{"title":"Animals as Legal Beings: Contesting Anthropocentric Legal Orders, by Maneesha Deckha","authors":"Jodi Lazare","doi":"10.3138/cjwl.34.2.08","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.2.08","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"41697098","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:In sexual assault cases, the motive of the complainant has traditionally been heavily scrutinized, based on sexist beliefs that women are likely to bring false complaints of rape based on motives of revenge, fantasy, and shame. Recent sexual assault cases have demonstrated the persistence of these beliefs even after the formal rules that validated them were abolished. At the same time, attempts by the Crown to show an absence of motive to lie have faced a high bar. Consistent with the general rule that motive is not required to prove mens rea, the accused's motives have mostly escaped scrutiny. However, the recent high-profile case of R. v Barton shows the dangers of allowing the accused to rely on his alleged lack of motive to sexually assault the complainant. This article examines how both evidence of motive and absence of motive have been applied to the complainant and the accused in sexual assault cases. Caution is necessary when considering motive in relation to the complainant because of the direct connection with rape myths. Reliance on an accused's absence of motive should also be discouraged as the reasons men rape cannot be reduced to a personal vendetta towards any one victim.Abstract:Dans les causes d'agression sexuelle, la motivation de la plaignante est toujours scrutée à la loupe, du fait de croyances sexistes selon lesquelles les femmes sont susceptibles de déposer de fausses plaintes pour viol dans le but de se venger, par fantasme et pour cacher leur honte. De récentes causes d'agression sexuelle ont démontré la persistance de ces croyances même après l'abolition des règles formelles qui les légitimaient. En même temps, les tentatives de la Couronne visant à prouver l'absence de motivation à mentir se heurtent à des critères très élevés. Conformément à la règle générale selon laquelle des motivations ne sont pas requises pour prouver la mens rea, celles de l'accusé, pour la plupart, échappent à un tel examen. Cependant, la cause récente très médiatisée R c Barton montre les dangers de permettre à l'accusé d'invoquer sa prétendue absence de motivation pour agresser sexuellement la plaignante. Dans le présent article, nous examinons comment la considération de la présence et de l'absence de motivation a été appliquée à la plaignante et à l'accusé dans des causes d'agression sexuelle. Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on examine la motivation de la plaignante en raison du lien direct avec les mythes liés au viol. Il faudrait aussi arrêter d'invoquer l'absence de motivation d'un accusé comme défense, car les raisons pour lesquelles les hommes commettent des viols ne peuvent pas être réduites à une vendetta personnelle envers une victime en particulier.
摘要:在性侵犯案件中,原告的动机历来受到严格审查,这是基于性别歧视的信念,即女性可能出于报复、幻想和羞耻的动机而提出虚假的强奸指控。最近的性侵犯案件表明,即使在证实这些信念的正式规则被废除之后,这些信念仍然存在。与此同时,王室试图证明没有说谎动机的努力也面临着很高的障碍。根据证明犯罪不需要动机的一般规则,被告的动机大多没有受到审查。然而,最近备受瞩目的R. v . Barton案表明,允许被告依靠他所谓的缺乏动机来性侵犯原告是危险的。本文探讨了在性侵犯案件中,动机证据和动机缺失证据如何适用于原告和被告。在考虑与申诉人有关的动机时,必须谨慎,因为这与强奸神话有直接联系。也不应相信被告没有动机,因为男子强奸的原因不能归结为对任何一个受害者的个人恩怨。摘要:侵犯性行为的起因,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,侵犯性行为的动机,以及侵犯性行为的动机。变性会导致性侵犯,变性会导致性侵犯,变性会导致持久性,变性会导致性侵犯même,变性会导致性侵犯,变性会导致性侵犯。在même temps中,没有任何动机的情况下,可以使用启发式的方法,例如使用限制性的方法,例如使用限制性的方法,例如使用限制性的方法,例如使用限制性的方法,例如使用限制性的方法,例如使用限制性的方法。conconment ment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)、conconment (conconment)。Cependant拉导致recente非常mediatisee R l c巴顿装饰音管les危险de permettre accuse d 'invoquer sa pretendue缺席德动机倒官sexuellement plaignante。根据该条款的规定,我们审查了以下评论:“考虑到()”和“动机缺乏”。我不认为公平会妨碍审慎,也不认为公正的动机会妨碍公正的理由。应该也判决d 'invoquer l 'absence de动机方面指责这样的国防,汽车les葡萄干倒lesquelles les hommes commettent des琴瑟不peuvent可能reduites有一个报复personnelle恩一个victime en particulier。
{"title":"The Role of Motive in Sexual Assault Trials","authors":"Janine Benedet","doi":"10.3138/cjwl.34.2.06","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.2.06","url":null,"abstract":"Abstract:In sexual assault cases, the motive of the complainant has traditionally been heavily scrutinized, based on sexist beliefs that women are likely to bring false complaints of rape based on motives of revenge, fantasy, and shame. Recent sexual assault cases have demonstrated the persistence of these beliefs even after the formal rules that validated them were abolished. At the same time, attempts by the Crown to show an absence of motive to lie have faced a high bar. Consistent with the general rule that motive is not required to prove mens rea, the accused's motives have mostly escaped scrutiny. However, the recent high-profile case of R. v Barton shows the dangers of allowing the accused to rely on his alleged lack of motive to sexually assault the complainant. This article examines how both evidence of motive and absence of motive have been applied to the complainant and the accused in sexual assault cases. Caution is necessary when considering motive in relation to the complainant because of the direct connection with rape myths. Reliance on an accused's absence of motive should also be discouraged as the reasons men rape cannot be reduced to a personal vendetta towards any one victim.Abstract:Dans les causes d'agression sexuelle, la motivation de la plaignante est toujours scrutée à la loupe, du fait de croyances sexistes selon lesquelles les femmes sont susceptibles de déposer de fausses plaintes pour viol dans le but de se venger, par fantasme et pour cacher leur honte. De récentes causes d'agression sexuelle ont démontré la persistance de ces croyances même après l'abolition des règles formelles qui les légitimaient. En même temps, les tentatives de la Couronne visant à prouver l'absence de motivation à mentir se heurtent à des critères très élevés. Conformément à la règle générale selon laquelle des motivations ne sont pas requises pour prouver la mens rea, celles de l'accusé, pour la plupart, échappent à un tel examen. Cependant, la cause récente très médiatisée R c Barton montre les dangers de permettre à l'accusé d'invoquer sa prétendue absence de motivation pour agresser sexuellement la plaignante. Dans le présent article, nous examinons comment la considération de la présence et de l'absence de motivation a été appliquée à la plaignante et à l'accusé dans des causes d'agression sexuelle. Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on examine la motivation de la plaignante en raison du lien direct avec les mythes liés au viol. Il faudrait aussi arrêter d'invoquer l'absence de motivation d'un accusé comme défense, car les raisons pour lesquelles les hommes commettent des viols ne peuvent pas être réduites à une vendetta personnelle envers une victime en particulier.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"331 - 353"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46054441","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Women seeking pay equity in women-dominated professions often encounter structural barriers to equity in the form of the "no male comparator" (NMC) analysis built into pay equity legislation. NMC is a symptom of larger societal inequities in the workforce, but it also serves as a catalyst to further entrench discrimination, which has the effect of reducing the societal value accorded to women-predominant professions. In this article, I engage in a thematic analysis of two NMC cases that highlight how current legislative and judicial approaches to equity seeking hinder equitable outcomes through procedural means. Such techniques include the development of an ill-defined legislative approach to NMC analysis, resulting in the "de-responsibilizing" of the state; opaque methodological approaches to assessing NMC cases, resulting in the justification of enactment delays by government; and the provision of scant attention to the historical and sociological conditions of women in gendered professions, resulting in a hollow commitment to equality.Abstract:Les femmes qui revendiquent l'équité salariale dans les professions à prédominance féminine se heurtent souvent à des obstacles structurels à l'équité sous la forme de l'analyse « sans comparateur masculin » (SCM) intégrée à la législation sur l'équité salariale. L'existence d'emplois SCM est en soi un symptôme d'inégalités sociales plus importantes sur le marché du travail, mais l'analyse qui en découle sert aussi de catalyseur pour ancrer davantage la discrimination, ce qui a pour effet de réduire la valeur sociétale accordée aux professions à prédominance féminine. Dans le présent article, l'autrice procède à une analyse thématique de deux cas d'analyse SCM qui démontrent comment les approches législatives et judiciaires actuelles en matière de recherche d'équité entravent les résultats équitables par des moyens procéduraux. Ces techniques comprennent l'élaboration d'une approche mal définie de l'analyse SCM, entrainant une « déresponsabilisation » de l'État ; des approches méthodologiques opaques pour évaluer des cas SCM, ce qui per-met de justifier les retards de promulgation par le gouvernement ; et le peu d'attention accordée aux conditions historiques et sociologiques des femmes dans les professions genrées, ce qui se traduit par un engagement vide de sens envers l'égalité.
{"title":"No Male Comparators: The Doubling Up of Discrimination on Pay Equity","authors":"A. Lawlor","doi":"10.3138/cjwl.34.2.04","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.2.04","url":null,"abstract":"Abstract:Women seeking pay equity in women-dominated professions often encounter structural barriers to equity in the form of the \"no male comparator\" (NMC) analysis built into pay equity legislation. NMC is a symptom of larger societal inequities in the workforce, but it also serves as a catalyst to further entrench discrimination, which has the effect of reducing the societal value accorded to women-predominant professions. In this article, I engage in a thematic analysis of two NMC cases that highlight how current legislative and judicial approaches to equity seeking hinder equitable outcomes through procedural means. Such techniques include the development of an ill-defined legislative approach to NMC analysis, resulting in the \"de-responsibilizing\" of the state; opaque methodological approaches to assessing NMC cases, resulting in the justification of enactment delays by government; and the provision of scant attention to the historical and sociological conditions of women in gendered professions, resulting in a hollow commitment to equality.Abstract:Les femmes qui revendiquent l'équité salariale dans les professions à prédominance féminine se heurtent souvent à des obstacles structurels à l'équité sous la forme de l'analyse « sans comparateur masculin » (SCM) intégrée à la législation sur l'équité salariale. L'existence d'emplois SCM est en soi un symptôme d'inégalités sociales plus importantes sur le marché du travail, mais l'analyse qui en découle sert aussi de catalyseur pour ancrer davantage la discrimination, ce qui a pour effet de réduire la valeur sociétale accordée aux professions à prédominance féminine. Dans le présent article, l'autrice procède à une analyse thématique de deux cas d'analyse SCM qui démontrent comment les approches législatives et judiciaires actuelles en matière de recherche d'équité entravent les résultats équitables par des moyens procéduraux. Ces techniques comprennent l'élaboration d'une approche mal définie de l'analyse SCM, entrainant une « déresponsabilisation » de l'État ; des approches méthodologiques opaques pour évaluer des cas SCM, ce qui per-met de justifier les retards de promulgation par le gouvernement ; et le peu d'attention accordée aux conditions historiques et sociologiques des femmes dans les professions genrées, ce qui se traduit par un engagement vide de sens envers l'égalité.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"283 - 306"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43175000","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Canadian lawmakers and scholars have long expressed concern about surrogacy arrangements. They have worried that surrogates will be ill-informed of their legal rights. They have argued that surrogacy contracts will favour the intended parents' interests. They have also feared that surrogates will change their minds and will wish to keep the children they carry. This article presents and discusses results from qualitative interviews with twenty-six Canadian lawyers who advise and represent surrogates and intended parents. Lawyers offer new insight into the legal advice they provide to surrogates, the content of surrogacy contracts, and the disputes they have seen arise between surrogates and intended parents. Their narratives show that some of the concerns that lawmakers and scholars have had about surrogacy arrangements are warranted; however, they also provide a more nuanced and complicated account of what lawyers are doing and seeing in their practices. These interviews suggest that, while surrogates may be vulnerable, they may also be afforded more protection, and may exercise greater agency and power, than has been traditionally assumed.Abstract:Les législateurs et universitaires canadien·nes s'inquiètent depuis longtemps à propos des ententes de gestation pour autrui. Ils et elles craignent que les femmes porteuses soient mal informées de leurs droits et font valoir que les ententes de gestation pour autrui favorisent les intérêts des parents d'intention. Ils et elles craignent également que les femmes porteuses ne changent d'avis et souhaitent garder les enfants qu'elles portent. Cet article présente et analyse les résultats d'entrevues qualitatives menées auprès de vingt-six avocates et avocats canadiens qui conseillent et représentent des femmes porteuses et des parents d'intention. Ces avocat·es offrent un nouvel éclairage sur les conseils juridiques qu'ils et elles fournissent aux femmes porteuses, sur le contenu des contrats et sur les différends qu'ils et elles voient surgir entre les femmes porteuses et les parents d'intention. Leurs récits exposent que certaines des inquiétudes que les législateurs et les universitaires ont exprimées par rapport aux ententes sont justifiées; cependant, ils et elles donnent également un compte-rendu plus nuancé et complexe de ce que les avocat·es font et observent dans leurs pratiques. Ces entrevues suggèrent que, même si les femmes porteuses peuvent être vulnérables, elles bénéficient peut-être également d'une plus grande protection, et exercent plus de pouvoir et d'agentivité que ce qui est traditionnellement admis.
摘要:长期以来,加拿大立法者和学者一直对代孕安排表示担忧。他们担心代孕妈妈不了解自己的合法权利。他们认为代孕合同有利于准父母的利益。他们还担心代孕母亲会改变主意,希望留下自己怀的孩子。本文介绍并讨论了对26位加拿大律师的定性访谈结果,这些律师为代孕母亲和准父母提供建议和代表。律师们对他们提供给代孕者的法律建议、代孕合同的内容以及代孕者和受赠父母之间出现的纠纷提供了新的见解。他们的叙述表明,立法者和学者对代孕安排的一些担忧是有道理的;然而,它们也提供了一种更细致和复杂的描述,说明律师在他们的实践中正在做什么和看到什么。这些访谈表明,虽然代孕母亲可能很脆弱,但她们也可能得到更多的保护,并可能比传统上认为的行使更大的代理和权力。摘要:加拿大大学(Les lsamgislateurs et universaires canadien . nes)的“inquitant depuis longtemps”提议了“des ententes de gestation pour autrui”。我让我的父母知道我的母亲是怎样的,我的父亲是怎样的,我的父亲是怎样的,我的父亲是怎样的,我的父亲是怎样的。我让我的孩子们长大,我的孩子们长大,我的孩子们长大,我的孩子们长大。这篇文章分析了这些因素,例如,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量,这些因素的质量。他说:“我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是,我的意思是。”例如,在某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下,对某些情况下;在此之前,我们将讨论如何将联合国的计算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算-汇算。这两个项目建议:交换条件(même)和女性交换条件(être脆弱的电子交换条件)、女性交换条件(être脆弱的电子交换条件)、有效的电子交换条件(-être电子交换条件+大保护)和(电子交换条件+公共交换条件)。
{"title":"Surrogacy in Canada: Lawyers' Experiences and Practices","authors":"S. Carsley","doi":"10.3138/cjwl.34.1.02","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.02","url":null,"abstract":"Abstract:Canadian lawmakers and scholars have long expressed concern about surrogacy arrangements. They have worried that surrogates will be ill-informed of their legal rights. They have argued that surrogacy contracts will favour the intended parents' interests. They have also feared that surrogates will change their minds and will wish to keep the children they carry. This article presents and discusses results from qualitative interviews with twenty-six Canadian lawyers who advise and represent surrogates and intended parents. Lawyers offer new insight into the legal advice they provide to surrogates, the content of surrogacy contracts, and the disputes they have seen arise between surrogates and intended parents. Their narratives show that some of the concerns that lawmakers and scholars have had about surrogacy arrangements are warranted; however, they also provide a more nuanced and complicated account of what lawyers are doing and seeing in their practices. These interviews suggest that, while surrogates may be vulnerable, they may also be afforded more protection, and may exercise greater agency and power, than has been traditionally assumed.Abstract:Les législateurs et universitaires canadien·nes s'inquiètent depuis longtemps à propos des ententes de gestation pour autrui. Ils et elles craignent que les femmes porteuses soient mal informées de leurs droits et font valoir que les ententes de gestation pour autrui favorisent les intérêts des parents d'intention. Ils et elles craignent également que les femmes porteuses ne changent d'avis et souhaitent garder les enfants qu'elles portent. Cet article présente et analyse les résultats d'entrevues qualitatives menées auprès de vingt-six avocates et avocats canadiens qui conseillent et représentent des femmes porteuses et des parents d'intention. Ces avocat·es offrent un nouvel éclairage sur les conseils juridiques qu'ils et elles fournissent aux femmes porteuses, sur le contenu des contrats et sur les différends qu'ils et elles voient surgir entre les femmes porteuses et les parents d'intention. Leurs récits exposent que certaines des inquiétudes que les législateurs et les universitaires ont exprimées par rapport aux ententes sont justifiées; cependant, ils et elles donnent également un compte-rendu plus nuancé et complexe de ce que les avocat·es font et observent dans leurs pratiques. Ces entrevues suggèrent que, même si les femmes porteuses peuvent être vulnérables, elles bénéficient peut-être également d'une plus grande protection, et exercent plus de pouvoir et d'agentivité que ce qui est traditionnellement admis.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"41 - 81"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43445518","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:When the #MeToo movement gained popularity in 2017, the impact that it would have on how societies perceive sexual violence against women was unpredictable. In the midst of the female empowerment and support that the hashtag cultivated, a legal phenomenon was brewing in the form of retaliatory defamation lawsuits from men accused in this modern wave of sexual assault allegations. This analysis features a step-by-step breakdown of the life of a defamation lawsuit filed against a sexual assault survivor making an online sexual assault disclosure and explores this increasingly popular intimidation tactic. In doing so, I illustrate the way in which Canadian defamation law, though well suited to its predetermined purpose, is wholly inappropriate when applied to a #MeToo context, where it essentially becomes used to litigate sexual assault claims in a manner that disadvantages survivors and inadvertently reinforces rape myths in the legal analysis.Abstract:Lorsque le mouvement #Moiaussi a gagné en popularité en 2017, on pouvait difficilement prédire les conséquences qu'il aurait sur la façon dont les sociétés perçoivent la violence sexuelle contre les femmes. Cependant, en plus de l'autonomisation et du soutien des femmes cultivés par le mot-clic, un phénomène juridique se tramait sous la forme de poursuites en diffamation à titre de représailles de la part d'hommes accusés dans cette vague moderne d'allégations d'agressions sexuelles. La présente analyse offre une ventilation graduée du déroulement d'une poursuite pour diffamation intentée contre une survivante d'agression sexuelle qui a publié en ligne sa divulgation, et explore cette tactique d'intimidation de plus en plus populaire. J'illustre ainsi la façon dont la loi canadienne sur la diffamation, pourtant bien adaptée à son objet prédéterminé, est entièrement inadaptée lorsqu'on l'applique au contexte de #Moiaussi, devenant essentiellement un outil pour contester les plaintes d'agressions sexuelles au détriment des survivantes, et renforçant incidemment les mythes du viol dans l'analyse juridique.
{"title":"Defamation as a Sword: The Weaponization of Civil Liability against Sexual Assault Survivors in the Post-#MeToo Era","authors":"Aliosha Hurry","doi":"10.3138/cjwl.34.1.03","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.03","url":null,"abstract":"Abstract:When the #MeToo movement gained popularity in 2017, the impact that it would have on how societies perceive sexual violence against women was unpredictable. In the midst of the female empowerment and support that the hashtag cultivated, a legal phenomenon was brewing in the form of retaliatory defamation lawsuits from men accused in this modern wave of sexual assault allegations. This analysis features a step-by-step breakdown of the life of a defamation lawsuit filed against a sexual assault survivor making an online sexual assault disclosure and explores this increasingly popular intimidation tactic. In doing so, I illustrate the way in which Canadian defamation law, though well suited to its predetermined purpose, is wholly inappropriate when applied to a #MeToo context, where it essentially becomes used to litigate sexual assault claims in a manner that disadvantages survivors and inadvertently reinforces rape myths in the legal analysis.Abstract:Lorsque le mouvement #Moiaussi a gagné en popularité en 2017, on pouvait difficilement prédire les conséquences qu'il aurait sur la façon dont les sociétés perçoivent la violence sexuelle contre les femmes. Cependant, en plus de l'autonomisation et du soutien des femmes cultivés par le mot-clic, un phénomène juridique se tramait sous la forme de poursuites en diffamation à titre de représailles de la part d'hommes accusés dans cette vague moderne d'allégations d'agressions sexuelles. La présente analyse offre une ventilation graduée du déroulement d'une poursuite pour diffamation intentée contre une survivante d'agression sexuelle qui a publié en ligne sa divulgation, et explore cette tactique d'intimidation de plus en plus populaire. J'illustre ainsi la façon dont la loi canadienne sur la diffamation, pourtant bien adaptée à son objet prédéterminé, est entièrement inadaptée lorsqu'on l'applique au contexte de #Moiaussi, devenant essentiellement un outil pour contester les plaintes d'agressions sexuelles au détriment des survivantes, et renforçant incidemment les mythes du viol dans l'analyse juridique.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"108 - 82"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48339221","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:In this article, the author explores manifestations of ongoing anti-Indigenous racism and colonialism in the legal academy. She situates Indigenous education as a colonial project, providing a brief overview of Forced Assimilative Education regimes in Canada and the intergenerational fallout of the same. Discussions of trauma and ethno-stress experienced by Indigenous learners in post-secondary education generally flow into an analysis of the particularities of the lived experience of legal education. The author explores ongoing efforts towards the decolonization and Indigenization of education systems and the legal profession, and she proposes actions to resist the continued subjugation of Indigenous knowledge within the legal academy.Abstract:Dans le présent texte, l'autrice explore les manifestations du racisme et du colonialisme antiautochtones dans le milieu universitaire juridique. Elle situe l'éducation autochtone comme un projet colonial, en donnant un aperçu des régimes d'éducation assimilatrice au Canada et de leurs retombées intergénérationnelles. Les discussions sur les traumatismes et l'ethnostress vécus par les apprenant·es autochtones dans l'enseignement postsecondaire débouchent généralement sur une analyse des particularités de l'expérience vécue en éducation juridique. L'autrice analyse les efforts en cours pour la décolonisation et l'indigénisation des systèmes d'éducation et de la profession juridique, et elle propose des actions pour résister à la subjugation continue du savoir autochtone au sein du milieu universitaire juridique.
{"title":"What Do You Call an Indigenous Woman with a PhD in Law? Resisting the Subjugation of Indigenous Expertise in Legal Spheres","authors":"D. Lussier","doi":"10.3138/cjwl.34.1.04","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.04","url":null,"abstract":"Abstract:In this article, the author explores manifestations of ongoing anti-Indigenous racism and colonialism in the legal academy. She situates Indigenous education as a colonial project, providing a brief overview of Forced Assimilative Education regimes in Canada and the intergenerational fallout of the same. Discussions of trauma and ethno-stress experienced by Indigenous learners in post-secondary education generally flow into an analysis of the particularities of the lived experience of legal education. The author explores ongoing efforts towards the decolonization and Indigenization of education systems and the legal profession, and she proposes actions to resist the continued subjugation of Indigenous knowledge within the legal academy.Abstract:Dans le présent texte, l'autrice explore les manifestations du racisme et du colonialisme antiautochtones dans le milieu universitaire juridique. Elle situe l'éducation autochtone comme un projet colonial, en donnant un aperçu des régimes d'éducation assimilatrice au Canada et de leurs retombées intergénérationnelles. Les discussions sur les traumatismes et l'ethnostress vécus par les apprenant·es autochtones dans l'enseignement postsecondaire débouchent généralement sur une analyse des particularités de l'expérience vécue en éducation juridique. L'autrice analyse les efforts en cours pour la décolonisation et l'indigénisation des systèmes d'éducation et de la profession juridique, et elle propose des actions pour résister à la subjugation continue du savoir autochtone au sein du milieu universitaire juridique.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"109 - 145"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43813864","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:Ce texte propose une première discussion en contexte canadien sur l'inconduite sexuelle policière qui sera illustrée par des cas issus de la jurisprudence et de diverses publications spécialisées. Bien que les nombreuses typologies et définitions nous aident à circonscrire ce que constitue l'inconduite sexuelle policière, elles nécessitent souvent d'être combinées afin de brosser un portrait exhaustif de la situation. En premier lieu, cet article suggère une nouvelle façon de comprendre l'inconduite sexuelle policière. En effet, en s'inspirant des écrits de John Gardner, la première partie de ce texte présente une façon d'élargir notre compréhension de l'inconduite sexuelle policière, c'est-à-dire étudier son contraire : la « bonne conduite sexuelle ». En deuxième lieu, cet essai se penche sur divers cas d'inconduites sexuelles policières recensés au Canada afin de démontrer la nécessité d'inclure une composante égalitaire dans la définition de la « bonne conduite sexuelle ». Enfin, il est à noter que cet article se veut être une discussion et non un portrait statistique de la situation canadienne.Abstract:This article provides an initial discussion in a Canadian context of police sexual misconduct based on case law and various specialized legal publications. While there are many typologies and definitions that help us frame what constitutes police sexual misconduct, they often need to be combined in order to provide a comprehensive picture. First, this article suggests a new way of understanding police sexual misconduct. In fact, drawing on John Gardner's writings, the first part of this article presents a way of broadening our understanding of police sexual misconduct—that is, to explore its opposite: "proper police sexual conduct." Second, this article examines several cases of police sexual misconduct in Canada to demonstrate the need to include an egalitarian component in the definition of "proper police sexual conduct." Finally, it should be noted that this article is intended to be a discussion and not a statistical portrait of the Canadian situation.
{"title":"Comprendre l'inconduite sexuelle policière : une perspective canadienne","authors":"Sandrine Ampleman-Tremblay, Stefanie Carsley, Aliosha Hurry, Danielle Lussier, Stephanie Ehret, Carol Liao","doi":"10.3138/cjwl.34.1.01","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.01","url":null,"abstract":"Abstract:Ce texte propose une première discussion en contexte canadien sur l'inconduite sexuelle policière qui sera illustrée par des cas issus de la jurisprudence et de diverses publications spécialisées. Bien que les nombreuses typologies et définitions nous aident à circonscrire ce que constitue l'inconduite sexuelle policière, elles nécessitent souvent d'être combinées afin de brosser un portrait exhaustif de la situation. En premier lieu, cet article suggère une nouvelle façon de comprendre l'inconduite sexuelle policière. En effet, en s'inspirant des écrits de John Gardner, la première partie de ce texte présente une façon d'élargir notre compréhension de l'inconduite sexuelle policière, c'est-à-dire étudier son contraire : la « bonne conduite sexuelle ». En deuxième lieu, cet essai se penche sur divers cas d'inconduites sexuelles policières recensés au Canada afin de démontrer la nécessité d'inclure une composante égalitaire dans la définition de la « bonne conduite sexuelle ». Enfin, il est à noter que cet article se veut être une discussion et non un portrait statistique de la situation canadienne.Abstract:This article provides an initial discussion in a Canadian context of police sexual misconduct based on case law and various specialized legal publications. While there are many typologies and definitions that help us frame what constitutes police sexual misconduct, they often need to be combined in order to provide a comprehensive picture. First, this article suggests a new way of understanding police sexual misconduct. In fact, drawing on John Gardner's writings, the first part of this article presents a way of broadening our understanding of police sexual misconduct—that is, to explore its opposite: \"proper police sexual conduct.\" Second, this article examines several cases of police sexual misconduct in Canada to demonstrate the need to include an egalitarian component in the definition of \"proper police sexual conduct.\" Finally, it should be noted that this article is intended to be a discussion and not a statistical portrait of the Canadian situation.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"1 - 108 - 109 - 145 - 146 - 173 - 174 - 183 - 184 - 184 - 40 - 41 - 81 - 82"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45870147","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This piece is a transcript of the final keynote address at the forty-third Annual Women in Law Dinner, delivered on 5 March 2020 by Dr. Carol Liao at the Fairmont Hotel, Vancouver, British Columbia, the unceded territories of the xwməθkwy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), and Sel̓íl̓witulh (Tsleil-Waututh) Nations, one week before the city went into COVID-19 lockdown. The event was hosted by the University of British Columbia Allard Law Women's Caucus and attended by over three hundred women lawyers and their supporters. Dr. Liao received a standing ovation following her speech.Abstract:Ce texte est une transcription d’une allocution prononcée lors du quarante-troisième dîner annuel des femmes en droit (Annual Women in Law Dinner), le 5 mars 2020, par la Dre Carol Liao à l’hôtel Fairmont, à Vancouver, en Colombie-Britannique, sur les territoires non cédés des nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Sel̓íl̓witulh (Tsleil-Waututh). Cette allocution était prononcée une semaine avant que la COVID-19 ne force le confinement de la ville. L’évènement était organisé par le caucus des femmes en droit Allard de l’Université de Colombie-Britannique, et plus de trois-cents avocates et leurs sympathisantes y ont participé. Dre Liao a reçu une ovation debout après son discours.
摘要:本文是Carol Liao博士于2020年3月5日在不列颠哥伦比亚省温哥华费尔蒙特酒店发表的第43届年度妇女法律晚宴上的最后主题演讲的文字记录,该酒店是xwm æ κ κ k æ m (Musqueam), Sḵwx´wú7mesh (Squamish)和Sel´íl´witulh (Tsleil-Waututh)国家的未被占领领土,在该市进入COVID-19封锁前一周。该活动由英属哥伦比亚大学阿拉德法律妇女核心小组主办,有300多名女律师及其支持者参加。廖博士演讲后,全场起立鼓掌。摘要:Ce texte est une transcription d 'une allocution prononcanale lors du quarante- troisime d ner annuel des femmes en droit (Annual Women in Law Dinner), le 5 mars 2020, par la Dre Carol Liao 'hôtel Fairmont,温哥华,en columbia - britannique, sur les territoires non - canaldsams des nations x æ m θk æ k y ν ν m (Musqueam), Sḵwx′wú7mesh (Squamish) et Sel ν íl ν witulh (Tsleil-Waututh)。cte的发音为:“cte”,发音为“cte”,发音为“cade”,发音为“cade”。哥伦比亚-不列颠大学(universitque de columbia - britannique)的“L ' vevement ment”组织了“par le caucus des femmes en droit Allard”,以及“tris -cents avocates”和“leurs同情者”。廖老师对他的儿子的话语进行了一次创新。
{"title":"Power, Gender, and Race in the Legal Profession","authors":"C. Liao","doi":"10.3138/cjwl.34.1.06","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.06","url":null,"abstract":"Abstract:This piece is a transcript of the final keynote address at the forty-third Annual Women in Law Dinner, delivered on 5 March 2020 by Dr. Carol Liao at the Fairmont Hotel, Vancouver, British Columbia, the unceded territories of the xwməθkwy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), and Sel̓íl̓witulh (Tsleil-Waututh) Nations, one week before the city went into COVID-19 lockdown. The event was hosted by the University of British Columbia Allard Law Women's Caucus and attended by over three hundred women lawyers and their supporters. Dr. Liao received a standing ovation following her speech.Abstract:Ce texte est une transcription d’une allocution prononcée lors du quarante-troisième dîner annuel des femmes en droit (Annual Women in Law Dinner), le 5 mars 2020, par la Dre Carol Liao à l’hôtel Fairmont, à Vancouver, en Colombie-Britannique, sur les territoires non cédés des nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Sel̓íl̓witulh (Tsleil-Waututh). Cette allocution était prononcée une semaine avant que la COVID-19 ne force le confinement de la ville. L’évènement était organisé par le caucus des femmes en droit Allard de l’Université de Colombie-Britannique, et plus de trois-cents avocates et leurs sympathisantes y ont participé. Dre Liao a reçu une ovation debout après son discours.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"174 - 183"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46626405","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Abstract:This study explores how (some) women who experience intimate partner violence (IPV) conceptualize justice. The examination is part of a larger project and grounded in in-depth, one-on-one interviews with twelve women who have been in abusive relationships that are no longer intact. Building on socio-political, legal, and feminist-informed conceptions of justice, it finds the participants envisage justice socially, with it consisting of a multifaceted and dynamic interplay between several factors: constructive accountability, acknowledgment and validation, safety and social regard. The research finds that, despite how contemporary conceptions of justice position it via juridical pathways and law, the women prioritize to a large extent protective solutions throughout the social ecology, with recognition and redistribution being integral to achieving justice for IPV.Abstract:Cette étude vise la façon dont (certaines) femmes qui subissent la violence d'un partenaire intime (VPI) conceptualisent la justice. Cette analyse s'inscrit dans un projet plus vaste et se fonde sur des entretiens approfondis menés séparément avec douze femmes qui ont vécu des relations violentes maintenant terminées. À partir des conceptions sociopolitiques, juridiques et féministes de la justice, l'étude révèle que les participantes envisagent la justice de manière sociale, en la considérant comme une interaction multiforme et dynamique entre plusieurs facteurs : responsabilité constructive, reconnaissance et validation, sécurité et considération sociale. La recherche révèle que, malgré les conceptions contemporaines de la justice liées aux démarches juridiques et au droit, les femmes privilégient dans une large mesure les solutions de protection dans l'ensemble de l'écologie sociale, la reconnaissance et la redistribution faisant partie intégrante de la justice pour les VPI.
{"title":"\"You Can't Look the Other Way\": Justice as \"Recognition\" for Intimate Partner Violence","authors":"Stephanie Ehret","doi":"10.3138/cjwl.34.1.05","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.34.1.05","url":null,"abstract":"Abstract:This study explores how (some) women who experience intimate partner violence (IPV) conceptualize justice. The examination is part of a larger project and grounded in in-depth, one-on-one interviews with twelve women who have been in abusive relationships that are no longer intact. Building on socio-political, legal, and feminist-informed conceptions of justice, it finds the participants envisage justice socially, with it consisting of a multifaceted and dynamic interplay between several factors: constructive accountability, acknowledgment and validation, safety and social regard. The research finds that, despite how contemporary conceptions of justice position it via juridical pathways and law, the women prioritize to a large extent protective solutions throughout the social ecology, with recognition and redistribution being integral to achieving justice for IPV.Abstract:Cette étude vise la façon dont (certaines) femmes qui subissent la violence d'un partenaire intime (VPI) conceptualisent la justice. Cette analyse s'inscrit dans un projet plus vaste et se fonde sur des entretiens approfondis menés séparément avec douze femmes qui ont vécu des relations violentes maintenant terminées. À partir des conceptions sociopolitiques, juridiques et féministes de la justice, l'étude révèle que les participantes envisagent la justice de manière sociale, en la considérant comme une interaction multiforme et dynamique entre plusieurs facteurs : responsabilité constructive, reconnaissance et validation, sécurité et considération sociale. La recherche révèle que, malgré les conceptions contemporaines de la justice liées aux démarches juridiques et au droit, les femmes privilégient dans une large mesure les solutions de protection dans l'ensemble de l'écologie sociale, la reconnaissance et la redistribution faisant partie intégrante de la justice pour les VPI.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":"34 1","pages":"146 - 173"},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47111720","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Grammaire non sexiste de la langue française, de Michaël Lessard et Suzanne Zaccour","authors":"É. Boucher","doi":"10.3138/cjwl.33.2.06","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjwl.33.2.06","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.3,"publicationDate":"2021-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43186533","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}