Isolated volar distal radioulnar joint (DRUJ) dislocation is a rare condition with only a few cases reported in the literature. Its diagnosis is often overlooked in the acute phase, and there is no consensus in its management. We present the case of a 20-year-old male patient with an isolated volar radioulnar dislocation, together with a review of the literature. The aim is to present and summarize the acute management of this condition and propose a therapeutic algorithm.
La luxation palmaire isolée de l’articulation radio-ulnaire distale (RUD) est une affection rare avec seulement quelques cas rapportés dans la littérature. Son diagnostic est souvent méconnu à la phase aiguë, et il n’existe pas de consensus sur sa prise en charge. Nous présentons le cas d’un patient de sexe masculin âgé de 20 ans présentant une luxation radio-ulnaire distale palmaire isolée, accompagné d’une revue de la littérature. L’objectif est de présenter et résumer la prise en charge en aiguë de cette pathologie et de proposer un algorithme thérapeutique.
Sacrococcygeal chordoma is a malignant, slow-growing, and locally aggressive bone tumor. A wide surgical margin is recommended to prevent local recurrence and metastasis. This disease tends to cause massive defects when rectal resection and sacrectomy are required. Therefore, soft tissue reconstruction is required and a pedicled vertical rectus abdominis muscle flap (VRAM) is a viable option. Important anatomical landmarks, advantages and limitations are discussed and the procedure is described step by step. This case report presents a two-stage operation with an anterior rectal resection and VRAM flap harvest followed by a complementary posterior approach with sacrectomy and soft tissue reconstruction: approach and results. The wound completely healed in six weeks. Three years after surgery, no local recurrence or distal metastasis was detected. This two-stage strategy presents a viable and safe option for large sacrococcygeal chordomas.
Le chordome sacrococcygien est une tumeur osseuse, maligne, d’évolution lente et localement agressive. Une exérèse chirurgicale large, emportant la totalité de la tumeur en marge négative est essentielle pour prévenir de la récidive locale et métastatique. La nécessité d’une chirurgie d’exérèse en marge RO conduit à des défects majeurs des tissus mous et osseux notamment lorsque l’ensemble du sacrum doit être réséqué ainsi que le rectum. Dans ce cas la reconstruction des parties molles est nécessaire et la réalisation du lambeau musculocutanée pédiculée de grand droit de l’abdomen est une option viable. Cet article présente une chirurgie en deux temps pour un patient présentant un volumineux chordome sacrococcygien ayant nécessité une résection rectale et complète du sacrum avec une reconstruction des tissus mous par un lambeau musculocutanée de grand droit de l’abdomen (VRAM). Les différentes étapes de la chirurgie y sont décrites.
La fasciite nécrosante est une infection rapidement progressive des tissus mous s’étendant de la peau au fascia et entraînant des nécroses étendues. Il s’agit d’une complication très rare mais grave avec une mortalité variant de 10 à 15 %. La prise en charge optimale relève d’un diagnostic précoce suivi d’un traitement associant antibiothérapie et parage chirurgical large dans les plus brefs délais. La localisation au niveau du sein est peu fréquente. Bien qu’il s’agisse le plus souvent de fasciites nécrosantes mammaires primaires, plusieurs cas de fasciites nécrosantes ont été rapportés dans les suites postopératoires d’une chirurgie mammaire. Nous présentons le cas d’une fasciite nécrosante du sein survenu après un geste de mastectomie par voie sous-mammaire avec reconstruction immédiate par implant prépectoral en silicone, ayant abouti à une défaillance multiviscérale suivi du décès de la patiente malgré une prise en charge médicochirurgicale intrahospitalière optimale. Il s’agit du premier cas survenu après une reconstruction mammaire immédiate.
Necrotizing fasciitis is a rapidly progressive soft tissue infection extending from the skin to the fascia, resulting in extensive necrosis. It is a very rare but serious complication, with mortality ranging from 10 to 15%. Optimal management involves early diagnosis followed by treatment combining antibiotic therapy and wide surgical removal as soon as possible. Localisation in the breast is uncommon. Although most cases are primary necrotizing fasciitis of the breast, several cases of necrotizing fasciitis have been reported in the post-operative aftermath of breast surgery. We present a case of necrotizing fasciitis of the breast following submammary mastectomy with immediate reconstruction using a pre-pectoral silicone implant, which resulted in multiple organ failure and the death of the patient despite optimal medical and surgical management. This is the first case to occur after immediate breast reconstruction.
La revue de 42 cas de blépharoplasties supérieures opérées depuis 2020 a conforté la validité de notre technique de résection importante de peau à la paupière supérieure, en laissant subsister 10 à 12 mm de peau au-dessus des cils, et en restant à peu près 8 à 10 mm au-dessus de la ligne d’implantation du sourcil ; nous avons comparé le dessin de cette opération aux formes élégantes d’une voiture italienne très aérodynamique ! Les courbes particulières de cette voiture dont la partie arrière remonte un peu vers le haut ressemblent à la résection cutanée que nous recommandons dans la pratique de la blépharoplastie supérieure ; un recul de près de 35 ans a montré que cette intervention avait une grande valeur du fait de la durabilité du résultat ; néanmoins il convient de discuter cette orientation chirurgicale dans un contexte où les chirurgiens asiatiques recommandent plutôt des cicatrices courtes et beaucoup plus basses que celle que nous pratiquons chez les patients européens.
The review of 42 cases of upper blepharoplasties operated since 2020 has confirmed the validity of our technique of significant resection of skin in the upper eyelid, leaving 10 to 12 mm of skin above the eyelashes, and remaining approximately 8 to 10 mm above the eyebrow line; we named the design of this surgery under the name of an Italian elegant sports car, because of the particular curves of this car in the rear part, which rises a little upwards, like the external segments of the skin resection that we recommend in the practice of an upper blepharoplasty; a hindsight of almost 35 years showed that this procedure had great value due to the durability of the result; nevertheless it is appropriate to discuss this surgical orientation in a context where Asian surgeons rather recommend short scars and a much lower situation than that which we practice in our European patients.