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Pathologies du corps calleux
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101290
Mohamed Labied, Otmane Soussi, Chourouk Mountassir, Ghizlane Lembarki, Mouna Sabiri, Samira Lezar

Objectifs

Décrire l'anatomie et la radio-anatomie normale en IRM.
Citer et illustrer les différentes pathologies du corps calleux.

Messages à retenir

L'imagerie constitue la pierre angulaire du diagnostic, vu le manque de spécificité clinique des pathologies du corps calleux. L'IRM est la modalité d'exploration de choix.
La majorité des étiologies n'ont pas d'aspect typique en IRM, d'o๠la nécessité d'une recherche des lésions associées et d'une analyse en fonction du patient.

Résumé

Le corps calleux représente la plus importante commissure interhémisphérique, composée d'axones assurant une coordination des fonctions cognitives et sensorielles.
Il peut être touché par différentes pathologies, surtout démyélinisantes et vasculaires. Les autres causes regroupent l'origine malformative, neuro-métabolique, tumorale, traumatique (lésions axonales diffuses) et toxique.
Les constatations en IRM peuvent se présenter de façon isolée (maladie de Machiafava-Bignami, MERS) ou associée à une atteinte extra-callosale (SEP, leucodystrophie, traumatisme ). Le radiologue doit procéder à une analyse attentive en précisant la topographie de l'atteinte (rostre, genou, corps, splénium), les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles (diffusion, perfusion, spectroscopie) et les anomalies associées ; Certaines étiologies ont des aspects typiques, tandis que d'autres nécessitent une confrontation au contexte clinico-biologique et aux antécédents.
{"title":"Pathologies du corps calleux","authors":"Mohamed Labied,&nbsp;Otmane Soussi,&nbsp;Chourouk Mountassir,&nbsp;Ghizlane Lembarki,&nbsp;Mouna Sabiri,&nbsp;Samira Lezar","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101290","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101290","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>Décrire l'anatomie et la radio-anatomie normale en IRM.</div><div>Citer et illustrer les différentes pathologies du corps calleux.</div></div><div><h3>Messages à retenir</h3><div>L'imagerie constitue la pierre angulaire du diagnostic, vu le manque de spécificité clinique des pathologies du corps calleux. L'IRM est la modalité d'exploration de choix.</div><div>La majorité des étiologies n'ont pas d'aspect typique en IRM, d'o๠la nécessité d'une recherche des lésions associées et d'une analyse en fonction du patient.</div></div><div><h3>Résumé</h3><div>Le corps calleux représente la plus importante commissure interhémisphérique, composée d'axones assurant une coordination des fonctions cognitives et sensorielles.</div><div>Il peut être touché par différentes pathologies, surtout démyélinisantes et vasculaires. Les autres causes regroupent l'origine malformative, neuro-métabolique, tumorale, traumatique (lésions axonales diffuses) et toxique.</div><div>Les constatations en IRM peuvent se présenter de façon isolée (maladie de Machiafava-Bignami, MERS) ou associée à une atteinte extra-callosale (SEP, leucodystrophie, traumatisme ). Le radiologue doit procéder à une analyse attentive en précisant la topographie de l'atteinte (rostre, genou, corps, splénium), les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles (diffusion, perfusion, spectroscopie) et les anomalies associées ; Certaines étiologies ont des aspects typiques, tandis que d'autres nécessitent une confrontation au contexte clinico-biologique et aux antécédents.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101290"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444377","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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De front : affronter le lymphome du système central nerveux
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101291
Ismail Mohamed Halfi , Firdaous Touarsa , Mohamed Jiddane

Introduction

La cinquième édition de la classification OMS des tumeurs du SNC met à jour la terminologie et la classification des lymphomes du SNC. Cet exposé se concentre sur leurs caractéristiques cliniques, épidémiologiques, et en imagerie, ainsi que sur les approches pour les cas atypiques, afin d'améliorer le diagnostic et la gestion.
Principaux Points Pédagogiques
1. Vue d'ensemble des caractéristiques cliniques et épidémiologiques
Les lymphomes primaires du SNC (PCNSL) surviennent chez des patients immunocompétents, souvent sous forme de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), avec des facteurs de risque comme l'immunosuppression. D'autres types incluent les lymphomes associés à une immunodéficience, la granulomatose lymphomatoïde et le lymphome intravasculaire à grandes cellules B.
2. Neuroradiologie
La cinquième édition de la classification de l'OMS distingue plusieurs lymphomes du SNC : le lymphome diffus à grandes cellules B (solitaire ou multifocal avec œdème), le lymphome associé à l'immunodéficience (multifocal avec centre nécrotique), la granulomatose lymphomatoïde (lésions multiples avec rehaussement mixte) et le lymphome intravasculaire (lésions diffuses ou nodulaires).
3. Lymphomes rares du SNC
Le lymphome MALT de la dure-mère est indolent, avec une masse extra-axiale et un rehaussement variable. Les lymphomes à cellules B de bas grade, comme ceux de la zone marginale, sont bien circonscrits. Le lymphome anaplasique présente un rehaussement hétérogène, tandis que les lymphomes T et NK/T montrent des modèles infiltrants.

Conclusion

Cet exposé offre une revue exhaustive de la terminologie et de la classification actualisées des lymphomes du SNC, de leurs caractéristiques cliniques et radiologiques, ainsi que des stratégies pour traiter les cas atypiques. En familiarisant les radiologues avec ces mises à jour et ces caractéristiques d'imagerie, l'exposé vise à améliorer la précision diagnostique et la prise en charge des lymphomes du SNC.
{"title":"De front : affronter le lymphome du système central nerveux","authors":"Ismail Mohamed Halfi ,&nbsp;Firdaous Touarsa ,&nbsp;Mohamed Jiddane","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101291","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101291","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La cinquième édition de la classification OMS des tumeurs du SNC met à jour la terminologie et la classification des lymphomes du SNC. Cet exposé se concentre sur leurs caractéristiques cliniques, épidémiologiques, et en imagerie, ainsi que sur les approches pour les cas atypiques, afin d'améliorer le diagnostic et la gestion.</div><div><strong>Principaux Points Pédagogiques</strong></div><div><strong>1. Vue d'ensemble des caractéristiques cliniques et épidémiologiques</strong></div><div>Les lymphomes primaires du SNC (PCNSL) surviennent chez des patients immunocompétents, souvent sous forme de lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL), avec des facteurs de risque comme l'immunosuppression. D'autres types incluent les lymphomes associés à une immunodéficience, la granulomatose lymphomatoïde et le lymphome intravasculaire à grandes cellules B.</div><div><strong>2. Neuroradiologie</strong></div><div>La cinquième édition de la classification de l'OMS distingue plusieurs lymphomes du SNC : le lymphome diffus à grandes cellules B (solitaire ou multifocal avec œdème), le lymphome associé à l'immunodéficience (multifocal avec centre nécrotique), la granulomatose lymphomatoïde (lésions multiples avec rehaussement mixte) et le lymphome intravasculaire (lésions diffuses ou nodulaires).</div><div><strong>3. Lymphomes rares du SNC</strong></div><div>Le lymphome MALT de la dure-mère est indolent, avec une masse extra-axiale et un rehaussement variable. Les lymphomes à cellules B de bas grade, comme ceux de la zone marginale, sont bien circonscrits. Le lymphome anaplasique présente un rehaussement hétérogène, tandis que les lymphomes T et NK/T montrent des modèles infiltrants.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cet exposé offre une revue exhaustive de la terminologie et de la classification actualisées des lymphomes du SNC, de leurs caractéristiques cliniques et radiologiques, ainsi que des stratégies pour traiter les cas atypiques. En familiarisant les radiologues avec ces mises à jour et ces caractéristiques d'imagerie, l'exposé vise à améliorer la précision diagnostique et la prise en charge des lymphomes du SNC.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101291"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444379","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Chat GPT vs experts: Comment pensent les robots et les neuroradiologues face à des textes et des images ?
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101252
Bastien Le Guellec , Cyril Bruge , Quentin Vannod-Michel , Najib Chalhoub , Victor Chaton , Matthieu Masy , Aghiles Hamroun , Gregory Kuchcinski
Les modèles de langage comme ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) sont désormais capables de raisonner à partir d'images. En radiologie, ils semblent rivaliser avec des experts humains dans des cas complexes intégrant des images clés et un contexte clinique. Cependant, il n'est pas certain que ces modèles tirent réellement parti de l'intégration des images et des textes, comme le feraient des radiologues, ou s'ils basent principalement leurs réponses sur une analyse approfondie du contexte. Pour évaluer cette question, nous avons sélectionné 53 cas de neuroradiologie issus de la série Diagnosis Please du journal Radiology. Les images et le contexte clinique de chaque cas ont été séparés. GPT-4o et Gemini 1.5 Pro, ainsi que six neuroradiologues provenant de quatre centres différents, ont été testés individuellement sur ces cas, en leur présentant soit uniquement les images, soit uniquement le contexte, soit les deux combinés. GPT-4o et Gemini ont surpassé les radiologues lorsqu'ils disposaient uniquement du contexte clinique (34,0 % de bonnes réponses pour GPT-4o, 29,1 % pour Gemini, contre 16,3 % pour les radiologues, p < 0,01). Cependant, les radiologues ont obtenu de meilleurs résultats que les modèles face aux images seules (42 % pour les radiologues contre 3,9 % pour GPT-4o et 7,2 % pour Gemini, p < 0,01), ou face aux cas complets combinant images et contexte (48 % pour les radiologues contre 33 % pour GPT-4o et 32 % pour Gemini, p < 0,001). De plus, les radiologues ont démontré leur capacité à bénéficier de l'apport des images au contexte clinique et du contexte aux images. A l'inverse, les modèles n'ont pas montré d'amélioration significative de leurs performances lorsqu'ils passaient du contexte clinique seul au cas complet. Ces résultats soulignent la capacité spécifique des radiologues à intégrer des informations multimodales pour raisonner efficacement sur des cas complexes mêlant textes et images.
{"title":"Chat GPT vs experts: Comment pensent les robots et les neuroradiologues face à des textes et des images ?","authors":"Bastien Le Guellec ,&nbsp;Cyril Bruge ,&nbsp;Quentin Vannod-Michel ,&nbsp;Najib Chalhoub ,&nbsp;Victor Chaton ,&nbsp;Matthieu Masy ,&nbsp;Aghiles Hamroun ,&nbsp;Gregory Kuchcinski","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101252","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101252","url":null,"abstract":"<div><div>Les modèles de langage comme ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) sont désormais capables de raisonner à partir d'images. En radiologie, ils semblent rivaliser avec des experts humains dans des cas complexes intégrant des images clés et un contexte clinique. Cependant, il n'est pas certain que ces modèles tirent réellement parti de l'intégration des images et des textes, comme le feraient des radiologues, ou s'ils basent principalement leurs réponses sur une analyse approfondie du contexte. Pour évaluer cette question, nous avons sélectionné 53 cas de neuroradiologie issus de la série <em>Diagnosis Please</em> du journal <em>Radiology</em>. Les images et le contexte clinique de chaque cas ont été séparés. GPT-4o et Gemini 1.5 Pro, ainsi que six neuroradiologues provenant de quatre centres différents, ont été testés individuellement sur ces cas, en leur présentant soit uniquement les images, soit uniquement le contexte, soit les deux combinés. GPT-4o et Gemini ont surpassé les radiologues lorsqu'ils disposaient uniquement du contexte clinique (34,0 % de bonnes réponses pour GPT-4o, 29,1 % pour Gemini, contre 16,3 % pour les radiologues, <em>p</em> &lt; 0,01). Cependant, les radiologues ont obtenu de meilleurs résultats que les modèles face aux images seules (42 % pour les radiologues contre 3,9 % pour GPT-4o et 7,2 % pour Gemini, <em>p</em> &lt; 0,01), ou face aux cas complets combinant images et contexte (48 % pour les radiologues contre 33 % pour GPT-4o et 32 % pour Gemini, <em>p</em> &lt; 0,001). De plus, les radiologues ont démontré leur capacité à bénéficier de l'apport des images au contexte clinique et du contexte aux images. A l'inverse, les modèles n'ont pas montré d'amélioration significative de leurs performances lorsqu'ils passaient du contexte clinique seul au cas complet. Ces résultats soulignent la capacité spécifique des radiologues à intégrer des informations multimodales pour raisonner efficacement sur des cas complexes mêlant textes et images.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101252"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444398","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Description des caractéristiques des patients porteurs d'anévrisme intracrânien traités par voie endovasculaire en urgence et en préventif : résultats de la mise en place du premier centre tertiaire de NRI aux Antilles – Guyane.
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101271
Thibaud Pescé , Aboubacar Keita , François Barbotin-Larrieu , Dabor Resière , Stephanie Puget , Moustapha Drame , Christina Iosif

Introduction

La rupture d'AIC a des répercussions sur les populations en termes de morbi-mortalité. Il existe au sein de la population antillaise une surexpression d'HTA, connue pour être un facteur de développement et de rupture d'AIC. La mise en place en 2021 d'un service de NRI au CHU de Martinique a permis de traiter localement un grand nombre de pathologies neurovasculaires. A travers cette étude nous souhaitons évaluer les résultats de notre pratique dans la prise en charge des patients traités pour un AIC par voie endovasculaire aux Antilles françaises depuis l'ouverture du premier centre tertiaire de NRI au CHU de Martinique.

Méthode

Il s'agit d'une étude rétrospective de cohorte prospective de patients traités entre le 1er janvier 2021 et le 31 mars 2024 au CHU de Martinique. Le critère de jugement principal était le résultat clinique défini par le score mRS de fin de procédure et 4 à 6 mois après l'intervention. Le critère de jugement secondaire était défini par les résultats angiographiques.

Résultats

Cent patients (âge moyen de 56,7 ans â± 12,2) et 125 anévrismes (60,8% rompus et 39,2% non rompus) ont été inclus, en provenance de Martinique (60%), Guadeloupe (21%), Guyane française (13%), France métropolitaine (1%), Saint-Martin (2%) et de l’étranger (3%). Le score de Glasgow moyen à l'arrivée était de 11,6 (médian :13, minimum : 4, maximum : 15). Le score mRS moyen était de 1,8 â± 1,7 à l'arrivée des patients, 1,8 â± 1,2 en fin de procédure et 1,7 â± 2 à 4 à 6 mois post procédure. 75% des anévrismes ont été traités par coiling ou remodeling au ballonnet, 23% par stent dont 20% par Flow Diverter et 0,8% par chirurgie. Le taux de morbidité per procédure était de 5,6% (7/125) et concernait exclusivement les anévrismes rompus. Le taux de mortalité était de 10,4% (13/125) et concernait uniquement les anévrismes rompus. Parmi les anévrismes rompus, le taux de complication lié à l'HSA était de 32,8% (25/76) dont 9,2% (7/76) d'hydrocéphalie et 23,6% (18/76) de vasospasme. Le taux global d'occlusion satisfaisante était de 86,3% lors du contrôle réalisé en fin de procédure et de 89,3% lors du dernier contrôle angiographique. Lors de la consultation de suivi à 6 mois après l'intervention 68% des patients étaient autonomes dans leur vie quotidienne (mRS ? 2).

Conclusion

L'organisation régionale de la filière de NRI au CHU de Martinique est fonctionnelle, les traitements sont réalisés de façon sécurisée et efficace. Les résultats cliniques et angiographiques sont très satisfaisants.
{"title":"Description des caractéristiques des patients porteurs d'anévrisme intracrânien traités par voie endovasculaire en urgence et en préventif : résultats de la mise en place du premier centre tertiaire de NRI aux Antilles – Guyane.","authors":"Thibaud Pescé ,&nbsp;Aboubacar Keita ,&nbsp;François Barbotin-Larrieu ,&nbsp;Dabor Resière ,&nbsp;Stephanie Puget ,&nbsp;Moustapha Drame ,&nbsp;Christina Iosif","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101271","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101271","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La rupture d'AIC a des répercussions sur les populations en termes de morbi-mortalité. Il existe au sein de la population antillaise une surexpression d'HTA, connue pour être un facteur de développement et de rupture d'AIC. La mise en place en 2021 d'un service de NRI au CHU de Martinique a permis de traiter localement un grand nombre de pathologies neurovasculaires. A travers cette étude nous souhaitons évaluer les résultats de notre pratique dans la prise en charge des patients traités pour un AIC par voie endovasculaire aux Antilles françaises depuis l'ouverture du premier centre tertiaire de NRI au CHU de Martinique.</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Il s'agit d'une étude rétrospective de cohorte prospective de patients traités entre le 1<sup>er</sup> janvier 2021 et le 31 mars 2024 au CHU de Martinique. Le critère de jugement principal était le résultat clinique défini par le score mRS de fin de procédure et 4 à 6 mois après l'intervention. Le critère de jugement secondaire était défini par les résultats angiographiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Cent patients (âge moyen de 56,7 ans â± 12,2) et 125 anévrismes (60,8% rompus et 39,2% non rompus) ont été inclus, en provenance de Martinique (60%), Guadeloupe (21%), Guyane française (13%), France métropolitaine (1%), Saint-Martin (2%) et de l’étranger (3%). Le score de Glasgow moyen à l'arrivée était de 11,6 (médian :13, minimum : 4, maximum : 15). Le score mRS moyen était de 1,8 â± 1,7 à l'arrivée des patients, 1,8 â± 1,2 en fin de procédure et 1,7 â± 2 à 4 à 6 mois post procédure. 75% des anévrismes ont été traités par coiling ou remodeling au ballonnet, 23% par stent dont 20% par Flow Diverter et 0,8% par chirurgie. Le taux de morbidité per procédure était de 5,6% (7/125) et concernait exclusivement les anévrismes rompus. Le taux de mortalité était de 10,4% (13/125) et concernait uniquement les anévrismes rompus. Parmi les anévrismes rompus, le taux de complication lié à l'HSA était de 32,8% (25/76) dont 9,2% (7/76) d'hydrocéphalie et 23,6% (18/76) de vasospasme. Le taux global d'occlusion satisfaisante était de 86,3% lors du contrôle réalisé en fin de procédure et de 89,3% lors du dernier contrôle angiographique. Lors de la consultation de suivi à 6 mois après l'intervention 68% des patients étaient autonomes dans leur vie quotidienne (mRS ? 2).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'organisation régionale de la filière de NRI au CHU de Martinique est fonctionnelle, les traitements sont réalisés de façon sécurisée et efficace. Les résultats cliniques et angiographiques sont très satisfaisants.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101271"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444619","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Maladie de Gorham – Stout : à propose d'un cas.
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101308
Bouzaouache Ines, Jelassi Soumaya, Dkhil Insaf, Nouri Dorsaf, Nagi Sonia

Introduction

La maladie de Gorham-Stout (GSD), également connue sous les appellations « ostéolyse massive » ou « syndrome de l'os évanescent », est une affection rare d’étiologie inconnue. Elle est caractérisée par un remplacement progressif du tissu osseux par une prolifération de structures vasculaires lymphatiques. Bien que non maligne, cette pathologie présente un comportement localement agressif, rendant son diagnostic et sa prise en charge particulièrement complexes sur le plan clinique.

Méthodes

Nous présentons les données cliniques, radiologiques et chirurgicales d'une patiente atteinte d'une « ostéolyse massive », hospitalisée dans le service de neurochirurgie de l'Institut National de Neurologie. Il s'agit d'une femme de 23 ans, sans antécédents médicaux, s'est présentée avec une masse sous-cutanée molle du cuir chevelu, récemment apparue et évoluant rapidement. Les examens tomodensitométriques ont révélé une ostéolyse étendue de la région occipito-temporale gauche. Les hypothèses diagnostiques initiales incluaient une étiologie infectieuse, une tumeur osseuse maligne et d'autres troubles osseux. Le bilan biologique était parfaitement normal, et aucune anomalie n'a été détectée dans les examens radiologiques standards. L'IRM a montré un processus de remplacement médullaire avec une composante dont l'amélioration suggérait une nature vasculaire véno-lymphatique. La biopsie osseuse a confirmé le diagnostic de la maladie de Gorham-Stout, révélant une infiltration de la moelle osseuse avec des caractéristiques lymphangiomateuses.

Conclusion

La maladie de Gorham-Stout représente un défi à la fois diagnostique et thérapeutique en raison de sa rareté. Un diagnostic précoce, associé à une prise en charge multidisciplinaire intégrant des approches chirurgicales et pharmacologiques, est crucial.
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Imagerie des métastases cérébrales du CBNPC
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101313
Soumya El Graini , Hamza Retal , Sara Cherkaoui , Youssef Omor , Rachida Lalit , Sanae Amalik

Introduction

Les métastases cérébrales (MC) du cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules (CBNPC) sont fréquentes, et influencent significativement le pronostic. L'imagerie, en particulier l'IRM multimodale, joue un rôle essentiel dans le dépistage, le diagnostic, le guidage thérapeutique et le suivi. Les séquences de perfusion (PWI) et de spectroscopie (MRS) permettent d'améliorer la détection des lésions et de mieux distinguer les métastases des autres pathologies cérébrales.

Méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive allant de janvier 2022 à décembre 2024, recensant les patients atteints de MC de CBNPC, se manifestant sous différents aspects et de localisations variées. L'imagerie morphologique a permis d’évaluer le nombre, la localisation, la taille ainsi que la forme des métastases. L'imagerie en séquence avancée, quand celle-ci a pu être réalisée, a permis d’évaluer la cellularité tumorale (séquence de diffusion), la vascularisation tumorale (PWI), et le profils métabolique (MRS).

Résultats

Durant la période d'analyse, nous avons recensé 80 cas de cancer pulmonaire dont 74 avaient une MC. Le CBNPC constituait plus de 75% des cas. D'un point de vue morphologique, il s'agissait dans 85% des cas de lésions intra parenchymateuses kystiques ou solido-kystique a rehaussement annulaire. La localisation sus-tentorielle était presque constante, avec un siège de prédilection frontal. Les séquences PWI ont montré une augmentation significative du volume sanguin relatif (rCBV) des métastases, facilitant la distinction avec d'autres lésions cérébrales. Les séquences de MRS ont mis en évidence des pics de choline et chutes de N-acétylaspartate (NAA), aidant à différencier des gliomes et des abcès. Le traitement reposait essentiellement sur la radiothérapie (stéréotaxique ou encéphale totale), suivi de la chimiothérapie et de la chirurgie. L’évaluation post thérapeutique reposait sur une IRM de contrôle dans les 3 mois, décelant les radionécroses des résidu/récidives tumorales.

Conclusion

L'IRM multimodale, notamment les séquences de perfusion et de spectroscopie, est un outil indispensable pour le diagnostic et la différenciation des MC du CBNPC. Mais encore, elle permet la planification des traitements et le suivi thérapeutique, facilitant ainsi une prise en charge plus efficace des patients.
{"title":"Imagerie des métastases cérébrales du CBNPC","authors":"Soumya El Graini ,&nbsp;Hamza Retal ,&nbsp;Sara Cherkaoui ,&nbsp;Youssef Omor ,&nbsp;Rachida Lalit ,&nbsp;Sanae Amalik","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101313","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101313","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les métastases cérébrales (MC) du cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules (CBNPC) sont fréquentes, et influencent significativement le pronostic. L'imagerie, en particulier l'IRM multimodale, joue un rôle essentiel dans le dépistage, le diagnostic, le guidage thérapeutique et le suivi. Les séquences de perfusion (PWI) et de spectroscopie (MRS) permettent d'améliorer la détection des lésions et de mieux distinguer les métastases des autres pathologies cérébrales.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive allant de janvier 2022 à décembre 2024, recensant les patients atteints de MC de CBNPC, se manifestant sous différents aspects et de localisations variées. L'imagerie morphologique a permis d’évaluer le nombre, la localisation, la taille ainsi que la forme des métastases. L'imagerie en séquence avancée, quand celle-ci a pu être réalisée, a permis d’évaluer la cellularité tumorale (séquence de diffusion), la vascularisation tumorale (PWI), et le profils métabolique (MRS).</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Durant la période d'analyse, nous avons recensé 80 cas de cancer pulmonaire dont 74 avaient une MC. Le CBNPC constituait plus de 75% des cas. D'un point de vue morphologique, il s'agissait dans 85% des cas de lésions intra parenchymateuses kystiques ou solido-kystique a rehaussement annulaire. La localisation sus-tentorielle était presque constante, avec un siège de prédilection frontal. Les séquences PWI ont montré une augmentation significative du volume sanguin relatif (rCBV) des métastases, facilitant la distinction avec d'autres lésions cérébrales. Les séquences de MRS ont mis en évidence des pics de choline et chutes de N-acétylaspartate (NAA), aidant à différencier des gliomes et des abcès. Le traitement reposait essentiellement sur la radiothérapie (stéréotaxique ou encéphale totale), suivi de la chimiothérapie et de la chirurgie. L’évaluation post thérapeutique reposait sur une IRM de contrôle dans les 3 mois, décelant les radionécroses des résidu/récidives tumorales.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L'IRM multimodale, notamment les séquences de perfusion et de spectroscopie, est un outil indispensable pour le diagnostic et la différenciation des MC du CBNPC. Mais encore, elle permet la planification des traitements et le suivi thérapeutique, facilitant ainsi une prise en charge plus efficace des patients.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101313"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444689","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Hypersignal T2 bipallidal en IRM avec hydrocéphalie dans un cas de malformation anévrysmale de l'ampoule de Galien, réversible après embolisation.
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101262
Augustin Ozanne , Vanessa Chalumeau , Helene Maurey , Ines Manes , Sylvie Joriot , Kumaran Deiva , Marina Calota , Celine Bellesme , Gustavo Soto Ares , Laurent Spelle
Les auteurs rapportent le cas d'un nourrisson de 11 mois et demi adressé dans un contexte de macrocrânie et ectasie des veines périorbitaires au centre de référence AVANCE de Bicêtre avec en IRM le diagnostic d'un shunt artérioveineux malformatif de l'ampoule de Galien. L'examen neurologique initial rapporte une hypotonie axiale, dans un contexte de stagnation des acquisitions depuis l’âge de 5 mois. L'angio-IRM et IRM cérébrales montrent également une sténose des jonctions sigmoïdojugulaires, associée à une hydrocéphalie tri ventriculaire, un hypersignal SET2 périventriculaire ainsi que des deux pallidums, enfin un prolapsus tonsillaire au travers du foramen occipital. La phase diagnostique de l'intervention endovasculaire confirme la sténose bilatérale sigmoïdojugulaires, ainsi que le reflux du shunt artérioveineux vers le sinus sagittal supérieur et les sinus pétreux supérieurs et l'orbite, ainsi que la contrainte veineuse profonde. Une embolisation trans artérielle aux cyanoacrylates est réalisée permettant une réduction partielle mais importante du shunt. Le suivi à un mois décrit sur le plan clinique une amélioration du tonus axial, et sur le plan radiologique une régression de l'hypersignal bipallidal, une diminution de la dilatation ventriculaire ainsi que du prolapsus tonsillaire. Si les cas de prolapsus tonsillaires, d'hydrocéphalie, voire de syringomyélie associée à un shunt artérioveineux de l'ampoule de Galien et/ou tectal associé à une sténose sigmoïdojugulaires, réversibles après embolisation sont rapportés dans la littérature, les cas d'un hypersignal T2 bipallidal en IRM est peu ou pas décrit. (fig. 1, 2, 3 et 4).
{"title":"Hypersignal T2 bipallidal en IRM avec hydrocéphalie dans un cas de malformation anévrysmale de l'ampoule de Galien, réversible après embolisation.","authors":"Augustin Ozanne ,&nbsp;Vanessa Chalumeau ,&nbsp;Helene Maurey ,&nbsp;Ines Manes ,&nbsp;Sylvie Joriot ,&nbsp;Kumaran Deiva ,&nbsp;Marina Calota ,&nbsp;Celine Bellesme ,&nbsp;Gustavo Soto Ares ,&nbsp;Laurent Spelle","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101262","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101262","url":null,"abstract":"<div><div>Les auteurs rapportent le cas d'un nourrisson de 11 mois et demi adressé dans un contexte de macrocrânie et ectasie des veines périorbitaires au centre de référence AVANCE de Bicêtre avec en IRM le diagnostic d'un shunt artérioveineux malformatif de l'ampoule de Galien. L'examen neurologique initial rapporte une hypotonie axiale, dans un contexte de stagnation des acquisitions depuis l’âge de 5 mois. L'angio-IRM et IRM cérébrales montrent également une sténose des jonctions sigmoïdojugulaires, associée à une hydrocéphalie tri ventriculaire, un hypersignal SET2 périventriculaire ainsi que des deux pallidums, enfin un prolapsus tonsillaire au travers du foramen occipital. La phase diagnostique de l'intervention endovasculaire confirme la sténose bilatérale sigmoïdojugulaires, ainsi que le reflux du shunt artérioveineux vers le sinus sagittal supérieur et les sinus pétreux supérieurs et l'orbite, ainsi que la contrainte veineuse profonde. Une embolisation trans artérielle aux cyanoacrylates est réalisée permettant une réduction partielle mais importante du shunt. Le suivi à un mois décrit sur le plan clinique une amélioration du tonus axial, et sur le plan radiologique une régression de l'hypersignal bipallidal, une diminution de la dilatation ventriculaire ainsi que du prolapsus tonsillaire. Si les cas de prolapsus tonsillaires, d'hydrocéphalie, voire de syringomyélie associée à un shunt artérioveineux de l'ampoule de Galien et/ou tectal associé à une sténose sigmoïdojugulaires, réversibles après embolisation sont rapportés dans la littérature, les cas d'un hypersignal T2 bipallidal en IRM est peu ou pas décrit. (fig. 1, 2, 3 et 4).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101262"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444294","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Recalage d'artériographie cérébrale lors des thrombectomies cérébrales, étude de faisabilité
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101277
Clément Thomas , Julien Dambrine , Clément Giraud , Stéphane Velasco , Victor Dumas , Guillaume Herpe , Rémy Guillevin

Introduction

L'hémodynamique des artériographies cérébrales des thrombectomies mécaniques est aujourd'hui limitée. La recanalisation artérielle et ses conséquences hémodynamiques pourraient permettre un pronostic personnalisé du patient. Un recalage TOF/DSA est un prérequis à la modélisation de l’écoulement sanguin et à l'obtention de paramètres hémodynamiques à partir des artériographies. Ce travail est une étude de faisabilité monocentrique sur une cohorte de thrombectomies mécaniques.

Matériel et méthodes

Les 52 patients ayant bénéficié d'une thrombectomie mécanique cérébrale pour traitement d'un AVC ischémique sylvien et d'une IRM cérébrale (3T ou 7T) multimodale SRM avec TOF dans les 48 heures post-interventionnelles ont été consécutivement recrutés entre décembre 2017 et novembre 2023.
Après post traitement TOF et XA, un recalage des données TOF/DSA avec alignement géométrique des données post-traitées TOF (3D) et DSA (2D) est réalisé.

Résultats

Dans un premier temps seront présentés les défis et les solutions pour obtention du recalage (figure 1), notamment sur la population d'étude avec artériographies de la vie réelle, souvent artéfactées dans un contexte d'urgence. Dans un second temps seront présentés des exemples de recalage avec statistiques sur la population d'étude.

Conclusion et perspectives

Le recalage TOF / DSA est un enjeu et un défi multidisciplinaire. Son application sur une population difficile (thrombectomies mécaniques sans anesthésie générale systématique) permet d'envisager une étude multipathologie, multimachine et multicentre. Le succès du recalage en condition réelle est un pré-requis à l'étude clinique hémodynamique de l’écoulement sanguin cérébral (modèles 1D puis 3D).
{"title":"Recalage d'artériographie cérébrale lors des thrombectomies cérébrales, étude de faisabilité","authors":"Clément Thomas ,&nbsp;Julien Dambrine ,&nbsp;Clément Giraud ,&nbsp;Stéphane Velasco ,&nbsp;Victor Dumas ,&nbsp;Guillaume Herpe ,&nbsp;Rémy Guillevin","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101277","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101277","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L'hémodynamique des artériographies cérébrales des thrombectomies mécaniques est aujourd'hui limitée. La recanalisation artérielle et ses conséquences hémodynamiques pourraient permettre un pronostic personnalisé du patient. Un recalage TOF/DSA est un prérequis à la modélisation de l’écoulement sanguin et à l'obtention de paramètres hémodynamiques à partir des artériographies. Ce travail est une étude de faisabilité monocentrique sur une cohorte de thrombectomies mécaniques.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Les 52 patients ayant bénéficié d'une thrombectomie mécanique cérébrale pour traitement d'un AVC ischémique sylvien et d'une IRM cérébrale (3T ou 7T) multimodale SRM avec TOF dans les 48 heures post-interventionnelles ont été consécutivement recrutés entre décembre 2017 et novembre 2023.</div><div>Après post traitement TOF et XA, un recalage des données TOF/DSA avec alignement géométrique des données post-traitées TOF (3D) et DSA (2D) est réalisé.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Dans un premier temps seront présentés les défis et les solutions pour obtention du recalage (figure 1), notamment sur la population d'étude avec artériographies de la vie réelle, souvent artéfactées dans un contexte d'urgence. Dans un second temps seront présentés des exemples de recalage avec statistiques sur la population d'étude.</div></div><div><h3>Conclusion et perspectives</h3><div>Le recalage TOF / DSA est un enjeu et un défi multidisciplinaire. Son application sur une population difficile (thrombectomies mécaniques sans anesthésie générale systématique) permet d'envisager une étude multipathologie, multimachine et multicentre. Le succès du recalage en condition réelle est un pré-requis à l'étude clinique hémodynamique de l’écoulement sanguin cérébral (modèles 1D puis 3D).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101277"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444538","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Etude STAF (Surveillance versus traitement des anévrysmes fortuits) : essai contrôlé randomisé PHRC national.
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101275
Alexis Guedon , Emmanuel Houdart
Les anévrysmes intracrâniens n'ont longtemps été diagnostiqués à l'artériographie cérébrale qu’à l'occasion d'une hémorragie sous-arachnoïdienne. Avec le vieillissement de la population et la banalisation de l'imagerie vasculaire non invasive, le nombre d'anévrysmes non rompus (ANR) diagnostiqués ne cesse d'augmenter (7% d'ANR à 70 ans d'après Johnsen, JNNP, 2022). Ces images « déviantes » ont été traitées de façon systématique pendant plusieurs années par toutes les équipes. Cette attitude a été encouragée par le caractère mini-invasif de la voie endovasculaire, l'extrapolation des études sur les anévrismes rompus aux ANR et le développement de nouveaux dispositifs par les industriels. Mais ces traitements, bénéfiques pour le patient lorsque son artère est perforée, le sont-ils si son artère est seulement déformée ? Y a-t-il un bénéfice à restaurer une norme ? Nous avons publié dans JNIS en 2022 une cohorte de 671 ANR suivis, le taux de rupture était de 0,1%/an [95%CI : 0-0,24%], après un suivi moyen de 51 mois, la mortalité était nulle. En revanche, dans cette population d’âge moyen de 56 ans, la mortalité non anévrysmale était de 0,8%/an. Les différentes méthodes de traitement (endovasculaire ou neurochirurgical) ont un risque de complication estimé entre 3 à 8%. Aussi des études récentes suggèrent un risque de déstabilisation des ANR induite par le traitement (Funakoshi, AJNR, 2020). Il existe donc une incertitude quant au bénéfice réel du traitement préventif des ANR de découverte fortuite, tant sur le plan individuel que collectif. A quel équivalent d'années d'histoire naturelle l'aléa des traitements préventifs expose-t-il les patients porteurs d'ANR ? Cette interrogation et la nécessité d'informer loyalement les patients justifient l’étude « STAF », comparant deux bras : traitement dans l'année suivant le diagnostic versus surveillance annuelle par IRM, sur les ANR les plus fréquents par leur taille et tranche d'âges (80 % des ANR).
{"title":"Etude STAF (Surveillance versus traitement des anévrysmes fortuits) : essai contrôlé randomisé PHRC national.","authors":"Alexis Guedon ,&nbsp;Emmanuel Houdart","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101275","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101275","url":null,"abstract":"<div><div>Les anévrysmes intracrâniens n'ont longtemps été diagnostiqués à l'artériographie cérébrale qu’à l'occasion d'une hémorragie sous-arachnoïdienne. Avec le vieillissement de la population et la banalisation de l'imagerie vasculaire non invasive, le nombre d'anévrysmes non rompus (ANR) diagnostiqués ne cesse d'augmenter (7% d'ANR à 70 ans d'après Johnsen, JNNP, 2022). Ces images « déviantes » ont été traitées de façon systématique pendant plusieurs années par toutes les équipes. Cette attitude a été encouragée par le caractère mini-invasif de la voie endovasculaire, l'extrapolation des études sur les anévrismes rompus aux ANR et le développement de nouveaux dispositifs par les industriels. Mais ces traitements, bénéfiques pour le patient lorsque son artère est perforée, le sont-ils si son artère est seulement déformée ? Y a-t-il un bénéfice à restaurer une norme ? Nous avons publié dans JNIS en 2022 une cohorte de 671 ANR suivis, le taux de rupture était de 0,1%/an [95%CI : 0-0,24%], après un suivi moyen de 51 mois, la mortalité était nulle. En revanche, dans cette population d’âge moyen de 56 ans, la mortalité non anévrysmale était de 0,8%/an. Les différentes méthodes de traitement (endovasculaire ou neurochirurgical) ont un risque de complication estimé entre 3 à 8%. Aussi des études récentes suggèrent un risque de déstabilisation des ANR induite par le traitement (Funakoshi, AJNR, 2020). Il existe donc une incertitude quant au bénéfice réel du traitement préventif des ANR de découverte fortuite, tant sur le plan individuel que collectif. A quel équivalent d'années d'histoire naturelle l'aléa des traitements préventifs expose-t-il les patients porteurs d'ANR ? Cette interrogation et la nécessité d'informer loyalement les patients justifient l’étude « STAF », comparant deux bras : traitement dans l'année suivant le diagnostic versus surveillance annuelle par IRM, sur les ANR les plus fréquents par leur taille et tranche d'âges (80 % des ANR).</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101275"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444623","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Hypotension intracrânienne spontanée et hypertension intracrânienne idiopathique : diagnostic et traitement
IF 3 3区 医学 Q2 CLINICAL NEUROLOGY Pub Date : 2025-02-19 DOI: 10.1016/j.neurad.2025.101264
Bérénice Altenbach , Nathalie Mabic , Kévin Premat , Eimad Shotar , Julien Allard , Nader Sourour , Stéphanie Lenck , Mahmoud Elhorany , Marianne Golse , Pierre-Marie Chiaroni , Frédéric Clarençon
L'hypertension intracrânienne idiopathique et l'hypotension intracrânienne spontanée sont deux pathologies pouvant être graves, impliquant les équipes de neuroradiologie médicales et paramédicales aussi bien pour le diagnostic que le traitement.
L'IRM cérébrale est un apport majeur dans la démarche diagnostique de l'hypertension intracrânienne idiopathique. La ponction lombaire, utile au diagnostic, nécessite parfois un guidage radiologique, en particulier chez les patients en surpoids. Lorsque le traitement médical est en échec, le stenting veineux réalisé en neuroradiologie interventionnelle permet d'obtenir de très bons résultats cliniques, notamment concernant le pronostic visuel.
L'IRM cérébrale permet d'apporter des arguments orientant vers le diagnostic d'hypotension intracrânienne. Une fois le diagnostic d'hypotension intracrânienne établi, l'IRM médullaire permet de classer les hypotensions « avec collection épidurale » et « sans collection épidurale ». Cette information est nécessaire pour savoir quelle est la technique de myélographie et myéloscanner adaptée pour porter le diagnostic final de la cause de cette hypotension intracrânienne. En fonction du diagnostic étiologique, le traitement impliquera l’équipe de neuroradiologie interventionnelle pour la réalisation de blood patch ciblé ou non ciblé, ou pour l'embolisation des fistules duro-veineuses.
L'objectif de cette présentation est de faire un tour d'horizon des techniques d'imagerie diagnostique et thérapeutique concernant ces pathologies, avec un accent sur les signes permettant au manipulateur d’électroradiologie de reconnaitre ses pathologies en IRM.
{"title":"Hypotension intracrânienne spontanée et hypertension intracrânienne idiopathique : diagnostic et traitement","authors":"Bérénice Altenbach ,&nbsp;Nathalie Mabic ,&nbsp;Kévin Premat ,&nbsp;Eimad Shotar ,&nbsp;Julien Allard ,&nbsp;Nader Sourour ,&nbsp;Stéphanie Lenck ,&nbsp;Mahmoud Elhorany ,&nbsp;Marianne Golse ,&nbsp;Pierre-Marie Chiaroni ,&nbsp;Frédéric Clarençon","doi":"10.1016/j.neurad.2025.101264","DOIUrl":"10.1016/j.neurad.2025.101264","url":null,"abstract":"<div><div>L'hypertension intracrânienne idiopathique et l'hypotension intracrânienne spontanée sont deux pathologies pouvant être graves, impliquant les équipes de neuroradiologie médicales et paramédicales aussi bien pour le diagnostic que le traitement.</div><div>L'IRM cérébrale est un apport majeur dans la démarche diagnostique de l'hypertension intracrânienne idiopathique. La ponction lombaire, utile au diagnostic, nécessite parfois un guidage radiologique, en particulier chez les patients en surpoids. Lorsque le traitement médical est en échec, le stenting veineux réalisé en neuroradiologie interventionnelle permet d'obtenir de très bons résultats cliniques, notamment concernant le pronostic visuel.</div><div>L'IRM cérébrale permet d'apporter des arguments orientant vers le diagnostic d'hypotension intracrânienne. Une fois le diagnostic d'hypotension intracrânienne établi, l'IRM médullaire permet de classer les hypotensions « avec collection épidurale » et « sans collection épidurale ». Cette information est nécessaire pour savoir quelle est la technique de myélographie et myéloscanner adaptée pour porter le diagnostic final de la cause de cette hypotension intracrânienne. En fonction du diagnostic étiologique, le traitement impliquera l’équipe de neuroradiologie interventionnelle pour la réalisation de blood patch ciblé ou non ciblé, ou pour l'embolisation des fistules duro-veineuses.</div><div>L'objectif de cette présentation est de faire un tour d'horizon des techniques d'imagerie diagnostique et thérapeutique concernant ces pathologies, avec un accent sur les signes permettant au manipulateur d’électroradiologie de reconnaitre ses pathologies en IRM.</div></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":"52 2","pages":"Article 101264"},"PeriodicalIF":3.0,"publicationDate":"2025-02-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143444850","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Journal of Neuroradiology
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