Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.359
C. Ben Salah, N. Ben Kahla, B. Korbsi
Le diabète est une affection fréquente touchant aussi bien le sujet jeune que âgé, pouvant entraîner des accidents aigus d’étiologies diverses essentiellement métaboliques, neurologiques et cardiovasculaires. L’objectif de ce travail est de préciser le profil des patients diabétiques, identifier les différents facteurs de décompensation du diabète et dresser les motifs de consultation urgents. Étude rétrospective incluant 2555 patients diabétiques ayant consulté à nos urgences pour une pathologie médicale. L’âge moyen était de 63 ans. Le sexe ratio était de 1. Le diabète était de type 1 dans 32 % des cas et de type 2 dans 63 % des cas. Des antécédents d’HTA ont été retrouvés chez 43 % des patients et de dyslipidémie chez 15 % des cas. Les motifs de consultation étaient dominés par une dyspnée (30 %), une accentuation du syndrome polyuropolydipsique (25 %), des troubles digestifs (23 %) et par les manifestations neurologiques (14 %). Les complications métaboliques étaient à type d’hyperglycémie dans 39 % des cas, d’hypoglycémie chez 30 % des patients, d’acidocétose dans 28 % des observations et d’hyperosmolarité dans 3 % des cas. Les principales causes des décompensations étaient les causes infectieuses (57 %) et l’écart thérapeutique (10 %). Trente-deux pour cent des patients ont été hospitalisés. L’implication de la salle d’accueil des urgences dans la prise en charge du patient diabétique nécessite l’optimisation des moyens mis à la disposition de l’urgentiste.
{"title":"Étude des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des diabétiques aux urgences","authors":"C. Ben Salah, N. Ben Kahla, B. Korbsi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.359","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.359","url":null,"abstract":"Le diabète est une affection fréquente touchant aussi bien le sujet jeune que âgé, pouvant entraîner des accidents aigus d’étiologies diverses essentiellement métaboliques, neurologiques et cardiovasculaires. L’objectif de ce travail est de préciser le profil des patients diabétiques, identifier les différents facteurs de décompensation du diabète et dresser les motifs de consultation urgents. Étude rétrospective incluant 2555 patients diabétiques ayant consulté à nos urgences pour une pathologie médicale. L’âge moyen était de 63 ans. Le sexe ratio était de 1. Le diabète était de type 1 dans 32 % des cas et de type 2 dans 63 % des cas. Des antécédents d’HTA ont été retrouvés chez 43 % des patients et de dyslipidémie chez 15 % des cas. Les motifs de consultation étaient dominés par une dyspnée (30 %), une accentuation du syndrome polyuropolydipsique (25 %), des troubles digestifs (23 %) et par les manifestations neurologiques (14 %). Les complications métaboliques étaient à type d’hyperglycémie dans 39 % des cas, d’hypoglycémie chez 30 % des patients, d’acidocétose dans 28 % des observations et d’hyperosmolarité dans 3 % des cas. Les principales causes des décompensations étaient les causes infectieuses (57 %) et l’écart thérapeutique (10 %). Trente-deux pour cent des patients ont été hospitalisés. L’implication de la salle d’accueil des urgences dans la prise en charge du patient diabétique nécessite l’optimisation des moyens mis à la disposition de l’urgentiste.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"62 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274571","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.483
S. Oueslati, R. Mahjoub, S. Hammami, B. Khalfa, S. Douik, A. Ellouze, A. Dridi, F. Azaiez, E. Talbi
L’obésité constitue un vrai problème de santé publique. Les causes de l’obésité sont variables et combinent l’implication des facteurs environnementaux et/ou génétiques. Notre étude vise à rechercher, pour la première fois dans la population tunisienne, une éventuelle association entre le polymorphisme 45pb I/D du gène UCP2 avec l’obésité et les paramètres biologiques de syndrome métabolique. Notre étude a porté sur 84 sujets obèses tunisiens (IMC > 30 kg/m2) et 84 sujets témoins. Les paramètres biologiques suivants ont été dosées : glycémie, cholestérol total, triglycérides, HDL et LDL cholestérol, hémoglobine A1c (HbA1c) et insuline. Le génotypage du polymorphisme UCP2 45pb I/D a été réalisé moyennant la GAP-PCR. Une différence statistiquement significative entre les deux groupes a été retrouvée pour : la glycémie, l’HbA1c, le cholestérol total, les triglycérides et l’insuline. Les distributions génotypique et allélique n’ont révélé aucune différence significative entre les deux populations analysées. Nous n’avons pas objectivé une association significative entre le polymorphisme UCP2 45pb I/D et les différents paramètres biochimiques étudiés. Il semble donc que ce polymorphisme ne soit pas impliqué dans l’obésité chez les patients tunisiens. Nos résultats sont en accords avec la littérature, en effet, dans la plupart des études d’association menées précédemment aucun lien direct entre le polymorphisme UCP2 45pb I/D et l’obésité n’a été révélée dans différents pays (Espagne, Chine).
{"title":"Implication du polymorphisme 45pb I/D du gène UCP2 dans l’obésité","authors":"S. Oueslati, R. Mahjoub, S. Hammami, B. Khalfa, S. Douik, A. Ellouze, A. Dridi, F. Azaiez, E. Talbi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.483","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.483","url":null,"abstract":"L’obésité constitue un vrai problème de santé publique. Les causes de l’obésité sont variables et combinent l’implication des facteurs environnementaux et/ou génétiques. Notre étude vise à rechercher, pour la première fois dans la population tunisienne, une éventuelle association entre le polymorphisme 45pb I/D du gène UCP2 avec l’obésité et les paramètres biologiques de syndrome métabolique. Notre étude a porté sur 84 sujets obèses tunisiens (IMC > 30 kg/m2) et 84 sujets témoins. Les paramètres biologiques suivants ont été dosées : glycémie, cholestérol total, triglycérides, HDL et LDL cholestérol, hémoglobine A1c (HbA1c) et insuline. Le génotypage du polymorphisme UCP2 45pb I/D a été réalisé moyennant la GAP-PCR. Une différence statistiquement significative entre les deux groupes a été retrouvée pour : la glycémie, l’HbA1c, le cholestérol total, les triglycérides et l’insuline. Les distributions génotypique et allélique n’ont révélé aucune différence significative entre les deux populations analysées. Nous n’avons pas objectivé une association significative entre le polymorphisme UCP2 45pb I/D et les différents paramètres biochimiques étudiés. Il semble donc que ce polymorphisme ne soit pas impliqué dans l’obésité chez les patients tunisiens. Nos résultats sont en accords avec la littérature, en effet, dans la plupart des études d’association menées précédemment aucun lien direct entre le polymorphisme UCP2 45pb I/D et l’obésité n’a été révélée dans différents pays (Espagne, Chine).","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274675","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.486
R. Ben Othman, O. Berriche, A. Ben Hamida, M. Baltagi, H. Belhassen, H. Jamoussi
Le taux de vit D dépend de plusieurs facteurs tel que l’âge, l’exposition solaire et l’alimentation. L’objectif de cette étude est d’identifier la relation entre le taux de vitamine D et l’origine géographique, l’activité physique et le statut ménopausique chez les patientes obèses. Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 91 femmes obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) âgées de plus de 18 ans. Les participantes ont eu un interrogatoire précisant leurs caractéristiques générales, un examen somatique et un bilan biologique comprenant le dosage de la 25(OH)vitD. L’âge moyen était de 39 ± 13,42 ans. Les femmes ménopausées représentaient 24,2 %. Pour l’activité physique, le taux moyen de vit D était de 12,03 ng/mL pour les patientes sédentaires, 10,83 ng/mL pour les patientes ayant une activité physique insuffisante, 8,5 ng/mL pour les patientes qui font 30 minutes par jour d’activité physique modérée et 11,33 ng/mL pour les patientes qui font 60 à 90 minutes par jour d’activité physique modérée ou des durées moins importantes d’exercice physique vigoureux. Quant a l’origine géographique, le taux moyen de vit D était significativement plus élevé dans la région du Nord Est tunisien que celui du Nord Ouest. Chez les femmes ménopausées, le taux moyen de vit D était de 12,78 ng/mL contre 11,48 ng/mL chez celles non ménopausées. Le taux sérique de vit D est significativement lié aux origines du Nord Ouest mais ni à l’activité physique ni à la ménopause.
寿命取决于许多因素,如年龄、日照和饮食。本研究的目的是确定维生素D水平与肥胖患者的地理来源、体育活动和更年期状况之间的关系。这是一项横断面研究,包括91名18岁以上的肥胖女性(bmi≥30 kg/m2),参与者接受了详细说明一般特征的询问、体细胞检查和包括25(OH)vitD剂量的生物评估。平均年龄39±13.42岁,绝经期女性占24.2%。以身体活动,平均住D为12,03 ng / mL,定居的就诊者10,83 ng / mL,对于患者具有身体活动不足850 ng / mL的患者来说,每天做30分钟适度的体育活动和耐心11330 ng / mL,对于那些每天60至90分钟适度体育锻炼时间较少的活动或有力。就地理来源而言,突尼斯东北部地区的平均生活水平明显高于西北部地区。绝经妇女的平均vit D为12.78 ng/mL,而非绝经妇女的平均vit D为11.48 ng/mL。血清vit D水平与西北起源显著相关,但与体育活动或更年期无关。
{"title":"Le statut en Vit D des obèses dépend-il de l’origine géographique, l’activité physique et le statut ménopausique des patientes ?","authors":"R. Ben Othman, O. Berriche, A. Ben Hamida, M. Baltagi, H. Belhassen, H. Jamoussi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.486","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.486","url":null,"abstract":"Le taux de vit D dépend de plusieurs facteurs tel que l’âge, l’exposition solaire et l’alimentation. L’objectif de cette étude est d’identifier la relation entre le taux de vitamine D et l’origine géographique, l’activité physique et le statut ménopausique chez les patientes obèses. Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 91 femmes obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) âgées de plus de 18 ans. Les participantes ont eu un interrogatoire précisant leurs caractéristiques générales, un examen somatique et un bilan biologique comprenant le dosage de la 25(OH)vitD. L’âge moyen était de 39 ± 13,42 ans. Les femmes ménopausées représentaient 24,2 %. Pour l’activité physique, le taux moyen de vit D était de 12,03 ng/mL pour les patientes sédentaires, 10,83 ng/mL pour les patientes ayant une activité physique insuffisante, 8,5 ng/mL pour les patientes qui font 30 minutes par jour d’activité physique modérée et 11,33 ng/mL pour les patientes qui font 60 à 90 minutes par jour d’activité physique modérée ou des durées moins importantes d’exercice physique vigoureux. Quant a l’origine géographique, le taux moyen de vit D était significativement plus élevé dans la région du Nord Est tunisien que celui du Nord Ouest. Chez les femmes ménopausées, le taux moyen de vit D était de 12,78 ng/mL contre 11,48 ng/mL chez celles non ménopausées. Le taux sérique de vit D est significativement lié aux origines du Nord Ouest mais ni à l’activité physique ni à la ménopause.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"103 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274676","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.488
M.A. Essafi, S. Habibi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
L’obésité est une cause majeure d’invalidité, qui peut altérer l’image du soi du patient. Évaluer l’impact de l’obésité sur la qualité de vie sexuelle des adultes (QDVS). Il s’agit d’une étude prospective, sur une période de 4 mois entre mars 2022 et juillet 2022. Nous avons inclus dans notre étude les patients adultes sexuellement actifs, suivis en consultation d’obésité. Le questionnaire Impact of Weight on Quality of Life-Lite (IWQOL-Lite) a été utilisé. Un score bas indique une meilleure QDVS. L’analyse statistique a été effectuée en utilisant le logiciel SPSS 26. Au total 54 patients, l’âge moyen était de 42,6 ± 12,6 ans. Au total, 94,4 % de sexe féminin. De plus, 38,8 % étaient atteint d’un diabète de type 2, 33,3 % hypertendue et 27,7 % avaient une dyslipidemie. IMC moyen était de 41,1 ± 7,1 kg/m2. Une obésité grade 1 dans 40,7 %. Le score moyen de l’IWQOL-Lite était à 15,2. 82,3 % avaient un score supérieur à 10 objectivant une altération de la QDVS. Répartie selon la sévérité en impact léger dans 35,6 %, modéré dans 32,7 % et sévère dans 31,7 %. Un score élevé suggérant une altération de la QDVS était significativement associé à un IMC élevé (p = 0,001), au diabète (p < 0,05) et dyslipidémie (p < 0,05). Parmi les autres troubles sexuels, une baisse de la libido était associée dans 47,2 % des cas. 95,8 % des cas ont éprouvé avoir sentir affecté dans leurs vie privés. Notre étude souligne l’altération importante de la QDVS des patients suivis pour une obésité.
{"title":"La qualité de vie sexuelle chez les patients suivis pour obésité","authors":"M.A. Essafi, S. Habibi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.488","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.488","url":null,"abstract":"L’obésité est une cause majeure d’invalidité, qui peut altérer l’image du soi du patient. Évaluer l’impact de l’obésité sur la qualité de vie sexuelle des adultes (QDVS). Il s’agit d’une étude prospective, sur une période de 4 mois entre mars 2022 et juillet 2022. Nous avons inclus dans notre étude les patients adultes sexuellement actifs, suivis en consultation d’obésité. Le questionnaire Impact of Weight on Quality of Life-Lite (IWQOL-Lite) a été utilisé. Un score bas indique une meilleure QDVS. L’analyse statistique a été effectuée en utilisant le logiciel SPSS 26. Au total 54 patients, l’âge moyen était de 42,6 ± 12,6 ans. Au total, 94,4 % de sexe féminin. De plus, 38,8 % étaient atteint d’un diabète de type 2, 33,3 % hypertendue et 27,7 % avaient une dyslipidemie. IMC moyen était de 41,1 ± 7,1 kg/m2. Une obésité grade 1 dans 40,7 %. Le score moyen de l’IWQOL-Lite était à 15,2. 82,3 % avaient un score supérieur à 10 objectivant une altération de la QDVS. Répartie selon la sévérité en impact léger dans 35,6 %, modéré dans 32,7 % et sévère dans 31,7 %. Un score élevé suggérant une altération de la QDVS était significativement associé à un IMC élevé (p = 0,001), au diabète (p < 0,05) et dyslipidémie (p < 0,05). Parmi les autres troubles sexuels, une baisse de la libido était associée dans 47,2 % des cas. 95,8 % des cas ont éprouvé avoir sentir affecté dans leurs vie privés. Notre étude souligne l’altération importante de la QDVS des patients suivis pour une obésité.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274681","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.389
M. Gargouri, N. Issaoui, K. Imen, J. Jihen, G. Houda, H.K. Faten, B.H. Hanen, Z. Leila, A. Hajer, A. Mohamed
La quercétine fait partie des flavonoïdes présentant des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anticoagulantes et immunomodulatrices. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité de prendre la quercetine contre la COVID-19 et son rôle chez les diabétiques. Un total de 244 patients COVID-19 ont été inclus et randomisés dans l’un des deux groupes : (1000 mg de quercétine/jour) (groupe « Q ») ou placebo (groupe P) : 122 dans chaque groupe. L’âge moyen du groupe quercétine était de 65,34 (± 15,13) ans et de 67,41 (± 15,48) ans dans le groupe placebo. Dans les deux groupes, le sexe prédominant était le sexe masculin. Dans le groupe « Q », 59,8 % étaient des hommes contre 63,1 % dans le groupe « P ». Aucune différence significative n’a pu être discernée entre les deux groupes dans les caractéristiques de l’âge, du sexe, du diabète, de l’hypertension artérielle, de la cardiopathie (p > 0,05). Aussi pour la durée de la maladie, l’atteinte au scanner thoracique, les globules blancs, la protéine C-réactive (CRP) et la méthode de la ventilation. Concernant les complications cardiaques, l’analyse en sous-groupe a montré que le traitement était efficace pour les sujets ayant des antécédents médicaux, notamment le diabète et l’hypertension. Pour les complications et le décès, une analyse en sous-groupe a montré que l’effet de la quercétine était bénéfique chez les sujets ayant une atteinte CT inférieure à 40 %. Selon nos résultats, une supplémentation en quercétine, en phase précoce, améliore significativement les signes cliniques, prévient les complications respiratoires et cardiaques essentiellement chez les sujets diabétiques.
{"title":"Diabète et Coronavirus : faut-il prendre la quercetine ?","authors":"M. Gargouri, N. Issaoui, K. Imen, J. Jihen, G. Houda, H.K. Faten, B.H. Hanen, Z. Leila, A. Hajer, A. Mohamed","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.389","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.389","url":null,"abstract":"La quercétine fait partie des flavonoïdes présentant des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anticoagulantes et immunomodulatrices. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité de prendre la quercetine contre la COVID-19 et son rôle chez les diabétiques. Un total de 244 patients COVID-19 ont été inclus et randomisés dans l’un des deux groupes : (1000 mg de quercétine/jour) (groupe « Q ») ou placebo (groupe P) : 122 dans chaque groupe. L’âge moyen du groupe quercétine était de 65,34 (± 15,13) ans et de 67,41 (± 15,48) ans dans le groupe placebo. Dans les deux groupes, le sexe prédominant était le sexe masculin. Dans le groupe « Q », 59,8 % étaient des hommes contre 63,1 % dans le groupe « P ». Aucune différence significative n’a pu être discernée entre les deux groupes dans les caractéristiques de l’âge, du sexe, du diabète, de l’hypertension artérielle, de la cardiopathie (p > 0,05). Aussi pour la durée de la maladie, l’atteinte au scanner thoracique, les globules blancs, la protéine C-réactive (CRP) et la méthode de la ventilation. Concernant les complications cardiaques, l’analyse en sous-groupe a montré que le traitement était efficace pour les sujets ayant des antécédents médicaux, notamment le diabète et l’hypertension. Pour les complications et le décès, une analyse en sous-groupe a montré que l’effet de la quercétine était bénéfique chez les sujets ayant une atteinte CT inférieure à 40 %. Selon nos résultats, une supplémentation en quercétine, en phase précoce, améliore significativement les signes cliniques, prévient les complications respiratoires et cardiaques essentiellement chez les sujets diabétiques.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274752","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.533
A. Hzemi, L. Jmal, A. Dhieb, R. Guidara, A. Jmal
Une perturbation du métabolisme des lipoprotéines est observée au cours de l’insuffisance rénale chronique. Ces anomalies lipidiques s’accompagnent d’un risque élevé de morbi-mortalité cardiovasculaire. L’objectif de notre étude était d’évaluer les perturbations du bilan lipidique chez les hémodialysés chroniques. Étude descriptive rétrospective portant sur 46 hémodialysés chroniques suivis au service d’hémodialyse de l’hôpital Mahmoud El Matri de l’Ariana. Les paramètres étudiés étaient : les triglycérides, le cholestérol total, le cholestérol HDL dosés sur automate Cobas 6000 et le LDL cholestérol calculé avec la formule de Friedewald. L’âge moyen de nos patients était 52,4 ± 15,7 avec une sex-ratio (H/F) de 1,6. La prévalence de la dyslipidémie était 37 %. Une hypercholestérolémie, une hypertriglycéridémie, une hypoHDLémie et une élévation des LDL cholestérol étaient retrouvées respectivement dans 13 %, 28,3 %, 87 % et 56,5 % des cas. La prévalence de la dyslipidémie dans notre série (37 %) est proche de celle trouvée dans l’étude de Hamdi et al. [1] (34,8 %). L’anomalie la plus fréquente était l’hypoHDLémie qui pourrait être expliquée par le déficit acquis en lécithine-cholestérol-acyl-transférase [2]. Une prise en charge de ces anomalies lipidiques doit être instaurée pour prévenir le risque cardiovasculaire.
在慢性肾衰竭过程中观察到脂蛋白代谢紊乱。这些血脂异常伴随着心血管发病率和死亡率的高风险。我们研究的目的是评估慢性血液透析患者的血脂平衡紊乱。回顾性描述性研究了在ariana Mahmoud El Matri医院血液透析科随访的46名慢性血液透析患者。研究的参数为:用Cobas 6000自动测量的甘油三酯、总胆固醇、高密度脂蛋白胆固醇和Friedewald公式计算的低密度脂蛋白胆固醇。患者平均年龄52.4±15.7岁,性别比(H/F)为1.6。血脂异常的患病率为37%。高胆固醇血症、高甘油三酯血症、低hd血症和低密度脂蛋白胆固醇升高分别占13%、28.3%、87%和56.5%。在我们的系列中,血脂异常的患病率(37%)与Hamdi等人[1]的研究(34.8%)相似。最常见的异常是低脂蛋白血症,这可能是由于获得性卵磷脂-胆固醇-酰基转移酶[2]缺乏。必须对这些血脂异常进行管理,以防止心血管风险。
{"title":"Perturbation du métabolisme lipidique chez les hémodialysés chroniques","authors":"A. Hzemi, L. Jmal, A. Dhieb, R. Guidara, A. Jmal","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.533","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.533","url":null,"abstract":"Une perturbation du métabolisme des lipoprotéines est observée au cours de l’insuffisance rénale chronique. Ces anomalies lipidiques s’accompagnent d’un risque élevé de morbi-mortalité cardiovasculaire. L’objectif de notre étude était d’évaluer les perturbations du bilan lipidique chez les hémodialysés chroniques. Étude descriptive rétrospective portant sur 46 hémodialysés chroniques suivis au service d’hémodialyse de l’hôpital Mahmoud El Matri de l’Ariana. Les paramètres étudiés étaient : les triglycérides, le cholestérol total, le cholestérol HDL dosés sur automate Cobas 6000 et le LDL cholestérol calculé avec la formule de Friedewald. L’âge moyen de nos patients était 52,4 ± 15,7 avec une sex-ratio (H/F) de 1,6. La prévalence de la dyslipidémie était 37 %. Une hypercholestérolémie, une hypertriglycéridémie, une hypoHDLémie et une élévation des LDL cholestérol étaient retrouvées respectivement dans 13 %, 28,3 %, 87 % et 56,5 % des cas. La prévalence de la dyslipidémie dans notre série (37 %) est proche de celle trouvée dans l’étude de Hamdi et al. [1] (34,8 %). L’anomalie la plus fréquente était l’hypoHDLémie qui pourrait être expliquée par le déficit acquis en lécithine-cholestérol-acyl-transférase [2]. Une prise en charge de ces anomalies lipidiques doit être instaurée pour prévenir le risque cardiovasculaire.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"53 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274843","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.366
L. Affes, Y. Mejdoub, K. Ayedi, D. Ben Salah, M. Elleuch, F. Mnif, M. Abid
Le but de ce travail est d’évaluer les niveaux des connaissances, attitudes et pratiques concernant les complications chroniques du diabète. Il s’agit d’une étude transversale descriptive chez des diabétiques de type 2. Notre étude comporte 233 patients dont 142 (60,1 %) femmes avec un âge moyen de 58,8 ans. Quarante-sept patients (20,3 %) étaient analphabètes et 114 patients (49,8 %) avaient un niveau socioéconomique bas. La durée médiane du diabète était de 10 ans. L’HbA1c moyenne était de 8,78 %. Cent trente et un patients (57 %) présentaient au moins une complication chronique. En matière de connaissances,199 patients(85,4 %) savaient que le déséquilibre chronique du diabète peut mener à la survenue des complications et 60 (25,8 %) ne savaient pas que le diabète peut entraîner une atteinte cardiovasculaire. Seize patients (6,9 %) ne savaient pas que le diabète peut mener à une atteinte oculaire, 33 patients (14,2 %) ne savaient pas que le diabète peut mener à l’insuffisance rénale et 81 (34,8 %) ne savaient pas que la diminution de la sensibilité au niveau des pieds est une complication chronique du diabète. Concernant les attitudes, 115 patients (49,4 %) pensaient que leurs connaissances sont suffisantes et 215 (92,4 %) attestaient qu’un bon équilibre glycémique peut aider à prévenir les complications. Concernant les pratiques, 110 patients (47,2 %) ne contrôlaient pas leurs glycémies au doigt régulièrement et 216 (92,7 %) faisaient un suivi régulier. Notre étude a montré que plus que 30 % des patients avaient un niveau de connaissance, attitude et pratique non satisfaisant. Il faut faire plus d’efforts pour aider les patients à faire des connaissances correctes, des attitudes positives et des pratiques adéquates.
{"title":"Niveaux des connaissances, attitudes et pratiques des complications chroniques chez le diabétique type 2","authors":"L. Affes, Y. Mejdoub, K. Ayedi, D. Ben Salah, M. Elleuch, F. Mnif, M. Abid","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.366","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.366","url":null,"abstract":"Le but de ce travail est d’évaluer les niveaux des connaissances, attitudes et pratiques concernant les complications chroniques du diabète. Il s’agit d’une étude transversale descriptive chez des diabétiques de type 2. Notre étude comporte 233 patients dont 142 (60,1 %) femmes avec un âge moyen de 58,8 ans. Quarante-sept patients (20,3 %) étaient analphabètes et 114 patients (49,8 %) avaient un niveau socioéconomique bas. La durée médiane du diabète était de 10 ans. L’HbA1c moyenne était de 8,78 %. Cent trente et un patients (57 %) présentaient au moins une complication chronique. En matière de connaissances,199 patients(85,4 %) savaient que le déséquilibre chronique du diabète peut mener à la survenue des complications et 60 (25,8 %) ne savaient pas que le diabète peut entraîner une atteinte cardiovasculaire. Seize patients (6,9 %) ne savaient pas que le diabète peut mener à une atteinte oculaire, 33 patients (14,2 %) ne savaient pas que le diabète peut mener à l’insuffisance rénale et 81 (34,8 %) ne savaient pas que la diminution de la sensibilité au niveau des pieds est une complication chronique du diabète. Concernant les attitudes, 115 patients (49,4 %) pensaient que leurs connaissances sont suffisantes et 215 (92,4 %) attestaient qu’un bon équilibre glycémique peut aider à prévenir les complications. Concernant les pratiques, 110 patients (47,2 %) ne contrôlaient pas leurs glycémies au doigt régulièrement et 216 (92,7 %) faisaient un suivi régulier. Notre étude a montré que plus que 30 % des patients avaient un niveau de connaissance, attitude et pratique non satisfaisant. Il faut faire plus d’efforts pour aider les patients à faire des connaissances correctes, des attitudes positives et des pratiques adéquates.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274850","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.337
A. Bouchenna, A. Tibouk, F. Bendjebour, H. Amamra, S. Ould Kablia
L’association entre carcinome papillaire de la thyroïde et thyroïdite auto-immune a été rapportée pour la première fois en 1955 par Daily, en 2023 si cette association est bien établie, elle continue encore à faire parler d’elle. Le cancer associé à la thyroïdite a-t-il un meilleur pronostic ? Nous rapportons une étude prospective réalisée dans un centre hospitalier en Algérie entre 2020 et 2022 qui a inclus 267 cancers papillaires de la thyroïde, dont 97 (36,3 %) patients avaient une maladie thyroïdienne auto-immune. 85 (87,6 %) des patients ayant eu une association avec une thyroïdite étaient des femmes avec un sexe ratio de 3,29 ; leur âge moyen était de 42,79 ± 1,16 ans. En situation de thyroïdite, la taille de la tumeur était plus petite (OR 0,51), avec moins d’envahissement vasculaire (OR 0,39) mais plus de multifocalité (OR 1,75), sans différence statistique significative concernant l’effraction thyroïdienne et les métastases ganglionnaires par rapport aux patients qui n’avaient pas de thyroïdite. L’association du cancer papillaire de la thyroïde à la thyroïdite a généré de nombreuses études à travers le monde, mais il est difficile d’en faire des comparaisons en raison de leur hétérogénéité ; cependant, notre étude semble en accord avec les résultats obtenus par une majorité d’études déjà publiées. L’association d’un cancer papillaire de la thyroïde à la maladie thyroidienne auto-immune semble être un facteur de meilleur pronostic.
{"title":"Association du carcinome papillaire de la thyroïde à la maladie thyroïdienne auto-immune : particularités","authors":"A. Bouchenna, A. Tibouk, F. Bendjebour, H. Amamra, S. Ould Kablia","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.337","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.337","url":null,"abstract":"L’association entre carcinome papillaire de la thyroïde et thyroïdite auto-immune a été rapportée pour la première fois en 1955 par Daily, en 2023 si cette association est bien établie, elle continue encore à faire parler d’elle. Le cancer associé à la thyroïdite a-t-il un meilleur pronostic ? Nous rapportons une étude prospective réalisée dans un centre hospitalier en Algérie entre 2020 et 2022 qui a inclus 267 cancers papillaires de la thyroïde, dont 97 (36,3 %) patients avaient une maladie thyroïdienne auto-immune. 85 (87,6 %) des patients ayant eu une association avec une thyroïdite étaient des femmes avec un sexe ratio de 3,29 ; leur âge moyen était de 42,79 ± 1,16 ans. En situation de thyroïdite, la taille de la tumeur était plus petite (OR 0,51), avec moins d’envahissement vasculaire (OR 0,39) mais plus de multifocalité (OR 1,75), sans différence statistique significative concernant l’effraction thyroïdienne et les métastases ganglionnaires par rapport aux patients qui n’avaient pas de thyroïdite. L’association du cancer papillaire de la thyroïde à la thyroïdite a généré de nombreuses études à travers le monde, mais il est difficile d’en faire des comparaisons en raison de leur hétérogénéité ; cependant, notre étude semble en accord avec les résultats obtenus par une majorité d’études déjà publiées. L’association d’un cancer papillaire de la thyroïde à la maladie thyroidienne auto-immune semble être un facteur de meilleur pronostic.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274857","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.214
M. Duval, H. Trouette, M. Thumerel, S. Di Tommaso, A.A. Raymond, C. Dupin, M. Puerto, A. Tabarin, M. Haissaguerre
Les cancers anaplasiques nécessitent une prise en charge urgente. Ils sont mutés BRAF dans 40 à 70 % des cas. Depuis 2020, les recommandations internationales valident la recherche systématique d’une mutation BRAF dans ces cancers afin de proposer un traitement anti-BRAF plutôt qu’une chimiothérapie classique. Nous rapportons le cas d’un patient de 73 ans pris en charge en urgence en décembre 2022 pour une masse cervicale symptomatique (dysphonie, dysphagie, dyspnée) après la découverte d’un diabète phosphaté paranéoplasique responsable de fractures vertébrales diffuses. Les examens morphologiques montrent une masse thyroïdienne de 5 cm localement avancée, non résécable, sans lésion suspecte à distance, fortement hypermétabolique au TEP-FDG. La biopsie identifie un carcinome anaplasique pur BRAF muté. Un traitement par dabrafénib 150 mg 2 fois par jour et tramétinib 2 mg par jour est débuté fin décembre 2022 dont la tolérance initiale a été moyenne (syndrome fébrile et éruption cutanée résolutifs spontanément). Après 3 mois de traitement, le scanner montre une nette diminution de taille de la masse thyroïdienne gauche et des adénomégalies jugulo-carotidiennes bilatérales, permettant une thyroïdectomie totale avec curage jugulo-carotidien bilatéral, sans complications ni difficultés techniques particulières. L’examen anatomopathologique retrouve d’abord un carcinome bien différencié papillaire de haut grade avec, après étude attentive, des petits foyers de carcinome anaplasique. En postopératoire, le patient reprend le traitement anti-BRAF et une radiothérapie est prévue dans les 3 semaines. Des analyses de protéomique sont demandées pour comparer le prélèvement histologique avant et après traitement pour identifier d’éventuelles modifications moléculaires induites par le traitement.
{"title":"Un peu d’espoir dans les cancers anaplasiques thyroïdiens mutés BRAF ?","authors":"M. Duval, H. Trouette, M. Thumerel, S. Di Tommaso, A.A. Raymond, C. Dupin, M. Puerto, A. Tabarin, M. Haissaguerre","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.214","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.214","url":null,"abstract":"Les cancers anaplasiques nécessitent une prise en charge urgente. Ils sont mutés BRAF dans 40 à 70 % des cas. Depuis 2020, les recommandations internationales valident la recherche systématique d’une mutation BRAF dans ces cancers afin de proposer un traitement anti-BRAF plutôt qu’une chimiothérapie classique. Nous rapportons le cas d’un patient de 73 ans pris en charge en urgence en décembre 2022 pour une masse cervicale symptomatique (dysphonie, dysphagie, dyspnée) après la découverte d’un diabète phosphaté paranéoplasique responsable de fractures vertébrales diffuses. Les examens morphologiques montrent une masse thyroïdienne de 5 cm localement avancée, non résécable, sans lésion suspecte à distance, fortement hypermétabolique au TEP-FDG. La biopsie identifie un carcinome anaplasique pur BRAF muté. Un traitement par dabrafénib 150 mg 2 fois par jour et tramétinib 2 mg par jour est débuté fin décembre 2022 dont la tolérance initiale a été moyenne (syndrome fébrile et éruption cutanée résolutifs spontanément). Après 3 mois de traitement, le scanner montre une nette diminution de taille de la masse thyroïdienne gauche et des adénomégalies jugulo-carotidiennes bilatérales, permettant une thyroïdectomie totale avec curage jugulo-carotidien bilatéral, sans complications ni difficultés techniques particulières. L’examen anatomopathologique retrouve d’abord un carcinome bien différencié papillaire de haut grade avec, après étude attentive, des petits foyers de carcinome anaplasique. En postopératoire, le patient reprend le traitement anti-BRAF et une radiothérapie est prévue dans les 3 semaines. Des analyses de protéomique sont demandées pour comparer le prélèvement histologique avant et après traitement pour identifier d’éventuelles modifications moléculaires induites par le traitement.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"71 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274862","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.372
I. Nasri
Suite à l’étude HAPO, l’IADPSG a proposé des nouveaux critères diagnostiques pour le diabète gestationnel, avec la création d’une nouvelle entité qui est le diabète avéré découvert pendant la grossesse. Le but de notre travail est d’évaluer cette entité en post-partum. Étude rétrospective de septembre 2017 à septembre 2021. Diabète gestationnel selon les critères IADPSG. Notre travail a regroupé 53 cas de diabète avéré (29 % de la cohorte) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risque du diabète gestationnel : 93 % présentent un IMC ≥ 25 kg/m2, 74 % avec des antécédents familiaux de diabète, 48 % avec des antécédents de macrosome ou diabète gestationnel, 41 % âge ≥ 35 ans. Diabète avéré découvert pendant la grossesse : 89 % présentent une Gàj ≥ 1,26 g/L, 33 % présentent une glycémie 2 h après une HGPO ≥ 2 g/L, 22 % une anomalie des deux paramètres. HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (diabète avéré 19 % VS le reste du diabète gestationnel 78 %), prédiabète (diabète avéré 38 % VS le reste du diabète gestationnel 11 %), diabète (diabète avéré 43 % VS le reste du diabète gestationnel 11 %). Le diagnostic du diabète avéré pendant la grossesse est intéressant pour réaliser un bilan de retentissement du diabète afin d’éviter la morbi-mortalité fœto-maternelle, c’est vrai que le risque du diabète est multiplié par 4, mais 57 % gardent un prédiabète ou une glycémie normale en post-partum, donc l’HGPO du post-partum est le seul paramètre qui peut confirmer ou infirmer le diagnostic de cette entité.
在HAPO研究之后,iadpsg提出了妊娠期糖尿病的新诊断标准,创建了一个新的实体,即在怀孕期间发现的已证实的糖尿病。我们工作的目的是在产后评估这个实体。2017年9月至2021年9月回顾性研究。妊娠糖尿病根据IADPSG标准。参加我们的工作有53例确诊糖尿病队列中(29%)与一名平均年龄为33岁。糖尿病的危险因素:有93%的人bmi≥25 kg / m2,与糖尿病家族史的74%,48%与macrosome或糖尿病史、年龄≥35岁的41%。发现发现孕期糖尿病:有89% Gàj≥1.26 g / L, 33%有2小时后血糖一HGPO≥2 g / L, 22%的两个参数的异常。分娩后6周进行HGPO:血糖正常(确诊糖尿病19% VS其余妊娠糖尿病78%)、糖尿病前期(确诊糖尿病38% VS其余妊娠糖尿病11%)、糖尿病(确诊糖尿病43% VS其余妊娠糖尿病11%)。孕期糖尿病的诊断证明》反响很有意思,实现平衡以避免糖尿病发病率fœto-maternelle,没错,乘以4,糖尿病的风险是57%,但仍然一prédiabète或产后血糖正常,所以产后l’HGPO是唯一一个谁可以确认或否认这种诊断参数实体。
{"title":"Diabète gestationnel, le diabète avéré découvert pendant la grossesse, mythe ou réalité ?","authors":"I. Nasri","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.372","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.372","url":null,"abstract":"Suite à l’étude HAPO, l’IADPSG a proposé des nouveaux critères diagnostiques pour le diabète gestationnel, avec la création d’une nouvelle entité qui est le diabète avéré découvert pendant la grossesse. Le but de notre travail est d’évaluer cette entité en post-partum. Étude rétrospective de septembre 2017 à septembre 2021. Diabète gestationnel selon les critères IADPSG. Notre travail a regroupé 53 cas de diabète avéré (29 % de la cohorte) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risque du diabète gestationnel : 93 % présentent un IMC ≥ 25 kg/m2, 74 % avec des antécédents familiaux de diabète, 48 % avec des antécédents de macrosome ou diabète gestationnel, 41 % âge ≥ 35 ans. Diabète avéré découvert pendant la grossesse : 89 % présentent une Gàj ≥ 1,26 g/L, 33 % présentent une glycémie 2 h après une HGPO ≥ 2 g/L, 22 % une anomalie des deux paramètres. HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (diabète avéré 19 % VS le reste du diabète gestationnel 78 %), prédiabète (diabète avéré 38 % VS le reste du diabète gestationnel 11 %), diabète (diabète avéré 43 % VS le reste du diabète gestationnel 11 %). Le diagnostic du diabète avéré pendant la grossesse est intéressant pour réaliser un bilan de retentissement du diabète afin d’éviter la morbi-mortalité fœto-maternelle, c’est vrai que le risque du diabète est multiplié par 4, mais 57 % gardent un prédiabète ou une glycémie normale en post-partum, donc l’HGPO du post-partum est le seul paramètre qui peut confirmer ou infirmer le diagnostic de cette entité.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274898","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}