Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.178
M. Baklouti, H. Ben Ayed, N. Hentati, O. Laajili, M. Trigui, F. Hadj Kacem, G. Nasri, R. Karray, J. Jdidi, S. Yaich, J. Dammak
Les maladies hypophysaires (MH) constituent un des motifs les plus répondus en endocrinologie, dont la prise en charge pourrait parfois nécessiter l’hospitalisation. L’objectif de cette étude était de dresser le profil épidémiologique et évolutif des hospitalisations pour MH sur une période de 13 ans. Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus les patients hospitalisés pour MH dans le CHU Hedi Chaker Sfax, Tunisie, durant la période 2006–2018. Sur un total de 148 596 admissions, 240 patients (0,16 %) étaient hospitalisés pour MH. Le sexe ratio était de 0,55. L’âge médian était de 43 ans (Intervalle interquartile (IIQ) = [30,7–53] ans). Ils y avaient 39 patients (16,3 %) âgés de plus de 60 ans. 158 patients (65,8 %) étaient hospitalisés pour une insuffisance hypophysaire et 82 cas (34,2 %) étaient admis pour un hyperaldostéronisme. La durée médiane du séjour était de 7 jours (IIQ = [5–10]). Une durée > 7 jours était notée chez 119 patients (49,6 %). Au total, 14 patients (5,8 %) présentaient des comorbidités associés, dont 5 (2 %) étaient endocriniennes. Le taux de létalité était de 0,4 %. L’étude des tendances chronologiques a montré une allure globale significativement à la baisse (Rho = (–0,83) ; p < 0,001)), de même que pour insuffisance hypophysaire (Rho = (–0,8) ; p = 0,001) et pour hyperaldostéronisme (Rho = (–0,73) ; p = 0,003). Malgré leurs tendances chronologiques à la baisse, les MH continuent à être une source de morbidité en milieu de soins, notamment chez les adultes jeunes. Une prise en charge adéquate et continue de ces maladies est primordiale pour prévenir les formes graves.
{"title":"Hospitalisations pour maladies hypophysaires : profil épidémiologique et évolutif sur 13 ans","authors":"M. Baklouti, H. Ben Ayed, N. Hentati, O. Laajili, M. Trigui, F. Hadj Kacem, G. Nasri, R. Karray, J. Jdidi, S. Yaich, J. Dammak","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.178","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.178","url":null,"abstract":"Les maladies hypophysaires (MH) constituent un des motifs les plus répondus en endocrinologie, dont la prise en charge pourrait parfois nécessiter l’hospitalisation. L’objectif de cette étude était de dresser le profil épidémiologique et évolutif des hospitalisations pour MH sur une période de 13 ans. Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus les patients hospitalisés pour MH dans le CHU Hedi Chaker Sfax, Tunisie, durant la période 2006–2018. Sur un total de 148 596 admissions, 240 patients (0,16 %) étaient hospitalisés pour MH. Le sexe ratio était de 0,55. L’âge médian était de 43 ans (Intervalle interquartile (IIQ) = [30,7–53] ans). Ils y avaient 39 patients (16,3 %) âgés de plus de 60 ans. 158 patients (65,8 %) étaient hospitalisés pour une insuffisance hypophysaire et 82 cas (34,2 %) étaient admis pour un hyperaldostéronisme. La durée médiane du séjour était de 7 jours (IIQ = [5–10]). Une durée > 7 jours était notée chez 119 patients (49,6 %). Au total, 14 patients (5,8 %) présentaient des comorbidités associés, dont 5 (2 %) étaient endocriniennes. Le taux de létalité était de 0,4 %. L’étude des tendances chronologiques a montré une allure globale significativement à la baisse (Rho = (–0,83) ; p < 0,001)), de même que pour insuffisance hypophysaire (Rho = (–0,8) ; p = 0,001) et pour hyperaldostéronisme (Rho = (–0,73) ; p = 0,003). Malgré leurs tendances chronologiques à la baisse, les MH continuent à être une source de morbidité en milieu de soins, notamment chez les adultes jeunes. Une prise en charge adéquate et continue de ces maladies est primordiale pour prévenir les formes graves.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274403","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.501
M. Baklouti, H. Ben Ayed, N. Hentati, O. Laajili, M. Trigui, G. Nasri, N. Ketata, J. Jdidi, M. Kassis, S. Yaich, J. Dammak
La prévalence de l’obésité ne cesse d’augmenter au cours de ces dernières décennies en touchant toutes les catégories d’âges et de professions. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les facteurs associés à l’obésité chez les PDS. Il s’agissait d’une étude transversale portant sur un échantillon représentatif de 300 PDS du CHU Hédi Chaker Sfax, Tunisie, durant les mois d’août–septembre 2021. L’évaluation de l’obésité a été faite selon une mesure standardisée de l’indice de masse corporelle (IMC). Un PDS était classé obèse si son IMC ≥ 30. Au total, 218 sujets étaient des femmes (72,7 %). L’âge moyen était de 25,6 ± 3,5 ans. Les principaux antécédents étaient le diabète et l’hypertension artérielle chez 23 sujets (97,6 %) et 17 sujets (5,7 %) respectivement. Le surpoids et l’obésité étaient présents chez 136 PDS (45,3 %) et la prévalence de l’obésité était de 6,7 %. L’analyse multivariée par régression logistique binaire a montré que l’âge ≥ 45 ans (odds ratio ajusté [ORA] = 5,13 ; p = 0,02), être marié (ORA = 4,26 ; p = 0,001) et travailler dans un service chirurgical (ORA = 3 ; p = 0,035) étaient des facteurs indépendants de l’obésité. Des répercussions de l’obésité sur l’état de santé étaient significativement plus notées chez les PDS diabétiques (OR = 6,63 ; p = 0,002) et hypertendus (OR = 10,48 ; p < 0,001) en milieu de travail en portant les équipements de protection individuelle. La prévalence de l’obésité était considérable chez les PDS. De multiples facteurs y étaient associés. L’éducation sanitaire, le dépistage et la prise en charge adéquate des PDS est primordiale afin de transmettre les bonnes habitudes aux patients.
{"title":"Ampleur, facteurs de risque et répercussion de l’obésité sur le bienêtre des professionnels de la santé","authors":"M. Baklouti, H. Ben Ayed, N. Hentati, O. Laajili, M. Trigui, G. Nasri, N. Ketata, J. Jdidi, M. Kassis, S. Yaich, J. Dammak","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.501","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.501","url":null,"abstract":"La prévalence de l’obésité ne cesse d’augmenter au cours de ces dernières décennies en touchant toutes les catégories d’âges et de professions. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les facteurs associés à l’obésité chez les PDS. Il s’agissait d’une étude transversale portant sur un échantillon représentatif de 300 PDS du CHU Hédi Chaker Sfax, Tunisie, durant les mois d’août–septembre 2021. L’évaluation de l’obésité a été faite selon une mesure standardisée de l’indice de masse corporelle (IMC). Un PDS était classé obèse si son IMC ≥ 30. Au total, 218 sujets étaient des femmes (72,7 %). L’âge moyen était de 25,6 ± 3,5 ans. Les principaux antécédents étaient le diabète et l’hypertension artérielle chez 23 sujets (97,6 %) et 17 sujets (5,7 %) respectivement. Le surpoids et l’obésité étaient présents chez 136 PDS (45,3 %) et la prévalence de l’obésité était de 6,7 %. L’analyse multivariée par régression logistique binaire a montré que l’âge ≥ 45 ans (odds ratio ajusté [ORA] = 5,13 ; p = 0,02), être marié (ORA = 4,26 ; p = 0,001) et travailler dans un service chirurgical (ORA = 3 ; p = 0,035) étaient des facteurs indépendants de l’obésité. Des répercussions de l’obésité sur l’état de santé étaient significativement plus notées chez les PDS diabétiques (OR = 6,63 ; p = 0,002) et hypertendus (OR = 10,48 ; p < 0,001) en milieu de travail en portant les équipements de protection individuelle. La prévalence de l’obésité était considérable chez les PDS. De multiples facteurs y étaient associés. L’éducation sanitaire, le dépistage et la prise en charge adéquate des PDS est primordiale afin de transmettre les bonnes habitudes aux patients.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274422","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.314
M. Fernini, R. Menad, M. Belhocine, F. Medjdoub-Bensaad, L. Lakabi, S. Smaï, T. Gernigon-Spychalowicz, J.M. Exbrayat, E. Moudilou
The efferent ducts play a key role in the reabsorption of the seminiferous tubular fluid. Their functions are regulated by androgen and estrogens via their receptors. Furthermore, the gerbil Gerbillus gerbillus, a nocturnal desert rodent, is a seasonal breeder who present a pronounced anatomical and behavioral change between the breeding and resting seasons. The aim of this study is to investigate the seasonal expression of the GPER1, a seven-transmembrane G-protein-coupled receptor GPER1 that prompts rapid non-genomic, in the efferent ducts of this rodent. During the breeding season, GPER1 was strongly widespread in the epithelium of efferent ducts. Ciliated cells showed a strong immunochemical signal, while basal cells, non-ciliated cells and fibroblasts expressed moderate signal. Smooth muscle cells were weakly marked. During the resting season, a noticeable decrease in the expression of the GPER1 in the efferent duct was noticed. Ciliated cells, non-ciliated cells as well as basal cells appeared poorly marked. In addition, fibroblasts and smooth muscle cells were not stained. Our result shows that the expression of GPER1 in the efferent ducts vary by season, which suggests that it is largely, involved in the regulation of efferent ducts functions.
{"title":"Seasonal variation of gper1 expression in efferent ducts of gerbillus gerbillus","authors":"M. Fernini, R. Menad, M. Belhocine, F. Medjdoub-Bensaad, L. Lakabi, S. Smaï, T. Gernigon-Spychalowicz, J.M. Exbrayat, E. Moudilou","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.314","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.314","url":null,"abstract":"The efferent ducts play a key role in the reabsorption of the seminiferous tubular fluid. Their functions are regulated by androgen and estrogens via their receptors. Furthermore, the gerbil Gerbillus gerbillus, a nocturnal desert rodent, is a seasonal breeder who present a pronounced anatomical and behavioral change between the breeding and resting seasons. The aim of this study is to investigate the seasonal expression of the GPER1, a seven-transmembrane G-protein-coupled receptor GPER1 that prompts rapid non-genomic, in the efferent ducts of this rodent. During the breeding season, GPER1 was strongly widespread in the epithelium of efferent ducts. Ciliated cells showed a strong immunochemical signal, while basal cells, non-ciliated cells and fibroblasts expressed moderate signal. Smooth muscle cells were weakly marked. During the resting season, a noticeable decrease in the expression of the GPER1 in the efferent duct was noticed. Ciliated cells, non-ciliated cells as well as basal cells appeared poorly marked. In addition, fibroblasts and smooth muscle cells were not stained. Our result shows that the expression of GPER1 in the efferent ducts vary by season, which suggests that it is largely, involved in the regulation of efferent ducts functions.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274481","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.286
M. Camoin, A. Carlier, F. Loukil, S. Metghalchi, L. Potier
Le Posaconazole (PSO) est un azolé utilisé pour traiter les infections fungiques invasives. L’insuffisance surrénalienne primaire (ISP) induite par le PSO est rare. Il existe 4 cas décrits dans la littérature. Une femme de 50 ans, suivie pour une aspergillose bronchopulmonaire allergique dans un contexte de déficit en alpha1antitrypsine était traitée depuis 1 mois par PSO 300 mg par jour. Elle présentait une asthénie, des douleurs abdominales, une tension artérielle normale avec hyponatrémie et hyperkaliémie. La cortisolémie à 8H était effondrée (19 nmol/L) avec une ACTH élevée, un SDHEA bas, une rénine plasmatique élevée et une aldostérone normale basse. Le test au synacthène montrait une réponse insuffisante, les anticorps anti21hydroxylase étaient négatifs. Le scanner abdominal révélait des surrénales d’aspect normal. Devant cette ISP induite par le PSO une supplémentation en glucocorticoïdes a été initiée avec amélioration rapide des symptômes et des troubles hydroélectrolytiques. La fonction surrénalienne s’est restaurée en deux mois sous PSO à posologie abaissée. Contrairement aux autres cas décrits, l’ISP est survenue précocement après instauration du PSO, au lieu des quelques mois attendus. Par ailleurs, la fonction surrénalienne s’est restaurée spontanément sans nécessité d’arrêt du PSO. A l’instar des autres triazolés, le PSO peut bloquer la stéroïdogenèse par inhibition de la 11βhydroxylase, diminuant la production de cortisol et d’aldostérone et entraînant une accumulation de la 11deoxycorticosterone expliquant la tension artérielle normale. La rareté des cas décrits suggère que l’ISP induite par PSO pourrait être sous-estimée. Ce cas sensibilise à cet effet secondaire rare mais grave du PSO.
{"title":"Sidération surrénalienne transitoire sous posaconazole","authors":"M. Camoin, A. Carlier, F. Loukil, S. Metghalchi, L. Potier","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.286","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.286","url":null,"abstract":"Le Posaconazole (PSO) est un azolé utilisé pour traiter les infections fungiques invasives. L’insuffisance surrénalienne primaire (ISP) induite par le PSO est rare. Il existe 4 cas décrits dans la littérature. Une femme de 50 ans, suivie pour une aspergillose bronchopulmonaire allergique dans un contexte de déficit en alpha1antitrypsine était traitée depuis 1 mois par PSO 300 mg par jour. Elle présentait une asthénie, des douleurs abdominales, une tension artérielle normale avec hyponatrémie et hyperkaliémie. La cortisolémie à 8H était effondrée (19 nmol/L) avec une ACTH élevée, un SDHEA bas, une rénine plasmatique élevée et une aldostérone normale basse. Le test au synacthène montrait une réponse insuffisante, les anticorps anti21hydroxylase étaient négatifs. Le scanner abdominal révélait des surrénales d’aspect normal. Devant cette ISP induite par le PSO une supplémentation en glucocorticoïdes a été initiée avec amélioration rapide des symptômes et des troubles hydroélectrolytiques. La fonction surrénalienne s’est restaurée en deux mois sous PSO à posologie abaissée. Contrairement aux autres cas décrits, l’ISP est survenue précocement après instauration du PSO, au lieu des quelques mois attendus. Par ailleurs, la fonction surrénalienne s’est restaurée spontanément sans nécessité d’arrêt du PSO. A l’instar des autres triazolés, le PSO peut bloquer la stéroïdogenèse par inhibition de la 11βhydroxylase, diminuant la production de cortisol et d’aldostérone et entraînant une accumulation de la 11deoxycorticosterone expliquant la tension artérielle normale. La rareté des cas décrits suggère que l’ISP induite par PSO pourrait être sous-estimée. Ce cas sensibilise à cet effet secondaire rare mais grave du PSO.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274491","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.148
N. Zaegel, C. Bouvattier, F. Chasseloup, L. Tosca, L. Guignat, P. Kamenicky, S. Salenave, J. Young, L. Maione
L’aneuploïdie gonosomique en mosaïque 47,XXY/46,XX (MK-XX) est un variant très rare du syndrome de Klinefelter (SK), avec seulement 20 cas décrits. Aucune étude comparative entre MK-XX et SK n’a été rapportée. Comparaison par analyse rétrospective monocentrique des caractéristiques clinico-biologiques d’une série originale de patients MK-XX à celle d’une cohorte homogène de SK, afin d’établir des facteurs prédictifs de MK-XX. Au total, 6 patients avec MK-XX (âge 25 ± 12 ans) ont été identifiés et comparés à 89 patients SK bien phénotypés. La prévalence des variations du développement génital (VDG) était supérieure chez les patients MK-XX (40 % versus 1,1 %, p = 0,0067). 20 % des gonades MK-XX avaient une composante ovarienne, contrairement à 0 % des SK. La taille définitive des patients MK-XX était inférieure à celle des SK (168,9 ± 5,1 versus 180,9 ± 7,8 cm, p = 0,003). Le volume testiculaire n’était pas différent entre MK-XX et SK (2,4 ± 0,7 vs 3,0 ± 1,8 mL), ainsi que les concentrations de LH, FSH, testostérone totale, œstradiol et peptides testiculaires (p = NS pour toutes les comparaisons). Nous n’avons pas trouvé de corrélation entre quantité du contingent XX et proportion de VDG. Nous décrivons la plus large série de patients ayant une mosaïque 47,XXY/46,XX. La quantité du contingent XX ne corrèle pas avec la sévérité du phénotype. En dehors d’une VDG, le seul critère prédictif de mosaïque 47,XXY/46,XX versus 47,XXY homogène demeure une taille définitive non augmentée, les paramètres biologiques étant similaires entre ces deux formes.
47,XXY/46,XX (MK-XX)是Klinefelter综合征(SK)的一种非常罕见的变异,只有20例描述。没有关于MK-XX和SK的比较研究的报道。通过单中心回顾性分析,比较原始MK-XX患者组与同质ks队列的临床生物学特征,以建立MK-XX的预测因素。共鉴定6例MK-XX患者(年龄25±12岁),并与89例表型良好的SK患者进行比较。MK-XX患者生殖发育变异(dgv)的患病率较高(40% vs . 1.1%, p = 0.0067)。20%的MK-XX性腺有卵巢成分,而0%的SK患者有卵巢成分。MK-XX患者的最终尺寸小于SK患者(168.9±5.1 vs 180.9±7.8 cm, p = 0.003)。MK-XX和SK的睾丸体积无差异(2.4±0.7 vs 3.0±1.8 mL), LH、FSH、总睾酮、雌二醇和睾丸多肽水平无差异(所有比较均为p = NS)。我们没有发现配额XX的数量和VDG的比例之间的相关性。我们描述了最广泛的患者系列,马赛克47,XXY/46,XX。配额XX的数量与表型的严重程度无关。除了VDG外,唯一的预测标准是同质马赛克47,XXY/46,XX vs . 47,XXY的最终尺寸没有增加,因为这两种形式之间的生物学参数相似。
{"title":"Caractéristiques clinico-biologiques des patients avec une aneuploïdie gonosomique en mosaïque 47,XXY/46,XX versus syndrome de Klinefelter homogène (47,XXY) : étude comparative monocentrique","authors":"N. Zaegel, C. Bouvattier, F. Chasseloup, L. Tosca, L. Guignat, P. Kamenicky, S. Salenave, J. Young, L. Maione","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.148","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.148","url":null,"abstract":"L’aneuploïdie gonosomique en mosaïque 47,XXY/46,XX (MK-XX) est un variant très rare du syndrome de Klinefelter (SK), avec seulement 20 cas décrits. Aucune étude comparative entre MK-XX et SK n’a été rapportée. Comparaison par analyse rétrospective monocentrique des caractéristiques clinico-biologiques d’une série originale de patients MK-XX à celle d’une cohorte homogène de SK, afin d’établir des facteurs prédictifs de MK-XX. Au total, 6 patients avec MK-XX (âge 25 ± 12 ans) ont été identifiés et comparés à 89 patients SK bien phénotypés. La prévalence des variations du développement génital (VDG) était supérieure chez les patients MK-XX (40 % versus 1,1 %, p = 0,0067). 20 % des gonades MK-XX avaient une composante ovarienne, contrairement à 0 % des SK. La taille définitive des patients MK-XX était inférieure à celle des SK (168,9 ± 5,1 versus 180,9 ± 7,8 cm, p = 0,003). Le volume testiculaire n’était pas différent entre MK-XX et SK (2,4 ± 0,7 vs 3,0 ± 1,8 mL), ainsi que les concentrations de LH, FSH, testostérone totale, œstradiol et peptides testiculaires (p = NS pour toutes les comparaisons). Nous n’avons pas trouvé de corrélation entre quantité du contingent XX et proportion de VDG. Nous décrivons la plus large série de patients ayant une mosaïque 47,XXY/46,XX. La quantité du contingent XX ne corrèle pas avec la sévérité du phénotype. En dehors d’une VDG, le seul critère prédictif de mosaïque 47,XXY/46,XX versus 47,XXY homogène demeure une taille définitive non augmentée, les paramètres biologiques étant similaires entre ces deux formes.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"161 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274496","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.200
N. Benchikh, K. Choong Ji Yuen, R. Adiga, N. Kelepouris, J. Cardenas
Une enquête a été menée auprès des directeurs de programmes américains de formation postdoctorale en endocrinologie, entre le 19 janvier 2022 et le 28 mars 2022, afin de comprendre l’enseignement du déficit en hormone de croissance (GHD) après un traumatisme crânien (TBI) et d’en identifier les potentielles lacunes. Des courriers postaux et électroniques ont été utilisés pour recruter des répondants. Au total, 167 programmes de fellowship en endocrinologie ont été contactés ; 28 directeurs y ont répondu. La formation de l’hypopituitarisme/TBI a été jugée assez/très importante à inclure dans ces formations (71 %). Les répondants pensent que les endocrinologues devraient être assez/très responsables de la prise en charge (PEC) de l’hypopituitarisme/GHD (100 %), du dépistage (89 %) et de l’ETP (93 %). Seulement 57 % ont déclaré que le GHD/TBI était abordé dans leur programme de formation. Le traitement par GH n’a pas été abordé du tout ou très peu selon 57 % des répondants. 43 % des répondants estiment que les apprenants sont assez/très bien préparés à la PEC du GHD post TBI. Les principaux obstacles à inclure cette thématique : la rareté de la maladie (64 %), le manque de temps (50 %), le manque de recommandations sur la PEC (43 %) et la rareté des données (43 %). Des recommandations consensuelles (100 %) aideraient à inclure davantage ce sujet durant les formations. Il est nécessaire de développer la formation sur la gestion du GHD induit par TBI aux USA afin de préparer les futurs endocrinologues à une PEC optimale de cette maladie.
{"title":"Enseignement du déficit en hormone de croissance dû à un traumatisme cérébral dans les programmes américains de formation postdoctorale en endocrinologie (Endocrinology Fellowship Programs)","authors":"N. Benchikh, K. Choong Ji Yuen, R. Adiga, N. Kelepouris, J. Cardenas","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.200","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.200","url":null,"abstract":"Une enquête a été menée auprès des directeurs de programmes américains de formation postdoctorale en endocrinologie, entre le 19 janvier 2022 et le 28 mars 2022, afin de comprendre l’enseignement du déficit en hormone de croissance (GHD) après un traumatisme crânien (TBI) et d’en identifier les potentielles lacunes. Des courriers postaux et électroniques ont été utilisés pour recruter des répondants. Au total, 167 programmes de fellowship en endocrinologie ont été contactés ; 28 directeurs y ont répondu. La formation de l’hypopituitarisme/TBI a été jugée assez/très importante à inclure dans ces formations (71 %). Les répondants pensent que les endocrinologues devraient être assez/très responsables de la prise en charge (PEC) de l’hypopituitarisme/GHD (100 %), du dépistage (89 %) et de l’ETP (93 %). Seulement 57 % ont déclaré que le GHD/TBI était abordé dans leur programme de formation. Le traitement par GH n’a pas été abordé du tout ou très peu selon 57 % des répondants. 43 % des répondants estiment que les apprenants sont assez/très bien préparés à la PEC du GHD post TBI. Les principaux obstacles à inclure cette thématique : la rareté de la maladie (64 %), le manque de temps (50 %), le manque de recommandations sur la PEC (43 %) et la rareté des données (43 %). Des recommandations consensuelles (100 %) aideraient à inclure davantage ce sujet durant les formations. Il est nécessaire de développer la formation sur la gestion du GHD induit par TBI aux USA afin de préparer les futurs endocrinologues à une PEC optimale de cette maladie.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274503","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.527
N. Hentati, H. Ben Ayed, O. Lajili, M. Trigui, M. Baklouti, N. Ketata, G. Nasri, S. Yaich, J. Dammak
Évaluer les habitudes alimentaires chez les enseignants et identifier leurs déterminants. Étude transversale incluant un échantillon représentatif de 525 enseignants dans la région de Sfax. L’évaluation était faite par un questionnaire de 7 items qui étaient additionnés en un score dont la valeur ≥ 5/7 définissait les bonnes habitudes alimentaires. L’âge moyen était de 46,61 ± 8,62 ans avec un sex-ratio H/F de 1,25. L’IMC moyen était de 27,10 ± 5,26 kg/m2. La prévalence de la maigreur, du surpoids et de l’obésité était de 0,8 %, 47 % et de 19,2 % respectivement. La sédentarité était notée chez 74,7 % et 7,8 % étaient des consommateurs d’alcool. L’évaluation des habitudes alimentaires a montré que 61,1 % avaient de mauvaises habitudes alimentaires. La prise du petit déjeuner était absente chez 19,4 % et 68,8 % consommaient moins d’un produit laitier par jour. Une prise < 1 fois par jour de légumes et de fruits étaient observées respectivement chez 73 % et 55,4 % des enseignants. La fréquence de la consommation du fast-food était > 1 fois par semaine chez 16 % et 15,4 % consommaient fréquemment les boissons gazeuses. Le grignotage était observé chez 34,1 %. Le genre féminin était statistiquement associé aux bonnes habitudes alimentaires (44,9 % vs 31,3 %, p = 0,002) alors que la sédentarité et la consommation d’alcool étaient significativement associées aux mauvaises habitudes alimentaires (63,8 % vs 53,4 %, p = 0,034) et (75,6 % vs 59,9 %, p = 0,048) respectivement. Notre étude a montré un écart quant à la pratique des habitudes alimentaires chez les enseignants. Ainsi, l’éducation nutritionnelle et l’adaptation des horaires des repas au programme d’enseignement s’avèrent indispensables pour garantir un style de vie sain.
评估教师的饮食习惯并确定其决定因素。横断面研究,包括斯法克斯地区525名教师的代表性样本。评估是通过7个项目的问卷进行的,这些项目加起来得分≥5/7定义了良好的饮食习惯。平均年龄46.61±8.62岁,性别H/F比为1.25。平均bmi为27.10±5.26 kg/m2。瘦、超重和肥胖的患病率分别为0.8%、47%和19.2%。74.7%的人久坐不动,7.8%的人饮酒。对饮食习惯的评估显示,61.1%的人有不良的饮食习惯。19.4%的人不吃早餐,68.8%的人每天吃的乳制品少于一种。73%和55.4%的教师每天食用蔬菜和水果少于一次。16%的人每周吃一次快餐,15.4%的人经常喝碳酸饮料。34.1%的人吃了零食。这位女性在统计学上加上良好的饮食习惯(44.9% vs 31.3%, p = 0.002),而久坐和饮酒是显著相关的不良饮食习惯(63.8% vs 53.4%, p = 0,034(75.6%)和vs分别为59.9%,p = 0.048)。我们的研究表明,教师在饮食习惯方面存在差异。因此,营养教育和调整膳食计划对确保健康的生活方式至关重要。
{"title":"Évaluation des habitudes alimentaires chez les enseignants tunisiens","authors":"N. Hentati, H. Ben Ayed, O. Lajili, M. Trigui, M. Baklouti, N. Ketata, G. Nasri, S. Yaich, J. Dammak","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.527","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.527","url":null,"abstract":"Évaluer les habitudes alimentaires chez les enseignants et identifier leurs déterminants. Étude transversale incluant un échantillon représentatif de 525 enseignants dans la région de Sfax. L’évaluation était faite par un questionnaire de 7 items qui étaient additionnés en un score dont la valeur ≥ 5/7 définissait les bonnes habitudes alimentaires. L’âge moyen était de 46,61 ± 8,62 ans avec un sex-ratio H/F de 1,25. L’IMC moyen était de 27,10 ± 5,26 kg/m2. La prévalence de la maigreur, du surpoids et de l’obésité était de 0,8 %, 47 % et de 19,2 % respectivement. La sédentarité était notée chez 74,7 % et 7,8 % étaient des consommateurs d’alcool. L’évaluation des habitudes alimentaires a montré que 61,1 % avaient de mauvaises habitudes alimentaires. La prise du petit déjeuner était absente chez 19,4 % et 68,8 % consommaient moins d’un produit laitier par jour. Une prise < 1 fois par jour de légumes et de fruits étaient observées respectivement chez 73 % et 55,4 % des enseignants. La fréquence de la consommation du fast-food était > 1 fois par semaine chez 16 % et 15,4 % consommaient fréquemment les boissons gazeuses. Le grignotage était observé chez 34,1 %. Le genre féminin était statistiquement associé aux bonnes habitudes alimentaires (44,9 % vs 31,3 %, p = 0,002) alors que la sédentarité et la consommation d’alcool étaient significativement associées aux mauvaises habitudes alimentaires (63,8 % vs 53,4 %, p = 0,034) et (75,6 % vs 59,9 %, p = 0,048) respectivement. Notre étude a montré un écart quant à la pratique des habitudes alimentaires chez les enseignants. Ainsi, l’éducation nutritionnelle et l’adaptation des horaires des repas au programme d’enseignement s’avèrent indispensables pour garantir un style de vie sain.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"62 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274551","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.386
S. Chelly, R. Mabrouk, A. Ammar, O. Ezzi, I. Fathallah, N. Omri, M. Njah, M. Mahjoub
Notre étude vise à déterminer la prévalence de la dépression chez les malades diabétiques et d’identifier ses facteurs associées. Il s’agit d’une étude transversale à visée analytique réalisée auprès des sujets atteints de diabète suivi aux centres de santé de base de la région du centre tunisien consultant durant la période du 1er octobre au 31 décembre 2022. La fiche comportait les données sociodémographiques et l’échelle Hospital Anxiety And Depression Scale (HADS). Au total 720 patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 63,36 ± 13,11 ans avec des âges extrêmes allant de 25 à 96 ans. Une prédominance féminine a été retrouvée (70,6 %) avec un sex-ratio H/F de 0,46. La majorité était illettrés (35,5 %), d’origine urbaine (89 %), en chômage (48,6 %), autonome (80,6 %), marié (68,2 %), vaccinée contre le COVID-19 (95,2 %), non vaccinée contre la grippe saisonnière (76,9 %) et satisfait par leur vie (70,7 %). La prévalence de la dépression était de 32,6 %. L’analyse multivariée a montré que les facteurs prédictifs de la dépression sont l’âge supérieur ou égale à 65 ans (p ≤ 10−3 ; OR [IC95 %] = 3,03 [2,06–4,44]) et la vaccination anti-COVID-19 (p = 0,005 ; OR [IC95 %] = 4,17 [1,54–11,28]). Les facteurs protecteurs sont la vie seul (p = 0,025 ; OR [IC95 %] = 0,60 [0,39–0,93]), être autonome (p = 0,004 ; OR [IC95 %] = 0,48 [0,29–0,79]), l’alcoolisme (p = 0,02 ; OR [IC95 %] = 0,32 [0,12–0,83]) et la satisfaction avec la vie (p ≤ 10−3 ; OR [IC95 %] = 0,28 [0,18–0,43]). En identifiant les facteurs associés aux troubles anxieux chez les patients diabétiques, la prise en charge sera plus ciblée et plus efficace ce qui réduit les complications et les décès.
{"title":"La dépression chez les diabétiques : prévalence et facteurs prédictifs dans la région du centre tunisien","authors":"S. Chelly, R. Mabrouk, A. Ammar, O. Ezzi, I. Fathallah, N. Omri, M. Njah, M. Mahjoub","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.386","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.386","url":null,"abstract":"Notre étude vise à déterminer la prévalence de la dépression chez les malades diabétiques et d’identifier ses facteurs associées. Il s’agit d’une étude transversale à visée analytique réalisée auprès des sujets atteints de diabète suivi aux centres de santé de base de la région du centre tunisien consultant durant la période du 1er octobre au 31 décembre 2022. La fiche comportait les données sociodémographiques et l’échelle Hospital Anxiety And Depression Scale (HADS). Au total 720 patients ont été recrutés. L’âge moyen était de 63,36 ± 13,11 ans avec des âges extrêmes allant de 25 à 96 ans. Une prédominance féminine a été retrouvée (70,6 %) avec un sex-ratio H/F de 0,46. La majorité était illettrés (35,5 %), d’origine urbaine (89 %), en chômage (48,6 %), autonome (80,6 %), marié (68,2 %), vaccinée contre le COVID-19 (95,2 %), non vaccinée contre la grippe saisonnière (76,9 %) et satisfait par leur vie (70,7 %). La prévalence de la dépression était de 32,6 %. L’analyse multivariée a montré que les facteurs prédictifs de la dépression sont l’âge supérieur ou égale à 65 ans (p ≤ 10−3 ; OR [IC95 %] = 3,03 [2,06–4,44]) et la vaccination anti-COVID-19 (p = 0,005 ; OR [IC95 %] = 4,17 [1,54–11,28]). Les facteurs protecteurs sont la vie seul (p = 0,025 ; OR [IC95 %] = 0,60 [0,39–0,93]), être autonome (p = 0,004 ; OR [IC95 %] = 0,48 [0,29–0,79]), l’alcoolisme (p = 0,02 ; OR [IC95 %] = 0,32 [0,12–0,83]) et la satisfaction avec la vie (p ≤ 10−3 ; OR [IC95 %] = 0,28 [0,18–0,43]). En identifiant les facteurs associés aux troubles anxieux chez les patients diabétiques, la prise en charge sera plus ciblée et plus efficace ce qui réduit les complications et les décès.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"49 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274553","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.361
B. Khalfa, R. Ghodbane, E. Anane, Y. Ghannem, A. Mezioud, M. Taamlia, Z. Fehri, S. Oueslati, S. Hammami, R. Mahjoub, E. Talbi
De nombreuses anomalies peuvent être observées au cours du diabète, notamment des perturbations hématologiques et plus particulièrement l’anémie. Notre objectif était de préciser les données épidémiologiques, biologiques et étiologiques de l’anémie chez les diabétiques. Étude rétrospective menée en avril 2023 sur des patients diabétiques. Le recueil des renseignements épidémiologiques et des paramètres biologiques [taux d’hémoglobine (Hb) et HbA1c] a été fait à partir des dossiers médicaux informatisés. L’étude statistique a été réalisée moyennant le logiciel SPSS. Au total, 1549 sujets diabétiques ont été inclus. L’âge moyen était de 56 ± 15 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,65. Le pourcentage moyen d’HbA1c était de 9,44 ± 1,68 %. Vingt-huit pour cent des hommes et 33 % des femmes avaient une anémie avec une hémoglobine moyenne à 12,33 ± 1,99 g/dL et 11,41 ± 2,05 g/dL respectivement. L’anémie était légère (taux moyen d’hémoglobine à 11,8 g/dL) dans 72 % des cas, modérée dans 26 % (taux moyen d’hémoglobine à 9,08 g/dL) et profonde dans 2 % (taux moyen d’hémoglobine à 6,9 g/dL). L’origine était carentielle (42 %), inflammatoire (22 %) et rénale (36 %) dont 7 % en rapport avec une insuffisance rénale terminale. Notre étude a révélé une prévalence importante de l’anémie chez les diabétiques. L’anémie est le plus souvent secondaire à une carence martiale et/ou vitaminique en rapport avec le régime alimentaire [1] et à la néphropathie diabétique qui affecte fortement la production d’érythropoïétine [2]. Une surveillance hématologique régulière, chez le diabétique, permettra d’éviter ses complications.
{"title":"Prévalence et particularités de l’anémie chez des sujets diabétiques","authors":"B. Khalfa, R. Ghodbane, E. Anane, Y. Ghannem, A. Mezioud, M. Taamlia, Z. Fehri, S. Oueslati, S. Hammami, R. Mahjoub, E. Talbi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.361","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.361","url":null,"abstract":"De nombreuses anomalies peuvent être observées au cours du diabète, notamment des perturbations hématologiques et plus particulièrement l’anémie. Notre objectif était de préciser les données épidémiologiques, biologiques et étiologiques de l’anémie chez les diabétiques. Étude rétrospective menée en avril 2023 sur des patients diabétiques. Le recueil des renseignements épidémiologiques et des paramètres biologiques [taux d’hémoglobine (Hb) et HbA1c] a été fait à partir des dossiers médicaux informatisés. L’étude statistique a été réalisée moyennant le logiciel SPSS. Au total, 1549 sujets diabétiques ont été inclus. L’âge moyen était de 56 ± 15 ans. Le sex-ratio H/F était de 0,65. Le pourcentage moyen d’HbA1c était de 9,44 ± 1,68 %. Vingt-huit pour cent des hommes et 33 % des femmes avaient une anémie avec une hémoglobine moyenne à 12,33 ± 1,99 g/dL et 11,41 ± 2,05 g/dL respectivement. L’anémie était légère (taux moyen d’hémoglobine à 11,8 g/dL) dans 72 % des cas, modérée dans 26 % (taux moyen d’hémoglobine à 9,08 g/dL) et profonde dans 2 % (taux moyen d’hémoglobine à 6,9 g/dL). L’origine était carentielle (42 %), inflammatoire (22 %) et rénale (36 %) dont 7 % en rapport avec une insuffisance rénale terminale. Notre étude a révélé une prévalence importante de l’anémie chez les diabétiques. L’anémie est le plus souvent secondaire à une carence martiale et/ou vitaminique en rapport avec le régime alimentaire [1] et à la néphropathie diabétique qui affecte fortement la production d’érythropoïétine [2]. Une surveillance hématologique régulière, chez le diabétique, permettra d’éviter ses complications.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"18 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274566","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.349
D. Niyongabo, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli
Le diabète type 1 chez l’enfant est une maladie chronique pouvant entraîner des anomalies de croissance. L’importance de cette diminution de croissance est directement corrélée au degré de contrôle glycémique. Le but de notre étude est d’évaluer la croissance staturale de l’enfant diabétique type 1. Étude rétrospective sur quatre ans portant sur 452 enfants diabétiques de type 1 ayant été hospitalisé dans le service d’endocrinologie. L’analyse statistique a été faite par le logiciel SPSS. L’âge moyen est de 17,4 ± 1,8 ans avec un sexe ratio à 1,4 en faveur des filles. Un retard statural est noté chez 96 enfants (21,2 %) dont 54 filles (56,25 %) et 42 garçons (43,75 %) avec un âge moyen de 16 ± 2,4 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 9,2 ± 4,8 ans. L’HbA1c moyenne est de 10,4 ± 3,6 %. L’équilibre glycémique était satisfaisant dans 38,7 % des cas. La dose totale moyenne d’insuline était de 0,9 UI/kg chez les enfants avec retard de croissance contre 0,7 UI/kg chez les enfants de croissance normale. La fréquence de survenue des complications métaboliques était de 56,8 % chez les enfants avec retard de croissance contre 34,6 % chez les enfants de croissance normale. Le retard de croissance chez l’enfant diabétique est favorisé par le déséquilibre glycémique et la survenue précoce du diabète. L’équilibre glycémique parfait permet de favoriser la croissance normale de l’enfant.
儿童1型糖尿病是一种慢性疾病,可导致生长异常。这种生长减少的程度与血糖控制的程度直接相关。我们研究的目的是评估1型糖尿病儿童的生长发育。对452名在内分泌科住院的1型糖尿病儿童进行了为期4年的回顾性研究。采用SPSS软件进行统计分析。平均年龄为17.4±1.8岁,女性的性别比例为1.4。96名儿童(21.2%)发育迟缓,其中女性54人(56.25%),男性42人(43.75%),平均年龄16±2.4岁,糖尿病平均发病时间9.2±4.8年,平均糖化血红蛋白10.4±3.6%。38.7%的患者血糖平衡良好。发育迟缓儿童的平均总胰岛素剂量为0.9 iu /kg,而正常生长儿童的平均总胰岛素剂量为0.7 iu /kg。生长迟缓儿童代谢并发症的发生率为56.8%,正常生长儿童代谢并发症的发生率为34.6%。糖尿病儿童的生长迟缓是由于血糖不平衡和糖尿病的早期发生。完美的血糖平衡有助于孩子的正常成长。
{"title":"Évaluation de la croissance staturale chez l’enfant diabétique de type 1 à propos de 452 cas","authors":"D. Niyongabo, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.349","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.349","url":null,"abstract":"Le diabète type 1 chez l’enfant est une maladie chronique pouvant entraîner des anomalies de croissance. L’importance de cette diminution de croissance est directement corrélée au degré de contrôle glycémique. Le but de notre étude est d’évaluer la croissance staturale de l’enfant diabétique type 1. Étude rétrospective sur quatre ans portant sur 452 enfants diabétiques de type 1 ayant été hospitalisé dans le service d’endocrinologie. L’analyse statistique a été faite par le logiciel SPSS. L’âge moyen est de 17,4 ± 1,8 ans avec un sexe ratio à 1,4 en faveur des filles. Un retard statural est noté chez 96 enfants (21,2 %) dont 54 filles (56,25 %) et 42 garçons (43,75 %) avec un âge moyen de 16 ± 2,4 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 9,2 ± 4,8 ans. L’HbA1c moyenne est de 10,4 ± 3,6 %. L’équilibre glycémique était satisfaisant dans 38,7 % des cas. La dose totale moyenne d’insuline était de 0,9 UI/kg chez les enfants avec retard de croissance contre 0,7 UI/kg chez les enfants de croissance normale. La fréquence de survenue des complications métaboliques était de 56,8 % chez les enfants avec retard de croissance contre 34,6 % chez les enfants de croissance normale. Le retard de croissance chez l’enfant diabétique est favorisé par le déséquilibre glycémique et la survenue précoce du diabète. L’équilibre glycémique parfait permet de favoriser la croissance normale de l’enfant.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274570","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}