Pub Date : 2018-02-16DOI: 10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A3
J. Leclercq-Marx
RÉSUMÉ À part les triton(e)s, divinités gréco-romaines bienveillantes, aucun autre type de monstre anthropomorphe n'a été localisé en Méditerranée dans l'Antiquité. La situation est très différente dans les mers nordiques, à l'époque médiévale. En effet, cette catégorie d'hybrides y apparaît un peu plus fournie, davantage diversifiée et désormais ambivalente, les valeurs positives dont ceux-ci sont parfois porteurs semblant directement liées à leur culture d'origine ou d' « adoption », à l'inverse de leurs connotations négatives résultant de la diabolisation dont le monstrueux a fait l'objet par l'Église. La présente communication se propose de présenter brièvement cette faune très particulière, de préciser le contexte dans lequel elle s'est développée, et d'expliquer les raisons de son extraordinaire succès, tant dans le domaine de l'écrit que dans celui de l'art et même de l'héraldique. Ainsi, il sera question d'un imaginaire dominé par l'élément marin et imprégné de la croyance en un monde marin symétrique du monde terrestre, et de l'histoire particulière de chaque hybride concerné — qu'elle commence à l'Antiquité ou qu'elle soit ancrée ab initio dans les cultures septentrionales. On constatera alors dans tous les cas, que celles-ci ont joué un rôle déterminant dans l'élaboration et/ou dans l'évolution de leur concept, voire dans celui de leur forme. On terminera en se demandant pourquoi l'homme et la femme-poisson ont fini par devenir une sorte de motif passe-partout dans l'illustration de certains grands traités d'histoire naturelle de la fin du Moyen Âge, alors que la tradition textuelle les présente sous une toute autre morphologie. ABSTRACT Anthropomorphic monsters in the Northern seas in the Middle Ages and at the beginning of the modern era. Aside from the Tritons, benevolent Greco-Roman divinities, no other anthropomorphic monster was located in the Mediterranean during Antiquity. The situation, however, is very different for the Northern seas in the Middle Ages. Indeed, this category of hybrid appears there with a little more frequency, and is both more diversified and increasingly ambivalent in meaning. The positive connotations these beings carry sometimes seem directly tied to their original or adoptive culture, contrary to their negative connotations, which resulted from the demonizing process directed at monsters by the Catholic Church. The present paper will briefly sketch out this rather particular category of marine creatures, will provide details on the context in which it develops and will attempt to explain the reasons for its extraordinary popularity, as much in the domain of the written word as in art and even heraldry. Thus, the paper will deal with a cultural imaginary dominated by the sea and imbued with the belief in a marine world exactly parallel with the terrestrial world, as well as the particular history of each of the marine hybrids, whether they originate in Antiquity or are from their beginning anchored in Nor
除了希腊罗马的神triton(e),在古代的地中海没有发现其他类型的拟人化怪物。在中世纪的北海,情况大不相同。。事实上,这一类的杂交品种,还有现在显得有点多,提供更加多样化和暧昧,正值其承重有时假装原有文化,或者是直接相关的«»通过其负面含义,反过来造成可怕的妖魔鬼怪,其已通过了教堂。本文的目的是简要介绍这一特殊的动物群,描述它发展的背景,并解释它在文字、艺术甚至纹章领域取得非凡成功的原因。因此,这将是一个由海洋元素主导的想象,并充满了对海洋世界和陆地世界对称的信仰,以及每一个混合的特殊历史——从古代开始,或从一开始就植根于北方文化。在每一种情况下,它们都在其概念的发展和/或演变中发挥了决定性作用,甚至在其形式方面也发挥了决定性作用。最后,我们想知道为什么在中世纪晚期的一些伟大的自然史论文中,男人和女人鱼最终成为一种普遍的主题,而文本传统以一种完全不同的形态呈现它们。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为。忠言from the蝾螈,慈善Greco-Roman divinities, no other anthropomorphic怪兽fut located in the地中海during Antiquity)。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的总面积为,其中土地和(0.964平方公里)水。事实上,这类混血儿在这里出现的频率稍高一些,并且在意义上更加多样化和矛盾。这些积极的内涵有时似乎与它们的原始或收养文化直接相关,而消极的内涵则是天主教会对怪兽进行妖魔化的结果。这篇论文将简要概述这一特殊的海洋生物类别,并将详细介绍其发展的背景,并将试图解释其非凡流行的原因,如在艺术和纹章的书面文字领域。Thus, the paper will deal with a cultural家里imaginary by the sea and imbued with the信仰到底parallel with the dvb - world in a marine world, as well as the history of chacun具有法律地位的of the marine hev,如果他们发起in Antiquity or are from their开始anchored in Northern作物。We will show处子做then that the case, these (Northern sea have a测定献给他在阐述and / or the进化中的作用of the idea of marine hev, indeed, and even their form。We will的by nussbaum why mermen and merwomen up by成为了最后的命运一定great in the插画主题必须学会works of natural history at the end of the Middle of these拉贝even the指出,传统的presents les within a形态完全不同。
{"title":"Entre tradition classique et imaginaire germano-celtique: les monstres anthropomorphes des mers septentrionales, au Moyen Âge et au début de l'époque moderne","authors":"J. Leclercq-Marx","doi":"10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A3","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A3","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ À part les triton(e)s, divinités gréco-romaines bienveillantes, aucun autre type de monstre anthropomorphe n'a été localisé en Méditerranée dans l'Antiquité. La situation est très différente dans les mers nordiques, à l'époque médiévale. En effet, cette catégorie d'hybrides y apparaît un peu plus fournie, davantage diversifiée et désormais ambivalente, les valeurs positives dont ceux-ci sont parfois porteurs semblant directement liées à leur culture d'origine ou d' « adoption », à l'inverse de leurs connotations négatives résultant de la diabolisation dont le monstrueux a fait l'objet par l'Église. La présente communication se propose de présenter brièvement cette faune très particulière, de préciser le contexte dans lequel elle s'est développée, et d'expliquer les raisons de son extraordinaire succès, tant dans le domaine de l'écrit que dans celui de l'art et même de l'héraldique. Ainsi, il sera question d'un imaginaire dominé par l'élément marin et imprégné de la croyance en un monde marin symétrique du monde terrestre, et de l'histoire particulière de chaque hybride concerné — qu'elle commence à l'Antiquité ou qu'elle soit ancrée ab initio dans les cultures septentrionales. On constatera alors dans tous les cas, que celles-ci ont joué un rôle déterminant dans l'élaboration et/ou dans l'évolution de leur concept, voire dans celui de leur forme. On terminera en se demandant pourquoi l'homme et la femme-poisson ont fini par devenir une sorte de motif passe-partout dans l'illustration de certains grands traités d'histoire naturelle de la fin du Moyen Âge, alors que la tradition textuelle les présente sous une toute autre morphologie. ABSTRACT Anthropomorphic monsters in the Northern seas in the Middle Ages and at the beginning of the modern era. Aside from the Tritons, benevolent Greco-Roman divinities, no other anthropomorphic monster was located in the Mediterranean during Antiquity. The situation, however, is very different for the Northern seas in the Middle Ages. Indeed, this category of hybrid appears there with a little more frequency, and is both more diversified and increasingly ambivalent in meaning. The positive connotations these beings carry sometimes seem directly tied to their original or adoptive culture, contrary to their negative connotations, which resulted from the demonizing process directed at monsters by the Catholic Church. The present paper will briefly sketch out this rather particular category of marine creatures, will provide details on the context in which it develops and will attempt to explain the reasons for its extraordinary popularity, as much in the domain of the written word as in art and even heraldry. Thus, the paper will deal with a cultural imaginary dominated by the sea and imbued with the belief in a marine world exactly parallel with the terrestrial world, as well as the particular history of each of the marine hybrids, whether they originate in Antiquity or are from their beginning anchored in Nor","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"53 1","pages":"53 - 65"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2018-02-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A3","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44182039","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2018-01-30DOI: 10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A2
Thierry Buquet, Brigitte Gauvin, C. Jacquemard, Marie-Agnès Lucas-Avenel
RÉSUMÉ Du 31 mai au 3 juin 2017 s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle un colloque international intitulé « Animaux aquatiques et monstres des mers septentrionales (Imaginer, connaître, exploiter, de l'Antiquité à 1600) », organisé par le Centre Michel de Boüard — Craham (UMR 6273, Université de Caen Normandie — CNRS). L'introduction aux actes de ce colloque présente d'abord le contexte scientifique, celui des programmes de recherche Dyrin (histoire de la faune septentrionale au Moyen Âge) et Ichtya (histoire des savoirs sur les poissons de l'Antiquité à la Renaissance) auxquels participent les organisateurs du colloque. Une rapide mise au point historiographique présente l'état des études sur l'histoire des animaux du Nord, où la bibliographie reste encore trop rare, loin de couvrir toutes les thématiques, notamment celle de la perception européenne de la faune Scandinave. Ensuite nous résumons l'état des connaissances sur l'histoire des savoirs ichtyologiques antiques, médiévaux et renaissants, avec une attention particulière portée sur l'habitat des espèces marines, la dénomination des poissons et mammifères marins et leur usage dans l'alimentation humaine. Enfin, nous présentons les différentes communications publiées dans le volume, classées selon les thématiques développées pendant le colloque (identification, dénomination et classement des espèces; étude des produits de la mer, pêche, commerce et consommation; littérature, représentations, imaginaires et allégories).
{"title":"Introduction: Pour une histoire des animaux aquatiques des mers septentrionales","authors":"Thierry Buquet, Brigitte Gauvin, C. Jacquemard, Marie-Agnès Lucas-Avenel","doi":"10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A2","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A2","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ Du 31 mai au 3 juin 2017 s'est tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle un colloque international intitulé « Animaux aquatiques et monstres des mers septentrionales (Imaginer, connaître, exploiter, de l'Antiquité à 1600) », organisé par le Centre Michel de Boüard — Craham (UMR 6273, Université de Caen Normandie — CNRS). L'introduction aux actes de ce colloque présente d'abord le contexte scientifique, celui des programmes de recherche Dyrin (histoire de la faune septentrionale au Moyen Âge) et Ichtya (histoire des savoirs sur les poissons de l'Antiquité à la Renaissance) auxquels participent les organisateurs du colloque. Une rapide mise au point historiographique présente l'état des études sur l'histoire des animaux du Nord, où la bibliographie reste encore trop rare, loin de couvrir toutes les thématiques, notamment celle de la perception européenne de la faune Scandinave. Ensuite nous résumons l'état des connaissances sur l'histoire des savoirs ichtyologiques antiques, médiévaux et renaissants, avec une attention particulière portée sur l'habitat des espèces marines, la dénomination des poissons et mammifères marins et leur usage dans l'alimentation humaine. Enfin, nous présentons les différentes communications publiées dans le volume, classées selon les thématiques développées pendant le colloque (identification, dénomination et classement des espèces; étude des produits de la mer, pêche, commerce et consommation; littérature, représentations, imaginaires et allégories).","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"53 1","pages":"43 - 51"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2018-01-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/ANTHROPOZOOLOGICA2018V53A2","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43330536","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2018-01-01DOI: 10.5252/anthropozoologica2018v53a1
Emmanuel Côtez, A. Mabille, C. Chester, Emmanuelle Rocklin, T. Deroin, L. Desutter-grandcolas, J. Lesur, D. Merle, T. Robillard, L. Bénichou
RÉSUMÉ 1802 : le tout jeune Muséum devient éditeur scientifique et publie les premières Annales. 2018 : presque 220 ans plus tard, les périodiques du Muséum sont publiés en flux continu, disponibles en accès libre diamant et au format XML. Cette modernisation technologique opérée par l'équipe des Publications scientifiques s'est étalée sur 20 ans. En 1997, les Bulletins du Muséum national d'Histoire naturelle changent de forme et prennent les noms des périodiques que nous connaissons aujourd'hui. La Section A, Zoologie, biologie et écologie animales devient Zoosystema ; la Section B, Adansonia : Botanique, Phytochimie devient plus simplement Adansonia ; enfin, la Section C, Sciences de la Terre, paléontologie, géologie, minéralogie devient Geodiversitas. La revue Anthropozoologica, quant à elle, rejoint les rangs des journaux scientifiques du Muséum en 2004, pour ses vingt années d'existence. Elle est suivie par l'European Journal of Taxonomy (EJT), lancée en 2011, qui jouera un rôle d'incubateur pour la mise en place de nouvelles technologies pour les revues du Muséum. Dès 1997, celles-ci entrent de plain-pied dans l'ère des revues scientifiques internationales. Car au-delà d'un simple changement de format, c'est leur mode de fonctionnement dans son intégralité qui vit une véritable révolution : alors que les Bulletins étaient gérés par l'assemblée des professeurs du Muséum, le processus d'acceptation des nouveaux périodiques s'appuie désormais sur une évaluation par les pairs, et chaque revue, gérée par un rédacteur en chef, est cautionnée par un comité scientifique composé d'experts internationaux reconnus. Alors que les Bulletins héritaient d'une longue tradition académique, les nouveaux journaux se dotent de titres courts, favorisant la citabilité des articles d'une part, le bon référencement de la revue sur internet et par le Journal Citation Report d'autre part, ainsi que d'une maquette commune. La parution régulière des articles — les derniers vendredis de chaque trimestre — sur papier et sur internet à partir de 2000, et l'ouverture des revues aux articles en langue anglaise finissent de les professionnaliser aux yeux de la communauté scientifique internationale. L'indexation par le Journal Citation Report et l'obtention d'un facteur d'impact pour Geodiversitas, Adansonia et Zoosystema d'abord, puis pour Anthropozoologica et, enfin pour le tout jeune EJT, consacreront ces efforts. L'élargissement régulier de la distribution des revues du Muséum ces vingt dernières années, via les échanges de la Bibliothèque centrale au départ, puis via le site des Publications scientifiques (en 1999, 2004 et 2015 pour la version actuelle) et le portail BioOne (en 2009), s'est aussi révélé une stratégie gagnante. Les articles publiés dans les revues du Muséum sont désormais distribués dans plus de 2 500 universités, et accessibles en ligne, gratuitement et librement, sur le site internet des Publications scientifiques. Les revues scientifiques du Muséum d
{"title":"1802–2018 : 220 ans d'histoire des périodiques au Muséum","authors":"Emmanuel Côtez, A. Mabille, C. Chester, Emmanuelle Rocklin, T. Deroin, L. Desutter-grandcolas, J. Lesur, D. Merle, T. Robillard, L. Bénichou","doi":"10.5252/anthropozoologica2018v53a1","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/anthropozoologica2018v53a1","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ 1802 : le tout jeune Muséum devient éditeur scientifique et publie les premières Annales. 2018 : presque 220 ans plus tard, les périodiques du Muséum sont publiés en flux continu, disponibles en accès libre diamant et au format XML. Cette modernisation technologique opérée par l'équipe des Publications scientifiques s'est étalée sur 20 ans. En 1997, les Bulletins du Muséum national d'Histoire naturelle changent de forme et prennent les noms des périodiques que nous connaissons aujourd'hui. La Section A, Zoologie, biologie et écologie animales devient Zoosystema ; la Section B, Adansonia : Botanique, Phytochimie devient plus simplement Adansonia ; enfin, la Section C, Sciences de la Terre, paléontologie, géologie, minéralogie devient Geodiversitas. La revue Anthropozoologica, quant à elle, rejoint les rangs des journaux scientifiques du Muséum en 2004, pour ses vingt années d'existence. Elle est suivie par l'European Journal of Taxonomy (EJT), lancée en 2011, qui jouera un rôle d'incubateur pour la mise en place de nouvelles technologies pour les revues du Muséum. Dès 1997, celles-ci entrent de plain-pied dans l'ère des revues scientifiques internationales. Car au-delà d'un simple changement de format, c'est leur mode de fonctionnement dans son intégralité qui vit une véritable révolution : alors que les Bulletins étaient gérés par l'assemblée des professeurs du Muséum, le processus d'acceptation des nouveaux périodiques s'appuie désormais sur une évaluation par les pairs, et chaque revue, gérée par un rédacteur en chef, est cautionnée par un comité scientifique composé d'experts internationaux reconnus. Alors que les Bulletins héritaient d'une longue tradition académique, les nouveaux journaux se dotent de titres courts, favorisant la citabilité des articles d'une part, le bon référencement de la revue sur internet et par le Journal Citation Report d'autre part, ainsi que d'une maquette commune. La parution régulière des articles — les derniers vendredis de chaque trimestre — sur papier et sur internet à partir de 2000, et l'ouverture des revues aux articles en langue anglaise finissent de les professionnaliser aux yeux de la communauté scientifique internationale. L'indexation par le Journal Citation Report et l'obtention d'un facteur d'impact pour Geodiversitas, Adansonia et Zoosystema d'abord, puis pour Anthropozoologica et, enfin pour le tout jeune EJT, consacreront ces efforts. L'élargissement régulier de la distribution des revues du Muséum ces vingt dernières années, via les échanges de la Bibliothèque centrale au départ, puis via le site des Publications scientifiques (en 1999, 2004 et 2015 pour la version actuelle) et le portail BioOne (en 2009), s'est aussi révélé une stratégie gagnante. Les articles publiés dans les revues du Muséum sont désormais distribués dans plus de 2 500 universités, et accessibles en ligne, gratuitement et librement, sur le site internet des Publications scientifiques. Les revues scientifiques du Muséum d","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"53 1","pages":"1 - 40"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2018-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"71085339","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT Among the five kinds of animals Mongolian herders breed (i.e. horses Equus caballus Linnaeus, 1758, camels Camelus bactrianus Linnaeus, 1758, cattle Bos taurus Linnaeus, 1758, Bos grunniens Linnaeus, 1766, and their hybrids, sheep Ovis aries Linnaeus, 1758, and goats Capra hircus Linnaeus, 1758), the horse holds a particular status, perceivable in the slaughtering techniques used and the way its skull is treated after death. Leaving horse skulls in high places (i.e. trees, mountains, and ovoos − stone cairns erected in homage to the master spirits of a place) is a common, though poorly understood, practice. This article studies the modalities of these horse skull repositories within an interdisciplinary approach, combining social anthropology and osteology. The study of the choice of place for the skulls and their associated objects highlights the differentiation processes among the horses as individuals, in relation to their lifetime status. This relation between human and horses unfolds into the landscape, which is invested with numerous ovoo cairns and horse skulls; a reminder that these spaces are shared between humans, horses and invisible entities. In the absence of private land ownership on the Mongolian steppe and in the interest of a balanced coexistence with all the inhabitants of this shared land, we show that the horse skull repositories subtly combine honour to individual horses, respect to the master spirits of the land, and discrete appropriation of territory by herders.
{"title":"The skull on the hill. Anthropological and osteological investigation of contemporary horse skull ritual practices in central Mongolia (Arkhangai province)","authors":"C. Marchina, S. Lepetz, Claude Salicis, J. Magail","doi":"10.5252/az2017n2a3","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/az2017n2a3","url":null,"abstract":"ABSTRACT Among the five kinds of animals Mongolian herders breed (i.e. horses Equus caballus Linnaeus, 1758, camels Camelus bactrianus Linnaeus, 1758, cattle Bos taurus Linnaeus, 1758, Bos grunniens Linnaeus, 1766, and their hybrids, sheep Ovis aries Linnaeus, 1758, and goats Capra hircus Linnaeus, 1758), the horse holds a particular status, perceivable in the slaughtering techniques used and the way its skull is treated after death. Leaving horse skulls in high places (i.e. trees, mountains, and ovoos − stone cairns erected in homage to the master spirits of a place) is a common, though poorly understood, practice. This article studies the modalities of these horse skull repositories within an interdisciplinary approach, combining social anthropology and osteology. The study of the choice of place for the skulls and their associated objects highlights the differentiation processes among the horses as individuals, in relation to their lifetime status. This relation between human and horses unfolds into the landscape, which is invested with numerous ovoo cairns and horse skulls; a reminder that these spaces are shared between humans, horses and invisible entities. In the absence of private land ownership on the Mongolian steppe and in the interest of a balanced coexistence with all the inhabitants of this shared land, we show that the horse skull repositories subtly combine honour to individual horses, respect to the master spirits of the land, and discrete appropriation of territory by herders.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"52 1","pages":"171 - 183"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2017-12-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/az2017n2a3","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46848526","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ Les données anciennes suggèrent que la loutre (Lutra lutra Linnaeus, 1758) était autrefois une espèce très largement répandue en Belgique. La chasse qui lui a été faite, favorisée par un système de primes, a largement participé au déclin de l'espèce. Les tableaux des statistiques de chasse, publiés dans les anciennes revues de pêche, montrent l'importance des prélèvements au sein des populations alors en place. Ces anciens témoignages montrent également la dureté avec laquelle cette espèce a été combattue à la fin du 19e siècle et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Dans le cadre d'une politique de repeuplement des cours d'eau, la loutre, considérée alors comme un véritable fléau nuisant à la ressource piscicole, a été pourchassée à travers tout le pays. À ce premier facteur de raréfaction de l'espèce, il faut en ajouter un second lié plus particulièrement à la pollution des cours d'eau. En effet, au cours de cette même période, le développement de nombreuses industries, principalement installées le long des cours d'eau, a fait disparaître une part importante de l'habitat et des ressources alimentaires nécessaires à l'espèce. À l'heure actuelle, on considère la loutre comme quasiment éteinte sur tout le territoire et bien que quelques individus soient régulièrement signalés, les conditions permettant le retour de cette espèce dans les rivières belges ne sont pas encore tout à fait réunies.
{"title":"La loutre (Lutra lutra Linnaeus, 1758) en Belgique : une espèce mal-aimée et malmenée (19e-début 20e siècles)","authors":"Sarah Beslagic, O. Delaigue","doi":"10.5252/AZ2017N2A2","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/AZ2017N2A2","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ Les données anciennes suggèrent que la loutre (Lutra lutra Linnaeus, 1758) était autrefois une espèce très largement répandue en Belgique. La chasse qui lui a été faite, favorisée par un système de primes, a largement participé au déclin de l'espèce. Les tableaux des statistiques de chasse, publiés dans les anciennes revues de pêche, montrent l'importance des prélèvements au sein des populations alors en place. Ces anciens témoignages montrent également la dureté avec laquelle cette espèce a été combattue à la fin du 19e siècle et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Dans le cadre d'une politique de repeuplement des cours d'eau, la loutre, considérée alors comme un véritable fléau nuisant à la ressource piscicole, a été pourchassée à travers tout le pays. À ce premier facteur de raréfaction de l'espèce, il faut en ajouter un second lié plus particulièrement à la pollution des cours d'eau. En effet, au cours de cette même période, le développement de nombreuses industries, principalement installées le long des cours d'eau, a fait disparaître une part importante de l'habitat et des ressources alimentaires nécessaires à l'espèce. À l'heure actuelle, on considère la loutre comme quasiment éteinte sur tout le territoire et bien que quelques individus soient régulièrement signalés, les conditions permettant le retour de cette espèce dans les rivières belges ne sont pas encore tout à fait réunies.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"52 1","pages":"155 - 170"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2017-12-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/AZ2017N2A2","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49659532","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Quentin Goffette, Veerle Rots, C. Polet, Nicolas Cauwe, Richard Smith, T. Smith
ABSTRACT The excavation of the Abri des Autours, a rock-shelter located in southern Belgium, enabled the discovery of three human burials, two dated to the Early Mesolithic and a third dated to the Middle Neolithic. In addition to the human bones, more than 200 faunal remains were uncovered. A taphonomic analysis was undertaken to determine whether their presence resulted from anthropogenic activities and whether they are linked to the burials. Two assemblages were distinguished. The majority of the fauna corresponds to remains of animals found scattered throughout the cave, including in the Mesolithic levels. These are mainly portions of carcasses brought in to the rockshelter by scavengers or predators. Therefore, their deposition did not result from human activity. Thus far, no animal bone had been found in direct association with Mesolithic burials in Belgium, and this site conforms to that pattern. Moreover, this interpretation corroborates the archaeological study, which did not uncover any traces of domestic activity in the cave, during either the Mesolithic or the Neolithic. On the other hand, several bone artefacts, including various tools and a pendant, were also identified. With the exception of an isolated artefact, all of these were clearly associated with the Middle Neolithic burial (Michelsberg culture). This is only the fourth Neolithic cave burial to have yielded animal bone artefacts in Belgium. A preliminary micro-wear analysis has confirmed that these objects had been used before being deposited and has allowed us to propose several hypotheses concerning their original use.
摘要位于比利时南部的岩石避难所Abri des Autours的发掘发现了三座人类墓葬,其中两座可追溯到中石器时代早期,第三座可追溯至新石器时代中期。除了人类骨骼外,还发现了200多具动物遗骸。进行了考古分析,以确定它们的存在是否是人为活动造成的,以及它们是否与墓葬有关。区分了两个组合。大多数动物群与散布在洞穴中的动物遗骸相对应,包括中石器时代的动物遗骸。这些主要是由食腐动物或捕食者带到岩石避难所的部分尸体。因此,它们的沉积不是人类活动造成的。到目前为止,还没有发现与比利时中石器时代墓葬直接相关的动物骨骼,该遗址符合这一模式。此外,这一解释证实了考古研究,该研究没有发现中石器时代或新石器时代洞穴中任何家庭活动的痕迹。另一方面,还发现了几件骨骼工艺品,包括各种工具和一个吊坠。除了一件孤立的文物外,所有这些都明显与新石器时代中期的墓葬(米歇尔斯堡文化)有关。这是比利时第四个出土动物骨骼文物的新石器时代洞穴墓葬。初步的微磨损分析证实,这些物体在沉积之前就已经使用过,并使我们能够提出关于其原始用途的几个假设。
{"title":"The worked bone industry and intrusive fauna associated with the prehistoric cave burials of Abri des Autours (Belgium)","authors":"Quentin Goffette, Veerle Rots, C. Polet, Nicolas Cauwe, Richard Smith, T. Smith","doi":"10.5252/az2017n2a4","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/az2017n2a4","url":null,"abstract":"ABSTRACT The excavation of the Abri des Autours, a rock-shelter located in southern Belgium, enabled the discovery of three human burials, two dated to the Early Mesolithic and a third dated to the Middle Neolithic. In addition to the human bones, more than 200 faunal remains were uncovered. A taphonomic analysis was undertaken to determine whether their presence resulted from anthropogenic activities and whether they are linked to the burials. Two assemblages were distinguished. The majority of the fauna corresponds to remains of animals found scattered throughout the cave, including in the Mesolithic levels. These are mainly portions of carcasses brought in to the rockshelter by scavengers or predators. Therefore, their deposition did not result from human activity. Thus far, no animal bone had been found in direct association with Mesolithic burials in Belgium, and this site conforms to that pattern. Moreover, this interpretation corroborates the archaeological study, which did not uncover any traces of domestic activity in the cave, during either the Mesolithic or the Neolithic. On the other hand, several bone artefacts, including various tools and a pendant, were also identified. With the exception of an isolated artefact, all of these were clearly associated with the Middle Neolithic burial (Michelsberg culture). This is only the fourth Neolithic cave burial to have yielded animal bone artefacts in Belgium. A preliminary micro-wear analysis has confirmed that these objects had been used before being deposited and has allowed us to propose several hypotheses concerning their original use.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"52 1","pages":"185 - 201"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2017-12-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/az2017n2a4","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45681838","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT Wolf (Canis lupus Linnaeus, 1758) domestication has been the subject of many studies the last decades. All agree to consider that the dog (Canis familiaris Linnaeus, 1758) is the product of wolf domestication, and that this process occurred in Eurasia. Many divergences remain however on the geographic origin(s) of the process, whether domestication was a single event or multiple independent events, the earliest occurrences (roughly between 37 000 and 15 000 cal years ago), and the modalities of this process. A rarely debated question is why wolf domestication occurred so late and at such high latitudes, and not in Africa or Middle East, where humans and wolves have coexisted much longer. We hypothesize that domestication was triggered by one of the five extreme cold events (so-called Heinrich events) which occurred in Eurasia in the range of time between 37 000 and 12 000 cal years, which correspond to the range of wolf domestication. Use of a large-sized wolf/dog was probably an unprecedented way for first societies of Eurasia to survive in such extreme conditions.
{"title":"Wolf (Canis lupus Linnaeus, 1758) domestication: why did it occur so late and at such high latitude? A hypothesis","authors":"A. Schnitzler, M. Patou-Mathis","doi":"10.5252/az2017n2a1","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/az2017n2a1","url":null,"abstract":"ABSTRACT Wolf (Canis lupus Linnaeus, 1758) domestication has been the subject of many studies the last decades. All agree to consider that the dog (Canis familiaris Linnaeus, 1758) is the product of wolf domestication, and that this process occurred in Eurasia. Many divergences remain however on the geographic origin(s) of the process, whether domestication was a single event or multiple independent events, the earliest occurrences (roughly between 37 000 and 15 000 cal years ago), and the modalities of this process. A rarely debated question is why wolf domestication occurred so late and at such high latitudes, and not in Africa or Middle East, where humans and wolves have coexisted much longer. We hypothesize that domestication was triggered by one of the five extreme cold events (so-called Heinrich events) which occurred in Eurasia in the range of time between 37 000 and 12 000 cal years, which correspond to the range of wolf domestication. Use of a large-sized wolf/dog was probably an unprecedented way for first societies of Eurasia to survive in such extreme conditions.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"52 1","pages":"149 - 153"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2017-12-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/az2017n2a1","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41360187","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Trinitario Ferrández Verdú, J. A. P. Fructuoso, Francisco Almarcha Martínez
ABSTRACT The development and consolidation of the “huerta” (an agricultural system of irrigated fields) of Orihuela (Alicante, Spain) involved a series of historical changes in the ecosystem that have determined the configuration of the fauna associated with it in time. Focusing on the Medieval period (130th to 16th centuries), the sociocultural factors that caused these changes and their impact on fauna during this period are analyzed in this study. For this we have conducted a review of various sources that can reconstruct the most significant processes in the evolution of the landscape and wildlife of the area. To a large extent, the variety of environments that have historically been part of this territory, now much more homogeneous, are the source of its high animal diversity.
{"title":"Historical evolution of Medieval fauna in the Lower Segura, Alicante (Spain)","authors":"Trinitario Ferrández Verdú, J. A. P. Fructuoso, Francisco Almarcha Martínez","doi":"10.5252/az2017n2a5","DOIUrl":"https://doi.org/10.5252/az2017n2a5","url":null,"abstract":"ABSTRACT The development and consolidation of the “huerta” (an agricultural system of irrigated fields) of Orihuela (Alicante, Spain) involved a series of historical changes in the ecosystem that have determined the configuration of the fauna associated with it in time. Focusing on the Medieval period (130th to 16th centuries), the sociocultural factors that caused these changes and their impact on fauna during this period are analyzed in this study. For this we have conducted a review of various sources that can reconstruct the most significant processes in the evolution of the landscape and wildlife of the area. To a large extent, the variety of environments that have historically been part of this territory, now much more homogeneous, are the source of its high animal diversity.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"52 1","pages":"203 - 214"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2017-12-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.5252/az2017n2a5","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44060051","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}