Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.030
Liang LIAO, Patricio MUSZYNSKI, François ZHU, Oana HARSAN, Luana LOPES DE MEDEIROS, Benjamin GORY, Serge BRACARD, René ANXIONNAT
Introduction
Les anévrismes sacciformes du segments A1 proximal (ASA1P) sont rares, mais leur traitement est réputé difficile et peu décrit dans la littérature. Nous reportons les résultats cliniques et angiographiques immédiats et à long terme du traitement endovasculaire de ces anévrismes.
Méthodes
Analyse rétrospective de tous les cas consécutifs d'ASA1P traités par voie endovasculaire dans notre centre entre 2003 et 2023. Les complications per-procédures ainsi que les résultats radio-cliniques ont été enregistrés prospectivement.
Résultats
Parmi 2468 patients suivis pour des anévrismes, 12 (0.49%) présentaient un ASA1P (âge moyen 53.8 ±9.6 ans, 9 femmes). La taille moyenne des ASA1P étaient de 3.3 ±0.4 mm, avec une orientation postérieure (100%). Dix des douze anévrismes étaient rompus (83.3%). En première intention, neuf anévrismes ont été traités par coiling simple ou coiling assisté par ballon (CS-ou-CAB), et trois par occlusion proximale focale du segment A1 porteur (OPFA1), avec un taux d'occlusion totale respectivement de 56% et 100%. Quatre perforations anévrismales ont été notés (33%), toutes survenues lors de CS-ou-CAB sur des anévrismes rompus. La durée moyenne de suivi était de 10.2 années (4-18 années). Six cas de recanalisation (50%) ont été notés, tous après CS-ou-CAB de première intention: trois étaient précoces (avant J15), dont un compliqué d'un resaignement grave ayant entrainé le décès. Aucune recanalisation après OPFA1 n'a été observée (cinq au total, dont deux en complément après CS-ou-CAB). Une bonne évolution clinique (mRS 0-2) était observée dans 91% des cas (11/12) lors du dernier suivi (figs 1,2) (tables 1,2) [1-5].
Conclusion
Le coiling sélectif du sac anévrismal est techniquement difficile en raison de leur petite taille et du trajet complexe du microcathétérisme. Cette méthode présente un risque non négligeable de perforation anévrismale, particulièrement dans les cas rompus, ainsi qu'un taux élevé de recanalisation. L'OPFA1, lorsque la collatéralité le permet, semble être une alternative thérapeutique fiable offrant de bons résultats cliniques à long terme.
{"title":"TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DES ANÉVRISMES SACCIFORMES DU SEGMENT A1 PROXIMAL: PARTICULARITÉS TECHNIQUES ET RÉSULTATS À LONG TERME.","authors":"Liang LIAO, Patricio MUSZYNSKI, François ZHU, Oana HARSAN, Luana LOPES DE MEDEIROS, Benjamin GORY, Serge BRACARD, René ANXIONNAT","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.030","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.030","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les anévrismes sacciformes du segments A1 proximal (ASA1P) sont rares, mais leur traitement est réputé difficile et peu décrit dans la littérature. Nous reportons les résultats cliniques et angiographiques immédiats et à long terme du traitement endovasculaire de ces anévrismes.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Analyse rétrospective de tous les cas consécutifs d'ASA1P traités par voie endovasculaire dans notre centre entre 2003 et 2023. Les complications per-procédures ainsi que les résultats radio-cliniques ont été enregistrés prospectivement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Parmi 2468 patients suivis pour des anévrismes, 12 (0.49%) présentaient un ASA1P (âge moyen 53.8 ±9.6 ans, 9 femmes). La taille moyenne des ASA1P étaient de 3.3 ±0.4 mm, avec une orientation postérieure (100%). Dix des douze anévrismes étaient rompus (83.3%). En première intention, neuf anévrismes ont été traités par coiling simple ou coiling assisté par ballon (CS-ou-CAB), et trois par occlusion proximale focale du segment A1 porteur (OPFA1), avec un taux d'occlusion totale respectivement de 56% et 100%. Quatre perforations anévrismales ont été notés (33%), toutes survenues lors de CS-ou-CAB sur des anévrismes rompus. La durée moyenne de suivi était de 10.2 années (4-18 années). Six cas de recanalisation (50%) ont été notés, tous après CS-ou-CAB de première intention: trois étaient précoces (avant J15), dont un compliqué d'un resaignement grave ayant entrainé le décès. Aucune recanalisation après OPFA1 n'a été observée (cinq au total, dont deux en complément après CS-ou-CAB). Une bonne évolution clinique (mRS 0-2) était observée dans 91% des cas (11/12) lors du dernier suivi (figs 1,2) (tables 1,2) [1-5].</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le coiling sélectif du sac anévrismal est techniquement difficile en raison de leur petite taille et du trajet complexe du microcathétérisme. Cette méthode présente un risque non négligeable de perforation anévrismale, particulièrement dans les cas rompus, ainsi qu'un taux élevé de recanalisation. L'OPFA1, lorsque la collatéralité le permet, semble être une alternative thérapeutique fiable offrant de bons résultats cliniques à long terme.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942474","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’épisode dépressif caractérisé des sujets âgés est un véritable problème de santé publique: c'est une pathologie fréquente, responsable d'une importante morbidité et d'une augmentation de la mortalité. Sa prise en charge consiste en une stratégie de type « essai-erreur »: un premier traitement est débuté, son efficacité est évaluée après plusieurs semaines, et il est poursuivi ou modifié selon les résultats obtenus. Il n'existe pas à ce jour de recommandation précise, nationale ou internationale, portant sur le choix de la première molécule à prescrire chez ces patients. Or, un sur deux n'atteint pas la rémission après la première ligne thérapeutique.
Méthode
Nous avons effectué une revue systématique de la littérature publiée en anglais ou en français avant le 10 juillet 2023 dans 3 bases de données (Pubmed, Scopus, Psycinfo). Les essais thérapeutiques inclus concernaient la prédiction en imagerie cérébrale de la réponse au traitement chez le sujet âgé atteint d’épisode dépressif caractérisé, avec un seuil minimal de sujets fixé à 30. Nous avons ensuite sélectionné les articles selon la méthode PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analysis).
Résultats
Sur les 3666 articles initialement identifiés après exclusion des doublons, 19 correspondaient aux critères d'inclusion et exclusion. Les techniques d'imagerie structurelle et fonctionnelle étaient les plus fréquemment étudiées. La méthodologie employée était très variable, ce qui explique probablement en partie l'hétérogénéité des résultats. Le seul biomarqueur significativement associé à la réponse thérapeutique dans plusieurs études (deux) était la volumétrie du précunéus (fig 1, tab 1).
Conclusion
La littérature concernant la prédiction de la réponse thérapeutique par l'imagerie chez les sujets âgés atteints de dépression présente des résultats hétérogènes. Une harmonisation des méthodes, l'utilisation de plus grands échantillons et l’étude de sous-groupes plus homogènes font partie des axes de recherche qui pourraient permettre l'identification de biomarqueurs théranostiques, afin d'améliorer le pronostic de cette pathologie.
{"title":"L'IMAGERIE CÉRÉBRALE: UN BIOMARQUEUR THÉRANOSTIQUE DANS L’ÉPISODE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ DU SUJET ÂGÉ ?","authors":"Aude Serrand , Romain Bourcier , Hubert Desal , Samuel Bulteau","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.052","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.052","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’épisode dépressif caractérisé des sujets âgés est un véritable problème de santé publique: c'est une pathologie fréquente, responsable d'une importante morbidité et d'une augmentation de la mortalité. Sa prise en charge consiste en une stratégie de type « essai-erreur »: un premier traitement est débuté, son efficacité est évaluée après plusieurs semaines, et il est poursuivi ou modifié selon les résultats obtenus. Il n'existe pas à ce jour de recommandation précise, nationale ou internationale, portant sur le choix de la première molécule à prescrire chez ces patients. Or, un sur deux n'atteint pas la rémission après la première ligne thérapeutique.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Nous avons effectué une revue systématique de la littérature publiée en anglais ou en français avant le 10 juillet 2023 dans 3 bases de données (Pubmed, Scopus, Psycinfo). Les essais thérapeutiques inclus concernaient la prédiction en imagerie cérébrale de la réponse au traitement chez le sujet âgé atteint d’épisode dépressif caractérisé, avec un seuil minimal de sujets fixé à 30. Nous avons ensuite sélectionné les articles selon la méthode PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analysis).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 3666 articles initialement identifiés après exclusion des doublons, 19 correspondaient aux critères d'inclusion et exclusion. Les techniques d'imagerie structurelle et fonctionnelle étaient les plus fréquemment étudiées. La méthodologie employée était très variable, ce qui explique probablement en partie l'hétérogénéité des résultats. Le seul biomarqueur significativement associé à la réponse thérapeutique dans plusieurs études (deux) était la volumétrie du précunéus (fig 1, tab 1).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La littérature concernant la prédiction de la réponse thérapeutique par l'imagerie chez les sujets âgés atteints de dépression présente des résultats hétérogènes. Une harmonisation des méthodes, l'utilisation de plus grands échantillons et l’étude de sous-groupes plus homogènes font partie des axes de recherche qui pourraient permettre l'identification de biomarqueurs théranostiques, afin d'améliorer le pronostic de cette pathologie.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942484","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.041
Jordan Zbili, Quentin Alias, François Eugène, Jean-Yves Gauvrit, Jean-Christophe Ferré
Préambule
L'artériographie cérébrale est la référence pour évaluer la perméabilité du stent et l'occlusion anévrismale. Ionisante, invasive et risquée, elle a comme alternative l'ARM. L'ARM-gado est jugée supérieure au 3D-TOF du fait des artéfacts métalliques. Cependant, les études comparant ces deux séquences évaluent majoritairement des stents en chrome-cobalt, laissant à la marge les stents en nitinol comme le Silk Vista Baby (1). Il est toutefois montré que les artéfacts en 3D-TOF sont importants pour les premiers et minimes pour les seconds (2).
Méthodes et résulats
Étude rétrospective monocentrique évaluant la plus-value de l'injection de contraste en ARM pour l’étude de l'occlusion anévrismale et de la perméabilité de l'artère porteuse dans le suivi à 6 mois d'anévrismes intracrâniens traités par stent de diversion de flux Silk Vista Baby. En prenant l'artériographie comme référence, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) ont été calculées pour le 3D-TOF et l'ARM-gado, à partir de l'analyse des 2 séquences d'ARM par 3 radiologues. 21 patients consécutifs ont été inclus (n=14 AcomAnt, n=4 ACM, n=3 circulation postérieur ; n=10 premier traitement). Concernant l'occlusion anévrismale, l'ARM-gado a de meilleures spécificité (82% vs 70%) et VPP (57% vs 50%). Pour l’étude de la perméabilité de l'artère porteuse, le 3D-TOF a de meilleures spécificité (40% vs 20%), VPP (80 vs 66%) et VPN (62% vs 55%) (figs 1,2).
En conclusion
Le 3D-TOF est supérieur à l'ARM-gado pour évaluer le la perméabilité du stent, mais l'ARM-gado est supérieure pour évaluer la perméabilité anévrysmale des patients traités par stent de diversion de flux Silk Vista Baby.
{"title":"SUIVI D'ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS TRAITÉS PAR STENT DE DIVERSION DE FLUX SILK VISTA BABY: COMPARAISON DE L'ARM PAR TEMPS DE VOL (3D-TOF) ET ARM AVEC INJECTION DE PRODUIT DE CONTRASTE (ARM-GADO)","authors":"Jordan Zbili, Quentin Alias, François Eugène, Jean-Yves Gauvrit, Jean-Christophe Ferré","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.041","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.041","url":null,"abstract":"<div><h3>Préambule</h3><p>L'artériographie cérébrale est la référence pour évaluer la perméabilité du stent et l'occlusion anévrismale. Ionisante, invasive et risquée, elle a comme alternative l'ARM. L'ARM-gado est jugée supérieure au 3D-TOF du fait des artéfacts métalliques. Cependant, les études comparant ces deux séquences évaluent majoritairement des stents en chrome-cobalt, laissant à la marge les stents en nitinol comme le Silk Vista Baby (1). Il est toutefois montré que les artéfacts en 3D-TOF sont importants pour les premiers et minimes pour les seconds (2).</p></div><div><h3>Méthodes et résulats</h3><p>Étude rétrospective monocentrique évaluant la plus-value de l'injection de contraste en ARM pour l’étude de l'occlusion anévrismale et de la perméabilité de l'artère porteuse dans le suivi à 6 mois d'anévrismes intracrâniens traités par stent de diversion de flux Silk Vista Baby. En prenant l'artériographie comme référence, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) ont été calculées pour le 3D-TOF et l'ARM-gado, à partir de l'analyse des 2 séquences d'ARM par 3 radiologues. 21 patients consécutifs ont été inclus (n=14 AcomAnt, n=4 ACM, n=3 circulation postérieur ; n=10 premier traitement). Concernant l'occlusion anévrismale, l'ARM-gado a de meilleures spécificité (82% vs 70%) et VPP (57% vs 50%). Pour l’étude de la perméabilité de l'artère porteuse, le 3D-TOF a de meilleures spécificité (40% vs 20%), VPP (80 vs 66%) et VPN (62% vs 55%) (figs 1,2).</p></div><div><h3>En conclusion</h3><p>Le 3D-TOF est supérieur à l'ARM-gado pour évaluer le la perméabilité du stent, mais l'ARM-gado est supérieure pour évaluer la perméabilité anévrysmale des patients traités par stent de diversion de flux Silk Vista Baby.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942512","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’étude de l'hémodynamique du flux sanguin cérébral lors des thrombectomies mécaniques à partir des données d'artériographie reste limitée. Une meilleure compréhension des conséquences hémodynamiques de la recanalisation artérielle en per-interventionnel pourrait permettre d'améliorer la prédiction personnalisée du pronostic du patient en post-procédure. Un recalage TOF/DSA ou angioscanner/DSA est un prérequis à la modélisation de l’écoulement sanguin et à l'obtention de paramètres hémodynamiques à partir des artériographies. Une preuve de concept de recalage TOF/DSA est présentée ci-dessous.
Matériel et méthodes
L'ensemble des patients ayant bénéficié d'une thrombectomie mécanique cérébrale au CHU de Poitiers pour traitement d'un AVC ischémique sylvien et d'une IRM cérébrale avec TOF dans les 48 heures post-interventionnelles ont été consécutivement recrutés entre décembre 2017 et novembre 2023.
Post-traitement des données TOF : seuillage automatique par estimation de paramètres d'une loi de mélange sur l'histogramme.
Post-traitement des données XA: histogram-matching, recalage spatial pour la soustraction du fond puis analyse en composantes indépendantes pour extraire la phase artérielle.
Recalage des données TOF/DSA: alignement géométrique des données post-traitées TOF (3D) et DSA (2D) a l'aide de transformations spatiales affines et d'un critère d'information mutuelle pour la qualité de l'appariement.
Résultats
Exemple d'un recalage TOF (3D-bleu) / DSA (2D-noir) d'un patient traité par thrombectomie mécanique au CHU de Poitiers (fig. 1).
Conclusion et perspectives
Le recalage TOF / DSA est un enjeu et un défi multidisciplinaire. L’étude des informations hémodynamiques des thrombectomies cérébrales nécessite un recalage spatial optimal des angiographies. Cette preuve de concept établit un lien entre information anatomique (TOF et DSA) et hémodynamique (DSA) non pas in silico mais in vivo, permettant à terme une modélisation de l’écoulement sanguin cérébral (modèles 1D puis 3D) pré- et post-recanalisation.
{"title":"RECALAGE ET FUSION TOF / DSA EN ARTÉRIOGRAPHIE CÉRÉBRALE LORS DES THROMBECTOMIES CÉRÉBRALES, MÉTHODOLOGIE ET PREUVE DE CONCEPT","authors":"Clément Thomas, Julien Dambrine, Guillaume Herpe, Mathieu Naudin, Rémy Guillevin","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.040","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.040","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’étude de l'hémodynamique du flux sanguin cérébral lors des thrombectomies mécaniques à partir des données d'artériographie reste limitée. Une meilleure compréhension des conséquences hémodynamiques de la recanalisation artérielle en per-interventionnel pourrait permettre d'améliorer la prédiction personnalisée du pronostic du patient en post-procédure. Un recalage TOF/DSA ou angioscanner/DSA est un prérequis à la modélisation de l’écoulement sanguin et à l'obtention de paramètres hémodynamiques à partir des artériographies. Une preuve de concept de recalage TOF/DSA est présentée ci-dessous.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>L'ensemble des patients ayant bénéficié d'une thrombectomie mécanique cérébrale au CHU de Poitiers pour traitement d'un AVC ischémique sylvien et d'une IRM cérébrale avec TOF dans les 48 heures post-interventionnelles ont été consécutivement recrutés entre décembre 2017 et novembre 2023.</p><p>Post-traitement des données TOF : seuillage automatique par estimation de paramètres d'une loi de mélange sur l'histogramme.</p><p>Post-traitement des données XA: histogram-matching, recalage spatial pour la soustraction du fond puis analyse en composantes indépendantes pour extraire la phase artérielle.</p><p>Recalage des données TOF/DSA: alignement géométrique des données post-traitées TOF (3D) et DSA (2D) a l'aide de transformations spatiales affines et d'un critère d'information mutuelle pour la qualité de l'appariement.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Exemple d'un recalage TOF (3D-bleu) / DSA (2D-noir) d'un patient traité par thrombectomie mécanique au CHU de Poitiers (fig. 1).</p></div><div><h3>Conclusion et perspectives</h3><p>Le recalage TOF / DSA est un enjeu et un défi multidisciplinaire. L’étude des informations hémodynamiques des thrombectomies cérébrales nécessite un recalage spatial optimal des angiographies. Cette preuve de concept établit un lien entre information anatomique (TOF et DSA) et hémodynamique (DSA) non pas in silico mais in vivo, permettant à terme une modélisation de l’écoulement sanguin cérébral (modèles 1D puis 3D) pré- et post-recanalisation.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942538","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.028
Samantha HUYNH, Georges NICOLAOS, Michel PIOTIN, Aurélien SCHAFFAR, Nicolas LOCHE, Emilie NAMUR, Guillaume LE HENANFF, Chloé DUPONT, Raphaël BLANC
Introduction
Depuis le 1er mars 2023, les cathéters de thromboaspiration, utilisés dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques, ont été déremboursés, transférant la charge financière aux hôpitaux.
Objectif
Cette étude vise à analyser l'impact économique de cette décision en comparant le coût des interventions de thrombectomie mécanique avant et après le déremboursement.
Matériel et méthodes
Schéma: Étude monocentrique rétrospective.
Données issues des dossiers médicaux et des feuilles de traçabilité.
Patients
Adultes atteints d'AVC ischémique traités par thrombectomie mécanique au bloc NRI.
Périodes étudiées
Avant radiation du 1er Novembre 2022 au 28 Février 2023 et après radiation du 1er Mars 2023 au 30 Juin 2023.
Coût d'une intervention
Dépenses liées aux dispositifs médicaux (DM) et au fonctionnement du bloc NRI.
Résultats
Les coûts de fonctionnement et les durées d'interventions pour une thrombectomie mécanique sont stables (p>0,05). Ils sont respectivement de 647 € et 91,9 minutes pour la période 1 (n=96) et de 663 € et 94,3 minutes pour la période 2 (n=119).Le coût total réel d'une intervention reste stable (p>0,05) avec 5 814 € pour la période 1 et 5 802 € pour la période 2. La proportion des DM non remboursés augmente (p<0.05) de 2 433 € (24,4 % du GHS, période 1) à 3 498 € (35,6 % du GHS, période 2). Le surcoût représente donc 1 065 € par intervention (440 000 €/an) (figs 1,2).
Discussion et conclusion
Même s'il est possible de réduire la consommation des cathéters, ils restent indispensables puisque les stents retrievers ne répondent pas à toutes les situations cliniques. Cette radiation créée donc une réelle surcharge financière pour notre établissement. Une enveloppe exceptionnelle d'aide du Ministère a été très utile en 2023. Sa reconduction ou une revalorisation du GHS permettraient d'amortir le surcoût de ce déremboursement.
{"title":"IMPACT ÉCONOMIQUE DU DÉREMBOURSEMENT DES CATHÉTERS DE THROMBOASPIRATION","authors":"Samantha HUYNH, Georges NICOLAOS, Michel PIOTIN, Aurélien SCHAFFAR, Nicolas LOCHE, Emilie NAMUR, Guillaume LE HENANFF, Chloé DUPONT, Raphaël BLANC","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.028","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.028","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Depuis le 1er mars 2023, les cathéters de thromboaspiration, utilisés dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques, ont été déremboursés, transférant la charge financière aux hôpitaux.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Cette étude vise à analyser l'impact économique de cette décision en comparant le coût des interventions de thrombectomie mécanique avant et après le déremboursement.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Schéma: Étude monocentrique rétrospective.</p><p>Données issues des dossiers médicaux et des feuilles de traçabilité.</p></div><div><h3>Patients</h3><p>Adultes atteints d'AVC ischémique traités par thrombectomie mécanique au bloc NRI.</p></div><div><h3>Périodes étudiées</h3><p>Avant radiation du 1<sup>er</sup> Novembre 2022 au 28 Février 2023 et après radiation du 1<sup>er</sup> Mars 2023 au 30 Juin 2023.</p></div><div><h3>Coût d'une intervention</h3><p>Dépenses liées aux dispositifs médicaux (DM) et au fonctionnement du bloc NRI.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les coûts de fonctionnement et les durées d'interventions pour une thrombectomie mécanique sont stables (p>0,05). Ils sont respectivement de 647 € et 91,9 minutes pour la période 1 (n=96) et de 663 € et 94,3 minutes pour la période 2 (n=119).Le coût total réel d'une intervention reste stable (p>0,05) avec 5 814 € pour la période 1 et 5 802 € pour la période 2. La proportion des DM non remboursés augmente (p<0.05) de 2 433 € (24,4 % du GHS, période 1) à 3 498 € (35,6 % du GHS, période 2). Le surcoût représente donc 1 065 € par intervention (440 000 €/an) (figs 1,2).</p></div><div><h3>Discussion et conclusion</h3><p>Même s'il est possible de réduire la consommation des cathéters, ils restent indispensables puisque les stents retrievers ne répondent pas à toutes les situations cliniques. Cette radiation créée donc une réelle surcharge financière pour notre établissement. Une enveloppe exceptionnelle d'aide du Ministère a été très utile en 2023. Sa reconduction ou une revalorisation du GHS permettraient d'amortir le surcoût de ce déremboursement.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942129","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.046
Steven VOISIN , Nicolas LASSALLE , Isabelle LECOUILLARD , Marine LE FEUNTEUN , Béatrice CARSIN-NICOL , Jean-Christophe FERRE
Introduction
Les outils de fusion d'images avec codage couleur automatisé (FIACC) ont montré leur utilité en IRM dans le suivi des lésions cérébrales intra-axiales par IRM. D'abord, à l'aide d'une séquence FLAIR (1-3), puis, plus récemment via une séquence T1 avec saturation de graisse (FS) injectée (4). Le FIACC synchronise et soustrait les images de deux examens différents, mettant en évidence les modifications de signal par cartographie couleur. Son utilisation quotidienne nous a amenés à le tester sur des lésions extra-axiales fréquemment suivies, telles que les méningiomes irradiés. Cette étude visait à déterminer si l'utilisation d'un outil FIACC améliorait l'évaluation radiologique des méningiomes intracrâniens traités par radiothérapie, à l'aide d'une séquence pondérée T1 FS après injection de produit de contraste gadoliné.
Méthodes
Nous avons analysé 101 paires d'IRM de patients porteurs de méningiome(s) irradié(s). Deux radiologues (1 senior, 1 junior) ont évalué le suivi lésionnel (diminution, stabilité, progression), leur confiance diagnostic subjective (Likert) et mesuré leur temps total d'interprétation. Après une première lecture conventionnelle, une seconde avec le FIACC a été effectuée après un intervalle de 8 semaines.
Résultats
L'utilisation du FIACC a conduit à un taux de suivi diagnostic correctement classé plus élevé pour les deux lecteurs (93% vs 88% pour le 1er lecteur et 87% vs 82% pour le 2ème lecteur). La concordance inter-observateur était meilleure avec le FIACC (k = 0,64) par rapport à la lecture conventionnelle (k = 0,38). Pour le lecteur 2, le temps d'interprétation a diminué significativement (116 ± 36 vs. 157 ± 51 secondes) et la confiance au diagnostic était augmentée de 0,3 point avec le FIACC (fig 1, tab 1).
Conclusion
L'utilisation du FIACC a amélioré l'évaluation du suivi diagnostic des méningiomes irradiés en IRM avec une bonne concordance entre les observateurs, sans augmentation du temps d'interprétation.
{"title":"UTILITÉ D'UN OUTIL DE FUSION D'IMAGE AVEC CODAGE COULEUR AUTOMATISÉ (FIACC) POUR LE SUIVI DES MODIFICATIONS DES MÉNINGIOMES INTRACRÂNIENS IRRADIÉS À L'AIDE D'UNE SÉQUENCE PONDÉRÉE T1 INJECTÉE AVEC SATURATION DE LA GRAISSE.","authors":"Steven VOISIN , Nicolas LASSALLE , Isabelle LECOUILLARD , Marine LE FEUNTEUN , Béatrice CARSIN-NICOL , Jean-Christophe FERRE","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.046","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les outils de fusion d'images avec codage couleur automatisé (FIACC) ont montré leur utilité en IRM dans le suivi des lésions cérébrales intra-axiales par IRM. D'abord, à l'aide d'une séquence FLAIR (1-3), puis, plus récemment via une séquence T1 avec saturation de graisse (FS) injectée (4). Le FIACC synchronise et soustrait les images de deux examens différents, mettant en évidence les modifications de signal par cartographie couleur. Son utilisation quotidienne nous a amenés à le tester sur des lésions extra-axiales fréquemment suivies, telles que les méningiomes irradiés. Cette étude visait à déterminer si l'utilisation d'un outil FIACC améliorait l'évaluation radiologique des méningiomes intracrâniens traités par radiothérapie, à l'aide d'une séquence pondérée T1 FS après injection de produit de contraste gadoliné.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous avons analysé 101 paires d'IRM de patients porteurs de méningiome(s) irradié(s). Deux radiologues (1 senior, 1 junior) ont évalué le suivi lésionnel (diminution, stabilité, progression), leur confiance diagnostic subjective (Likert) et mesuré leur temps total d'interprétation. Après une première lecture conventionnelle, une seconde avec le FIACC a été effectuée après un intervalle de 8 semaines.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L'utilisation du FIACC a conduit à un taux de suivi diagnostic correctement classé plus élevé pour les deux lecteurs (93% vs 88% pour le 1er lecteur et 87% vs 82% pour le 2ème lecteur). La concordance inter-observateur était meilleure avec le FIACC (k = 0,64) par rapport à la lecture conventionnelle (k = 0,38). Pour le lecteur 2, le temps d'interprétation a diminué significativement (116 ± 36 vs. 157 ± 51 secondes) et la confiance au diagnostic était augmentée de 0,3 point avec le FIACC (fig 1, tab 1).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L'utilisation du FIACC a amélioré l'évaluation du suivi diagnostic des méningiomes irradiés en IRM avec une bonne concordance entre les observateurs, sans augmentation du temps d'interprétation.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942470","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.006
Karim Haddar
Le thalamus est une structure complexe impliquée dans plusieurs processus cognitifs, moteurs et sensoriels. Les interactions entre le thalamus et les zones corticales sont bien connues. Les lésions thalamiques bilatérales sont rares. Multiples affections focales et systémiques peuvent se manifester par des atteintes bithalamiques, notamment des pathologies néoplasiques, infectieuses, vasculaires, toxiques, métaboliques et démyélinisantes, ainsi que des troubles d'origine congénitale. L'objectif de ce travail est de connaitre les multiples étiologies responsables d'une anomalie bi-thalamique et présenter les résultats de la neuro-imagerie qui posent souvent des difficultés diagnostiques ainsi que de souligner le rôle du radiologue qui demeure essentiel pour distinguer les différentes pathologies et établir le diagnostic final. L'imagerie par raisonnance magnetique, qui comprend des séquences morphologiques, l'imagerie pondérée en diffusion, l'imagerie vasculaire et de perfusion ainsi que la spectroscopie, est utile pour le diagnostic et la prise en charge de ces pathologies. L'atteinte bi-thalamique est caractérisée par des aspects clinico-radiologiques évocateurs, comme l'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, et l'infarctus de l'artère de percheron. Les principales causes étant vasculaires (artérielle : occlusion de l'artère de Percheron ou veineuse : thrombose veineuse cérébrale profonde), métaboliques (L'encéphalopathie de Gayet Wernicke), toxiques, inflammatoires, infectieuses et tumorales (gliome bithalamique). Le radiologue doit connaître les manifestations d'imagerie des différents atteintes qui peuvent affecter les thalami en bilateral. Les caractéristiques d'imagerie qui peuvent être utilisées dans l'évaluation comprennent la localisation exacte dans le thalamus, la symétrie, la présence d'une atteinte extra-thalamique, la présence d'une expansion et les caractéristiques du signal en IRM. L'imagerie de suivi fournit souvent des indices précieux. Enfin, la corrélation avec les résultats cliniques et du bilan biologique doit toujours être recherchée, en particulier si l'imagerie n'est pas concluante (figs 1-2), [1-5].
{"title":"COMMENT RAISONNER DEVANT UNE ATTEINTE BI-THALAMIQUE","authors":"Karim Haddar","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.006","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.006","url":null,"abstract":"<div><p>Le thalamus est une structure complexe impliquée dans plusieurs processus cognitifs, moteurs et sensoriels. Les interactions entre le thalamus et les zones corticales sont bien connues. Les lésions thalamiques bilatérales sont rares. Multiples affections focales et systémiques peuvent se manifester par des atteintes bithalamiques, notamment des pathologies néoplasiques, infectieuses, vasculaires, toxiques, métaboliques et démyélinisantes, ainsi que des troubles d'origine congénitale. L'objectif de ce travail est de connaitre les multiples étiologies responsables d'une anomalie bi-thalamique et présenter les résultats de la neuro-imagerie qui posent souvent des difficultés diagnostiques ainsi que de souligner le rôle du radiologue qui demeure essentiel pour distinguer les différentes pathologies et établir le diagnostic final. L'imagerie par raisonnance magnetique, qui comprend des séquences morphologiques, l'imagerie pondérée en diffusion, l'imagerie vasculaire et de perfusion ainsi que la spectroscopie, est utile pour le diagnostic et la prise en charge de ces pathologies. L'atteinte bi-thalamique est caractérisée par des aspects clinico-radiologiques évocateurs, comme l'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, et l'infarctus de l'artère de percheron. Les principales causes étant vasculaires (artérielle : occlusion de l'artère de Percheron ou veineuse : thrombose veineuse cérébrale profonde), métaboliques (L'encéphalopathie de Gayet Wernicke), toxiques, inflammatoires, infectieuses et tumorales (gliome bithalamique). Le radiologue doit connaître les manifestations d'imagerie des différents atteintes qui peuvent affecter les thalami en bilateral. Les caractéristiques d'imagerie qui peuvent être utilisées dans l'évaluation comprennent la localisation exacte dans le thalamus, la symétrie, la présence d'une atteinte extra-thalamique, la présence d'une expansion et les caractéristiques du signal en IRM. L'imagerie de suivi fournit souvent des indices précieux. Enfin, la corrélation avec les résultats cliniques et du bilan biologique doit toujours être recherchée, en particulier si l'imagerie n'est pas concluante (figs 1-2), [1-5].</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942518","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.039
David Planes , Fanny Munsch , Hikaru Fukutomi , Gaultier Marnat , Thomas Courret , Emilien Micard , Bailiang Chen , Bertrand Lapergue , Jean Marc Olivot , Vincent Dousset , Igor Sibon , Michel Thiebaut de Schotten , Thomas Tourdias
Objectif
Suite à un AVC par occlusion proximale les patients peuvent être des progresseurs dits rapides ou lents. L'objectif de ce travail était de construire des profils types d’évolution spatiotemporelle des infarctus selon chaque phénotype et de montrer l'intérêt de ces nouvelles courbes.
Méthodes
Nous avons sélectionné, dans les études FRAME et ETIS, les IRM de phase aigüe des patients avec une occlusion proximale de début connu que nous avons séparées en une base d'entrainement et de validation. Dans la base d'entrainement, nous avons utilisé un algorithme de mélange de Gaussiennes pour séparer automatiquement les patients en 3 groupes selon la vitesse de progression de l'infarctus (volume-diffusion / délai-symptômes-imagerie). Nous avons concaténé ces patients pour inférer une évolution pseudo-longitudinale de croissance de l'infarctus selon le groupe et pour générer des cartes spatiales de fréquence. Nous avons construit un modèle prédictif du Rankin à 3 mois basé sur l'appartenance à un des 3 groupes que nous avons vérifié sur la base de validation.
Résultats
Nous avons inclus 804 AVC (âge médian 73 ans [61.2-82]). Dans la base d'entrainement, nous avons identifié de façon non supervisée 11% de progresseurs lents, 62% intermédiaires et 27% rapides. L’évolution temporelle était modélisée par une fonction linéaire (r=0.809 ; p<0.001), cubique (r=0.471 ; p<0.001) et puissance (r=0.63 ; p<0.001) pour les progresseurs lents, intermédiaires et rapides. Les noyaux gris et l'insula étaient rapidement touchés chez les progresseurs intermédiaires avec une progression corticale chez les rapides. Le phénotype de progression était indépendamment associé au Rankin à 3 mois (OR, 0.51 ; 95%CI: 0.37-0.72, p<0.0001) dans la base d'entrainement, permettant une prédiction avec une AUC de 0.78 (95%CI : 0.66-0.88) dans la base de validation (figs 1,2).
Discussion
Nous avons révélé des profils types spatio-temporels d’évolution des infarctus sur occlusion proximale permettant d'anticiper le handicap résiduel.
{"title":"DYNAMIC EVOLUTION OF INFARCT VOLUMES AT MRI IN ISCHEMIC STROKE DUE TO LARGE VESSEL OCCLUSION","authors":"David Planes , Fanny Munsch , Hikaru Fukutomi , Gaultier Marnat , Thomas Courret , Emilien Micard , Bailiang Chen , Bertrand Lapergue , Jean Marc Olivot , Vincent Dousset , Igor Sibon , Michel Thiebaut de Schotten , Thomas Tourdias","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.039","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.039","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Suite à un AVC par occlusion proximale les patients peuvent être des progresseurs dits rapides ou lents. L'objectif de ce travail était de construire des profils types d’évolution spatiotemporelle des infarctus selon chaque phénotype et de montrer l'intérêt de ces nouvelles courbes.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous avons sélectionné, dans les études FRAME et ETIS, les IRM de phase aigüe des patients avec une occlusion proximale de début connu que nous avons séparées en une base d'entrainement et de validation. Dans la base d'entrainement, nous avons utilisé un algorithme de mélange de Gaussiennes pour séparer automatiquement les patients en 3 groupes selon la vitesse de progression de l'infarctus (volume-diffusion / délai-symptômes-imagerie). Nous avons concaténé ces patients pour inférer une évolution pseudo-longitudinale de croissance de l'infarctus selon le groupe et pour générer des cartes spatiales de fréquence. Nous avons construit un modèle prédictif du Rankin à 3 mois basé sur l'appartenance à un des 3 groupes que nous avons vérifié sur la base de validation.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Nous avons inclus 804 AVC (âge médian 73 ans [61.2-82]). Dans la base d'entrainement, nous avons identifié de façon non supervisée 11% de progresseurs lents, 62% intermédiaires et 27% rapides. L’évolution temporelle était modélisée par une fonction linéaire (r=0.809 ; p<0.001), cubique (r=0.471 ; p<0.001) et puissance (r=0.63 ; p<0.001) pour les progresseurs lents, intermédiaires et rapides. Les noyaux gris et l'insula étaient rapidement touchés chez les progresseurs intermédiaires avec une progression corticale chez les rapides. Le phénotype de progression était indépendamment associé au Rankin à 3 mois (OR, 0.51 ; 95%CI: 0.37-0.72, p<0.0001) dans la base d'entrainement, permettant une prédiction avec une AUC de 0.78 (95%CI : 0.66-0.88) dans la base de validation (figs 1,2).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Nous avons révélé des profils types spatio-temporels d’évolution des infarctus sur occlusion proximale permettant d'anticiper le handicap résiduel.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942537","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.010
Mouna Jaouaher
Le scanner est un outil largement utilisé dans la prise en charge des urgences pédiatriques, plus particulièrement dans le diagnostic des pathologies intracrâniennes, puisqu'il procure des réponses rapides permettant ainsi de prendre des décisions vitales. Avoir les mains libres pour cet examen appelle pourtant à la prudence. Les avantages et les inconvénients du scanner notamment chez la population pédiatrique doivent être bien mesurés. Résumé La problématique de l'indication du scanner cérébral et éventuellement l'augmentation de sa prescription ont motivé cette évaluation des pratiques professionnelles. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive qui s'est portée sur 205 malades, pour lesquels une TDM cérébrale a été indiquée pour une urgence neurologique non traumatiqueau service des urgences pédiatriques de l'hôpital mère-enfant du CHU Mohamed VI de Marrakech, sur une période d'un an, dont le but était de décrire les conditions deprescription du scanner cérébral, ses indications et leur conformité aux recommandations internationales, ainsi que les résultats retrouvés et leurs implications sur la prise en charge. Notre étude incluait 141 patients: 72 garçons et 69 filles, avec un âge moyen de 2 ans et 3 mois (45 jours à 15 ans) et un sexe ratio de 1,04. Les convulsions représentaient la principale cause de consultation (50,4%), suivies par les céphalées (12,8%), les déficits moteurs et les troubles de conscience qui représentaient 11,3% chacun. Les ATCDs d'atteinte neurologique ont été retrouvés chez 28% des malades (Hydrocéphalie à 11%, Epilepsie à 6%, retard psychomoteur à 4%, infections du système nerveux central à 3%, AVC ischémiques à 2%, tumeurs intracrâniennes à 2%). Les indications du scanner cérébral étaient dominées par les convulsions dans 38%, le syndrome d'HTIC dans 19%, les troubles de conscience dans 11% et les déficits neurologiques dans 11%. Plus de la moitié des TDM cérébrales (58%) étaient considérées comme normales. Les TDM objectivant des anomalies étaient en rapport avec des anomalies séquellaires ou préexistante non évoluées dans 25,4%, des anomalies préexistantes évolutives dans 10.2%, des anomalies nouvellement découvertes dans 64.4%. Une IRM cérébrale a été réalisée dans 18% cas. Parmi les patients avec des TDM cérébrales mettant en évidence des pathologies intracrâniennes, 41% avaient nécessité une intervention médicale ou chirurgicale en urgence. Il s'agissait des processus compressifs intracrâniens, des AVC et des infections du système nerveux central compliquées. Dans notre contexte nous avons trouvé que 75% des prescriptions des TDM cérébrales respectaient les recommandations internationales, tandis que 25% ont été prescrites hors recommandations. A la lumière de notre étude nous supposons que la mise en place de conduites à tenir prenant en considération les conditions de chaque structure de soin, ainsi que des formations adaptées au profit des médecins traitants, aideraient à une prise de décis
{"title":"INDICATIONS DE LA TDM CÉRÉBRALE CHEZ L'ENFANT AU SERVICE DES URGENCES PÉDIATRIQUES","authors":"Mouna Jaouaher","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.010","url":null,"abstract":"<div><p>Le scanner est un outil largement utilisé dans la prise en charge des urgences pédiatriques, plus particulièrement dans le diagnostic des pathologies intracrâniennes, puisqu'il procure des réponses rapides permettant ainsi de prendre des décisions vitales. Avoir les mains libres pour cet examen appelle pourtant à la prudence. Les avantages et les inconvénients du scanner notamment chez la population pédiatrique doivent être bien mesurés. Résumé La problématique de l'indication du scanner cérébral et éventuellement l'augmentation de sa prescription ont motivé cette évaluation des pratiques professionnelles. Nous avons mené une étude rétrospective descriptive qui s'est portée sur 205 malades, pour lesquels une TDM cérébrale a été indiquée pour une urgence neurologique non traumatiqueau service des urgences pédiatriques de l'hôpital mère-enfant du CHU Mohamed VI de Marrakech, sur une période d'un an, dont le but était de décrire les conditions deprescription du scanner cérébral, ses indications et leur conformité aux recommandations internationales, ainsi que les résultats retrouvés et leurs implications sur la prise en charge. Notre étude incluait 141 patients: 72 garçons et 69 filles, avec un âge moyen de 2 ans et 3 mois (45 jours à 15 ans) et un sexe ratio de 1,04. Les convulsions représentaient la principale cause de consultation (50,4%), suivies par les céphalées (12,8%), les déficits moteurs et les troubles de conscience qui représentaient 11,3% chacun. Les ATCDs d'atteinte neurologique ont été retrouvés chez 28% des malades (Hydrocéphalie à 11%, Epilepsie à 6%, retard psychomoteur à 4%, infections du système nerveux central à 3%, AVC ischémiques à 2%, tumeurs intracrâniennes à 2%). Les indications du scanner cérébral étaient dominées par les convulsions dans 38%, le syndrome d'HTIC dans 19%, les troubles de conscience dans 11% et les déficits neurologiques dans 11%. Plus de la moitié des TDM cérébrales (58%) étaient considérées comme normales. Les TDM objectivant des anomalies étaient en rapport avec des anomalies séquellaires ou préexistante non évoluées dans 25,4%, des anomalies préexistantes évolutives dans 10.2%, des anomalies nouvellement découvertes dans 64.4%. Une IRM cérébrale a été réalisée dans 18% cas. Parmi les patients avec des TDM cérébrales mettant en évidence des pathologies intracrâniennes, 41% avaient nécessité une intervention médicale ou chirurgicale en urgence. Il s'agissait des processus compressifs intracrâniens, des AVC et des infections du système nerveux central compliquées. Dans notre contexte nous avons trouvé que 75% des prescriptions des TDM cérébrales respectaient les recommandations internationales, tandis que 25% ont été prescrites hors recommandations. A la lumière de notre étude nous supposons que la mise en place de conduites à tenir prenant en considération les conditions de chaque structure de soin, ainsi que des formations adaptées au profit des médecins traitants, aideraient à une prise de décis","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139942542","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-02-24DOI: 10.1016/j.neurad.2024.01.073
Andrés Catalá, Daniel E. Mantilla García, Daniela D'vera, Andrés F. Ortiz G., Maria Fernanda Estevez, Melquizidel Galvis, Oliverio Vargas, Carlos A. Ferreira P.
Contexte
Quelques études publiées suggèrent que le dispositif Pipeline Vantage avec la technologie Shield est une nouvelle option de traitement pour les anévrismes intracrâniens, avec une faible incidence d'événements indésirables. Néanmoins, avec cette étude, on veut évaluer la sécurité et l'efficacité de cet dispositif en comparison avec le Pipeline Flex Shield.
Méthodes
Cohorte prospective multicentrique médiane à l'analyse d'une base de données secondaires anonymisée de plusieurs services d'intervention Neuroradiologie Interventionelle en Colombie entre janvier 2017 et mai 2023.
Résultats
On a evalué 37 patients avec des anévrismes intracrâniens, 92 % femmes, avec une médiane de 4.5 mm de diametre anévrysmale. 50% des malades ont été hipertense, 15% avec antécédent HSA, 21% anévrysme familier, 36% ont été localisé dans le segment ophtalmic de l'artére carotid interne, 23% segment communicant, 10% segment choroidienne que cavernous, 2.6% segment cervical.
On observait á six-mois un 30 % d'occlusion totale par angioRMI (OKM D) et 68 % d'occlusion partielle (OKM B ou C). Résultats partielles qui montrent seulement 8 patients ont été valorisés avec panangiographie pendant 12 mois en observant l'occlusion totale de l'anévrisme. Selon les données scientifiques il'y a 78% d'efficacité pour occlusion anevrysmale intracranniene avec Pipeline Flex Shield (figs 1,2).
2,6 % d' anévrysmes traité présentaient une complication périopératoire immédiate (1 patient souffrant d'une thrombose intrastent) repermeabilisé par tirofiban, mais il y a eu aucune complication hémorragique immédiate et non plus a 6 mois, comme en 12 mois. Pendant 6 mois seulement, 2,6 % ne présentaient aucun signe d'occlusion de l'anévrisme (OKM A) [1-4].
Conclusion
Le stent diversor du flux PED Vantage suggére d'être une stratégie thérapeutique plus efficace et sûre pour le traitement des anévrismes intracrâniens que le PED Flex Shield.
{"title":"EFFICACITÉ ET SÉCURITÉ DU STENT PIPELINE VANTAGE SHIELD PAR RAPPORT AU STENT PIPELINE FLEX SHIELD CHEZ LES PATIENTS AVEC ANÉVRISMES INTRACRÂNIENS NON ROMPU, ÉTUDE MULTICENTRIQUE","authors":"Andrés Catalá, Daniel E. Mantilla García, Daniela D'vera, Andrés F. Ortiz G., Maria Fernanda Estevez, Melquizidel Galvis, Oliverio Vargas, Carlos A. Ferreira P.","doi":"10.1016/j.neurad.2024.01.073","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.01.073","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Quelques études publiées suggèrent que le dispositif Pipeline Vantage avec la technologie Shield est une nouvelle option de traitement pour les anévrismes intracrâniens, avec une faible incidence d'événements indésirables. Néanmoins, avec cette étude, on veut évaluer la sécurité et l'efficacité de cet dispositif en comparison avec le Pipeline Flex Shield.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cohorte prospective multicentrique médiane à l'analyse d'une base de données secondaires anonymisée de plusieurs services d'intervention Neuroradiologie Interventionelle en Colombie entre janvier 2017 et mai 2023.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>On a evalué 37 patients avec des anévrismes intracrâniens, 92 % femmes, avec une médiane de 4.5 mm de diametre anévrysmale. 50% des malades ont été hipertense, 15% avec antécédent HSA, 21% anévrysme familier, 36% ont été localisé dans le segment ophtalmic de l'artére carotid interne, 23% segment communicant, 10% segment choroidienne que cavernous, 2.6% segment cervical.</p><p>On observait á six-mois un 30 % d'occlusion totale par angioRMI (OKM D) et 68 % d'occlusion partielle (OKM B ou C). Résultats partielles qui montrent seulement 8 patients ont été valorisés avec panangiographie pendant 12 mois en observant l'occlusion totale de l'anévrisme. Selon les données scientifiques il'y a 78% d'efficacité pour occlusion anevrysmale intracranniene avec Pipeline Flex Shield (figs 1,2).</p><p>2,6 % d' anévrysmes traité présentaient une complication périopératoire immédiate (1 patient souffrant d'une thrombose intrastent) repermeabilisé par tirofiban, mais il y a eu aucune complication hémorragique immédiate et non plus a 6 mois, comme en 12 mois. Pendant 6 mois seulement, 2,6 % ne présentaient aucun signe d'occlusion de l'anévrisme (OKM A) [1-4].</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le stent diversor du flux PED Vantage suggére d'être une stratégie thérapeutique plus efficace et sûre pour le traitement des anévrismes intracrâniens que le PED Flex Shield.</p></div>","PeriodicalId":50115,"journal":{"name":"Journal of Neuroradiology","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":3.5,"publicationDate":"2024-02-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139941709","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}