Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2025.01.002
Lior Laver , Giuseppe Filardo , Mikel Sanchez , Jeremy Magalon , Thomas Tischer , Ferran Abat , Ricardo Bastos , Ramon Cugat , Michael Iosifidis , Baris Kocaoglu , Elizaveta Kon , Rodica Marinescu , Marko Ostojic , Philippe Beaufils , Laura de Girolamo , Groupe ESSKA-ORBIT
<div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif du consensus European Society of Sports Traumatology, Knee Surgery and Arthroscopy (ESSKA) est de fournir des recommandations basées sur des preuves et des avis d’experts pour améliorer les indications, la prise de décision et les aspects liés à l’administration lors de l’utilisation de produits orthobiologiques dérivés du sang (pour des raisons de simplicité, indiqué comme le plasma riche en plaquettes (PRP, le PRP étant le produit le plus courant) pour la prise en charge de l’arthrose du genou.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des cliniciens et scientifiques experts européens de premier plan ont été répartis en un groupe de pilotage, un groupe d’évaluation et un groupe d’examen par des pairs. Le groupe de pilotage a préparé 28 ensembles de questions-énoncés divisés en trois sections : justification et indications du PRP, préparation et caractérisation du PRP et protocole du PRP. La qualité des déclarations a reçu des notes de recommandation allant de A (soutien scientifique de haut niveau) à B (présomption scientifique), C (soutien scientifique de faible niveau) ou D (avis d’experts). L’ensemble de questions et d’énoncés a ensuite été évalué par le groupe d’évaluation et les énoncés ont été notés de 1 à 9 en fonction de leur degré d’accord avec les énoncés produits par le groupe de pilotage. Une fois qu’un consensus général a été atteint entre les groupes de pilotage et d’évaluation, le document a été soumis au groupe d’examen par les pairs qui a évalué l’adaptabilité géographique et a approuvé le document. Une dernière réunion conjointe de tous les membres du consensus a eu lieu pour aboutir au document officiel.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse de la littérature sur l’utilisation de produits dérivés du sang pour le traitement de l’arthrose du genou a révélé que 9 des 28 questions/affirmations bénéficiaient du soutien d’experts de haut niveau, tandis que les 19 autres étaient soutenues par une qualité scientifique moyenne à faible. Trois des 28 recommandations étaient des recommandations de grade A : (1) il existe suffisamment de preuves précliniques et cliniques pour soutenir l’utilisation du PRP dans l’arthrose du genou. Cette recommandation a été jugée appropriée avec un fort consensus (moyenne : 8) ; (2) des preuves cliniques ont montré l’efficacité du PRP chez les patients souffrant d’arthrose du genou légère à modérée (KL ≤ 3). Cette recommandation a été jugée appropriée avec un fort consensus (moyenne : 8,1) et (3) il a été démontré que les injections de PRP produisent un effet plus long par rapport à l’effet à court terme des injections de corticoïdes. Elles semblent également offrir un profil d’utilisation plus sûr avec moins de complications. Cette recommandation a été jugée appropriée avec un consensus très fort (moyenne : 8,7). Six énoncés étaient des recommandations de grade B, 7 de grade C et 12 de grade D. Le score moyen était de 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3.</div></di
{"title":"Utilisation de produits orthobiologiques injectables pour l’arthrose du genou : un consensus européen ESSKA-ORBIT. Partie 1 – produits dérivés du sang (plasma riche en plaquettes)","authors":"Lior Laver , Giuseppe Filardo , Mikel Sanchez , Jeremy Magalon , Thomas Tischer , Ferran Abat , Ricardo Bastos , Ramon Cugat , Michael Iosifidis , Baris Kocaoglu , Elizaveta Kon , Rodica Marinescu , Marko Ostojic , Philippe Beaufils , Laura de Girolamo , Groupe ESSKA-ORBIT","doi":"10.1016/j.jts.2025.01.002","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2025.01.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><div>L’objectif du consensus European Society of Sports Traumatology, Knee Surgery and Arthroscopy (ESSKA) est de fournir des recommandations basées sur des preuves et des avis d’experts pour améliorer les indications, la prise de décision et les aspects liés à l’administration lors de l’utilisation de produits orthobiologiques dérivés du sang (pour des raisons de simplicité, indiqué comme le plasma riche en plaquettes (PRP, le PRP étant le produit le plus courant) pour la prise en charge de l’arthrose du genou.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Des cliniciens et scientifiques experts européens de premier plan ont été répartis en un groupe de pilotage, un groupe d’évaluation et un groupe d’examen par des pairs. Le groupe de pilotage a préparé 28 ensembles de questions-énoncés divisés en trois sections : justification et indications du PRP, préparation et caractérisation du PRP et protocole du PRP. La qualité des déclarations a reçu des notes de recommandation allant de A (soutien scientifique de haut niveau) à B (présomption scientifique), C (soutien scientifique de faible niveau) ou D (avis d’experts). L’ensemble de questions et d’énoncés a ensuite été évalué par le groupe d’évaluation et les énoncés ont été notés de 1 à 9 en fonction de leur degré d’accord avec les énoncés produits par le groupe de pilotage. Une fois qu’un consensus général a été atteint entre les groupes de pilotage et d’évaluation, le document a été soumis au groupe d’examen par les pairs qui a évalué l’adaptabilité géographique et a approuvé le document. Une dernière réunion conjointe de tous les membres du consensus a eu lieu pour aboutir au document officiel.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse de la littérature sur l’utilisation de produits dérivés du sang pour le traitement de l’arthrose du genou a révélé que 9 des 28 questions/affirmations bénéficiaient du soutien d’experts de haut niveau, tandis que les 19 autres étaient soutenues par une qualité scientifique moyenne à faible. Trois des 28 recommandations étaient des recommandations de grade A : (1) il existe suffisamment de preuves précliniques et cliniques pour soutenir l’utilisation du PRP dans l’arthrose du genou. Cette recommandation a été jugée appropriée avec un fort consensus (moyenne : 8) ; (2) des preuves cliniques ont montré l’efficacité du PRP chez les patients souffrant d’arthrose du genou légère à modérée (KL ≤ 3). Cette recommandation a été jugée appropriée avec un fort consensus (moyenne : 8,1) et (3) il a été démontré que les injections de PRP produisent un effet plus long par rapport à l’effet à court terme des injections de corticoïdes. Elles semblent également offrir un profil d’utilisation plus sûr avec moins de complications. Cette recommandation a été jugée appropriée avec un consensus très fort (moyenne : 8,7). Six énoncés étaient des recommandations de grade B, 7 de grade C et 12 de grade D. Le score moyen était de 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,3.</div></di","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 7-20"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552534","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.11.002
A. Bargoin , M. Lafont , C. Lambert , M. Abbot
<div><h3>Contexte</h3><div>Dans la société actuelle, l’arthrose représente un problème majeur de santé publique concernant un patient sur dix, avec une localisation fréquente au genou, et pouvant induire une limitation importante dans la pratique sportive. Au cours des dernières années, de nombreux traitements conservateurs ont donc rejoint l’arsenal thérapeutique, tels que les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique ou de plasma riche en plaquettes (PRP). L’objectif de cette étude était donc de comparer l’efficacité du PRP et de l’acide hyaluronique sous la forme d’une injection intra-articulaire unique au niveau du genou, dans la chondropathie et la méniscopathie, sur les douleurs et la fonction, à distance de l’injection.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude prospective non interventionnelle, réalisée de juin 2021 à mai 2022, visait à comparer l’efficacité de l’injection intra-articulaire d’acide hyaluronique et du PRP sous la forme d’une injection unique. Les critères de jugement choisis étaient l’évaluation de la douleur par échelle numérique et l’évaluation du retentissement fonctionnel par questionnaire Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), recueillies à un, trois et six mois de l’injection.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 36 patients souffrant d’une chondropathie ont pu être inclus dans cette étude, dont 19 avaient bénéficié d’une injection de PRP et 17 d’une injection d’acide hyaluronique. Une diminution statistiquement significative de la douleur et de la qualité de vie à trois et six mois post-injection était constatée, quel que soit le traitement réalisé. La comparaison des thérapeutiques retrouvait uniquement une diminution plus importante de la douleur à six mois post-injection avec l’acide hyaluronique plutôt qu’avec le PRP.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’acide hyaluronique et le PRP semblent actuellement être des thérapeutiques intéressantes dans la prise en charge conservatrice de la gonarthrose. Des études plus approfondies pourraient néanmoins permettre de préciser davantage l’efficacité de ces traitements et de les comparer de manière pertinente.</div></div><div><h3>Background</h3><div>In today's society, osteoarthritis (OA) is a major public health problem, affecting one in ten patients, often affecting the knee, and can significantly restrict sporting activities. In recent years, a number of conservative treatments have been added to the therapeutic arsenal, such as intra-articular injections of hyaluronic acid or platelet-rich plasma (PRP). The aim of this study was therefore to compare the effectiveness of PRP and hyaluronic acid in the form of a single intra-articular injection at the knee, in chondropathy and meniscopathy, on pain and function, at a distance from the injection.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>This non-interventional study, conducted from June 2021 to May 2022, aimed to prospectively compare the efficacy of hyaluronic acid and PRP in
{"title":"Injection intra-articulaire de plasma riche en plaquettes versus injection intra-articulaire d’acide hyaluronique dans la gonarthrose et les pathologies méniscales : étude prospective incluant 36 patients sur 11 mois","authors":"A. Bargoin , M. Lafont , C. Lambert , M. Abbot","doi":"10.1016/j.jts.2024.11.002","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.11.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><div>Dans la société actuelle, l’arthrose représente un problème majeur de santé publique concernant un patient sur dix, avec une localisation fréquente au genou, et pouvant induire une limitation importante dans la pratique sportive. Au cours des dernières années, de nombreux traitements conservateurs ont donc rejoint l’arsenal thérapeutique, tels que les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique ou de plasma riche en plaquettes (PRP). L’objectif de cette étude était donc de comparer l’efficacité du PRP et de l’acide hyaluronique sous la forme d’une injection intra-articulaire unique au niveau du genou, dans la chondropathie et la méniscopathie, sur les douleurs et la fonction, à distance de l’injection.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Cette étude prospective non interventionnelle, réalisée de juin 2021 à mai 2022, visait à comparer l’efficacité de l’injection intra-articulaire d’acide hyaluronique et du PRP sous la forme d’une injection unique. Les critères de jugement choisis étaient l’évaluation de la douleur par échelle numérique et l’évaluation du retentissement fonctionnel par questionnaire Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), recueillies à un, trois et six mois de l’injection.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Au total, 36 patients souffrant d’une chondropathie ont pu être inclus dans cette étude, dont 19 avaient bénéficié d’une injection de PRP et 17 d’une injection d’acide hyaluronique. Une diminution statistiquement significative de la douleur et de la qualité de vie à trois et six mois post-injection était constatée, quel que soit le traitement réalisé. La comparaison des thérapeutiques retrouvait uniquement une diminution plus importante de la douleur à six mois post-injection avec l’acide hyaluronique plutôt qu’avec le PRP.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’acide hyaluronique et le PRP semblent actuellement être des thérapeutiques intéressantes dans la prise en charge conservatrice de la gonarthrose. Des études plus approfondies pourraient néanmoins permettre de préciser davantage l’efficacité de ces traitements et de les comparer de manière pertinente.</div></div><div><h3>Background</h3><div>In today's society, osteoarthritis (OA) is a major public health problem, affecting one in ten patients, often affecting the knee, and can significantly restrict sporting activities. In recent years, a number of conservative treatments have been added to the therapeutic arsenal, such as intra-articular injections of hyaluronic acid or platelet-rich plasma (PRP). The aim of this study was therefore to compare the effectiveness of PRP and hyaluronic acid in the form of a single intra-articular injection at the knee, in chondropathy and meniscopathy, on pain and function, at a distance from the injection.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>This non-interventional study, conducted from June 2021 to May 2022, aimed to prospectively compare the efficacy of hyaluronic acid and PRP in ","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 51-61"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143548412","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/S0762-915X(25)00013-0
{"title":"Calendrier des congres","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(25)00013-0","DOIUrl":"10.1016/S0762-915X(25)00013-0","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Page 117"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552539","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.02.003
O. Eladaoui, Y. Sbihi, M. Laffani, O. Fadili, Y. Elandaloussi, A.R. Haddoun, D. Benouna, M. Fadili
Cet article met en évidence la rareté des fractures-luxations combinées du membre supérieur liées à des accidents de sport, en exposant le cas exceptionnel d’un skateur ayant développé une combinaison inhabituelle de fracture-luxation périlunaire, de fracture diaphysaire du radius, et d’une entorse du ligament latéral interne du coude. Malgré une évolution favorable, cette situation a conduit le patient à mettre fin à la pratique de son sport préféré. Cette rareté, couplée au contexte sportif, souligne la complexité de la prise en charge médicale de telles situations, mettant en relief la nécessité d’une approche multidisciplinaire.
This article highlights the rarity of combined fractures and dislocations of the upper limb related to sports accidents, presenting the exceptional case of a skateboarder who developed an unusual combination of perilunate fracture-dislocation, diaphyseal fracture of the radius, and an elbow medial collateral ligament sprain. Despite a favorable outcome, this situation led the patient to end his engagement in his favorite sport. This rarity, coupled with the sports context, emphasizes the complexity of the medical management of such situations, underscoring the necessity of a multidisciplinary approach.
{"title":"Observation rare d’une triple lésion du membre supérieur chez un skateur : fracture-luxation périlunaire, fracture diaphysaire du radius, et entorse du ligament latéral interne du coude","authors":"O. Eladaoui, Y. Sbihi, M. Laffani, O. Fadili, Y. Elandaloussi, A.R. Haddoun, D. Benouna, M. Fadili","doi":"10.1016/j.jts.2024.02.003","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.02.003","url":null,"abstract":"<div><div>Cet article met en évidence la rareté des fractures-luxations combinées du membre supérieur liées à des accidents de sport, en exposant le cas exceptionnel d’un skateur ayant développé une combinaison inhabituelle de fracture-luxation périlunaire, de fracture diaphysaire du radius, et d’une entorse du ligament latéral interne du coude. Malgré une évolution favorable, cette situation a conduit le patient à mettre fin à la pratique de son sport préféré. Cette rareté, couplée au contexte sportif, souligne la complexité de la prise en charge médicale de telles situations, mettant en relief la nécessité d’une approche multidisciplinaire.</div></div><div><div>This article highlights the rarity of combined fractures and dislocations of the upper limb related to sports accidents, presenting the exceptional case of a skateboarder who developed an unusual combination of perilunate fracture-dislocation, diaphyseal fracture of the radius, and an elbow medial collateral ligament sprain. Despite a favorable outcome, this situation led the patient to end his engagement in his favorite sport. This rarity, coupled with the sports context, emphasizes the complexity of the medical management of such situations, underscoring the necessity of a multidisciplinary approach.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 88-93"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140277431","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.10.005
J. Pruvost , C. Vanbrugghe
Nous présentons ici le cas d’un jeune athlète qui aura fait les « frais » de cet examen du canal inguinal non ou imparfaitement réalisé, et qui peut être à l’origine d’une errance diagnostique, voire d’un défaut de prise en charge si le patient n’est pas confié rapidement à un médecin spécialisé dans le domaine, voire à un chirurgien viscéral spécialisé dans la prise en charge de ce type de pathologie. Il s’agit d’un patient, grand espoir du demi-fond français. Sa saison estivale 2022 est perturbée par des douleurs à l’aine gauche et des irradiations diffuses qu’il localise à l’hémi-bassin gauche, à la racine de la cuisse et aux adducteurs gauches. Après une prise en charge rééducative et deux infiltrations intra-articulaires de corticoïdes dans la symphyse pubienne, les douleurs pubiennes sont toujours présentes. Un examen clinique plus détaillé de la région inguinale permet de préciser le diagnostic et d’orienter les choix thérapeutiques. Ce cas clinique illustre une situation malheureusement bien trop fréquente en médecine du sport. L’errance diagnostique à laquelle cet athlète a été confrontée est le reflet d’un examen clinique souvent insuffisant par pudeur ou par méconnaissance.
We present here the case of a young athlete who will have borne the “cost” of this examination of the inguinal canal not or imperfectly carried out, and which may be the cause of diagnostic error or even a lack of treatment if the patient is not quickly entrusted to a doctor specialized in the field or even to a visceral surgeon specialized in the management of this type of pathology. This is a patient great hope of the French middle distance. His 2022 summer season is disrupted by pain in the left groin and diffuse radiation, which is localized in the left hemi-pelvis, at the root of the thigh and in the left adductors. After rehabilitative treatment and two intra-articular infiltrations of corticosteroids into the pubic symphysis, pubic pain is still present. A more detailed clinical examination of the inguinal region helps clarify the diagnosis and guide therapeutic choices. This clinical case illustrates a situation that is unfortunately all too common in sports medicine. The diagnostic wandering that this athlete faced reflects a clinical examination that is often insufficient due to modesty or lack of knowledge.
{"title":"L’examen clinique du canal inguinal : pierre angulaire dans la prise en charge de la pubalgie pariétale","authors":"J. Pruvost , C. Vanbrugghe","doi":"10.1016/j.jts.2024.10.005","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.10.005","url":null,"abstract":"<div><div>Nous présentons ici le cas d’un jeune athlète qui aura fait les « frais » de cet examen du canal inguinal non ou imparfaitement réalisé, et qui peut être à l’origine d’une errance diagnostique, voire d’un défaut de prise en charge si le patient n’est pas confié rapidement à un médecin spécialisé dans le domaine, voire à un chirurgien viscéral spécialisé dans la prise en charge de ce type de pathologie. Il s’agit d’un patient, grand espoir du demi-fond français. Sa saison estivale 2022 est perturbée par des douleurs à l’aine gauche et des irradiations diffuses qu’il localise à l’hémi-bassin gauche, à la racine de la cuisse et aux adducteurs gauches. Après une prise en charge rééducative et deux infiltrations intra-articulaires de corticoïdes dans la symphyse pubienne, les douleurs pubiennes sont toujours présentes. Un examen clinique plus détaillé de la région inguinale permet de préciser le diagnostic et d’orienter les choix thérapeutiques. Ce cas clinique illustre une situation malheureusement bien trop fréquente en médecine du sport. L’errance diagnostique à laquelle cet athlète a été confrontée est le reflet d’un examen clinique souvent insuffisant par pudeur ou par méconnaissance.</div></div><div><div>We present here the case of a young athlete who will have borne the “cost” of this examination of the inguinal canal not or imperfectly carried out, and which may be the cause of diagnostic error or even a lack of treatment if the patient is not quickly entrusted to a doctor specialized in the field or even to a visceral surgeon specialized in the management of this type of pathology. This is a patient great hope of the French middle distance. His 2022 summer season is disrupted by pain in the left groin and diffuse radiation, which is localized in the left hemi-pelvis, at the root of the thigh and in the left adductors. After rehabilitative treatment and two intra-articular infiltrations of corticosteroids into the pubic symphysis, pubic pain is still present. A more detailed clinical examination of the inguinal region helps clarify the diagnosis and guide therapeutic choices. This clinical case illustrates a situation that is unfortunately all too common in sports medicine. The diagnostic wandering that this athlete faced reflects a clinical examination that is often insufficient due to modesty or lack of knowledge.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 100-105"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552536","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.05.004
S. Comes , O. Camus
Un militaire, âgé de 51 ans, participe à un challenge multisport (natation, parcours d’obstacles, port de charges lourdes). Sur une épreuve, il s’est violemment réceptionné sur le thorax. Le traumatisme a déclenché une douleur thoracique inhibant fortement sa respiration de sorte que le patient n’a pas pu continuer l’activité. Les symptômes ne cédant pas, il s’est présenté au service médical trois heures après le début de l’épisode. Il rapportait une asthénie persistante depuis le traumatisme associée à des palpitations. Le tracé ECG retrouvait un flutter auriculaire commun bien toléré sans anomalie de la repolarisation. Le patient présentait également des fractures costales bilatérales. Après avis du cardiologue, le patient est resté sous surveillance. Il est passé spontanément en ACFA 1 h 30 plus tard, qui s’est réduite spontanément à 6 h 30 du traumatisme. Ce cas clinique mêle la traumatologie du sport et la cardiologie. Il rappelle que la prise en charge du patient doit être globale, et que derrière/autour de l’appareil musculosquelettique il y a d’autres structures qui peuvent aussi être lésées. Il est donc le reflet de nos prises en charge de terrain où le sportif est à évaluer dans sa globalité.
A 51-year-old soldier participated at a multisport challenge (swimming, obstacle courses, carrying heavy loads). He landed violently on the chest. The trauma triggered chest pain that severely inhibited his breathing so that the patient was unable to continue the activity. The symptoms did not subside, he presented himself to the medical service three hours after the start of the episode. He reported persistent asthenia since the accident and palpitations. The ECG tracing revealed a well-tolerated common atrial flutter without repolarization abnormality. The patient also had bilateral rib fractures. After advice from the HIA Percy on-call cardiologist, the patient was monitored at the camp's French medical center. It spontaneously passed into ACFA an hour and a half later and subsided spontaneously at H+6:30. The biological assessment on admission was normal but that carried out on day 1 showed a decrease in hemoglobin. The injected thoraco-abdominal scan did not reveal any bleeding. This clinical case combines sports traumatology and cardiology. He reminds that the patient's care must be global, and that behind/around the musculoskeletal system there are other structures which can also be injured. It is therefore a reflection of our field support where the athlete must be evaluated as a whole.
{"title":"La contusion myocardique, une entité à ne pas négliger lors de tout traumatisme thoracique. À propos d’un cas","authors":"S. Comes , O. Camus","doi":"10.1016/j.jts.2024.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.05.004","url":null,"abstract":"<div><div>Un militaire, âgé de 51 ans, participe à un challenge multisport (natation, parcours d’obstacles, port de charges lourdes). Sur une épreuve, il s’est violemment réceptionné sur le thorax. Le traumatisme a déclenché une douleur thoracique inhibant fortement sa respiration de sorte que le patient n’a pas pu continuer l’activité. Les symptômes ne cédant pas, il s’est présenté au service médical trois heures après le début de l’épisode. Il rapportait une asthénie persistante depuis le traumatisme associée à des palpitations. Le tracé ECG retrouvait un flutter auriculaire commun bien toléré sans anomalie de la repolarisation. Le patient présentait également des fractures costales bilatérales. Après avis du cardiologue, le patient est resté sous surveillance. Il est passé spontanément en ACFA 1<!--> <!-->h<!--> <!-->30 plus tard, qui s’est réduite spontanément à 6<!--> <!-->h<!--> <!-->30 du traumatisme. Ce cas clinique mêle la traumatologie du sport et la cardiologie. Il rappelle que la prise en charge du patient doit être globale, et que derrière/autour de l’appareil musculosquelettique il y a d’autres structures qui peuvent aussi être lésées. Il est donc le reflet de nos prises en charge de terrain où le sportif est à évaluer dans sa globalité.</div></div><div><div>A 51-year-old soldier participated at a multisport challenge (swimming, obstacle courses, carrying heavy loads). He landed violently on the chest. The trauma triggered chest pain that severely inhibited his breathing so that the patient was unable to continue the activity. The symptoms did not subside, he presented himself to the medical service three hours after the start of the episode. He reported persistent asthenia since the accident and palpitations. The ECG tracing revealed a well-tolerated common atrial flutter without repolarization abnormality. The patient also had bilateral rib fractures. After advice from the HIA Percy on-call cardiologist, the patient was monitored at the camp's French medical center. It spontaneously passed into ACFA an hour and a half later and subsided spontaneously at H+6:30. The biological assessment on admission was normal but that carried out on day 1 showed a decrease in hemoglobin. The injected thoraco-abdominal scan did not reveal any bleeding. This clinical case combines sports traumatology and cardiology. He reminds that the patient's care must be global, and that behind/around the musculoskeletal system there are other structures which can also be injured. It is therefore a reflection of our field support where the athlete must be evaluated as a whole.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 84-87"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552540","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/S0762-915X(25)00010-5
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(25)00010-5","DOIUrl":"10.1016/S0762-915X(25)00010-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages iii-iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552531","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.11.005
C. Tooth , K. Seil , P. Edouard , S. Le Garrec , S. Leclerc , J.-F. Kaux , D. Hannouche , R. Seil
{"title":"La gestion des abus et du harcèlement dans le sport – un défi pour les médecins du sport","authors":"C. Tooth , K. Seil , P. Edouard , S. Le Garrec , S. Leclerc , J.-F. Kaux , D. Hannouche , R. Seil","doi":"10.1016/j.jts.2024.11.005","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.11.005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 3-6"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552533","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.06.005
J. Parisis , F. Delvaux , J.-F. Kaux , C. Demoulin
<div><h3>Introduction</h3><div>La course à pied est une pratique sportive très populaire. Bien que les recommandations de bonne pratique préconisent les activités physiques en cas de lombalgie, des idées préconçues persistent quant aux risques de la course à pied sur le rachis lombaire.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette revue de la littérature a examiné l’épidémiologie et les facteurs de risque de la lombalgie chez les coureurs à pied ainsi que les effets biomécaniques (sur le disque intervertébral) et cliniques (sur le statut algo-fonctionnel des patients souffrant de lombalgie) de la course à pied.</div></div><div><h3>Méthodologie</h3><div>Une revue narrative de la littérature a été réalisée à partir des bases de données MedLine® et Google Scholar.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La prévalence et l’incidence des lombalgies chez les coureurs étaient plus faibles que dans la population générale. Les facteurs de risque de lombalgie incluaient des facteurs intrinsèques (blessure antérieure, moins d’expérience en course à pied) et extrinsèques (absence d’échauffement, présence d’une fatigue). La course à pied semble avoir des effets bénéfiques sur le disque intervertébral engendrant notamment une meilleure hydratation et hypertrophie. Les effets de la course à pied sur la douleur d’un patient lombalgique varient d’une personne à l’autre, une majorité (73 %) décrivant néanmoins l’absence d’exacerbation des symptômes ou une amélioration de ceux-ci.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La course à pied semble offrir des avantages pour la santé du rachis lombaire et le bien-être global, contredisant les idées reçues sur sa nocivité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer davantage les mécanismes sous-jacents à ces bienfaits.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Running is a very popular sport. Although good practice guidelines recommend physical activity in cases of low back pain, preconceived ideas persist as to the risks of running on the lumbar spine.</div></div><div><h3>Objectives</h3><div>This review of the literature examined the epidemiology and risk factors of low back pain in runners, as well as the biomechanical (on the intervertebral disc) and clinical (on the algo-functional status of patients suffering from low back pain) effects of running.</div></div><div><h3>Methodology</h3><div>A narrative review of the literature was carried out using the MedLine® and Google Scholar databases.</div></div><div><h3>Results</h3><div>The prevalence and incidence of low back pain in runners were lower than in the general population. Risk factors for low back pain included intrinsic factors (previous injury, less running experience) and extrinsic factors (lack of warm-up, presence of fatigue). Running appears to have beneficial effects on the intervertebral disc, resulting in better hydration and hypertrophy. The effects of running on the pain of a patient with low back pain varied from
{"title":"Course à pied et lombalgie : revue narrative de la littérature","authors":"J. Parisis , F. Delvaux , J.-F. Kaux , C. Demoulin","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.005","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La course à pied est une pratique sportive très populaire. Bien que les recommandations de bonne pratique préconisent les activités physiques en cas de lombalgie, des idées préconçues persistent quant aux risques de la course à pied sur le rachis lombaire.</div></div><div><h3>Objectifs</h3><div>Cette revue de la littérature a examiné l’épidémiologie et les facteurs de risque de la lombalgie chez les coureurs à pied ainsi que les effets biomécaniques (sur le disque intervertébral) et cliniques (sur le statut algo-fonctionnel des patients souffrant de lombalgie) de la course à pied.</div></div><div><h3>Méthodologie</h3><div>Une revue narrative de la littérature a été réalisée à partir des bases de données MedLine® et Google Scholar.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La prévalence et l’incidence des lombalgies chez les coureurs étaient plus faibles que dans la population générale. Les facteurs de risque de lombalgie incluaient des facteurs intrinsèques (blessure antérieure, moins d’expérience en course à pied) et extrinsèques (absence d’échauffement, présence d’une fatigue). La course à pied semble avoir des effets bénéfiques sur le disque intervertébral engendrant notamment une meilleure hydratation et hypertrophie. Les effets de la course à pied sur la douleur d’un patient lombalgique varient d’une personne à l’autre, une majorité (73 %) décrivant néanmoins l’absence d’exacerbation des symptômes ou une amélioration de ceux-ci.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La course à pied semble offrir des avantages pour la santé du rachis lombaire et le bien-être global, contredisant les idées reçues sur sa nocivité. Des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et explorer davantage les mécanismes sous-jacents à ces bienfaits.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Running is a very popular sport. Although good practice guidelines recommend physical activity in cases of low back pain, preconceived ideas persist as to the risks of running on the lumbar spine.</div></div><div><h3>Objectives</h3><div>This review of the literature examined the epidemiology and risk factors of low back pain in runners, as well as the biomechanical (on the intervertebral disc) and clinical (on the algo-functional status of patients suffering from low back pain) effects of running.</div></div><div><h3>Methodology</h3><div>A narrative review of the literature was carried out using the MedLine® and Google Scholar databases.</div></div><div><h3>Results</h3><div>The prevalence and incidence of low back pain in runners were lower than in the general population. Risk factors for low back pain included intrinsic factors (previous injury, less running experience) and extrinsic factors (lack of warm-up, presence of fatigue). Running appears to have beneficial effects on the intervertebral disc, resulting in better hydration and hypertrophy. The effects of running on the pain of a patient with low back pain varied from ","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 21-27"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552542","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.06.014
C. Eubelen , B. Daenen , P.-J. Bruyère , R. Hanssen , J.-F. Kaux , A.-C. Courtois
Nous avons rapporté un cas de rupture traumatique du tendon grand pectoral chez un gymnaste élite de 20 ans. Les lésions du muscle pectoral sont rares et souvent sous-diagnostiquées. Elles sont retrouvées préférentiellement chez des sportifs soumis à d’importantes contraintes excentriques contre résistance en abduction et rotation externe de l’épaule. L’examen clinique comprend notamment la position de « la prière » qui met en évidence un amincissement du creux axillaire. L’échographie et l’IRM centrée sont les examens de choix. Le traitement chirurgical est préconisé pour les ruptures totales ou subtotales et est recommandé endéans six semaines. Le traitement conservateur est indiqué pour les lésions proximales et du corps musculaire, les déchirures incomplètes et pour les patients âgés. La mobilisation est autorisée passivement à deux semaines, activement à six semaines et contre résistance dès trois mois. La récupération fonctionnelle complète est atteinte à six mois postopératoire.
We reported a case of traumatic rupture of the pectoralis major tendon in a 20-year-old male elite gymnast. Pectoralis injuries are rare and often under-diagnosed. They are most commonly found in athletes subjected to high eccentric stresses against resistance in shoulder abduction and external rotation. Clinical examination includes the “prayer” position, which reveals thinning of the axillary fossa. Ultrasound and focused MRI are the examinations of choice. Surgical treatment is recommended for total or subtotal ruptures, within six weeks. Conservative treatment is indicated for proximal and muscular body lesions, incomplete tears and elderly patients. Passive mobilization is permitted at two weeks, active mobilization at six weeks and against resistance from three months. Full functional recovery is achieved at six months postoperatively.
{"title":"Désinsertion tendineuse du grand pectoral chez un gymnaste élite de 20 ans","authors":"C. Eubelen , B. Daenen , P.-J. Bruyère , R. Hanssen , J.-F. Kaux , A.-C. Courtois","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.014","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.014","url":null,"abstract":"<div><div>Nous avons rapporté un cas de rupture traumatique du tendon grand pectoral chez un gymnaste élite de 20 ans. Les lésions du muscle pectoral sont rares et souvent sous-diagnostiquées. Elles sont retrouvées préférentiellement chez des sportifs soumis à d’importantes contraintes excentriques contre résistance en abduction et rotation externe de l’épaule. L’examen clinique comprend notamment la position de « la prière » qui met en évidence un amincissement du creux axillaire. L’échographie et l’IRM centrée sont les examens de choix. Le traitement chirurgical est préconisé pour les ruptures totales ou subtotales et est recommandé endéans six semaines. Le traitement conservateur est indiqué pour les lésions proximales et du corps musculaire, les déchirures incomplètes et pour les patients âgés. La mobilisation est autorisée passivement à deux semaines, activement à six semaines et contre résistance dès trois mois. La récupération fonctionnelle complète est atteinte à six mois postopératoire.</div></div><div><div>We reported a case of traumatic rupture of the pectoralis major tendon in a 20-year-old male elite gymnast. Pectoralis injuries are rare and often under-diagnosed. They are most commonly found in athletes subjected to high eccentric stresses against resistance in shoulder abduction and external rotation. Clinical examination includes the “prayer” position, which reveals thinning of the axillary fossa. Ultrasound and focused MRI are the examinations of choice. Surgical treatment is recommended for total or subtotal ruptures, within six weeks. Conservative treatment is indicated for proximal and muscular body lesions, incomplete tears and elderly patients. Passive mobilization is permitted at two weeks, active mobilization at six weeks and against resistance from three months. Full functional recovery is achieved at six months postoperatively.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"42 1","pages":"Pages 94-99"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143552541","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}