Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.06.016
N. Duchamp , V. Cavelier
<div><h3>Introduction</h3><p>La commotion cérébrale depuis ces dernières années est devenue une préoccupation majeure de World Rugby. La réalisation du protocole d’évaluation de blessure à la tête HIA (Head Injury Assessment) ainsi que la réhabilitation individualisée avec un retour au jeu par paliers sont obligatoires.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif principal est de préciser l’incidence des blessures lors d’un retour au jeu à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale chez les rugbymen professionnels de Top14 et de ProD2. L’objectif secondaire est de déceler de potentiels facteurs de risque.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une cohorte prospective sur la survenue de blessure après un retour au jeu postcommotion cérébrale du rugbyman professionnel en Top14 et ProD2 dans les 6 semaines lors de la saison 2021–2022. L’ensemble des protocoles commotions cérébrales a été recensé par le CNR de Marcoussis puis un questionnaire de 11 questions a été établi afin d’interroger les médecins des clubs de ProD2 et de Top14 sur les blessures postcommotion cérébrale. Au total, l’analyse porte sur 70 joueurs dont 37 joueurs de Top14.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trente-sept joueurs de Top14 et 33 joueurs de ProD2 ont pu être inclus et analysés. La population était jeune avec un âge moyen de 27,4 ans. La répartition des joueurs inclus est équilibrée entre les postes avant et arrière. Vingt-six pour cent des joueurs avaient subi une blessure. Cinquante-six pour cent des blessures avaient eu lieu lors de l’entraînement. Les blessures semblaient survenir chez les joueurs de ligne avant (56 %). Environ 59 % des joueurs avaient été retirés du match en raison d’un critère 1. Le délai moyen avant la blessure postcommotion cérébrale était d’environ 19,8<!--> <!-->j. La durée d’incapacité postblessure variait considérablement avec une moyenne de 33,2<!--> <!-->j. Les lésions ligamentaires et musculaires étaient les plus fréquentes. La proportion de blessure dans les suites d’un retour à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale semblait similaire entre le Top14 et la ProD2 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8). Il n’existe pas de différence significative entre les postes avant et arrière (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6) ni en termes de sortie postcommotion critère 1 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8) entre les joueurs ayant subi ou non une blessure dans les suites d’une reprise postcommotion cérébrale. Il existait une légère tendance montrant que les joueurs blessés étaient légèrement plus jeunes que les non blessés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069), l’analyse par régression logistique confirmait l’ensemble des résultats.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans un délai de 6 semaines après une commotion cérébrale, 30 % des rugbymen ayant repris ont été blessés avec un délai de blessure moyen de 20<!--> <!-->j postreprise du jeu et un délai d’incapacité postblessure de 33<!--> <!-->j. Les joueurs commotionnés étaient à 59 % rentrés dans le
{"title":"Commotion cérébrale et rugby professionnel en France : incidence des blessures après un retour au jeu postcommotion cérébrale","authors":"N. Duchamp , V. Cavelier","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.016","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.016","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La commotion cérébrale depuis ces dernières années est devenue une préoccupation majeure de World Rugby. La réalisation du protocole d’évaluation de blessure à la tête HIA (Head Injury Assessment) ainsi que la réhabilitation individualisée avec un retour au jeu par paliers sont obligatoires.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>L’objectif principal est de préciser l’incidence des blessures lors d’un retour au jeu à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale chez les rugbymen professionnels de Top14 et de ProD2. L’objectif secondaire est de déceler de potentiels facteurs de risque.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une cohorte prospective sur la survenue de blessure après un retour au jeu postcommotion cérébrale du rugbyman professionnel en Top14 et ProD2 dans les 6 semaines lors de la saison 2021–2022. L’ensemble des protocoles commotions cérébrales a été recensé par le CNR de Marcoussis puis un questionnaire de 11 questions a été établi afin d’interroger les médecins des clubs de ProD2 et de Top14 sur les blessures postcommotion cérébrale. Au total, l’analyse porte sur 70 joueurs dont 37 joueurs de Top14.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trente-sept joueurs de Top14 et 33 joueurs de ProD2 ont pu être inclus et analysés. La population était jeune avec un âge moyen de 27,4 ans. La répartition des joueurs inclus est équilibrée entre les postes avant et arrière. Vingt-six pour cent des joueurs avaient subi une blessure. Cinquante-six pour cent des blessures avaient eu lieu lors de l’entraînement. Les blessures semblaient survenir chez les joueurs de ligne avant (56 %). Environ 59 % des joueurs avaient été retirés du match en raison d’un critère 1. Le délai moyen avant la blessure postcommotion cérébrale était d’environ 19,8<!--> <!-->j. La durée d’incapacité postblessure variait considérablement avec une moyenne de 33,2<!--> <!-->j. Les lésions ligamentaires et musculaires étaient les plus fréquentes. La proportion de blessure dans les suites d’un retour à 7<!--> <!-->j postcommotion cérébrale semblait similaire entre le Top14 et la ProD2 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8). Il n’existe pas de différence significative entre les postes avant et arrière (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,6) ni en termes de sortie postcommotion critère 1 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8) entre les joueurs ayant subi ou non une blessure dans les suites d’une reprise postcommotion cérébrale. Il existait une légère tendance montrant que les joueurs blessés étaient légèrement plus jeunes que les non blessés (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,069), l’analyse par régression logistique confirmait l’ensemble des résultats.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans un délai de 6 semaines après une commotion cérébrale, 30 % des rugbymen ayant repris ont été blessés avec un délai de blessure moyen de 20<!--> <!-->j postreprise du jeu et un délai d’incapacité postblessure de 33<!--> <!-->j. Les joueurs commotionnés étaient à 59 % rentrés dans le","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 265-275"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142135769","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.07.001
S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux
<div><p>Les commotions cérébrales dans le sport représentent un défi majeur avec des implications importantes pour la santé des athlètes. Cet article présente des cas cliniques variés de commotions cérébrales dans le sport, offrant un aperçu des situations auxquelles les professionnels de santé sont confrontés. Le premier cas présente Alice, une joueuse de football de 18 ans, qui souffre de symptômes postcommotionnels après une collision. Les outils SCAT6® sont utilisés pour confirmer sa commotion et les recommandations incluent le repos relatif et une reprise progressive des activités cognitives et sportives. Le deuxième cas décrit Arthur, un demi-centre de handball de 20 ans, qui, après un choc violent, veut retourner au jeu malgré des symptômes initiaux importants. Il est évalué avec SCAT6® et ne peut pas reprendre le jeu immédiatement. Le troisième cas concerne Léo, un jeune joueur de hockey de 10 ans, dont les symptômes persistent une semaine après l’accident. Le SCOAT6 est utilisé pour son évaluation, et ses activités scolaires et sportives sont adaptées pour éviter toute exacerbation. Enfin, le quatrième cas présente Louise, une skieuse alpine de 24 ans, ayant subi plusieurs commotions cérébrales avec des répercussions croissantes sur sa santé et sa carrière sportive. Elle est évaluée avec SCOAT6 et doit suspendre son sport jusqu’à la disparition des symptômes. Ces cas soulèvent des questions critiques pour les professionnels de la santé : quels outils utiliser pour évaluer les commotions, quelles recommandations donner pour le retour au sport et à l’école, et comment gérer les facteurs aggravants ? En se basant sur ces situations réelles, l’article vise à enrichir les connaissances et les pratiques des médecins et des professionnels de santé, en mettant en lumière l’importance d’une évaluation rigoureuse et des recommandations adaptées.</p></div><div><p>Concussions in sports represent a major challenge with significant implications for athletes’ health. This article presents various clinical cases of sports-related concussions, providing an overview of situations faced by healthcare professionals. The first case presents Alice, an 18-year-old soccer player, who suffers from post-concussion symptoms after a collision. SCAT6® tools are used to confirm her concussion, and recommendations include relative rest and a gradual resumption of cognitive and sports activities. The second case describes Arthur, a 20-year-old handball player, who, after a violent impact, wants to return to the game despite significant initial symptoms. He is evaluated with SCAT6® and cannot immediately return to play. The third case concerns Leo, a 10-year-old hockey player, whose symptoms persist a week after the accident. SCOAT6 is used for his evaluation, and his school and sports activities are adapted to avoid any exacerbation. Finally, the fourth case presents Louise, a 24-year-old alpine skier, who has suffered multiple concussions with increasing repercussions
{"title":"Commotions cérébrales dans le sport : mise en situation de cas cliniques pour une prise en charge optimale – Réponses","authors":"S. Leclerc , C. Tooth , A. Thibaut , G. Martens , J.-F. Kaux","doi":"10.1016/j.jts.2024.07.001","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.07.001","url":null,"abstract":"<div><p>Les commotions cérébrales dans le sport représentent un défi majeur avec des implications importantes pour la santé des athlètes. Cet article présente des cas cliniques variés de commotions cérébrales dans le sport, offrant un aperçu des situations auxquelles les professionnels de santé sont confrontés. Le premier cas présente Alice, une joueuse de football de 18 ans, qui souffre de symptômes postcommotionnels après une collision. Les outils SCAT6® sont utilisés pour confirmer sa commotion et les recommandations incluent le repos relatif et une reprise progressive des activités cognitives et sportives. Le deuxième cas décrit Arthur, un demi-centre de handball de 20 ans, qui, après un choc violent, veut retourner au jeu malgré des symptômes initiaux importants. Il est évalué avec SCAT6® et ne peut pas reprendre le jeu immédiatement. Le troisième cas concerne Léo, un jeune joueur de hockey de 10 ans, dont les symptômes persistent une semaine après l’accident. Le SCOAT6 est utilisé pour son évaluation, et ses activités scolaires et sportives sont adaptées pour éviter toute exacerbation. Enfin, le quatrième cas présente Louise, une skieuse alpine de 24 ans, ayant subi plusieurs commotions cérébrales avec des répercussions croissantes sur sa santé et sa carrière sportive. Elle est évaluée avec SCOAT6 et doit suspendre son sport jusqu’à la disparition des symptômes. Ces cas soulèvent des questions critiques pour les professionnels de la santé : quels outils utiliser pour évaluer les commotions, quelles recommandations donner pour le retour au sport et à l’école, et comment gérer les facteurs aggravants ? En se basant sur ces situations réelles, l’article vise à enrichir les connaissances et les pratiques des médecins et des professionnels de santé, en mettant en lumière l’importance d’une évaluation rigoureuse et des recommandations adaptées.</p></div><div><p>Concussions in sports represent a major challenge with significant implications for athletes’ health. This article presents various clinical cases of sports-related concussions, providing an overview of situations faced by healthcare professionals. The first case presents Alice, an 18-year-old soccer player, who suffers from post-concussion symptoms after a collision. SCAT6® tools are used to confirm her concussion, and recommendations include relative rest and a gradual resumption of cognitive and sports activities. The second case describes Arthur, a 20-year-old handball player, who, after a violent impact, wants to return to the game despite significant initial symptoms. He is evaluated with SCAT6® and cannot immediately return to play. The third case concerns Leo, a 10-year-old hockey player, whose symptoms persist a week after the accident. SCOAT6 is used for his evaluation, and his school and sports activities are adapted to avoid any exacerbation. Finally, the fourth case presents Louise, a 24-year-old alpine skier, who has suffered multiple concussions with increasing repercussions","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 288-291"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000871/pdfft?md5=30a61397bd9971799794005531592e7b&pid=1-s2.0-S0762915X24000871-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136496","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.07.004
A. Thibaut , L. De Beaumont
<div><p>L’émergence des outils de neuroimagerie (imagerie par résonance magnétique structurelle, fonctionnelle et spectroscopie, tomographie par émission de positons) et de neurophysiologie telle que l’électroencéphalographie quantitative au repos ou l’étude des potentiels évoqués, est en pleine expansion, permettant de mesurer avec précision autant l’intégrité neuronale que l’activité cérébrale. Une récente méta-analyse sur les technologies émergentes réalisée par le groupe de travail sur les commotions dans le sport, présentée lors de la conférence de consensus d’Amsterdam de 2022, a mis en évidence que ces techniques peuvent être d’une grande utilité pour la recherche, tant pour le diagnostic que le pronostic des commotions cérébrales. En effet, l’utilisation des techniques de neuroimagerie ou électrophysiologie avancées, montre une sensibilité prometteuse pour l’évaluation des effets neurobiologiques aigus qui pourrait aider au diagnostic. De plus, cela permet de documenter les modifications neurophysiologiques au décours de la récupération à la suite d’une commotion cérébrale, pouvant être utiles au pronostic. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour valider leur utilisation en pratique clinique. En effet, bien que leur sensibilité à détecter une commotion cérébrale ou prédire un mauvais pronostic de récupération (symptômes post-commotionnels persistants) soit prometteuse, leur spécificité reste faible. De plus, il existe encore un nombre insuffisant des données longitudinales permettant de corréler les changements neurobiologiques objectivés grâce à ces techniques, aux indices de récupération (ou altérations) cliniques qui découlent d’une commotion cérébrale.</p></div><div><p>The emergence of neuroimaging tools (structural and functional magnetic resonance imaging and spectroscopy, positron emission tomography) and neurophysiology tools such as resting-state quantitative electroencephalography or the study of evoked potentials, is expanding rapidly, making it possible to accurately measure both neuronal integrity and brain activity. A recent meta-analysis carried out by the working group on emerging technologies of the Concussion in Sport Group, presented at the Amsterdam Consensus Conference 2022, highlighted that these techniques can be of great use in research, both for the diagnosis and prognosis of concussion. Indeed, the use of advanced neuroimaging or electrophysiology techniques shows promising sensitivity for assessing acute neurobiological effects, which could help in diagnosis. In addition, it is possible to document neurophysiological changes during recovery from concussion, which could be useful for prognosis. However, further research is needed to validate their use in clinical practice. Although their sensitivity in detecting concussion or predicting a poor prognosis for recovery (persistent post-concussive symptoms) is promising, their specificity remains low. In addition, there is still insufficient longitudinal
{"title":"Nouvelles neuro-technologies","authors":"A. Thibaut , L. De Beaumont","doi":"10.1016/j.jts.2024.07.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.07.004","url":null,"abstract":"<div><p>L’émergence des outils de neuroimagerie (imagerie par résonance magnétique structurelle, fonctionnelle et spectroscopie, tomographie par émission de positons) et de neurophysiologie telle que l’électroencéphalographie quantitative au repos ou l’étude des potentiels évoqués, est en pleine expansion, permettant de mesurer avec précision autant l’intégrité neuronale que l’activité cérébrale. Une récente méta-analyse sur les technologies émergentes réalisée par le groupe de travail sur les commotions dans le sport, présentée lors de la conférence de consensus d’Amsterdam de 2022, a mis en évidence que ces techniques peuvent être d’une grande utilité pour la recherche, tant pour le diagnostic que le pronostic des commotions cérébrales. En effet, l’utilisation des techniques de neuroimagerie ou électrophysiologie avancées, montre une sensibilité prometteuse pour l’évaluation des effets neurobiologiques aigus qui pourrait aider au diagnostic. De plus, cela permet de documenter les modifications neurophysiologiques au décours de la récupération à la suite d’une commotion cérébrale, pouvant être utiles au pronostic. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour valider leur utilisation en pratique clinique. En effet, bien que leur sensibilité à détecter une commotion cérébrale ou prédire un mauvais pronostic de récupération (symptômes post-commotionnels persistants) soit prometteuse, leur spécificité reste faible. De plus, il existe encore un nombre insuffisant des données longitudinales permettant de corréler les changements neurobiologiques objectivés grâce à ces techniques, aux indices de récupération (ou altérations) cliniques qui découlent d’une commotion cérébrale.</p></div><div><p>The emergence of neuroimaging tools (structural and functional magnetic resonance imaging and spectroscopy, positron emission tomography) and neurophysiology tools such as resting-state quantitative electroencephalography or the study of evoked potentials, is expanding rapidly, making it possible to accurately measure both neuronal integrity and brain activity. A recent meta-analysis carried out by the working group on emerging technologies of the Concussion in Sport Group, presented at the Amsterdam Consensus Conference 2022, highlighted that these techniques can be of great use in research, both for the diagnosis and prognosis of concussion. Indeed, the use of advanced neuroimaging or electrophysiology techniques shows promising sensitivity for assessing acute neurobiological effects, which could help in diagnosis. In addition, it is possible to document neurophysiological changes during recovery from concussion, which could be useful for prognosis. However, further research is needed to validate their use in clinical practice. Although their sensitivity in detecting concussion or predicting a poor prognosis for recovery (persistent post-concussive symptoms) is promising, their specificity remains low. In addition, there is still insufficient longitudinal","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 284-287"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136499","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.06.001
C. Tooth , S. Leclerc
{"title":"Le SCAT6® : un outil essentiel pour l’évaluation immédiate des commotions cérébrales dans le sport","authors":"C. Tooth , S. Leclerc","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 218-219"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X2400069X/pdfft?md5=3b4e1b8b79697477858ca340ca8fdd3c&pid=1-s2.0-S0762915X2400069X-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136374","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-09-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.06.015
P. Frémont , P. Langevin , K. Schneider
L’évolution constante et rapide des connaissances scientifiques concernant les commotions cérébrales (CC) est l’objet d’un processus périodique d’intégration impliquant une série de revues systématiques et un énoncé de consensus à des intervalles de 4 ans. Cet article résume l’expérience d’une formation en ligne ouverte à tous (en anglais « Massive Open Online Course » ou MOOC) comme élément de réponse au défi de l’application rapide des connaissances et des recommandations cliniques concernant la gestion de cette blessure. Pour les cliniciens, le MOOC sur la prévention, la détection et la gestion des CC permet de supporter la mise à jour des pratiques cliniques et des protocoles de gestion des CC dans les milieux sportifs.
The constant and rapid evolution of scientific knowledge related to concussion (CC) is the consequence of a periodic integration process involving a series of systematic reviews and a consensus statement at 4-year intervals. This article summarises the experience of a Massive Open Online Course (MOOC) as part of the response to the challenge of rapid implementation of knowledge and clinical recommendations for the management of this injury. For clinicians, the MOOC on the prevention, detection and management of CC will support the update of clinical practices and CC management protocols in sports settings.
脑震荡(CC)相关科学知识的不断快速发展是一个定期整合过程的主题,其中包括一系列系统性综述和每四年一次的共识声明。本文总结了大规模在线开放课程(MOOC)的经验,该课程是应对快速实施脑震荡治疗知识和临床建议这一挑战的一部分。脑震荡(CC)相关科学知识的不断快速发展是一个定期整合过程的结果,其中包括一系列系统性综述和每四年一次的共识声明。本文总结了大规模在线开放课程(MOOC)的经验,该课程是应对快速落实脑震荡治疗知识和临床建议这一挑战的一部分。对于临床医生来说,有关 CC 的预防、检测和管理的 MOOC 将有助于更新运动环境中的临床实践和 CC 管理规程。
{"title":"Le défi de l’évolution rapide des connaissances et des recommandations concernant les commotions cérébrales : est-ce qu’une formation en ligne ouverte à tous peut faire partie de la solution ?","authors":"P. Frémont , P. Langevin , K. Schneider","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.015","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.06.015","url":null,"abstract":"<div><p>L’évolution constante et rapide des connaissances scientifiques concernant les commotions cérébrales (CC) est l’objet d’un processus périodique d’intégration impliquant une série de revues systématiques et un énoncé de consensus à des intervalles de 4 ans. Cet article résume l’expérience d’une formation en ligne ouverte à tous (en anglais « Massive Open Online Course » ou MOOC) comme élément de réponse au défi de l’application rapide des connaissances et des recommandations cliniques concernant la gestion de cette blessure. Pour les cliniciens, le MOOC sur la prévention, la détection et la gestion des CC permet de supporter la mise à jour des pratiques cliniques et des protocoles de gestion des CC dans les milieux sportifs.</p></div><div><p>The constant and rapid evolution of scientific knowledge related to concussion (CC) is the consequence of a periodic integration process involving a series of systematic reviews and a consensus statement at 4-year intervals. This article summarises the experience of a Massive Open Online Course (MOOC) as part of the response to the challenge of rapid implementation of knowledge and clinical recommendations for the management of this injury. For clinicians, the MOOC on the prevention, detection and management of CC will support the update of clinical practices and CC management protocols in sports settings.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 235-238"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142136491","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-05DOI: 10.1016/j.jts.2024.05.005
C. Tooth , J. Cabri , P. Tscholl , F. Bieuzen , M.-A. Démaret , F. Petrot , P. Edouard
{"title":"Méthodes d’enregistrement et de recueil des données épidémiologiques sur les blessures et les maladies dans le tennis : synthèse ReFORM de la position de consensus du Comité international olympique","authors":"C. Tooth , J. Cabri , P. Tscholl , F. Bieuzen , M.-A. Démaret , F. Petrot , P. Edouard","doi":"10.1016/j.jts.2024.05.005","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.05.005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 405-408"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-05","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698857","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-29DOI: 10.1016/S0762-915X(24)00053-6
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(24)00053-6","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0762-915X(24)00053-6","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 2","pages":"Page iii"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000536/pdfft?md5=e8aab11f3059ae23723a817934d40978&pid=1-s2.0-S0762915X24000536-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141164443","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-29DOI: 10.1016/j.jts.2024.05.001
P. Edouard
{"title":"2024 : le parcours de la flamme Olympique !","authors":"P. Edouard","doi":"10.1016/j.jts.2024.05.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jts.2024.05.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 2","pages":"Page 95"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141164444","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-29DOI: 10.1016/S0762-915X(24)00056-1
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