Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.05.004
J. Mattatia
Les lésions du larynx sont rares en traumatologie du sport. Le diagnostic précoce peut améliorer le pronostic vital et les risques de décompensation. L’auteur présente un cas de fracture non déplacée du cartilage thyroïde induite par la pratique d’un art martial. Si les signes cliniques sont facilement décelables, l’examen médical et l’imagerie sont d’une aide précieuse pour l’évaluation du degré de gravité et la prise en charge médicale.
Laryngeal injuries are rare in sports traumatology. Early diagnosis can improve the vital prognosis and the risks of decompensation. The author presents a case of non displaced fracture of thyroid cartilage induced by the practice of a martial art. If the clinical signs are easily detectable, physician examination and imaging are of precious help for the evaluation of the degree of severity and the medical management.
{"title":"Fracture du larynx. À propos d’un cas","authors":"J. Mattatia","doi":"10.1016/j.jts.2023.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.05.004","url":null,"abstract":"<div><p>Les lésions du larynx sont rares en traumatologie du sport. Le diagnostic précoce peut améliorer le pronostic vital et les risques de décompensation. L’auteur présente un cas de fracture non déplacée du cartilage thyroïde induite par la pratique d’un art martial. Si les signes cliniques sont facilement décelables, l’examen médical et l’imagerie sont d’une aide précieuse pour l’évaluation du degré de gravité et la prise en charge médicale.</p></div><div><p>Laryngeal injuries are rare in sports traumatology. Early diagnosis can improve the vital prognosis and the risks of decompensation. The author presents a case of non displaced fracture of thyroid cartilage induced by the practice of a martial art. If the clinical signs are easily detectable, physician examination and imaging are of precious help for the evaluation of the degree of severity and the medical management.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 78-81"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54853055","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.08.002
M. Acquistapace, C. Demoulin, S. Grosdent, S. Bethlen, M. Tomasella, J.-F. Kaux
Les sportifs ne sont pas épargnés par les lombalgies. Leur prévalence est variable en fonction de la discipline et de divers facteurs de risque. La plupart des sports anaérobies apparaissent comme des sports entraînant peu de risque de développer des lombalgies. Certains, comme la natation ou la marche, sont également utilisés dans leur prévention et leur traitement. Dans les sports collectifs, la position de jeux influence dans certains cas l’apparition des lombalgies. C’est le cas du football et du handball tandis que la relation n’est pas retrouvée dans le rugby ni le baseball. Dans le cadre des sports de raquette, le tennis de table donne peu de risque de souffrir de lombalgies par rapport au tennis ou au badminton. Ensuite, le judo apparaît comme plus à risque par rapport aux autres sports de combat. Tous ces éléments sont à mettre en relation avec les caractéristiques sportives ainsi qu’aux facteurs de risque tels que le sexe, l’âge, les caractéristiques d’entraînement ou les facteurs biomécaniques. Dans cette revue narrative, la discussion est axée sur l’épidémiologie des lombalgies selon les différentes disciplines et les facteurs influençant leur apparition.
Athletes are not spared from low-back pain. Their prevalence varies according to discipline and various risk factors. Most anaerobic sports appear to be low risk for developing low-back pain. Some, such as swimming and walking, are also used in their prevention and treatment. In team sports, the playing position can influence the onset of low-back pain. This is the case in football and handball, but not in rugby or baseball. Among racket sports, table tennis is less likely to cause low-back pain than tennis or badminton. Judo, on the other hand, appears to be more at risk than other combat sports. All these elements are related to sporting characteristics and risk factors such as gender, age, training characteristics and biomechanical factors. In this narrative review, the discussion focuses on the epidemiology of low-back pain in different disciplines and the factors influencing its occurrence.
{"title":"Les lombalgies chez les sportifs","authors":"M. Acquistapace, C. Demoulin, S. Grosdent, S. Bethlen, M. Tomasella, J.-F. Kaux","doi":"10.1016/j.jts.2023.08.002","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.08.002","url":null,"abstract":"<div><p>Les sportifs ne sont pas épargnés par les lombalgies. Leur prévalence est variable en fonction de la discipline et de divers facteurs de risque. La plupart des sports anaérobies apparaissent comme des sports entraînant peu de risque de développer des lombalgies. Certains, comme la natation ou la marche, sont également utilisés dans leur prévention et leur traitement. Dans les sports collectifs, la position de jeux influence dans certains cas l’apparition des lombalgies. C’est le cas du football et du handball tandis que la relation n’est pas retrouvée dans le rugby ni le baseball. Dans le cadre des sports de raquette, le tennis de table donne peu de risque de souffrir de lombalgies par rapport au tennis ou au badminton. Ensuite, le judo apparaît comme plus à risque par rapport aux autres sports de combat. Tous ces éléments sont à mettre en relation avec les caractéristiques sportives ainsi qu’aux facteurs de risque tels que le sexe, l’âge, les caractéristiques d’entraînement ou les facteurs biomécaniques. Dans cette revue narrative, la discussion est axée sur l’épidémiologie des lombalgies selon les différentes disciplines et les facteurs influençant leur apparition.</p></div><div><p>Athletes are not spared from low-back pain. Their prevalence varies according to discipline and various risk factors. Most anaerobic sports appear to be low risk for developing low-back pain. Some, such as swimming and walking, are also used in their prevention and treatment. In team sports, the playing position can influence the onset of low-back pain. This is the case in football and handball, but not in rugby or baseball. Among racket sports, table tennis is less likely to cause low-back pain than tennis or badminton. Judo, on the other hand, appears to be more at risk than other combat sports. All these elements are related to sporting characteristics and risk factors such as gender, age, training characteristics and biomechanical factors. In this narrative review, the discussion focuses on the epidemiology of low-back pain in different disciplines and the factors influencing its occurrence.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 9-17"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134976962","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/S0762-915X(24)00014-7
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(24)00014-7","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0762-915X(24)00014-7","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Page v"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000147/pdfft?md5=a837b8de2bf3d29b9d7332aa3425b4a6&pid=1-s2.0-S0762915X24000147-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139999776","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.08.001
A. Calcar , J.-P. Hager , R. Delaitre , J. Deloire , R. Loursac
Objectif
Déterminer l’incidence, la sévérité et les caractéristiques des blessures survenues en match et à l’entraînement lors de la pratique du rugby à XV en équipe de France féminine, durant trois saisons internationales, ainsi que les facteurs favorisant leur survenue.
Méthodes
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 71 joueuses évoluant au sein de l’équipe de France féminine lors des saisons 2019/2020/2021. Le protocole de l’étude a suivi les définitions et procédures décrites dans le consensus international sur la surveillance des blessures dans le rugby à XV. Les données recueillies comprenaient l’âge (années), le poids (kg), la taille (cm), le poste (arrière ou avant) des joueuses ainsi que l’incidence pour 1000 heures de jeu, la moyenne et la médiane de sévérité (jours d’arrêt), la localisation (%), le type (%) et les facteurs favorisants (%) des blessures lors des matchs et des entraînements.
Résultats
L’incidence des blessures en match était de 73,9 blessures/1000 heures de jeu et 4,2 blessures/1000 heures de jeu à l’entraînement. La sévérité moyenne était de 61,3 jours d’arrêt en match et 16,1 jours d’arrêt à l’entraînement. Pendant les matchs, les atteintes des membres inférieurs (55,9 %) étaient la localisation la plus fréquente et les blessures les plus courantes étaient les entorses de la cheville (17,4 blessures/1000 heures de jeu), les lésions musculaires (15,2 blessures/1000 heures de jeu) et les commotions (13 blessures/1000 heures de jeu). À l’entraînement, la localisation la plus fréquente était les membres inférieurs (76,7 %), et les blessures les plus fréquentes étaient les lésions musculaires (2,5 blessures/1000 heures de jeu). Le plaquage (64,8 %) était l’action la plus pourvoyeuse de blessures en match. Les séances d’entraînement avec contact étaient le type d’entraînement le plus vulnérant (10,4 blessures/1000 heures de jeu).
Conclusion
Nos résultats semblent retrouver une incidence de blessures en match élevée et se rapprochant de l’incidence décrite dans le rugby masculin.
Objective
To determine the incidence, severity and characteristics of injuries occurring in matches and in training during the practice of rugby union in the French women's team during three international seasons, as well as the factors favoring their occurrence.
Methods
We carried out a retrospective study on 71 players playing in the French women's team during the 2019/2020/2021 seasons. The study protocol followed the definitions and procedures outlined in the International Consensus on Rugby Union Injury Surveillance. The data collected included the age (years), weight (kg), height (cm), position (back or front) of the players as well as the incidence per 1000 hours of play, the average and t
{"title":"Étude épidémiologique des blessures liées à la pratique du rugby à XV en équipe de France féminine","authors":"A. Calcar , J.-P. Hager , R. Delaitre , J. Deloire , R. Loursac","doi":"10.1016/j.jts.2023.08.001","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.08.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Déterminer l’incidence, la sévérité et les caractéristiques des blessures survenues en match et à l’entraînement lors de la pratique du rugby à XV en équipe de France féminine, durant trois saisons internationales, ainsi que les facteurs favorisant leur survenue.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 71 joueuses évoluant au sein de l’équipe de France féminine lors des saisons 2019/2020/2021. Le protocole de l’étude a suivi les définitions et procédures décrites dans le consensus international sur la surveillance des blessures dans le rugby à XV. Les données recueillies comprenaient l’âge (années), le poids (kg), la taille (cm), le poste (arrière ou avant) des joueuses ainsi que l’incidence pour 1000<!--> <!-->heures de jeu, la moyenne et la médiane de sévérité (jours d’arrêt), la localisation (%), le type (%) et les facteurs favorisants (%) des blessures lors des matchs et des entraînements.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’incidence des blessures en match était de 73,9 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu et 4,2 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu à l’entraînement. La sévérité moyenne était de 61,3<!--> <!-->jours d’arrêt en match et 16,1<!--> <!-->jours d’arrêt à l’entraînement. Pendant les matchs, les atteintes des membres inférieurs (55,9 %) étaient la localisation la plus fréquente et les blessures les plus courantes étaient les entorses de la cheville (17,4 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu), les lésions musculaires (15,2 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu) et les commotions (13 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu). À l’entraînement, la localisation la plus fréquente était les membres inférieurs (76,7 %), et les blessures les plus fréquentes étaient les lésions musculaires (2,5 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu). Le plaquage (64,8 %) était l’action la plus pourvoyeuse de blessures en match. Les séances d’entraînement avec contact étaient le type d’entraînement le plus vulnérant (10,4 blessures/1000<!--> <!-->heures de jeu).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Nos résultats semblent retrouver une incidence de blessures en match élevée et se rapprochant de l’incidence décrite dans le rugby masculin.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To determine the incidence, severity and characteristics of injuries occurring in matches and in training during the practice of rugby union in the French women's team during three international seasons, as well as the factors favoring their occurrence.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We carried out a retrospective study on 71 players playing in the French women's team during the 2019/2020/2021 seasons. The study protocol followed the definitions and procedures outlined in the International Consensus on Rugby Union Injury Surveillance. The data collected included the age (years), weight (kg), height (cm), position (back or front) of the players as well as the incidence per 1000<!--> <!-->hours of play, the average and t","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 46-57"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134934723","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.10.006
A. Vitry , M. Chantrelle , A. Fouasson-Chailloux
La population française est vieillissante et la part des personnes de plus de 60 ans devrait en représenter un tiers en 2040. Les bienfaits de la pratique d’une activité régulière sont établis à tout âge et notamment chez les personnes de plus de 60 ans, avec des recommandations spécifiques établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, les risques inhérents à la pratique restent à évaluer. Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature avec une recherche dans les bases de données PubMed, Science Direct et Google Scholar, réalisée en juin 2023, sur des articles publiés d’une période s’étendant de janvier 2012 à juin 2023 en utilisant les termes MeSH suivants : (« sport » OR « exercise ») AND (« injury » OR « cumulative trauma disorders ») AND (« aged » OR « elderly »). Les critères d’inclusion étaient l’étude de l’incidence de la traumatologie dans des populations de patients âgés de 60 ans ou plus et pratiquant une activité physique d’intensité modérée à élevée. Huit articles ont été retenus. La qualité méthodologique de chacun était faible. Les résultats étaient assez contradictoires mais la tendance semblait montrer une augmentation de l’incidence des traumatismes avec l’augmentation de l’âge des sportifs. L’hétérogénéité des populations étudiées ne permettait cependant pas de conclure sur l’impact de la pratique sportive chez les sportifs de plus de 60 ans. Cependant, il ne peut qu’être recommandé de pratiquer à tout âge une activité physique adaptée et raisonnée.
France's population is ageing, and the proportion of people over 60 is expected to account for a third of the total by 2040. The benefits of regular exercise have been established for all ages, and particularly for the athletes aged more than 60 years old, with specific recommendations set out by the World Health Organization. However, the risks inherent to the practice remain to be assessed. We carried out a systematic review of the literature with a search on the PubMed, ScienceDirect et Google Scholar databases carried out in June 2023 on articles published between January 2012 and June 2023, using the following MeSH terms: (“sport” OR “exercise”) AND (“injury” OR “cumulative trauma disorders”) AND (“aged” OR “elderly”). The inclusion criteria was studying the incidence of trauma in populations of patients aged 60 or over and engaged in physical activity, understood as moderate to high intensity. Eight articles were selected. The methodological quality of each was low. The results are fairly contradictory, but the trend was towards an increase in the incidence of trauma as the age of athletes rises. The heterogeneity of the populations studied means that it was not possible to conclude on the impact of sporting activities in the over-60s. However, it can only be recommended that physical activity should be practised at any ages, but that it should be adapted and reasoned.
{"title":"Traumatologie de la personne sportive de plus de 60 ans : revue systématique","authors":"A. Vitry , M. Chantrelle , A. Fouasson-Chailloux","doi":"10.1016/j.jts.2023.10.006","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.10.006","url":null,"abstract":"<div><p>La population française est vieillissante et la part des personnes de plus de 60<!--> <!-->ans devrait en représenter un tiers en 2040. Les bienfaits de la pratique d’une activité régulière sont établis à tout âge et notamment chez les personnes de plus de 60<!--> <!-->ans, avec des recommandations spécifiques établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, les risques inhérents à la pratique restent à évaluer. Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature avec une recherche dans les bases de données PubMed, Science Direct et Google Scholar, réalisée en juin 2023, sur des articles publiés d’une période s’étendant de janvier 2012 à juin 2023 en utilisant les termes MeSH suivants : (« sport » OR « exercise ») AND (« injury » OR « cumulative trauma disorders ») AND (« aged » OR « elderly »). Les critères d’inclusion étaient l’étude de l’incidence de la traumatologie dans des populations de patients âgés de 60<!--> <!-->ans ou plus et pratiquant une activité physique d’intensité modérée à élevée. Huit articles ont été retenus. La qualité méthodologique de chacun était faible. Les résultats étaient assez contradictoires mais la tendance semblait montrer une augmentation de l’incidence des traumatismes avec l’augmentation de l’âge des sportifs. L’hétérogénéité des populations étudiées ne permettait cependant pas de conclure sur l’impact de la pratique sportive chez les sportifs de plus de 60<!--> <!-->ans. Cependant, il ne peut qu’être recommandé de pratiquer à tout âge une activité physique adaptée et raisonnée.</p></div><div><p>France's population is ageing, and the proportion of people over 60 is expected to account for a third of the total by 2040. The benefits of regular exercise have been established for all ages, and particularly for the athletes aged more than 60 years old, with specific recommendations set out by the World Health Organization. However, the risks inherent to the practice remain to be assessed. We carried out a systematic review of the literature with a search on the PubMed, ScienceDirect et Google Scholar databases carried out in June 2023 on articles published between January 2012 and June 2023, using the following MeSH terms: (“sport” OR “exercise”) AND (“injury” OR “cumulative trauma disorders”) AND (“aged” OR “elderly”). The inclusion criteria was studying the incidence of trauma in populations of patients aged 60 or over and engaged in physical activity, understood as moderate to high intensity. Eight articles were selected. The methodological quality of each was low. The results are fairly contradictory, but the trend was towards an increase in the incidence of trauma as the age of athletes rises. The heterogeneity of the populations studied means that it was not possible to conclude on the impact of sporting activities in the over-60s. However, it can only be recommended that physical activity should be practised at any ages, but that it should be adapted and reasoned.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 36-45"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139191921","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/S0762-915X(24)00017-2
{"title":"Calendrier des congres","authors":"","doi":"10.1016/S0762-915X(24)00017-2","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S0762-915X(24)00017-2","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Page 93"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000172/pdfft?md5=831182d7937f7cfa6853ef23d5d85dee&pid=1-s2.0-S0762915X24000172-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139999772","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.10.002
P. Edouard , F. Depiesse
Introduction
L’objectif de cette étude a été de déterminer l’incidence et les caractéristiques des blessures lors des championnats de France élite d’athlétisme.
Méthode
Nous avons réalisé un recueil des nouvelles blessures survenues en compétition lors des championnats de France élite d’athlétisme de 2014 à 2017 en suivant les définitions et la méthodologie de recueil des blessures développées par le Comité International Olympique et adaptées à l’athlétisme.
Résultats
De 2014 à 2017, il y a eu 4 championnats de France élite en plein air et 4 championnats de France élite en salle, pour un total de 3898 athlètes en compétition. Deux cent six blessures en compétition ont été recueillies, représentant une incidence de 52,8 (IC 95 % : 7,0) blessures en compétition pour 1000 athlètes en compétition. Cette incidence était globalement similaire entre les championnats en plein air et en salle et sur les 4 années suivies. Un tiers des blessures touchaient la cuisse (31,6 %) et de même pour le muscle (37,9 %). La principale blessure était la lésion musculaire de la cuisse comptant pour un quart de toutes les blessures (24,8 %).
Conclusion
Durant les championnats de France d’athlétisme, nous avons rapporté une incidence de 53 blessures en compétition pour 1000 athlètes en compétition. Nous avons rapporté des disciplines avec une plus importante proportion de blessures (sprints, épreuves combinées et sauts) et des caractéristiques de blessures prédominantes (lésions musculaires de la cuisse), sur lesquelles il nous semble que des efforts de prévention et de prise en charge doivent être continués.
Introduction
The objective of this study was to determine the incidence and characteristics of injuries during the French athletics championships.
Method
We produced a collection of new injuries that occurred in competition during the French athletics championships from 2014 to 2017, following the definitions and methodology for collecting injuries developed by the IOC and adapted to athletics.
Results
From 2014 to 2017, there were 4 French Elite outdoor championships and 4 French Elite indoor championships, for a total of 3898 athletes competing. 206 competitive injuries were collected, representing an incidence of 52.8 (95% CI: 7.0) competitive injuries per 1000 competing athletes. This incidence was generally similar between the outdoor and indoor championships and over the 4 years followed. A third of the injuries affected the thigh (31.6%) and the muscle (37.9%). The main injury was muscle injury of the thigh, accounting for a quarter of all injuries (24.8%).
Conclusion
During the French athletics championships, we reported an injury incidence of 53 in-competition injuries per 1000 competing athletes. We have reported disciplines (sprints, combined events, jumps) with a high
{"title":"Incidences et caractéristiques des blessures lors des championnats de France élite d’athlétisme de 2014 à 2017","authors":"P. Edouard , F. Depiesse","doi":"10.1016/j.jts.2023.10.002","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.10.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’objectif de cette étude a été de déterminer l’incidence et les caractéristiques des blessures lors des championnats de France élite d’athlétisme.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Nous avons réalisé un recueil des nouvelles blessures survenues en compétition lors des championnats de France élite d’athlétisme de 2014 à 2017 en suivant les définitions et la méthodologie de recueil des blessures développées par le Comité International Olympique et adaptées à l’athlétisme.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>De 2014 à 2017, il y a eu 4 championnats de France élite en plein air et 4 championnats de France élite en salle, pour un total de 3898 athlètes en compétition. Deux cent six blessures en compétition ont été recueillies, représentant une incidence de 52,8 (IC 95 % : 7,0) blessures en compétition pour 1000 athlètes en compétition. Cette incidence était globalement similaire entre les championnats en plein air et en salle et sur les 4 années suivies. Un tiers des blessures touchaient la cuisse (31,6 %) et de même pour le muscle (37,9 %). La principale blessure était la lésion musculaire de la cuisse comptant pour un quart de toutes les blessures (24,8 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Durant les championnats de France d’athlétisme, nous avons rapporté une incidence de 53 blessures en compétition pour 1000 athlètes en compétition. Nous avons rapporté des disciplines avec une plus importante proportion de blessures (sprints, épreuves combinées et sauts) et des caractéristiques de blessures prédominantes (lésions musculaires de la cuisse), sur lesquelles il nous semble que des efforts de prévention et de prise en charge doivent être continués.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>The objective of this study was to determine the incidence and characteristics of injuries during the French athletics championships.</p></div><div><h3>Method</h3><p>We produced a collection of new injuries that occurred in competition during the French athletics championships from 2014 to 2017, following the definitions and methodology for collecting injuries developed by the IOC and adapted to athletics.</p></div><div><h3>Results</h3><p>From 2014 to 2017, there were 4 French Elite outdoor championships and 4 French Elite indoor championships, for a total of 3898 athletes competing. 206 competitive injuries were collected, representing an incidence of 52.8 (95% CI: 7.0) competitive injuries per 1000 competing athletes. This incidence was generally similar between the outdoor and indoor championships and over the 4 years followed. A third of the injuries affected the thigh (31.6%) and the muscle (37.9%). The main injury was muscle injury of the thigh, accounting for a quarter of all injuries (24.8%).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>During the French athletics championships, we reported an injury incidence of 53 in-competition injuries per 1000 competing athletes. We have reported disciplines (sprints, combined events, jumps) with a high","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 73-77"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135371216","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.11.004
L. Derville , B. Lemarchand , J.M Franco , P. Gaillard , P. Le Nabat
Introduction
Le trail est un sport en plein air et prédominant à La Réunion, une île à la topographie complexe, exposant ses traileurs à un risque de blessures aux membres inférieurs. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une atteinte fréquente chez les traileurs. Cette étude vise à déterminer la prévalence de ce syndrome chez les traileurs réunionnais ainsi qu’à évaluer les facteurs de risque et les méthodes de prise en charge utilisées.
Méthodes
Cette étude transversale quantitative et descriptive a impliqué 255 traileurs. Un questionnaire en ligne a été distribué lors des inscriptions aux compétitions de trail à La Réunion.
Résultats
Sur les 255 participants, 54,9 % ont signalé avoir souffert du syndrome de l’essuie-glace, sans distinction significative entre les sexes. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés : le sexe féminin, un jeune âge, l’inexpérience, l’augmentation excessive de la distance, du dénivelé et du temps de course, le genu varum, le tabac, un mauvais chaussage et des étirements inadéquats. Les traitements conservateurs tels que le vélo, la natation, les étirements à froid et le renforcement musculaire, devraient être adaptés à chaque traileur en fonction de ses objectifs sportifs et de ses facteurs de risque.
Conclusion
Cette étude souligne la prévalence élevée du syndrome de la bandelette ilio-tibiale parmi les traileurs à La Réunion. Elle met en évidence l’importance de la prévention primaire ciblée sur les profils à risque, ainsi que la nécessité d’une intervention précoce et individualisée dirigée par des professionnels de la santé pour une prévention secondaire efficace.
Introduction
Trail running is a predominant outdoor sport on Reunion Island, exposing trail runners to the risk of lower limb injuries. The iliotibial band syndrome is a frequent complaint among trail runners. The island's complex topography creates specific challenges. This study aims to determine the prevalence of this syndrome among Reunionese trailers, as well as to assess the risk factors and management methods used.
Methods
This quantitative and descriptive cross-sectional study involved 255 trail runners. An online questionnaire was distributed during registration for trail competitions in La Réunion.
Results
Of the 255 participants, 54.9% reported suffering from iliotibial band syndrome, with no significant distinction between the sexes. Several risk factors were identified, such as female gender, young age, inexperience, excessive increase in distance, elevation gain and running time, genu varum, smoking, poor footwear and inadequate stretching. Conservative treatments, such as cycling, swimming, cold stretching and muscle strengthening, would need to be tailored to each individual runner's sporting goals and risk factors.
{"title":"Épidémiologie du syndrome de la bandelette ilio-tibiale chez le traileur à La Réunion : prévalence, caractéristiques, facteurs de risque et prise en charge","authors":"L. Derville , B. Lemarchand , J.M Franco , P. Gaillard , P. Le Nabat","doi":"10.1016/j.jts.2023.11.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.11.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le trail est un sport en plein air et prédominant à La Réunion, une île à la topographie complexe, exposant ses traileurs à un risque de blessures aux membres inférieurs. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une atteinte fréquente chez les traileurs. Cette étude vise à déterminer la prévalence de ce syndrome chez les traileurs réunionnais ainsi qu’à évaluer les facteurs de risque et les méthodes de prise en charge utilisées.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cette étude transversale quantitative et descriptive a impliqué 255 traileurs. Un questionnaire en ligne a été distribué lors des inscriptions aux compétitions de trail à La Réunion.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 255 participants, 54,9 % ont signalé avoir souffert du syndrome de l’essuie-glace, sans distinction significative entre les sexes. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés : le sexe féminin, un jeune âge, l’inexpérience, l’augmentation excessive de la distance, du dénivelé et du temps de course, le genu varum, le tabac, un mauvais chaussage et des étirements inadéquats. Les traitements conservateurs tels que le vélo, la natation, les étirements à froid et le renforcement musculaire, devraient être adaptés à chaque traileur en fonction de ses objectifs sportifs et de ses facteurs de risque.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude souligne la prévalence élevée du syndrome de la bandelette ilio-tibiale parmi les traileurs à La Réunion. Elle met en évidence l’importance de la prévention primaire ciblée sur les profils à risque, ainsi que la nécessité d’une intervention précoce et individualisée dirigée par des professionnels de la santé pour une prévention secondaire efficace.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Trail running is a predominant outdoor sport on Reunion Island, exposing trail runners to the risk of lower limb injuries. The iliotibial band syndrome is a frequent complaint among trail runners. The island's complex topography creates specific challenges. This study aims to determine the prevalence of this syndrome among Reunionese trailers, as well as to assess the risk factors and management methods used.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>This quantitative and descriptive cross-sectional study involved 255 trail runners. An online questionnaire was distributed during registration for trail competitions in La Réunion.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Of the 255 participants, 54.9% reported suffering from iliotibial band syndrome, with no significant distinction between the sexes. Several risk factors were identified, such as female gender, young age, inexperience, excessive increase in distance, elevation gain and running time, genu varum, smoking, poor footwear and inadequate stretching. Conservative treatments, such as cycling, swimming, cold stretching and muscle strengthening, would need to be tailored to each individual runner's sporting goals and risk factors.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>This stud","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 58-72"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139635345","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.12.003
P. Edouard , K. Steffen , M. Peuriere , P. Gardet , L. Navarro , D. Blanco
{"title":"Infographie : évaluation de l’efficacité d’un programme de prévention des blessures en athlétisme dans un essai randomisé contrôlé incluant 840 athlètes sur 39 semaines","authors":"P. Edouard , K. Steffen , M. Peuriere , P. Gardet , L. Navarro , D. Blanco","doi":"10.1016/j.jts.2023.12.003","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.12.003","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 90-92"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139189589","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.jts.2023.12.004
J. Pruvost
Les douleurs de jambe sont un motif de consultation fréquent chez les sportifs. Dans cette population, l’origine des symptômes est le plus souvent en relation avec une pathologie ostéoarticulaire traumatique ou microtraumatique. Mais les sportifs adolescents ou jeunes adultes peuvent être victimes d’une pathologie vasculaire d’origine embryologique: le syndrome du piège poplité. Cette affection, en relation avec une déviation ou une compression des vaisseaux poplités, est responsable de douleurs survenant à l’exercice et après l’exercice. La découverte et la prise en charge thérapeutique récente de plusieurs sportifs victimes de cette pathologie ont permis de réaliser, à travers deux cas cliniques typiques, une description circonstanciée des différents pièges et problèmes posés par ce syndrome. Le rôle du médecin du sport est central dans le dépistage des multiples signes fonctionnels et l’orientation vers les examens complémentaires dynamiques parfaitement réalisés. Le médecin du sport est aussi acteur dans le diagnostic différentiel entre piège anatomique et piège fonctionnel, dans le conseil pour l’adaptation de la pratique sportive et la surveillance régulière en cas de traitement non chirurgical, dans le suivi lors de la reprise sur le terrain en cas de traitement chirurgical.
Leg pain is a common complaint among athletes. In this population, the origin of the symptoms is most often related to traumatic or microtraumatic osteoarticular pathology. However, adolescent and young adult athletes may also be victims of a vascular pathology of embryologic origin, the popliteal trap syndrome. This condition, associated with deviation or compression of the popliteal vessels, is responsible for pain during and after exercise. The recent discovery and therapeutic management of several athletes suffering from this pathology has allowed to describe in detail, on the basis of two typical clinical cases, the various traps and problems posed by this syndrome. The role of the sports physician is central to the detection of the multiple functional signs and to the referral of patients to the most appropriate dynamic complementary examinations. The sports physician also plays a key role in the differential diagnosis between anatomical and functional traps, in advising on the adaptation of sports activities and regular monitoring in the case of non-surgical treatment, and in monitoring the return to sport in the case of surgical treatment.
{"title":"Douleurs de jambe du sportif : les pièges du syndrome du piège poplité","authors":"J. Pruvost","doi":"10.1016/j.jts.2023.12.004","DOIUrl":"10.1016/j.jts.2023.12.004","url":null,"abstract":"<div><p>Les douleurs de jambe sont un motif de consultation fréquent chez les sportifs. Dans cette population, l’origine des symptômes est le plus souvent en relation avec une pathologie ostéoarticulaire traumatique ou microtraumatique. Mais les sportifs adolescents ou jeunes adultes peuvent être victimes d’une pathologie vasculaire d’origine embryologique: le syndrome du piège poplité. Cette affection, en relation avec une déviation ou une compression des vaisseaux poplités, est responsable de douleurs survenant à l’exercice et après l’exercice. La découverte et la prise en charge thérapeutique récente de plusieurs sportifs victimes de cette pathologie ont permis de réaliser, à travers deux cas cliniques typiques, une description circonstanciée des différents pièges et problèmes posés par ce syndrome. Le rôle du médecin du sport est central dans le dépistage des multiples signes fonctionnels et l’orientation vers les examens complémentaires dynamiques parfaitement réalisés. Le médecin du sport est aussi acteur dans le diagnostic différentiel entre piège anatomique et piège fonctionnel, dans le conseil pour l’adaptation de la pratique sportive et la surveillance régulière en cas de traitement non chirurgical, dans le suivi lors de la reprise sur le terrain en cas de traitement chirurgical.</p></div><div><p>Leg pain is a common complaint among athletes. In this population, the origin of the symptoms is most often related to traumatic or microtraumatic osteoarticular pathology. However, adolescent and young adult athletes may also be victims of a vascular pathology of embryologic origin, the popliteal trap syndrome. This condition, associated with deviation or compression of the popliteal vessels, is responsible for pain during and after exercise. The recent discovery and therapeutic management of several athletes suffering from this pathology has allowed to describe in detail, on the basis of two typical clinical cases, the various traps and problems posed by this syndrome. The role of the sports physician is central to the detection of the multiple functional signs and to the referral of patients to the most appropriate dynamic complementary examinations. The sports physician also plays a key role in the differential diagnosis between anatomical and functional traps, in advising on the adaptation of sports activities and regular monitoring in the case of non-surgical treatment, and in monitoring the return to sport in the case of surgical treatment.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 1","pages":"Pages 3-8"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139631445","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}