Pub Date : 2024-08-26DOI: 10.1016/j.rcot.2024.07.026
François Lintz , Julien Beldame , Gérard Morvan
<div><div>Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle, telles que le Cone Beam ou Scanner en Charge, l’IRM, la scintigraphie et l’échographie, ont révolutionné la prise en charge des pathologies du pied, notamment l’Hallux Valgus (HV). L’imagerie fonctionnelle apporte des dimensions dynamiques et pronostiques cruciales pour les diagnostics et les traitements. Le Cone Beam Orthopédique en 3D permet avec un appareil de la taille d’un fauteuil permet de réaliser en un temps et en un lieu, la radio et la tomographie volumique, fournissant des images de haute définition avec une faible irradiation. Il améliore considérablement le circuit patient, la planification et le suivi postopératoire. Les mesures fiables et les nouvelles techniques de planification 3D sont des avancées dérivées majeures du Cone Beam. L’échographie, devenue un outil essentiel pour les orthopédistes, permet un diagnostic précis, un suivi clinique et des interventions guidées par échographie. Elle est particulièrement utile pour les structures tendineuses et l’analyse dynamique des articulations et des plaques plantaires. Le SPECT/CT, imagerie hybride combinant la haute sensibilité de la scintigraphie et la spécificité du scanner, améliore le diagnostic des pathologies osseuses et articulaires complexes. Bien que coûteux et impliquant une irradiation significative, il est précieux pour les cas où l’imagerie classique est non concluante. L’IRM, non irradiante, est l’imagerie de référence pour les parties molles et la moelle osseuse, bien qu’elle soit statique et en décharge. Pour l’HV, l’IRM est généralement réservée aux cas d’atypie clinique ou lorsque les autres imageries ne sont pas concluantes. Les techniques avancées d’IRM permettent d’améliorer les artefacts métalliques et le diagnostic de complications postopératoires. En conclusion, les avancées en imagerie fonctionnelle améliorent le circuit patient et permettent des diagnostics plus rapides et plus précis. Une formation appropriée est nécessaire pour intégrer ces technologies dans la pratique quotidienne et maximiser leurs bénéfices pour les patients.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>New functional imaging techniques, such as Cone Beam, MRI, scintigraphy and ultrasound, have revolutionized the management of foot pathologies, particularly Hallux Valgus (HV). Functional imaging provides dynamic and prognostic dimensions crucial to diagnosis and treatment. The 3D Orthopedic Cone Beam, with a device having the size of an armchair, makes it possible to carry out X-ray and volume tomography in a single time and place, providing high-definition images with low radiation levels. It significantly improves patient flow, planning and post-operative follow-up. Reliable measurements and new 3D planning techniques are major advances derived from the Cone Beam. Ultrasound has become an essential tool for orthopaedic surgeons, enabling precise diagnosis, clinical follow-up and ult
锥形束、核磁共振成像、闪烁扫描和超声波等新型功能成像技术彻底改变了足部病变的治疗,尤其是足外翻(HV)。功能成像提供了对诊断和治疗至关重要的动态和预后维度。三维骨科锥形束的设备只有一把扶手椅大小,可在同一时间、同一地点进行 X 射线和容积断层扫描,提供低辐射的高清图像。它极大地改善了病人流程、规划和术后随访。可靠的测量和新的三维规划技术是锥形束的主要进步。超声波已成为骨科外科医生的重要工具,可实现精确诊断、临床随访和超声引导下的干预。它对肌腱结构以及关节和足底板的动态分析尤为有用。SPECT/CT 是一种混合成像技术,结合了闪烁扫描的高灵敏度和 CT 的特异性,可改善复杂骨关节病变的诊断。虽然价格昂贵,而且会产生大量辐射,但在常规成像无法确诊的情况下,这种技术还是非常有价值的。非辐照核磁共振成像是软组织和骨髓的参考成像技术,尽管它是静态和无负荷的。对于 HV,磁共振成像通常用于临床不典型病例或其他成像无法得出结论的病例。先进的磁共振成像技术可以改善金属伪影和术后并发症的诊断。总之,功能成像技术的进步改善了患者的就医流程,使诊断更快、更准确。锥形束、核磁共振成像、闪烁扫描和超声波等新型功能成像技术彻底改变了足部病变的治疗,尤其是足外翻(HV)。功能成像提供了对诊断和治疗至关重要的动态和预后维度。三维骨科锥形束的设备只有一把扶手椅大小,可以在同一时间、同一地点进行 X 射线和容积断层扫描,提供低辐射的高清图像。它极大地改善了病人流程、规划和术后随访。可靠的测量和新的三维规划技术是锥形束的主要进步。超声波已成为骨科外科医生的重要工具,可实现精确诊断、临床随访和超声引导下的外科手术。它尤其适用于肌腱以及关节和足底板的动态分析。SPECT/CT 是一种混合成像技术,结合了闪烁扫描的高灵敏度和 CT 的特异性,可改善复杂骨关节病变的诊断。虽然成本高昂且需要大量辐照,但对于常规成像无法确诊的病例来说,SPECT/CT 却非常有价值。无辐射核磁共振成像是软组织和骨髓成像的首选,尽管它是静态和无负荷的。对于 HV,磁共振成像通常用于临床上不典型的病例或其他成像无法得出结论的病例。先进的磁共振成像技术正在改善金属伪影和术后并发症的诊断。总之,功能成像技术的进步正在改善患者的就医流程,使诊断更快、更准确。需要进行适当的培训,以便将这些技术融入日常实践,最大限度地为患者带来益处。
{"title":"Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle modifient-elles nos indications thérapeutiques ?","authors":"François Lintz , Julien Beldame , Gérard Morvan","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.026","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.026","url":null,"abstract":"<div><div>Les nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle, telles que le Cone Beam ou Scanner en Charge, l’IRM, la scintigraphie et l’échographie, ont révolutionné la prise en charge des pathologies du pied, notamment l’Hallux Valgus (HV). L’imagerie fonctionnelle apporte des dimensions dynamiques et pronostiques cruciales pour les diagnostics et les traitements. Le Cone Beam Orthopédique en 3D permet avec un appareil de la taille d’un fauteuil permet de réaliser en un temps et en un lieu, la radio et la tomographie volumique, fournissant des images de haute définition avec une faible irradiation. Il améliore considérablement le circuit patient, la planification et le suivi postopératoire. Les mesures fiables et les nouvelles techniques de planification 3D sont des avancées dérivées majeures du Cone Beam. L’échographie, devenue un outil essentiel pour les orthopédistes, permet un diagnostic précis, un suivi clinique et des interventions guidées par échographie. Elle est particulièrement utile pour les structures tendineuses et l’analyse dynamique des articulations et des plaques plantaires. Le SPECT/CT, imagerie hybride combinant la haute sensibilité de la scintigraphie et la spécificité du scanner, améliore le diagnostic des pathologies osseuses et articulaires complexes. Bien que coûteux et impliquant une irradiation significative, il est précieux pour les cas où l’imagerie classique est non concluante. L’IRM, non irradiante, est l’imagerie de référence pour les parties molles et la moelle osseuse, bien qu’elle soit statique et en décharge. Pour l’HV, l’IRM est généralement réservée aux cas d’atypie clinique ou lorsque les autres imageries ne sont pas concluantes. Les techniques avancées d’IRM permettent d’améliorer les artefacts métalliques et le diagnostic de complications postopératoires. En conclusion, les avancées en imagerie fonctionnelle améliorent le circuit patient et permettent des diagnostics plus rapides et plus précis. Une formation appropriée est nécessaire pour intégrer ces technologies dans la pratique quotidienne et maximiser leurs bénéfices pour les patients.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>New functional imaging techniques, such as Cone Beam, MRI, scintigraphy and ultrasound, have revolutionized the management of foot pathologies, particularly Hallux Valgus (HV). Functional imaging provides dynamic and prognostic dimensions crucial to diagnosis and treatment. The 3D Orthopedic Cone Beam, with a device having the size of an armchair, makes it possible to carry out X-ray and volume tomography in a single time and place, providing high-definition images with low radiation levels. It significantly improves patient flow, planning and post-operative follow-up. Reliable measurements and new 3D planning techniques are major advances derived from the Cone Beam. Ultrasound has become an essential tool for orthopaedic surgeons, enabling precise diagnosis, clinical follow-up and ult","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1007-1025"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142525890","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-26DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.014
Léonard Chatelain, Abbas Dib, Louise Ponchelet, Emmanuelle Ferrero
<div><h3>Introduction</h3><div>La déformation rachidienne de l’adulte est un problème de santé publique majeur. Après échec du traitement médical, la chirurgie d’arthrodèse permet une amélioration clinique et radiologique. Cependant, les complications mécaniques et plus particulièrement les cyphoses jonctionnelles proximales (CJP) sont fréquentes avec une incidence comprise entre 10 à 40 % selon les études.</div></div><div><h3>Analyse</h3><div>De nombreux facteurs de risque ont été identifiés, regroupés en trois catégories. Parmi ceux liés au patient, l’âge avancé, les comorbidités, l’ostéoporose et la sarcopénie jouent un rôle déterminant. Les modifications de l’alignement sagittal (déplacement du point d’inflexion en direction crâniale, excès de correction de la lordose lombaire supérieure, cyphose thoracolombaire préopératoire) jouent un rôle primordial. Enfin, la technique de l’arthrodèse elle-même peut augmenter le risque de CJP (utilisation de vis plutôt que de crochets).</div></div><div><h3>Prévention</h3><div>La prévention intervient à chaque phase du traitement. En préopératoire, une évaluation des patients permet de rechercher ceux à risque de CJP. Un traitement de l’ostéoporose a son intérêt. Il faut également adapter la stratégie chirurgicale : le choix d’implants transitionnels tels que les liens sous-lamaires ou crochets, et l’utilisation de techniques de renfort ligamentaire peuvent permettre de minimiser le risque de CJP. Enfin, un suivi clinique et radiologique attentif permet de détecter précocement tout signe de CJP et de réintervenir de manière précoce.</div></div><div><h3>Traitement</h3><div>Toute CJP ne nécessite pas une reprise chirurgicale. Un suivi radiologique et un traitement fonctionnel peuvent parfois suffire. Cependant, en cas de symptomatologie douloureuse, de complication neurologique ou d’instabilité décelée par l’imagerie (fracture instable, spondylolisthésis, compression médullaire), une réintervention s’impose. Elle consiste en une extension proximale de l’arthrodèse, associée à une libération des niveaux comprimés a minima.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La CJP représente un défi majeur pour le chirurgien. Le meilleur traitement reste préventif, avec une analyse adéquate des facteurs de risque permettant une chirurgie planifiée et personnalisée. Un suivi postopératoire régulier est indispensable.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Expert.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Spinal deformity in adults is a major public health problem. After failure of conservative treatment, correction and fusion surgery leads to clinical and radiological improvement. However, mechanical complications and more particularly – proximal junctional kyphosis (PJK) – are common with an incidence of 10 % to 40 % depending on the studies.</div></div><div><h3>Analysis</h3><div>Several risk factors have been identified and can be grouped into three categories. Among the patient-related factors, advanced age, com
{"title":"Cyphose jonctionnelle proximale au-dessus des fusions rachidiennes étendues","authors":"Léonard Chatelain, Abbas Dib, Louise Ponchelet, Emmanuelle Ferrero","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.014","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La déformation rachidienne de l’adulte est un problème de santé publique majeur. Après échec du traitement médical, la chirurgie d’arthrodèse permet une amélioration clinique et radiologique. Cependant, les complications mécaniques et plus particulièrement les cyphoses jonctionnelles proximales (CJP) sont fréquentes avec une incidence comprise entre 10 à 40 % selon les études.</div></div><div><h3>Analyse</h3><div>De nombreux facteurs de risque ont été identifiés, regroupés en trois catégories. Parmi ceux liés au patient, l’âge avancé, les comorbidités, l’ostéoporose et la sarcopénie jouent un rôle déterminant. Les modifications de l’alignement sagittal (déplacement du point d’inflexion en direction crâniale, excès de correction de la lordose lombaire supérieure, cyphose thoracolombaire préopératoire) jouent un rôle primordial. Enfin, la technique de l’arthrodèse elle-même peut augmenter le risque de CJP (utilisation de vis plutôt que de crochets).</div></div><div><h3>Prévention</h3><div>La prévention intervient à chaque phase du traitement. En préopératoire, une évaluation des patients permet de rechercher ceux à risque de CJP. Un traitement de l’ostéoporose a son intérêt. Il faut également adapter la stratégie chirurgicale : le choix d’implants transitionnels tels que les liens sous-lamaires ou crochets, et l’utilisation de techniques de renfort ligamentaire peuvent permettre de minimiser le risque de CJP. Enfin, un suivi clinique et radiologique attentif permet de détecter précocement tout signe de CJP et de réintervenir de manière précoce.</div></div><div><h3>Traitement</h3><div>Toute CJP ne nécessite pas une reprise chirurgicale. Un suivi radiologique et un traitement fonctionnel peuvent parfois suffire. Cependant, en cas de symptomatologie douloureuse, de complication neurologique ou d’instabilité décelée par l’imagerie (fracture instable, spondylolisthésis, compression médullaire), une réintervention s’impose. Elle consiste en une extension proximale de l’arthrodèse, associée à une libération des niveaux comprimés a minima.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La CJP représente un défi majeur pour le chirurgien. Le meilleur traitement reste préventif, avec une analyse adéquate des facteurs de risque permettant une chirurgie planifiée et personnalisée. Un suivi postopératoire régulier est indispensable.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Expert.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Spinal deformity in adults is a major public health problem. After failure of conservative treatment, correction and fusion surgery leads to clinical and radiological improvement. However, mechanical complications and more particularly – proximal junctional kyphosis (PJK) – are common with an incidence of 10 % to 40 % depending on the studies.</div></div><div><h3>Analysis</h3><div>Several risk factors have been identified and can be grouped into three categories. Among the patient-related factors, advanced age, com","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 761-773"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323557","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-26DOI: 10.1016/j.rcot.2024.07.025
Véronique Darcel , Alexis Thiounn
<div><div>L’arthrose métatarsophalangienne (MTP) de l’hallux est la pathologie dégénérative du pied la plus fréquente. Elle entraine des douleurs et une diminution de la mobilité articulaire. La présence d’ostéophytes dorsaux, la mobilité résiduelle, le secteur de mobilité douloureux et la sévérité de l’atteinte radiologique sont les principaux éléments décisionnels. La classification de Coughlin et Shurnas (C&S) qui combine des critères cliniques et radiologiques peut aider au choix thérapeutique. Le traitement non chirurgical, reposant sur les antalgiques, les infiltrations, les viscosupplémentations, l’adaptation du chaussage et les orthèses plantaires est proposé en première intention. Le traitement chirurgical, proposé en deuxième ligne, peut être conservateur ou non de l’articulation MTP. Le traitement chirurgical conservateur est indiqué dans le traitement des hallux rigidus modérés, correspondant aux grades 1 et 2 C&S. Il comprend le plus souvent une chéilectomie qui peut être associée à une ostéotomie métatarsienne et/ou phalangienne d’accourcissement ou de dorsiflexion. Le traitement chirurgical non conservateur permet de traitement des hallux rigidus sévères correspondant aux grades 3 et 4 de C&S. Il peut consister en une arthrodèse MTP, une résection-arthroplastie, une plastie d’interposition ou une arthroplastie prothétique. Si l’arthrodèse métatarsophalangienne reste le traitement de référence pour les hallux rigidus sévères, les hémi arthroplasties prothétiques peuvent être une alternative pour les patients refusant l’arthrodèse, s’ils ont été informés des avantages et des risques comparés à ceux d’une arthrodèse de première intention. Les résections arthroplasties sont à réserver aux patients âgés à faible demande fonctionnelle après discussion des avantages et inconvénients comparés à l’arthrodèse.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Metatarsophalangeal (MTP) osteoarthritis of the hallux is the most common degenerative pathology of the foot. It causes pain and reduces joint mobility. The presence of dorsal osteophytes, residual mobility, the area of painful mobility and the severity of radiological damage are the main factors in decision-making. The Coughlin and Shurnas (C&S) classification, which combines clinical and radiological criteria can help in the choice of treatment. Non-surgical treatment, based on analgesics, infiltrations, visco-supplementation, adaptation of footwear and plantar orthoses, is proposed as the first line of treatment. Second-line surgical treatment may be conservative or non-conservative of the MTP joint. Conservative surgical treatment is indicated for moderate hallux rigidus, corresponding to C&S grades 1 and 2. It usually involves a cheilectomy, which may be combined with a metatarsal and/or phalangeal shortening or dorsiflexion osteotomy. Non-conservative surgical treatment of severe hallux rigidus corresponding to C&S grades
{"title":"Quel algorithme décisionnel pour l’arthrose métatarsophalangienne de l’hallux ?","authors":"Véronique Darcel , Alexis Thiounn","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.025","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.025","url":null,"abstract":"<div><div>L’arthrose métatarsophalangienne (MTP) de l’hallux est la pathologie dégénérative du pied la plus fréquente. Elle entraine des douleurs et une diminution de la mobilité articulaire. La présence d’ostéophytes dorsaux, la mobilité résiduelle, le secteur de mobilité douloureux et la sévérité de l’atteinte radiologique sont les principaux éléments décisionnels. La classification de Coughlin et Shurnas (C&S) qui combine des critères cliniques et radiologiques peut aider au choix thérapeutique. Le traitement non chirurgical, reposant sur les antalgiques, les infiltrations, les viscosupplémentations, l’adaptation du chaussage et les orthèses plantaires est proposé en première intention. Le traitement chirurgical, proposé en deuxième ligne, peut être conservateur ou non de l’articulation MTP. Le traitement chirurgical conservateur est indiqué dans le traitement des hallux rigidus modérés, correspondant aux grades 1 et 2 C&S. Il comprend le plus souvent une chéilectomie qui peut être associée à une ostéotomie métatarsienne et/ou phalangienne d’accourcissement ou de dorsiflexion. Le traitement chirurgical non conservateur permet de traitement des hallux rigidus sévères correspondant aux grades 3 et 4 de C&S. Il peut consister en une arthrodèse MTP, une résection-arthroplastie, une plastie d’interposition ou une arthroplastie prothétique. Si l’arthrodèse métatarsophalangienne reste le traitement de référence pour les hallux rigidus sévères, les hémi arthroplasties prothétiques peuvent être une alternative pour les patients refusant l’arthrodèse, s’ils ont été informés des avantages et des risques comparés à ceux d’une arthrodèse de première intention. Les résections arthroplasties sont à réserver aux patients âgés à faible demande fonctionnelle après discussion des avantages et inconvénients comparés à l’arthrodèse.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V ; avis d’expert.</div></div><div><div>Metatarsophalangeal (MTP) osteoarthritis of the hallux is the most common degenerative pathology of the foot. It causes pain and reduces joint mobility. The presence of dorsal osteophytes, residual mobility, the area of painful mobility and the severity of radiological damage are the main factors in decision-making. The Coughlin and Shurnas (C&S) classification, which combines clinical and radiological criteria can help in the choice of treatment. Non-surgical treatment, based on analgesics, infiltrations, visco-supplementation, adaptation of footwear and plantar orthoses, is proposed as the first line of treatment. Second-line surgical treatment may be conservative or non-conservative of the MTP joint. Conservative surgical treatment is indicated for moderate hallux rigidus, corresponding to C&S grades 1 and 2. It usually involves a cheilectomy, which may be combined with a metatarsal and/or phalangeal shortening or dorsiflexion osteotomy. Non-conservative surgical treatment of severe hallux rigidus corresponding to C&S grades","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 7","pages":"Pages 1040-1049"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142527813","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
<div><h3>Introduction</h3><div>Les prothèses de résection fémorale sont utilisées en chirurgie de reconstruction osseuse dans le cadre de pathologies tumorales ou de reprises itératives. Les <em>Patient reported outcome measures</em> (PROM) donnent un résultat subjectif et au même titre que la mesure de la satisfaction sont devenus partie intégrante des résultats en orthopédie. Cependant leur valeur seuil associée à la satisfaction (<em>Patient Acceptable Symptom State</em> [PASS]) ne sont pas connues sur une population française après ce type d’arthroplastie. Aussi nous avons mené une étude rétrospective sur une population de patients ayant eu une prothèse de résection fémorale afin de : (1) définir le PASS pour le <em>Harris Hip Score</em> (HHS), le <em>Knee Society Score</em> (KSS) et le <em>Musculoskeletal Tumor Society score</em> (MSTS) ; (2) étudier les complications.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Le seuil du PASS pour les prothèses de résection de fémur proximal et de fémur distal pour le HHS et le KSS respectivement est plus bas que le seuil de ces mêmes scores pour des prothèses de première intention.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Quarante-quatre patients opérés entre 2009 et 2020 ont été inclus, 23 prothèses fémorales proximales et 21 distales. Le seuil du PASS a été défini selon la méthode de l’ancrage avec une analyse par courbe ROC pour le HHS pour les fémurs proximaux, le KSS pour les fémurs distaux et le MSTS pour l’ensemble des prothèses. Les complications étaient classées selon Henderson.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La durée moyenne de suivi était de 4,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,6 (1–12,5) années. Le PASS seuil était de 47,5 (aire sous la courbe [AUC] 0,71 [0,45–0,97]) pour le HHS et de 69,5 (AUC 0,97 [0,92–1,0]) et 62,5 (AUC 0,81 [0,61–0,99]) pour le KSS genou et KSS fonction. Treize patients (29 %) ont présenté des complications, ayant nécessité une nouvelle chirurgie pour 9 d’entre eux (20 %). Les plus fréquentes étaient le type 1 (atteinte des tissus mous, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/44 [11 %]) et 2 (descellement, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/44, [11 %]) selon Henderson. Il n’y avait pas de relation entre la satisfaction et les complications postopératoires (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,071).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les patients porteurs de prothèses de résection fémorales sont majoritairement satisfaits (59 %) pour une fonction moindre malgré un taux important de complications (29 %). Notre hypothèse a été confirmée pour le PASS seuil du HHS (47,5 contre 93) et du KSS genou et fonction (69,5 et 62,5 contre 85,5 et 72,5).</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV ; étude observationnelle monocentrique rétrospective.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Femoral megaprostheses are used for bone reconstruction surgery in patients with local tumors or who require multiple revisions. Patient reported outcome measures (PROMs) provide a subjective result and, lik
{"title":"Le « Patient acceptable symptom state » (PASS) après arthroplastie de résection fémorale proximale et distale","authors":"Marianne Wiklund , Arthur Gras , Jean-Luc Hanouz , Julien Dunet , Goulven Rochcongar , Christophe Hulet","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Les prothèses de résection fémorale sont utilisées en chirurgie de reconstruction osseuse dans le cadre de pathologies tumorales ou de reprises itératives. Les <em>Patient reported outcome measures</em> (PROM) donnent un résultat subjectif et au même titre que la mesure de la satisfaction sont devenus partie intégrante des résultats en orthopédie. Cependant leur valeur seuil associée à la satisfaction (<em>Patient Acceptable Symptom State</em> [PASS]) ne sont pas connues sur une population française après ce type d’arthroplastie. Aussi nous avons mené une étude rétrospective sur une population de patients ayant eu une prothèse de résection fémorale afin de : (1) définir le PASS pour le <em>Harris Hip Score</em> (HHS), le <em>Knee Society Score</em> (KSS) et le <em>Musculoskeletal Tumor Society score</em> (MSTS) ; (2) étudier les complications.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Le seuil du PASS pour les prothèses de résection de fémur proximal et de fémur distal pour le HHS et le KSS respectivement est plus bas que le seuil de ces mêmes scores pour des prothèses de première intention.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Quarante-quatre patients opérés entre 2009 et 2020 ont été inclus, 23 prothèses fémorales proximales et 21 distales. Le seuil du PASS a été défini selon la méthode de l’ancrage avec une analyse par courbe ROC pour le HHS pour les fémurs proximaux, le KSS pour les fémurs distaux et le MSTS pour l’ensemble des prothèses. Les complications étaient classées selon Henderson.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>La durée moyenne de suivi était de 4,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,6 (1–12,5) années. Le PASS seuil était de 47,5 (aire sous la courbe [AUC] 0,71 [0,45–0,97]) pour le HHS et de 69,5 (AUC 0,97 [0,92–1,0]) et 62,5 (AUC 0,81 [0,61–0,99]) pour le KSS genou et KSS fonction. Treize patients (29 %) ont présenté des complications, ayant nécessité une nouvelle chirurgie pour 9 d’entre eux (20 %). Les plus fréquentes étaient le type 1 (atteinte des tissus mous, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/44 [11 %]) et 2 (descellement, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5/44, [11 %]) selon Henderson. Il n’y avait pas de relation entre la satisfaction et les complications postopératoires (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,071).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Les patients porteurs de prothèses de résection fémorales sont majoritairement satisfaits (59 %) pour une fonction moindre malgré un taux important de complications (29 %). Notre hypothèse a été confirmée pour le PASS seuil du HHS (47,5 contre 93) et du KSS genou et fonction (69,5 et 62,5 contre 85,5 et 72,5).</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>IV ; étude observationnelle monocentrique rétrospective.</div></div><div><h3>Introduction</h3><div>Femoral megaprostheses are used for bone reconstruction surgery in patients with local tumors or who require multiple revisions. Patient reported outcome measures (PROMs) provide a subjective result and, lik","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1113-1122"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142702143","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-26DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.022
Agathe Yvinou , Tatiana Massamba Vuvu , Isabelle Germouty , Frédéric Dubrana , Dominique Le Nen
{"title":"Quelles sont les preuves de l’existence des chirurgiennes ?","authors":"Agathe Yvinou , Tatiana Massamba Vuvu , Isabelle Germouty , Frédéric Dubrana , Dominique Le Nen","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.022","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.022","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1093-1096"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142697225","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-24DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.018
Cécile Batailler , Nicolas Cance , Sébastien Lustig
<div><div>Le changement de prothèses infectées en deux temps nécessite la dépose de la prothèse lors du premier temps puis la mise en place d’une entretoise ou d’un « spacer » articulaire, dans un second temps, après au moins 6 semaines, la réimplantation d’une nouvelle prothèse est réalisée. Les spacers ont deux grandes fonctions : la délivrance de doses élevées d’antibiotiques localement et la conservation de l’espace articulaire en réduisant les rétractions tendineuses et en améliorant le confort du patient jusqu’à la réimplantation. Cette revue a pour objectifs de détailler les caractéristiques nécessaires des antibiotiques ajoutés au ciment pour obtenir une bonne diffusion articulaire, de décrire les étapes du changement en deux temps, et enfin d’expliquer les différents types de spacers articulaires possibles selon l’articulation et leurs complications. L’antibiotique choisi pour le spacer doit être résistant à la chaleur, soluble dans l’eau et chimiquement stable dans le ciment. Les antibiotiques de prédilection sont la gentamicine et la vancomycine. Nous recommandons de poursuivre l’antibiothérapie systémique pendant 3 mois au moins pour une infection sur prothèse. La réimplantation a lieu soit à 6 semaines sans fenêtre antibiotique, soit à 3 mois après une fenêtre de 15<!--> <!-->jours. Les spacers peuvent être soit statiques (non articulés) soit dynamiques (articulés). Les spacers statiques sont réservés principalement au genou et la hanche en cas de perte de substance osseuse majeure ou de risque de lésions des tissus mous. Les spacers articulés, que ce soit au genou, à la hanche ou à l’épaule, permettent de conserver une fonction réduite de l’articulation. Les complications les plus fréquentes sont les luxations de spacer pour les spacers articulés et les ruptures de spacer pour les spacers statiques et dynamiques. Il faut connaître les caractéristiques biomécaniques et bactériologiques de ces spacers pour obtenir la meilleure efficacité avec le moins de complications possible. Niveau de preuve : avis d’expert.</div></div><div><div>In two-stage revision of infected implants, the first stage involves removing the implant and inserting a joint spacer, and the second stage involves implanting a new prosthesis at least 6 weeks later. Spacers have two main functions: local administration of high-dose antibiotics, and preservation of the joint space by reducing tendon retraction and improving patient comfort until reimplantation. The present review aims to detail the necessary characteristics of antibiotics added to cement to achieve good joint diffusion, to describe the steps of two-stage revision, and to present the types of spacer available according to the joint and complications. The antibiotic used in the spacer must be heat-resistant, water-soluble and chemically stable in the cement. Gentamicin and vancomycin are generally preferred. We recommend at least 3 months’ systematic antibiotic therapy for periprosthetic joint infection. Re
{"title":"Les spacers dans la prise en charge en deux temps des infections péri-prothétiques","authors":"Cécile Batailler , Nicolas Cance , Sébastien Lustig","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.018","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.018","url":null,"abstract":"<div><div>Le changement de prothèses infectées en deux temps nécessite la dépose de la prothèse lors du premier temps puis la mise en place d’une entretoise ou d’un « spacer » articulaire, dans un second temps, après au moins 6 semaines, la réimplantation d’une nouvelle prothèse est réalisée. Les spacers ont deux grandes fonctions : la délivrance de doses élevées d’antibiotiques localement et la conservation de l’espace articulaire en réduisant les rétractions tendineuses et en améliorant le confort du patient jusqu’à la réimplantation. Cette revue a pour objectifs de détailler les caractéristiques nécessaires des antibiotiques ajoutés au ciment pour obtenir une bonne diffusion articulaire, de décrire les étapes du changement en deux temps, et enfin d’expliquer les différents types de spacers articulaires possibles selon l’articulation et leurs complications. L’antibiotique choisi pour le spacer doit être résistant à la chaleur, soluble dans l’eau et chimiquement stable dans le ciment. Les antibiotiques de prédilection sont la gentamicine et la vancomycine. Nous recommandons de poursuivre l’antibiothérapie systémique pendant 3 mois au moins pour une infection sur prothèse. La réimplantation a lieu soit à 6 semaines sans fenêtre antibiotique, soit à 3 mois après une fenêtre de 15<!--> <!-->jours. Les spacers peuvent être soit statiques (non articulés) soit dynamiques (articulés). Les spacers statiques sont réservés principalement au genou et la hanche en cas de perte de substance osseuse majeure ou de risque de lésions des tissus mous. Les spacers articulés, que ce soit au genou, à la hanche ou à l’épaule, permettent de conserver une fonction réduite de l’articulation. Les complications les plus fréquentes sont les luxations de spacer pour les spacers articulés et les ruptures de spacer pour les spacers statiques et dynamiques. Il faut connaître les caractéristiques biomécaniques et bactériologiques de ces spacers pour obtenir la meilleure efficacité avec le moins de complications possible. Niveau de preuve : avis d’expert.</div></div><div><div>In two-stage revision of infected implants, the first stage involves removing the implant and inserting a joint spacer, and the second stage involves implanting a new prosthesis at least 6 weeks later. Spacers have two main functions: local administration of high-dose antibiotics, and preservation of the joint space by reducing tendon retraction and improving patient comfort until reimplantation. The present review aims to detail the necessary characteristics of antibiotics added to cement to achieve good joint diffusion, to describe the steps of two-stage revision, and to present the types of spacer available according to the joint and complications. The antibiotic used in the spacer must be heat-resistant, water-soluble and chemically stable in the cement. Gentamicin and vancomycin are generally preferred. We recommend at least 3 months’ systematic antibiotic therapy for periprosthetic joint infection. Re","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 976-991"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323716","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-24DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.007
Sophie Putman , Paul-Antoine André , Gilles Pasquier , Julien Dartus
<div><div>Une raideur post prothese totale de genou (PTG) peut être définie par un flessum de plus de 15 degrés et/ou une flexion inférieure à 75 degrés mais pour d’autres par un arc de mobilité inférieur à 70°, voire 45° ou 50̊. On pourrait aussi la définir comme une « mobilité inférieure à celle nécessaire au patient pour faire tout ce qu’il souhaite ». La première étape consiste à déterminer ses causes, préopératoires (antécédents de raideur, facteurs de risque liés au patient…), peropératoires (erreur technique : malposition, surdimensionnement, débord d’une pièce…) et postopératoires (gestion de la douleur, défaut de rééducation…). La prise en charge dépend du délai écoulé depuis la PTG ainsi que du type de raideur (de la flexion ou de l’extension) et doit être pluridisciplinaire (rééducation, gestion de la douleur). À moins de 3 mois, une manipulation douce sous anesthésie générale peut être proposée avec de bons résultats sur la flexion. En cas d’échec, la chirurgie doit être envisagée. En l’absence d’erreur technique significative, l’arthrolyse est discutée. L’arthrolyse arthroscopique est la plus pratiquée. Bien que techniquement difficile, son taux de complications est faible. L’arthrolyse à ciel ouvert permet une libération postérieure plus étendue et de remplacer l’insert en place par un insert moins épais. En cas d’anomalie de position ou de taille des implants ou en cas d’échec des autres procédures, la révision prothétique est la seule option, mais avec un risque élevé de complications. Après une exposition souvent difficile, elle doit corriger les erreurs techniques, rétablir la hauteur de l’interligne articulaire et deux espaces en extension et flexion symétriques et équilibrés. Elle peut nécessiter une prothèse semi-contrainte, voire charnière à l’avenir incertain chez un sujet jeune. Dans tous les cas, le patient doit accepter que cette prise en charge puisse être longue, et qu’elle nécessite plus que la seule intervention (gestion de la douleur et rééducation spécifique) et que ses objectifs soient raisonnables compte tenu de ses résultats souvent partiels.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>Stiffness following total knee replacement is defined as ><!--> <!-->15° flexion contracture and/or flexion <<!--> <!-->75° or, for other authors, arc of motion <<!--> <!-->70° or 45° or 50°. Alternatively, it could be defined as a range of motion less than the patient needs in order to be able to do what they wish. The first step in management is to determine the causes: preoperative (history of stiffness, patient-related risk factors, etc.), intraoperative (technical error: malpositioning, oversizing, protrusion, etc.), and postoperative (defective pain management and/or rehabilitation, etc.). Treatment depends on the interval since replacement and on the type of stiffness (flexion or extension), and should be multidisciplinary (rehabilitation, pain management). For intervals less t
{"title":"Reprises pour prothèse de genou raide","authors":"Sophie Putman , Paul-Antoine André , Gilles Pasquier , Julien Dartus","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.007","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.007","url":null,"abstract":"<div><div>Une raideur post prothese totale de genou (PTG) peut être définie par un flessum de plus de 15 degrés et/ou une flexion inférieure à 75 degrés mais pour d’autres par un arc de mobilité inférieur à 70°, voire 45° ou 50̊. On pourrait aussi la définir comme une « mobilité inférieure à celle nécessaire au patient pour faire tout ce qu’il souhaite ». La première étape consiste à déterminer ses causes, préopératoires (antécédents de raideur, facteurs de risque liés au patient…), peropératoires (erreur technique : malposition, surdimensionnement, débord d’une pièce…) et postopératoires (gestion de la douleur, défaut de rééducation…). La prise en charge dépend du délai écoulé depuis la PTG ainsi que du type de raideur (de la flexion ou de l’extension) et doit être pluridisciplinaire (rééducation, gestion de la douleur). À moins de 3 mois, une manipulation douce sous anesthésie générale peut être proposée avec de bons résultats sur la flexion. En cas d’échec, la chirurgie doit être envisagée. En l’absence d’erreur technique significative, l’arthrolyse est discutée. L’arthrolyse arthroscopique est la plus pratiquée. Bien que techniquement difficile, son taux de complications est faible. L’arthrolyse à ciel ouvert permet une libération postérieure plus étendue et de remplacer l’insert en place par un insert moins épais. En cas d’anomalie de position ou de taille des implants ou en cas d’échec des autres procédures, la révision prothétique est la seule option, mais avec un risque élevé de complications. Après une exposition souvent difficile, elle doit corriger les erreurs techniques, rétablir la hauteur de l’interligne articulaire et deux espaces en extension et flexion symétriques et équilibrés. Elle peut nécessiter une prothèse semi-contrainte, voire charnière à l’avenir incertain chez un sujet jeune. Dans tous les cas, le patient doit accepter que cette prise en charge puisse être longue, et qu’elle nécessite plus que la seule intervention (gestion de la douleur et rééducation spécifique) et que ses objectifs soient raisonnables compte tenu de ses résultats souvent partiels.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>Avis d’expert.</div></div><div><div>Stiffness following total knee replacement is defined as ><!--> <!-->15° flexion contracture and/or flexion <<!--> <!-->75° or, for other authors, arc of motion <<!--> <!-->70° or 45° or 50°. Alternatively, it could be defined as a range of motion less than the patient needs in order to be able to do what they wish. The first step in management is to determine the causes: preoperative (history of stiffness, patient-related risk factors, etc.), intraoperative (technical error: malpositioning, oversizing, protrusion, etc.), and postoperative (defective pain management and/or rehabilitation, etc.). Treatment depends on the interval since replacement and on the type of stiffness (flexion or extension), and should be multidisciplinary (rehabilitation, pain management). For intervals less t","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 784-794"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323558","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-24DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.021
Julie Mathieu , Mathilde Gatti , Louis Dagneaux
Les ostéotomies supra-malléolaires (OSM) ont pour but de corriger les déformations extra-articulaires de la partie distale du squelette jambier. Il existe plusieurs indications, la plus fréquente étant l’arthrose varisante de cheville. Le rationnel de l’OSM repose, dans cette indication, sur la modification de la répartition des charges et des pressions dans l’articulation talocrurale induite par la réorientation de l’axe jambier. Une planification préopératoire est indispensable pour optimiser le résultat fonctionnel, limitant le risque d’hypo- ou d’hypercorrection. Si plusieurs OSM ont été décrites, elles sont préférentiellement réalisées au niveau du site de la déformation ou « Center of rotation and angulation (CORA) ». Elles ont pour but de restituer les paramètres anatomiques de l’interligne talocrural, de corriger la bascule talienne, tout en préservant le valgus physiologique de l’arrière-pied. Les techniques chirurgicales s’appuient sur l’utilisation de broches servant de guides aux traits d’ostéotomie. L’imagerie 3D et les guides de coupe sur mesure jouent aujourd’hui un rôle clé dans ces procédures difficiles à planifier et à exécuter. Cette étude s’efforce de répondre aux questions suivantes : Quelles indications et contre-indications ? Quels principes techniques ? Quel bilan préopératoire indispensable à la planification et à la réalisation ? Quelles particularités techniques ? Quel apport des nouvelles technologies ?
Niveau de preuve
V.
Supramalleolar osteotomy (SMO) aims to correct extra-articular deformities in the distal lower leg. There are several indications, the most common being varus osteoarthritis of the ankle. The rationale in this indication is to modify talocrural stress and pressure distribution by reorienting the limb axis. Preoperative planning is essential to optimize functional outcome, limiting the risk of under- or over-correction. Several SMO procedures have been described, and are preferably performed at the deformity site or center of rotation and angulation (CORA). They aim to restore talocrural joint-line anatomy and correct talar tilt while conserving physiological hindfoot valgus. Techniques use K-wires as cut guides. 3D imaging and patient-specific instrumentation now play key roles in this surgery, which is difficult both to plan and to execute. The present study addresses the following questions: What are the indications and contraindications? What are the technical principles? What preoperative work-up is required for planning and execution? What are the technical particularities? And what contribution can new technologies make?
{"title":"Ostéotomies supra-malléolaires : techniques chirurgicales","authors":"Julie Mathieu , Mathilde Gatti , Louis Dagneaux","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.021","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.021","url":null,"abstract":"<div><div>Les ostéotomies supra-malléolaires (OSM) ont pour but de corriger les déformations extra-articulaires de la partie distale du squelette jambier. Il existe plusieurs indications, la plus fréquente étant l’arthrose varisante de cheville. Le rationnel de l’OSM repose, dans cette indication, sur la modification de la répartition des charges et des pressions dans l’articulation talocrurale induite par la réorientation de l’axe jambier. Une planification préopératoire est indispensable pour optimiser le résultat fonctionnel, limitant le risque d’hypo- ou d’hypercorrection. Si plusieurs OSM ont été décrites, elles sont préférentiellement réalisées au niveau du site de la déformation ou « Center of rotation and angulation (CORA) ». Elles ont pour but de restituer les paramètres anatomiques de l’interligne talocrural, de corriger la bascule talienne, tout en préservant le valgus physiologique de l’arrière-pied. Les techniques chirurgicales s’appuient sur l’utilisation de broches servant de guides aux traits d’ostéotomie. L’imagerie 3D et les guides de coupe sur mesure jouent aujourd’hui un rôle clé dans ces procédures difficiles à planifier et à exécuter. Cette étude s’efforce de répondre aux questions suivantes : Quelles indications et contre-indications ? Quels principes techniques ? Quel bilan préopératoire indispensable à la planification et à la réalisation ? Quelles particularités techniques ? Quel apport des nouvelles technologies ?</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>V.</div></div><div><div>Supramalleolar osteotomy (SMO) aims to correct extra-articular deformities in the distal lower leg. There are several indications, the most common being varus osteoarthritis of the ankle. The rationale in this indication is to modify talocrural stress and pressure distribution by reorienting the limb axis. Preoperative planning is essential to optimize functional outcome, limiting the risk of under- or over-correction. Several SMO procedures have been described, and are preferably performed at the deformity site or center of rotation and angulation (CORA). They aim to restore talocrural joint-line anatomy and correct talar tilt while conserving physiological hindfoot valgus. Techniques use K-wires as cut guides. 3D imaging and patient-specific instrumentation now play key roles in this surgery, which is difficult both to plan and to execute. The present study addresses the following questions: What are the indications and contraindications? What are the technical principles? What preoperative work-up is required for planning and execution? What are the technical particularities? And what contribution can new technologies make?</div></div><div><h3>Level of evidence</h3><div>V.</div></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 6","pages":"Pages 925-939"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142323713","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-23DOI: 10.1016/S1877-0517(24)00148-5
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00148-5","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(24)00148-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 5","pages":"Page iv"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724001485/pdfft?md5=97231a6de63ad119118a1c36694d2756&pid=1-s2.0-S1877051724001485-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044607","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-08-08DOI: 10.1016/j.rcot.2024.07.021
Safire Ballet , Inès Guerzider-Regas , Zouhair Aouzal , Astrid Pozet , Alexandre Quemener-Tanguy , Axel Koehly , Laurent Obert , François Loisel
<div><h3>Introduction</h3><div>Le traitement chirurgical (TC) et le traitement orthopédique (TO) des fractures du radius distal après 65<!--> <!-->ans ont des résultats fonctionnels similaires à 1 an postopératoire. Peu d’études évaluent ces résultats après 75<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Nous supposons que le TC apporte de meilleurs résultats cliniques et radiologiques que le TO. L’objectif principal de l’étude était de comparer à court terme, les résultats des deux traitements pour toutes fractures confondues et pour les fractures déplacées et très déplacées (bascule<!--> <!-->><!--> <!-->20°) du radius distal après 75<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Cette étude prospective a inclus en deux ans 74 patients suivis 6 mois minimum. Le traitement dépendait du déplacement de la fracture, des comorbidités (Charlson) et de l’autonomie du patient. Le TC était une ostéosynthèse par plaque antérieure verrouillée à ciel ouvert (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->24). Le TO était une manchette plâtrée 6 semaines sans réduction (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->50). Les critères de jugement principaux étaient cliniques (amplitudes articulaires, force, scores EVA (échelle visuelle analogique), QuickDASH (<em>Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand</em>), PRWE (<em>Patient Rated Wrist Evaluation</em>) et SF-36 (<em>36-Item Short Form Health Survey</em>). Les critères de jugement secondaires étaient les résultats radiologiques et les complications.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le TC améliorait significativement de 7° : la flexion, l’inclinaison ulnaire, la supination, l’angle dorsal et la variance ulnaire dès 1,5 mois et la pronation et l’index radio-ulnaire distal dès le 6<sup>e</sup> mois <em>(p</em> <em><</em> <em>0,05).</em> Le TC améliorait significativement de 10° : la flexion, l’inclinaison ulnaire, la supination chez les fractures déplacées et très déplacées dès 1,5 mois <em>(p</em> <em><</em> <em>0,05)</em>.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Le TC améliore significativement les résultats cliniques et radiologiques après 75<!--> <!-->ans dans les 6 mois post-fracture du radius distal. Le TC est conseillé pour les fractures du radius distal déplacées et très déplacées pour une récupération plus précoce des amplitudes articulaires. Au-delà des 6 mois, les résultats sont équivalents.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>III.</div></div><div><h3>Background</h3><div>Surgery and non-operative treatment produce similar 1-year functional outcomes in patients older than 65 years. Data are lacking for patients older than 75 years. The main objective of this study was to compare surgical vs. non-operative treatment regarding short-term outcomes in patients older than 75 years. In addition to an overall analysis, sub-group analyses were done in patients with displacement and severe displacement (><!--> <!-->20° posterior tilt).</div></div><div><h3>Hypothesis</h3><div>Surgery prov
导言65岁以上桡骨远端骨折的外科治疗(TC)和矫形治疗(TO)与术后1年的功能结果相似。我们认为,TC 与 TO 相比,可获得更好的临床和放射学结果。这项研究的主要目的是对75岁后桡骨远端骨折(基底面为20°)和桡骨近端骨折(基底面为20°)的两种治疗方法的效果进行初步比较。治疗取决于骨折的位置、合并症(Charlson)和患者的自主性。TC 是一种前壁斑块溃疡性骨折(n = 24)。TO是一种植入 6 个月后仍未缩小的楔形切除术(n = 50)。主要评判标准为临床评分(关节振幅、力量、EVA(视觉模拟评分)、QuickDASH(手臂、肩部和手部残疾)、PRWE(患者腕部评分)和 SF-36(36 项简表健康调查)。其次的评判标准是放射学结果和并发症。结果Le TC 在 1.5 个月时显著改善了 7°:屈曲、尺侧倾斜、上举、背侧角度和尺侧方差,在 6 个月时显著改善了前倾和无线电尺远端指数(p < 0,05)。讨论桡骨远端骨折后 6 个月内,TC 显著改善了 75 岁后的临床和放射学结果。TC适用于桡骨远端移位和严重移位的骨折,可使关节振幅更快恢复。Au-delà des 6 mois, les résultats sont équivalents.Niveau de preuveIII.BackgroundSurgery and non-operative treatment produce similar 1-year functional outcomes in patients older than 65 years.目前尚缺乏 75 岁以上患者的数据。本研究的主要目的是比较手术治疗与非手术治疗对 75 岁以上患者的短期疗效。除总体分析外,还对有移位和严重移位(后倾20°)的患者进行了亚组分析。假设手术治疗比非手术治疗能提供更好的临床和放射学结果。患者和方法前瞻性纳入桡骨远端骨折时年龄大于75岁的患者,为期两年。随访时间至少需要 6 个月。根据移位情况、夏尔森共病指数和患者自主性选择治疗方法。手术包括使用前方锁定钢板进行开放式固定,以及使用短臂石膏进行非手术治疗,但不进行复位。主要评估基于临床标准:活动范围、力量、视觉模拟量表(VAS)评分、短版手臂、肩部和手部残疾工具(QuickDASH)、患者腕部评价(PRWE)和 36 项简表健康调查(SF-36)。次要评估标准为放射学结果和并发症。结果 共纳入 74 例患者,其中 24 例接受手术治疗,50 例接受非手术治疗。1.5个月时,与非手术治疗相比,手术治疗在屈曲、尺侧倾斜和仰卧方面的效果明显更好,范围至少增加了7°,背角和尺侧变异值也更大(所有比较的P均为0.05)。在 6 个月时,手术治疗的患者代偿能力和无线电尺指数更佳(两组比较的 P 均为 0.05)。在有移位或严重移位的患者中,手术治疗与保守治疗相比,在1.5个月时,患者的屈曲度、尺侧倾斜度和上举度增加了10°(所有比较的P均为0.05)。建议对移位和严重移位的桡骨远端骨折进行手术治疗,以加快关节活动范围的恢复。6个月后的结果类似。
{"title":"Fractures du radius distal après 75 ans : quelles fractures et quels patients opérer ? Évaluation prospective continue pendant les 6 premiers mois","authors":"Safire Ballet , Inès Guerzider-Regas , Zouhair Aouzal , Astrid Pozet , Alexandre Quemener-Tanguy , Axel Koehly , Laurent Obert , François Loisel","doi":"10.1016/j.rcot.2024.07.021","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.07.021","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le traitement chirurgical (TC) et le traitement orthopédique (TO) des fractures du radius distal après 65<!--> <!-->ans ont des résultats fonctionnels similaires à 1 an postopératoire. Peu d’études évaluent ces résultats après 75<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Hypothèse</h3><div>Nous supposons que le TC apporte de meilleurs résultats cliniques et radiologiques que le TO. L’objectif principal de l’étude était de comparer à court terme, les résultats des deux traitements pour toutes fractures confondues et pour les fractures déplacées et très déplacées (bascule<!--> <!-->><!--> <!-->20°) du radius distal après 75<!--> <!-->ans.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Cette étude prospective a inclus en deux ans 74 patients suivis 6 mois minimum. Le traitement dépendait du déplacement de la fracture, des comorbidités (Charlson) et de l’autonomie du patient. Le TC était une ostéosynthèse par plaque antérieure verrouillée à ciel ouvert (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->24). Le TO était une manchette plâtrée 6 semaines sans réduction (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->50). Les critères de jugement principaux étaient cliniques (amplitudes articulaires, force, scores EVA (échelle visuelle analogique), QuickDASH (<em>Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand</em>), PRWE (<em>Patient Rated Wrist Evaluation</em>) et SF-36 (<em>36-Item Short Form Health Survey</em>). Les critères de jugement secondaires étaient les résultats radiologiques et les complications.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Le TC améliorait significativement de 7° : la flexion, l’inclinaison ulnaire, la supination, l’angle dorsal et la variance ulnaire dès 1,5 mois et la pronation et l’index radio-ulnaire distal dès le 6<sup>e</sup> mois <em>(p</em> <em><</em> <em>0,05).</em> Le TC améliorait significativement de 10° : la flexion, l’inclinaison ulnaire, la supination chez les fractures déplacées et très déplacées dès 1,5 mois <em>(p</em> <em><</em> <em>0,05)</em>.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Le TC améliore significativement les résultats cliniques et radiologiques après 75<!--> <!-->ans dans les 6 mois post-fracture du radius distal. Le TC est conseillé pour les fractures du radius distal déplacées et très déplacées pour une récupération plus précoce des amplitudes articulaires. Au-delà des 6 mois, les résultats sont équivalents.</div></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><div>III.</div></div><div><h3>Background</h3><div>Surgery and non-operative treatment produce similar 1-year functional outcomes in patients older than 65 years. Data are lacking for patients older than 75 years. The main objective of this study was to compare surgical vs. non-operative treatment regarding short-term outcomes in patients older than 75 years. In addition to an overall analysis, sub-group analyses were done in patients with displacement and severe displacement (><!--> <!-->20° posterior tilt).</div></div><div><h3>Hypothesis</h3><div>Surgery prov","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 8","pages":"Pages 1178-1188"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142697162","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}