Résumé non reçu.
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Les troubles somatoformes, et plus largement les symptômes dits « médicalement inexpliqués », « fonctionnels », « psychosomatiques », de « somatisation », ou de « détresse somatique », situés dans un no man's land disciplinaire, et qui renvoient à des nosologies instables, posent de nombreux problèmes de communication entre malades et soignants (et souvent, d’ailleurs, entre soignants de formations différentes). Ces troubles sous-entendent en effet, de façon inhérente à leur définition, un conflit d’attribution : le patient vit ses symptômes comme strictement corporels, alors que les soignants tendent à les attribuer, sur des critères positifs (présence d’une détresse psychique) et/ou négatifs (absence d’explication somatique) à des facteurs psychologiques. Expliquer ces symptômes et les « gérer » au quotidien lorsqu’ils sont chroniques exige d’entrer avec le malade dans une complexité bio-psycho-sociale et personnalisée qui s’accorde mal avec les informations à l’emporte-pièce disponibles sur internet. Un autre écueil est celui des attributions hétérodoxes et potentiellement iatrogènes vers lesquelles ces personnes peuvent être aiguillées sur le web et/ou par certains praticiens : intoxications, « maladie de Lyme chronique », sensibilité aux ondes électromagnétiques, etc., attributions qui ne manqueront pas de créer de nouvelles difficultés dans une relation déjà tendue et peu satisfaisante avec la médecine classique, qu’il s’agisse des « somaticiens » ou des « psychistes ». Comment transformer des symptômes médicalement inexpliqués en symptômes bio-psycho-socialement expliquables en obtenant l’adhésion du patient, en fondant une alliance thérapeutique, et en évitant la stigmatisation et toute simplification abusive ? Peut-on trouver des conseils thérapeutiques utiles « fondés sur la science » sur internet ? Des outils (documents, manuels, vidéos, sites internet, etc.) peuvent-ils nous aider au quotidien ? Nous proposons de parcourir certains sites et documents de self-help disponibles sur le web et d’y piocher quelques idées.
Le saviez-vous ? Le bébé possède un odorat mature dès la naissance ! C’est donc le premier sens qu’il utilisera dans sa vie ! Par la suite, adulte, il pourra différencier jusqu’à 10 000 odeurs... Comment ça marche ?. L’épithélium olfactif, situé au fond de la cavité nasale, est constitué d’une couche de neurones olfactifs qui expriment à leur surface des « récepteurs olfactifs »,RCPG (1000 types différents). Les molécules se fixent aux récepteurs olfactifs, qui reconnaissent la molécule chimique sur le mode « clé- serrure », s’activent et émettent des potentiels d’actions (transduction). Les potentiels d’actions arrivent au niveau du cortex olfactif, via le tractus olfactif. Du cortex olfactif, on distingue ensuite 2 « routes » :
– vers le cortex orbito-frontal, route connectée à la reconnaissance des odeurs et leur perception agréable ;
– vers le système limbique, route connectée aux émotions, aux souvenirs et aux comportements.
L’identification des odeurs fonctionne avec un système de combinaison : Une odeur = une combinaison de récepteurs olfactifs activés. Nous avons tous la même anatomie, mais nous ne sentons pas pareil ! (du fait de mutations sur les gênes des récepteurs olfactifs). L’odorat a comme fonction, outre le plaisir d’humer un bon petit plat mijoté, l’activation du système d’alarme, la récupération des souvenirs, l’établissement des relations mère-enfant, et probablement un rôle, encore mal élucidé, dans la communication sexuée... Il existe également un lien entre dépression et olfaction, du fait de connexions étroites en cortex olfactif et système limbique. L’odorat est donc un sens incroyablement complexe, doté de nombreuses fonctions, et mérite probablement de récupérer une place digne de ce nom dans le podium de nos 5 sens !
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