Pub Date : 2024-11-01DOI: 10.1016/j.jts.2024.10.001
A. Frey
<div><div>La polyclinique du village Olympique et Paralympique est un centre santé dépendant de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) localisée au sein du village Olympique et Paralympique. Cette polyclinique est au cœur du dispositif médical des Jeux Olympiques et Paralympiques, et permet d’approvisionner toutes les infirmeries des sites Olympiques en Île-de-France. Un centre de commandement appelé MEDOC assure la régulation médicale des sites et de la polyclinique en lien avec les dispositifs de santé francilien. L’objectif principal de la polyclinique est d’offrir une prise en charge de toutes pathologies médicales de l’ensemble des accrédités du village en limitant les transferts vers les hôpitaux référents pour ne pas surcharger le système francilien de soins. Afin de répondre à cette demande, plusieurs services ont été créés : un centre de soins non programmés ouvert 24<!--> <!-->h/24, un service d’imagerie comprenant radiologie, échographie et IRM, une pharmacie, un service de masso-kinésithérapie, un service de consultations comprenant plusieurs spécialités, un service dentaire. Pour gérer tous ces services, a été mis en place une gouvernance comprenant un directeur médical, une directrice administrative, un cadre de santé, des chefs de service, des logisticiens, des techniciens bio-médicaux, ainsi que des salariés de Paris 2024. Pour faire fonctionner au quotidien cette polyclinique, près de 650 volontaires bénévoles regroupant des professions médicales (médecins, chirurgiens, pharmaciens, dentistes), des professions paramédicales (infirmiers, masso-kinésithérapeutes, podologues, psychologues, manipulateurs en électroradiologie, préparateurs en pharmacie, orthoptistes, assistants dentaires) et des personnels suivants (secrétaires médicales, ostéopathes, chiropracteurs, volontaires polyvalents non soignants). Plus de 11 000 passages ont été recensés au sein de la polyclinique durant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.</div></div><div><div>The Olympic and Paralympic Village Polyclinic is an Assistant publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) health center located within the Village. This polyclinic is at the heart of the Olympic Games’ medical system, supplying all the infirmaries at the Olympic venues in the Île-de-France region. A MEDOC command center ensures medical regulation of the venues and the polyclinic, in liaison with the Île-de-France health system. The main objective of the polyclinic is to provide care for all medical pathologies for all accredited athletes in the village, while limiting transfers to referral hospitals, so as not to overload the Île-de-France healthcare system. To meet this demand, several services have been created: an unscheduled care center open 24<!--> <!-->hours a day, an imaging service including radiology, ultrasound and MRI, a pharmacy, a physiotherapy service, a consultation service including several specialties, and a dental service. To manage all these services, a governance st
{"title":"La polyclinique du village Olympique et Paralympique lors des Jeux Olympiques de Paris 2024","authors":"A. Frey","doi":"10.1016/j.jts.2024.10.001","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.10.001","url":null,"abstract":"<div><div>La polyclinique du village Olympique et Paralympique est un centre santé dépendant de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) localisée au sein du village Olympique et Paralympique. Cette polyclinique est au cœur du dispositif médical des Jeux Olympiques et Paralympiques, et permet d’approvisionner toutes les infirmeries des sites Olympiques en Île-de-France. Un centre de commandement appelé MEDOC assure la régulation médicale des sites et de la polyclinique en lien avec les dispositifs de santé francilien. L’objectif principal de la polyclinique est d’offrir une prise en charge de toutes pathologies médicales de l’ensemble des accrédités du village en limitant les transferts vers les hôpitaux référents pour ne pas surcharger le système francilien de soins. Afin de répondre à cette demande, plusieurs services ont été créés : un centre de soins non programmés ouvert 24<!--> <!-->h/24, un service d’imagerie comprenant radiologie, échographie et IRM, une pharmacie, un service de masso-kinésithérapie, un service de consultations comprenant plusieurs spécialités, un service dentaire. Pour gérer tous ces services, a été mis en place une gouvernance comprenant un directeur médical, une directrice administrative, un cadre de santé, des chefs de service, des logisticiens, des techniciens bio-médicaux, ainsi que des salariés de Paris 2024. Pour faire fonctionner au quotidien cette polyclinique, près de 650 volontaires bénévoles regroupant des professions médicales (médecins, chirurgiens, pharmaciens, dentistes), des professions paramédicales (infirmiers, masso-kinésithérapeutes, podologues, psychologues, manipulateurs en électroradiologie, préparateurs en pharmacie, orthoptistes, assistants dentaires) et des personnels suivants (secrétaires médicales, ostéopathes, chiropracteurs, volontaires polyvalents non soignants). Plus de 11 000 passages ont été recensés au sein de la polyclinique durant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.</div></div><div><div>The Olympic and Paralympic Village Polyclinic is an Assistant publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) health center located within the Village. This polyclinic is at the heart of the Olympic Games’ medical system, supplying all the infirmaries at the Olympic venues in the Île-de-France region. A MEDOC command center ensures medical regulation of the venues and the polyclinic, in liaison with the Île-de-France health system. The main objective of the polyclinic is to provide care for all medical pathologies for all accredited athletes in the village, while limiting transfers to referral hospitals, so as not to overload the Île-de-France healthcare system. To meet this demand, several services have been created: an unscheduled care center open 24<!--> <!-->hours a day, an imaging service including radiology, ultrasound and MRI, a pharmacy, a physiotherapy service, a consultation service including several specialties, and a dental service. To manage all these services, a governance st","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 313-317"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698986","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-30DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.011
A. Clouzeau, A. Revault
L’escalade est un sport en plein essor. Les contraintes importantes au niveau des doigts entraînent des pathologies spécifiques. Ces dernières sont de plus en plus fréquentes en raison d’un nombre croissant d’adhérents ainsi que d’une pratique de plus en plus intensive en salle. La rupture de poulie digitale, la lésion des muscles lombricaux et l’arrachement épiphysaire des doigts longs sont les trois blessures les plus spécifiques de la main du grimpeur. Pour chaque pathologie, des tests cliniques permettent d’en faire le diagnostic et de mettre en place une prise en charge adaptée. Cet article propose pour chacune de ces trois blessures la démarche à suivre du diagnostic à la prise en charge, en se basant sur la littérature scientifique et la pratique clinique. D’autres pathologies de la main peuvent toucher plus fréquemment les grimpeurs comme la ténosynovite des fléchisseurs des doigts, la maladie de Dupuytren, mais également des pathologies de l’épaule, du coude et du rachis.
Climbing is a rapidly growing sport that places significant strain on the fingers, leading to specific injuries. These injuries are becoming increasingly common due to the rising number of participants and the intensifying practice in indoor climbing gyms. The three most characteristic hand injuries among climbers are digital pulley ruptures, lumbrical muscle injuries, and epiphyseal avulsions of the long fingers. Clinical tests are used to diagnose each condition and guide appropriate treatment. This article provides a step-by-step approach to diagnosing and managing these three injuries, drawing on scientific literature and clinical experience. Climbers may also suffer from other hand-related conditions, such as flexor tendon tenosynovitis and Dupuytren's disease, as well as issues affecting the shoulder, elbow, and back.
{"title":"Escalade, nouveau sport olympique : les pathologies spécifiques de la main du grimpeur, du diagnostic à la prise en charge","authors":"A. Clouzeau, A. Revault","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.011","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.011","url":null,"abstract":"<div><div>L’escalade est un sport en plein essor. Les contraintes importantes au niveau des doigts entraînent des pathologies spécifiques. Ces dernières sont de plus en plus fréquentes en raison d’un nombre croissant d’adhérents ainsi que d’une pratique de plus en plus intensive en salle. La rupture de poulie digitale, la lésion des muscles lombricaux et l’arrachement épiphysaire des doigts longs sont les trois blessures les plus spécifiques de la main du grimpeur. Pour chaque pathologie, des tests cliniques permettent d’en faire le diagnostic et de mettre en place une prise en charge adaptée. Cet article propose pour chacune de ces trois blessures la démarche à suivre du diagnostic à la prise en charge, en se basant sur la littérature scientifique et la pratique clinique. D’autres pathologies de la main peuvent toucher plus fréquemment les grimpeurs comme la ténosynovite des fléchisseurs des doigts, la maladie de Dupuytren, mais également des pathologies de l’épaule, du coude et du rachis.</div></div><div><div>Climbing is a rapidly growing sport that places significant strain on the fingers, leading to specific injuries. These injuries are becoming increasingly common due to the rising number of participants and the intensifying practice in indoor climbing gyms. The three most characteristic hand injuries among climbers are digital pulley ruptures, lumbrical muscle injuries, and epiphyseal avulsions of the long fingers. Clinical tests are used to diagnose each condition and guide appropriate treatment. This article provides a step-by-step approach to diagnosing and managing these three injuries, drawing on scientific literature and clinical experience. Climbers may also suffer from other hand-related conditions, such as flexor tendon tenosynovitis and Dupuytren's disease, as well as issues affecting the shoulder, elbow, and back.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 371-379"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698972","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-28DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.005
C. Tooth , S. Le Garrec , S. Leclerc , J.-F. Kaux , D. Hannouche , R. Seil
{"title":"ReFORM : un réseau innovant au service de la médecine du sport et des sportifs au sein de la francophonie","authors":"C. Tooth , S. Le Garrec , S. Leclerc , J.-F. Kaux , D. Hannouche , R. Seil","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.005","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 305-307"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698982","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-24DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.007
O. Hily , M. Poussel , M. Temperelli , E. Allado , B. Chenuel
L’escrime est un sport emblématique des Jeux olympiques. Il tient une place toute particulière en France puisqu’il reste le premier sport pourvoyeur de médailles. En s’appuyant sur les études disponibles et sur l’expérience du médecin du sport de terrain, nous avons proposé d’exposer quelles sont les contraintes de ce sport, les pathologies traumatiques et microtraumatiques qui peuvent en découler, ainsi que les axes de prévention qui se dégagent. L’escrime est un sport pivot explosif et asymétrique comprenant parfois des phases de contact. Les blessures par perforation sont rarissimes. Les blessures sportives à la fois traumatiques et microtraumatiques prédominent aux membres inférieurs et au membre supérieur du côté armé. Des mesures de prévention sont proposées, basées sur l’expérience d’autres disciplines sportives.
Fencing is an emblematic sport of the Olympic Games. It holds a very special place in France, where it remains the leading medal sport. Based on available studies and the experience of a sports doctor in the field, we propose to outline the constraints of this sport, the traumatic and microtraumatic pathologies that can result, and the areas of prevention that are emerging. Fencing is an explosive, asymmetrical pivotal sport, sometimes involving contact. Puncture injuries are extremely rare. Both traumatic and microtraumatic sports injuries predominate in the lower limbs, and in the upper limb on the sword side. Preventive measures are proposed, based on the experience of other sporting disciplines.
{"title":"Les blessures de l’escrimeur de haut niveau","authors":"O. Hily , M. Poussel , M. Temperelli , E. Allado , B. Chenuel","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.007","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.007","url":null,"abstract":"<div><div>L’escrime est un sport emblématique des Jeux olympiques. Il tient une place toute particulière en France puisqu’il reste le premier sport pourvoyeur de médailles. En s’appuyant sur les études disponibles et sur l’expérience du médecin du sport de terrain, nous avons proposé d’exposer quelles sont les contraintes de ce sport, les pathologies traumatiques et microtraumatiques qui peuvent en découler, ainsi que les axes de prévention qui se dégagent. L’escrime est un sport pivot explosif et asymétrique comprenant parfois des phases de contact. Les blessures par perforation sont rarissimes. Les blessures sportives à la fois traumatiques et microtraumatiques prédominent aux membres inférieurs et au membre supérieur du côté armé. Des mesures de prévention sont proposées, basées sur l’expérience d’autres disciplines sportives.</div></div><div><div>Fencing is an emblematic sport of the Olympic Games. It holds a very special place in France, where it remains the leading medal sport. Based on available studies and the experience of a sports doctor in the field, we propose to outline the constraints of this sport, the traumatic and microtraumatic pathologies that can result, and the areas of prevention that are emerging. Fencing is an explosive, asymmetrical pivotal sport, sometimes involving contact. Puncture injuries are extremely rare. Both traumatic and microtraumatic sports injuries predominate in the lower limbs, and in the upper limb on the sword side. Preventive measures are proposed, based on the experience of other sporting disciplines.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 343-345"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699018","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-24DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.006
M.-A. Démaret
Les programmes de prévention des blessures sont essentiels pour protéger la santé des athlètes et optimiser leurs performances. Cependant, leur efficacité et leur adoption dépendent largement des connaissances, des habitudes et des perceptions des différents acteurs impliqués, qu’il s’agisse des athlètes, du staff sportif ou du staff médical. Les connaissances des programmes restent souvent limitées, tant chez les entraîneurs que le staff médical, entravant leur mise en œuvre. Les habitudes des acteurs sportifs influencent également la réussite de leur application, avec des entraîneurs et des joueurs hésitant à consacrer du temps à ces exercices, souvent perçus comme monotones ou déconnectés des objectifs sportifs. De plus, des obstacles tels que le manque d’installations, de ressources et de leadership ont été identifiés, renforçant les disparités dans l’application de ces initiatives. Les perceptions des différents acteurs à l'égard de ces programmes jouent également un rôle clé, car les scepticismes et les craintes quant à l’efficacité ou aux conséquences des exercices influencent l’adhésion des athlètes. Pour satisfaire cet objectif de santé publique, la conception de nouveaux programmes – ou la mise à jour de ceux existants – nécessitent un effort concerté et une collaboration accrue entre les fédérations, le staff médical, le staff sportif, les clubs et les athlètes.
Injury prevention programmes are essential to protect athletes’ health and optimise their performance. However, their effectiveness and adoption depend largely on the knowledge, habits and perceptions of the various players involved, whether athletes, sports staff or medical staff. Knowledge of the programmes is often limited among both coaches and medical staff, which hampers their implementation. The habits of those involved in sport also influence the success of their application, with coaches and players reluctant to devote time to these exercises, which are often perceived as monotonous or disconnected from sporting objectives. In addition, barriers such as lack of facilities, resources and leadership have been identified, reinforcing disparities in the application of these initiatives. The perceptions of the various stakeholders regarding these programs also play a key role, as scepticism and concerns about the effectiveness or consequences of exercise influence athlete adherence. To meet this public health objective, designing new programmes – or updating existing ones – requires a concerted effort and increased collaboration between federations, medical staff, sports staff, clubs and athletes.
{"title":"Connaissances, habitudes et perceptions des programmes de prévention des blessures dans le sport en 2024","authors":"M.-A. Démaret","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.006","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.006","url":null,"abstract":"<div><div>Les programmes de prévention des blessures sont essentiels pour protéger la santé des athlètes et optimiser leurs performances. Cependant, leur efficacité et leur adoption dépendent largement des connaissances, des habitudes et des perceptions des différents acteurs impliqués, qu’il s’agisse des athlètes, du staff sportif ou du staff médical. Les connaissances des programmes restent souvent limitées, tant chez les entraîneurs que le staff médical, entravant leur mise en œuvre. Les habitudes des acteurs sportifs influencent également la réussite de leur application, avec des entraîneurs et des joueurs hésitant à consacrer du temps à ces exercices, souvent perçus comme monotones ou déconnectés des objectifs sportifs. De plus, des obstacles tels que le manque d’installations, de ressources et de leadership ont été identifiés, renforçant les disparités dans l’application de ces initiatives. Les perceptions des différents acteurs à l'égard de ces programmes jouent également un rôle clé, car les scepticismes et les craintes quant à l’efficacité ou aux conséquences des exercices influencent l’adhésion des athlètes. Pour satisfaire cet objectif de santé publique, la conception de nouveaux programmes – ou la mise à jour de ceux existants – nécessitent un effort concerté et une collaboration accrue entre les fédérations, le staff médical, le staff sportif, les clubs et les athlètes.</div></div><div><div>Injury prevention programmes are essential to protect athletes’ health and optimise their performance. However, their effectiveness and adoption depend largely on the knowledge, habits and perceptions of the various players involved, whether athletes, sports staff or medical staff. Knowledge of the programmes is often limited among both coaches and medical staff, which hampers their implementation. The habits of those involved in sport also influence the success of their application, with coaches and players reluctant to devote time to these exercises, which are often perceived as monotonous or disconnected from sporting objectives. In addition, barriers such as lack of facilities, resources and leadership have been identified, reinforcing disparities in the application of these initiatives. The perceptions of the various stakeholders regarding these programs also play a key role, as scepticism and concerns about the effectiveness or consequences of exercise influence athlete adherence. To meet this public health objective, designing new programmes – or updating existing ones – requires a concerted effort and increased collaboration between federations, medical staff, sports staff, clubs and athletes.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 388-394"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698860","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-21DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.008
S. Le Garrec
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) a été choisi par de nombreuses équipes olympiques et paralympiques françaises pour être « Camp de base », afin de préparer cette compétition majeure dans les meilleures conditions possibles. L’Insep est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), créé en 1975, et placé sous la tutelle du ministère des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques (https://www.insep.fr/fr). L’Insep est doté d’un pôle médical (https://www.insep.fr/fr/medical) comptant 80 personnes. Il gère un centre de santé orienté vers la médecine du sport et ouvert au public extérieur. Y travaillent médecins, masseurs-kinésithérapeutes, infirmières, podologues, psychologues cliniciens, chirurgiens-dentistes, assistantes dentaires, ainsi que du personnel administratif. Du 8 juillet au 8 septembre 2024, l’accès à l’Insep a été restreint par le décret Grand Évènement pour pouvoir devenir le camp de base des équipes de France. Pour les Jeux Olympiques, 16 fédérations, soit 26 disciplines, ont souhaité venir. Pour les Jeux Paralympiques, 7 fédérations, soit 13 disciplines, se sont également manifestées. Durant cette période, ont été accueillis les athlètes olympiques et paralympiques, les partenaires d’entraînement, ainsi que les staffs médicaux et techniques les encadrant.
On the occasion of the Paris 2024 Olympic and Paralympic Games, INSEP (National Institute of Sport, Expertise and Performance) was chosen by many French Olympic and Paralympic teams to be their “Base Camp” to prepare for this major competition in the best possible conditions. INSEP is a public scientific, cultural and professional institution (EPSCP), created in 1975, and placed under the supervision of the Ministry of Sports, the Olympic and Paralympic Games (https://www.insep.fr/fr). INSEP has a medical center (https://www.insep.fr/fr/medical) with 80 people. It manages a health center focused on sports medicine and open to the public. Doctors, physiotherapists, nurses, podiatrists, clinical psychologists, dental surgeons, dental assistants, as well as administrative staff work there. From July 8 to September 8, 2024, access to INSEP was restricted by the Grand Évènement decree in order to become the base camp for the French teams. For the Olympic Games, 16 federations, or 26 disciplines, wanted to come. For the Paralympic Games, 7 federations, or 13 disciplines, also came forward. During this period, Olympic and Paralympic athletes, training partners, as well as the medical and technical staff supervising them were welcomed.
{"title":"Insep : médicalisation du camp de base des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024","authors":"S. Le Garrec","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.008","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.008","url":null,"abstract":"<div><div>À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) a été choisi par de nombreuses équipes olympiques et paralympiques françaises pour être « Camp de base », afin de préparer cette compétition majeure dans les meilleures conditions possibles. L’Insep est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP), créé en 1975, et placé sous la tutelle du ministère des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques (<span><span>https://www.insep.fr/fr</span><svg><path></path></svg></span>). L’Insep est doté d’un pôle médical (<span><span>https://www.insep.fr/fr/medical</span><svg><path></path></svg></span>) comptant 80 personnes. Il gère un centre de santé orienté vers la médecine du sport et ouvert au public extérieur. Y travaillent médecins, masseurs-kinésithérapeutes, infirmières, podologues, psychologues cliniciens, chirurgiens-dentistes, assistantes dentaires, ainsi que du personnel administratif. Du 8 juillet au 8 septembre 2024, l’accès à l’Insep a été restreint par le décret Grand Évènement pour pouvoir devenir le camp de base des équipes de France. Pour les Jeux Olympiques, 16 fédérations, soit 26 disciplines, ont souhaité venir. Pour les Jeux Paralympiques, 7 fédérations, soit 13 disciplines, se sont également manifestées. Durant cette période, ont été accueillis les athlètes olympiques et paralympiques, les partenaires d’entraînement, ainsi que les staffs médicaux et techniques les encadrant.</div></div><div><div>On the occasion of the Paris 2024 Olympic and Paralympic Games, INSEP (National Institute of Sport, Expertise and Performance) was chosen by many French Olympic and Paralympic teams to be their “Base Camp” to prepare for this major competition in the best possible conditions. INSEP is a public scientific, cultural and professional institution (EPSCP), created in 1975, and placed under the supervision of the Ministry of Sports, the Olympic and Paralympic Games (<span><span>https://www.insep.fr/fr</span><svg><path></path></svg></span>). INSEP has a medical center (<span><span>https://www.insep.fr/fr/medical</span><svg><path></path></svg></span>) with 80 people. It manages a health center focused on sports medicine and open to the public. Doctors, physiotherapists, nurses, podiatrists, clinical psychologists, dental surgeons, dental assistants, as well as administrative staff work there. From July 8 to September 8, 2024, access to INSEP was restricted by the Grand Évènement decree in order to become the base camp for the French teams. For the Olympic Games, 16 federations, or 26 disciplines, wanted to come. For the Paralympic Games, 7 federations, or 13 disciplines, also came forward. During this period, Olympic and Paralympic athletes, training partners, as well as the medical and technical staff supervising them were welcomed.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 320-322"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698975","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-21DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.010
J. Laffond
Devant le développement croissant de la pratique du volleyball en France, il est intéressant de se pencher sur ses particularités traumatologiques. En effet, ce sport pivot sans contact basé sur une succession de sauts, s’avère être pourvoyeur de traumatismes aigus mais aussi plus souvent chroniques. L’analyse du temps d’indisponibilité de chaque blessure au volleyball conclut à ce que ce sport est relativement peu dangereux (3,8 blessures entraînant un arrêt de sport pour 1000 h de jeu). Les principales études ainsi que nos 11 années d’expérience comme médecin de volleyeurs (amateurs et professionnels) confirment que l’entorse de cheville est la pathologie aiguë la plus fréquente (1/3 des blessures). En revanche, sur le plan chronique, la pathologie microtraumatique la plus fréquente est la tendinopathie patellaire du genou, plus communément appelée « Jumper Knee ». Les douleurs de genou concernent presque un volleyeur sur deux. Certains gestes spécifiques de ce sport comme le service ou l’attaque en suspension entraînent des pathologies rachidiennes chroniques ou des tendinopathies de la coiffe à l’épaule. Enfin, les doigts sont des éléments à protéger, notamment des contacts directs avec le ballon. En conclusion, la prise en compte de cette traumatologie spécifique peut aider les soignants dans leur prise en charge et dans la mise en place de protocoles préventifs.
Faced with the growing development of the practice of volleyball in France, it is interesting to look at its traumatological particularities. This non-contact pivotal sport, based on a succession of jumps, is a source of acute injuries and some more chronic trauma. The analysis of the unavailability time of each volleyball injury concludes that this sport is relatively not dangerous (3.8 timeloss injuries per 1000 h of play). The main studies and our 11 years of experience as doctor for volleyball players and professionals confirm that ankle sprains are the most common acute pathology (1/3 of injuries). On the other hand, for the chronic injuries, the most common microtraumatic pathology is patellar tendinopathy of the knee, more commonly called Jumper Knee. Knee pain affects almost one in two volleyball players. Certain specific actions of this sport, suspensions serve and attack, give chronic spinal pathologies or tendinopathy of the shoulder cuff. Finally, the fingers are elements to be protected, particularly from direct contact with the ball. In conclusion, taking into account these specific injury patterns can help medical staff in their care and in creations of preventive protocols.
{"title":"Les blessures au volleyball : revue de la littérature et 11 ans d’expérience en équipes de France","authors":"J. Laffond","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.010","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.010","url":null,"abstract":"<div><div>Devant le développement croissant de la pratique du volleyball en France, il est intéressant de se pencher sur ses particularités traumatologiques. En effet, ce sport pivot sans contact basé sur une succession de sauts, s’avère être pourvoyeur de traumatismes aigus mais aussi plus souvent chroniques. L’analyse du temps d’indisponibilité de chaque blessure au volleyball conclut à ce que ce sport est relativement peu dangereux (3,8 blessures entraînant un arrêt de sport pour 1000<!--> <!-->h de jeu). Les principales études ainsi que nos 11 années d’expérience comme médecin de volleyeurs (amateurs et professionnels) confirment que l’entorse de cheville est la pathologie aiguë la plus fréquente (1/3 des blessures). En revanche, sur le plan chronique, la pathologie microtraumatique la plus fréquente est la tendinopathie patellaire du genou, plus communément appelée « Jumper Knee ». Les douleurs de genou concernent presque un volleyeur sur deux. Certains gestes spécifiques de ce sport comme le service ou l’attaque en suspension entraînent des pathologies rachidiennes chroniques ou des tendinopathies de la coiffe à l’épaule. Enfin, les doigts sont des éléments à protéger, notamment des contacts directs avec le ballon. En conclusion, la prise en compte de cette traumatologie spécifique peut aider les soignants dans leur prise en charge et dans la mise en place de protocoles préventifs.</div></div><div><div>Faced with the growing development of the practice of volleyball in France, it is interesting to look at its traumatological particularities. This non-contact pivotal sport, based on a succession of jumps, is a source of acute injuries and some more chronic trauma. The analysis of the unavailability time of each volleyball injury concludes that this sport is relatively not dangerous (3.8 timeloss injuries per 1000<!--> <!-->h of play). The main studies and our 11<!--> <!-->years of experience as doctor for volleyball players and professionals confirm that ankle sprains are the most common acute pathology (1/3 of injuries). On the other hand, for the chronic injuries, the most common microtraumatic pathology is patellar tendinopathy of the knee, more commonly called Jumper Knee. Knee pain affects almost one in two volleyball players. Certain specific actions of this sport, suspensions serve and attack, give chronic spinal pathologies or tendinopathy of the shoulder cuff. Finally, the fingers are elements to be protected, particularly from direct contact with the ball. In conclusion, taking into account these specific injury patterns can help medical staff in their care and in creations of preventive protocols.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 337-342"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698858","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-18DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.009
F. Delvaux , J.-F. Kaux , J.-L. Croisier
Bien que leur efficacité sur la réduction du risque de blessures en sport ait été démontrée, les programmes de prévention des blessures « clé en main », comme par exemple le programme FIFA 11+ for injury prevention, ne sont finalement que très peu utilisés par les acteurs de terrain. Aux yeux de ces derniers, ces programmes sont en effet souvent vus comme ennuyeux, répétitifs, trop peu spécifiques à la discipline sportive pratiquée, trop peu en lien avec les objectifs de performance, chronophages, et/ou peu amusants. Pour optimiser l’adhérence à des programmes préventifs et ainsi espérer une réelle efficacité sur la réduction du risque de blessures en sport, plusieurs pistes de réflexion peuvent être envisagées : associer les sportifs et leurs entraîneurs au développement du programme ; encourager ces intervenants à modifier le programme original afin de les rendre plus adaptés à leur propre contexte de pratique sportive et permettre de varier les exercices ; éduquer les entraîneurs aux stratégies préventives ; adapter la dénomination du programme d’exercices selon une orientation intégrant plutôt la notion de recherche de performance que la notion de prévention de blessures ; veiller au plaisir des sportifs à réaliser les exercices via des situations ludiques et amusantes.
Although they have been shown to be effective in reducing the incidence of sports injuries, “turnkey” injury prevention programmes, such as the FIFA 11+ for injury prevention programmes, are rarely used by end-users (athletes and their coaches). In their eyes, these programmes are often seen as boring, repetitive, not enough specific to the sport in question, not sufficiently linked to performance objectives, time-consuming and/or not much fun. To optimise adherence to preventive programmes and thus hope for real effectiveness in reducing the incidence of injury, a number of points could be considered: involving athletes and their coaches in the development of the programme; encouraging them to modify the original programme to make it more suited to their own sporting context and to vary the exercises; educating trainers about preventive strategies; adapting the name of the exercise programme to focus more on performance than on injury prevention; ensuring that athletes enjoy doing the exercises by using fun and amusing situations.
{"title":"Favoriser l’adhérence aux programmes de prévention lésionnelle : sortir du cadre pour une meilleure efficacité","authors":"F. Delvaux , J.-F. Kaux , J.-L. Croisier","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.009","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.009","url":null,"abstract":"<div><div>Bien que leur efficacité sur la réduction du risque de blessures en sport ait été démontrée, les programmes de prévention des blessures « clé en main », comme par exemple le programme <em>FIFA 11+ for injury prevention</em>, ne sont finalement que très peu utilisés par les acteurs de terrain. Aux yeux de ces derniers, ces programmes sont en effet souvent vus comme ennuyeux, répétitifs, trop peu spécifiques à la discipline sportive pratiquée, trop peu en lien avec les objectifs de performance, chronophages, et/ou peu amusants. Pour optimiser l’adhérence à des programmes préventifs et ainsi espérer une réelle efficacité sur la réduction du risque de blessures en sport, plusieurs pistes de réflexion peuvent être envisagées : associer les sportifs et leurs entraîneurs au développement du programme ; encourager ces intervenants à modifier le programme original afin de les rendre plus adaptés à leur propre contexte de pratique sportive et permettre de varier les exercices ; éduquer les entraîneurs aux stratégies préventives ; adapter la dénomination du programme d’exercices selon une orientation intégrant plutôt la notion de recherche de performance que la notion de prévention de blessures ; veiller au plaisir des sportifs à réaliser les exercices via des situations ludiques et amusantes.</div></div><div><div>Although they have been shown to be effective in reducing the incidence of sports injuries, “turnkey” injury prevention programmes, such as the <em>FIFA 11+ for injury prevention programmes</em>, are rarely used by end-users (athletes and their coaches). In their eyes, these programmes are often seen as boring, repetitive, not enough specific to the sport in question, not sufficiently linked to performance objectives, time-consuming and/or not much fun. To optimise adherence to preventive programmes and thus hope for real effectiveness in reducing the incidence of injury, a number of points could be considered: involving athletes and their coaches in the development of the programme; encouraging them to modify the original programme to make it more suited to their own sporting context and to vary the exercises; educating trainers about preventive strategies; adapting the name of the exercise programme to focus more on performance than on injury prevention; ensuring that athletes enjoy doing the exercises by using fun and amusing situations.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 395-398"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698854","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-18DOI: 10.1016/j.jts.2024.09.003
C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Leclerc , S. Le Garrec , D. Hannouche , R. Seil
Le Réseau francophone olympique de recherche en médecine du sport (ReFORM) est reconnu par le Comité international olympique (CIO) depuis 2018, comme l’un des 11 Centres mondiaux de recherche pour la prévention des blessures et la protection de la santé des athlètes. Son objectif principal est de prévenir les blessures sportives et d’améliorer la santé des athlètes à travers des projets de recherche innovants, des activités éducatives et la mise en place/création d’outils à destination des athlètes et des professionnels de santé francophones. Les travaux de ReFORM se concentrent sur diverses thématiques telles que les commotions, le retour au sport après chirurgie d’épaule, le retour au sport après prothèse de hanche/genou, la santé des athlètes féminines, la prévention des abus dans le sport ou encore la santé mentale des athlètes. Afin de favoriser l’échange des connaissances et la diffusion des dernières avancées dans le domaine de la médecine du sport, ReFORM organise régulièrement des symposia, des webinaires ainsi que des journées dédiées aux jeunes chercheurs. De nombreuses ressources à destination des thérapeutes sont également régulièrement partagées sur le site internet et les réseaux sociaux de ReFORM.
The French-Speaking Olympic Sports Medicine Research Network (ReFORM) has been recognized by the International Olympic Committee (IOC) since 2018 as one of the eleven IOC Research Centers for the Prevention of Injuries and the Protection of Athlete Health. Its main objective is to prevent sports injuries and improve athlete health through innovative research projects, educational activities, and the development of tools for French-speaking athletes and healthcare professionals. ReFORM's work focuses on various themes such as concussions, return to sport after shoulder surgery, return to sport after hip/knee prosthesis, female athlete health, prevention of abuse in sports and athlete mental health. To promote the exchange of knowledge and the dissemination of the latest advances in sports medicine, ReFORM regularly organizes symposia, webinars and events dedicated to young researchers. Numerous resources for therapists are also regularly shared on ReFORM's website and social media platforms.
{"title":"ReFORM : un Réseau innovant au service des thérapeutes et des sportifs au sein de la francophonie","authors":"C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Leclerc , S. Le Garrec , D. Hannouche , R. Seil","doi":"10.1016/j.jts.2024.09.003","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.09.003","url":null,"abstract":"<div><div>Le Réseau francophone olympique de recherche en médecine du sport (ReFORM) est reconnu par le Comité international olympique (CIO) depuis 2018, comme l’un des 11 Centres mondiaux de recherche pour la prévention des blessures et la protection de la santé des athlètes. Son objectif principal est de prévenir les blessures sportives et d’améliorer la santé des athlètes à travers des projets de recherche innovants, des activités éducatives et la mise en place/création d’outils à destination des athlètes et des professionnels de santé francophones. Les travaux de ReFORM se concentrent sur diverses thématiques telles que les commotions, le retour au sport après chirurgie d’épaule, le retour au sport après prothèse de hanche/genou, la santé des athlètes féminines, la prévention des abus dans le sport ou encore la santé mentale des athlètes. Afin de favoriser l’échange des connaissances et la diffusion des dernières avancées dans le domaine de la médecine du sport, ReFORM organise régulièrement des symposia, des webinaires ainsi que des journées dédiées aux jeunes chercheurs. De nombreuses ressources à destination des thérapeutes sont également régulièrement partagées sur le site internet et les réseaux sociaux de ReFORM.</div></div><div><div>The French-Speaking Olympic Sports Medicine Research Network (ReFORM) has been recognized by the International Olympic Committee (IOC) since 2018 as one of the eleven IOC Research Centers for the Prevention of Injuries and the Protection of Athlete Health. Its main objective is to prevent sports injuries and improve athlete health through innovative research projects, educational activities, and the development of tools for French-speaking athletes and healthcare professionals. ReFORM's work focuses on various themes such as concussions, return to sport after shoulder surgery, return to sport after hip/knee prosthesis, female athlete health, prevention of abuse in sports and athlete mental health. To promote the exchange of knowledge and the dissemination of the latest advances in sports medicine, ReFORM regularly organizes symposia, webinars and events dedicated to young researchers. Numerous resources for therapists are also regularly shared on ReFORM's website and social media platforms.</div></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 299-304"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142698981","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-10-16DOI: 10.1016/j.jts.2024.08.006
L. Besson , P. Edouard
<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif principal de notre étude était de décrire les conséquences à long terme sur la santé physique, psychique et sur la vie sociale de la pratique de la gymnastique artistique à haut niveau, chez des gymnastes retraitées de leur carrière de haut niveau et ayant eu au moins une sélection en équipe de France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons conduit une étude rétrospective par questionnaire unique où nous avons récolté des données anthropométriques, des données sur les douleurs et blessures physiques, sur la qualité de vie, sur la santé mentale, sur la pratique d’activité physique et sportive et sur le mode de vie chez des gymnastes françaises retraitées de leur carrière de gymnastique artistique féminine à haut niveau.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Vingt-sept gymnastes ont été incluses dans notre étude, âgées d’en moyenne 25,3<!--> <!-->±<!--> <!-->8,5 ans. Vingt-trois d’entre elles présentaient des douleurs de l’appareil locomoteur, aujourd’hui dans leur vie. Parmi les 27, six étaient en dessous des recommandations d’activité physique par semaine, elles présentaient toutes des douleurs persistantes de l’appareil locomoteur. Pour la qualité de vie, le fonctionnement social était de 66,2<!--> <!-->±<!--> <!-->19,9 % pour notre population alors que dans la population générale, il est en moyenne de 81,6 %. De même, pour le score de santé générale, il était de 59,3<!--> <!-->±<!--> <!-->17,2 % pour notre population alors que dans la population générale, il est de 69,1 %. Les scores de santé mentale montraient que 16 anciennes gymnastes sur 27 étaient au-dessus du seuil du score SMHAT rapportant un risque pour la santé mentale.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les résultats de notre étude ont mis en avant différentes conséquences de la pratique de la gymnastique artistique à haut niveau, que ce soit sur la santé physique, mentale et même sur la vie sociale. Cette étude nous a permis de mettre en avant ces différentes conséquences dans le but de mettre en place par la suite de plus larges études sur ce sujet dans de nombreux sports notamment.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>The main aim of our study was to describe the long-term physical, psychological and social health consequences of practicing artistic gymnastics at a high level, in gymnasts who had retired from their high-level career and had had at least one selection for the French national team.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We conducted a retrospective, single-questionnaire study in which we collected anthropometric data, data on physical pain and injury, quality of life, mental health, physical activity, and lifestyle in French gymnasts retired from their high-level women's artistic gymnastics career.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Twenty-seven gymnasts were included in our study, with an average age of 25.33<!--> <!-->±<!--> <!-->8.47 years. Twenty-three of them were currently suffering from musculoskel
{"title":"Les conséquences à long terme de la pratique de la gymnastique artistique féminine à haut niveau : étude rétrospective sur 27 anciennes gymnastes de haut niveau","authors":"L. Besson , P. Edouard","doi":"10.1016/j.jts.2024.08.006","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2024.08.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>L’objectif principal de notre étude était de décrire les conséquences à long terme sur la santé physique, psychique et sur la vie sociale de la pratique de la gymnastique artistique à haut niveau, chez des gymnastes retraitées de leur carrière de haut niveau et ayant eu au moins une sélection en équipe de France.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Nous avons conduit une étude rétrospective par questionnaire unique où nous avons récolté des données anthropométriques, des données sur les douleurs et blessures physiques, sur la qualité de vie, sur la santé mentale, sur la pratique d’activité physique et sportive et sur le mode de vie chez des gymnastes françaises retraitées de leur carrière de gymnastique artistique féminine à haut niveau.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Vingt-sept gymnastes ont été incluses dans notre étude, âgées d’en moyenne 25,3<!--> <!-->±<!--> <!-->8,5 ans. Vingt-trois d’entre elles présentaient des douleurs de l’appareil locomoteur, aujourd’hui dans leur vie. Parmi les 27, six étaient en dessous des recommandations d’activité physique par semaine, elles présentaient toutes des douleurs persistantes de l’appareil locomoteur. Pour la qualité de vie, le fonctionnement social était de 66,2<!--> <!-->±<!--> <!-->19,9 % pour notre population alors que dans la population générale, il est en moyenne de 81,6 %. De même, pour le score de santé générale, il était de 59,3<!--> <!-->±<!--> <!-->17,2 % pour notre population alors que dans la population générale, il est de 69,1 %. Les scores de santé mentale montraient que 16 anciennes gymnastes sur 27 étaient au-dessus du seuil du score SMHAT rapportant un risque pour la santé mentale.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Les résultats de notre étude ont mis en avant différentes conséquences de la pratique de la gymnastique artistique à haut niveau, que ce soit sur la santé physique, mentale et même sur la vie sociale. Cette étude nous a permis de mettre en avant ces différentes conséquences dans le but de mettre en place par la suite de plus larges études sur ce sujet dans de nombreux sports notamment.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>The main aim of our study was to describe the long-term physical, psychological and social health consequences of practicing artistic gymnastics at a high level, in gymnasts who had retired from their high-level career and had had at least one selection for the French national team.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>We conducted a retrospective, single-questionnaire study in which we collected anthropometric data, data on physical pain and injury, quality of life, mental health, physical activity, and lifestyle in French gymnasts retired from their high-level women's artistic gymnastics career.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Twenty-seven gymnasts were included in our study, with an average age of 25.33<!--> <!-->±<!--> <!-->8.47 years. Twenty-three of them were currently suffering from musculoskel","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 4","pages":"Pages 346-356"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-10-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142699017","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}