Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.032
S. Wylomanski, N. Winer
{"title":"[Role of ultrasound in elective abortions].","authors":"S. Wylomanski, N. Winer","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.032","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.032","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"8 1","pages":"1477-1489"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84145399","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.021
N. Mottet, D. Riethmuller
{"title":"[Mode of delivery in spontaneous preterm birth].","authors":"N. Mottet, D. Riethmuller","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.021","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.021","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"47 1","pages":"1434-1445"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77781937","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.022
L. Marcellin
{"title":"[Prevention of preterm birth by uterine cervical cerclage].","authors":"L. Marcellin","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.022","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.022","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"401 1","pages":"1299-1323"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"76461737","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.035
C. Vayssière , A. Gaudineau , L. Attali , K. Bettahar , S. Eyraud , P. Faucher , P. Fournet , D. Hassoun , M. Hatchuel , C. Jamin , B. Letombe , T. Linet , M. Msika Razon , A. Ohanessian , H. Segain , S. Vigoureux , N. Winer , S. Wylomanski , A. Agostini
Objectif
Élaborer des recommandations pour la pratique des IVG.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats
Le nombre d’IVG est stable depuis plusieurs décennies. Il existe plusieurs éléments expliquant le choix de l’IVG lorsqu’il existe une grossesse non prévue (GNP). L’initiation précoce de la contraception et le choix de la contraception en rapport avec la vie de la femme sont associés à une diminution des GNP. Les contraceptions réversibles de longue durée d’action apparaissent comme une contraception à positionner en première ligne pour l’adolescente du fait de son efficacité (grade C). L’échographie avant une IVG doit être encouragée mais n’est pas indispensable pour réaliser une IVG (accord professionnel). Dès l’apparition échographique de l’embryon, l’estimation de la datation de la grossesse se fait par la mesure de la longueur cranio-caudale (LCC) ou par la mesure du diamètre bipariétal (BIP) à partir de 11 SA (grade B). Les mesures étant fiables à ± 5 jours, l’IVG peut être réalisée lorsque les mesures de LCC et/ou de BIP sont respectivement inférieures à 90 mm et 30 mm (accord professionnel). L’IVG médicamenteuse réalisée avec la dose de 200 mg de mifépristone associé au misoprostol est efficace à tout âge gestationnel (NP1). Avant 7 SA, la prise de mifépristone sera suivie entre 24 et 48 heures de la prise de misoprostol par voie orale, buccale, sublinguale voire vaginale à la dose de 400 μg éventuellement renouvelé après 3 heures (NP1, grade A). Au-delà de 7 SA, les modes d’administration du misoprostol, par voie vaginale, sublinguale ou buccale, sont plus efficaces et mieux tolérés que la voie orale (NP1). Il est recommandé d’utiliser systématiquement une préparation cervicale lors d’une IVG instrumentale (accord professionnel). Le misoprostol est un agent de première intention pour la préparation cervicale à la dose de 400 μg (grade A). L’aspiration évacuatrice est préférable au curetage (grade B). Un utérus perforé lors d’une aspiration instrumentale ne doit pas être considéré en routine comme un utérus cicatriciel (accord professionnel). L’IVG instrumentale n’est pas associée à une augmentation du risque d’infertilité ultérieure ou de GEU (NP2). Les consultations médicales pré-IVG n’influent pas sur la décision d’interrompre ou non la grossesse et une majorité de femmes est assez sûre de son choix lors de ces consultations. L’acceptabilité de la méthode et la satisfaction des femmes semblent plus grandes lorsque celles-ci sont en mesure de choisir la méthode d’IVG (grade B). Il n’y a pas de relation entre une augmentation des troubles psychiatriques et le recours à l’IVG (NP2). Les femmes ayant des antécédents psychiatrique
{"title":"L’interruption volontaire de grossesse : recommandations pour la pratique clinique — Texte des recommandations (texte court)","authors":"C. Vayssière , A. Gaudineau , L. Attali , K. Bettahar , S. Eyraud , P. Faucher , P. Fournet , D. Hassoun , M. Hatchuel , C. Jamin , B. Letombe , T. Linet , M. Msika Razon , A. Ohanessian , H. Segain , S. Vigoureux , N. Winer , S. Wylomanski , A. Agostini","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.035","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.035","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Élaborer des recommandations pour la pratique des IVG.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Consultation de la base de données Medline, de la Cochrane Library et des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le nombre d’IVG est stable depuis plusieurs décennies. Il existe plusieurs éléments expliquant le choix de l’IVG lorsqu’il existe une grossesse non prévue (GNP). L’initiation précoce de la contraception et le choix de la contraception en rapport avec la vie de la femme sont associés à une diminution des GNP. Les contraceptions réversibles de longue durée d’action apparaissent comme une contraception à positionner en première ligne pour l’adolescente du fait de son efficacité (grade C). L’échographie avant une IVG doit être encouragée mais n’est pas indispensable pour réaliser une IVG (accord professionnel). Dès l’apparition échographique de l’embryon, l’estimation de la datation de la grossesse se fait par la mesure de la longueur cranio-caudale (LCC) ou par la mesure du diamètre bipariétal (BIP) à partir de 11 SA (grade B). Les mesures étant fiables à<!--> <!-->±<!--> <!-->5<!--> <!-->jours, l’IVG peut être réalisée lorsque les mesures de LCC et/ou de BIP sont respectivement inférieures à 90<!--> <!-->mm et 30<!--> <!-->mm (accord professionnel). L’IVG médicamenteuse réalisée avec la dose de 200<!--> <!-->mg de mifépristone associé au misoprostol est efficace à tout âge gestationnel (NP1). Avant 7<!--> <!-->SA, la prise de mifépristone sera suivie entre 24 et 48<!--> <!-->heures de la prise de misoprostol par voie orale, buccale, sublinguale voire vaginale à la dose de 400<!--> <!-->μg éventuellement renouvelé après 3<!--> <!-->heures (NP1, grade A). Au-delà de 7<!--> <!-->SA, les modes d’administration du misoprostol, par voie vaginale, sublinguale ou buccale, sont plus efficaces et mieux tolérés que la voie orale (NP1). Il est recommandé d’utiliser systématiquement une préparation cervicale lors d’une IVG instrumentale (accord professionnel). Le misoprostol est un agent de première intention pour la préparation cervicale à la dose de 400<!--> <!-->μg (grade A). L’aspiration évacuatrice est préférable au curetage (grade B). Un utérus perforé lors d’une aspiration instrumentale ne doit pas être considéré en routine comme un utérus cicatriciel (accord professionnel). L’IVG instrumentale n’est pas associée à une augmentation du risque d’infertilité ultérieure ou de GEU (NP2). Les consultations médicales pré-IVG n’influent pas sur la décision d’interrompre ou non la grossesse et une majorité de femmes est assez sûre de son choix lors de ces consultations. L’acceptabilité de la méthode et la satisfaction des femmes semblent plus grandes lorsque celles-ci sont en mesure de choisir la méthode d’IVG (grade B). Il n’y a pas de relation entre une augmentation des troubles psychiatriques et le recours à l’IVG (NP2). Les femmes ayant des antécédents psychiatrique","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1596-1603"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.035","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085193","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.013
H. Torchin , P.-Y. Ancel
But
Faire la synthèse des connaissances sur l’incidence et sur certains facteurs de risque de la prématurité. Décrire la morbi-mortalité néonatale et le devenir des enfants nés prématurément selon l’âge gestationnel et le contexte de naissance.
Matériel et méthodes
Consultation de la base de données MedLine.
Résultats
Dans le monde, en 2010, environ 15 millions d’enfants sont nés avant 37 semaines d’aménorrhée, représentant 11 % des naissances vivantes. Environ 85 % des enfants nés avant 37 SA relèvent de la prématurité modérée ou tardive (32–36 SA), 10 % de la grande prématurité (28–31 SA), et 5 % de la très grande prématurité (< 28 SA). En France, 60 000 enfants par an naissent avant 37 SA, dont 12 000 avant 32 SA. Ces naissances prématurées sont dues en France pour moitié à une prématurité spontanée (mise en travail spontanée ou rupture prématurée des membranes) et pour moitié à une prématurité induite. De nombreux facteurs identifiables en période péri-conceptionnelle sont associés au risque de prématurité, essentiellement des facteurs maternels (sociodémographiques, obstétricaux, psychologiques, génétiques), mais également des facteurs paternels et environnementaux. L’âge gestationnel de naissance a un impact très fort sur la mortalité, sur la morbidité néonatale sévère et sur le développement de l’enfant. Les pathologies de la grossesse et le contexte de naissance déterminent également en partie le devenir de l’enfant.
Conclusion
La prématurité constitue un enjeu de santé publique majeur ; au niveau mondial, c’est l’une des principales causes de mortalité avant l’âge de 5 ans ainsi que de troubles du développement.
Objective
To synthesize the available evidence regarding the incidence and several risk factors of preterm birth. To describe neonatal outcomes according to gestational age and to the context of delivery.
Materials and methods
Consultation of the Medline database.
Results
In 2010, 11% of live births (15 million babies) occurred before 37 completed weeks of gestation worldwide. About 85% of these births were moderate to late preterm babies (32–36 weeks), 10% were very preterm babies (28–31 weeks) and 5% were extremely preterm babies (< 28 weeks). In France, premature birth concerns 60,000 neonates every year, 12,000 of whom are born before 32 completed weeks of gestation. Half of them are delivered after spontaneous onset of labor or preterm premature rupture of the membranes, and the other half are provider-initiated preterm births. Several maternal factors are associated with preterm birth, including sociodemographic, obstetrical, psychological, and genetic factors; paternal and environmental factors are also involved. Gestational age is highly associated with neonatal mortality and with short- and long-term morbidities. Pregnancy complicat
{"title":"Épidémiologie et facteurs de risque de la prématurité","authors":"H. Torchin , P.-Y. Ancel","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.013","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Faire la synthèse des connaissances sur l’incidence et sur certains facteurs de risque de la prématurité. Décrire la morbi-mortalité néonatale et le devenir des enfants nés prématurément selon l’âge gestationnel et le contexte de naissance.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Consultation de la base de données MedLine.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Dans le monde, en 2010, environ 15 millions d’enfants sont nés avant 37 semaines d’aménorrhée, représentant 11 % des naissances vivantes. Environ 85 % des enfants nés avant 37 SA relèvent de la prématurité modérée ou tardive (32–36 SA), 10 % de la grande prématurité (28–31 SA), et 5 % de la très grande prématurité (<<!--> <!-->28 SA). En France, 60 000 enfants par an naissent avant 37 SA, dont 12 000 avant 32 SA. Ces naissances prématurées sont dues en France pour moitié à une prématurité spontanée (mise en travail spontanée ou rupture prématurée des membranes) et pour moitié à une prématurité induite. De nombreux facteurs identifiables en période péri-conceptionnelle sont associés au risque de prématurité, essentiellement des facteurs maternels (sociodémographiques, obstétricaux, psychologiques, génétiques), mais également des facteurs paternels et environnementaux. L’âge gestationnel de naissance a un impact très fort sur la mortalité, sur la morbidité néonatale sévère et sur le développement de l’enfant. Les pathologies de la grossesse et le contexte de naissance déterminent également en partie le devenir de l’enfant.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La prématurité constitue un enjeu de santé publique majeur ; au niveau mondial, c’est l’une des principales causes de mortalité avant l’âge de 5 ans ainsi que de troubles du développement.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To synthesize the available evidence regarding the incidence and several risk factors of preterm birth. To describe neonatal outcomes according to gestational age and to the context of delivery.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Consultation of the Medline database.</p></div><div><h3>Results</h3><p>In 2010, 11% of live births (15 million babies) occurred before 37 completed weeks of gestation worldwide. About 85% of these births were moderate to late preterm babies (32–36 weeks), 10% were very preterm babies (28–31 weeks) and 5% were extremely preterm babies (<<!--> <!-->28 weeks). In France, premature birth concerns 60,000 neonates every year, 12,000 of whom are born before 32 completed weeks of gestation. Half of them are delivered after spontaneous onset of labor or preterm premature rupture of the membranes, and the other half are provider-initiated preterm births. Several maternal factors are associated with preterm birth, including sociodemographic, obstetrical, psychological, and genetic factors; paternal and environmental factors are also involved. Gestational age is highly associated with neonatal mortality and with short- and long-term morbidities. Pregnancy complicat","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1213-1230"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.013","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.014
G. Brabant
Objectif
Déterminer si la vaginose bactérienne est un marqueur de risque d’accouchement prématuré spontané et si son dépistage et son traitement peuvent réduire ce risque.
Méthodes
Consultation de la base de données Pubmed/Medline, Science Direct, et des rapports des sociétés savantes.
Résultats
La vaginose bactérienne (VB) est une dysbiose se traduisant par un déséquilibre de la flore vaginale à la faveur d’une multiplication des bactéries anaérobies et conjointement d’une disparition des lactobacilles réputés protecteurs. Son diagnostic repose sur les critères cliniques d’Amsel et/ou une coloration de Gram avec établissement du score de Nugent. La prévalence de la VB varie extraordinairement selon l’origine ethnique et/ou géographique (4–58 %), en France, elle est voisine de 7 % au premier trimestre de la grossesse (NP2). Le lien entre VB et accouchement prématuré spontané est faible avec des odds ratios compris entre 1,5 et 2 dans les études les plus récentes (NP3). Le métronidazole ou la clindamycine sont efficaces pour traiter la VB (NP3). Il est recommandé de prescrire l’un de ces antibiotiques en cas de VB symptomatique (accord professionnel). Le dépistage associé au traitement de la VB en population n’a pas montré de bénéfice dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP2). Concernant la population à bas risque asymptomatique (définie par l’absence d’antécédent d’accouchement prématuré), il n’a pas été démontré de bénéfice à dépister et à traiter la VB dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP1). Concernant la population à haut risque (définie par un antécédent d’accouchement prématuré), il n’a pas été démontré de bénéfice à dépister et à traiter la VB dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP3). Cependant, dans la sous-population des patientes ayant un antécédent d’accouchement prématuré survenu dans un contexte d’infection materno-fœtale bactérienne, il pourrait exister un bénéfice à dépister et à traiter précocement et systématiquement toute infection génitale basse, et en particulier de la VB (accord professionnel).
Conclusion
Le dépistage et le traitement de la VB au cours de la grossesse dans la population à bas risque asymptomatique ne sont pas recommandés dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (grade A). Dans la population à haut risque marquée par la seule notion d’antécédent d’accouchement prématuré, le dépistage et le traitement de la VB ne sont pas recommandés (grade C).
Objective
To determine if bacterial vaginosis is a marker for risk of spontaneous preterm delivery and if its detection and treatment can reduce this risk.
Methods
Consultation of the database Pubmed/Medline, Science Direct, and international guidelines of medical societies.
{"title":"Vaginose bactérienne et prématurité spontanée","authors":"G. Brabant","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.014","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Déterminer si la vaginose bactérienne est un marqueur de risque d’accouchement prématuré spontané et si son dépistage et son traitement peuvent réduire ce risque.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Consultation de la base de données Pubmed/Medline, Science Direct, et des rapports des sociétés savantes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La vaginose bactérienne (VB) est une dysbiose se traduisant par un déséquilibre de la flore vaginale à la faveur d’une multiplication des bactéries anaérobies et conjointement d’une disparition des lactobacilles réputés protecteurs. Son diagnostic repose sur les critères cliniques d’Amsel et/ou une coloration de Gram avec établissement du score de Nugent. La prévalence de la VB varie extraordinairement selon l’origine ethnique et/ou géographique (4–58 %), en France, elle est voisine de 7 % au premier trimestre de la grossesse (NP2). Le lien entre VB et accouchement prématuré spontané est faible avec des <em>odds ratios</em> compris entre 1,5 et 2 dans les études les plus récentes (NP3). Le métronidazole ou la clindamycine sont efficaces pour traiter la VB (NP3). Il est recommandé de prescrire l’un de ces antibiotiques en cas de VB symptomatique (accord professionnel). Le dépistage associé au traitement de la VB en population n’a pas montré de bénéfice dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP2). Concernant la population à bas risque asymptomatique (définie par l’absence d’antécédent d’accouchement prématuré), il n’a pas été démontré de bénéfice à dépister et à traiter la VB dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP1). Concernant la population à haut risque (définie par un antécédent d’accouchement prématuré), il n’a pas été démontré de bénéfice à dépister et à traiter la VB dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (NP3). Cependant, dans la sous-population des patientes ayant un antécédent d’accouchement prématuré survenu dans un contexte d’infection materno-fœtale bactérienne, il pourrait exister un bénéfice à dépister et à traiter précocement et systématiquement toute infection génitale basse, et en particulier de la VB (accord professionnel).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le dépistage et le traitement de la VB au cours de la grossesse dans la population à bas risque asymptomatique ne sont pas recommandés dans la prévention du risque d’accouchement prématuré spontané (grade A). Dans la population à haut risque marquée par la seule notion d’antécédent d’accouchement prématuré, le dépistage et le traitement de la VB ne sont pas recommandés (grade C).</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To determine if bacterial vaginosis is a marker for risk of spontaneous preterm delivery and if its detection and treatment can reduce this risk.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Consultation of the database Pubmed/Medline, Science Direct, and international guidelines of medical societies.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Bacterial va","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1247-1260"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.014","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72079518","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.025
G. Benoist
Objectifs
Évaluer les outils de prédiction d’accouchement prématuré spontané en cas de menace d’accouchement prématuré.
Matériels et méthodes
Recherche bibliographique dans les bases de données Medline et Cochrane et les recommandations de sociétés savantes internationales. Sélection des études réalisées sur une population de femmes en situation de menace d’accouchement prématuré.
Résultats
La menace d’accouchement prématuré est une situation clinique survenant entre 22 et 36 SA + 6 jours, dans laquelle sont observées des modifications cervicales et des contractions utérines, évoluant spontanément ou non vers un accouchement prématuré (accord professionnel). Les contractions utérines peuvent être détectées par la tocométrie et par la patiente elle-même. La fréquence des contractions utérines ne permet pas de prédire avec fiabilité un accouchement prématuré spontané (NP3). Les modifications cervicales peuvent être appréciées par la mesure échographique de la longueur de col et par le toucher vaginal (score de Bishop). La longueur du col est significativement corrélée au risque d’accouchement prématuré spontané (NP1). Les seuils de 15 mm et de 25 mm sont les plus pertinents pour respectivement prédire et écarter un risque d’accouchement prématuré spontané à 48 heures et à 7 jours (accord professionnel). Chez les patientes symptomatiques, la mesure échographique systématique de la longueur de col à l’admission n’est pas associée à une réduction significative du taux d’accouchement prématuré spontané (NP3). L’évaluation clinique du col utérin (score de Bishop) par le toucher vaginal est également un paramètre performant pour la prédiction d’un accouchement prématuré spontané (NP2). Plus le score de Bishop est élevé, plus le risque d’accouchement prématuré spontané est important (NP3). Il n’est pas possible de recommander l’emploi d’un outil plus qu’un autre (échographie du col ou toucher vaginal) en situation de menace d’accouchement prématuré (grade B). Cependant, du fait de l’excellente valeur prédictive négative de la mesure échographique du col, et d’une moindre variabilité interobservateur, il est proposé de mesurer par échographie la longueur cervicale du col avant de décider d’un transfert in utero pour menace d’accouchement prématuré (accord professionnel). Le dépistage de la fibronectine fœtale chez les patientes en situation de menace d’accouchement prématuré a une excellente valeur prédictive négative pour prédire l’absence d’accouchement prématuré spontané à 48 heures et à 7 jours. (NP2). La détection de la fibronectine fœtale chez les patientes en menace d’accouchement prématuré ne permet cependant pas de définir une stratégie permettant de réduire le taux d’accouchement prématuré spontané (NP2) et n’est donc pas recommandée (accord professionnel).
{"title":"Prédiction de l’accouchement prématuré chez les femmes symptomatiques (en situation de menace d’accouchement prématuré)","authors":"G. Benoist","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.025","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Évaluer les outils de prédiction d’accouchement prématuré spontané en cas de menace d’accouchement prématuré.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Recherche bibliographique dans les bases de données Medline et Cochrane et les recommandations de sociétés savantes internationales. Sélection des études réalisées sur une population de femmes en situation de menace d’accouchement prématuré.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La menace d’accouchement prématuré est une situation clinique survenant entre 22 et 36 SA<!--> <!-->+<!--> <!-->6<!--> <!-->jours, dans laquelle sont observées des modifications cervicales et des contractions utérines, évoluant spontanément ou non vers un accouchement prématuré (accord professionnel). Les contractions utérines peuvent être détectées par la tocométrie et par la patiente elle-même. La fréquence des contractions utérines ne permet pas de prédire avec fiabilité un accouchement prématuré spontané (NP3). Les modifications cervicales peuvent être appréciées par la mesure échographique de la longueur de col et par le toucher vaginal (score de Bishop). La longueur du col est significativement corrélée au risque d’accouchement prématuré spontané (NP1). Les seuils de 15<!--> <!-->mm et de 25<!--> <!-->mm sont les plus pertinents pour respectivement prédire et écarter un risque d’accouchement prématuré spontané à 48<!--> <!-->heures et à 7<!--> <!-->jours (accord professionnel). Chez les patientes symptomatiques, la mesure échographique systématique de la longueur de col à l’admission n’est pas associée à une réduction significative du taux d’accouchement prématuré spontané (NP3). L’évaluation clinique du col utérin (score de Bishop) par le toucher vaginal est également un paramètre performant pour la prédiction d’un accouchement prématuré spontané (NP2). Plus le score de Bishop est élevé, plus le risque d’accouchement prématuré spontané est important (NP3). Il n’est pas possible de recommander l’emploi d’un outil plus qu’un autre (échographie du col ou toucher vaginal) en situation de menace d’accouchement prématuré (grade B). Cependant, du fait de l’excellente valeur prédictive négative de la mesure échographique du col, et d’une moindre variabilité interobservateur, il est proposé de mesurer par échographie la longueur cervicale du col avant de décider d’un transfert in utero pour menace d’accouchement prématuré (accord professionnel). Le dépistage de la fibronectine fœtale chez les patientes en situation de menace d’accouchement prématuré a une excellente valeur prédictive négative pour prédire l’absence d’accouchement prématuré spontané à 48<!--> <!-->heures et à 7<!--> <!-->jours. (NP2). La détection de la fibronectine fœtale chez les patientes en menace d’accouchement prématuré ne permet cependant pas de définir une stratégie permettant de réduire le taux d’accouchement prématuré spontané (NP2) et n’est donc pas recommandée (accord professionnel).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1346-1363"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.025","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72084951","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.028
S. Marret , P.-Y. Ancel
Objectif
Évaluer chez l’enfant né prématuré les bénéfices neuroprotecteurs et les risques de l’administration anténatale de sulfate de magnésium (MgSO4) aux femmes à risque imminent d’accouchement prématuré.
Matériel et méthodes
Bases de données informatiques MedLine, de la Cochrane Library et recommandations des sociétés savantes internationales.
Résultats
Compte tenu du bénéfice démontré de l’administration anténatale de MgSO4 intraveineux sur la réduction des taux de paralysie cérébrale et de troubles du développement moteur de l’enfant né prématuré, elle est recommandée à toutes les patientes dont l’accouchement imminent est attendu ou programmé avant 32 SA (grade A). L’analyse de la littérature constate un effet protecteur indépendant de l’âge gestationnel chez le grand prématuré, du type de grossesse (monofœtale ou multiple) ou des causes de prématurité (NP2). Son administration est donc recommandée en cas de grossesse monofœtale ou multiple et quelle que soit la cause de la prématurité (grade B). Il est recommandé une dose de charge de 4 g et proposé d’utiliser une dose d’entretien de 1 g/h jusqu’à l’accouchement avec une durée maximale de 12 h sans dépasser une dose cumulée de 50 g (accord professionnel). Ces doses sont dénuées d’effets secondaires maternels délétères sévères ou d’effets indésirables chez le nouveau-né (NP1).
Conclusion
Il est recommandé d’administrer du MgSO4 à la femme dont l’accouchement avant 32 SA est imminent, qu’il soit attendu ou programmé (grade A), avec une dose de charge de 4 g IV suivie d’une dose d’entretien de 1 g/h pendant 12 h, que la grossesse soit unique ou multiple et quelle que soit la cause de la prématurité (accord professionnel).
Objective
To evaluate in preterm born children the neuroprotective benefits and the risks, at short- and long-term outcome, of the antenatal administration of magnesium sulphate (MgSO4) in women at imminent risk of preterm delivery.
Material and methods
Computer databases Medline, the Cochrane Library and the recommendations of various international scientific societies.
Results
Given the demonstrated benefit of antenatal MgSO4 intravenous administration on the reduction of cerebral palsy rates and the improvement of motor development in children born preterm, it is recommended for all women whose imminent delivery is expected or programmed before 32 weeks of gestation (WG) (grade A). The analysis of the literature finds no argument for greater benefit of antenatal MgSO4 administration in sub-groups of gestational age, or depending on the type of pregnancy (single or multiple pregnancy) or with the cause of preterm birth (NP2). Its administration is recommended before 32 WG, if
{"title":"Protection cérébrale de l’enfant né prématuré par le sulfate de magnésium","authors":"S. Marret , P.-Y. Ancel","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.028","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.028","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer chez l’enfant né prématuré les bénéfices neuroprotecteurs et les risques de l’administration anténatale de sulfate de magnésium (MgSO<sub>4</sub>) aux femmes à risque imminent d’accouchement prématuré.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Bases de données informatiques MedLine, de la Cochrane Library et recommandations des sociétés savantes internationales.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Compte tenu du bénéfice démontré de l’administration anténatale de MgSO<sub>4</sub> intraveineux sur la réduction des taux de paralysie cérébrale et de troubles du développement moteur de l’enfant né prématuré, elle est recommandée à toutes les patientes dont l’accouchement imminent est attendu ou programmé avant 32 SA (grade A). L’analyse de la littérature constate un effet protecteur indépendant de l’âge gestationnel chez le grand prématuré, du type de grossesse (monofœtale ou multiple) ou des causes de prématurité (NP2). Son administration est donc recommandée en cas de grossesse monofœtale ou multiple et quelle que soit la cause de la prématurité (grade B). Il est recommandé une dose de charge de 4<!--> <!-->g et proposé d’utiliser une dose d’entretien de 1<!--> <!-->g/h jusqu’à l’accouchement avec une durée maximale de 12<!--> <!-->h sans dépasser une dose cumulée de 50<!--> <!-->g (accord professionnel). Ces doses sont dénuées d’effets secondaires maternels délétères sévères ou d’effets indésirables chez le nouveau-né (NP1).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Il est recommandé d’administrer du MgSO<sub>4</sub> à la femme dont l’accouchement avant 32 SA est imminent, qu’il soit attendu ou programmé (grade A), avec une dose de charge de 4<!--> <!-->g IV suivie d’une dose d’entretien de 1<!--> <!-->g/h pendant 12<!--> <!-->h, que la grossesse soit unique ou multiple et quelle que soit la cause de la prématurité (accord professionnel).</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To evaluate in preterm born children the neuroprotective benefits and the risks, at short- and long-term outcome, of the antenatal administration of magnesium sulphate (MgSO<sub>4</sub>) in women at imminent risk of preterm delivery.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>Computer databases Medline, the Cochrane Library and the recommendations of various international scientific societies.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Given the demonstrated benefit of antenatal MgSO<sub>4</sub> intravenous administration on the reduction of cerebral palsy rates and the improvement of motor development in children born preterm, it is recommended for all women whose imminent delivery is expected or programmed before 32 weeks of gestation (WG) (grade A). The analysis of the literature finds no argument for greater benefit of antenatal MgSO<sub>4</sub> administration in sub-groups of gestational age, or depending on the type of pregnancy (single or multiple pregnancy) or with the cause of preterm birth (NP2). Its administration is recommended before 32 WG, if","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1418-1433"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.028","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085196","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.013
H. Torchin, P. Ancel
{"title":"[Epidemiology and risk factors of preterm birth].","authors":"H. Torchin, P. Ancel","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.013","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"31 1","pages":"1213-1230"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74792334","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.012
E. Azria
Objectifs
Distinguer les situations dans lesquelles les progestatifs, que ce soit la 17 hydroxyprogestérone caproate (17OHPC), la progestérone naturelle administrée par voie vaginale ou la progestérone par voie orale, ont été évalués en prévention de la prématurité spontanée. Déterminer les situations où leur utilisation est associée à un bénéfice en termes de réduction du risque d’accouchement prématuré et/ou d’amélioration du pronostic néonatal afin d’émettre des recommandations.
Méthodes
Recherche bibliographique en langue française et anglaise à partir des bases de données Medline et Cochrane entre 1956 et 2016 et des recommandations de sociétés savantes.
Résultats
La 17OHPC administrée après 16 SA n’est pas associée à un risque accru de malformation congénitale (NP3). Des données discordantes sur les risques associés à l’utilisation de la 17OHPC au premier trimestre de grossesse amènent à recommander que son utilisation ne soit envisagée qu’après 16 SA (grade C). L’administration de progestatifs n’est pas associée à un risque accru de cholestase gravidique (NP3) et les données les plus robustes issues d’essais randomisés ne retrouvent pas d’association entre l’exposition à la progestérone et la survenue d’un diabète gestationnel (NP3). La 17OHPC n’est pas recommandée en prévention primaire de la prématurité dans une population de femmes avec grossesses monofœtale sans antécédent d’accouchement prématuré (grade C). Bien que le dépistage par échographie endovaginale des femme ayant un col court ne soit pas recommandé de manière systématique (accord professionnel), la découverte d’un col de moins de 20 mm chez les femmes enceintes de grossesses monofœtale asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré entre 16 et 24 SA indique la prescription d’un traitement par progestérone naturelle micronisée administré quotidiennement par voie vaginale jusqu’à l’accouchement ou 36 SA (grade B). La 17OHPC est associée dans un essai à une réduction du risque d’accouchement avant 34 SA (NP2) et à une réduction de la morbidité néonatale (NP3) dans les grossesses monofœtales chez les femmes ayant au moins un antécédent d’accouchement avant 34 SA. Sur la base de ce seul essai randomisé présentant une validité externe limitée, on ne peut pas recommander d’administrer de manière systématique de la 17OHPC en cas d’antécédent d’accouchement prématuré pour réduire le risque d’accouchement prématuré (accord professionnel). La progestérone vaginale ne semble pas associée à une réduction du risque d’accouchement avant 34 SA (NP3), à une amélioration de l’état néonatal (NP3) ou à un meilleur score cognitif à l’âge de deux ans (NP3) chez les patientes asymptomatiques ayant un antécédent d’accouchement prématuré. Il n’est pas recommandé d’administrer de la progestérone par voie vaginale pour réduire le risque de prématurité en cas d’antécédent d’accouchement prématuré (accord profession
{"title":"Intérêt des progestatifs dans la prévention de la prématurité spontanée","authors":"E. Azria","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.012","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.012","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Distinguer les situations dans lesquelles les progestatifs, que ce soit la 17 hydroxyprogestérone caproate (17OHPC), la progestérone naturelle administrée par voie vaginale ou la progestérone par voie orale, ont été évalués en prévention de la prématurité spontanée. Déterminer les situations où leur utilisation est associée à un bénéfice en termes de réduction du risque d’accouchement prématuré et/ou d’amélioration du pronostic néonatal afin d’émettre des recommandations.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Recherche bibliographique en langue française et anglaise à partir des bases de données Medline et Cochrane entre 1956 et 2016 et des recommandations de sociétés savantes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La 17OHPC administrée après 16 SA n’est pas associée à un risque accru de malformation congénitale (NP3). Des données discordantes sur les risques associés à l’utilisation de la 17OHPC au premier trimestre de grossesse amènent à recommander que son utilisation ne soit envisagée qu’après 16 SA (grade C). L’administration de progestatifs n’est pas associée à un risque accru de cholestase gravidique (NP3) et les données les plus robustes issues d’essais randomisés ne retrouvent pas d’association entre l’exposition à la progestérone et la survenue d’un diabète gestationnel (NP3). La 17OHPC n’est pas recommandée en prévention primaire de la prématurité dans une population de femmes avec grossesses monofœtale sans antécédent d’accouchement prématuré (grade C). Bien que le dépistage par échographie endovaginale des femme ayant un col court ne soit pas recommandé de manière systématique (accord professionnel), la découverte d’un col de moins de 20<!--> <!-->mm chez les femmes enceintes de grossesses monofœtale asymptomatiques et sans antécédent d’accouchement prématuré entre 16 et 24 SA indique la prescription d’un traitement par progestérone naturelle micronisée administré quotidiennement par voie vaginale jusqu’à l’accouchement ou 36 SA (grade B). La 17OHPC est associée dans un essai à une réduction du risque d’accouchement avant 34 SA (NP2) et à une réduction de la morbidité néonatale (NP3) dans les grossesses monofœtales chez les femmes ayant au moins un antécédent d’accouchement avant 34 SA. Sur la base de ce seul essai randomisé présentant une validité externe limitée, on ne peut pas recommander d’administrer de manière systématique de la 17OHPC en cas d’antécédent d’accouchement prématuré pour réduire le risque d’accouchement prématuré (accord professionnel). La progestérone vaginale ne semble pas associée à une réduction du risque d’accouchement avant 34 SA (NP3), à une amélioration de l’état néonatal (NP3) ou à un meilleur score cognitif à l’âge de deux ans (NP3) chez les patientes asymptomatiques ayant un antécédent d’accouchement prématuré. Il n’est pas recommandé d’administrer de la progestérone par voie vaginale pour réduire le risque de prématurité en cas d’antécédent d’accouchement prématuré (accord profession","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1280-1298"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.012","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085405","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}