter complètement l’évolution de la fibrose et le déclin fonctionnel respiratoire. D’autre part, leur tolérance reste limitée, entraînant le cas échéant des réductions de posologies ou arrêts de traitement.</div><div>L’objectif de cette étude est de rapporter l’évolution d’une cohorte de patients à qui il a été proposé un traitement combiné par nintédanib et pirfénidone après échec d’une monothérapie anti-fibrosante.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude observationnelle rétrospective multicentrique chez des patients avec un diagnostic de FPI ou de FPP non FPI. La date d’inclusion correspondait à l’introduction du traitement combiné de nintédanib et pirfénidone. La décision d’introduction du traitement combiné était prise en discussion multidisciplinaire, après l’échec d’une monothérapie anti-fibrosante.</div><div>Le critère de jugement principal était la description du profil de tolérance du traitement combiné. Nous avons également mené une analyse exploratoire de l’efficacité de la combinaison et décrit le sous-groupe de patients ayant reçu le traitement combiné dans l’attente d’une transplantation pulmonaire.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons inclus 38 patients, avec une médiane de suivi de 12,5 mois. La cohorte comportait 89 % d’hommes, âge médian de 64,1 ans à l’inclusion. Il s’agissait essentiellement de FPI (84 %) et de fibroses inclassables (13 %). Les médianes de CVF et de DLCO à l’inclusion étaient respectivement 58 % et 32 %.</div><div>Les principaux effets indésirables étaient la perte de<!--> <!-->≥<!--> <!-->5 % du poids initial (53 %), les diarrhées (44 %), l’anorexie et les douleurs abdominales (34 % chacun). Vingt-quatre pour cent des patients ont présenté un effet indésirable sévère au cours du suivi. L’anorexie (48 %) puis les diarrhées (33 %) étaient les deux principales causes de diminution de posologie ou d’arrêt de traitement. Au total, 29 % des patients ont poursuivi le traitement combiné avec une diminution de posologie, 26 % des patients ont arrêté un ou les deux anti-fibrosants et 45 % des patients ont poursuivi le traitement combiné sans diminution de posologie.</div><div>La médiane de survie é
{"title":"Traitement combiné par nintédanib et pirfénidone chez des patients présentant une PID fibrosante progressive (Combi-ILD)","authors":"C. Meersseman ,&nbsp;R. Borie ,&nbsp;B. Crestani ,&nbsp;H. Nunes ,&nbsp;S. Marchand-Adam ,&nbsp;L. Wemeau ,&nbsp;E. Martínez Besteiro ,&nbsp;V. Cottin","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.086","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.086","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les pneumopathies interstitielles fibrosantes constituent un large groupe de pathologies, certaines étant caractérisées par un déclin clinique, radiologique et fonctionnel accéléré. La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) en est la forme la plus prototypique. En dehors de la FPI, d’autres entités hétérogènes présentent également un phénotype de déclin rapide. Celles-ci sont regroupées sous le concept de fibrose pulmonaire progressive (FPP).&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La pirfénidone et le nintédanib sont actuellement les seuls traitements anti-fibrosants efficaces disponibles hors essai clinique. Ils sont tous deux approuvés dans la FPI, et l’utilisation du nintédanib peut également être envisagée dans certains cas de FPP.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Ces molécules restent néanmoins souvent insuffisantes pour arrêter complètement l’évolution de la fibrose et le déclin fonctionnel respiratoire. D’autre part, leur tolérance reste limitée, entraînant le cas échéant des réductions de posologies ou arrêts de traitement.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L’objectif de cette étude est de rapporter l’évolution d’une cohorte de patients à qui il a été proposé un traitement combiné par nintédanib et pirfénidone après échec d’une monothérapie anti-fibrosante.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Étude observationnelle rétrospective multicentrique chez des patients avec un diagnostic de FPI ou de FPP non FPI. La date d’inclusion correspondait à l’introduction du traitement combiné de nintédanib et pirfénidone. La décision d’introduction du traitement combiné était prise en discussion multidisciplinaire, après l’échec d’une monothérapie anti-fibrosante.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Le critère de jugement principal était la description du profil de tolérance du traitement combiné. Nous avons également mené une analyse exploratoire de l’efficacité de la combinaison et décrit le sous-groupe de patients ayant reçu le traitement combiné dans l’attente d’une transplantation pulmonaire.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons inclus 38 patients, avec une médiane de suivi de 12,5 mois. La cohorte comportait 89 % d’hommes, âge médian de 64,1 ans à l’inclusion. Il s’agissait essentiellement de FPI (84 %) et de fibroses inclassables (13 %). Les médianes de CVF et de DLCO à l’inclusion étaient respectivement 58 % et 32 %.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les principaux effets indésirables étaient la perte de&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;≥&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;5 % du poids initial (53 %), les diarrhées (44 %), l’anorexie et les douleurs abdominales (34 % chacun). Vingt-quatre pour cent des patients ont présenté un effet indésirable sévère au cours du suivi. L’anorexie (48 %) puis les diarrhées (33 %) étaient les deux principales causes de diminution de posologie ou d’arrêt de traitement. Au total, 29 % des patients ont poursuivi le traitement combiné avec une diminution de posologie, 26 % des patients ont arrêté un ou les deux anti-fibrosants et 45 % des patients ont poursuivi le traitement combiné sans diminution de posologie.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La médiane de survie é","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 36"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143128359","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil chez les femmes ménopausées : une entité spécifique ?
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.108
S. Rejeb, I. Moussa, H. Mrassi, L. Ben Hmida, N. Jallouli, I. Sahnoun, L. Douik Elgharbi

Introduction

Le syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) est une maladie souvent sous-estimée. Chez la femme, sa fréquence augmente au moment de la ménopause. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques cliniques et paracliniques du SAHOS chez les femmes ménopausées.

Méthodes

Une étude comparative rétrospective incluant 479 femmes suivies pour SAHOS au département de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami à Ariana pendant la période de 2015 à 2023. Le statut ménopausique a été déterminé chez toutes les patientes. Le statut de la ménopause a été confirmé par une aménorrhée d’au moins 1 an. Deux groupes ont été identifiés : G1 : 383 femmes ménopausées avec SAHOS et G2 : 96 femmes non ménopausées avec SAHOS.

Résultats

L’âge moyen était de 58 ± 11 ans [16 ans–96 ans]. Les patientes ménopausées (G1) étaient plus âgées (62 ans vs 43 ans ; p = 0,001). L’IMC moyen (p = 0,17), la circonférence du cou moyenne (p = 0,43) et le tour de taille moyen (p = 0,06) étaient comparables entre les deux groupes. Les patientes du groupe 1 avaient plus de comorbidités telles que l’hypertension artérielle (p = 0,01), le diabète (p = 0,03), les arythmies cardiaques (p = 0,02) et la dyslipidémie (p = 0,03). Cliniquement, la somnolence diurne (p = 0,02), les céphalées matinales (p = 0,008), la sécheresse buccale (p = 0,04) et le trouble de la mémoire (p = 0,001) étaient plus fréquents dans G1. Le SAHOS était plus sévère chez les patientes ménopausées (IAH moyen : 38/h vs 34/h ; p = 0,001).

Conclusion

Le SAHOS était cliniquement plus manifeste et plus sévère chez les patientes ménopausées. Ces données peuvent être expliquées par l’influence de l’âge et des changements hormonaux survenant à la ménopause.
{"title":"Syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil chez les femmes ménopausées : une entité spécifique ?","authors":"S. Rejeb,&nbsp;I. Moussa,&nbsp;H. Mrassi,&nbsp;L. Ben Hmida,&nbsp;N. Jallouli,&nbsp;I. Sahnoun,&nbsp;L. Douik Elgharbi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.108","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.108","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome d’apnée-hypopnée obstructive du sommeil (SAHOS) est une maladie souvent sous-estimée. Chez la femme, sa fréquence augmente au moment de la ménopause. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques cliniques et paracliniques du SAHOS chez les femmes ménopausées.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude comparative rétrospective incluant 479 femmes suivies pour SAHOS au département de pneumologie D de l’hôpital Abderrahmen Mami à Ariana pendant la période de 2015 à 2023. Le statut ménopausique a été déterminé chez toutes les patientes. Le statut de la ménopause a été confirmé par une aménorrhée d’au moins 1 an. Deux groupes ont été identifiés : G1 : 383 femmes ménopausées avec SAHOS et G2 : 96 femmes non ménopausées avec SAHOS.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge moyen était de 58<!--> <!-->±<!--> <!-->11 ans [16 ans–96 ans]. Les patientes ménopausées (G1) étaient plus âgées (62 ans vs 43 ans ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). L’IMC moyen (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,17), la circonférence du cou moyenne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,43) et le tour de taille moyen (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,06) étaient comparables entre les deux groupes. Les patientes du groupe 1 avaient plus de comorbidités telles que l’hypertension artérielle (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01), le diabète (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), les arythmies cardiaques (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02) et la dyslipidémie (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). Cliniquement, la somnolence diurne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02), les céphalées matinales (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), la sécheresse buccale (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04) et le trouble de la mémoire (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) étaient plus fréquents dans G1. Le SAHOS était plus sévère chez les patientes ménopausées (IAH moyen : 38/h vs 34/h ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le SAHOS était cliniquement plus manifeste et plus sévère chez les patientes ménopausées. Ces données peuvent être expliquées par l’influence de l’âge et des changements hormonaux survenant à la ménopause.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 48"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154881","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Pneumopathie interstitielle diffuse infraclinique au cours de la polyarthrite rhumatoïde : prévalence et facteurs associés
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.092
H. Boussaa , J. Soua , Y. Makhlouf , A. Fazaa , H. Snène , H. Blibech , S. Miladi , D. Belkhir , H. Mehiri , B. Louzir , K. Ben Abdelghani , A. Laatar
<div><h3>Introduction</h3><div>La pneumopathie interstitielle diffuse (PID) dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde (PR) augmente la morbi-mortalité des patients qui en sont atteints. Sa prévalence est sous-estimée en raison de son caractère longtemps asymptomatique, mais aussi par l’utilisation d’outils de dépistage peu sensibles, tels que la radiographie du thorax.</div><div>Les objectifs de notre étude étaient d’estimer la prévalence de la PID infraclinique chez les patients atteints de PR au moyen d’une tomodensitométrie thoracique de haute résolution (TDM-HR) et d’identifier les facteurs prédictifs de sa survenue.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Etude transversale incluant les patients diagnostiqués ayant une PR selon les critères ACR/EULAR 2010 entre 2018 et 2023. Ceux ayant des symptômes respiratoires ou une connectivite associée ont été exclus. Les données sociodémographiques et cliniques ont été recueillies : âge, genre, tabagisme, durée d’évolution de la PR, présence d’érosions, positivité et taux du facteur rhumatoïde (FR) et anticorps anti-peptides citrullinés (ACPA), taux de la vitesse de sédimentation érythrocytaire (VS) et de la protéine C-réactive (CRP), score d’activité de la maladie (DAS28), traitements en cours. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM-HR thoracique au moment de l’inclusion. La présence d’une PID et son pattern radiologique ont été évalués. Une valeur « p » inférieure à 0,05 a été considérée comme significative.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Un total de 64 patients a été inclus (genre-ratio H/F<!--> <!-->=<!--> <!-->0,33 ; âge moyen<!--> <!-->=<!--> <!-->59<!--> <!-->±<!--> <!-->13 ans). Les antécédents médicaux relevés étaient : hypertension artérielle (38 %), dyslipidémie (14 %), diabète (25 %) et asthme (1 %). Un tabagisme actif a été rapporté par 19 % des patients. La durée médiane d’évolution de la PR était de 12 mois (IQR 25–75 % ; 1–60). La PR était immunopositive dans 87 % des cas. Le DAS28 VS moyen était de 5<!--> <!-->±<!--> <!-->1,5 [1,5–8,1] et le DAS28CRP moyen était de 4,3<!--> <!-->±<!--> <!-->1,5 [1,3–7,5]. Une corticothérapie était prescrite dans 69 % des cas, avec une dose quotidienne moyenne de 8,9<!--> <!-->±<!--> <!-->3,8<!--> <!-->mg [5–20] d’équivalent Prednisone. Cinquante-cinq pour cent des patients étaient sous méthotrexate, avec une dose moyenne de 15<!--> <!-->mg [10–25] par semaine. La radiographie du thorax a révélé des anomalies dans 27 % des cas dont un syndrome interstitiel dans 22 % des cas. La TDM-HR thoracique a permis d’identifier une PID dans 17 % des cas. La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) était le pattern radiologique le plus fréquent (73 % des cas). La durée moyenne de la corticothérapie était de 22 mois chez les patients PID+ vs 9,7 mois chez les patients PID−, avec une association statistiquement significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,035). La présence d’une PID n’était pas significativement associée aux paramètres suivants :
{"title":"Pneumopathie interstitielle diffuse infraclinique au cours de la polyarthrite rhumatoïde : prévalence et facteurs associés","authors":"H. Boussaa ,&nbsp;J. Soua ,&nbsp;Y. Makhlouf ,&nbsp;A. Fazaa ,&nbsp;H. Snène ,&nbsp;H. Blibech ,&nbsp;S. Miladi ,&nbsp;D. Belkhir ,&nbsp;H. Mehiri ,&nbsp;B. Louzir ,&nbsp;K. Ben Abdelghani ,&nbsp;A. Laatar","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.092","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.092","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La pneumopathie interstitielle diffuse (PID) dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde (PR) augmente la morbi-mortalité des patients qui en sont atteints. Sa prévalence est sous-estimée en raison de son caractère longtemps asymptomatique, mais aussi par l’utilisation d’outils de dépistage peu sensibles, tels que la radiographie du thorax.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les objectifs de notre étude étaient d’estimer la prévalence de la PID infraclinique chez les patients atteints de PR au moyen d’une tomodensitométrie thoracique de haute résolution (TDM-HR) et d’identifier les facteurs prédictifs de sa survenue.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Etude transversale incluant les patients diagnostiqués ayant une PR selon les critères ACR/EULAR 2010 entre 2018 et 2023. Ceux ayant des symptômes respiratoires ou une connectivite associée ont été exclus. Les données sociodémographiques et cliniques ont été recueillies : âge, genre, tabagisme, durée d’évolution de la PR, présence d’érosions, positivité et taux du facteur rhumatoïde (FR) et anticorps anti-peptides citrullinés (ACPA), taux de la vitesse de sédimentation érythrocytaire (VS) et de la protéine C-réactive (CRP), score d’activité de la maladie (DAS28), traitements en cours. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM-HR thoracique au moment de l’inclusion. La présence d’une PID et son pattern radiologique ont été évalués. Une valeur « p » inférieure à 0,05 a été considérée comme significative.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Un total de 64 patients a été inclus (genre-ratio H/F&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,33 ; âge moyen&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;59&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;13 ans). Les antécédents médicaux relevés étaient : hypertension artérielle (38 %), dyslipidémie (14 %), diabète (25 %) et asthme (1 %). Un tabagisme actif a été rapporté par 19 % des patients. La durée médiane d’évolution de la PR était de 12 mois (IQR 25–75 % ; 1–60). La PR était immunopositive dans 87 % des cas. Le DAS28 VS moyen était de 5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1,5 [1,5–8,1] et le DAS28CRP moyen était de 4,3&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;1,5 [1,3–7,5]. Une corticothérapie était prescrite dans 69 % des cas, avec une dose quotidienne moyenne de 8,9&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;±&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;3,8&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mg [5–20] d’équivalent Prednisone. Cinquante-cinq pour cent des patients étaient sous méthotrexate, avec une dose moyenne de 15&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mg [10–25] par semaine. La radiographie du thorax a révélé des anomalies dans 27 % des cas dont un syndrome interstitiel dans 22 % des cas. La TDM-HR thoracique a permis d’identifier une PID dans 17 % des cas. La pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) était le pattern radiologique le plus fréquent (73 % des cas). La durée moyenne de la corticothérapie était de 22 mois chez les patients PID+ vs 9,7 mois chez les patients PID−, avec une association statistiquement significative (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;=&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,035). La présence d’une PID n’était pas significativement associée aux paramètres suivants :","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 39-40"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154440","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Prise en charge du cancer pulmonaire non à petites cellules après 2 ans d’immunothérapie : expérience d’un centre français
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.124
C. Mahiat , J. Cadranel , C. Méteyé , S. Houari , L. Rosencher , C. Epaud , J. Slomka , V. Fallet , A. Canellas

Introduction

La conduite à tenir après 2 ans de traitement par inhibiteur de points de contrôle immunitaires (ICI), dans le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé (localement avancé ou métastatique) est peu claire.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique décrivant la stratégie de prise en charge et le devenir des patients complétant 2 ans d’ICI en 1re ligne, pour un CBNPC de stade avancé.

Résultats

Entre le 18/05/2017 et le 30/03/2022, un ICI a été débuté en 1re ligne de traitement chez 254 patients atteints de CBNPC de stade avancé. Trente-neuf patients (15 %) ont bénéficié d’une durée de traitement supérieure ou égale à 2 ans. Parmi ceux-ci, 14 patients (36 %) ont reçu un ICI en monothérapie et 25 patients (64 %) en combinaison avec une chimiothérapie à base de sels de platine. À 2 ans, 29 patients (74 %) ne présentaient pas de progression et 2 patients étaient en réponse radiologique complète, 25 en réponse partielle et 2 avec une maladie stable. Dix patients (26 %) ont présenté une ou plusieurs oligo-progressions traitées par un geste local ablatif durant les deux premières années de traitement. Une tomographie par émission de positron (TEP) – scanner a été réalisée chez 37 patients (95 %) à 2 ans (Fig. 1). Seize patients (41 %) avaient une réponse métabolique complète (RMC). Aucun de ces patients n’a progressé par la suite (durée médiane de suivi de 13 mois). Parmi les patients n’ayant pas de RMC (n = 21 ; 54 %), 3 TEP-scanners révélaient une progression multisite pour laquelle une chimiothérapie était proposée, et 18 une oligo-progression (n = 5) ou oligo-persistance (n = 13) de la lésion cible principale. Parmi ces 18 patients, 6 (33 %) ont bénéficié d’une rebiopsie ne mettant pas en évidence de cellules tumorales dans 5 cas, permettant un arrêt du traitement, sans progression observée (durée médiane de suivi de 4 mois). Parmi les 12 patients n’ayant pas été rebiopsiés, la prise en charge était personnalisée avec des discussions d’arrêt de l’ICI (n = 6) et/ou de réalisation d’un traitement ablatif local (n = 3 dont radiothérapie n = 2 ou chirurgie n = 1). Après 2 ans d’ICI, la survie sans progression (SSP) à 12 mois des patients en RMC était de 100 % (aucun patient n’ayant progressé dans le suivi) vs 49 % (IC95 %, 29–91) en l’absence de RMC, avec une différence de survie statistiquement significative (p = 0,00037).

Conclusion

À 2 ans d’ICI, la réalisation d’un TEP-scanner est utile pour déterminer un groupe de patients en RMC avec un meilleur pronostic.
{"title":"Prise en charge du cancer pulmonaire non à petites cellules après 2 ans d’immunothérapie : expérience d’un centre français","authors":"C. Mahiat ,&nbsp;J. Cadranel ,&nbsp;C. Méteyé ,&nbsp;S. Houari ,&nbsp;L. Rosencher ,&nbsp;C. Epaud ,&nbsp;J. Slomka ,&nbsp;V. Fallet ,&nbsp;A. Canellas","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.124","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.124","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La conduite à tenir après 2 ans de traitement par inhibiteur de points de contrôle immunitaires (ICI), dans le carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé (localement avancé ou métastatique) est peu claire.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique décrivant la stratégie de prise en charge et le devenir des patients complétant 2 ans d’ICI en 1<sup>re</sup> ligne, pour un CBNPC de stade avancé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre le 18/05/2017 et le 30/03/2022, un ICI a été débuté en 1<sup>re</sup> ligne de traitement chez 254 patients atteints de CBNPC de stade avancé. Trente-neuf patients (15 %) ont bénéficié d’une durée de traitement supérieure ou égale à 2 ans. Parmi ceux-ci, 14 patients (36 %) ont reçu un ICI en monothérapie et 25 patients (64 %) en combinaison avec une chimiothérapie à base de sels de platine. À 2 ans, 29 patients (74 %) ne présentaient pas de progression et 2 patients étaient en réponse radiologique complète, 25 en réponse partielle et 2 avec une maladie stable. Dix patients (26 %) ont présenté une ou plusieurs oligo-progressions traitées par un geste local ablatif durant les deux premières années de traitement. Une tomographie par émission de positron (TEP) – scanner a été réalisée chez 37 patients (95 %) à 2 ans (<span><span>Fig. 1</span></span>). Seize patients (41 %) avaient une réponse métabolique complète (RMC). Aucun de ces patients n’a progressé par la suite (durée médiane de suivi de 13 mois). Parmi les patients n’ayant pas de RMC (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21 ; 54 %), 3 TEP-scanners révélaient une progression multisite pour laquelle une chimiothérapie était proposée, et 18 une oligo-progression (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5) ou oligo-persistance (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13) de la lésion cible principale. Parmi ces 18 patients, 6 (33 %) ont bénéficié d’une rebiopsie ne mettant pas en évidence de cellules tumorales dans 5 cas, permettant un arrêt du traitement, sans progression observée (durée médiane de suivi de 4 mois). Parmi les 12 patients n’ayant pas été rebiopsiés, la prise en charge était personnalisée avec des discussions d’arrêt de l’ICI (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) et/ou de réalisation d’un traitement ablatif local (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3 dont radiothérapie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 ou chirurgie <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1). Après 2 ans d’ICI, la survie sans progression (SSP) à 12 mois des patients en RMC était de 100 % (aucun patient n’ayant progressé dans le suivi) vs 49 % (IC95 %, 29–91) en l’absence de RMC, avec une différence de survie statistiquement significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,00037).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>À 2 ans d’ICI, la réalisation d’un TEP-scanner est utile pour déterminer un groupe de patients en RMC avec un meilleur pronostic.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 57-58"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154050","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Évaluation des connaissances et des attitudes des pèlerins tunisiens sur les infections respiratoires et les mesures préventives lors du Hajj à la suite de la pandémie de COVID-19
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.096
H. Cherif , I. Hlel , S. Tira , S. Debiche , O. Ben Lakhel , H. Kchir , M. Triki , F. Yangui , S. Mokaddem , M.R. Charfi

Introduction

Le pèlerinage à La Mecque (Hajj) constitue un exemple majeur de rassemblement de masse où le risque de transmission de maladies infectieuses, notamment les infections respiratoires, est accru. Les infections respiratoires basses (IRB) représentent une cause significative de morbidité et de mortalité parmi les pèlerins.

Méthodes

Une étude transversale prospective a été réalisée auprès de pèlerins tunisiens ayant complété un questionnaire auto-administré de 20 items de questions à choix multiples lors de la visite médicale d’éligibilité en mai 2023.

Résultats

Les réponses ont été recueillies auprès de 84 pèlerins, dont 77,4 % étaient âgés de 60 à 75 ans. Plus de la moitié (53,6 %) étaient des femmes. Les niveaux d’instruction étaient variés : 45,2 % avaient un niveau secondaire ou supérieur, tandis que 54,7 % avaient un niveau primaire ou étaient analphabètes. Une visite antérieure à La Mecque a été rapportée chez 34,5 % des participants. Presque tous (98,8 %) avaient reçu le vaccin contre la COVID-19. En ce qui concerne les symptômes des IRB, seulement 50 % ont correctement identifié la fièvre, la toux et la fatigue. La majorité des pèlerins estimaient avoir une compréhension partielle sur la transmission des IRB (59 %), la réponse prédominante étant la transmission par gouttelettes respiratoires en suspension dans l’air (55,9 %). La période d’incubation typique des IRB a été estimée entre 3 et 5 jours dans 40,5 % des cas, tandis que la durée moyenne de la maladie était de 3 à 7 jours selon 45,2 % des réponses. En termes de mesures préventives, 83,3 % des répondants ont déclaré qu’ils suivraient toutes les mesures d’hygiène, tandis que 89,3 % ont indiqué qu’ils consulteraient un médecin en cas d’apparition de symptômes. En cas de contact étroit avec une personne atteinte d’IRB, 59,5 % des pèlerins ont affirmé qu’ils se feraient tester, 7,1 % resteraient en isolement et 15,5 % poursuivraient leurs activités quotidiennes habituelles. La majorité des voyageurs (71,4 %) ont confirmé que le port du masque était très efficace, 78,6 % ont considéré que la distanciation sociale était une mesure efficace pour éviter la transmission des maladies, et 72,6 % ont estimé que la vaccination protégeait contre la propagation des IRB. L’étude a révélé que 76,2 % des pèlerins préconisaient l’approvisionnement quotidien en gel désinfectant en plus des masques de protection, tandis que 16,6 % demandaient uniquement des masques.

Conclusion

Ces résultats suggèrent que les pèlerins tunisiens avaient un niveau de connaissance acceptable concernant les IRB et sont conscients de l’importance des mesures sanitaires, une sensibilisation probablement accrue acquise lors de la pandémie de COVID-19.
{"title":"Évaluation des connaissances et des attitudes des pèlerins tunisiens sur les infections respiratoires et les mesures préventives lors du Hajj à la suite de la pandémie de COVID-19","authors":"H. Cherif ,&nbsp;I. Hlel ,&nbsp;S. Tira ,&nbsp;S. Debiche ,&nbsp;O. Ben Lakhel ,&nbsp;H. Kchir ,&nbsp;M. Triki ,&nbsp;F. Yangui ,&nbsp;S. Mokaddem ,&nbsp;M.R. Charfi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.096","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.096","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le pèlerinage à La Mecque (Hajj) constitue un exemple majeur de rassemblement de masse où le risque de transmission de maladies infectieuses, notamment les infections respiratoires, est accru. Les infections respiratoires basses (IRB) représentent une cause significative de morbidité et de mortalité parmi les pèlerins.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une étude transversale prospective a été réalisée auprès de pèlerins tunisiens ayant complété un questionnaire auto-administré de 20 items de questions à choix multiples lors de la visite médicale d’éligibilité en mai 2023.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les réponses ont été recueillies auprès de 84 pèlerins, dont 77,4 % étaient âgés de 60 à 75 ans. Plus de la moitié (53,6 %) étaient des femmes. Les niveaux d’instruction étaient variés : 45,2 % avaient un niveau secondaire ou supérieur, tandis que 54,7 % avaient un niveau primaire ou étaient analphabètes. Une visite antérieure à La Mecque a été rapportée chez 34,5 % des participants. Presque tous (98,8 %) avaient reçu le vaccin contre la COVID-19. En ce qui concerne les symptômes des IRB, seulement 50 % ont correctement identifié la fièvre, la toux et la fatigue. La majorité des pèlerins estimaient avoir une compréhension partielle sur la transmission des IRB (59 %), la réponse prédominante étant la transmission par gouttelettes respiratoires en suspension dans l’air (55,9 %). La période d’incubation typique des IRB a été estimée entre 3 et 5<!--> <!-->jours dans 40,5 % des cas, tandis que la durée moyenne de la maladie était de 3 à 7<!--> <!-->jours selon 45,2 % des réponses. En termes de mesures préventives, 83,3 % des répondants ont déclaré qu’ils suivraient toutes les mesures d’hygiène, tandis que 89,3 % ont indiqué qu’ils consulteraient un médecin en cas d’apparition de symptômes. En cas de contact étroit avec une personne atteinte d’IRB, 59,5 % des pèlerins ont affirmé qu’ils se feraient tester, 7,1 % resteraient en isolement et 15,5 % poursuivraient leurs activités quotidiennes habituelles. La majorité des voyageurs (71,4 %) ont confirmé que le port du masque était très efficace, 78,6 % ont considéré que la distanciation sociale était une mesure efficace pour éviter la transmission des maladies, et 72,6 % ont estimé que la vaccination protégeait contre la propagation des IRB. L’étude a révélé que 76,2 % des pèlerins préconisaient l’approvisionnement quotidien en gel désinfectant en plus des masques de protection, tandis que 16,6 % demandaient uniquement des masques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces résultats suggèrent que les pèlerins tunisiens avaient un niveau de connaissance acceptable concernant les IRB et sont conscients de l’importance des mesures sanitaires, une sensibilisation probablement accrue acquise lors de la pandémie de COVID-19.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 42"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154404","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Y a-t-il un intérêt, dans la décision thérapeutique, pour les scores pronostiques du cancer bronchique non à petites cellules avec métastases cérébrales ?
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.118
R. Ghorayeb , T. Berghmans , A.P. Meert , L. Ameye
<div><h3>Introduction</h3><div>Les métastases cérébrales sont une des principales présentations métastatiques du cancer bronchique non à petites cellules. Leur modalité de prise en charge est un défi pour l’équipe pneumo-oncologique au vu des thérapeutiques disponibles. Le choix d’une modalité locale devrait selon les recommandations de l’étude QUARTZ <span><span>[1]</span></span> être réservé aux patients de bon pronostic. De nombreux scores tentent de définir ce pronostic sur base de caractéristiques propres au patient et sa tumeur. La place de ces scores dans la décision finale n’a que peu été évaluée à l’ère des nouvelles thérapies systémiques que sont les immunothérapies et thérapies ciblées.</div><div>L’objectif primaire de cette étude rétrospective est d’évaluer la pertinence de ces scores dans l’identification des patients de mauvais pronostic et ainsi du choix thérapeutique en regard des recommandations issues de l’étude QUARTZ.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une base de données de 213 patients traités à l’institut Jules Bordet du 01/01/2013 au 30/06/2023 a été constituée rétrospectivement.</div><div>Les scores GPA (édité en 2022 <span><span>[2]</span></span>), RPA, BSBM et WBRT-30-NSCLC ont été calculés, au 1<sup>er</sup> épisode de métastases cérébrales. La survie médiane avec intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) a été calculée pour chaque groupe selon le score étudié.</div><div>Cela a été réalisé, pour le score GPA, dans la sous-population Adénocarcinome et la sous-population autres histologies, suivant la construction du score. La survie par groupe selon le score a également été calculée en sous-populations selon le traitement local appliqué : radiothérapie pan-encéphalique pour les scores RPA et WBRT-30-NSCLC, et radiochirurgie stéréotaxique pour le score BSBM ; correspondant aux traitements locaux des cohortes ayant permis l’émission de ces scores.</div><div>La survie médiane théorique de ces mêmes groupes selon la littérature originale a été comparée aux limites des IC95 % calculés afin d’évaluer leur validité (<span><span>Tableau 1</span></span>). Le score est considéré comme validé pour un groupe lorsque la survie médiane théorique est dans les limites de l’IC95 % établi avec notre série de cas pour ce même groupe. Le score est considéré comme sous-estimant la survie des patients d’un groupe si la survie médiane théorique est inférieure à la limite inférieure de l’IC95 %.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La survie médiane calculée de la série de cas est de 12,3 mois. Le score GPA est validé chez les adénocarcinomes avec une survie observée pour le groupe 1 de moins bon pronostic à 7,9 mois (5,2–15,6) pour une survie dans la littérature de 6 mois. Le score n’est pas évaluable pour les histologies autres au vu du faible effectif (19 % de la série de cas). Les autres scores ne sont pas évaluables en sous-population par manque de puissance mais semblent sous-estimer la survie de notre série de cas.</div></div><div><h
{"title":"Y a-t-il un intérêt, dans la décision thérapeutique, pour les scores pronostiques du cancer bronchique non à petites cellules avec métastases cérébrales ?","authors":"R. Ghorayeb ,&nbsp;T. Berghmans ,&nbsp;A.P. Meert ,&nbsp;L. Ameye","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.118","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.118","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les métastases cérébrales sont une des principales présentations métastatiques du cancer bronchique non à petites cellules. Leur modalité de prise en charge est un défi pour l’équipe pneumo-oncologique au vu des thérapeutiques disponibles. Le choix d’une modalité locale devrait selon les recommandations de l’étude QUARTZ &lt;span&gt;&lt;span&gt;[1]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt; être réservé aux patients de bon pronostic. De nombreux scores tentent de définir ce pronostic sur base de caractéristiques propres au patient et sa tumeur. La place de ces scores dans la décision finale n’a que peu été évaluée à l’ère des nouvelles thérapies systémiques que sont les immunothérapies et thérapies ciblées.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;L’objectif primaire de cette étude rétrospective est d’évaluer la pertinence de ces scores dans l’identification des patients de mauvais pronostic et ainsi du choix thérapeutique en regard des recommandations issues de l’étude QUARTZ.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Une base de données de 213 patients traités à l’institut Jules Bordet du 01/01/2013 au 30/06/2023 a été constituée rétrospectivement.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Les scores GPA (édité en 2022 &lt;span&gt;&lt;span&gt;[2]&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;), RPA, BSBM et WBRT-30-NSCLC ont été calculés, au 1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt; épisode de métastases cérébrales. La survie médiane avec intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) a été calculée pour chaque groupe selon le score étudié.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;Cela a été réalisé, pour le score GPA, dans la sous-population Adénocarcinome et la sous-population autres histologies, suivant la construction du score. La survie par groupe selon le score a également été calculée en sous-populations selon le traitement local appliqué : radiothérapie pan-encéphalique pour les scores RPA et WBRT-30-NSCLC, et radiochirurgie stéréotaxique pour le score BSBM ; correspondant aux traitements locaux des cohortes ayant permis l’émission de ces scores.&lt;/div&gt;&lt;div&gt;La survie médiane théorique de ces mêmes groupes selon la littérature originale a été comparée aux limites des IC95 % calculés afin d’évaluer leur validité (&lt;span&gt;&lt;span&gt;Tableau 1&lt;/span&gt;&lt;/span&gt;). Le score est considéré comme validé pour un groupe lorsque la survie médiane théorique est dans les limites de l’IC95 % établi avec notre série de cas pour ce même groupe. Le score est considéré comme sous-estimant la survie des patients d’un groupe si la survie médiane théorique est inférieure à la limite inférieure de l’IC95 %.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;La survie médiane calculée de la série de cas est de 12,3 mois. Le score GPA est validé chez les adénocarcinomes avec une survie observée pour le groupe 1 de moins bon pronostic à 7,9 mois (5,2–15,6) pour une survie dans la littérature de 6 mois. Le score n’est pas évaluable pour les histologies autres au vu du faible effectif (19 % de la série de cas). Les autres scores ne sont pas évaluables en sous-population par manque de puissance mais semblent sous-estimer la survie de notre série de cas.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 53-54"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154410","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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SMART : étude rétrospective multicentrique des caractéristiques et de la réponse aux traitements des cancers pulmonaire SMARCA4 déficients
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.060
I. Duparc , M. Grecea , E. Castanet , T. Pierret , C. Basse , S. Baldacci , P. Demontrond , H. Morel , V. Fallet , D. Leite-Ferreira , C. Ricordel , D. Arpin , Y. Oulkhouir , O. Bylicki , P. Fournel , M. Roas Ghigna , A. Marinello , B. Bonhomme , B. Besse , M. Aldea , F. Guisier

Introduction

Le gène SMARCA4 code pour BRG1, une sous-unité ATPase du complexe SWI/SNF, responsable du remodelage de la chromatine. La perte d’expression de BRG1 est observée dans 5–10 % des cancers du poumon non à petites cellules déficients en SMARCA4 (SD-NSCLC). Un type de tumeur thoracique indifférenciée déficiente en SMARCA4 (SD-UT) a été décrit, considéré comme distinct du SD-NSCLC. Ce type tumoral, anciennement connu sous le nom de sarcome déficient en SMARCA4, a été reclassifié en 2021 par l’Organisation mondiale de la santé. Ces deux types tumoraux sont relativement rares, avec peu de données disponibles concernant leurs caractéristiques cliniques et les résultats des traitements. Cette étude visait à décrire les caractéristiques cliniques de ces patients, ainsi que leur pronostic et les résultats des traitements à l’ère de l’immunothérapie anti-PD1/PD-L1.

Méthodes

Étude multicentrique rétrospective incluant des patients adultes avec tumeur thoracique SMARCA4 déficiente de stade IV, diagnostiquée entre janvier 2015 et juin 2024. Le caractère SMARCA4 déficient était défini par la perte d’expression de BRG1 déterminée par immunohistochimie ou la présence d’une variante pathogène dans le gène SMARCA4.

Résultats

Nous avons analysé 139 patients de 15 centres : 50 patients avec SD-UT et 89 SD-NSCLC. 71 % étaient des hommes, avec un âge médian de 58 ans et 90 % étaient fumeurs. Le traitement de première ligne était : immunothérapie seule (groupe ICI, n = 14), chimiothérapie avec immunothérapie (groupe CT-ICI, n = 86), chimiothérapie seule (groupe CT, n = 39). L’expression de PD-L1 était plus élevée dans le groupe ICI (p = 0,001). La survie sans progression médiane (mSSP) dans les groupes ICI, CT-ICI et CT était respectivement de 6,0, 5,0 et 3,2 mois. La monochimiothérapie était associée à une SSPplus courte par rapport au groupe CT-ICI (HR = 1,61 ; p = 0,02). Les patients SD-UT tirent très peu de bénéfices de l’ICI seul (mSSP 1,6 mois) ou de la CT seule (mSSP 2,6 mois), la mSSP était plus longue avec CT-ICI (3,9 mois). La survie globale médiane dans les SD-UT et SD-NSCLC était respectivement de 7,3 et 16,2 mois (HR = 0,6 ; p = 0,026).

Conclusion

Les tumeurs thoraciques SMARCA4 déficientes sont plus fréquentes chez les hommes et fumeurs, avec un âge médian environ 10 ans plus jeune que la médian habituellement observée dans le CBNPC. Le pronostic est très sombre, particulièrement pour les SD-UT. Le meilleur schéma de traitement actuellement disponible semble être la chimio-immunothérapie.
{"title":"SMART : étude rétrospective multicentrique des caractéristiques et de la réponse aux traitements des cancers pulmonaire SMARCA4 déficients","authors":"I. Duparc ,&nbsp;M. Grecea ,&nbsp;E. Castanet ,&nbsp;T. Pierret ,&nbsp;C. Basse ,&nbsp;S. Baldacci ,&nbsp;P. Demontrond ,&nbsp;H. Morel ,&nbsp;V. Fallet ,&nbsp;D. Leite-Ferreira ,&nbsp;C. Ricordel ,&nbsp;D. Arpin ,&nbsp;Y. Oulkhouir ,&nbsp;O. Bylicki ,&nbsp;P. Fournel ,&nbsp;M. Roas Ghigna ,&nbsp;A. Marinello ,&nbsp;B. Bonhomme ,&nbsp;B. Besse ,&nbsp;M. Aldea ,&nbsp;F. Guisier","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.060","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.060","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le gène <em>SMARCA4</em> code pour BRG1, une sous-unité ATPase du complexe SWI/SNF, responsable du remodelage de la chromatine. La perte d’expression de BRG1 est observée dans 5–10 % des cancers du poumon non à petites cellules déficients en SMARCA4 (SD-NSCLC). Un type de tumeur thoracique indifférenciée déficiente en SMARCA4 (SD-UT) a été décrit, considéré comme distinct du SD-NSCLC. Ce type tumoral, anciennement connu sous le nom de sarcome déficient en SMARCA4, a été reclassifié en 2021 par l’Organisation mondiale de la santé. Ces deux types tumoraux sont relativement rares, avec peu de données disponibles concernant leurs caractéristiques cliniques et les résultats des traitements. Cette étude visait à décrire les caractéristiques cliniques de ces patients, ainsi que leur pronostic et les résultats des traitements à l’ère de l’immunothérapie anti-PD<sub>1/</sub>PD-L1.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Étude multicentrique rétrospective incluant des patients adultes avec tumeur thoracique SMARCA4 déficiente de stade IV, diagnostiquée entre janvier 2015 et juin 2024. Le caractère SMARCA4 déficient était défini par la perte d’expression de BRG1 déterminée par immunohistochimie ou la présence d’une variante pathogène dans le gène <em>SMARCA4</em>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Nous avons analysé 139 patients de 15 centres : 50 patients avec SD-UT et 89 SD-NSCLC. 71 % étaient des hommes, avec un âge médian de 58<!--> <!-->ans et 90 % étaient fumeurs. Le traitement de première ligne était : immunothérapie seule (groupe ICI, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->14), chimiothérapie avec immunothérapie (groupe CT-ICI, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->86), chimiothérapie seule (groupe CT, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39). L’expression de PD-L1 était plus élevée dans le groupe ICI (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001). La survie sans progression médiane (mSSP) dans les groupes ICI, CT-ICI et CT était respectivement de 6,0, 5,0 et 3,2 mois. La monochimiothérapie était associée à une SSPplus courte par rapport au groupe CT-ICI (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->1,61 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02). Les patients SD-UT tirent très peu de bénéfices de l’ICI seul (mSSP 1,6 mois) ou de la CT seule (mSSP 2,6 mois), la mSSP était plus longue avec CT-ICI (3,9 mois). La survie globale médiane dans les SD-UT et SD-NSCLC était respectivement de 7,3 et 16,2 mois (HR<!--> <!-->=<!--> <!-->0,6 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,026).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les tumeurs thoraciques SMARCA4 déficientes sont plus fréquentes chez les hommes et fumeurs, avec un âge médian environ 10<!--> <!-->ans plus jeune que la médian habituellement observée dans le CBNPC. Le pronostic est très sombre, particulièrement pour les SD-UT. Le meilleur schéma de traitement actuellement disponible semble être la chimio-immunothérapie.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 18-19"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154419","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Association entre le phénotype d’obstruction vasculaire et la récidive d’embolie pulmonaire : résultats d’après l’essai randomisé PADIS-PE
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.067
M. Ranty , C. Tromeur , F. Couturaud , P. Pronost

Introduction

Après un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée, déterminer les patients à risque de récidive est important. Un index d’obstruction vasculaire pulmonaire (PVOI)  40 % est connu pour être un facteur de risque indépendant de récidive d’embolie pulmonaire et est calculé par des radiologues spécialisés en vasculaire, en utilisant le score de Qanadli, sur les angioscanners thoraciques. Le but de notre étude était de calculer et d’évaluer les performances d’un score semi-quantitatif d’obstruction vasculaire sur le risque de récidive d’embolie pulmonaire après l’arrêt du traitement pour un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée.

Méthodes

Les analyses ont été réalisées sur l’étude randomisée, en double aveugle, PADIS-PE, dans un sous-groupe de 180 patients, ayant présenté un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée diagnostiquée par angioscanner thoracique, traités durant six mois puis randomisés pour recevoir soit dix-huit mois supplémentaires de Warfarine soit un placebo. Le PVOI a été calculé selon quatre méthodes : premièrement le score de Qanadli, secondairement le score de Qanadli modifié, troisièmement le SqPVOI1 score anatomique et quatrièmement le SqPVOI2 un score semi-quantitatif. La corrélation a été calculé pour chaque score en prenant le score de Qanadli pour référence, et le risque de récidive d’EP évalué.

Résultats

Au total, 42 patients ont présenté une récidive d’embolie pulmonaire. Nous avons trouvé une précision et une capacité à prédire la récurrence d’embolie pulmonaire similaire entre le PVOI estimé par la localisation anatomique du thrombus et celui du score de Qanadli. Nous avons également mis en évidence un risque accru de récidive avec la proximalité du thrombus, avec un risque 2 à 3 fois plus élevé avec l’atteinte d’une artère lobaire (HR 2,90, IC95 % 1,20–7,05, p = 0,005) et un risque 4 à 5 fois plus élevé (HR 4,59, IC95 % 1,85–11,42, p = 0,001) avec une artère pulmonaire comparativement à une artère segmentaire (Tableau 1).

Conclusion

Nous avons trouvé un risque de récidive d’embolie pulmonaire accru chez les patients dont le thrombus se trouvait dans l’artère pulmonaire ou lobaire, par rapport à une localisation segmentaire. L’approche anatomique du calcul du PVOI est similaire à la mesure quantitative pour prédire la récidive de l’embolie pulmonaire.
{"title":"Association entre le phénotype d’obstruction vasculaire et la récidive d’embolie pulmonaire : résultats d’après l’essai randomisé PADIS-PE","authors":"M. Ranty ,&nbsp;C. Tromeur ,&nbsp;F. Couturaud ,&nbsp;P. Pronost","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.067","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.067","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Après un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée, déterminer les patients à risque de récidive est important. Un index d’obstruction vasculaire pulmonaire (PVOI)<!--> <!-->≥<!--> <!-->40 % est connu pour être un facteur de risque indépendant de récidive d’embolie pulmonaire et est calculé par des radiologues spécialisés en vasculaire, en utilisant le score de Qanadli, sur les angioscanners thoraciques. Le but de notre étude était de calculer et d’évaluer les performances d’un score semi-quantitatif d’obstruction vasculaire sur le risque de récidive d’embolie pulmonaire après l’arrêt du traitement pour un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Les analyses ont été réalisées sur l’étude randomisée, en double aveugle, PADIS-PE, dans un sous-groupe de 180 patients, ayant présenté un premier épisode d’embolie pulmonaire non provoquée diagnostiquée par angioscanner thoracique, traités durant six mois puis randomisés pour recevoir soit dix-huit mois supplémentaires de Warfarine soit un placebo. Le PVOI a été calculé selon quatre méthodes : premièrement le score de Qanadli, secondairement le score de Qanadli modifié, troisièmement le SqPVOI1 score anatomique et quatrièmement le SqPVOI2 un score semi-quantitatif. La corrélation a été calculé pour chaque score en prenant le score de Qanadli pour référence, et le risque de récidive d’EP évalué.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 42 patients ont présenté une récidive d’embolie pulmonaire. Nous avons trouvé une précision et une capacité à prédire la récurrence d’embolie pulmonaire similaire entre le PVOI estimé par la localisation anatomique du thrombus et celui du score de Qanadli. Nous avons également mis en évidence un risque accru de récidive avec la proximalité du thrombus, avec un risque 2 à 3 fois plus élevé avec l’atteinte d’une artère lobaire (HR 2,90, IC95 % 1,20–7,05, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005) et un risque 4 à 5 fois plus élevé (HR 4,59, IC95 % 1,85–11,42, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001) avec une artère pulmonaire comparativement à une artère segmentaire (<span><span>Tableau 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Nous avons trouvé un risque de récidive d’embolie pulmonaire accru chez les patients dont le thrombus se trouvait dans l’artère pulmonaire ou lobaire, par rapport à une localisation segmentaire. L’approche anatomique du calcul du PVOI est similaire à la mesure quantitative pour prédire la récidive de l’embolie pulmonaire.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 23-24"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154262","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Impact de la ventilation mécanique invasive dans l’exacerbation aiguë de la pneumopathie interstitielle diffuse : étude sur banc d’essai
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.090
C. Thebaud , E. Fresnel , S. Arrouch , P.A. Roger , A. Cuvelier , C. Girault , E. Artaud-Macari
<div><h3>Introduction</h3><div>Les patients atteints d’exacerbation aiguë de pneumopathie interstitielle diffuse (EAPID) présentent un pronostic défavorable en soins critiques, en particulier dans le contexte de ventilation mécanique invasive du fait du risque de <em>ventilator induced lung injury</em> (VILI). Nous avons testé différentes conditions de ventilation invasive sur banc d’essai afin de personnaliser la ventilation protectrice des patients en EAPID.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons simulé la ventilation des patients en EAPID sur un poumon mécanique informatisé à deux compartiments de compliance différente : compartiment 1 (C<sub>t1</sub>) avec 10 % d’alvéoles à compliance normale (50<!--> <!-->mL/cmH<sub>2</sub> 0), compartiment 2 (C<sub>t2</sub>) avec 90 % d’alvéoles altérées (25<!--> <!-->mL/cmH<sub>2</sub>O). La compliance globale est de 27,5<!--> <!-->mL/cmH<sub>2</sub>O. Sur un mannequin haute-fidélité intubé et connecté au poumon mécanique, nous avons d’abord testé en ventilation assistée-contrôlée (VAC), une gamme de volumes courants (VT) (3, 4, 5, 6, 7 et 8<!--> <!-->mL/kg de poids prédit sur la taille [PPT]) avec une pression expiratoire positive (PEP) constante de 4 cmH<sub>2</sub>O, puis différents niveaux de PEP (0, 4, 5, 6, 7 et 8 cmH<sub>2</sub>O) avec un VT constant de 6<!--> <!-->mL/kg (PPT).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Lors de la titration du VT, nous avons observé une diminution significative de la compliance dynamique à plus de 5<!--> <!-->mL/kg PPT, ainsi que du volume pulmonaire de fin d’expiration (EELV), alors que la pression de plateau (P<sub>Plat</sub>), la pression motrice (ΔP), la puissance mécanique (MP), la pression transpulmonaire de fin d’expiration, de fin d’inspiration, totale (TP<sub>télé-expi</sub>, TP<sub>télé-inspi</sub>, ΔPTP), et le strain alvéolaire (Strain<sub>alv</sub>) augmentaient. Le VT, le volume dû à la PEP appliquée (V<sub>PEP</sub>) et l’EELV étaient principalement distribués dans C<sub>t2</sub>. Lors de la titration de la PEP, à plus de 4 cmH<sub>2</sub>O, nous avons observé dans le poumon global une diminution significative de la compliance dynamique et de l’EELV, alors que p<sub>Plat</sub>, ΔP, MP, TP<sub>télé-expi</sub>, TP<sub>télé-inspi</sub>, ΔPTP et Strain<sub>alv</sub> augmentaient. VT, V<sub>PEP</sub> et EELV étaient principalement distribués dans C<sub>t2</sub>. Nous avons retrouvé une différence significative de compliance dynamique dans toutes les conditions de ventilation pour les seuils de ΔP à 14 cmH<sub>2</sub>O, de p<sub>Plat</sub> à 30 cmH<sub>2</sub>O, et de TP<sub>télé-inspi</sub> à 20 cmH<sub>2</sub>O (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette étude de modélisation confirme l’effet délétère précédemment suspecté de la PEP au cours des EAPID sous ventilation mécanique invasive et donne un aperçu des réglages ventilatoires potentiellement protecteurs avec ce modèle. Nous avons montré que les paramètr
{"title":"Impact de la ventilation mécanique invasive dans l’exacerbation aiguë de la pneumopathie interstitielle diffuse : étude sur banc d’essai","authors":"C. Thebaud ,&nbsp;E. Fresnel ,&nbsp;S. Arrouch ,&nbsp;P.A. Roger ,&nbsp;A. Cuvelier ,&nbsp;C. Girault ,&nbsp;E. Artaud-Macari","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.090","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.090","url":null,"abstract":"&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Introduction&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Les patients atteints d’exacerbation aiguë de pneumopathie interstitielle diffuse (EAPID) présentent un pronostic défavorable en soins critiques, en particulier dans le contexte de ventilation mécanique invasive du fait du risque de &lt;em&gt;ventilator induced lung injury&lt;/em&gt; (VILI). Nous avons testé différentes conditions de ventilation invasive sur banc d’essai afin de personnaliser la ventilation protectrice des patients en EAPID.&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Méthodes&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Nous avons simulé la ventilation des patients en EAPID sur un poumon mécanique informatisé à deux compartiments de compliance différente : compartiment 1 (C&lt;sub&gt;t1&lt;/sub&gt;) avec 10 % d’alvéoles à compliance normale (50&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt; 0), compartiment 2 (C&lt;sub&gt;t2&lt;/sub&gt;) avec 90 % d’alvéoles altérées (25&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O). La compliance globale est de 27,5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O. Sur un mannequin haute-fidélité intubé et connecté au poumon mécanique, nous avons d’abord testé en ventilation assistée-contrôlée (VAC), une gamme de volumes courants (VT) (3, 4, 5, 6, 7 et 8&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/kg de poids prédit sur la taille [PPT]) avec une pression expiratoire positive (PEP) constante de 4 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O, puis différents niveaux de PEP (0, 4, 5, 6, 7 et 8 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O) avec un VT constant de 6&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/kg (PPT).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Résultats&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Lors de la titration du VT, nous avons observé une diminution significative de la compliance dynamique à plus de 5&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;mL/kg PPT, ainsi que du volume pulmonaire de fin d’expiration (EELV), alors que la pression de plateau (P&lt;sub&gt;Plat&lt;/sub&gt;), la pression motrice (ΔP), la puissance mécanique (MP), la pression transpulmonaire de fin d’expiration, de fin d’inspiration, totale (TP&lt;sub&gt;télé-expi&lt;/sub&gt;, TP&lt;sub&gt;télé-inspi&lt;/sub&gt;, ΔPTP), et le strain alvéolaire (Strain&lt;sub&gt;alv&lt;/sub&gt;) augmentaient. Le VT, le volume dû à la PEP appliquée (V&lt;sub&gt;PEP&lt;/sub&gt;) et l’EELV étaient principalement distribués dans C&lt;sub&gt;t2&lt;/sub&gt;. Lors de la titration de la PEP, à plus de 4 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O, nous avons observé dans le poumon global une diminution significative de la compliance dynamique et de l’EELV, alors que p&lt;sub&gt;Plat&lt;/sub&gt;, ΔP, MP, TP&lt;sub&gt;télé-expi&lt;/sub&gt;, TP&lt;sub&gt;télé-inspi&lt;/sub&gt;, ΔPTP et Strain&lt;sub&gt;alv&lt;/sub&gt; augmentaient. VT, V&lt;sub&gt;PEP&lt;/sub&gt; et EELV étaient principalement distribués dans C&lt;sub&gt;t2&lt;/sub&gt;. Nous avons retrouvé une différence significative de compliance dynamique dans toutes les conditions de ventilation pour les seuils de ΔP à 14 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O, de p&lt;sub&gt;Plat&lt;/sub&gt; à 30 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O, et de TP&lt;sub&gt;télé-inspi&lt;/sub&gt; à 20 cmH&lt;sub&gt;2&lt;/sub&gt;O (&lt;em&gt;p&lt;/em&gt; &lt;!--&gt;&lt;&lt;!--&gt; &lt;!--&gt;0,01).&lt;/div&gt;&lt;/div&gt;&lt;div&gt;&lt;h3&gt;Conclusion&lt;/h3&gt;&lt;div&gt;Cette étude de modélisation confirme l’effet délétère précédemment suspecté de la PEP au cours des EAPID sous ventilation mécanique invasive et donne un aperçu des réglages ventilatoires potentiellement protecteurs avec ce modèle. Nous avons montré que les paramètr","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 38-39"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154871","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Caractéristiques des patients sous biothérapie avec un asthme sévère : cohorte PALOMB
Q4 Medicine Pub Date : 2025-01-01 DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.130
N. Jestin-Guyon , A. Bernady , Z. Betancourt-Rial , E. Berteaud , A. Didier , M. Dupuy-Grasset , L. Guilleminault , F. Le Guillou , B. Melloni , M. Molimard , L. Nguyen , C. Nocent , A. Ozier , L. Portel , A. Prud’homme , M. Agossou , M. Duféal , C. Raherison-Semjen

Introduction

Les biothérapies sont des traitements innovants qui contribuent à la réduction de la prise de corticoïdes ainsi que leurs effets secondaires, les exacerbations, la dyspnée, et l’amélioration de la qualité de vie chez des patients présentant un asthme sévère. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des patients asthmatiques sévères sous biothérapies à partir des données de la cohorte française Palomb asthme sévère.

Méthodes

Cohorte prospective multicentrique. Recrutement depuis 2019 et suivi en vie réelle des patients issus de 2 régions (Aquitaine et Charentes) par des pneumologues (indépendants ou hospitaliers). Critères d’inclusion : ≥ 18 ans ; > 6 mois de suivi pour asthme sévère (GINA 2019) ; CSI-LABA et LAMA, associés ou non avec CSO, anti-Ige, anti-IL5, anti-RIL5, anti-IL4, anti-IL13, thermoplastie bronchique.

Résultats

En juillet 2024, 301 patients étaient inclus. 61,1 % étaient des femmes et l’âge moyen était de 54,4 ans. Au total, 153 patients (50,8 %) avaient déjà un traitement par biothérapie, 54 (17,9 %) ont eu un traitement par biothérapie introduit et 94 (31,2 %) n’étaient pas sous biothérapie. Les biothérapies prescrites chez les patients sous traitements sont (n = 207) : 27,5 % omalizumab, 15,9 % mepolizumab, 28,5 % benralizumab, 22,7 % dupilumab et 1,0 % tezepelumab (4,3 % non renseignées). Les patients déjà sous biothérapie étaient plus sous omalizumab (32,0 % vs 14,8 %) tandis que les patients avec une biothérapie introduite étaient plus sous dupilumab (38,9 % vs 17,0 %). Les patients avec une biothérapie introduite avaient également plus d’exacerbations (≥ 2), de dyspnée (mMRC  2), de sifflements et d’obstruction nasale comparés aux patients ayant déjà une biothérapie ou ceux sans biothérapie.

Conclusion

Une majorité de patients avec un asthme sévère ont un traitement par biothérapie. Les patients avec une biothérapie introduite à l’inclusion ont un profil clinique de l’asthme sévère plus symptomatique que les patients déjà sous traitement ou sans biothérapie.
{"title":"Caractéristiques des patients sous biothérapie avec un asthme sévère : cohorte PALOMB","authors":"N. Jestin-Guyon ,&nbsp;A. Bernady ,&nbsp;Z. Betancourt-Rial ,&nbsp;E. Berteaud ,&nbsp;A. Didier ,&nbsp;M. Dupuy-Grasset ,&nbsp;L. Guilleminault ,&nbsp;F. Le Guillou ,&nbsp;B. Melloni ,&nbsp;M. Molimard ,&nbsp;L. Nguyen ,&nbsp;C. Nocent ,&nbsp;A. Ozier ,&nbsp;L. Portel ,&nbsp;A. Prud’homme ,&nbsp;M. Agossou ,&nbsp;M. Duféal ,&nbsp;C. Raherison-Semjen","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.130","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.130","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les biothérapies sont des traitements innovants qui contribuent à la réduction de la prise de corticoïdes ainsi que leurs effets secondaires, les exacerbations, la dyspnée, et l’amélioration de la qualité de vie chez des patients présentant un asthme sévère. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des patients asthmatiques sévères sous biothérapies à partir des données de la cohorte française Palomb asthme sévère.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cohorte prospective multicentrique. Recrutement depuis 2019 et suivi en vie réelle des patients issus de 2 régions (Aquitaine et Charentes) par des pneumologues (indépendants ou hospitaliers). Critères d’inclusion : ≥<!--> <!-->18 ans ; &gt;<!--> <!-->6 mois de suivi pour asthme sévère (GINA 2019) ; CSI-LABA et LAMA, associés ou non avec CSO, anti-Ige, anti-IL5, anti-RIL5, anti-IL4, anti-IL13, thermoplastie bronchique.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>En juillet 2024, 301 patients étaient inclus. 61,1 % étaient des femmes et l’âge moyen était de 54,4 ans. Au total, 153 patients (50,8 %) avaient déjà un traitement par biothérapie, 54 (17,9 %) ont eu un traitement par biothérapie introduit et 94 (31,2 %) n’étaient pas sous biothérapie. Les biothérapies prescrites chez les patients sous traitements sont (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->207) : 27,5 % omalizumab, 15,9 % mepolizumab, 28,5 % benralizumab, 22,7 % dupilumab et 1,0 % tezepelumab (4,3 % non renseignées). Les patients déjà sous biothérapie étaient plus sous omalizumab (32,0 % vs 14,8 %) tandis que les patients avec une biothérapie introduite étaient plus sous dupilumab (38,9 % vs 17,0 %). Les patients avec une biothérapie introduite avaient également plus d’exacerbations (≥<!--> <!-->2), de dyspnée (mMRC<!--> <!-->≥<!--> <!-->2), de sifflements et d’obstruction nasale comparés aux patients ayant déjà une biothérapie ou ceux sans biothérapie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Une majorité de patients avec un asthme sévère ont un traitement par biothérapie. Les patients avec une biothérapie introduite à l’inclusion ont un profil clinique de l’asthme sévère plus symptomatique que les patients déjà sous traitement ou sans biothérapie.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 62"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143155025","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Revue des Maladies Respiratoires Actualites
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