Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.069
Ayoub Chetoui, Meriem Fikri, Amina El Khamlichi, Mohamed Jiddane
Introduction
Le NRI joue un rôle majeur dans les urgences vasculaires en ORL: devant une hémorragie cataclysmique pour laquelle la chirurgie serait délabrante, un saignement post opératoire, une épistaxis majeure ou encore une hémorragie cervicofaciale post-traumatique. Le but de notre travail est de revoir ces différentes situations cliniques auxquelles un NRI peut faire face au cours de sa pratique, à travers une revue iconographique de l'expérience de notre équipe, ainsi qu'une revue de la littérature.
Matériels et méthodes
Etude rétrospective descriptive étendue sur une période de 6 ans allant de Septembre 2018 jusqu’à Aout 2023, colligeant au total 20 patients ayant été adressés en urgence pour prise en charge d'une urgence vasculaire ORL à l'unité de NRI du service de radiologie à l'hôpital des spécialités de Rabat.
Résultats
3 patients étaient admis suite une agression par arme blanche avec saignement compliqué d'une instabilité hémodynamique. Le bilan angiographique a révélé chez le premier patient une section de l'artère maxillaire interne ayant été embolisé par trapping, une rupture de l'artère linguale chez le deuxième patient qui a été exclue par coiling, et un faux anévrysme de l'artère maxillaire interne chez le troisième patient qui a été embolisé. 10 patients étaient adressés pour prise en charge d'une épistaxis résistante au méchage antéropostérieur, tous embolisés en flux libre par des fragments de Curaspon. Ces épistaxis étaient spontanées chez 3 patients et secondaires chez 7 : post traumatique chez un seul, secondaire à la maladie de Rendu Osler chez un autre, et suite à une pathologie tumorale chez 5 patients. 3 patients étaient admis pour hémorragie endo-buccale massive sur MAV faciales, 6 autres pour un saignement du site opératoire dans les suites d'une chirurgie maxillofaciale, tous embolisés à visée hémostatique.
{"title":"URGENCES VASCULAIRES ORL: POINT DE VUE DU NRI","authors":"Ayoub Chetoui, Meriem Fikri, Amina El Khamlichi, Mohamed Jiddane","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.069","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.069","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le NRI joue un rôle majeur dans les urgences vasculaires en ORL: devant une hémorragie cataclysmique pour laquelle la chirurgie serait délabrante, un saignement post opératoire, une épistaxis majeure ou encore une hémorragie cervicofaciale post-traumatique. Le but de notre travail est de revoir ces différentes situations cliniques auxquelles un NRI peut faire face au cours de sa pratique, à travers une revue iconographique de l'expérience de notre équipe, ainsi qu'une revue de la littérature.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Etude rétrospective descriptive étendue sur une période de 6 ans allant de Septembre 2018 jusqu’à Aout 2023, colligeant au total 20 patients ayant été adressés en urgence pour prise en charge d'une urgence vasculaire ORL à l'unité de NRI du service de radiologie à l'hôpital des spécialités de Rabat.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>3 patients étaient admis suite une agression par arme blanche avec saignement compliqué d'une instabilité hémodynamique. Le bilan angiographique a révélé chez le premier patient une section de l'artère maxillaire interne ayant été embolisé par trapping, une rupture de l'artère linguale chez le deuxième patient qui a été exclue par coiling, et un faux anévrysme de l'artère maxillaire interne chez le troisième patient qui a été embolisé. 10 patients étaient adressés pour prise en charge d'une épistaxis résistante au méchage antéropostérieur, tous embolisés en flux libre par des fragments de Curaspon. Ces épistaxis étaient spontanées chez 3 patients et secondaires chez 7 : post traumatique chez un seul, secondaire à la maladie de Rendu Osler chez un autre, et suite à une pathologie tumorale chez 5 patients. 3 patients étaient admis pour hémorragie endo-buccale massive sur MAV faciales, 6 autres pour un saignement du site opératoire dans les suites d'une chirurgie maxillofaciale, tous embolisés à visée hémostatique.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942252","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.055
Baptiste Donnard, Kevin Janot, Denis Herbreteau, Héloïse Ifergan, Fouzi Bala, Grégoire Boulouis, Richard Bibi
INTRODUCTION
L'utilisation de stent intracrânien nécessite une double anti-agrégation plaquettaire pour prévenir les complications thromboemboliques.1,2 Le ticagrelor est une alternative au clopidogrel mais des craintes à son utilisation existent notamment en raison du risque d'hémorragie intracrânienne.5 L'objectif de notre travail était d’évaluer la sécurité et l'efficacité du ticagrelor associé à l'aspirine dans les procédures neurovasculaires.
MATERIEL ET METHODES
Nous avons réalisé une analyse rétrospective de l’évolution clinico-radiologique d'une cohorte de patients sous une double anti-agrégation plaquettaire par aspirine et ticagrelor après embolisation d'un anévrisme intracrânien non rompu au Centre Hospitalier Universitaire de Tours entre 2013 et 2021. Les facteurs associés à la survenue de complication ont été analysés.
RESULTATS
Cinq cents onze patients ont bénéficié de 540 procédures d'embolisation avec un stenting justifiant une double anti-agrégation par aspirine et ticagrelor en post-opératoire. Vingt-sept patients (5%) ont présenté des complications ischémiques symptomatiques et 13 patients (2,4%) ont présenté des complications hémorragiques. La dose d'héparine injectée pendant la procédure et le nombre de stents utilisés étaient significativement associés aux complications (p=0,010 et p<0,001) [1-5].
CONCLUSION
Associé à l'aspirine, le ticagrelor semble être une alternative efficace au clopidogrel sans surrisque hémorragique chez les patients embolisés d'un anévrisme intracrânien non rompu. La dose d'héparine injectée per-procédure et le nombre de stents utilisés pour l'embolisation semblent être associés de manière indépendante à la survenue de complication.
{"title":"SÉCURITÉ ET EFFICACITÉ DU TICAGRELOR EN NEURORADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE","authors":"Baptiste Donnard, Kevin Janot, Denis Herbreteau, Héloïse Ifergan, Fouzi Bala, Grégoire Boulouis, Richard Bibi","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.055","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.055","url":null,"abstract":"<div><h3>INTRODUCTION</h3><p>L'utilisation de stent intracrânien nécessite une double anti-agrégation plaquettaire pour prévenir les complications thromboemboliques.<sup>1,2</sup> Le ticagrelor est une alternative au clopidogrel mais des craintes à son utilisation existent notamment en raison du risque d'hémorragie intracrânienne.<sup>5</sup> L'objectif de notre travail était d’évaluer la sécurité et l'efficacité du ticagrelor associé à l'aspirine dans les procédures neurovasculaires.</p></div><div><h3>MATERIEL ET METHODES</h3><p>Nous avons réalisé une analyse rétrospective de l’évolution clinico-radiologique d'une cohorte de patients sous une double anti-agrégation plaquettaire par aspirine et ticagrelor après embolisation d'un anévrisme intracrânien non rompu au Centre Hospitalier Universitaire de Tours entre 2013 et 2021. Les facteurs associés à la survenue de complication ont été analysés.</p></div><div><h3>RESULTATS</h3><p>Cinq cents onze patients ont bénéficié de 540 procédures d'embolisation avec un stenting justifiant une double anti-agrégation par aspirine et ticagrelor en post-opératoire. Vingt-sept patients (5%) ont présenté des complications ischémiques symptomatiques et 13 patients (2,4%) ont présenté des complications hémorragiques. La dose d'héparine injectée pendant la procédure et le nombre de stents utilisés étaient significativement associés aux complications (p=0,010 et p<0,001) [1-5].</p></div><div><h3>CONCLUSION</h3><p>Associé à l'aspirine, le ticagrelor semble être une alternative efficace au clopidogrel sans surrisque hémorragique chez les patients embolisés d'un anévrisme intracrânien non rompu. La dose d'héparine injectée per-procédure et le nombre de stents utilisés pour l'embolisation semblent être associés de manière indépendante à la survenue de complication.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942514","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.056
Guillaume Charbonnier , Arturo Consoli , Nicole Cancelliere , Eileen Liu , Jose Danilo B. Diestro , Tom Marotta , Julian Spears , Alessandra Biondi , Vitor Mendes Pereira
Background
Robotic endovascular treatment are now a reality, and future tools are being developed targeting neurointerventions. Although it is clear that the technology increases operator comfort and reduce their X-ray exposure, it is not certain that it achieves the same precision as manual cases. We compared manual and robotically assisted procedures in a virtual environment with new precision metrics to evaluate robotic technology using the Corpath GRX (Siemens, Erlangen, Germany).
Methods
We defined 3 tasks (easy, medium and hard) of intracranial aneurysm catheterization. We used the G5 Mentice Lab (Mentice, Göteborg, Sweden) to perform the simulated procedures. At the end of every procedure, we could collect the total translation in centimeters and of the microcatheter and the microwire. Two blinded neurointerventionists reviewed the number of re-entry into the aneurysm and catheter or wire “jump”, defined as a quick, uncontrolled movement of the tool to the aneurysm wall.
Results
We performed 68 cases: 34 robotic cases and 34 manual cases, on 3 different aneurysms virtual simulations. We had 12 operators on the easy case and 11 operators on the medium and difficult case. In the difficult case, operators used less microwire translation using the robotic assistance than performing the task manually with a mean of 38,7 cm vs. 108,4 cm, p=0.023 (Figure 1). There was no statistical difference in the easy and medium case. More than one try to catheterize the target was seen 55% of time in the difficult case done manually vs. 9% with the robotic assistance, which almost reach the statistical significance p = 0.063. Dangerous jumps were not statistically different in either 3 cases. Procedural time was not statistically different in the 2 groups.
Conclusion
Robotic procedures seem to be more precise in difficult cases and is associated with less microwire manipulations than in manual cases.
{"title":"HUMAN VS. MACHINE: ARE ROBOTIC NEUROINTERVENTIONS MORE PRECISE IN A CONTROLLED BENCHTOP ENVIRONMENT?","authors":"Guillaume Charbonnier , Arturo Consoli , Nicole Cancelliere , Eileen Liu , Jose Danilo B. Diestro , Tom Marotta , Julian Spears , Alessandra Biondi , Vitor Mendes Pereira","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.056","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.056","url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><p>Robotic endovascular treatment are now a reality, and future tools are being developed targeting neurointerventions. Although it is clear that the technology increases operator comfort and reduce their X-ray exposure, it is not certain that it achieves the same precision as manual cases. We compared manual and robotically assisted procedures in a virtual environment with new precision metrics to evaluate robotic technology using the Corpath GRX (Siemens, Erlangen, Germany).</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We defined 3 tasks (easy, medium and hard) of intracranial aneurysm catheterization. We used the G5 Mentice Lab (Mentice, Göteborg, Sweden) to perform the simulated procedures. At the end of every procedure, we could collect the total translation in centimeters and of the microcatheter and the microwire. Two blinded neurointerventionists reviewed the number of re-entry into the aneurysm and catheter or wire “jump”, defined as a quick, uncontrolled movement of the tool to the aneurysm wall.</p></div><div><h3>Results</h3><p>We performed 68 cases: 34 robotic cases and 34 manual cases, on 3 different aneurysms virtual simulations. We had 12 operators on the easy case and 11 operators on the medium and difficult case. In the difficult case, operators used less microwire translation using the robotic assistance than performing the task manually with a mean of 38,7 cm vs. 108,4 cm, p=0.023 (Figure 1). There was no statistical difference in the easy and medium case. More than one try to catheterize the target was seen 55% of time in the difficult case done manually vs. 9% with the robotic assistance, which almost reach the statistical significance p = 0.063. Dangerous jumps were not statistically different in either 3 cases. Procedural time was not statistically different in the 2 groups.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Robotic procedures seem to be more precise in difficult cases and is associated with less microwire manipulations than in manual cases.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942515","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le signe de susceptibilité positive des vaisseaux (SVS+) a été associé à des caillots riches en globules rouges (GR) et à une meilleure recanalisation en utilisant un stent-retriever (SR) par rapport à l'aspiration par contact (CA) chez les patients victime d'un accident ischémique cérébral (AIS). La combinaison du SR et de la CA peut stabiliser et retirer efficacement ces caillots friables riches en GR.
Objectif
Comparer la sécurité et l'efficacité de la thrombectomie combinée SR+CA de première intention par rapport à la CA seule chez les patients présentant des occlusions SVS+.
Conception
Étude prospective, randomisée, ouverte avec évaluation en aveugle.
Cadre de l'étude
22 centres de haut volume en France pour le traitement de l'AVC.
Participants
Patients présentant une occlusion de la circulation antérieure intracrânienne SVS + sur l'IRM initiale, recrutés entre novembre 2019 et février 2022.
Intervention
Les patients ont été randomisés pour recevoir en première intention un traitement combiné SR+CA (n=263) ou un CA seule (n=258).
Critère de jugement principal
Reperfusion quasi-complète (eTICI 2c/3) avant 3 passages avec l'intervention assignée.
Critères de jugement secondaires
Efficacité angiographique (après le premier passage, stratégie de première ligne et finale), indépendance fonctionnelle (échelle modifiée de Rankin [mRS] à 90 jours), changement à 24 heures du score National Institute of Health (NIHSS) et résultats en matière de sécurité (hémorragie intracérébrale symptomatique à 24 heures, hématomes parenchymateux, mortalité toutes causes confondues à 90 jours, complications périprocédurales).
Résultats de l'étude
Au total, 521 patients ont été recrutés. L'âge médian était de 74,9 ans (intervalle interquartile: 64,4-83,3); 45,4 % (237/521) étaient des hommes. Le NIHSS médian de départ était de 17 (12-21). Le critère principal n'était pas significativement différent pour le traitement combiné SR+CA (57,8 % [152/263]) par rapport au traitement CA seul (52,3 % [135/258]; odds ratio [OR], 1,27; IC 95 %, 0,88 à 1,83; P=.19). Le traitement combiné a montré des taux plus élevés d'eTICI 2c/3 après le premier passage (41,4 % [109/263] contre 30,2 % [78/258]; OR, 1,65; IC à 95 %, 1,13 à 2,40; P=.009) et d'eTICI 2b/2c/3 après 3 passages (76,8 % [202/263] contre 69,0 % [178/258]; OR, 1,51; IC à 95 %, 1,01 à 2,26; P=.041). Aucune différence statistiquement significative n'a été identifiée entre les groupes en ce qui concerne la durée de l'intervention, l'évolution du NIHSS, l'indépendance fonctionnelle à 90 jours, la mortalité ou les résultats en matière de sécurité.
Conclusion
Dans l'étude VECTOR, l'utilisation de la SR+CA n'a pas été associée de manière significative à des taux plus élevés d'eTICI2c/
原因血管易感性阳性体征(SVS+)与富含红细胞(RBC)的血栓有关,缺血性卒中(IS)患者使用支架截流术(SR)与接触性抽吸术(CA)相比,再通效果更好。 SR与CA联合使用可稳定并有效清除这些易碎的富含RBC的血栓。目的比较缺血性卒中患者使用SR+CA联合血栓切除术与一线血栓切除术的安全性和有效性。Objective To compare the safety and efficacy of combined SR+CA first-line thrombectomy versus CA alone in patients with SVS+ occlusions.设计前瞻性、随机、开放标签研究,盲法评估。研究背景法国22个高容量卒中中心.参与者2019年11月至2022年2月期间招募的初次MRI检查为SVS+颅内前循环闭塞的患者.干预患者被随机分配接受一线联合SR+CA(n=263)或单独CA(n=258).主要终点在接受指定干预3次之前,患者的血流灌注接近完全(eTICI 2c/3)。次要终点血管造影疗效(首次灌注后、一线和最终策略)、功能独立性(90天时的改良Rankin量表[mRS])、24小时时美国国立卫生研究院评分(NIHSS)的变化以及安全性结果(24小时时的无症状脑内出血、实质血肿、90天时的全因死亡率、围手术期并发症)。中位年龄为 74.9 岁(四分位数间距:64.4-83.3);45.4%(237/521)为男性。基线 NIHSS 中位数为 17(12-21)。SR+CA联合治疗(57.8% [152/263])与单独CA治疗(52.3% [135/258];比值比 [OR],1.27;95% CI,0.88 至 1.83;P=.19)的主要终点无明显差异。联合治疗显示,首次治疗后的 eTICI 2c/3 比率更高(41.4% [109/263] 对 30.2% [78/258];OR,1.65;95% CI,1.13 至 2.40;P=.009),3 次治疗后的 eTICI 2b/2c/3 比率更高(76.8% [202/263] 对 69.0% [178/258];OR,1.51;95% CI,1.01 至 2.26;P=.041)。在干预持续时间、NIHSS变化、90天时的功能独立性、死亡率或安全性结果方面,未发现组间存在统计学意义上的显著差异。对于初次 MRI 检查发现 SVS+ 闭塞的 AIS 患者,应考虑使用 SR+CA 联合治疗。
{"title":"RÉSULTATS DE L'ETUDE VECTOR: UN ESSAI RANDOMISÉ MENÉ PAR LE JENI","authors":"Romain Bourcier , Aymeric Rouchaud , François Zhu , Gaultier Marnat , Cyril Dargazanli , Arturo Consoli","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.034","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.034","url":null,"abstract":"<div><h3>Rationel</h3><p>Le signe de susceptibilité positive des vaisseaux (SVS+) a été associé à des caillots riches en globules rouges (GR) et à une meilleure recanalisation en utilisant un stent-retriever (SR) par rapport à l'aspiration par contact (CA) chez les patients victime d'un accident ischémique cérébral (AIS). La combinaison du SR et de la CA peut stabiliser et retirer efficacement ces caillots friables riches en GR.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Comparer la sécurité et l'efficacité de la thrombectomie combinée SR+CA de première intention par rapport à la CA seule chez les patients présentant des occlusions SVS+.</p></div><div><h3>Conception</h3><p>Étude prospective, randomisée, ouverte avec évaluation en aveugle.</p></div><div><h3>Cadre de l'étude</h3><p>22 centres de haut volume en France pour le traitement de l'AVC.</p></div><div><h3>Participants</h3><p>Patients présentant une occlusion de la circulation antérieure intracrânienne SVS + sur l'IRM initiale, recrutés entre novembre 2019 et février 2022.</p></div><div><h3>Intervention</h3><p>Les patients ont été randomisés pour recevoir en première intention un traitement combiné SR+CA (n=263) ou un CA seule (n=258).</p></div><div><h3>Critère de jugement principal</h3><p>Reperfusion quasi-complète (eTICI 2c/3) avant 3 passages avec l'intervention assignée.</p></div><div><h3>Critères de jugement secondaires</h3><p>Efficacité angiographique (après le premier passage, stratégie de première ligne et finale), indépendance fonctionnelle (échelle modifiée de Rankin [mRS] à 90 jours), changement à 24 heures du score National Institute of Health (NIHSS) et résultats en matière de sécurité (hémorragie intracérébrale symptomatique à 24 heures, hématomes parenchymateux, mortalité toutes causes confondues à 90 jours, complications périprocédurales).</p></div><div><h3>Résultats de l'étude</h3><p>Au total, 521 patients ont été recrutés. L'âge médian était de 74,9 ans (intervalle interquartile: 64,4-83,3); 45,4 % (237/521) étaient des hommes. Le NIHSS médian de départ était de 17 (12-21). Le critère principal n'était pas significativement différent pour le traitement combiné SR+CA (57,8 % [152/263]) par rapport au traitement CA seul (52,3 % [135/258]; odds ratio [OR], 1,27; IC 95 %, 0,88 à 1,83; P=.19). Le traitement combiné a montré des taux plus élevés d'eTICI 2c/3 après le premier passage (41,4 % [109/263] contre 30,2 % [78/258]; OR, 1,65; IC à 95 %, 1,13 à 2,40; P=.009) et d'eTICI 2b/2c/3 après 3 passages (76,8 % [202/263] contre 69,0 % [178/258]; OR, 1,51; IC à 95 %, 1,01 à 2,26; P=.041). Aucune différence statistiquement significative n'a été identifiée entre les groupes en ce qui concerne la durée de l'intervention, l'évolution du NIHSS, l'indépendance fonctionnelle à 90 jours, la mortalité ou les résultats en matière de sécurité.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans l'étude VECTOR, l'utilisation de la SR+CA n'a pas été associée de manière significative à des taux plus élevés d'eTICI2c/","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942531","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.015
Daniele Botta, Ioana Hutuca, Karl Olof Lovblad, Aikaterini Fitsiori, Corrado Santarosa, Pierre Alexandre Poletti
Cet e-poster se base sur notre expérience approfondie avec l'IRM à 7 Tesla (7T) pour illustrer son utilité dans le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP). Les principaux avantages de l'IRM à 7T par rapport aux champs magnétiques inférieurs sont ses rapports signal sur bruit et contraste sur bruit plus élevés, qui fournissent des acquisitions à haute résolution et un meilleur contraste, facilitant ainsi la détection des lésions et des changements structurels dans les pathologies comme la SEP. La séquence SWI, en particulier, a révolutionné la précision diagnostique en détectant le signe de la veine centrale, crucial pour différencier les lésions de la SEP. Les sequences de susceptibilité se sont révélées utiles aussi pour la quantification des dépôts de fer. Environ 8% des lésions de la SEP à 7T montrent un anneau en phase, indiquant la présence de fer dans les macrophages/microglies. Ces lésions avec anneau de phase sont liées à une destruction tissulaire plus marquée, ce qui est important pour comprendre la progression de la maladie et ajuster les plans de traitement des patients. La séquence MP-RAGE permet une visualisation améliorée des lésions corticales, facilitant ainsi la distinction entre la SEP et d'autres affections neurologiques.
Les avancées technologiques de l'IRM à 7T ont révélé des détails anatomiques et pathologiques cruciaux, offrant une compréhension plus profonde de la pathologie de la SEP in vivo. Cette technologie a également démontré sa valeur dans le diagnostic précoce et précis de la SEP, renforçant ainsi son importance croissante dans la recherche et la pratique clinique [1-5].
{"title":"IRM À 7 TESLA ET SCLÉROSE EN PLAQUES: INNOVATIONS ET NOUVELLES PERSPECTIVES","authors":"Daniele Botta, Ioana Hutuca, Karl Olof Lovblad, Aikaterini Fitsiori, Corrado Santarosa, Pierre Alexandre Poletti","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.015","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.015","url":null,"abstract":"<div><p>Cet e-poster se base sur notre expérience approfondie avec l'IRM à 7 Tesla (7T) pour illustrer son utilité dans le diagnostic de la sclérose en plaques (SEP). Les principaux avantages de l'IRM à 7T par rapport aux champs magnétiques inférieurs sont ses rapports signal sur bruit et contraste sur bruit plus élevés, qui fournissent des acquisitions à haute résolution et un meilleur contraste, facilitant ainsi la détection des lésions et des changements structurels dans les pathologies comme la SEP. La séquence SWI, en particulier, a révolutionné la précision diagnostique en détectant le signe de la veine centrale, crucial pour différencier les lésions de la SEP. Les sequences de susceptibilité se sont révélées utiles aussi pour la quantification des dépôts de fer. Environ 8% des lésions de la SEP à 7T montrent un anneau en phase, indiquant la présence de fer dans les macrophages/microglies. Ces lésions avec anneau de phase sont liées à une destruction tissulaire plus marquée, ce qui est important pour comprendre la progression de la maladie et ajuster les plans de traitement des patients. La séquence MP-RAGE permet une visualisation améliorée des lésions corticales, facilitant ainsi la distinction entre la SEP et d'autres affections neurologiques.</p><p>Les avancées technologiques de l'IRM à 7T ont révélé des détails anatomiques et pathologiques cruciaux, offrant une compréhension plus profonde de la pathologie de la SEP in vivo. Cette technologie a également démontré sa valeur dans le diagnostic précoce et précis de la SEP, renforçant ainsi son importance croissante dans la recherche et la pratique clinique [1-5].</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942247","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.077
Julien Allard
Introduction
L'occlusion de l'artère radiale (OAR) est une complication fréquente dans les suites de procédures thérapeutiques endovasculaires utilisant des cathéters de gros calibre. Le RIST 079 est le premier cathéter développé spécifiquement pour l'abord radial en neuroradiologie interventionnelle. Nous avons évalué le taux d'OAR chez les patients traités avec le RIST 079 pour anévrisme intracrânien non rompu (AI).
Méthodes
Les patients traités entre juin 2021 et novembre 2022 ont été systématiquement revus en consultation à 3 mois de l'intervention pour une évaluation clinique et une échographie de l'artère radiale. Les patients avec et sans OAR ont été comparés pour identifier les facteurs de risque d'OAR.
Résultats
Vingt-deux patients ont été inclus dans l'analyse. A 3 mois du traitement, 6 patients (27,3%) présentaient une OAR, la plupart (5/6) localisée au point de ponction. 4 patients étaient asymptomatiques et 2 patients ont décrit des douleurs et un hématome au point de ponction. Il y avait une tendance pour un âge plus jeune, une durée de procédure allongée et d'avantage d'hématome au point de ponction chez les patients avec une OAR. La navigation avec le RIST a permis de réaliser toute la procédure dans 90.9% des cas. Les échecs de navigation et complications étaient tous lors de navigations de la carotide gauche (figs 1,2) (table 2).
Conclusion
A 3 mois du traitement, 27.3% des patients traités pour AI par voie radiale avec le RIST 079 ont présenté une OAR.
{"title":"OCCLUSION D'ARTÈRE RADIALE: CATHÉTER RIST","authors":"Julien Allard","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.077","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.077","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L'occlusion de l'artère radiale (OAR) est une complication fréquente dans les suites de procédures thérapeutiques endovasculaires utilisant des cathéters de gros calibre. Le RIST 079 est le premier cathéter développé spécifiquement pour l'abord radial en neuroradiologie interventionnelle. Nous avons évalué le taux d'OAR chez les patients traités avec le RIST 079 pour anévrisme intracrânien non rompu (AI).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Les patients traités entre juin 2021 et novembre 2022 ont été systématiquement revus en consultation à 3 mois de l'intervention pour une évaluation clinique et une échographie de l'artère radiale. Les patients avec et sans OAR ont été comparés pour identifier les facteurs de risque d'OAR.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Vingt-deux patients ont été inclus dans l'analyse. A 3 mois du traitement, 6 patients (27,3%) présentaient une OAR, la plupart (5/6) localisée au point de ponction. 4 patients étaient asymptomatiques et 2 patients ont décrit des douleurs et un hématome au point de ponction. Il y avait une tendance pour un âge plus jeune, une durée de procédure allongée et d'avantage d'hématome au point de ponction chez les patients avec une OAR. La navigation avec le RIST a permis de réaliser toute la procédure dans 90.9% des cas. Les échecs de navigation et complications étaient tous lors de navigations de la carotide gauche (figs 1,2) (table 2).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>A 3 mois du traitement, 27.3% des patients traités pour AI par voie radiale avec le RIST 079 ont présenté une OAR.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942250","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.02.003
{"title":"51e Congrès annuel de la SFNR","authors":"","doi":"10.1016/j.neurad.2024.02.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.02.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942536","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.012
Victor Kilani , Héloïse Ifergan , Marco Pasi , Kevin Janot , Joseph Benzakoun , Valentin Lefevre , Catherine Oppenheim , Jean Philippe Cottier , Gregoire Boulouis
L'imagerie joue un rôle central à la phase aiguë de l'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi), permettant le diagnostic positif, le diagnostic différentiel et la sélection des patients éligibles aux thérapeutiques visant à rétablir un flux sanguin adéquat vers le tissu cérébral ischémié afin de limiter les lésions irréversibles du parenchyme cérébral, favoriser la récupération fonctionnelle, limiter la mortalité et le risque de récidive.
Avec l'avènement des techniques d'imagerie avancée, la progression des connaissances sur la physiopathologie de l'ischémie cérébrale et le développement des techniques de revascularisation mécanique, l'imagerie sert désormais à évaluer à l'échelle individuelle les paramètres de viabilité tissulaire, de perfusion et de collatéralité, le niveau d'occlusion, et renseigne sur le risque hémorragique, permettant ainsi de maximiser les opportunités thérapeutiques.Ces changements de paradigme ont redéfini les points clés de l'acquisition et de l'interprétation de l'imagerie chez un patient suspect d'AVC, allant au-delà du concept, restant valable, de « time is brain ».
Nous verrons dans cet article les points clés qui guident la stratégie d'imagerie à la phase aiguë de l'AVCi, visant à établir le diagnostic positif, éliminer les diagnostics différentiels et guider les thérapeutiques urgentes (figs 1-4), [1-15].
{"title":"IMAGERIE CÉRÉBRALE À LA PHASE AIGUE DE L'ISCHÉMIE CÉRÉBRALE","authors":"Victor Kilani , Héloïse Ifergan , Marco Pasi , Kevin Janot , Joseph Benzakoun , Valentin Lefevre , Catherine Oppenheim , Jean Philippe Cottier , Gregoire Boulouis","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.012","url":null,"abstract":"<div><p>L'imagerie joue un rôle central à la phase aiguë de l'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi), permettant le diagnostic positif, le diagnostic différentiel et la sélection des patients éligibles aux thérapeutiques visant à rétablir un flux sanguin adéquat vers le tissu cérébral ischémié afin de limiter les lésions irréversibles du parenchyme cérébral, favoriser la récupération fonctionnelle, limiter la mortalité et le risque de récidive.</p><p>Avec l'avènement des techniques d'imagerie avancée, la progression des connaissances sur la physiopathologie de l'ischémie cérébrale et le développement des techniques de revascularisation mécanique, l'imagerie sert désormais à évaluer à l'échelle individuelle les paramètres de viabilité tissulaire, de perfusion et de collatéralité, le niveau d'occlusion, et renseigne sur le risque hémorragique, permettant ainsi de maximiser les opportunités thérapeutiques.Ces changements de paradigme ont redéfini les points clés de l'acquisition et de l'interprétation de l'imagerie chez un patient suspect d'AVC, allant au-delà du concept, restant valable, de « time is brain ».</p><p>Nous verrons dans cet article les points clés qui guident la stratégie d'imagerie à la phase aiguë de l'AVCi, visant à établir le diagnostic positif, éliminer les diagnostics différentiels et guider les thérapeutiques urgentes (figs 1-4), [1-15].</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942571","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.072
Thibault AGRIPNIDIS
Contexte
La création d'un bouchon solide à l'aide d'Onyx 18® est une technique couramment utilisée dans les procédures d'embolisation neuro-interventionnelle. Ce processus nécessite une période d'attente pendant laquelle la poudre de tantale qui fournit la radio-opacité peut sédimenter, entraînant une réduction de la radio-opacité, donc de la visibilité du produit.En clinique, pour éviter la sédimentation, il est habituel d'agiter la seringue pendant que le bouchon d'Onyx 18® se solidifie.L'objectif principal de cette étude est de déterminer la durée de sédimentation du tantale et d'identifier la meilleure méthode d'agitation manuelle.
Matériels et méthodes
Après la préparation d'Onyx 18®, des données cinétiques de sédimentation ont été recueillies par imagerie optique et fluoroscopie.La qualité de la visibilité a été évaluée qualitativement, le rapport signal/bruit (RSB) a été calculé et l'absorbance a été mesurée dans des seringues de 1 ml exposés à 8 méthodes d'agitation différentes (rotation rapide ou lente sur automate et manuelle, horizontale rapide ou lente sur automate et manuelle) acquises à intervalles de temps réguliers (3, 5, 7 et 10 minutes). En outre, une embolisation in vitro utilisant un modèle imprimé en 3D qui imite une artère intracrânienne distale a été réalisée pour tester les méthodes d'agitation à travers ces intervalles de temps.
Résultats
Sous fluoroscopie, une sédimentation précoce avec une perte nette de radio-opacité a été observée dès 3 minutes après une préparation adéquate dans les seringues de 1mL. Les différentes techniques d'agitation ont toutes permis de maintenir une radio-opacité visuelle satisfaisante dans les seringues et pendant l'embolisation, quel que soit le temps écoulé [1-5], (fig 1).
Conclusion
Compte tenu de la sédimentation rapide d'Onyx 18® dans une seringue de 1mL, une agitation constante d'Onyx 18® pendant l'attente est conseillée en pratique clinique, le choix de la méthode d'agitation étant laissé à l'appréciation du praticien pour maintenir une radio-opacité optimale.
{"title":"CONSERVATION DE LA RADIO-OPACITÉ DE L'ONYX PAR AGITATION MANUELLE: UNE ÉTUDE IN VITRO APPROFONDIE ET MULTIPARAMÉTRIQUE","authors":"Thibault AGRIPNIDIS","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.072","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La création d'un bouchon solide à l'aide d'Onyx 18® est une technique couramment utilisée dans les procédures d'embolisation neuro-interventionnelle. Ce processus nécessite une période d'attente pendant laquelle la poudre de tantale qui fournit la radio-opacité peut sédimenter, entraînant une réduction de la radio-opacité, donc de la visibilité du produit.En clinique, pour éviter la sédimentation, il est habituel d'agiter la seringue pendant que le bouchon d'Onyx 18® se solidifie.L'objectif principal de cette étude est de déterminer la durée de sédimentation du tantale et d'identifier la meilleure méthode d'agitation manuelle.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Après la préparation d'Onyx 18®, des données cinétiques de sédimentation ont été recueillies par imagerie optique et fluoroscopie.La qualité de la visibilité a été évaluée qualitativement, le rapport signal/bruit (RSB) a été calculé et l'absorbance a été mesurée dans des seringues de 1 ml exposés à 8 méthodes d'agitation différentes (rotation rapide ou lente sur automate et manuelle, horizontale rapide ou lente sur automate et manuelle) acquises à intervalles de temps réguliers (3, 5, 7 et 10 minutes). En outre, une embolisation in vitro utilisant un modèle imprimé en 3D qui imite une artère intracrânienne distale a été réalisée pour tester les méthodes d'agitation à travers ces intervalles de temps.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sous fluoroscopie, une sédimentation précoce avec une perte nette de radio-opacité a été observée dès 3 minutes après une préparation adéquate dans les seringues de 1mL. Les différentes techniques d'agitation ont toutes permis de maintenir une radio-opacité visuelle satisfaisante dans les seringues et pendant l'embolisation, quel que soit le temps écoulé [1-5], (fig 1).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Compte tenu de la sédimentation rapide d'Onyx 18® dans une seringue de 1mL, une agitation constante d'Onyx 18® pendant l'attente est conseillée en pratique clinique, le choix de la méthode d'agitation étant laissé à l'appréciation du praticien pour maintenir une radio-opacité optimale.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139941719","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.042
Thomas Courret , Simon Blyau , Morgan Ollivier , Sandrine Molinier-Blossier , Guillaume Penchet , Pauline Renou , Igor Sibon , Thomas Tourdias
- Introduction
L'angiopathie amyloïde cérébrale représente une forme particulière de maladie des petites artères cérébrales. Elle est caractérisée par l'accumulation, dans les parois des petites artères cérébrales, de dépôts de protéines amyloïdes. Elle est le plus souvent sporadique chez les sujets âgés et se manifeste par des hémorragies intracérébrales de topographie lobaire. Toutefois, certaines formes, notamment chez le sujet jeune, peuvent être d'origine génétique ou iatrogène. (1,2)
- Présentation du cas
nous présentons le cas d'un patient de 40 ans, suivi pendant plusieurs années, et ayant présenté de multiples hématomes et microsaignements lobaires associés à une extension de foyers d'hémosidérose. Son évolution clinique rapide et son jeune âge constituaient des atypies cliniques conduisant à la recherche de causes secondaires. Son antécédent médico-chirurgical principal était un traumatisme crânien grave opéré dans son enfance. Après avoir éliminé les différentes causes d'angiopathie amyloïde du sujet jeune, nous avons retenu le diagnostic final d'angiopathie amyloïde secondaire à l'exposition à une dure-mère d'origine cadavérique d'un donneur possiblement porteur d'angiopathie amyloïde, suite à la chirurgie du traumatisme crânien dans l'enfance.
- Revue de la littérature
après recherche complète de base de données internationales Pubmed, Cochrane, Embase et Google Scholar, nous avons identifié les cas de 20 patients ayant présenté le déclenchement précoce d'une angiopathie amyloïde à distance d'une intervention chirurgicale avec potentielle contamination par le peptide ?-amyloïde. Ils présentaient des caractéristiques cliniques similaires à notre patient avec un début précoce, à distance de l'exposition.
- Discussion et conclusion
l'angiopathie amyloïde cérébrale d'origine iatrogène représente une cause rare et méconnue d'hématomes lobaires récidivants du sujet jeune. Elle alimente la théorie récente de propagation du peptide bêta-amyloïde sous forme prion suite à la transmission chirurgicale des années auparavant. Elle présente une potentielle conséquence clinique majeure et nécessite une reconnaissance rapide du diagnostic en imagerie (fig 1).
{"title":"ANGIOPATHIE AMYLOÏDE DU SUJET JEUNE ET EXPOSITION À UNE DURE-MÈRE CADAVÉRIQUE DANS L'ENFANCE: À PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE","authors":"Thomas Courret , Simon Blyau , Morgan Ollivier , Sandrine Molinier-Blossier , Guillaume Penchet , Pauline Renou , Igor Sibon , Thomas Tourdias","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.042","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.042","url":null,"abstract":"<div><h3>- Introduction</h3><p>L'angiopathie amyloïde cérébrale représente une forme particulière de maladie des petites artères cérébrales. Elle est caractérisée par l'accumulation, dans les parois des petites artères cérébrales, de dépôts de protéines amyloïdes. Elle est le plus souvent sporadique chez les sujets âgés et se manifeste par des hémorragies intracérébrales de topographie lobaire. Toutefois, certaines formes, notamment chez le sujet jeune, peuvent être d'origine génétique ou iatrogène. (1,2)</p></div><div><h3>- Présentation du cas</h3><p>nous présentons le cas d'un patient de 40 ans, suivi pendant plusieurs années, et ayant présenté de multiples hématomes et microsaignements lobaires associés à une extension de foyers d'hémosidérose. Son évolution clinique rapide et son jeune âge constituaient des atypies cliniques conduisant à la recherche de causes secondaires. Son antécédent médico-chirurgical principal était un traumatisme crânien grave opéré dans son enfance. Après avoir éliminé les différentes causes d'angiopathie amyloïde du sujet jeune, nous avons retenu le diagnostic final d'angiopathie amyloïde secondaire à l'exposition à une dure-mère d'origine cadavérique d'un donneur possiblement porteur d'angiopathie amyloïde, suite à la chirurgie du traumatisme crânien dans l'enfance.</p></div><div><h3>- Revue de la littérature</h3><p>après recherche complète de base de données internationales Pubmed, Cochrane, Embase et Google Scholar, nous avons identifié les cas de 20 patients ayant présenté le déclenchement précoce d'une angiopathie amyloïde à distance d'une intervention chirurgicale avec potentielle contamination par le peptide <em>?</em>-amyloïde. Ils présentaient des caractéristiques cliniques similaires à notre patient avec un début précoce, à distance de l'exposition.</p></div><div><h3>- Discussion et conclusion</h3><p>l'angiopathie amyloïde cérébrale d'origine iatrogène représente une cause rare et méconnue d'hématomes lobaires récidivants du sujet jeune. Elle alimente la théorie récente de propagation du peptide <em>bêta</em>-amyloïde sous forme prion suite à la transmission chirurgicale des années auparavant. Elle présente une potentielle conséquence clinique majeure et nécessite une reconnaissance rapide du diagnostic en imagerie (fig 1).</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}