Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.02.003
{"title":"51e Congrès annuel de la SFNR","authors":"","doi":"10.1016/j.neurad.2024.02.003","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.02.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942536","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.012
Victor Kilani , Héloïse Ifergan , Marco Pasi , Kevin Janot , Joseph Benzakoun , Valentin Lefevre , Catherine Oppenheim , Jean Philippe Cottier , Gregoire Boulouis
L'imagerie joue un rôle central à la phase aiguë de l'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi), permettant le diagnostic positif, le diagnostic différentiel et la sélection des patients éligibles aux thérapeutiques visant à rétablir un flux sanguin adéquat vers le tissu cérébral ischémié afin de limiter les lésions irréversibles du parenchyme cérébral, favoriser la récupération fonctionnelle, limiter la mortalité et le risque de récidive.
Avec l'avènement des techniques d'imagerie avancée, la progression des connaissances sur la physiopathologie de l'ischémie cérébrale et le développement des techniques de revascularisation mécanique, l'imagerie sert désormais à évaluer à l'échelle individuelle les paramètres de viabilité tissulaire, de perfusion et de collatéralité, le niveau d'occlusion, et renseigne sur le risque hémorragique, permettant ainsi de maximiser les opportunités thérapeutiques.Ces changements de paradigme ont redéfini les points clés de l'acquisition et de l'interprétation de l'imagerie chez un patient suspect d'AVC, allant au-delà du concept, restant valable, de « time is brain ».
Nous verrons dans cet article les points clés qui guident la stratégie d'imagerie à la phase aiguë de l'AVCi, visant à établir le diagnostic positif, éliminer les diagnostics différentiels et guider les thérapeutiques urgentes (figs 1-4), [1-15].
{"title":"IMAGERIE CÉRÉBRALE À LA PHASE AIGUE DE L'ISCHÉMIE CÉRÉBRALE","authors":"Victor Kilani , Héloïse Ifergan , Marco Pasi , Kevin Janot , Joseph Benzakoun , Valentin Lefevre , Catherine Oppenheim , Jean Philippe Cottier , Gregoire Boulouis","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.012","url":null,"abstract":"<div><p>L'imagerie joue un rôle central à la phase aiguë de l'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi), permettant le diagnostic positif, le diagnostic différentiel et la sélection des patients éligibles aux thérapeutiques visant à rétablir un flux sanguin adéquat vers le tissu cérébral ischémié afin de limiter les lésions irréversibles du parenchyme cérébral, favoriser la récupération fonctionnelle, limiter la mortalité et le risque de récidive.</p><p>Avec l'avènement des techniques d'imagerie avancée, la progression des connaissances sur la physiopathologie de l'ischémie cérébrale et le développement des techniques de revascularisation mécanique, l'imagerie sert désormais à évaluer à l'échelle individuelle les paramètres de viabilité tissulaire, de perfusion et de collatéralité, le niveau d'occlusion, et renseigne sur le risque hémorragique, permettant ainsi de maximiser les opportunités thérapeutiques.Ces changements de paradigme ont redéfini les points clés de l'acquisition et de l'interprétation de l'imagerie chez un patient suspect d'AVC, allant au-delà du concept, restant valable, de « time is brain ».</p><p>Nous verrons dans cet article les points clés qui guident la stratégie d'imagerie à la phase aiguë de l'AVCi, visant à établir le diagnostic positif, éliminer les diagnostics différentiels et guider les thérapeutiques urgentes (figs 1-4), [1-15].</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942571","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.072
Thibault AGRIPNIDIS
Contexte
La création d'un bouchon solide à l'aide d'Onyx 18® est une technique couramment utilisée dans les procédures d'embolisation neuro-interventionnelle. Ce processus nécessite une période d'attente pendant laquelle la poudre de tantale qui fournit la radio-opacité peut sédimenter, entraînant une réduction de la radio-opacité, donc de la visibilité du produit.En clinique, pour éviter la sédimentation, il est habituel d'agiter la seringue pendant que le bouchon d'Onyx 18® se solidifie.L'objectif principal de cette étude est de déterminer la durée de sédimentation du tantale et d'identifier la meilleure méthode d'agitation manuelle.
Matériels et méthodes
Après la préparation d'Onyx 18®, des données cinétiques de sédimentation ont été recueillies par imagerie optique et fluoroscopie.La qualité de la visibilité a été évaluée qualitativement, le rapport signal/bruit (RSB) a été calculé et l'absorbance a été mesurée dans des seringues de 1 ml exposés à 8 méthodes d'agitation différentes (rotation rapide ou lente sur automate et manuelle, horizontale rapide ou lente sur automate et manuelle) acquises à intervalles de temps réguliers (3, 5, 7 et 10 minutes). En outre, une embolisation in vitro utilisant un modèle imprimé en 3D qui imite une artère intracrânienne distale a été réalisée pour tester les méthodes d'agitation à travers ces intervalles de temps.
Résultats
Sous fluoroscopie, une sédimentation précoce avec une perte nette de radio-opacité a été observée dès 3 minutes après une préparation adéquate dans les seringues de 1mL. Les différentes techniques d'agitation ont toutes permis de maintenir une radio-opacité visuelle satisfaisante dans les seringues et pendant l'embolisation, quel que soit le temps écoulé [1-5], (fig 1).
Conclusion
Compte tenu de la sédimentation rapide d'Onyx 18® dans une seringue de 1mL, une agitation constante d'Onyx 18® pendant l'attente est conseillée en pratique clinique, le choix de la méthode d'agitation étant laissé à l'appréciation du praticien pour maintenir une radio-opacité optimale.
{"title":"CONSERVATION DE LA RADIO-OPACITÉ DE L'ONYX PAR AGITATION MANUELLE: UNE ÉTUDE IN VITRO APPROFONDIE ET MULTIPARAMÉTRIQUE","authors":"Thibault AGRIPNIDIS","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.072","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.072","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>La création d'un bouchon solide à l'aide d'Onyx 18® est une technique couramment utilisée dans les procédures d'embolisation neuro-interventionnelle. Ce processus nécessite une période d'attente pendant laquelle la poudre de tantale qui fournit la radio-opacité peut sédimenter, entraînant une réduction de la radio-opacité, donc de la visibilité du produit.En clinique, pour éviter la sédimentation, il est habituel d'agiter la seringue pendant que le bouchon d'Onyx 18® se solidifie.L'objectif principal de cette étude est de déterminer la durée de sédimentation du tantale et d'identifier la meilleure méthode d'agitation manuelle.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Après la préparation d'Onyx 18®, des données cinétiques de sédimentation ont été recueillies par imagerie optique et fluoroscopie.La qualité de la visibilité a été évaluée qualitativement, le rapport signal/bruit (RSB) a été calculé et l'absorbance a été mesurée dans des seringues de 1 ml exposés à 8 méthodes d'agitation différentes (rotation rapide ou lente sur automate et manuelle, horizontale rapide ou lente sur automate et manuelle) acquises à intervalles de temps réguliers (3, 5, 7 et 10 minutes). En outre, une embolisation in vitro utilisant un modèle imprimé en 3D qui imite une artère intracrânienne distale a été réalisée pour tester les méthodes d'agitation à travers ces intervalles de temps.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sous fluoroscopie, une sédimentation précoce avec une perte nette de radio-opacité a été observée dès 3 minutes après une préparation adéquate dans les seringues de 1mL. Les différentes techniques d'agitation ont toutes permis de maintenir une radio-opacité visuelle satisfaisante dans les seringues et pendant l'embolisation, quel que soit le temps écoulé [1-5], (fig 1).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Compte tenu de la sédimentation rapide d'Onyx 18® dans une seringue de 1mL, une agitation constante d'Onyx 18® pendant l'attente est conseillée en pratique clinique, le choix de la méthode d'agitation étant laissé à l'appréciation du praticien pour maintenir une radio-opacité optimale.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139941719","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.042
Thomas Courret , Simon Blyau , Morgan Ollivier , Sandrine Molinier-Blossier , Guillaume Penchet , Pauline Renou , Igor Sibon , Thomas Tourdias
- Introduction
L'angiopathie amyloïde cérébrale représente une forme particulière de maladie des petites artères cérébrales. Elle est caractérisée par l'accumulation, dans les parois des petites artères cérébrales, de dépôts de protéines amyloïdes. Elle est le plus souvent sporadique chez les sujets âgés et se manifeste par des hémorragies intracérébrales de topographie lobaire. Toutefois, certaines formes, notamment chez le sujet jeune, peuvent être d'origine génétique ou iatrogène. (1,2)
- Présentation du cas
nous présentons le cas d'un patient de 40 ans, suivi pendant plusieurs années, et ayant présenté de multiples hématomes et microsaignements lobaires associés à une extension de foyers d'hémosidérose. Son évolution clinique rapide et son jeune âge constituaient des atypies cliniques conduisant à la recherche de causes secondaires. Son antécédent médico-chirurgical principal était un traumatisme crânien grave opéré dans son enfance. Après avoir éliminé les différentes causes d'angiopathie amyloïde du sujet jeune, nous avons retenu le diagnostic final d'angiopathie amyloïde secondaire à l'exposition à une dure-mère d'origine cadavérique d'un donneur possiblement porteur d'angiopathie amyloïde, suite à la chirurgie du traumatisme crânien dans l'enfance.
- Revue de la littérature
après recherche complète de base de données internationales Pubmed, Cochrane, Embase et Google Scholar, nous avons identifié les cas de 20 patients ayant présenté le déclenchement précoce d'une angiopathie amyloïde à distance d'une intervention chirurgicale avec potentielle contamination par le peptide ?-amyloïde. Ils présentaient des caractéristiques cliniques similaires à notre patient avec un début précoce, à distance de l'exposition.
- Discussion et conclusion
l'angiopathie amyloïde cérébrale d'origine iatrogène représente une cause rare et méconnue d'hématomes lobaires récidivants du sujet jeune. Elle alimente la théorie récente de propagation du peptide bêta-amyloïde sous forme prion suite à la transmission chirurgicale des années auparavant. Elle présente une potentielle conséquence clinique majeure et nécessite une reconnaissance rapide du diagnostic en imagerie (fig 1).
{"title":"ANGIOPATHIE AMYLOÏDE DU SUJET JEUNE ET EXPOSITION À UNE DURE-MÈRE CADAVÉRIQUE DANS L'ENFANCE: À PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITTÉRATURE","authors":"Thomas Courret , Simon Blyau , Morgan Ollivier , Sandrine Molinier-Blossier , Guillaume Penchet , Pauline Renou , Igor Sibon , Thomas Tourdias","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.042","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.042","url":null,"abstract":"<div><h3>- Introduction</h3><p>L'angiopathie amyloïde cérébrale représente une forme particulière de maladie des petites artères cérébrales. Elle est caractérisée par l'accumulation, dans les parois des petites artères cérébrales, de dépôts de protéines amyloïdes. Elle est le plus souvent sporadique chez les sujets âgés et se manifeste par des hémorragies intracérébrales de topographie lobaire. Toutefois, certaines formes, notamment chez le sujet jeune, peuvent être d'origine génétique ou iatrogène. (1,2)</p></div><div><h3>- Présentation du cas</h3><p>nous présentons le cas d'un patient de 40 ans, suivi pendant plusieurs années, et ayant présenté de multiples hématomes et microsaignements lobaires associés à une extension de foyers d'hémosidérose. Son évolution clinique rapide et son jeune âge constituaient des atypies cliniques conduisant à la recherche de causes secondaires. Son antécédent médico-chirurgical principal était un traumatisme crânien grave opéré dans son enfance. Après avoir éliminé les différentes causes d'angiopathie amyloïde du sujet jeune, nous avons retenu le diagnostic final d'angiopathie amyloïde secondaire à l'exposition à une dure-mère d'origine cadavérique d'un donneur possiblement porteur d'angiopathie amyloïde, suite à la chirurgie du traumatisme crânien dans l'enfance.</p></div><div><h3>- Revue de la littérature</h3><p>après recherche complète de base de données internationales Pubmed, Cochrane, Embase et Google Scholar, nous avons identifié les cas de 20 patients ayant présenté le déclenchement précoce d'une angiopathie amyloïde à distance d'une intervention chirurgicale avec potentielle contamination par le peptide <em>?</em>-amyloïde. Ils présentaient des caractéristiques cliniques similaires à notre patient avec un début précoce, à distance de l'exposition.</p></div><div><h3>- Discussion et conclusion</h3><p>l'angiopathie amyloïde cérébrale d'origine iatrogène représente une cause rare et méconnue d'hématomes lobaires récidivants du sujet jeune. Elle alimente la théorie récente de propagation du peptide <em>bêta</em>-amyloïde sous forme prion suite à la transmission chirurgicale des années auparavant. Elle présente une potentielle conséquence clinique majeure et nécessite une reconnaissance rapide du diagnostic en imagerie (fig 1).</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942513","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.008
Mouna Jaouaher
Introduction
Les PNET supra tentorielles sont rares et d’évolution rapide et très agressives. L'imagerie en coupes et surtout l'IRM a un intérêt fondamental dans le diagnostic positif, l'extension lepto-méningée et sous-arachnoïdiennes.
Matériel et méthode
Nous rapportons deux cas de deux filles âgées de 2 mois et 14 ans qui sont présentées aux urgences pour syndrome d'hypertension intra crânienne. Le premier cas est un PNET avec métastase sous épandymaire, le deuxième est un PNET avec métastase lepto-méningée. Elles ont bénéficié d'une TDM cérébrale, une IRM cérébrale et médullaire. Nos cas sont colligés au service de Radiologie Hôpital Mère-Enfant, CHU Mohammed VI de Marrakech.
Observations
Cas1: Nous rapportons le cas d'un nouveau- née âgée de 2 mois qui s'est présenté aux urgences pédiatriques pour augmentation du périmètre crânien. La TDM cérébrale a objectivé un processus lésionnel fronto-temporo-pariétal droit solido-kystique arrivant au contact du ventricule latérale et du troisième ventricule avec hydrocéphalie tétra-ventriculaire évoquant une origine tumorale type PNET avec localisations secondaires sous épandymaires.
Cas2:le deuxième est celui d'une jeune fille de 14 ans, qui s'est présentée pour des céphalées rebelles au traitement. La patiente a bénéficiée d'une IRM cérébrale qui mis en évidence d'un volumineux processus lésionnel pariétal droit solido-kystique arrivant au contact du ventricule latérale responsable d'une hydrocéphalie triventriculaire entouré d'un oedème périlésionnel modéré, exerçant un effet de masse sur la ligne médiane sans engagement sous falcoriel. L'injection de produit de contraste détermine un rehaussement franc et intense de la portion solide associé à un rehaussement lepto-méningée péritumorale. La patiente a subi une exérèse tumorale partielle. L'examen histologique de la pièce opératoire a retrouvé une tumeur neuro-ectodermique primitive. L’évolution post-opératoire a été marquée par la persistance des céphalées. La TDM de contrôle a montré la persistance du résidu tumoral kystique. L'IRM médullaire a montrait une anomalie de signal sacrée en hyposignal T1 et isosignal T2 se rehaussant après injection de PDC en rapport avec une métastase.
Discussion
Les PNET cérébrales sont assez rares,3% de toutes les tumeurs cérébrales primitives chez l'enfant et l'adolescent. Les PNET sont des tumeurs de très mauvais pronostic du fait de deux caractéristiques la haute malignité de la tumeur elle-même et sa fréquence de dissémination à distance, soit intra-axiale par voie liquidienne (liquide céphalorachidien), soit en extra-axiale par voie hématogéne. L'imagerie repose sur la TDM et l'IRM. La TDM montre un volumineux processus expansif intra-axial, bien circonscrit, hétérogène, à composantes charnue et kystique, avec composante cavitaire en rapport avec de la nécrose ou de l'hémorragie ancienne, siégeant souvent au niveau
{"title":"PNET SUS TENTORIELLE MÉTASTATIQUE: À PROPOS DE DEUX CAS PÉDIATRIQUES","authors":"Mouna Jaouaher","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.008","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les PNET supra tentorielles sont rares et d’évolution rapide et très agressives. L'imagerie en coupes et surtout l'IRM a un intérêt fondamental dans le diagnostic positif, l'extension lepto-méningée et sous-arachnoïdiennes.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Nous rapportons deux cas de deux filles âgées de 2 mois et 14 ans qui sont présentées aux urgences pour syndrome d'hypertension intra crânienne. Le premier cas est un PNET avec métastase sous épandymaire, le deuxième est un PNET avec métastase lepto-méningée. Elles ont bénéficié d'une TDM cérébrale, une IRM cérébrale et médullaire. Nos cas sont colligés au service de Radiologie Hôpital Mère-Enfant, CHU Mohammed VI de Marrakech.</p></div><div><h3>Observations</h3><p>Cas1: Nous rapportons le cas d'un nouveau- née âgée de 2 mois qui s'est présenté aux urgences pédiatriques pour augmentation du périmètre crânien. La TDM cérébrale a objectivé un processus lésionnel fronto-temporo-pariétal droit solido-kystique arrivant au contact du ventricule latérale et du troisième ventricule avec hydrocéphalie tétra-ventriculaire évoquant une origine tumorale type PNET avec localisations secondaires sous épandymaires.</p><p>Cas2:le deuxième est celui d'une jeune fille de 14 ans, qui s'est présentée pour des céphalées rebelles au traitement. La patiente a bénéficiée d'une IRM cérébrale qui mis en évidence d'un volumineux processus lésionnel pariétal droit solido-kystique arrivant au contact du ventricule latérale responsable d'une hydrocéphalie triventriculaire entouré d'un oedème périlésionnel modéré, exerçant un effet de masse sur la ligne médiane sans engagement sous falcoriel. L'injection de produit de contraste détermine un rehaussement franc et intense de la portion solide associé à un rehaussement lepto-méningée péritumorale. La patiente a subi une exérèse tumorale partielle. L'examen histologique de la pièce opératoire a retrouvé une tumeur neuro-ectodermique primitive. L’évolution post-opératoire a été marquée par la persistance des céphalées. La TDM de contrôle a montré la persistance du résidu tumoral kystique. L'IRM médullaire a montrait une anomalie de signal sacrée en hyposignal T1 et isosignal T2 se rehaussant après injection de PDC en rapport avec une métastase.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les PNET cérébrales sont assez rares,3% de toutes les tumeurs cérébrales primitives chez l'enfant et l'adolescent. Les PNET sont des tumeurs de très mauvais pronostic du fait de deux caractéristiques la haute malignité de la tumeur elle-même et sa fréquence de dissémination à distance, soit intra-axiale par voie liquidienne (liquide céphalorachidien), soit en extra-axiale par voie hématogéne. L'imagerie repose sur la TDM et l'IRM. La TDM montre un volumineux processus expansif intra-axial, bien circonscrit, hétérogène, à composantes charnue et kystique, avec composante cavitaire en rapport avec de la nécrose ou de l'hémorragie ancienne, siégeant souvent au niveau ","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942520","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique est une affection rare qui se caractérise par une neuropathie sensitivo-motrice démyélinisante, segmentaire et multifocale de mécanisme probablement dys-immunitaire et répondant à un traitement immunomodulateur. A travers cette observation, nous illustrons le rôle de l'IRM dans le diagnostic positif d'une polyradiculonévrite inflammatoire chronique (PRNC).
Observation
Madame K A, âgée de 48 ans, sans antécédent pathologique notable, qui consultait pour une paralysie faciale avec une mononeuropathie multiple axonale sensitivo-motrice. A l’éléctromyogramme (EMG), on notait une diminution des vitesses de conduction nerveuses sensitives et motrices aux membres supérieurs et inférieurs évoquant une polyradiculonévrite démyélinisante. La patiente a bénéficié d'une IRM cervico-lombosacré. On a adopté sur un appareil Siemens 1.5 Tesla avec des séquences sagittales T1 et T2, séquences axiales T2, séquence sagittal T2 STIR, séquenceT2 SPACE et séquence T1 vibe dixon. L'IRM a objectivé un aspect tuméfié en hypersignal T2 STIR et SPACE bilatéral des racines cervicales de C3 à C7 et D1 étendu depuis leurs émergence du foramen de conjugaison jusqu'au niveau des troncs primaires et des faisceaux du plexus brachial sans signe de dénervation décelable. Il a mis également en évidence à l’étage lombo-sacré un aspect tuméfié en hyposignal T1 hypersignal T2 STIR des racines gauches du plexus sacré L4, L5, S1 et S2 étendu
Discussion
La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) est un trouble sensorimoteur symétrique chronique monophasique, progressif, avec des rechutes, caractérisé par une faiblesse musculaire avec sensations altérées, réflexes ostéo-tendineux (ROT) absents ou réduits, et hyperprotéinorachie. La PIDC peut être associée à: hépatite C, maladie inflammatoire intestinale, lymphome, VIH, transplantation, mélanome ou maladies du tissu conjonctif. Elle pourrait être due à une réaction immunitaire entraînant une démyélinisation segmentaire ou multifocale, puis perte axonale progressive. Le diagnostic repose essentiellement sur les résultats cliniques et électrophysiologiques. L’étude du LCR et la biopsie nerveuse sont indiqués en fonction de la clinique. L’électroneuromyogramme (ENMG) confirme le diagnostic si 3 des critères suivants sont présents sur plusieurs nerfs: blocs partiels de conduction des nerfs moteurs, ralentissement de la vitesse de conduction des nerfs moteurs, allongement de la latence distale et des latences des ondes F. L'imagerie par résonance magnétique est la méthode de choix pour explorer le plexus brachial et sacral. Un protocole d'exploration rigoureux est nécessaire, comprenant le choix d'une antenne adaptée, des séquences pondérées T1 dans les 3 plans, des séquences pondérées T2 avec saturation de la graisse. La séquence SPACE permet une étude myélographique. Elle est uti
{"title":"POLYRADICULONÉVRITE INFLAMMATOIRE CHRONIQUE: ASPECT IRM DU PLEXUS BRACHIAL ET SACRÉ","authors":"Mouna Jaouaher, Ayoub ELHAJJAMI, Badr Boutakioute, Meriem Ouali Idrissi, NAJAT Cherif Idrissi Ganouni","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique est une affection rare qui se caractérise par une neuropathie sensitivo-motrice démyélinisante, segmentaire et multifocale de mécanisme probablement dys-immunitaire et répondant à un traitement immunomodulateur. A travers cette observation, nous illustrons le rôle de l'IRM dans le diagnostic positif d'une polyradiculonévrite inflammatoire chronique (PRNC).</p></div><div><h3>Observation</h3><p>Madame K A, âgée de 48 ans, sans antécédent pathologique notable, qui consultait pour une paralysie faciale avec une mononeuropathie multiple axonale sensitivo-motrice. A l’éléctromyogramme (EMG), on notait une diminution des vitesses de conduction nerveuses sensitives et motrices aux membres supérieurs et inférieurs évoquant une polyradiculonévrite démyélinisante. La patiente a bénéficié d'une IRM cervico-lombosacré. On a adopté sur un appareil Siemens 1.5 Tesla avec des séquences sagittales T1 et T2, séquences axiales T2, séquence sagittal T2 STIR, séquenceT2 SPACE et séquence T1 vibe dixon. L'IRM a objectivé un aspect tuméfié en hypersignal T2 STIR et SPACE bilatéral des racines cervicales de C3 à C7 et D1 étendu depuis leurs émergence du foramen de conjugaison jusqu'au niveau des troncs primaires et des faisceaux du plexus brachial sans signe de dénervation décelable. Il a mis également en évidence à l’étage lombo-sacré un aspect tuméfié en hyposignal T1 hypersignal T2 STIR des racines gauches du plexus sacré L4, L5, S1 et S2 étendu</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>La polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) est un trouble sensorimoteur symétrique chronique monophasique, progressif, avec des rechutes, caractérisé par une faiblesse musculaire avec sensations altérées, réflexes ostéo-tendineux (ROT) absents ou réduits, et hyperprotéinorachie. La PIDC peut être associée à: hépatite C, maladie inflammatoire intestinale, lymphome, VIH, transplantation, mélanome ou maladies du tissu conjonctif. Elle pourrait être due à une réaction immunitaire entraînant une démyélinisation segmentaire ou multifocale, puis perte axonale progressive. Le diagnostic repose essentiellement sur les résultats cliniques et électrophysiologiques. L’étude du LCR et la biopsie nerveuse sont indiqués en fonction de la clinique. L’électroneuromyogramme (ENMG) confirme le diagnostic si 3 des critères suivants sont présents sur plusieurs nerfs: blocs partiels de conduction des nerfs moteurs, ralentissement de la vitesse de conduction des nerfs moteurs, allongement de la latence distale et des latences des ondes F. L'imagerie par résonance magnétique est la méthode de choix pour explorer le plexus brachial et sacral. Un protocole d'exploration rigoureux est nécessaire, comprenant le choix d'une antenne adaptée, des séquences pondérées T1 dans les 3 plans, des séquences pondérées T2 avec saturation de la graisse. La séquence SPACE permet une étude myélographique. Elle est uti","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942521","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) sur dissection carotidienne est la 1ère cause d'AVC chez le sujet jeune et sa prise est charge est complexe et peu consensuelle.
Aucune étude n'a évalué spécifiquement le traitement endovasculaire par angioplastie seule. Notre objectif est de comparer ce traitement par rapport aux autres modalités de prise en charge endovasculaire.
Matériels et méthodes
A partir du registre national ETIS (Endovascular Treatment of Ischemic Stroke), entre janvier 2015 et 2023, nous avons inclus les patients avec un AVCi sur une dissection de la carotide interne ayant bénéficié d'un traitement endovasculaire. Nous avons comparé les données cliniques et d'imagerie ainsi que le suivi à 3 mois entre 4 groupes: angioplastie seule, stent avec angioplastie, stent sans angioplastie, pas d'intervention mécanique sur la carotide.
Résultats
519 interventions endovasculaires ont été analysées: 28 angioplasties seules (5,5%), 70 stents avec angioplastie (13,5%), 61 stents sans angioplastie (12%) et 360 sans intervention mécanique (69%). Les 4 groupes étaient comparables sur les données cliniques et d'imagerie avant traitement endovasculaire. Le groupe avec un traitement par angioplastie seule n'avait pas de différence significative de score mRS indépendant à 3 mois (57%, p = 0,086), sur le nombre d'hémorragie à J1 (33%, p=0,619), d'AVCi dans de nouveaux territoires (13%, p = 0,386), de score NIHSS moyen à J1 (11, p = 0,89) ou de score ASPECT moyen à J1 (6, p = 0,87) par rapport aux autres groupes (figs 1,2).
Conclusion
L'angioplastie seule comme technique de recanalisation des dissections carotidiennes avec AVCi secondaire est une technique peu utilisée mais montre des résultats d'efficacité et de sûreté comparables par rapport aux autres modalités de prise en charge endovasculaire.
{"title":"TRAITEMENT PAR ANGIOPLASTIE SEULE DES DISSECTIONS CAROTIDIENNES AVEC ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ISCHÉMIQUE","authors":"Joe-Marie Abousleiman, Guillaume Bellanger, Christophe Cognard, Fabrice Bonneville, Alain Viguier, Magali Raveneau","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.033","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.033","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>L'accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) sur dissection carotidienne est la 1ère cause d'AVC chez le sujet jeune et sa prise est charge est complexe et peu consensuelle.</p><p>Aucune étude n'a évalué spécifiquement le traitement endovasculaire par angioplastie seule. Notre objectif est de comparer ce traitement par rapport aux autres modalités de prise en charge endovasculaire.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>A partir du registre national ETIS (Endovascular Treatment of Ischemic Stroke), entre janvier 2015 et 2023, nous avons inclus les patients avec un AVCi sur une dissection de la carotide interne ayant bénéficié d'un traitement endovasculaire. Nous avons comparé les données cliniques et d'imagerie ainsi que le suivi à 3 mois entre 4 groupes: angioplastie seule, stent avec angioplastie, stent sans angioplastie, pas d'intervention mécanique sur la carotide.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>519 interventions endovasculaires ont été analysées: 28 angioplasties seules (5,5%), 70 stents avec angioplastie (13,5%), 61 stents sans angioplastie (12%) et 360 sans intervention mécanique (69%). Les 4 groupes étaient comparables sur les données cliniques et d'imagerie avant traitement endovasculaire. Le groupe avec un traitement par angioplastie seule n'avait pas de différence significative de score mRS indépendant à 3 mois (57%, p = 0,086), sur le nombre d'hémorragie à J1 (33%, p=0,619), d'AVCi dans de nouveaux territoires (13%, p = 0,386), de score NIHSS moyen à J1 (11, p = 0,89) ou de score ASPECT moyen à J1 (6, p = 0,87) par rapport aux autres groupes (figs 1,2).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L'angioplastie seule comme technique de recanalisation des dissections carotidiennes avec AVCi secondaire est une technique peu utilisée mais montre des résultats d'efficacité et de sûreté comparables par rapport aux autres modalités de prise en charge endovasculaire.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942530","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.035
Romain Bourcier , Pierre Chauvel , Valérie Bassien-Capsa , Simone Peschillo , Vincent L'allinec , Yannick De La Torre , Sebastian Richter , Charles Artega , Francis Turjman , Fakhreddine Boustia , Annie Lannuzel , Anne Landais
Introduction
L'archipel de Guadeloupe regroupe un peu moins de 400 000 habitants. La mortalité pour cause d'AVC y est près de 2 fois supérieure à celle de la métropole. Jusqu'en 2022, les patients victimes d'occlusion proximale intracranienne devaient être transférés au CHU de Fort de France en Martinique pour y être traités avec un délai moyen surajouté de 4h avant la ponction fémorale. Depuis Mars 2022, la thrombectomie peut être réalisé au CHU de Guadeloupe. Nous rapportons ici les principaux résultats de cette expérience.
Méthodes et critères de jugement
L'ensemble des patients pris en charge par thrombectomie mécanique au CHU de Guadeloupe ont été inclus depuis Mars 2022 et jusqu'au 30 Novembre 2023. Les données cliniques de base ainsi que les données d'imagerie ont été colligées. Une attention particulière a été portée aux délais de prise en charge pré-hospitaliers mais aussi intra-hospitaliers. Nous rapportons ensuite les résultats du traitement en terme de recanalisation selon l'échelle eTICI, après le premier passage et à la fin de la procédure mais aussi les résultats cliniques avec le NIHSS à J1 et le mRS à 3 mois. Les critères de sécurité comme les hémorragies cérérables selon l'échelle ECASS II, les perforations vasculaires et les autres complications peri-procédurales ont été évaluées.
Résultats
72 patients ont été pris en charge par thrombectomie mécanique pendant la période d'inclusion. Le délai moyen entre les symptômes et la recanalisation est de 440 minutes avec un délai entre les symptômes et l'admission de 200 minutes en moyenne. L'analyse des délais montre un Les résultats angiographiques retrouvent un taux de recanalisation au premier passage de 48%, un taux de recanalisation en fin de procédure TICI 2b/3 de 78% et TICI 2c/3 de 65%. Le NIHSS médian à J1 est de 10 et le taux de mRS <3 est de 25% pour un taux de mortalité de 40%. Aucune complication per-procédurale majeure n'a été mis en évidence mais 30% des patients présentent un remaniement hémorragique symptomatique.
Conclusion
La mise en place de l'activité de thrombectomie en Guadeloupe est un challenge qui a été relevé avec de bons résultats angiographiques. Afin d'améliorer les résultats cliniques, c'est l'ensemble de la filière qui doit être optimisé pour réduire les délais de prise en charge dans une population présentant de nombreux facteurs de risque et comorbidités cardio-vasculaires.
{"title":"LANCEMENT DE LA THROMBECTOMIE MÉCANIQUE AU CHU DE GUADELOUPE, RÉUSSITES ET CHALLENGES D'UN TRAITEMENT URGENT DANS UN CONTEXTE INSULAIRE ET ULTRA-MARIN.","authors":"Romain Bourcier , Pierre Chauvel , Valérie Bassien-Capsa , Simone Peschillo , Vincent L'allinec , Yannick De La Torre , Sebastian Richter , Charles Artega , Francis Turjman , Fakhreddine Boustia , Annie Lannuzel , Anne Landais","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.035","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.035","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L'archipel de Guadeloupe regroupe un peu moins de 400 000 habitants. La mortalité pour cause d'AVC y est près de 2 fois supérieure à celle de la métropole. Jusqu'en 2022, les patients victimes d'occlusion proximale intracranienne devaient être transférés au CHU de Fort de France en Martinique pour y être traités avec un délai moyen surajouté de 4h avant la ponction fémorale. Depuis Mars 2022, la thrombectomie peut être réalisé au CHU de Guadeloupe. Nous rapportons ici les principaux résultats de cette expérience.</p></div><div><h3>Méthodes et critères de jugement</h3><p>L'ensemble des patients pris en charge par thrombectomie mécanique au CHU de Guadeloupe ont été inclus depuis Mars 2022 et jusqu'au 30 Novembre 2023. Les données cliniques de base ainsi que les données d'imagerie ont été colligées. Une attention particulière a été portée aux délais de prise en charge pré-hospitaliers mais aussi intra-hospitaliers. Nous rapportons ensuite les résultats du traitement en terme de recanalisation selon l'échelle eTICI, après le premier passage et à la fin de la procédure mais aussi les résultats cliniques avec le NIHSS à J1 et le mRS à 3 mois. Les critères de sécurité comme les hémorragies cérérables selon l'échelle ECASS II, les perforations vasculaires et les autres complications peri-procédurales ont été évaluées.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>72 patients ont été pris en charge par thrombectomie mécanique pendant la période d'inclusion. Le délai moyen entre les symptômes et la recanalisation est de 440 minutes avec un délai entre les symptômes et l'admission de 200 minutes en moyenne. L'analyse des délais montre un Les résultats angiographiques retrouvent un taux de recanalisation au premier passage de 48%, un taux de recanalisation en fin de procédure TICI 2b/3 de 78% et TICI 2c/3 de 65%. Le NIHSS médian à J1 est de 10 et le taux de mRS <3 est de 25% pour un taux de mortalité de 40%. Aucune complication per-procédurale majeure n'a été mis en évidence mais 30% des patients présentent un remaniement hémorragique symptomatique.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La mise en place de l'activité de thrombectomie en Guadeloupe est un challenge qui a été relevé avec de bons résultats angiographiques. Afin d'améliorer les résultats cliniques, c'est l'ensemble de la filière qui doit être optimisé pour réduire les délais de prise en charge dans une population présentant de nombreux facteurs de risque et comorbidités cardio-vasculaires.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942532","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.029
Guillaume Saliou, Aleksander Salerno, Thomas Frachebout, Bruno Bartolini, Francesco Puccinelli, Steven Hajdu, Davide Strambo, Patrik Michel
Background and aims
For thrombectomy, some stroke centres have started to use two stents simultaneously instead of only one to achieve better recanalisation rates, i.e. a double stentriever (DS) technique. The first observations regarding this new technique are promising. We aim to report our experience in DS at the acute phase of stroke, compare with the single stentriever technique.
Methods
We included consecutive individuals undergoing mechanical thrombectomy in the setting of acute ischemic stroke associated to a large vessel occlusion (LVO) or medium vessel occlusion (MeVO) in the anterior circulation. Individuals were included between 01.2022 and 07.2023. We excluded individuals <18 years old, those who were treated beyond 24h from last proof of good health and those who were not treated with stentriever as a first-line recanalization strategy. We compared patients undergoing double-stentriever (DS) technique for first-pass strategy vs single-stentriever (SS) technique for first-pass strategy. For the primary outcome analysis, we assessed first-pass complete recanalization (eTICI 2c-3) applying ordinal regression analyses using other prognostic co-variates. Secondary safety outcomes included procedure-related complications, early neurologic deterioration of ischemic origin (ENDi) and symptomatic intracerebral bleeding (sICH). Secondary functional outcomes included 24h-NIHSS and 3 month modified Rankin Scale (mRS). Complications such as procedural perforation, dissection, bleedings, embolization, access complication and/or reocclusion were also assessed as a dichotomized variable. Ethical commission approval and individual consent were not required according to the Swiss Human Research Act because all local data were anonymized before analysis, and because this quality assessment project aimed at the evaluation of safety and effectiveness of revascularisation treatment in current clinical practice.
Results
Among 187 consecutive people (median age 76 (IQR= 65-83), 97/187 (52 % female, median admission NIHSS 14 (IQR=7-19)). Among them, 39 (26%) were treated with first pass DS and 148 patients (74%) with first pass SS. Within the SS group, 16 patients had rescue DS. First-pass complete recanalization (eTICI 2c-3) was achieved in 29/39 (74%) individuals treated with DS technique compared to 63/148 (43%) receiving SS technique. Procedural complications were seen in 5/39 (13%) in the DS group vs 39/148 (26%) with SS. ENDi was evidenced in 3/39 (8%) with DS compared to 18/148 (12%) with SS. sICH according to ECASSII definition was seen in 2/39 (5%) in DS compared to 8/148 (5%) in the SS group.
Conclusions
We dramatically increase the rate of first pass eTICI 2c/3 with DS. We didn't observe more complication rate during DS technique. Prospective randomized controlled trials are needed to support our conclusions.
背景和目的对于血栓切除术,一些卒中中心已开始同时使用两个支架,而不是只使用一个支架,以获得更好的再通率,即双支架(DS)技术。对这种新技术的初步观察结果令人鼓舞。我们的目的是报告我们在中风急性期使用双支架技术的经验,并将其与单支架技术进行比较。方法我们连续纳入了因前循环大血管闭塞(LVO)或中血管闭塞(MeVO)导致急性缺血性中风而接受机械血栓切除术的患者。纳入时间为 2022 年 1 月 1 日至 2023 年 7 月 7 日。我们排除了年龄在 18 岁以下的患者、在最后一次证明健康状况良好的 24 小时后接受治疗的患者以及未将支架植入术作为一线再通策略的患者。我们比较了采用双支架(DS)技术作为一线再通策略和采用单支架(SS)技术作为一线再通策略的患者。在主要结果分析中,我们使用其他预后协变量,通过序数回归分析评估了首次完全再通畅(eTICI 2c-3)。次要安全性结果包括手术相关并发症、缺血性早期神经功能恶化(ENDi)和症状性脑内出血(sICH)。次要功能性结果包括24小时NIHSS和3个月改良Rankin量表(mRS)。手术穿孔、夹层、出血、栓塞、入路并发症和/或再闭塞等并发症也作为二分变量进行评估。由于所有本地数据在分析前均已匿名,且该质量评估项目旨在评估当前临床实践中血管再通治疗的安全性和有效性,因此无需根据《瑞士人类研究法》获得伦理委员会批准和个人同意。其中,39 名患者(26%)首次接受 DS 治疗,148 名患者(74%)首次接受 SS 治疗。在 SS 组中,16 名患者接受了 DS 抢救。29/39(74%)的患者采用了DS技术,而63/148(43%)的患者采用了SS技术。在 DS 组中,5/39(13%)人出现了手术并发症,而在 SS 组中,39/148(26%)人出现了手术并发症。根据 ECASSII 的定义,DS 组出现 sICH 的比例为 2/39(5%),而 SS 组为 8/148(5%)。我们在 DS 技术中没有观察到更高的并发症发生率。我们需要前瞻性随机对照试验来支持我们的结论。
{"title":"THROMBECTOMY: COMPARISON BETWEEN THE SINGLE AND DUAL STENTRIEVER TECHNIQUES","authors":"Guillaume Saliou, Aleksander Salerno, Thomas Frachebout, Bruno Bartolini, Francesco Puccinelli, Steven Hajdu, Davide Strambo, Patrik Michel","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.029","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.029","url":null,"abstract":"<div><h3>Background and aims</h3><p>For thrombectomy, some stroke centres have started to use two stents simultaneously instead of only one to achieve better recanalisation rates, i.e. a double stentriever (DS) technique. The first observations regarding this new technique are promising. We aim to report our experience in DS at the acute phase of stroke, compare with the single stentriever technique.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We included consecutive individuals undergoing mechanical thrombectomy in the setting of acute ischemic stroke associated to a large vessel occlusion (LVO) or medium vessel occlusion (MeVO) in the anterior circulation. Individuals were included between 01.2022 and 07.2023. We excluded individuals <18 years old, those who were treated beyond 24h from last proof of good health and those who were not treated with stentriever as a first-line recanalization strategy. We compared patients undergoing double-stentriever (DS) technique for first-pass strategy vs single-stentriever (SS) technique for first-pass strategy. For the primary outcome analysis, we assessed first-pass complete recanalization (eTICI 2c-3) applying ordinal regression analyses using other prognostic co-variates. Secondary safety outcomes included procedure-related complications, early neurologic deterioration of ischemic origin (ENDi) and symptomatic intracerebral bleeding (sICH). Secondary functional outcomes included 24h-NIHSS and 3 month modified Rankin Scale (mRS). Complications such as procedural perforation, dissection, bleedings, embolization, access complication and/or reocclusion were also assessed as a dichotomized variable. Ethical commission approval and individual consent were not required according to the Swiss Human Research Act because all local data were anonymized before analysis, and because this quality assessment project aimed at the evaluation of safety and effectiveness of revascularisation treatment in current clinical practice.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Among 187 consecutive people (median age 76 (IQR= 65-83), 97/187 (52 % female, median admission NIHSS 14 (IQR=7-19)). Among them, 39 (26%) were treated with first pass DS and 148 patients (74%) with first pass SS. Within the SS group, 16 patients had rescue DS. First-pass complete recanalization (eTICI 2c-3) was achieved in 29/39 (74%) individuals treated with DS technique compared to 63/148 (43%) receiving SS technique. Procedural complications were seen in 5/39 (13%) in the DS group vs 39/148 (26%) with SS. ENDi was evidenced in 3/39 (8%) with DS compared to 18/148 (12%) with SS. sICH according to ECASSII definition was seen in 2/39 (5%) in DS compared to 8/148 (5%) in the SS group.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>We dramatically increase the rate of first pass eTICI 2c/3 with DS. We didn't observe more complication rate during DS technique. Prospective randomized controlled trials are needed to support our conclusions.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942130","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.032
Clara Gilbert, Aymeric Rouchaud, Géraud Forestier
Introduction
CTA provides a noninvasive technique in the follow-up of intracranial aneurysm treated with WEB; however, its applications remain limited due to WEB-related artifacts. The objective of this in vitro and in vivo study was to assess the improvement of image quality of WEB-treated aneurysms with spectral technology.
Material and Methods
WEBs were implanted in an aneurysm phantom, in two elastase-induced aneurysms in rabbits and in two patients as part as the aneurysm treatment. Polyenergetic, monoenergetic images from 40 to 140 keV and iodine-specific reconstructions, without and with MAR were acquired with a Revolution spectral CT scan (GE Healthcare); we evaluated the extent of distortions and SNR as well as the subjective image quality by three radiologists using a 4-point Likert scale.
Results
The objective analysis showed that low energy monoenergetic reconstructions (40-60 keV) allow an improved lumen density ratio in vitro and in animal model, neck density ratio in vivo and SNR in animal model compared with high energy reconstructions (120-140 keV), without a statistical difference with polyenergetic reconstructions. The subjective analysis showed that medium energy reconstructions (80-110 keV) allow an improved visual assessability of the lumen and neck. Iodine(water) reconstructions and MAR algorithm showed a reduction in the subjective quality of the images.
Conclusion
Low to medium kiloelectronvolt reconstructions without MAR improved the assessment of the artery lumen and aneurysm neck. There was no significant improvement compared with conventional images.
导言CTA为WEB治疗的颅内动脉瘤的随访提供了一种无创技术;然而,由于与WEB相关的伪影,其应用仍然受到限制。这项体外和体内研究的目的是评估光谱技术对 WEB 治疗动脉瘤图像质量的改善情况。材料和方法将 WEB 植入动脉瘤模型、两只兔子的弹性蛋白酶诱导动脉瘤以及两名患者的动脉瘤治疗中。我们使用 Revolution 光谱 CT 扫描仪(通用电气医疗保健公司)采集了 40 至 140 keV 的多能图像、单能图像和碘特异性重建图像(无 MAR 和有 MAR);我们使用 4 点李克特量表评估了失真的程度、信噪比以及三位放射科医生的主观图像质量。结果客观分析表明,与高能量重建(120-140 千伏)相比,低能量单能量重建(40-60 千伏)可改善体外和动物模型中的管腔密度比、体内颈部密度比和动物模型中的信噪比,但与多能量重建相比没有统计学差异。主观分析表明,中等能量重建(80-110 千伏)可提高管腔和管颈的可视性。碘(水)重建和 MAR 算法降低了图像的主观质量。与传统图像相比,没有明显改善。
{"title":"RELEVANCE OF SPECTRAL CT-SCAN IN THE FOLLOW UP OF INTRACRANIAL ANEURYSMS TREATED WITH WEB DEVICES: AN IN VITRO AND IN VIVO EXPERIMENT","authors":"Clara Gilbert, Aymeric Rouchaud, Géraud Forestier","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.032","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>CTA provides a noninvasive technique in the follow-up of intracranial aneurysm treated with WEB; however, its applications remain limited due to WEB-related artifacts. The objective of this in vitro and in vivo study was to assess the improvement of image quality of WEB-treated aneurysms with spectral technology.</p></div><div><h3>Material and Methods</h3><p>WEBs were implanted in an aneurysm phantom, in two elastase-induced aneurysms in rabbits and in two patients as part as the aneurysm treatment. Polyenergetic, monoenergetic images from 40 to 140 keV and iodine-specific reconstructions, without and with MAR were acquired with a Revolution spectral CT scan (GE Healthcare); we evaluated the extent of distortions and SNR as well as the subjective image quality by three radiologists using a 4-point Likert scale.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The objective analysis showed that low energy monoenergetic reconstructions (40-60 keV) allow an improved lumen density ratio in vitro and in animal model, neck density ratio in vivo and SNR in animal model compared with high energy reconstructions (120-140 keV), without a statistical difference with polyenergetic reconstructions. The subjective analysis showed that medium energy reconstructions (80-110 keV) allow an improved visual assessability of the lumen and neck. Iodine(water) reconstructions and MAR algorithm showed a reduction in the subjective quality of the images.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Low to medium kiloelectronvolt reconstructions without MAR improved the assessment of the artery lumen and aneurysm neck. There was no significant improvement compared with conventional images.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942479","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}