Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.053
A. Bekada , M. Ghermi , F. Saïchi
<div><h3>Introduction</h3><div>La réponse aux traitements antituberculeux présente une grande variabilité interindividuelle, tant en termes d’efficacité que de toxicité. Cette variabilité peut être en partie expliquée par des facteurs génétiques. L’enzyme N-acétyltransférase 2 (NAT2) est impliquée dans le métabolisme (acétylation) de l’isoniazide (INH). Les patients tuberculeux avec un phénotype acétyleur lent présentent un risque plus élevé d’hépatotoxicité par rapport aux acétyleurs rapides. Les acétyleurs lents accumulent des métabolites toxiques tel que l’acétylhydrazine (AcHz), car ils ne les acétylent pas assez rapidement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Ce travail constitue une première ébauche d’une étude pharmacogénétique qui permet d’évaluer l’association des polymorphismes du gène <em>NAT2</em> et la survenue d’effets hépatotoxiques chez 61 patients tuberculeux suivies au niveau du SCTMR de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) d’Essenia (Oran, Algérie). L’analyse des polymorphismes génétiques du gène <em>NAT2</em> décrivant les haplotypes NAT2*4 (phénotype sauvage, acétyleur rapide), NAT2*5, NAT2*6 et NAT2*7 (acétyleurs lents) ont été effectuées par PCR allèle spécifique (PCR-ASP). Afin d’évaluer la corrélation entre ces haplotypes et la survenue des effets hépatotoxiques relevées des dossiers médicaux des patients, une comparaison entre cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) et témoin (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51) a été entreprise : les cas étant les patients présentant des signes d’une hépatotoxicité et les témoins n’en présentent pas.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse des données sociodémographiques et cliniques, n’a montré aucune différence significative, entre les cas et les témoins, en considérant l’âge, le poids, le diabète ainsi que les valeurs d’ASAT/ALAT avant le traitement. Cependant, les résultats ont montré une différence significative entre les cas et les témoins, en ce qui concerne le sexe (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), le tabagisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022) et les taux d’ALAT et ASAT durant le traitement (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div><div>Chez les patients étudiés, l’haplotype le plus courant est le NAT2*5 avec une fréquence de 72,8 %, suivi des haplotypes NAT2*6, NAT2*4 et NAT2*7 (16,1 %, 6,8 % et 4,2 %, respectivement). La répartition des fréquences haplotypiques ne présente aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois, la présence de l’allèle NAT2*5, responsable du phénotype acétyleur lent dépasse 67 % chez les cas et les témoins et pourrait avoir un effet potentiel sur l’apparition de signes d’hépatotoxicité induite par l’INH (OR : 1,26 ; CI :1,08–1,46).</div><div>Les génotypes identifiés correspondent aux trois phénotypes distincts : à savoir acétyleur lent (89,8 %), rapide (3,4 %) et intermédiaire (6,8 %). La distribution de ces phénotypes ne montre aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois,
{"title":"Génotypage des haplotypes NAT2 impliqués dans la toxicité hépatique due aux traitements antituberculeux dans un échantillon de la population oranaise (Algérie)","authors":"A. Bekada , M. Ghermi , F. Saïchi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.053","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.053","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La réponse aux traitements antituberculeux présente une grande variabilité interindividuelle, tant en termes d’efficacité que de toxicité. Cette variabilité peut être en partie expliquée par des facteurs génétiques. L’enzyme N-acétyltransférase 2 (NAT2) est impliquée dans le métabolisme (acétylation) de l’isoniazide (INH). Les patients tuberculeux avec un phénotype acétyleur lent présentent un risque plus élevé d’hépatotoxicité par rapport aux acétyleurs rapides. Les acétyleurs lents accumulent des métabolites toxiques tel que l’acétylhydrazine (AcHz), car ils ne les acétylent pas assez rapidement.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Ce travail constitue une première ébauche d’une étude pharmacogénétique qui permet d’évaluer l’association des polymorphismes du gène <em>NAT2</em> et la survenue d’effets hépatotoxiques chez 61 patients tuberculeux suivies au niveau du SCTMR de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) d’Essenia (Oran, Algérie). L’analyse des polymorphismes génétiques du gène <em>NAT2</em> décrivant les haplotypes NAT2*4 (phénotype sauvage, acétyleur rapide), NAT2*5, NAT2*6 et NAT2*7 (acétyleurs lents) ont été effectuées par PCR allèle spécifique (PCR-ASP). Afin d’évaluer la corrélation entre ces haplotypes et la survenue des effets hépatotoxiques relevées des dossiers médicaux des patients, une comparaison entre cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) et témoin (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->51) a été entreprise : les cas étant les patients présentant des signes d’une hépatotoxicité et les témoins n’en présentent pas.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse des données sociodémographiques et cliniques, n’a montré aucune différence significative, entre les cas et les témoins, en considérant l’âge, le poids, le diabète ainsi que les valeurs d’ASAT/ALAT avant le traitement. Cependant, les résultats ont montré une différence significative entre les cas et les témoins, en ce qui concerne le sexe (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), le tabagisme (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022) et les taux d’ALAT et ASAT durant le traitement (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05).</div><div>Chez les patients étudiés, l’haplotype le plus courant est le NAT2*5 avec une fréquence de 72,8 %, suivi des haplotypes NAT2*6, NAT2*4 et NAT2*7 (16,1 %, 6,8 % et 4,2 %, respectivement). La répartition des fréquences haplotypiques ne présente aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois, la présence de l’allèle NAT2*5, responsable du phénotype acétyleur lent dépasse 67 % chez les cas et les témoins et pourrait avoir un effet potentiel sur l’apparition de signes d’hépatotoxicité induite par l’INH (OR : 1,26 ; CI :1,08–1,46).</div><div>Les génotypes identifiés correspondent aux trois phénotypes distincts : à savoir acétyleur lent (89,8 %), rapide (3,4 %) et intermédiaire (6,8 %). La distribution de ces phénotypes ne montre aucune différence significative entre les cas et les témoins. Toutefois, ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 14-15"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154863","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.082
J. Denis , J. Traclet , K. Ahmad , F. Lestelle , S. Turquier , S. Si Mohamed , L. Chalabreysse , D. Laville , V. Cottin
<div><h3>Introduction</h3><div>La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) est une maladie pulmonaire interstitielle à médiation immunitaire due à une exposition chronique ou récurrente par inhalation à des antigènes environnementaux sensibilisants. L’exposition chronique peut entraîner à terme une fibrose pulmonaire. L’éviction de l’antigène est toujours recommandée comme première étape de la prise en charge. Cependant, les antigènes suspectés peuvent ne pas être identifiés chez 30–50 % des patients atteints d’une maladie fibrosante. Des preuves limitées soutiennent l’importance de l’identification et de l’éviction des antigènes. L’objectif principal de cette étude était d’étudier la mortalité et l’évolution de la PHS fibrosante (PHS-f) en fonction de l’identification et de l’éviction de l’antigène causal. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la proportion de PHS fibrosante et non fibrosante, et d’examiner l’applicabilité des recommandations internationales de Chest et de l’ATS/JRS/ALAT à une cohorte « vie réelle ».</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une analyse rétrospective de janvier 2008 à décembre 2022 de patients suivis pour une PHS avec un diagnostic validé en concertation multidisciplinaire, au sein d’un centre de référence. Nous avons recueilli des données cliniques, fonctionnelles et scanographiques au diagnostic, à un an, et à la date des dernières nouvelles. Les formes fibrosantes et non fibrosantes ont été inclues. Pour chaque patient, nous avons cherché un potentiel antigène responsable et une preuve d’éviction. Parallèlement, nous avons attribué un niveau de confiance diagnostique à chaque cas, selon les recommandations de l’ATS/JRS/ALAT et Chest.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 58 patients ont été inclus dont 42 (72 %) présentaient une PHS-f. Parmi les PHS-f, 34 (81 %) avaient un antigène identifié et 24 évitaient l’antigène responsable (57 %). Il n’y avait pas de différence de la survie globale ni de la survie sans progression chez les PHS-f selon l’identification de l’antigène responsable (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,4 respectivement) et l’éviction de celui-ci (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,5 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6). La survie sans progression était statistiquement meilleure dans le groupe non fibrosant que dans les PHS-f (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Concernant le sous-type d’antigène, les PHS-f aviaires semblaient présenter une survie globale réduite par rapport aux autres groupes d’antigènes mais cela n’était pas statistiquement significatif (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069). Les recommandations étaient facilement applicables sur notre cohorte, notamment celles de Chest.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification et l’éviction des antigènes suspectés responsables ne semblent pas être associés à une amélioration de la survie globale ou de la survie sans progression chez les patients avec PHS-f. Les antigènes avia
{"title":"Mortalité et progression des pneumopathies d’hypersensibilité fibrosantes en fonction de l’identification et de l’éviction de l’antigène responsable","authors":"J. Denis , J. Traclet , K. Ahmad , F. Lestelle , S. Turquier , S. Si Mohamed , L. Chalabreysse , D. Laville , V. Cottin","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.082","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.082","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) est une maladie pulmonaire interstitielle à médiation immunitaire due à une exposition chronique ou récurrente par inhalation à des antigènes environnementaux sensibilisants. L’exposition chronique peut entraîner à terme une fibrose pulmonaire. L’éviction de l’antigène est toujours recommandée comme première étape de la prise en charge. Cependant, les antigènes suspectés peuvent ne pas être identifiés chez 30–50 % des patients atteints d’une maladie fibrosante. Des preuves limitées soutiennent l’importance de l’identification et de l’éviction des antigènes. L’objectif principal de cette étude était d’étudier la mortalité et l’évolution de la PHS fibrosante (PHS-f) en fonction de l’identification et de l’éviction de l’antigène causal. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la proportion de PHS fibrosante et non fibrosante, et d’examiner l’applicabilité des recommandations internationales de Chest et de l’ATS/JRS/ALAT à une cohorte « vie réelle ».</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agissait d’une analyse rétrospective de janvier 2008 à décembre 2022 de patients suivis pour une PHS avec un diagnostic validé en concertation multidisciplinaire, au sein d’un centre de référence. Nous avons recueilli des données cliniques, fonctionnelles et scanographiques au diagnostic, à un an, et à la date des dernières nouvelles. Les formes fibrosantes et non fibrosantes ont été inclues. Pour chaque patient, nous avons cherché un potentiel antigène responsable et une preuve d’éviction. Parallèlement, nous avons attribué un niveau de confiance diagnostique à chaque cas, selon les recommandations de l’ATS/JRS/ALAT et Chest.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 58 patients ont été inclus dont 42 (72 %) présentaient une PHS-f. Parmi les PHS-f, 34 (81 %) avaient un antigène identifié et 24 évitaient l’antigène responsable (57 %). Il n’y avait pas de différence de la survie globale ni de la survie sans progression chez les PHS-f selon l’identification de l’antigène responsable (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,4 respectivement) et l’éviction de celui-ci (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,5 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6). La survie sans progression était statistiquement meilleure dans le groupe non fibrosant que dans les PHS-f (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Concernant le sous-type d’antigène, les PHS-f aviaires semblaient présenter une survie globale réduite par rapport aux autres groupes d’antigènes mais cela n’était pas statistiquement significatif (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069). Les recommandations étaient facilement applicables sur notre cohorte, notamment celles de Chest.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’identification et l’éviction des antigènes suspectés responsables ne semblent pas être associés à une amélioration de la survie globale ou de la survie sans progression chez les patients avec PHS-f. Les antigènes avia","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154434","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.111
H. Abid , R. Khemakhem , R. Gargouri , S. Fehri , S. Badr , N. Ketata , J. Jedidi , N. Kammoun , S. Msaed , N. Moussa , N. Kallel , I. Yangui , H. Ayedi , W. Feki , N. Bahloul , S. Kammoun
Introduction
Le travail de nuit impose à l’individu de travailler en période de désactivation et de dormir en phase d’activation. Ce qui est à l’origine d’une perturbation de l’horloge biologique causant ainsi de nombreux troubles du sommeil.
Objectif
Étudier l’impact du travail de nuit sur la qualité du sommeil et la qualité de vie.
Méthodes
Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale portant sur des patients qui ont un travail de nuit. Nous avons utilisé un questionnaire en ligne pour évaluer la qualité du sommeil et la qualité de vie à l’aide d’un certain nombre de scores d’auto-évaluation : indice de bien-être OMS-5, échelle de somnolence d’Epworth (ESS), indice de sévérité de l’insomnie (ISI), questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9), indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI).
Résultats
Au total, 594 participants ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 33,99 ans, la catégorie d’âge la plus importante étant celle des 25–34 ans (58,9 %). Cinquante-sept pour cent (57,5 %) d’entre eux étaient des femmes, 82,1 % étaient des fumeurs actifs et 57,5 % déclaraient utiliser des substances stimulantes pour être efficaces au travail, tandis que 17 % étaient des consommateurs d’alcool. L’utilisation d’analgésiques a été notée chez 23 % des participants. Près de quarante pour cent (43,2 %) consommaient souvent des repas gras, 77,6 % n’avaient pas d’activité physique et 36,9 % de notre population étaient en surpoids. Des maladies chroniques ont été constatées chez 23 % d’entre eux, les plus fréquentes étant les maladies cardiovasculaires (7 %) et les maladies gastro-intestinales (7 %), suivies par l’asthme (5 %), les pathologies articulaires (5 %) et le diabète (4 %). Plus de la moitié des participants (52,1 %) ont une somnolence diurne moyenne et 9 % d’entre eux ont une somnolence diurne excessive selon l’échelle de somnolence d’Epworth. En se référant à l’échelle ISI, 35,8 % des participants présentaient une insomnie légère, 12,28 % une insomnie modérée et seulement 2 % une insomnie sévère. Un sommeil de qualité moyenne à médiocre a été noté chez 55,5 % des patients en utilisant le score PSQI et 40,9 % d’entre eux ayant une durée de sommeil inférieure à 7 heures. Dans notre étude, 57 % des participants avaient un bien-être médiocre au cours des deux dernières semaines selon l’indice OMS-5 et 65,82 % avaient un score indiquant une dépression selon le PHQ-9.
Conclusion
Notre étude a montré que le travail de nuit peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la qualité du sommeil et la qualité de vie, avec un risque accru de dépression.
{"title":"L’impact du travail de nuit sur les troubles du sommeil et la qualité de vie","authors":"H. Abid , R. Khemakhem , R. Gargouri , S. Fehri , S. Badr , N. Ketata , J. Jedidi , N. Kammoun , S. Msaed , N. Moussa , N. Kallel , I. Yangui , H. Ayedi , W. Feki , N. Bahloul , S. Kammoun","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.111","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.111","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le travail de nuit impose à l’individu de travailler en période de désactivation et de dormir en phase d’activation. Ce qui est à l’origine d’une perturbation de l’horloge biologique causant ainsi de nombreux troubles du sommeil.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Étudier l’impact du travail de nuit sur la qualité du sommeil et la qualité de vie.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale portant sur des patients qui ont un travail de nuit. Nous avons utilisé un questionnaire en ligne pour évaluer la qualité du sommeil et la qualité de vie à l’aide d’un certain nombre de scores d’auto-évaluation : indice de bien-être OMS-5, échelle de somnolence d’Epworth (ESS), indice de sévérité de l’insomnie (ISI), questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9), indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 594 participants ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 33,99 ans, la catégorie d’âge la plus importante étant celle des 25–34 ans (58,9 %). Cinquante-sept pour cent (57,5 %) d’entre eux étaient des femmes, 82,1 % étaient des fumeurs actifs et 57,5 % déclaraient utiliser des substances stimulantes pour être efficaces au travail, tandis que 17 % étaient des consommateurs d’alcool. L’utilisation d’analgésiques a été notée chez 23 % des participants. Près de quarante pour cent (43,2 %) consommaient souvent des repas gras, 77,6 % n’avaient pas d’activité physique et 36,9 % de notre population étaient en surpoids. Des maladies chroniques ont été constatées chez 23 % d’entre eux, les plus fréquentes étant les maladies cardiovasculaires (7 %) et les maladies gastro-intestinales (7 %), suivies par l’asthme (5 %), les pathologies articulaires (5 %) et le diabète (4 %). Plus de la moitié des participants (52,1 %) ont une somnolence diurne moyenne et 9 % d’entre eux ont une somnolence diurne excessive selon l’échelle de somnolence d’Epworth. En se référant à l’échelle ISI, 35,8 % des participants présentaient une insomnie légère, 12,28 % une insomnie modérée et seulement 2 % une insomnie sévère. Un sommeil de qualité moyenne à médiocre a été noté chez 55,5 % des patients en utilisant le score PSQI et 40,9 % d’entre eux ayant une durée de sommeil inférieure à 7<!--> <!-->heures. Dans notre étude, 57 % des participants avaient un bien-être médiocre au cours des deux dernières semaines selon l’indice OMS-5 et 65,82 % avaient un score indiquant une dépression selon le PHQ-9.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude a montré que le travail de nuit peut avoir des effets néfastes sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la qualité du sommeil et la qualité de vie, avec un risque accru de dépression.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 49-50"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154437","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.038
A. Touil, M. Jabberi, C. Baya, S. Maazaoui, S. Khemiri, M. Chaabane, T. Znegui, S. Habibech, H. Racil, N. Chaouch
Malgré les nouvelles recommandations pour la prise en charge du PSP, certains points ne sont pas bien clairs. Certes, le drainage thoracique a moins de place dans l’algorithme thérapeutique mais quand il est indiqué, peut-on raccourcir le délai d’hospitalisation et proposer rapidement la chirurgie à des patients particuliers avec un risque important d’échec ? Notre travail avait pour but d’identifier les facteurs prédictifs de chirurgie après drainage thoracique devant un premier épisode de PSP.
Méthodes
Une analyse rétrospective des dossiers des patients hospitalisés dans notre service entre janvier 2021 et octobre 2023 pour un premier épisode de PSP et ayant nécessité un drainage thoracique, a été faite. Deux groupes ont été identifiés : G1 (n = 50) : succès du drainage thoracique et G2 (n = 32) : échec du drainage thoracique avec recours à la pleurodèse.
Résultat
Au total, 82 patients tous de sexe masculin et d’âge moyen égal à 39 ans ont été inclus. Le pneumothorax était du côté droit dans plus que 60 % des cas et de grande abondance dans plus que 70 % des cas dans les 2 groupes. La consommation de cannabis, un pneumothorax mal toléré à l’admission et la présence d’emphysème sur le scanner thoracique étaient des facteurs de risque d’échec du drainage thoracique, ([OR 3,58 ; IC (1,14_11,23) p = 0,024], [OR 5,22 (IC 1,26_21) p = 0,014] et [OR 3,81 ; IC (1,48_9,82) p = 0,005], respectivement).
Conclusion
Notre étude montre qu’en cas de situations particulières, on peut prédire de l’échec du drainage thoracique et de la nécessité de proposer la pleurodèse chirurgicale. D’autres études à plus large échelle sont nécessaires pour pouvoir intégrer ces données dans les recommandations futures afin de proposer la chirurgie plus précocement.
{"title":"Facteurs prédictifs d’échec du drainage thoracique en cas de premier épisode de pneumothorax spontané primaire (PSP)","authors":"A. Touil, M. Jabberi, C. Baya, S. Maazaoui, S. Khemiri, M. Chaabane, T. Znegui, S. Habibech, H. Racil, N. Chaouch","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.038","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.038","url":null,"abstract":"<div><div>Malgré les nouvelles recommandations pour la prise en charge du PSP, certains points ne sont pas bien clairs. Certes, le drainage thoracique a moins de place dans l’algorithme thérapeutique mais quand il est indiqué, peut-on raccourcir le délai d’hospitalisation et proposer rapidement la chirurgie à des patients particuliers avec un risque important d’échec ? Notre travail avait pour but d’identifier les facteurs prédictifs de chirurgie après drainage thoracique devant un premier épisode de PSP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une analyse rétrospective des dossiers des patients hospitalisés dans notre service entre janvier 2021 et octobre 2023 pour un premier épisode de PSP et ayant nécessité un drainage thoracique, a été faite. Deux groupes ont été identifiés : G1 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->50) : succès du drainage thoracique et G2 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->32) : échec du drainage thoracique avec recours à la pleurodèse.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Au total, 82 patients tous de sexe masculin et d’âge moyen égal à 39<!--> <!-->ans ont été inclus. Le pneumothorax était du côté droit dans plus que 60 % des cas et de grande abondance dans plus que 70 % des cas dans les 2 groupes. La consommation de cannabis, un pneumothorax mal toléré à l’admission et la présence d’emphysème sur le scanner thoracique étaient des facteurs de risque d’échec du drainage thoracique, ([OR 3,58 ; IC (1,14_11,23) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,024], [OR 5,22 (IC 1,26_21) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,014] et [OR 3,81 ; IC (1,48_9,82) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005], respectivement).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude montre qu’en cas de situations particulières, on peut prédire de l’échec du drainage thoracique et de la nécessité de proposer la pleurodèse chirurgicale. D’autres études à plus large échelle sont nécessaires pour pouvoir intégrer ces données dans les recommandations futures afin de proposer la chirurgie plus précocement.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154175","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.055
N. Prost (de) , Y. Caillé , M. Lachâtre , S. Fourati , O. Rouxel , C. Fabry-Vendrand , N. Capit , L. Majed , C. Artaud , D. Leynaud , C. Bignon-Favary , S. Larrieu , C. Marant-Micallef , L.B. Luong Nguyen
<div><h3>Introduction</h3><div>Les infections virales respiratoires humaines sont principalement causées par le SARS-CoV-2, les virus grippaux et le virus respiratoire syncytial (VRS). Elles sont à l’origine d’une morbi-mortalité élevée et d’un impact social important lors des épidémies. À l’échelle nationale, peu de données sont disponibles concernant les infections virales respiratoires sévères nécessitant une hospitalisation. L’objectif de cette sous-analyse de l’étude BIRD-IC est d’étudier l’épidémiologie et le fardeau des patients hospitalisés pour infections virales respiratoires (SARS-CoV-2, virus grippaux et VRS) en France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>BIRD-IC est une étude de cohorte rétrospective nationale basée sur les données du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Tous les patients hospitalisés sur le territoire français entre le 01/07/2022 et le 30/06/2023 pour infection respiratoire à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux et VRS sont inclus dans l’analyse. Les séjours hospitaliers pour infection respiratoire ont été identifiés à l’aide des codes CIM-10.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au cours de la saison 2022–2023, 102 631 (59,0 %) patients ont été hospitalisés pour COVID-19, 51 573 (29,7 %) pour grippe et 19 653 (11,3 %) pour infection à VRS, soit un total de 173 857 séjours hospitaliers. De façon globale, la moitié des patients était de sexe masculin. Les patients de plus de 65<!--> <!-->ans représentaient le principal sous-groupe pour chacun des virus (COVID-19 82,6 % ; grippe 50,9 % ; VRS 60,7 %). 23,9 % des patients hospitalisés pour COVID-19, 18,7 % pour grippe et 27,0 % pour VRS présentaient une ou plusieurs comorbidités : les maladies cardiovasculaires et la BPCO étaient les plus fréquentes quel que soit le type de virus. 10,8 % des patients hospitalisés pour COVID-19 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11 035) étaient immunodéprimés, 7,7 % pour grippe (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3965) et 12,1 % pour VRS (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2369). La durée moyenne d’hospitalisation était de 8<!--> <!-->jours et 11 % des patients étaient admis en réanimation pendant leur hospitalisation, avec une durée moyenne en réanimation comprise entre 7,5 et 8,9<!--> <!-->jours selon le virus. La mortalité hospitalière des patients était variable en fonction du virus impliqué : COVID-19 9,1 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9398 ; grippe 4,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2472 ; VRS 5,9 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1166 (<span><span>Tableau 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces données nationales obtenues sur une saison épidémique récente quantifient l’impact des infections respiratoires sévères à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux ou VRS sur le recours au secteur hospitalier et démontrent qu’elles ont lourdement pesé sur le système de soin, notamment au regard du nombre de passage en réanimation et au taux de décès. L’application des recommandations vaccinales existantes (COVID-19
{"title":"Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC)","authors":"N. Prost (de) , Y. Caillé , M. Lachâtre , S. Fourati , O. Rouxel , C. Fabry-Vendrand , N. Capit , L. Majed , C. Artaud , D. Leynaud , C. Bignon-Favary , S. Larrieu , C. Marant-Micallef , L.B. Luong Nguyen","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.055","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les infections virales respiratoires humaines sont principalement causées par le SARS-CoV-2, les virus grippaux et le virus respiratoire syncytial (VRS). Elles sont à l’origine d’une morbi-mortalité élevée et d’un impact social important lors des épidémies. À l’échelle nationale, peu de données sont disponibles concernant les infections virales respiratoires sévères nécessitant une hospitalisation. L’objectif de cette sous-analyse de l’étude BIRD-IC est d’étudier l’épidémiologie et le fardeau des patients hospitalisés pour infections virales respiratoires (SARS-CoV-2, virus grippaux et VRS) en France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>BIRD-IC est une étude de cohorte rétrospective nationale basée sur les données du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI). Tous les patients hospitalisés sur le territoire français entre le 01/07/2022 et le 30/06/2023 pour infection respiratoire à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux et VRS sont inclus dans l’analyse. Les séjours hospitaliers pour infection respiratoire ont été identifiés à l’aide des codes CIM-10.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au cours de la saison 2022–2023, 102 631 (59,0 %) patients ont été hospitalisés pour COVID-19, 51 573 (29,7 %) pour grippe et 19 653 (11,3 %) pour infection à VRS, soit un total de 173 857 séjours hospitaliers. De façon globale, la moitié des patients était de sexe masculin. Les patients de plus de 65<!--> <!-->ans représentaient le principal sous-groupe pour chacun des virus (COVID-19 82,6 % ; grippe 50,9 % ; VRS 60,7 %). 23,9 % des patients hospitalisés pour COVID-19, 18,7 % pour grippe et 27,0 % pour VRS présentaient une ou plusieurs comorbidités : les maladies cardiovasculaires et la BPCO étaient les plus fréquentes quel que soit le type de virus. 10,8 % des patients hospitalisés pour COVID-19 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11 035) étaient immunodéprimés, 7,7 % pour grippe (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3965) et 12,1 % pour VRS (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2369). La durée moyenne d’hospitalisation était de 8<!--> <!-->jours et 11 % des patients étaient admis en réanimation pendant leur hospitalisation, avec une durée moyenne en réanimation comprise entre 7,5 et 8,9<!--> <!-->jours selon le virus. La mortalité hospitalière des patients était variable en fonction du virus impliqué : COVID-19 9,1 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->9398 ; grippe 4,8 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2472 ; VRS 5,9 %, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1166 (<span><span>Tableau 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Ces données nationales obtenues sur une saison épidémique récente quantifient l’impact des infections respiratoires sévères à SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux ou VRS sur le recours au secteur hospitalier et démontrent qu’elles ont lourdement pesé sur le système de soin, notamment au regard du nombre de passage en réanimation et au taux de décès. L’application des recommandations vaccinales existantes (COVID-19","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 15-16"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154864","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.077
L. Elu , A. Canellas , P. Du Rusquec , M.A. Benderra , L. Drouin , I. Cojean-Zelek , A. Vozy , E. Assaf , A. Benmaziane , J. Medioni , R. Cohen , L. Zelek , M. Wislez , J. Gligorov , P.Y. Brillet , N. Girard , K. Bihan , J. Cadranel
Introduction
Trastuzumab Deruxtecan (T-DXd) est un anticorps conjugué ciblant HER2, efficace contre les tumeurs HER2-dépendantes, mais associé à un risque élevé de pneumopathie interstitielle diffuse (PID), un effet secondairement grave et potentiellement fatal.
Méthodes
Nous avons mené une étude rétrospective sur 600 patients recrutés dans 11 centres franciliens entre avril 2019 et novembre 2023. Une revue centralisée des données cliniques et des scanners thoraciques a été effectuée pour déterminer l’incidence, le délai d’apparition et les caractéristiques de la PID liée au T-DXd, ainsi que pour évaluer les facteurs de risque et les stratégies thérapeutiques.
Résultats
Parmi les 600 patients, 95 % étaient des femmes, 77 % étaient non-fumeuses et l’âge médian était de 60 ans (IQR 55–73). 78 % des patients avaient reçu une radiothérapie thoracique antérieure et 54 % une thérapie ciblant HER2. Les cancers du sein HER2 étaient prédominants (93 %) dont 54 % HER2 positif et 39 % HER2 faible. Une PID est survenue chez 67 patients (11,2 %) après un délai médian de 82 jours (IQR 49–192), souvent sans symptômes respiratoires (51 %). Parmi ces patients, 55 % avaient des métastases pulmonaires, mais 80 % avaient un cancer contrôlé au moment de la survenue de la PID. Les caractéristiques radiologiques incluaient des opacités en verre dépoli (87 %) et des consolidations (61 %). La pneumopathie organisée (PO) était le pattern radiologique le plus fréquent (52 %), avec des consolidations de forme ovoïde atypique dans 25 % des cas. Le pattern dommage alvéolaire diffus (DAD) état observé dans 9 % des cas. La gravité de la PID variait principalement du grade 1–2 (81 %) au grade 3–4 (10 %), avec des cas de PID fatals dans 9 % des cas (6/67), dont 4 présentaient un pattern de DAD. L’apparition de la PID était plus précoce dans les cas de DAD, avec un délai médian de 51 jours (IQR 40–55). Un lavage bronchoalvéolaire était réalisé chez 19 patients révélant dans 95 % des cas une alvéolite lymphocytaire. T-DXd a été interrompu chez 50 patients (75 %), dont 60 % ont reçu des corticostéroïdes, conduisant à une amélioration chez 60 % d’entre eux. Une PID antérieure était plus fréquemment identifiée chez les patients ayant développé une PID sous T-DXd (16/67) comparé à ceux qui ne l’ont pas développé (6/533, p < 0,001) (Figure 1).
Conclusion
Cette première grande cohorte non asiatique souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une gestion adaptée de la PID induite par T-DXd, notamment dans les cas de DAD, souvent fatals. La PID préexistante est un facteur de risque clé. Une détection précoce et des traitements personnalisés, incluant l’interruption de T-DXd et l’administration de corticostéroïdes, améliorent significativement les résultats.
{"title":"Pneumopathies interstitielles diffuses liées au Trastuzumab Deruxtecan : résultats d’une large cohorte française en vie réelle chez des patients atteints de cancer du sein HER2-dépendant et autres tumeurs","authors":"L. Elu , A. Canellas , P. Du Rusquec , M.A. Benderra , L. Drouin , I. Cojean-Zelek , A. Vozy , E. Assaf , A. Benmaziane , J. Medioni , R. Cohen , L. Zelek , M. Wislez , J. Gligorov , P.Y. Brillet , N. Girard , K. Bihan , J. Cadranel","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.077","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Trastuzumab Deruxtecan (T-DXd) est un anticorps conjugué ciblant HER2, efficace contre les tumeurs HER2-dépendantes, mais associé à un risque élevé de pneumopathie interstitielle diffuse (PID), un effet secondairement grave et potentiellement fatal.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons mené une étude rétrospective sur 600 patients recrutés dans 11 centres franciliens entre avril 2019 et novembre 2023. Une revue centralisée des données cliniques et des scanners thoraciques a été effectuée pour déterminer l’incidence, le délai d’apparition et les caractéristiques de la PID liée au T-DXd, ainsi que pour évaluer les facteurs de risque et les stratégies thérapeutiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi les 600 patients, 95 % étaient des femmes, 77 % étaient non-fumeuses et l’âge médian était de 60<!--> <!-->ans (IQR 55–73). 78 % des patients avaient reçu une radiothérapie thoracique antérieure et 54 % une thérapie ciblant HER2. Les cancers du sein HER2 étaient prédominants (93 %) dont 54 % HER2 positif et 39 % HER2 faible. Une PID est survenue chez 67 patients (11,2 %) après un délai médian de 82<!--> <!-->jours (IQR 49–192), souvent sans symptômes respiratoires (51 %). Parmi ces patients, 55 % avaient des métastases pulmonaires, mais 80 % avaient un cancer contrôlé au moment de la survenue de la PID. Les caractéristiques radiologiques incluaient des opacités en verre dépoli (87 %) et des consolidations (61 %). La pneumopathie organisée (PO) était le pattern radiologique le plus fréquent (52 %), avec des consolidations de forme ovoïde atypique dans 25 % des cas. Le pattern dommage alvéolaire diffus (DAD) état observé dans 9 % des cas. La gravité de la PID variait principalement du grade 1–2 (81 %) au grade 3–4 (10 %), avec des cas de PID fatals dans 9 % des cas (6/67), dont 4 présentaient un pattern de DAD. L’apparition de la PID était plus précoce dans les cas de DAD, avec un délai médian de 51<!--> <!-->jours (IQR 40–55). Un lavage bronchoalvéolaire était réalisé chez 19 patients révélant dans 95 % des cas une alvéolite lymphocytaire. T-DXd a été interrompu chez 50 patients (75 %), dont 60 % ont reçu des corticostéroïdes, conduisant à une amélioration chez 60 % d’entre eux. Une PID antérieure était plus fréquemment identifiée chez les patients ayant développé une PID sous T-DXd (16/67) comparé à ceux qui ne l’ont pas développé (6/533, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) (<span><span>Figure 1</span></span>).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette première grande cohorte non asiatique souligne l’importance d’une surveillance étroite et d’une gestion adaptée de la PID induite par T-DXd, notamment dans les cas de DAD, souvent fatals. La PID préexistante est un facteur de risque clé. Une détection précoce et des traitements personnalisés, incluant l’interruption de T-DXd et l’administration de corticostéroïdes, améliorent significativement les résultats.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 29-30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154867","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.100
F.Z. Elazizi , M. Dubois , B. Caron , S. Kartas , M. Saillour
Introduction
Mycoplasma pneumoniae (MP) est une bactérie intracellulaire responsable d’infections respiratoires hautes et basses avec des manifestations extra respiratoires parfois graves. Le diagnostic microbiologique est confirmé par PCR réalisée sur écouvillon nasopharyngé ou expectoration. Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, MP est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023.
Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant 46 patients dont 31 hospitalisés entre septembre 2023 et mai 2024 au sein de l’hôpital Louis-Mourier à Colombes. Le diagnostic était confirmé par PCR sur écouvillon nasopharyngé.
Résultats
Les patients avaient un âge moyen de 50 ans ± 17,8 [16–84] avec une prédominance du sexe masculin (58,6 %). 32 patients n’avaient aucune comorbidité, 10 en avait 1 et 4 en avaient au moins 2. Le début de la symptomatologie était progressif chez 32 patients (69,6 %), la toux était le symptôme prédominant (89,1 %), suivie de la dyspnée (78,3 %), une rhinopharyngite (44 %), des myalgies et des signes digestif (30,4 %) et des céphalées (13 %). Une oxygénothérapie était prescrite chez 56,5 % des patients, avec un débit moyen de 2L/minute et une durée moyenne de 5 jours. Une co-infection à Sars-COV-2 était retrouvée chez 3 patients. Sur le bilan biologique, 8 patients avaient des agglutinines froides avec une hémoglobine inférieure à 12 g/dL chez 2 patients. La CRP moyenne était de 113,2 mg/L et le taux moyen de leucocytes de 11 500/mm3 [2500–23 000]. On notait une cytolyse modérée chez 6 patients. Au total, 31 patients ont été hospitalisés (67,4 %) dont 8 avec un passage initial en médecine intensive. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. Un scanner thoracique a été réalisé chez 18 patients. Le pattern prédominant était un infiltrat micronodulaire chez 13 patients, confluent chez 8 patients et bilatéral dans 56,2 % des cas. Une condensation alvéolaire systématisée était retrouvée chez 3 patients. L’antibiothérapie administrée chez les patients était en premier lieu des macrolides (rovamycine chez 67,4 % et/ou azithromicine chez 41,3 %).
Conclusion
La pneumopathie à MP peut être grave et requérir une oxygénothérapie. La présentation est conforme à la littérature cependant peut revêtir une forme grave chez des sujets jeunes peu comorbide. L’aspect scanographique est le plus souvent un infiltrat micronodulaire confluent et parfois une condensation alvéolaire systématisée. Le diagnostic par PCR s’avère très utile pour administrer précocement le traitement adapté.
{"title":"Pneumopathie à Mycoplasma pneumoniae à l’hôpital Louis-Mourier : à propos de 46 cas","authors":"F.Z. Elazizi , M. Dubois , B. Caron , S. Kartas , M. Saillour","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.100","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.100","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div><em>Mycoplasma pneumoniae</em> (MP) est une bactérie intracellulaire responsable d’infections respiratoires hautes et basses avec des manifestations extra respiratoires parfois graves. Le diagnostic microbiologique est confirmé par PCR réalisée sur écouvillon nasopharyngé ou expectoration. Après une quasi-disparition pendant la pandémie de Covid-19, MP est responsable d’un rebond épidémique depuis l’été 2023.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive incluant 46 patients dont 31 hospitalisés entre septembre 2023 et mai 2024 au sein de l’hôpital Louis-Mourier à Colombes. Le diagnostic était confirmé par PCR sur écouvillon nasopharyngé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les patients avaient un âge moyen de 50 ans<!--> <!-->±<!--> <!-->17,8 [16–84] avec une prédominance du sexe masculin (58,6 %). 32 patients n’avaient aucune comorbidité, 10 en avait 1 et 4 en avaient au moins 2. Le début de la symptomatologie était progressif chez 32 patients (69,6 %), la toux était le symptôme prédominant (89,1 %), suivie de la dyspnée (78,3 %), une rhinopharyngite (44 %), des myalgies et des signes digestif (30,4 %) et des céphalées (13 %). Une oxygénothérapie était prescrite chez 56,5 % des patients, avec un débit moyen de 2L/minute et une durée moyenne de 5<!--> <!-->jours. Une co-infection à Sars-COV-2 était retrouvée chez 3 patients. Sur le bilan biologique, 8 patients avaient des agglutinines froides avec une hémoglobine inférieure à 12<!--> <!-->g/dL chez 2 patients. La CRP moyenne était de 113,2<!--> <!-->mg/L et le taux moyen de leucocytes de 11 500/mm<sup>3</sup> [2500–23 000]. On notait une cytolyse modérée chez 6 patients. Au total, 31 patients ont été hospitalisés (67,4 %) dont 8 avec un passage initial en médecine intensive. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5<!--> <!-->jours. Un scanner thoracique a été réalisé chez 18 patients. Le pattern prédominant était un infiltrat micronodulaire chez 13 patients, confluent chez 8 patients et bilatéral dans 56,2 % des cas. Une condensation alvéolaire systématisée était retrouvée chez 3 patients. L’antibiothérapie administrée chez les patients était en premier lieu des macrolides (rovamycine chez 67,4 % et/ou azithromicine chez 41,3 %).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La pneumopathie à MP peut être grave et requérir une oxygénothérapie. La présentation est conforme à la littérature cependant peut revêtir une forme grave chez des sujets jeunes peu comorbide. L’aspect scanographique est le plus souvent un infiltrat micronodulaire confluent et parfois une condensation alvéolaire systématisée. Le diagnostic par PCR s’avère très utile pour administrer précocement le traitement adapté.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154439","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.121
T. Pierret , F. Guisier , C. Daniel , R. Descourt , L. Galland , O. Molinier , C. Decroisette , A. Cortot , D. Moreau , L. Bigay-Gamé , M. Wislez , N. Cloarec , H. Curcio , N. Delberghe , J. Cadranel , B. Duchemann , A.C. Toffart , L. Moreau , H. Doubre , A. Madroszyk , J.B. Auliac
<div><h3>Introduction</h3><div>L’amivantamab est un anticorps bispécifique ciblant EGFR/MET approuvé pour les patients (pts) avec un CBNPC avec mutation type insertion de l’exon 20 de l’EGFR (exon20). En France, un accès précoce a permis son utilisation après une première ligne de chimiothérapie.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Cette cohorte multicentrique rétrospective a analysé des patients atteints d’un CBNPC EGFR exon20, inclus consécutivement dans le cadre de l’accès précoce français du 03/09/2021 au 30/04/2022 et ayant reçu au moins une dose d’amivantamab. Les pts ont donné leur non-opposition pour la collecte des données et ont été recrutés dans 28 sites. Le critère d’évaluation principal était la survie sans progression comme donnée de vie réelle (SSPvr), les critères d’évaluation secondaires étaient la durée du traitement, la survie globale médiane (SG), l’efficacité au niveau du système nerveux central (SNC), la toxicité et les traitements ultérieurs.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’étude a inclus 39 patients, l’âge médian était de 60 [extrêmes, 39–83 ans] ans ; on retrouvait 64 % de femmes et 54 % étaient non-fumeurs. Il existait 33 % des patients avec un performance status (PS) 2 ou plus et 66 % avec des métastases cérébrales à l’inclusion. L’amivantamab a été administré respectivement en deuxième ou troisième ligne et plus chez 30 % et 70 % des patients. Le nombre médian d’injections d’amivantamab était de 10 [1–47]. Chez 37/39 (95 %) des pts évaluables, respectivement 35 % (95 %CI : 17–49 %) et 62 % ont eu une réponse partielle et un contrôle de la maladie ; la durée de la réponse était de 5,8 [2,3–11,9] mois. Chez 23/26 (88 %) patients évaluables pour la réponse cérébrale, 26 % ont eu une réponse partielle et 69 % un contrôle de la maladie. Après un suivi médian de 11,3 [8–16,7] mois, les médianes de la SSPvr et de la SG étaient respectivement de 3,5 [2,6–5,8] et 11,3 [8–17,8] mois. Elles étaient respectivement de 2,8 (3,5–17,8) et 8,7 (3,5–17,8) mois chez les patients présentant des métastases cérébrales et également de 7,6 (1,6–13,5) et 16,2 (8,3–NR) mois chez les patients ne présentant pas de métastases cérébrales. En analyse uni- et multivariée, un PS<!--> <!-->≥<!--> <!-->2 est le seul facteur qui impacte défavorablement la SSP et la SG. Des effets indésirables (EI) de grade III/IV sont survenus chez 11/39 (28,2 %) patients, principalement en lien avec une toxicité cutanée (5/39, 13 %) et une réaction à la perfusion (2/39, 5 %). En raison d’un EI, des réductions de dose ultérieures et l’arrêt définitif de l’amivantamab ont été observées respectivement chez 7/39 (18 %) et 4/39 (10,3 %) patients. Un traitement ultérieur à l’amivantamab a été administré à 21 patients (53,8 %), principalement une mono chimiothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans cette analyse de vie réelle chez des patients atteints d’un CBNPC mutés EGFR exon 20 pré-traités, l’amivantamab en monothérap
{"title":"Efficacité et tolérance de l’amivantamab dans le cadre de l’accès précoce pour les patients atteints d’un CBNPC métastatique avec mutation type insertion dans l’exon 20 de l’EGFR : Amexon 20 GFPC 02-2022","authors":"T. Pierret , F. Guisier , C. Daniel , R. Descourt , L. Galland , O. Molinier , C. Decroisette , A. Cortot , D. Moreau , L. Bigay-Gamé , M. Wislez , N. Cloarec , H. Curcio , N. Delberghe , J. Cadranel , B. Duchemann , A.C. Toffart , L. Moreau , H. Doubre , A. Madroszyk , J.B. Auliac","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.121","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.121","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’amivantamab est un anticorps bispécifique ciblant EGFR/MET approuvé pour les patients (pts) avec un CBNPC avec mutation type insertion de l’exon 20 de l’EGFR (exon20). En France, un accès précoce a permis son utilisation après une première ligne de chimiothérapie.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Cette cohorte multicentrique rétrospective a analysé des patients atteints d’un CBNPC EGFR exon20, inclus consécutivement dans le cadre de l’accès précoce français du 03/09/2021 au 30/04/2022 et ayant reçu au moins une dose d’amivantamab. Les pts ont donné leur non-opposition pour la collecte des données et ont été recrutés dans 28 sites. Le critère d’évaluation principal était la survie sans progression comme donnée de vie réelle (SSPvr), les critères d’évaluation secondaires étaient la durée du traitement, la survie globale médiane (SG), l’efficacité au niveau du système nerveux central (SNC), la toxicité et les traitements ultérieurs.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’étude a inclus 39 patients, l’âge médian était de 60 [extrêmes, 39–83 ans] ans ; on retrouvait 64 % de femmes et 54 % étaient non-fumeurs. Il existait 33 % des patients avec un performance status (PS) 2 ou plus et 66 % avec des métastases cérébrales à l’inclusion. L’amivantamab a été administré respectivement en deuxième ou troisième ligne et plus chez 30 % et 70 % des patients. Le nombre médian d’injections d’amivantamab était de 10 [1–47]. Chez 37/39 (95 %) des pts évaluables, respectivement 35 % (95 %CI : 17–49 %) et 62 % ont eu une réponse partielle et un contrôle de la maladie ; la durée de la réponse était de 5,8 [2,3–11,9] mois. Chez 23/26 (88 %) patients évaluables pour la réponse cérébrale, 26 % ont eu une réponse partielle et 69 % un contrôle de la maladie. Après un suivi médian de 11,3 [8–16,7] mois, les médianes de la SSPvr et de la SG étaient respectivement de 3,5 [2,6–5,8] et 11,3 [8–17,8] mois. Elles étaient respectivement de 2,8 (3,5–17,8) et 8,7 (3,5–17,8) mois chez les patients présentant des métastases cérébrales et également de 7,6 (1,6–13,5) et 16,2 (8,3–NR) mois chez les patients ne présentant pas de métastases cérébrales. En analyse uni- et multivariée, un PS<!--> <!-->≥<!--> <!-->2 est le seul facteur qui impacte défavorablement la SSP et la SG. Des effets indésirables (EI) de grade III/IV sont survenus chez 11/39 (28,2 %) patients, principalement en lien avec une toxicité cutanée (5/39, 13 %) et une réaction à la perfusion (2/39, 5 %). En raison d’un EI, des réductions de dose ultérieures et l’arrêt définitif de l’amivantamab ont été observées respectivement chez 7/39 (18 %) et 4/39 (10,3 %) patients. Un traitement ultérieur à l’amivantamab a été administré à 21 patients (53,8 %), principalement une mono chimiothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->13).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Dans cette analyse de vie réelle chez des patients atteints d’un CBNPC mutés EGFR exon 20 pré-traités, l’amivantamab en monothérap","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 55-56"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154011","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.099
E. Zaara, W. Ghribi, L. Loued, A. Ben Saed, A. Gourabi, H. Abdelhedi, R. Kaddoussi, S. Jobeur, S. Chikhmhammed, N. Rouatbi
<div><h3>Introduction</h3><div>Depuis l’apparition de l’infection Covid et sa propagation et devant une évolution imprévisible et potentiellement grave, plusieurs études ont été consacrées à l’identification des facteurs de risque de gravité de la pneumopathie Covid. Parmi ces facteurs, l’obésité a été tant étudiée et reconnue comme facteur de risque lié à la gravité et l’évolution défavorable des patients au cours de l’hospitalisation. Notre travail s’intéresse à l’étude des aspects évolutifs selon la sévérité de l’obésité.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective analytique incluant des patients hospitalisés à notre service de pneumologie au CHU Fattouma Bourguiba à Monastir pour pneumopathie Covid-19 durant la période allant d’octobre 2020 à septembre 2021. La population étudiée présente une obésité selon la définition de l’OMS avec un indice de masse corporelle (IMC)<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et qu’on a subdivisé en deux groupes : 1<sup>er</sup> groupe G1 : présente une obésité modérée avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30 et<!--> <!--><<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>, 2<sup>e</sup> groupe G2 : présente une obésité sévère à morbide avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>On a colligé 112 patients avec un âge moyen de 61,98<!--> <!-->±<!--> <!-->14,05 ans et une prédominance féminine à 56,2 %. Soixante-six pour cent des patients n’étaient pas tabagiques, et seulement 7,6 % présentait un tabagisme actif. Soixante patients (53,5 %) avaient une obésité modérée (G1) tandis que G2 avait 52 patients. On a noté une durée d’hospitalisation plus longue chez les patients de G2 par rapport à G1 (13,2<!--> <!-->±<!--> <!-->8,6<!--> <!-->jours vs 11,2<!--> <!-->±<!--> <!-->7,1<!--> <!-->jours) avec une différence significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005). Par ailleurs, quant à la survenue de complications au cours de l’hospitalisation, on note une survenue plus importante de décompensation cardiaque au sein du 2<sup>e</sup> groupe (26,9 %) par rapport au G1 (8,3 %) avec un <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009 et le développement d’un diabète cortico-induit plus important chez G2 (19,2 %) par rapport à G1 (3,3 %) avec <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007. Le transfert en milieu de réanimation était nécessaire pour 32,6 % des patients de G2 tandis que 15 % des patients de G1 ont nécessité le transfert avec une différence significative <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02. En outre, le taux de mortalité était significativement plus élevé chez les patients présentant une obésité sévère à morbide (26,9 %) par rapport aux patients présentant une obésité modérée (10 %), <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>On constate à travers notre série une évolution plus défavorable avec un taux plus important de complications chez les patients présentant une obésité sévère
{"title":"Aspects évolutifs de la pneumopathie Covid-19 selon la sévérité de l’obésité","authors":"E. Zaara, W. Ghribi, L. Loued, A. Ben Saed, A. Gourabi, H. Abdelhedi, R. Kaddoussi, S. Jobeur, S. Chikhmhammed, N. Rouatbi","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.099","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.099","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Depuis l’apparition de l’infection Covid et sa propagation et devant une évolution imprévisible et potentiellement grave, plusieurs études ont été consacrées à l’identification des facteurs de risque de gravité de la pneumopathie Covid. Parmi ces facteurs, l’obésité a été tant étudiée et reconnue comme facteur de risque lié à la gravité et l’évolution défavorable des patients au cours de l’hospitalisation. Notre travail s’intéresse à l’étude des aspects évolutifs selon la sévérité de l’obésité.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude rétrospective analytique incluant des patients hospitalisés à notre service de pneumologie au CHU Fattouma Bourguiba à Monastir pour pneumopathie Covid-19 durant la période allant d’octobre 2020 à septembre 2021. La population étudiée présente une obésité selon la définition de l’OMS avec un indice de masse corporelle (IMC)<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et qu’on a subdivisé en deux groupes : 1<sup>er</sup> groupe G1 : présente une obésité modérée avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->30 et<!--> <!--><<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>, 2<sup>e</sup> groupe G2 : présente une obésité sévère à morbide avec un IMC<!--> <!-->≥<!--> <!-->=<!--> <!-->35<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>On a colligé 112 patients avec un âge moyen de 61,98<!--> <!-->±<!--> <!-->14,05 ans et une prédominance féminine à 56,2 %. Soixante-six pour cent des patients n’étaient pas tabagiques, et seulement 7,6 % présentait un tabagisme actif. Soixante patients (53,5 %) avaient une obésité modérée (G1) tandis que G2 avait 52 patients. On a noté une durée d’hospitalisation plus longue chez les patients de G2 par rapport à G1 (13,2<!--> <!-->±<!--> <!-->8,6<!--> <!-->jours vs 11,2<!--> <!-->±<!--> <!-->7,1<!--> <!-->jours) avec une différence significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005). Par ailleurs, quant à la survenue de complications au cours de l’hospitalisation, on note une survenue plus importante de décompensation cardiaque au sein du 2<sup>e</sup> groupe (26,9 %) par rapport au G1 (8,3 %) avec un <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009 et le développement d’un diabète cortico-induit plus important chez G2 (19,2 %) par rapport à G1 (3,3 %) avec <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,007. Le transfert en milieu de réanimation était nécessaire pour 32,6 % des patients de G2 tandis que 15 % des patients de G1 ont nécessité le transfert avec une différence significative <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02. En outre, le taux de mortalité était significativement plus élevé chez les patients présentant une obésité sévère à morbide (26,9 %) par rapport aux patients présentant une obésité modérée (10 %), <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>On constate à travers notre série une évolution plus défavorable avec un taux plus important de complications chez les patients présentant une obésité sévère ","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 43"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154401","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-01-01DOI: 10.1016/j.rmra.2024.11.093
M. Frappa , S. Gūnther , N. Roche , A. Bouchut , Y. Allanore , J. Avouac , G. Chassagnon , T. Trochu , F. Aubourg , A. Dinh-Xuan
<div><h3>Introduction</h3><div>Les connectivites telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR), la sclérodermie systémique (ScS) et la connectivite mixte (MCTD) peuvent toucher l’appareil respiratoire. Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) ont fait l’objet de nombreux travaux récents. L’atteinte des voies aériennes distales (VAD) est beaucoup moins connue et pourrait contribuer aux perturbations respiratoires dans ces affections. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les caractéristiques de la dysfonction des VAD évaluées par spirométrie dans la PR, la ScS et la MCTD.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude de cohorte monocentrique rétrospective sur des données collectées prospectivement entre janvier 2013 et juillet 2023. Les critères d’inclusion étaient un diagnostic de PR, ScS ou MCTD, des épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) interprétables quant à la fonction des VAD (i.e., capacité vitale forcée [CVF] supérieure à la limite inférieure de la normale [LIN]) et un scanner thoracique réalisé à moins de 1 an des EFR. Les données concernant la connectivite sous-jacente étaient recueillies à partir des dossiers médicaux. La dysfonction des VAD était définie par un débit expiratoire maximal médian à 50 % de la capacité vitale (DEM50)<!--> <!--><<!--> <!-->60 % de la valeur prédite. Le trouble ventilatoire obstructif (TVO) était défini par un rapport de Tiffeneau inférieur à la LIN. Les scanners thoraciques ont été relus à la recherche de signes d’atteinte des voies aériennes et de PID. La présence d’une dysfonction des VAD a été corrélée aux caractéristiques des patients, de la connectivite et du scanner.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi 361 patients identifiés, 231 ont été inclus : 92 patients avec une PR, 110 avec une ScS et 29 avec une MCTD. Il s’agissait à 79 % de femmes avec un âge moyen de 60 ans. Une dysfonction des VAD était observée chez 26 patients atteints de PR (32 %), 30 patients atteints de ScS (27 %) et 10 patients atteints de MCTD (37 %). Cette dysfonction des VAD survenait en l’absence de TVO chez 57 patients (86 %), en l’absence de PID chez 38 patients (57 %) et en l’absence de tabagisme chez 32 patients (48 %). Le principal symptôme respiratoire associé à la dysfonction des VAD était la dyspnée, présente chez 44 patients (67 %). La dysfonction des VAD était corrélée à la positivité du facteur rhumatoïde chez les patients atteints de PR (27 [100 %] et 51 [78 %] respectivement, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009), et à l’épaississement bronchique (6 [26 %] et 7 [10 %], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047) et aux micronodules bronchiolaires (5 [22 %] et 2 [3 %], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008) chez les patients atteints de ScS. Il n’y avait pas d’association significative aux autres paramètres cliniques et paracliniques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La spirométrie mettait en évidence une dysfonction des VAD fréquente chez les patients at
{"title":"Atteinte des voies aériennes distales dans les connectivites","authors":"M. Frappa , S. Gūnther , N. Roche , A. Bouchut , Y. Allanore , J. Avouac , G. Chassagnon , T. Trochu , F. Aubourg , A. Dinh-Xuan","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.093","DOIUrl":"10.1016/j.rmra.2024.11.093","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les connectivites telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR), la sclérodermie systémique (ScS) et la connectivite mixte (MCTD) peuvent toucher l’appareil respiratoire. Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) ont fait l’objet de nombreux travaux récents. L’atteinte des voies aériennes distales (VAD) est beaucoup moins connue et pourrait contribuer aux perturbations respiratoires dans ces affections. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les caractéristiques de la dysfonction des VAD évaluées par spirométrie dans la PR, la ScS et la MCTD.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude de cohorte monocentrique rétrospective sur des données collectées prospectivement entre janvier 2013 et juillet 2023. Les critères d’inclusion étaient un diagnostic de PR, ScS ou MCTD, des épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) interprétables quant à la fonction des VAD (i.e., capacité vitale forcée [CVF] supérieure à la limite inférieure de la normale [LIN]) et un scanner thoracique réalisé à moins de 1 an des EFR. Les données concernant la connectivite sous-jacente étaient recueillies à partir des dossiers médicaux. La dysfonction des VAD était définie par un débit expiratoire maximal médian à 50 % de la capacité vitale (DEM50)<!--> <!--><<!--> <!-->60 % de la valeur prédite. Le trouble ventilatoire obstructif (TVO) était défini par un rapport de Tiffeneau inférieur à la LIN. Les scanners thoraciques ont été relus à la recherche de signes d’atteinte des voies aériennes et de PID. La présence d’une dysfonction des VAD a été corrélée aux caractéristiques des patients, de la connectivite et du scanner.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Parmi 361 patients identifiés, 231 ont été inclus : 92 patients avec une PR, 110 avec une ScS et 29 avec une MCTD. Il s’agissait à 79 % de femmes avec un âge moyen de 60 ans. Une dysfonction des VAD était observée chez 26 patients atteints de PR (32 %), 30 patients atteints de ScS (27 %) et 10 patients atteints de MCTD (37 %). Cette dysfonction des VAD survenait en l’absence de TVO chez 57 patients (86 %), en l’absence de PID chez 38 patients (57 %) et en l’absence de tabagisme chez 32 patients (48 %). Le principal symptôme respiratoire associé à la dysfonction des VAD était la dyspnée, présente chez 44 patients (67 %). La dysfonction des VAD était corrélée à la positivité du facteur rhumatoïde chez les patients atteints de PR (27 [100 %] et 51 [78 %] respectivement, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,009), et à l’épaississement bronchique (6 [26 %] et 7 [10 %], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047) et aux micronodules bronchiolaires (5 [22 %] et 2 [3 %], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008) chez les patients atteints de ScS. Il n’y avait pas d’association significative aux autres paramètres cliniques et paracliniques.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La spirométrie mettait en évidence une dysfonction des VAD fréquente chez les patients at","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 40"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143154873","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}