Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.275
E. Gnana, E. Dyèvre, M.C. Vantyghem, C. Douillard, S. Espiard
Le cathétérisme des veines surrénaliennes est réalisé en l’absence de nodule surrénalien et chez tous les sujets > 35 ans afin de rechercher une latéralisation pour prise en charge chirurgicale de l’hyperaldostéronisme primaire (HAP). Un seuil de latéralisation à 4 est utilisé pour poser l’indication chirurgicale. Nous présentons ici 4 cas opérés malgré l’absence de latéralisation. Entre 2016 et 2023, 4 hommes de 48 (P1), 36 (P2), 50 (P3) et 39 (P4) ans ont été pris en charge au CHU de Lille pour un HAP. Leur aldostérone était respectivement à 2213, 613, 594 et 711 pg/mL avec un rapport aldostérone/ARP à 3033, 3065, 942, 237 (n < 210) en condition standardisée. Le scanner surrénalien montrait un épaississement nodulaire unilatéral chez P1 et P2, un épaississement sans nodule individualisable chez P3 et un aspect normal chez P4. L’indice de latéralisation moyen au cathétérisme était respectivement à 2,8, 3,1, 2,9 et 6,9 sans extinction controlatérale. La décision d’une surrénalectomie du côté de sécrétion prédominante qui concordait avec le côté des anomalies morphologiques a été prise devant une HTA sévère et résistante associée à une hypokaliémie chez P1, P2 et P3. Après la chirurgie, P1 et P2 qui étaient sous pentathérapie en préopératoire sont passés sous bithérapie, P3 sous trithérapie est passé sous bithérapie. Seul P4 a vu son traitement anti-hypertenseur majoré. La supplémentation potassique a pu être arrêtée chez 2 patients. Une surrénalectomie unilatérale peut apporter un bénéfice clinique en cas d’HAP en lien avec une hyperplasie bilatérale des surrénales.
{"title":"Surrénalectomie unilatérale en l’absence de latéralisation au cathétérisme des veines surrénales : à propos de 4 cas","authors":"E. Gnana, E. Dyèvre, M.C. Vantyghem, C. Douillard, S. Espiard","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.275","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.275","url":null,"abstract":"Le cathétérisme des veines surrénaliennes est réalisé en l’absence de nodule surrénalien et chez tous les sujets > 35 ans afin de rechercher une latéralisation pour prise en charge chirurgicale de l’hyperaldostéronisme primaire (HAP). Un seuil de latéralisation à 4 est utilisé pour poser l’indication chirurgicale. Nous présentons ici 4 cas opérés malgré l’absence de latéralisation. Entre 2016 et 2023, 4 hommes de 48 (P1), 36 (P2), 50 (P3) et 39 (P4) ans ont été pris en charge au CHU de Lille pour un HAP. Leur aldostérone était respectivement à 2213, 613, 594 et 711 pg/mL avec un rapport aldostérone/ARP à 3033, 3065, 942, 237 (n < 210) en condition standardisée. Le scanner surrénalien montrait un épaississement nodulaire unilatéral chez P1 et P2, un épaississement sans nodule individualisable chez P3 et un aspect normal chez P4. L’indice de latéralisation moyen au cathétérisme était respectivement à 2,8, 3,1, 2,9 et 6,9 sans extinction controlatérale. La décision d’une surrénalectomie du côté de sécrétion prédominante qui concordait avec le côté des anomalies morphologiques a été prise devant une HTA sévère et résistante associée à une hypokaliémie chez P1, P2 et P3. Après la chirurgie, P1 et P2 qui étaient sous pentathérapie en préopératoire sont passés sous bithérapie, P3 sous trithérapie est passé sous bithérapie. Seul P4 a vu son traitement anti-hypertenseur majoré. La supplémentation potassique a pu être arrêtée chez 2 patients. Une surrénalectomie unilatérale peut apporter un bénéfice clinique en cas d’HAP en lien avec une hyperplasie bilatérale des surrénales.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275225","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.124
F. Defrance, A.S. Paranthoen, K. Le Mapihan, M. Chetboun, A. Jannin, M. Mallea, M. Lemaitre, H. Benderradji, M. Maanaoui, J. Kerr-Conte, F. Pattou, M.C. Vantyghem
La greffe d’îlots est remboursée depuis 2021 dans le traitement du DT1 instable avec hypoglycémies ou greffe rénale. L’objectif de ce travail était d’analyser le devenir des patients au-delà de 10 ans post-greffe. Entre mars 2003 et mars 2023, 65 patients ont reçu une greffe d’îlots dans un CHU (48 îlots seuls et 17 îlots après greffe rénale, d’âge moyen respectivement 45 et 47 ans). Pendant la première décade post-greffe, 5/65 îlots seuls, dont la greffe n’était plus fonctionnelle, ont été perdus de vue en moyenne 6 ans après la greffe (insulino-indépendance moyenne 19,6 mois). Trois îlots-après-rein insulinotraités mais avec greffon fonctionnel sont décédés 5,6 ans en moyenne après greffe (lymphome, AVC et colite). Pendant la deuxième décade post-greffe, 4 patients sont décédés (démence > 70 ans, lymphome, 2 cancers coliques) en moyenne 14 ans post-greffe, avec une durée moyenne d’insulino-indépendance de 9 ans. Trente des patients vivants avaient un suivi post-greffe > 10 ans. Quatre femmes demeurent insulino-indépendantes 14 à 17 ans post-greffe. Vingt-deux patients n’ont plus de greffon après un suivi moyen de 15 ans et une durée d’insulino-indépendance moyenne de 50 mois. Dans cette cohorte de 65 patients, 5 ont été perdus de vue pendant la première décade après perte de greffon, 7, principalement greffés rénaux et particulièrement fragiles, sont décédés. Parmi les 30 patients suivis plus de 10 ans, 8 (3 îlots seuls et 5 îlots-après-rein), principalement des femmes, gardent un bétascore > 3 (C-peptide > 0,3 ng/mL), dont la moitié est insulino-indépendante après 14 à 17 ans de greffe.
{"title":"Vingt ans après : résultats de la greffe d’îlots dans le diabète de type 1 (DT1)","authors":"F. Defrance, A.S. Paranthoen, K. Le Mapihan, M. Chetboun, A. Jannin, M. Mallea, M. Lemaitre, H. Benderradji, M. Maanaoui, J. Kerr-Conte, F. Pattou, M.C. Vantyghem","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.124","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.124","url":null,"abstract":"La greffe d’îlots est remboursée depuis 2021 dans le traitement du DT1 instable avec hypoglycémies ou greffe rénale. L’objectif de ce travail était d’analyser le devenir des patients au-delà de 10 ans post-greffe. Entre mars 2003 et mars 2023, 65 patients ont reçu une greffe d’îlots dans un CHU (48 îlots seuls et 17 îlots après greffe rénale, d’âge moyen respectivement 45 et 47 ans). Pendant la première décade post-greffe, 5/65 îlots seuls, dont la greffe n’était plus fonctionnelle, ont été perdus de vue en moyenne 6 ans après la greffe (insulino-indépendance moyenne 19,6 mois). Trois îlots-après-rein insulinotraités mais avec greffon fonctionnel sont décédés 5,6 ans en moyenne après greffe (lymphome, AVC et colite). Pendant la deuxième décade post-greffe, 4 patients sont décédés (démence > 70 ans, lymphome, 2 cancers coliques) en moyenne 14 ans post-greffe, avec une durée moyenne d’insulino-indépendance de 9 ans. Trente des patients vivants avaient un suivi post-greffe > 10 ans. Quatre femmes demeurent insulino-indépendantes 14 à 17 ans post-greffe. Vingt-deux patients n’ont plus de greffon après un suivi moyen de 15 ans et une durée d’insulino-indépendance moyenne de 50 mois. Dans cette cohorte de 65 patients, 5 ont été perdus de vue pendant la première décade après perte de greffon, 7, principalement greffés rénaux et particulièrement fragiles, sont décédés. Parmi les 30 patients suivis plus de 10 ans, 8 (3 îlots seuls et 5 îlots-après-rein), principalement des femmes, gardent un bétascore > 3 (C-peptide > 0,3 ng/mL), dont la moitié est insulino-indépendante après 14 à 17 ans de greffe.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275232","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.141
Z. Debraine, F. Bosly, S.M. Constantinescu, P. Deprez, D. Maiter, I. Borbath, R.M. Furnica
L’ablation par radiofréquence guidée sous échoendoscopie (EUS-RFA) apparaît comme une alternative sûre et moins invasive pour le traitement des insulinomes bénins. Le but de notre étude a été d’évaluer le suivi à long terme des patients traités par EUS-RFA en termes d’efficacité, de risque de récidive et de résolution radiologique. Entre juin 2018 et août 2022, nous avons pu traiter par EUS-RFA onze patients avec insulinome bénin. Un suivi biologique, clinique et radiologique a été réalisé à 3, 6 et 12 mois, puis annuellement. Notre série comportait 9 femmes et 2 hommes avec un âge médian de 65,8 ans. La taille moyenne des lésions était de 11,6 mm. Même si cinq des onze patients étaient éligibles pour la chirurgie, la EUS-RFA a été proposée aux patients. L’ablation a permis une rémission symptomatologique et biologique immédiate et complète chez tous les patients, sans complications notables. Une résolution radiologique complète de la lésion après l’ablation était observée chez 7 sujets et la persistance d’une lésion résiduelle asymptomatique chez 4. Au cours de la période moyenne de suivi de 27 mois, deux patients ont présenté une augmentation significative mais asymptomatique du résidu tumoral : un patient a bénéficié d’une nouvelle ablation et l’autre patient est suivi de manière rapprochée. Nous démontrons l’efficacité à long terme de l’EUS-RFA pour le traitement de certains insulinomes bénin. Un suivi à long terme reste cependant essentiel, surtout s’il persiste un résidu tumoral après l’EUS-RFA.
{"title":"Suivi à long terme des insulinomes bénins traités par radiofréquence guidée sous échoendoscopie","authors":"Z. Debraine, F. Bosly, S.M. Constantinescu, P. Deprez, D. Maiter, I. Borbath, R.M. Furnica","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.141","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.141","url":null,"abstract":"L’ablation par radiofréquence guidée sous échoendoscopie (EUS-RFA) apparaît comme une alternative sûre et moins invasive pour le traitement des insulinomes bénins. Le but de notre étude a été d’évaluer le suivi à long terme des patients traités par EUS-RFA en termes d’efficacité, de risque de récidive et de résolution radiologique. Entre juin 2018 et août 2022, nous avons pu traiter par EUS-RFA onze patients avec insulinome bénin. Un suivi biologique, clinique et radiologique a été réalisé à 3, 6 et 12 mois, puis annuellement. Notre série comportait 9 femmes et 2 hommes avec un âge médian de 65,8 ans. La taille moyenne des lésions était de 11,6 mm. Même si cinq des onze patients étaient éligibles pour la chirurgie, la EUS-RFA a été proposée aux patients. L’ablation a permis une rémission symptomatologique et biologique immédiate et complète chez tous les patients, sans complications notables. Une résolution radiologique complète de la lésion après l’ablation était observée chez 7 sujets et la persistance d’une lésion résiduelle asymptomatique chez 4. Au cours de la période moyenne de suivi de 27 mois, deux patients ont présenté une augmentation significative mais asymptomatique du résidu tumoral : un patient a bénéficié d’une nouvelle ablation et l’autre patient est suivi de manière rapprochée. Nous démontrons l’efficacité à long terme de l’EUS-RFA pour le traitement de certains insulinomes bénin. Un suivi à long terme reste cependant essentiel, surtout s’il persiste un résidu tumoral après l’EUS-RFA.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275234","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.392
R. Jouirou, R. Bougossa, A. Ben Mabrouk, H. Mrabet, J. Chelli, F. Larbi
Les infections à pneumocoques, la COVID-19 et la grippe sont particulièrement plus graves chez les patients diabétiques. Des vaccins sont néanmoins disponibles pour prévenir ces infections. Évaluer la couverture vaccinale anti-grippale, anti-COVID-19 et anti-pneumococcique chez les personnes diabétiques suivies dans notre service. Nous avions mené une étude observationnelle prospective incluant les patients diabétiques admis dans notre service entre janvier et avril 2023, et en se basant sur un formulaire évaluant le statut vaccinal contre la COVID-19, la grippe saisonnière et le pneumocoque. Trente-trois patients diabétiques étaient inclus dans notre étude. L’âge moyen des patients était de 69 ans ± 4 ans avec un sex-ratio H/F à 1,3. Vingt-sept patients (81,8 %) présentaient d’autres comorbidités associées au diabète. Ces comorbidités étaient représentées principalement par : l’insuffisance cardiaque chronique (n = 15 ; 45,3 %) et l’hypertension artérielle (n = 11, 33,3 %). La couverture vaccinale anti-COVID-19 était de 81,8 % avec au moins deux doses de ce vaccin. La couverture vaccinale anti-grippale était 39,4 %. Le taux de vaccination anti-pneumococcique était de 3 %. La raison principale de la non-vaccination était la non prescription médicale. Contrairement à la vaccination anti-COVID-19, les couvertures vaccinales anti-pneumococcique et anti-grippale sont faibles chez les patients diabétiques hospitalisés dans notre service. Ainsi, il est nécessaire d’améliorer le taux de vaccination contre ces infections chez le patient diabétique afin de diminuer le taux de morbi-mortalité.
{"title":"Couverture vaccinale anti-COVID-19, anti-grippale et anti-pneumococcique chez le diabétique","authors":"R. Jouirou, R. Bougossa, A. Ben Mabrouk, H. Mrabet, J. Chelli, F. Larbi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.392","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.392","url":null,"abstract":"Les infections à pneumocoques, la COVID-19 et la grippe sont particulièrement plus graves chez les patients diabétiques. Des vaccins sont néanmoins disponibles pour prévenir ces infections. Évaluer la couverture vaccinale anti-grippale, anti-COVID-19 et anti-pneumococcique chez les personnes diabétiques suivies dans notre service. Nous avions mené une étude observationnelle prospective incluant les patients diabétiques admis dans notre service entre janvier et avril 2023, et en se basant sur un formulaire évaluant le statut vaccinal contre la COVID-19, la grippe saisonnière et le pneumocoque. Trente-trois patients diabétiques étaient inclus dans notre étude. L’âge moyen des patients était de 69 ans ± 4 ans avec un sex-ratio H/F à 1,3. Vingt-sept patients (81,8 %) présentaient d’autres comorbidités associées au diabète. Ces comorbidités étaient représentées principalement par : l’insuffisance cardiaque chronique (n = 15 ; 45,3 %) et l’hypertension artérielle (n = 11, 33,3 %). La couverture vaccinale anti-COVID-19 était de 81,8 % avec au moins deux doses de ce vaccin. La couverture vaccinale anti-grippale était 39,4 %. Le taux de vaccination anti-pneumococcique était de 3 %. La raison principale de la non-vaccination était la non prescription médicale. Contrairement à la vaccination anti-COVID-19, les couvertures vaccinales anti-pneumococcique et anti-grippale sont faibles chez les patients diabétiques hospitalisés dans notre service. Ainsi, il est nécessaire d’améliorer le taux de vaccination contre ces infections chez le patient diabétique afin de diminuer le taux de morbi-mortalité.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"91 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275347","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.234
S. Oudahmane-Akdader, A. Kamel, L. Lakabi, Z. Hamouli-Said
Iodine is a trace element whose adequate intakes are essential during pregnancy to promote the correct growth and development of the fetus. Iodine deficiency is the cause of several disorders in foetal development and thyroid disorders during pregnancy is associated with an increased risk of miscarriage or premature birth. The aim of this study was to assess the iodine status and thyroid function of pregnant women (PW) in northern Algeria. Healthy PW were recruited from an urban area (Algiers). Spot urine and venous blood samples were collected to assess iodine status (urinary iodine concentration, UIC) and serum thyroid hormones (TSH, FT4) and anti-thyroid peroxidase antibodies (TPO-Ab) concentrations. The median UIC for the PW (n = 172) in Algiers was 246,74 μg/L, 244,68 μg/L and 220,63 μg/L respectively during the first, second and third trimesters of pregnancy. Mean TSH, FT4 concentrations were within reference ranges in all groups of women. Among PW, 72.7%, 75.4% and 75.5% in the first, second and third trimesters were TPO-Ab+. Among PW, 14%, 10% and 10% in the first, second and third trimesters, respectively, with TPO-Ab+ had subclinical hypothyroidism. An analysis of the variations in the levels of the serum parameters (FT4, TSH and anti-TPO antibodies) was analyzed according to the CUI intervals admitted and show that these marker are predictive of thyroid function. In northern Algeria, median UICs indicate iodine sufficiency in PW. About 75% of PW are TPO-Ab+ and the prevalence of subclinical hypothyroidism is high.
{"title":"Prevalence of thyroid disorders in pregnancy in northern Algeria","authors":"S. Oudahmane-Akdader, A. Kamel, L. Lakabi, Z. Hamouli-Said","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.234","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.234","url":null,"abstract":"Iodine is a trace element whose adequate intakes are essential during pregnancy to promote the correct growth and development of the fetus. Iodine deficiency is the cause of several disorders in foetal development and thyroid disorders during pregnancy is associated with an increased risk of miscarriage or premature birth. The aim of this study was to assess the iodine status and thyroid function of pregnant women (PW) in northern Algeria. Healthy PW were recruited from an urban area (Algiers). Spot urine and venous blood samples were collected to assess iodine status (urinary iodine concentration, UIC) and serum thyroid hormones (TSH, FT4) and anti-thyroid peroxidase antibodies (TPO-Ab) concentrations. The median UIC for the PW (n = 172) in Algiers was 246,74 μg/L, 244,68 μg/L and 220,63 μg/L respectively during the first, second and third trimesters of pregnancy. Mean TSH, FT4 concentrations were within reference ranges in all groups of women. Among PW, 72.7%, 75.4% and 75.5% in the first, second and third trimesters were TPO-Ab+. Among PW, 14%, 10% and 10% in the first, second and third trimesters, respectively, with TPO-Ab+ had subclinical hypothyroidism. An analysis of the variations in the levels of the serum parameters (FT4, TSH and anti-TPO antibodies) was analyzed according to the CUI intervals admitted and show that these marker are predictive of thyroid function. In northern Algeria, median UICs indicate iodine sufficiency in PW. About 75% of PW are TPO-Ab+ and the prevalence of subclinical hypothyroidism is high.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"15 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275361","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.459
F. Ndiaye, A. Penfornis, J. Eroukhmanoff
Le syndrome de Wolfram (SW) est une maladie neurodégénérative rare. Il associe principalement un diabète insulino-requérant, une neuropathie optique et une atrophie cérébrale progressive. Il existe cependant une grande hétérogénéité phénotypique. Notre patiente a été diagnostiquée d’un diabète insulino-requérant à l’âge de 3 ans (anticorps du diabète de type 1 négatifs) mais le SW n’a été identifié génétiquement qu’à l’âge de 17 ans (double mutation composite du gène WFS1), devant la présence d’une cataracte bilatérale dans l’enfance. Puis la neuropathie optique, le diabète insipide et d’autres atteintes du SW ont été dépistés à l’âge de 18 ans. La particularité de ce cas relève de son diabète qui a toujours été très déséquilibré (HbA1c : 10–16 %) et hautement instable, avec de multiples comas hypoglycémiques menaçant son pronostic vital, malgré une insulinothérapie basal-bolus, en multi-injections ou en pompe, bien menée. L’étiologie de son instabilité glycémique est multifactorielle (présence d’une gastroparésie, de lipodystrophies, d’anticorps anti-insuline à 43 %) mais non typique d’un SW. Ce diabète est aussi associé à une rétinopathie bilatérale lasérisée, une néphropathie stade 4, et une neuropathie périphérique et végétative (dysautonomie cardiaque, gastroparésie et vessie neurologique) avant l’âge adulte, contrairement à ce que l’on rencontre dans le SW. De manière inédite dans les traitements des diabètes du SW, seul le système de boucle semi-fermée Diabeloop dédié aux diabètes hautement instables (algorithme spécifique DBLHU) a permis, chez cette patiente, d’améliorer sa qualité de vie avec la réduction de sa variabilité glycémique et un arrêt quasi complet de ses hypoglycémies sévères.
{"title":"Diabète hautement instable et atypique dans le cadre d’un syndrome de Wolfram","authors":"F. Ndiaye, A. Penfornis, J. Eroukhmanoff","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.459","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.459","url":null,"abstract":"Le syndrome de Wolfram (SW) est une maladie neurodégénérative rare. Il associe principalement un diabète insulino-requérant, une neuropathie optique et une atrophie cérébrale progressive. Il existe cependant une grande hétérogénéité phénotypique. Notre patiente a été diagnostiquée d’un diabète insulino-requérant à l’âge de 3 ans (anticorps du diabète de type 1 négatifs) mais le SW n’a été identifié génétiquement qu’à l’âge de 17 ans (double mutation composite du gène WFS1), devant la présence d’une cataracte bilatérale dans l’enfance. Puis la neuropathie optique, le diabète insipide et d’autres atteintes du SW ont été dépistés à l’âge de 18 ans. La particularité de ce cas relève de son diabète qui a toujours été très déséquilibré (HbA1c : 10–16 %) et hautement instable, avec de multiples comas hypoglycémiques menaçant son pronostic vital, malgré une insulinothérapie basal-bolus, en multi-injections ou en pompe, bien menée. L’étiologie de son instabilité glycémique est multifactorielle (présence d’une gastroparésie, de lipodystrophies, d’anticorps anti-insuline à 43 %) mais non typique d’un SW. Ce diabète est aussi associé à une rétinopathie bilatérale lasérisée, une néphropathie stade 4, et une neuropathie périphérique et végétative (dysautonomie cardiaque, gastroparésie et vessie neurologique) avant l’âge adulte, contrairement à ce que l’on rencontre dans le SW. De manière inédite dans les traitements des diabètes du SW, seul le système de boucle semi-fermée Diabeloop dédié aux diabètes hautement instables (algorithme spécifique DBLHU) a permis, chez cette patiente, d’améliorer sa qualité de vie avec la réduction de sa variabilité glycémique et un arrêt quasi complet de ses hypoglycémies sévères.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.447
S. Habibi, H. Bouaichi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
L’insulinothérapie fonctionnelle (ITF) est une méthode pédagogique permettant l’adaptation de l’insulinothérapie à la vie des patients diabétiques. Rapporter les modalités de l’insulinothérapie fonctionnelle (IF) utilisées et d’évaluer son impact métabolique. Étude rétrospective, descriptive, étalée sur une durée de 7 ans de janvier 2015 à décembre 2022 menée au service d’endocrinologie–diabétologie, CHU Hassan II de Fès. Étude portée sur 52 diabétiques type 1. L’âge moyen était de 21,76 ± 7,34 ans avec un sex-ratio 30 H/52 F. Durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,72 ± 7,45 ans. L’IMC moyen était 21,20 + 3,68. Hypoglycémie sévère a été rapportée chez 7 patients, une décompensation acédo-cétosique s’est développée chez 21 patients dans l’année précédant l’ITF. HbA1c moyenne avant ITF était de 8,63 ± 2,25 avec DTQ moyenne de 0,67 UI/kg/j. Après l’épreuve de jeûne glucidique, dose moyenne d’insuline basale était significativement réduite (0,27 UI/kg/j vs 0,44 UI/kg/j ; p = 0,02). Ratios moyens étaient de 1,6 + 0,37 UI/10 g au petit déjeuner, 0,95 + 0,26 UI/10 g au déjeuner et 1,25 + 0,41 UI/10 g au dîner. La sensibilité moyenne à l’insuline était de 0,48 + 0,14 g/L/1 UI d’insuline. La sensibilité moyenne au resucrage était de 0,38 + 0,1 g/L/10 g de sucre. L’HbA1c moyenne avait baissé à 7,4 % sur 3 mois, 7,28 % sur 6 mois pour atteindre 7,09 % en un an. Notre étude a montré des modalités pratiques conformes aux recommandations internationales, avec amélioration de la qualité de vie et réduction de l’HbA1c grâce à l’IF.
功能胰岛素治疗(ITF)是一种使胰岛素治疗适应糖尿病患者生活的教学方法。报告功能性胰岛素治疗(IF)的使用方式并评估其代谢影响。这是一项为期7年的回顾性、描述性研究,从2015年1月至2022年12月,在非斯CHU Hassan II的内分泌学-糖尿病科进行。研究对象为52例1型糖尿病患者。平均年龄21.76±7.34岁,性别比30小时/52华氏度。糖尿病平均发病时间为8.72±7.45年,平均bmi为21.20 + 3.68。7例患者出现严重低血糖,21例患者在tfi前一年出现乙酰酮失代偿。tfi前HbA1c平均值为8.63±2.25,DTQ平均值为0.67 iu /kg/ d。碳水化合物禁食后,平均基础胰岛素剂量显著降低(0.27 iu /kg/ d vs 0.44 iu /kg/ d;p = 0.02)。平均比例为早餐1.6 + 0.37 iu / 10g,午餐0.95 + 0.26 iu / 10g,晚餐1.25 + 0.41 iu / 10g。平均胰岛素敏感性为0.48 + 0.14 g/L/ 1iu胰岛素。再结晶的平均敏感性为0.38 + 0.1 g/L/10 g糖。平均糖化血红蛋白在3个月内下降到7.4%,在6个月内下降到7.28%,在1年内达到7.09%。我们的研究表明,if的实际方法符合国际建议,改善了生活质量,降低了糖化血红蛋白。
{"title":"L’insulinothérapie fonctionnelle : modalités pratique et impact métabolique","authors":"S. Habibi, H. Bouaichi, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.447","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.447","url":null,"abstract":"L’insulinothérapie fonctionnelle (ITF) est une méthode pédagogique permettant l’adaptation de l’insulinothérapie à la vie des patients diabétiques. Rapporter les modalités de l’insulinothérapie fonctionnelle (IF) utilisées et d’évaluer son impact métabolique. Étude rétrospective, descriptive, étalée sur une durée de 7 ans de janvier 2015 à décembre 2022 menée au service d’endocrinologie–diabétologie, CHU Hassan II de Fès. Étude portée sur 52 diabétiques type 1. L’âge moyen était de 21,76 ± 7,34 ans avec un sex-ratio 30 H/52 F. Durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,72 ± 7,45 ans. L’IMC moyen était 21,20 + 3,68. Hypoglycémie sévère a été rapportée chez 7 patients, une décompensation acédo-cétosique s’est développée chez 21 patients dans l’année précédant l’ITF. HbA1c moyenne avant ITF était de 8,63 ± 2,25 avec DTQ moyenne de 0,67 UI/kg/j. Après l’épreuve de jeûne glucidique, dose moyenne d’insuline basale était significativement réduite (0,27 UI/kg/j vs 0,44 UI/kg/j ; p = 0,02). Ratios moyens étaient de 1,6 + 0,37 UI/10 g au petit déjeuner, 0,95 + 0,26 UI/10 g au déjeuner et 1,25 + 0,41 UI/10 g au dîner. La sensibilité moyenne à l’insuline était de 0,48 + 0,14 g/L/1 UI d’insuline. La sensibilité moyenne au resucrage était de 0,38 + 0,1 g/L/10 g de sucre. L’HbA1c moyenne avait baissé à 7,4 % sur 3 mois, 7,28 % sur 6 mois pour atteindre 7,09 % en un an. Notre étude a montré des modalités pratiques conformes aux recommandations internationales, avec amélioration de la qualité de vie et réduction de l’HbA1c grâce à l’IF.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"14 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275479","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.403
I. Nasri
Parfois l’insulinothérapie reste le seul traitement pour équilibrer un diabète gestationnel, le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques des gestantes qui nécessitent une insulinothérapie avec une comparaison par rapport au diabète gestationnel non insuliné. C’est une étude prospective qui a regroupé les diabètes gestationnels, du septembre 2017 au septembre 2021. Notre travail a regroupé 184 cas de diabète gestationnel dont 33 % insulinés (DGI) et 67 % non insulinés (DGNI) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risques du diabète gestationnel : IMC ≥ 25 kg/m2 (DGI 100 % vs DGNI 45 %), antécédents familiaux de diabète (DGI 76 % vs DGNI 44 %), antécédents de macrosome ou diabète gestationnel pour les patientes multipares (DGI 64 % vs DGNI 39 %), âge ≥ 35 ans (DGI 57 % vs DGNI31 %). La moyenne de la glycémie à jeun (DGI 1,35 VS DGNI 1,10), T60 (DGI 2,25 vs DGNI 1,81), T120 (DGI 1,98 vs DGNI 1,47). Macrosomie (DGI 21 % vs DGNI 15 %), avortement ou mort né (DGI 11 % vs DNA 12 %), césarienne (DGI 63 % vs DGNI 48 %). HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (DGI 45 % vs DGNI 70 %), prédiabète (DGI 17 % vs DGNI 22 %), diabète (DGI 38 % vs DGNI 8 %). Le diabète gestationnel qui nécessite une insulinothérapie est caractérisé par une forte présence des facteurs de risque, avec une perturbation glycémique importante au moment du diagnostic et des compilations fœto-maternelle plus élevées. Le risque de garder un diabète est 4 fois plus important par rapport au diabète gestationnel non insuliné.
有时胰岛素治疗仍然是平衡妊娠糖尿病的唯一治疗方法,我们工作的目的是分析需要胰岛素治疗的孕妇的特点,并与非胰岛素妊娠糖尿病进行比较。这是一项前瞻性研究,汇集了2017年9月至2021年9月的妊娠糖尿病患者。参加我们的工作有184例(其中33% insulinés DGI)因糖尿病和非insulinés DGNI(67%)与一名平均年龄为33岁。糖尿病的危险因素:bmi≥25 kg / m2 (DGI 100% DGNI vs 45%)、糖尿病家族史(DGI 76% DGNI 44%) vs macrosome或糖尿病史,对于患者经产妇(DGI 64% vs DGNI 39%),年龄≥35岁占57% (DGI vs DGNI31)。平均空腹血糖(igd 1.35 VS igd 1.10)、T60 (igd 2.25 VS igd 1.81)、T120 (igd 1.98 VS igd 1.47)。大体(DGI 21% vs DGNI 15%),流产或出生死亡(DGI 11% vs DNA 12%),剖腹产(DGI 63% vs DGNI 48%)。分娩后6周进行HGPO:正常血糖(igd 45% vs igd 70%)、糖尿病前期(igd 17% vs igd 22%)、糖尿病(igd 38% vs igd 8%)。需要胰岛素治疗的妊娠期糖尿病的特点是危险因素的存在,诊断时血糖紊乱严重,胎儿-母体积累较高。与非胰岛素妊娠期糖尿病相比,患糖尿病的风险高出4倍。
{"title":"Caractéristiques du diabète gestationnel insuliné","authors":"I. Nasri","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.403","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.403","url":null,"abstract":"Parfois l’insulinothérapie reste le seul traitement pour équilibrer un diabète gestationnel, le but de notre travail est d’analyser les caractéristiques des gestantes qui nécessitent une insulinothérapie avec une comparaison par rapport au diabète gestationnel non insuliné. C’est une étude prospective qui a regroupé les diabètes gestationnels, du septembre 2017 au septembre 2021. Notre travail a regroupé 184 cas de diabète gestationnel dont 33 % insulinés (DGI) et 67 % non insulinés (DGNI) avec un âge moyen de 33 ans. Les facteurs de risques du diabète gestationnel : IMC ≥ 25 kg/m2 (DGI 100 % vs DGNI 45 %), antécédents familiaux de diabète (DGI 76 % vs DGNI 44 %), antécédents de macrosome ou diabète gestationnel pour les patientes multipares (DGI 64 % vs DGNI 39 %), âge ≥ 35 ans (DGI 57 % vs DGNI31 %). La moyenne de la glycémie à jeun (DGI 1,35 VS DGNI 1,10), T60 (DGI 2,25 vs DGNI 1,81), T120 (DGI 1,98 vs DGNI 1,47). Macrosomie (DGI 21 % vs DGNI 15 %), avortement ou mort né (DGI 11 % vs DNA 12 %), césarienne (DGI 63 % vs DGNI 48 %). HGPO réalisée 6 semaine après l’accouchement : glycémie normale (DGI 45 % vs DGNI 70 %), prédiabète (DGI 17 % vs DGNI 22 %), diabète (DGI 38 % vs DGNI 8 %). Le diabète gestationnel qui nécessite une insulinothérapie est caractérisé par une forte présence des facteurs de risque, avec une perturbation glycémique importante au moment du diagnostic et des compilations fœto-maternelle plus élevées. Le risque de garder un diabète est 4 fois plus important par rapport au diabète gestationnel non insuliné.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275489","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.374
C. Hachichi
La neuropathie autonome cardiaque est une affection fréquente, dont la prévalence est sous-estimée chez le sujet diabétique. La dysautonomie cardiovasculaire du patient diabétique a pour complications majeures l’hypotension orthostatique, parfois invalidante, et l’infarctus du myocarde silencieux. La NAC a été recherchée dans une population de 300 patients par l’analyse des variations de la fréquence cardiaque lors de trois tests standards (respiration profonde, orthostatisme actif, Valsalva) évaluant surtout l’activité parasympathique. Ces patients étaient âgés de 42,5 ± 12,8 ans, avec une durée moyenne du diabète 8,3 ± 5,8 ans, 52 étaient hypertendus. La NAC était présente chez 110 patients. Parmi les patients, 66,2 % ne présentaient pas d’anomalie significative, 20,6 % présentaient des anomalies modérées, essentiellement parasympathiques et 12,6 % une dysautonomie confirmée. La sévérité de la NAC était corrélée à la présence d’autres symptômes de dysautonomie (troubles vésicaux, dysfonction érectile), d’une neuropathie périphérique, d’une hypertension mais aussi à l’existence d’une néphropathie et d’une rétinopathie. L’association de la NAC aux complications microangiopathiques a été retrouvée dans d’autres études. Plusieurs études ont montré l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’un dépistage de la NAC.Les recommandations actuelles américaines et européennes sont de rechercher une NAC au moment du diagnostic chez les patients diabétiques de type II, et dans les 5 ans qui suivent le diagnostic chez les patients diabétiques de type I (ou plus tôt en cas de signe d’appel).
{"title":"La neuropathie autonome cardiaque (NAC) chez le diabétique","authors":"C. Hachichi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.374","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.374","url":null,"abstract":"La neuropathie autonome cardiaque est une affection fréquente, dont la prévalence est sous-estimée chez le sujet diabétique. La dysautonomie cardiovasculaire du patient diabétique a pour complications majeures l’hypotension orthostatique, parfois invalidante, et l’infarctus du myocarde silencieux. La NAC a été recherchée dans une population de 300 patients par l’analyse des variations de la fréquence cardiaque lors de trois tests standards (respiration profonde, orthostatisme actif, Valsalva) évaluant surtout l’activité parasympathique. Ces patients étaient âgés de 42,5 ± 12,8 ans, avec une durée moyenne du diabète 8,3 ± 5,8 ans, 52 étaient hypertendus. La NAC était présente chez 110 patients. Parmi les patients, 66,2 % ne présentaient pas d’anomalie significative, 20,6 % présentaient des anomalies modérées, essentiellement parasympathiques et 12,6 % une dysautonomie confirmée. La sévérité de la NAC était corrélée à la présence d’autres symptômes de dysautonomie (troubles vésicaux, dysfonction érectile), d’une neuropathie périphérique, d’une hypertension mais aussi à l’existence d’une néphropathie et d’une rétinopathie. L’association de la NAC aux complications microangiopathiques a été retrouvée dans d’autres études. Plusieurs études ont montré l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’un dépistage de la NAC.Les recommandations actuelles américaines et européennes sont de rechercher une NAC au moment du diagnostic chez les patients diabétiques de type II, et dans les 5 ans qui suivent le diagnostic chez les patients diabétiques de type I (ou plus tôt en cas de signe d’appel).","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275512","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.504
S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan
Les carences nutritionnelles sont des complications moins bien connues de l’obésité malgré leur fréquence. L’objectif de ce travail est de dépister les carences nutritionnelles chez les patients ayant une obésité. Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclue tous les patients avec un IMC supérieur à 30 kg/m2 suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid à Casablanca, Maroc. Le début de l’étude remonte à janvier 2023. Pour chaque patient, nous avons recueilli les données anthropométriques, évaluer l’enquête alimentaire et doser les vitamines et les oligoéléments tels que la vitamine D, l’acide folique ainsi que la ferritinémie, l’albuminémie. Les résultats préliminaires de l’enquête alimentaires des 20 patients ont montré une consommation insuffisante des fruits de 13,3 %, des légumes de 6,7 %, et des produits laitiers de 26,7 % avec une consommation d’aliments à haute valeur calorique mais de faible qualité nutritionnelle, avec une activité physique réduite, et une prévalence des carences de 33 % dont, 46 % présentaient une carence en vitamine D, 33 % une insuffisance en vit D, 46 % présentaient une carence en fer, 6,7 % présentaient une hypoalbuminémie et 6,7 % présentaient une carence en acide folique. Notre étude a mis en exergue la prévalence élevée des carences nutritionnelles chez les patients souffrant d’obésité pouvant être expliquée par la faible qualité nutritionnelle des repas et les régimes restrictifs répétitifs.
营养不良是一种不太为人所知的肥胖并发症,尽管它们很常见。这项工作的目的是检测肥胖患者的营养不足。这是一项前瞻性研究,包括在摩洛哥卡萨布兰卡sheikh Khalifa Ibn Zaid医院内分泌科随访的所有bmi超过30 kg/m2的患者。这项研究始于2023年1月。对于每个患者,我们收集人体测量数据,评估饮食调查,并测量维生素和微量元素,如维生素D、叶酸以及铁蛋白血症和白蛋白血症。各20名病人的膳食调查的初步结果显示,消费不足为13.3%,6.7%的蔬菜水果、26.7%和奶制品食用高热量食品,但有营养质量较低,与身体活动少,且患病率为33%,其中46%的不足,具有维生素D缺乏症,33%的不足,生活D、46%股权具有缺铁6.7%的人蛋白尿低,6.7%的人叶酸缺乏。我们的研究强调了肥胖患者营养缺乏的高患病率,这可能是由于膳食营养质量差和重复的限制性饮食。
{"title":"Les carences nutritionnelles chez les patients obèses","authors":"S. Benzineb, S. Elamari, S. Laidi, A. Chadli, F. Marouan","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.504","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.504","url":null,"abstract":"Les carences nutritionnelles sont des complications moins bien connues de l’obésité malgré leur fréquence. L’objectif de ce travail est de dépister les carences nutritionnelles chez les patients ayant une obésité. Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclue tous les patients avec un IMC supérieur à 30 kg/m2 suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid à Casablanca, Maroc. Le début de l’étude remonte à janvier 2023. Pour chaque patient, nous avons recueilli les données anthropométriques, évaluer l’enquête alimentaire et doser les vitamines et les oligoéléments tels que la vitamine D, l’acide folique ainsi que la ferritinémie, l’albuminémie. Les résultats préliminaires de l’enquête alimentaires des 20 patients ont montré une consommation insuffisante des fruits de 13,3 %, des légumes de 6,7 %, et des produits laitiers de 26,7 % avec une consommation d’aliments à haute valeur calorique mais de faible qualité nutritionnelle, avec une activité physique réduite, et une prévalence des carences de 33 % dont, 46 % présentaient une carence en vitamine D, 33 % une insuffisance en vit D, 46 % présentaient une carence en fer, 6,7 % présentaient une hypoalbuminémie et 6,7 % présentaient une carence en acide folique. Notre étude a mis en exergue la prévalence élevée des carences nutritionnelles chez les patients souffrant d’obésité pouvant être expliquée par la faible qualité nutritionnelle des repas et les régimes restrictifs répétitifs.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275516","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}