Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.493
M. Baklouti, Y. Mejdoub, N. Ketata, M. Ben Jmeaa, G. Nasri, N. Charfi, S. Yaich, J. Ben Thabet, M. Maalej, J. Dammak
La vie universitaire est une période particulière qui s’accompagne fréquemment de changements des habitudes alimentaires. Les étudiants se trouvent à risque de surcharge pondérale et d’obésité. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence de la surcharge pondérale chez les étudiants universitaires de Sfax Tunisie et d’étudier ces facteurs associés. Il s’agissait d’une étude transversale ayant inclus un échantillon représentatif des étudiants appartenant à 9 établissements universitaires de Sfax. L’évaluation de la surcharge pondérale a été faite en calculant l’indice de masse corporelle (IMC) suite à une mesure standardisée du poids et de la taille. Un étudiant était classé en surcharge pondérale si son IMC ≥ 25 kg/m2. Parmi les 589 participants, 419 étudiants (71,1 %) étaient des femmes. L’IMC moyen des étudiants était de 22,63 ± 3,06. La prévalence de surcharge pondérale était de 17,1 % (n = 44), parmi lesquels 7 étudiants (2,7 %) étaient obèses. Les facteurs statistiquement associés à ce trouble étaient la détresse psychologique (OR = 2,12 ; p = 0,027), la dépression certaine (OR = 2,64 ; p = 0,007) et la participation fréquente aux fêtes (OR = 2,27 ; p = 0,023). Par contre, aucune association significative n’était trouvée entre ce problème avec l’activité physique et le faible estime de soi (OR = 1,7 ; p = 0,13) et (OR = 0,6 ; p = 0,3), respectivement. La prévalence de la surcharge pondérale était relativement remarquable chez les étudiants notamment en cas de trouble psychologique. La promotion des habitudes alimentaires et physiques saines et le soutien psychologique semblaient être indispensables afin de protéger les étudiants contre cette maladie
{"title":"La surcharge pondérale chez les étudiants de Sfax Tunisie : prévalence et facteurs associés","authors":"M. Baklouti, Y. Mejdoub, N. Ketata, M. Ben Jmeaa, G. Nasri, N. Charfi, S. Yaich, J. Ben Thabet, M. Maalej, J. Dammak","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.493","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.493","url":null,"abstract":"La vie universitaire est une période particulière qui s’accompagne fréquemment de changements des habitudes alimentaires. Les étudiants se trouvent à risque de surcharge pondérale et d’obésité. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence de la surcharge pondérale chez les étudiants universitaires de Sfax Tunisie et d’étudier ces facteurs associés. Il s’agissait d’une étude transversale ayant inclus un échantillon représentatif des étudiants appartenant à 9 établissements universitaires de Sfax. L’évaluation de la surcharge pondérale a été faite en calculant l’indice de masse corporelle (IMC) suite à une mesure standardisée du poids et de la taille. Un étudiant était classé en surcharge pondérale si son IMC ≥ 25 kg/m2. Parmi les 589 participants, 419 étudiants (71,1 %) étaient des femmes. L’IMC moyen des étudiants était de 22,63 ± 3,06. La prévalence de surcharge pondérale était de 17,1 % (n = 44), parmi lesquels 7 étudiants (2,7 %) étaient obèses. Les facteurs statistiquement associés à ce trouble étaient la détresse psychologique (OR = 2,12 ; p = 0,027), la dépression certaine (OR = 2,64 ; p = 0,007) et la participation fréquente aux fêtes (OR = 2,27 ; p = 0,023). Par contre, aucune association significative n’était trouvée entre ce problème avec l’activité physique et le faible estime de soi (OR = 1,7 ; p = 0,13) et (OR = 0,6 ; p = 0,3), respectivement. La prévalence de la surcharge pondérale était relativement remarquable chez les étudiants notamment en cas de trouble psychologique. La promotion des habitudes alimentaires et physiques saines et le soutien psychologique semblaient être indispensables afin de protéger les étudiants contre cette maladie","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274677","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.162
L. Ahmed Ali, N.S. Fedala
La maladie de Cushing est en rapport avec un adénome hypophysaire et entraine un hypercortisolisme chronique. La cabergoline est un agoniste des D2R utilisé dans le traitement de l’hyperprolactinémie. Pour évaluer l’effet du traitement par la cabergoline dans la maladie de Cushing. Nous avons effectué une étude rétrospective sur 20 patients porteurs d’une maladie de Cushing. Au total, 20 patients présentant une maladie de Cushing suivis dans notre service entre 2010 et 2020 : 18 femme et 2 hommes. La moyenne d’âge était de 32,05 ans [12–54]. Le traitement a été débuté a 0,5 mg/semaine jusqu’à atteindre la dose de 1,5 mg/semaine .la durée du traitement était de 6–18 mois. L’efficacité a été jugée sur des critères cliniques et biologiques. Chez nos patients nous avons noté une réponse chez 5 patients soit 25 % des cas avec positivité du test de freinage avec une dose moyenne de 1 mg/semaine. Les effets secondaires rapportés par les patients étaient surtout d’ordre digestif. Dans notre série le taux de réponse était de 25 % ce qui rejoint les données de la littérature. La cabergoline reste un traitement modérément efficace pour traiter la maladie de Cushing avec des taux de réponse entre 25–30 %.
{"title":"Effets du traitement par la cabergoline dans la maladie de cushing : a propos de 20 cas et revue de la littérature","authors":"L. Ahmed Ali, N.S. Fedala","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.162","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.162","url":null,"abstract":"La maladie de Cushing est en rapport avec un adénome hypophysaire et entraine un hypercortisolisme chronique. La cabergoline est un agoniste des D2R utilisé dans le traitement de l’hyperprolactinémie. Pour évaluer l’effet du traitement par la cabergoline dans la maladie de Cushing. Nous avons effectué une étude rétrospective sur 20 patients porteurs d’une maladie de Cushing. Au total, 20 patients présentant une maladie de Cushing suivis dans notre service entre 2010 et 2020 : 18 femme et 2 hommes. La moyenne d’âge était de 32,05 ans [12–54]. Le traitement a été débuté a 0,5 mg/semaine jusqu’à atteindre la dose de 1,5 mg/semaine .la durée du traitement était de 6–18 mois. L’efficacité a été jugée sur des critères cliniques et biologiques. Chez nos patients nous avons noté une réponse chez 5 patients soit 25 % des cas avec positivité du test de freinage avec une dose moyenne de 1 mg/semaine. Les effets secondaires rapportés par les patients étaient surtout d’ordre digestif. Dans notre série le taux de réponse était de 25 % ce qui rejoint les données de la littérature. La cabergoline reste un traitement modérément efficace pour traiter la maladie de Cushing avec des taux de réponse entre 25–30 %.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274714","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.163
S. Salhi, I. Oueslati, E. Talbi, M. Yazidi, K. Ben Fradj, F. Chaker, M. Feki, M. Chihaoui
Étudier la composition corporelle et la répartition des graisses chez les femmes ayant un syndrome de Sheehan (SS) par rapport à un groupe témoin. Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 50 femmes ayant un SS et 52 femmes saines appariées selon l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC). L’indice d’adiposité viscéral (IAV) a été calculé selon la formule : [tour de taille/3658 + (1,89 × IMC)] × (Triglycérides/0,81) × (1,52/HDLc). La répartition viscérale est définie par un IAV > 3,12. L’âge moyen des patientes avec SS était de 62,2 ± 9,4 ans et celui des témoins était de 61,2 ± 8,7 ans. Les patientes avec SS avaient des déficits corticotrope, thyréotrope, gonadotrope et somatotrope. A l’impédancemétrie, les deux groupes avaient des taux comparables de masse grasse (MG) (30,1 ± 6,7 % contre 29,6 ± 4,3 %) et de masse maigre (69,7 ± 6,5 % contre 70,4 ± 4,3 %). Les femmes avec SS avaient un tour de taille (101,3 ± 10 cm vs 96 ± 10,6 cm ; p = 0,012) et un IAV (7,3 ± 6,3 vs 5,2 ± 2,6 ; p = 0,042) plus élevés que les témoins. La répartition viscérale des graisses a été retenue chez 88 % des femmes avec SS contre 68 % des témoins (p = 0,041). Nos résultats ont montré que les femmes ayant un SS avaient une répartition des graisses prédominante au niveau viscéral. Ceci est susceptible d’augmenter le risque de maladies métaboliques et cardiovasculaires par rapport à un groupe témoin de même âge et de même IMC.
研究希恩综合征(SS)女性与对照组的身体组成和脂肪分布。这是一项横断面研究,包括50名SS女性和52名年龄和身体质量指数(bmi)匹配的健康女性。内脏脂肪指数(vai)计算公式为:[腰围/3658 + (1.89 × bmi)] ×(甘油三酯/ 0.81)× (1.52 /HDLc)。内脏分布定义为IAV > 3.12。SS患者平均年龄62.2±9.4岁,对照组平均年龄61.2±8.7岁,有促肾上腺皮质激素、促甲状腺激素、促性腺激素和促生长激素缺陷。在阻抗测量中,两组的脂肪质量(MG)(30.1±6.7% vs 29.6±4.3%)和瘦质量(69.7±6.5% vs 70.4±4.3%)相似。SS女性腰围为101.3±10cm vs 96±10.6 cm;p = 0.012)和IAV(7.3±6.3 vs 5.2±2.6;p = 0.042)高于对照组。88%的SS女性保留内脏脂肪分布,而对照组为68% (p = 0.041)。我们的结果显示,SS女性的脂肪分布主要在内脏水平。与年龄和bmi相同的对照组相比,这可能会增加代谢和心血管疾病的风险。
{"title":"Composition corporelle et répartition des graisses chez les femmes ayant un syndrome de Sheehan","authors":"S. Salhi, I. Oueslati, E. Talbi, M. Yazidi, K. Ben Fradj, F. Chaker, M. Feki, M. Chihaoui","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.163","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.163","url":null,"abstract":"Étudier la composition corporelle et la répartition des graisses chez les femmes ayant un syndrome de Sheehan (SS) par rapport à un groupe témoin. Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 50 femmes ayant un SS et 52 femmes saines appariées selon l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC). L’indice d’adiposité viscéral (IAV) a été calculé selon la formule : [tour de taille/3658 + (1,89 × IMC)] × (Triglycérides/0,81) × (1,52/HDLc). La répartition viscérale est définie par un IAV > 3,12. L’âge moyen des patientes avec SS était de 62,2 ± 9,4 ans et celui des témoins était de 61,2 ± 8,7 ans. Les patientes avec SS avaient des déficits corticotrope, thyréotrope, gonadotrope et somatotrope. A l’impédancemétrie, les deux groupes avaient des taux comparables de masse grasse (MG) (30,1 ± 6,7 % contre 29,6 ± 4,3 %) et de masse maigre (69,7 ± 6,5 % contre 70,4 ± 4,3 %). Les femmes avec SS avaient un tour de taille (101,3 ± 10 cm vs 96 ± 10,6 cm ; p = 0,012) et un IAV (7,3 ± 6,3 vs 5,2 ± 2,6 ; p = 0,042) plus élevés que les témoins. La répartition viscérale des graisses a été retenue chez 88 % des femmes avec SS contre 68 % des témoins (p = 0,041). Nos résultats ont montré que les femmes ayant un SS avaient une répartition des graisses prédominante au niveau viscéral. Ceci est susceptible d’augmenter le risque de maladies métaboliques et cardiovasculaires par rapport à un groupe témoin de même âge et de même IMC.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274721","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.391
M. Gaddour, O. Loubiri, Z. Mrizek, R. Moncer, S. Layouni, S. Jemni
The complications arising from longstanding type 2 diabetes mellitus (T2DM) can affect almost all systems of the human body and preferentially affect the kidneys, heart, eyes, nerves, and musculoskeletal (MSK) system. MSK complications are seldom considered life threatening, they can cause significant disability and affect the quality of life [1]. The objective of the study was to investigate the MSK complications of T2DM among outpatients in a rehabilitation department. A cross-sectional study was carried out in a tertiary care hospital for one year period. Diabetic patients referred to physical medicine and rehabilitation outpatient were included. We collected socio demographic data, information about diabetes duration, treatment, control and MSK complications diagnosed. We screened a total of 340 patients. Forty patients were having the duration of diabetes for < 1 year. A majority of the participants were having uncontrolled diabetes. The mean BMI was 26.4. MSK complications were found in 340 patients. Low back pain (LBP) was the most frequent reported symptom (n = 84; 24.7%). Other complications were knee pain, shoulder pain, hand and wrist complications. Musculoskeletal complications of T2DM are common and can result in significant disability in this population. Optimal care of diabetics should include prevention and management of such complications.
{"title":"Musculoskeletal complications in patients with diabetes mellitus: Experience of rehabilitation department","authors":"M. Gaddour, O. Loubiri, Z. Mrizek, R. Moncer, S. Layouni, S. Jemni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.391","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.391","url":null,"abstract":"The complications arising from longstanding type 2 diabetes mellitus (T2DM) can affect almost all systems of the human body and preferentially affect the kidneys, heart, eyes, nerves, and musculoskeletal (MSK) system. MSK complications are seldom considered life threatening, they can cause significant disability and affect the quality of life [1]. The objective of the study was to investigate the MSK complications of T2DM among outpatients in a rehabilitation department. A cross-sectional study was carried out in a tertiary care hospital for one year period. Diabetic patients referred to physical medicine and rehabilitation outpatient were included. We collected socio demographic data, information about diabetes duration, treatment, control and MSK complications diagnosed. We screened a total of 340 patients. Forty patients were having the duration of diabetes for < 1 year. A majority of the participants were having uncontrolled diabetes. The mean BMI was 26.4. MSK complications were found in 340 patients. Low back pain (LBP) was the most frequent reported symptom (n = 84; 24.7%). Other complications were knee pain, shoulder pain, hand and wrist complications. Musculoskeletal complications of T2DM are common and can result in significant disability in this population. Optimal care of diabetics should include prevention and management of such complications.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274742","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.432
N. Kyal, H. Idam, S. Hadir, F. Lmidmani, A. El Fatimi
La cystopathie diabétique peut se manifester par une dysurie avec une symptomatologie post-mictionnelle à type de gouttes retardataires ou de sensation de vidange incomplète. La mesure du résidu post-mictionnel (RPM) permet d’évaluer le caractère complet de la vidange chez les patients diabétiques. L’objectif de ce travail est de montrer l’utilité de la mesure du RPM dans le suivi de la cystopathie diabétique. Étude transversale descriptive concernant 42 patients diabétiques se plaignant d’une sensation de vidange incomplète et chez qui nous avons mesuré le RPM par sondage au décours d’une débitmétrie lors de la consultation de neuro-urologie au service de médecine physique et de réadaptation. L’âge moyen est de 56,3 ans, avec une prédominance féminine. L’évolution moyenne du diabète est de 8,2 ans. Concernant les troubles vésicosphinctériens, 61,9 % des patients ont une dysurie pure, et 38,1 % un syndrome clinique d’hyperactivité avec une dysurie. Une débitmétrie réalisée a retrouvé un débit max moyen de 18,6 mL/s, avec un RPM moyen de 104,6, significatif chez 57,1 %. La mesure du RPM est un paramètre à évaluer systématiquement à chaque consultation de suivi. Un résidu significatif est pourvoyeur d’infections urinaires et de pollakiurie. Il convient donc de surveiller ce paramètre pour proposer une thérapeutique adéquate.
{"title":"Résidu post-mictionnel : utilité dans le suivi de la dysurie du diabétique","authors":"N. Kyal, H. Idam, S. Hadir, F. Lmidmani, A. El Fatimi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.432","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.432","url":null,"abstract":"La cystopathie diabétique peut se manifester par une dysurie avec une symptomatologie post-mictionnelle à type de gouttes retardataires ou de sensation de vidange incomplète. La mesure du résidu post-mictionnel (RPM) permet d’évaluer le caractère complet de la vidange chez les patients diabétiques. L’objectif de ce travail est de montrer l’utilité de la mesure du RPM dans le suivi de la cystopathie diabétique. Étude transversale descriptive concernant 42 patients diabétiques se plaignant d’une sensation de vidange incomplète et chez qui nous avons mesuré le RPM par sondage au décours d’une débitmétrie lors de la consultation de neuro-urologie au service de médecine physique et de réadaptation. L’âge moyen est de 56,3 ans, avec une prédominance féminine. L’évolution moyenne du diabète est de 8,2 ans. Concernant les troubles vésicosphinctériens, 61,9 % des patients ont une dysurie pure, et 38,1 % un syndrome clinique d’hyperactivité avec une dysurie. Une débitmétrie réalisée a retrouvé un débit max moyen de 18,6 mL/s, avec un RPM moyen de 104,6, significatif chez 57,1 %. La mesure du RPM est un paramètre à évaluer systématiquement à chaque consultation de suivi. Un résidu significatif est pourvoyeur d’infections urinaires et de pollakiurie. Il convient donc de surveiller ce paramètre pour proposer une thérapeutique adéquate.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274747","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.387
B. Arfaoui, S. Sayhi, N.E.H. Gueddiche, F. Ajili, N. Ben Abdelhafidh
L’infection du pied au cours du diabète représente l’une des complications les plus redoutées de la maladie. Les paramètres du syndrome inflammatoire biologique bien que non spécifiques de cette infection sont de pratique courante. Une étude rétrospective, descriptive et analytique réalisé sur une période de 24 ans a été menée dans une population de patients hospitalisés pour pied diabétique infecté. De janvier 1996 à décembre 2020 il y’a eu 3518 admissions de patients diabétiques dont 1118 pour infection et 111 pour pied infecté. Il touchait principalement les hommes de 6e décade avec un diabète évoluant depuis 15 ans en moyenne et au stade de complications dégénératives dans 75,5 % des cas avec une neuropathie et une artériopathie des membres inférieurs qui étaient présentes dans 64,2 % et 60 % des cas. L’ostéite était diagnostiquée dans 29,6 % des avec élévation significative des marqueurs biologiques de l’inflammation. Une élévation significative de la CRP était notée (93,1, p = 0,02), de la VS (72,4, p = 0,01), et des leucocytes (16 068/mm3, p < 0,01). Tous les patients avaient reçu une antibiothérapie, qui était à base d’une association d’antibiotiques (83,7 %), de durée moyenne allant de 28 jours à 32 jours pour les patients qui avaient une ostéite (p = 0,02). L’amputation était indiquée (27,55 %) : il s’agissait principalement d’une amputation de jambe (37 %) ou d’orteil (29,7 %). L’élévation des marqueurs biologiques de l’inflammation est associée à l’ostéite au cours du pied diabétiques infecté. Ils peuvent aider à la stadification et au suivi des patients.
糖尿病期间的足部感染是这种疾病最可怕的并发症之一。生物炎症综合征的参数,虽然不是特异性的这种感染是常见的做法。一项为期24年的回顾性、描述性和分析性研究对糖尿病足感染住院患者进行了研究。1996年1月至2020年12月,共有3518例糖尿病患者入院,其中感染1118例,足部感染111例。它主要影响6岁男性糖尿病患者,平均发展15年,75.5%的病例处于退行性并发症阶段,下肢神经病变和动脉病变占64.2%和60%。29.6%的患者诊断为骨炎,炎症标志物显著升高。CRP (93.1, p = 0.02)、VS (72.4, p = 0.01)和白细胞(16068 /mm3, p < 0.01)显著升高。所有患者均接受联合抗生素治疗(83.7%),骨炎患者平均持续时间为28天至32天(p = 0.02)。需要截肢(27.55%):主要是腿部(37%)或脚趾(29.7%)的截肢。炎症生物标志物的升高与糖尿病足感染期间的骨炎有关。它们可以帮助患者的分期和随访。
{"title":"Infection du pied diabétique et marqueurs de l’inflammation : expérience d’un service de médecine interne","authors":"B. Arfaoui, S. Sayhi, N.E.H. Gueddiche, F. Ajili, N. Ben Abdelhafidh","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.387","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.387","url":null,"abstract":"L’infection du pied au cours du diabète représente l’une des complications les plus redoutées de la maladie. Les paramètres du syndrome inflammatoire biologique bien que non spécifiques de cette infection sont de pratique courante. Une étude rétrospective, descriptive et analytique réalisé sur une période de 24 ans a été menée dans une population de patients hospitalisés pour pied diabétique infecté. De janvier 1996 à décembre 2020 il y’a eu 3518 admissions de patients diabétiques dont 1118 pour infection et 111 pour pied infecté. Il touchait principalement les hommes de 6e décade avec un diabète évoluant depuis 15 ans en moyenne et au stade de complications dégénératives dans 75,5 % des cas avec une neuropathie et une artériopathie des membres inférieurs qui étaient présentes dans 64,2 % et 60 % des cas. L’ostéite était diagnostiquée dans 29,6 % des avec élévation significative des marqueurs biologiques de l’inflammation. Une élévation significative de la CRP était notée (93,1, p = 0,02), de la VS (72,4, p = 0,01), et des leucocytes (16 068/mm3, p < 0,01). Tous les patients avaient reçu une antibiothérapie, qui était à base d’une association d’antibiotiques (83,7 %), de durée moyenne allant de 28 jours à 32 jours pour les patients qui avaient une ostéite (p = 0,02). L’amputation était indiquée (27,55 %) : il s’agissait principalement d’une amputation de jambe (37 %) ou d’orteil (29,7 %). L’élévation des marqueurs biologiques de l’inflammation est associée à l’ostéite au cours du pied diabétiques infecté. Ils peuvent aider à la stadification et au suivi des patients.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"56 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274750","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.326
L. Lakabi, S. Akdader, R. Menad, A. Kamel, N. Mehalli, N. Boulila, M. Madouche, F. Medjdoub-Bensaad
Les huiles essentielles sont des produits aromatiques, riches en phyto-oestrogènes susceptibles de modifier la fonction de reproduction. Ce présent travail a pour but de déterminer l’effet de l’HE d’Eucalyptus Globulus, sur le poids vif et celui des gonades du lapin blanc. Quinze lapins mâles infantiles sont réparties en 3 lots ; un lot témoin et deux lots traités par l’HE d’E. globulus aux doses de 200 et 400 μl/Kg, administrée par voie orale en une seule prise. Une semaine après, les lapins sont sacrifiés et les gonades sont prélevés, pesés puis fixés aux Bouin Holland pour effectuer l’étude histologique. Les résultats obtenus montrent que le poids corporel, testiculaire et épididymaire, sont plus élevés chez les lapins traités par rapport aux témoins et les animaux traités par la dose 2 présentent des valeurs plus importantes que ceux traités par la dose 1. Sur le plan histologique, au niveau testiculaire cette huile essentielle a induit l’apparition des premiers spermatocytes dans les tubes séminifères par rapport aux témoins, dont le nombre augmente proportionnellement à la dose administrée. Par contre, au niveau épididymaire, elle a induit la mise en place d’un épithélium prismatique pseudostratifié alors qu’il est cubique chez les témoins, cet épithélium est plus développé avec apparition de stéréocils plus nombreuses chez le lot traité par la dose 2 par rapport à la dose 1. De ce fait, il semblerait cette huile essentielle a un effet positif sur la structure des gonades, la spermatogenèse et la fertilité des lapins mâles infantiles.
{"title":"Effet de l’huile essentielle d’Eucalyptus globulus sur la structure testiculaire et épididymaire des lapins mâles infantiles de la population blanche","authors":"L. Lakabi, S. Akdader, R. Menad, A. Kamel, N. Mehalli, N. Boulila, M. Madouche, F. Medjdoub-Bensaad","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.326","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.326","url":null,"abstract":"Les huiles essentielles sont des produits aromatiques, riches en phyto-oestrogènes susceptibles de modifier la fonction de reproduction. Ce présent travail a pour but de déterminer l’effet de l’HE d’Eucalyptus Globulus, sur le poids vif et celui des gonades du lapin blanc. Quinze lapins mâles infantiles sont réparties en 3 lots ; un lot témoin et deux lots traités par l’HE d’E. globulus aux doses de 200 et 400 μl/Kg, administrée par voie orale en une seule prise. Une semaine après, les lapins sont sacrifiés et les gonades sont prélevés, pesés puis fixés aux Bouin Holland pour effectuer l’étude histologique. Les résultats obtenus montrent que le poids corporel, testiculaire et épididymaire, sont plus élevés chez les lapins traités par rapport aux témoins et les animaux traités par la dose 2 présentent des valeurs plus importantes que ceux traités par la dose 1. Sur le plan histologique, au niveau testiculaire cette huile essentielle a induit l’apparition des premiers spermatocytes dans les tubes séminifères par rapport aux témoins, dont le nombre augmente proportionnellement à la dose administrée. Par contre, au niveau épididymaire, elle a induit la mise en place d’un épithélium prismatique pseudostratifié alors qu’il est cubique chez les témoins, cet épithélium est plus développé avec apparition de stéréocils plus nombreuses chez le lot traité par la dose 2 par rapport à la dose 1. De ce fait, il semblerait cette huile essentielle a un effet positif sur la structure des gonades, la spermatogenèse et la fertilité des lapins mâles infantiles.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274855","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.228
M. Hammi, M. Somaï, A. Soli, Z. Aydi, I. Rachdi, B. Ben Dhaou, F. Daoud, F. Boussema
Évaluer le risque cardiovasculaire chez des patients ayant une thyroïdite d’Hashimoto (TH), en le comparant à celui des patients ayant une hypothyroïdie primaire (HP) non iatrogène hors TH. Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive, menée au sein du service de médecine interne (2015–2022), incluant des patients ayant une HP non iatrogène. On a réparti les patients en 2 groupes : le groupe G1 : patients atteints d’une HP non iatrogène et non TH et le groupe G2 : patients atteints d’une TH. Nous avons colligé 139 patients atteints d’HP. Trente patients (21,58 %) avaient une TH. Les patients du G1 étaient plus âgés que ceux du G2 avec une moyenne d’âge respectivement de 60,57 ± 15,47 ans versus 45,96 ± 14,78 ans ; p < 0,001. La majorité des patients des 2 groupes étaient de genre féminin avec 84,4 % pour G1 contre 80 % pour G2 ; p = 0,565. La prévalence du diabète était plus fréquente dans le G1 par rapport au G2, 40,4 % versus 13,3 % ; p = 0,006. La prévalence de l’hypertension artérielle était plus fréquente dans le G1 par rapport au G2, 47,7 % versus 23,3 % ; p = 0,017. La fréquence du tabagisme était équivalente dans les deux groupes, 15,6 % dans le G1 et 13,3 % dans le G2 ; p > 0,999. La médiane du score de Framingham pour G1 était plus élevée par rapport à celle de G2, respectivement 7 versus 3 ; p = 0,013. Dans notre étude, les patients avec une TH présenteraient un risque cardiovasculaire plus faible que celui des patients avec une HP non iatrogène hors TH.
{"title":"Le risque cardiovasculaire au cours de la thyroïdite d’Hashimoto","authors":"M. Hammi, M. Somaï, A. Soli, Z. Aydi, I. Rachdi, B. Ben Dhaou, F. Daoud, F. Boussema","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.228","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.228","url":null,"abstract":"Évaluer le risque cardiovasculaire chez des patients ayant une thyroïdite d’Hashimoto (TH), en le comparant à celui des patients ayant une hypothyroïdie primaire (HP) non iatrogène hors TH. Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive, menée au sein du service de médecine interne (2015–2022), incluant des patients ayant une HP non iatrogène. On a réparti les patients en 2 groupes : le groupe G1 : patients atteints d’une HP non iatrogène et non TH et le groupe G2 : patients atteints d’une TH. Nous avons colligé 139 patients atteints d’HP. Trente patients (21,58 %) avaient une TH. Les patients du G1 étaient plus âgés que ceux du G2 avec une moyenne d’âge respectivement de 60,57 ± 15,47 ans versus 45,96 ± 14,78 ans ; p < 0,001. La majorité des patients des 2 groupes étaient de genre féminin avec 84,4 % pour G1 contre 80 % pour G2 ; p = 0,565. La prévalence du diabète était plus fréquente dans le G1 par rapport au G2, 40,4 % versus 13,3 % ; p = 0,006. La prévalence de l’hypertension artérielle était plus fréquente dans le G1 par rapport au G2, 47,7 % versus 23,3 % ; p = 0,017. La fréquence du tabagisme était équivalente dans les deux groupes, 15,6 % dans le G1 et 13,3 % dans le G2 ; p > 0,999. La médiane du score de Framingham pour G1 était plus élevée par rapport à celle de G2, respectivement 7 versus 3 ; p = 0,013. Dans notre étude, les patients avec une TH présenteraient un risque cardiovasculaire plus faible que celui des patients avec une HP non iatrogène hors TH.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274861","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.209
Z. Benzian, N. Benabadji, M. Semrouni, K. Megueni
La prévalence de la thyroïdite auto-immune a significativement augmenté ces dernières années, des études incriminent la hausse de l’apport iodé résultant des programmes de prophylaxie iodée adoptés par de nombreux pays dont l’Algérie. L’objectif de ce travail est d’estimer la prévalence de la thyroïdite auto-immune et d’évaluer le statut iodé de la population. Étude transversale, menée en 2018, auprès des ménages de la ville d’Oran, ayant concerné les sujets de 18 ans et plus. Les participants ont bénéficié d’un dosage plasmatique de la TSHus, FT4, anti-TPO, anti-Tg et thyroglobuline, d’un dosage de l’iodurie et d’une échographie thyroïdienne. Un échantillon de sel a été recueilli dans chaque ménage pour déterminer sa teneur en iode. Sur les 507 sujets inclus, la prévalence globale de la thyroïdite auto-immune, définie par la positivité des anticorps antithyroïdiens avec hypo-échogénicité diffuse de la glande, est de 17 % (18,7 % chez les femmes et 8,2 % chez les hommes, p = 0,02). Parmi les sujets atteints de thyroïdite auto-immune, 39,5 % étaient en hypothyroïdie. L’évaluation du statut iodé retrouve une médiane d’iodurie de 131,8 μg/l, une proportion de 83 % des sujets dont l’iodurie est > 100 μg/l. La proportion des ménages consommant du sel iodé selon l’OMS (≥ 15 ppm) est de 82 %. Notre étude retrouve une prévalence élevée de la thyroïdite auto-immune. L’amélioration du statut iodé se révèle comme facteur important dans l’induction de l’auto-immunité thyroïdienne en particulier chez les sujets précédemment exposés à une carence iodée.
{"title":"Prévalence de la thyroïdite auto-immune dans la population adulte de la ville d’Oran","authors":"Z. Benzian, N. Benabadji, M. Semrouni, K. Megueni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.209","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.209","url":null,"abstract":"La prévalence de la thyroïdite auto-immune a significativement augmenté ces dernières années, des études incriminent la hausse de l’apport iodé résultant des programmes de prophylaxie iodée adoptés par de nombreux pays dont l’Algérie. L’objectif de ce travail est d’estimer la prévalence de la thyroïdite auto-immune et d’évaluer le statut iodé de la population. Étude transversale, menée en 2018, auprès des ménages de la ville d’Oran, ayant concerné les sujets de 18 ans et plus. Les participants ont bénéficié d’un dosage plasmatique de la TSHus, FT4, anti-TPO, anti-Tg et thyroglobuline, d’un dosage de l’iodurie et d’une échographie thyroïdienne. Un échantillon de sel a été recueilli dans chaque ménage pour déterminer sa teneur en iode. Sur les 507 sujets inclus, la prévalence globale de la thyroïdite auto-immune, définie par la positivité des anticorps antithyroïdiens avec hypo-échogénicité diffuse de la glande, est de 17 % (18,7 % chez les femmes et 8,2 % chez les hommes, p = 0,02). Parmi les sujets atteints de thyroïdite auto-immune, 39,5 % étaient en hypothyroïdie. L’évaluation du statut iodé retrouve une médiane d’iodurie de 131,8 μg/l, une proportion de 83 % des sujets dont l’iodurie est > 100 μg/l. La proportion des ménages consommant du sel iodé selon l’OMS (≥ 15 ppm) est de 82 %. Notre étude retrouve une prévalence élevée de la thyroïdite auto-immune. L’amélioration du statut iodé se révèle comme facteur important dans l’induction de l’auto-immunité thyroïdienne en particulier chez les sujets précédemment exposés à une carence iodée.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274873","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.188
S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.H. Sfar
Le diabète sucré est une affection fréquente qui touche plus de 15 % de la population tunisienne. Les complications digestives du diabète sucré peuvent toucher les différents segments du tractus digestif. La fréquence des symptômes digestifs chez les diabétiques est plus élevée que dans le reste de la population générale et varie entre 42 % pouvant atteindre 76 %. L’objectif de ce travail est d’étudier la prévalence de ces manifestations chez les patients diabétiques de type2. Étude rétrospective incluant les patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie entre les années 2018 et 2021. Notre étude comporte 357 malades dont 233 femmes. La moyenne d’âge était de 52,58 ans [17–84]. Il s’agit d’un diabète de primo découverte chez 8,9 %des patients et d’un diabète déséquilibré chez 28,57 % des patients. Les manifestations digestives étaient présentes chez une population importante des diabétiques (14,8 %) : la constipation (11,2 %), le ballonnement abdominal (10,3 %), la diarrhée (9,8 %) constituent les symptômes les plus fréquents. 2,8 % des patients avaient une lithiase vésiculaire, 1,12 % avaient une pancréatite aiguë, 1,96 % avaient une gastrite. Deux patients avaient un ulcère gastroduodénal. Un avait une hémorragie digestive et un avait une pancréatite chronique. Un patient avait un abcès hépatique et un avait un abcès de la marge anale. Les symptômes digestifs peuvent aggraver la qualité de vie des diabétiques et constituer alors une cause majeure de morbidité. L’ancienneté du diabète et un mauvais contrôle glycémique sont généralement associés à des complications digestives plus fréquentes chez le diabétique.
{"title":"Manifestations digestives au cours du diabète de type 2","authors":"S. Trigui, F. Boubaker, Y. Ayadi, H. Mrabet, N. Lassoued, W. Alaya, B. Zantour, M.H. Sfar","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.188","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.188","url":null,"abstract":"Le diabète sucré est une affection fréquente qui touche plus de 15 % de la population tunisienne. Les complications digestives du diabète sucré peuvent toucher les différents segments du tractus digestif. La fréquence des symptômes digestifs chez les diabétiques est plus élevée que dans le reste de la population générale et varie entre 42 % pouvant atteindre 76 %. L’objectif de ce travail est d’étudier la prévalence de ces manifestations chez les patients diabétiques de type2. Étude rétrospective incluant les patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie entre les années 2018 et 2021. Notre étude comporte 357 malades dont 233 femmes. La moyenne d’âge était de 52,58 ans [17–84]. Il s’agit d’un diabète de primo découverte chez 8,9 %des patients et d’un diabète déséquilibré chez 28,57 % des patients. Les manifestations digestives étaient présentes chez une population importante des diabétiques (14,8 %) : la constipation (11,2 %), le ballonnement abdominal (10,3 %), la diarrhée (9,8 %) constituent les symptômes les plus fréquents. 2,8 % des patients avaient une lithiase vésiculaire, 1,12 % avaient une pancréatite aiguë, 1,96 % avaient une gastrite. Deux patients avaient un ulcère gastroduodénal. Un avait une hémorragie digestive et un avait une pancréatite chronique. Un patient avait un abcès hépatique et un avait un abcès de la marge anale. Les symptômes digestifs peuvent aggraver la qualité de vie des diabétiques et constituer alors une cause majeure de morbidité. L’ancienneté du diabète et un mauvais contrôle glycémique sont généralement associés à des complications digestives plus fréquentes chez le diabétique.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135274879","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}