Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2022.09.017
Yaokreh Jean Baptiste , Thomas Helen Audrey , Bationo Yves Elisée , Koffi N’goran Eric , Odéhouri-Koudou Thierry Hervé , Ouattara Ossénou
Introduction
L’embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) est devenu le gold standard dans le traitement des fractures diaphysaires des os longs chez l’enfant d’âge scolaire. Mais, cette méthode nécessite un amplificateur de brillance dont nous ne disposons pas dans notre pratique. Pour cela, nous réalisons cette procédure par un abord systématique du foyer fracturaire ce qui permet le contrôle visuel de la réduction et du passage des broches. L’ECMES avec la réduction fracturaire à foyer ouvert dans le traitement des fractures des os longs chez l’enfant permet-il d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants ? La réduction de la fracture à ciel ouvert conduit-il à de nombreuses infections profondes ?
Hypothèse
L’ECMES avec la réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants avec peu d’infections profondes.
Patients et méthode
Soixante-dix enfants (71 fractures ; âge moyen 10,6 ± 1,4 ans) âgés de plus de six ans ont été inclus dans cette étude rétrospective. Ils ont présenté des fractures diaphysaires des os longs traitées par ECMES avec une réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire sans amplificateur de brillance entre janvier 2010 et décembre 2019. Les fractures étaient localisées au fémur (n = 42), au tibia (n = 11), à l’humérus (n = 6) et à l’avant-bras (n = 12). Les résultats fonctionnels et les complications infectieuses ont été relevés.
Résultats
Avec un recul moyen de 21 mois, les résultats fonctionnels étaient satisfaisants dans 93 % (n = 66) des cas et mauvais dans 7 % (n = 5). Deux patients (3 %) ont développé une ostéite et sept (10 %) une infection superficielle. Les autres complications majeures étaient un cas de pseudarthrose et un syndrome de loge.
Discussion
L’ECMES avec la réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire peut être une option thérapeutique intéressante pour le traitement des fractures diaphysaires de l’enfant dans un contexte de ressources limitées car il conduit à très peu de complications infectieuses profondes.
{"title":"Traitement chirurgical des fractures diaphysaires des os longs chez l’enfant par embrochage centromédullaire élastique stable à foyer ouvert: résultats d’une série dans un centre tertiaire en Afrique sub-saharienne","authors":"Yaokreh Jean Baptiste , Thomas Helen Audrey , Bationo Yves Elisée , Koffi N’goran Eric , Odéhouri-Koudou Thierry Hervé , Ouattara Ossénou","doi":"10.1016/j.rcot.2022.09.017","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2022.09.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’embrochage centromédullaire élastique stable (ECMES) est devenu le gold standard dans le traitement des fractures diaphysaires des os longs chez l’enfant d’âge scolaire. Mais, cette méthode nécessite un amplificateur de brillance dont nous ne disposons pas dans notre pratique. Pour cela, nous réalisons cette procédure par un abord systématique du foyer fracturaire ce qui permet le contrôle visuel de la réduction et du passage des broches. L’ECMES avec la réduction fracturaire à foyer ouvert dans le traitement des fractures des os longs chez l’enfant permet-il d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants ? La réduction de la fracture à ciel ouvert conduit-il à de nombreuses infections profondes ?</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’ECMES avec la réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfaisants avec peu d’infections profondes.</p></div><div><h3>Patients et méthode</h3><p>Soixante-dix enfants (71 fractures ; âge moyen 10,6<!--> <!-->±<!--> <!-->1,4<!--> <!-->ans) âgés de plus de six ans ont été inclus dans cette étude rétrospective. Ils ont présenté des fractures diaphysaires des os longs traitées par ECMES avec une réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire sans amplificateur de brillance entre janvier 2010 et décembre 2019. Les fractures étaient localisées au fémur (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->42), au tibia (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), à l’humérus (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) et à l’avant-bras (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12). Les résultats fonctionnels et les complications infectieuses ont été relevés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Avec un recul moyen de 21 mois, les résultats fonctionnels étaient satisfaisants dans 93 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->66) des cas et mauvais dans 7 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->5). Deux patients (3 %) ont développé une ostéite et sept (10 %) une infection superficielle. Les autres complications majeures étaient un cas de pseudarthrose et un syndrome de loge.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>L’ECMES avec la réduction à ciel ouvert du foyer fracturaire peut être une option thérapeutique intéressante pour le traitement des fractures diaphysaires de l’enfant dans un contexte de ressources limitées car il conduit à très peu de complications infectieuses profondes.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude rétrospective.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45502635","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.03.004
Eduardo Garcia-Rey , Laura Saldaña
Introduction
L’influence des déformations osseuses, des interventions chirurgicales antérieures et de la technique chirurgicale dans l’arthroplastie totale de la hanche (ATH) pour une luxation congénitale de la hanche (LCH) à long terme n’a pas encore été clairement définie. Dans cette étude observationnelle monocentrique, nous avons cherché à évaluer les patients ayant subi une ATH en raison d’une arthrose secondaire à une LCH sévère avec une luxation intermédiaire ou haute dix à vingt ans après l’intervention chirurgicale. Pour ce faire, nous avons évalué : (1) les complications et les réopérations liées à l’arthroplastie ; (2) les résultats cliniques, la satisfaction des patients et les résultats radiologiques ; et (3) les facteurs de risque possibles de réopération, en accordant une attention particulière à la technique chirurgicale et à l’influence des chirurgies antérieures.
Hypothèse
Nous avons émis l’hypothèse qu’une reconstruction anatomique de la hanche réduirait les taux de réopération chez les patients subissant une arthroplastie de la hanche avec une LCH sévère.
Méthodes
Soixante-quinze patients (85 hanches) opérés entre 1999 et 2012 dans notre institution ont été analysés. Cinquante-six hanches ont été diagnostiquées comme luxation intermédiaire (groupe 1) et 29 hanches comme luxation haute (groupe 2). L’existence de chirurgies antérieures était fréquente : groupe 1 : ostéotomies pelviennes 6 hanches, ostéotomies fémorales 7, butée 6, arthroplastie de résection 1 et abaissement du grand trochanter 1 ; le groupe 2 comprenait des ostéotomies pelviennes 10 hanches, des ostéotomies fémorales 10, et un allongement fémoral dans 2 cas. Le nombre d’interventions supplémentaires au cours de l’ATH était le suivant : groupe 1 : (19/56 [34 %]), reconstruction acétabulaire par autogreffe tectale 8 hanches, autogreffe de l’arrière-fond acétabulaire 2, ablation de matériel 6, ostéotomie trochantérienne élargie 2, et accourcissement fémoral 1 ; groupe 2 : (20/29 [69 %]), autogreffe osseuse acétabulaire 12 hanches, autogreffe médiale 1, ablation de matériel 1, ostéotomie trochantérienne élargie 2, et raccourcissement fémoral 4 hanches L’analyse clinique et radiologique a été comparée dans les deux groupes au suivi minimum de dix ans. Des modèles de régression de Cox ont été utilisés pour détecter les facteurs de risque de réopération.
Résultats
Neuf patients (13,8 %) ont dû être réopérés pour les raisons suivantes : descellement du cotyle (5 hanches), fracture fémorale périprothétique (3) et descellement de la tige (1) ; sept d’entre eux avaient déjà subi une intervention chirurgicale. Le taux de survie à 12 ans en cas de réopération, quel qu’en soit le motif, était de 96,3 % (intervalle de confiance à 95 % [IC] 91,2–100) dans le groupe 1 et de 75,7 % (IC à 95 %, 65,8–90,8) dans le groupe 2 (p = 0,003). Les patients présentant une luxat
{"title":"Résultats à long terme de l’arthroplastie totale dans les luxations congénitales de la hanche. Étude rétrospective des résultats avec 10 à 20 ans de recul","authors":"Eduardo Garcia-Rey , Laura Saldaña","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’influence des déformations osseuses, des interventions chirurgicales antérieures et de la technique chirurgicale dans l’arthroplastie totale de la hanche (ATH) pour une luxation congénitale de la hanche (LCH) à long terme n’a pas encore été clairement définie. Dans cette étude observationnelle monocentrique, nous avons cherché à évaluer les patients ayant subi une ATH en raison d’une arthrose secondaire à une LCH sévère avec une luxation intermédiaire ou haute dix à vingt ans après l’intervention chirurgicale. Pour ce faire, nous avons évalué : (1) les complications et les réopérations liées à l’arthroplastie ; (2) les résultats cliniques, la satisfaction des patients et les résultats radiologiques ; et (3) les facteurs de risque possibles de réopération, en accordant une attention particulière à la technique chirurgicale et à l’influence des chirurgies antérieures.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Nous avons émis l’hypothèse qu’une reconstruction anatomique de la hanche réduirait les taux de réopération chez les patients subissant une arthroplastie de la hanche avec une LCH sévère.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Soixante-quinze patients (85 hanches) opérés entre 1999 et 2012 dans notre institution ont été analysés. Cinquante-six hanches ont été diagnostiquées comme luxation intermédiaire (groupe 1) et 29 hanches comme luxation haute (groupe 2). L’existence de chirurgies antérieures était fréquente : groupe 1 : ostéotomies pelviennes 6 hanches, ostéotomies fémorales 7, butée 6, arthroplastie de résection 1 et abaissement du grand trochanter 1 ; le groupe 2 comprenait des ostéotomies pelviennes 10 hanches, des ostéotomies fémorales 10, et un allongement fémoral dans 2 cas. Le nombre d’interventions supplémentaires au cours de l’ATH était le suivant : groupe 1 : (19/56 [34 %]), reconstruction acétabulaire par autogreffe tectale 8 hanches, autogreffe de l’arrière-fond acétabulaire 2, ablation de matériel 6, ostéotomie trochantérienne élargie 2, et accourcissement fémoral 1 ; groupe 2 : (20/29 [69 %]), autogreffe osseuse acétabulaire 12 hanches, autogreffe médiale 1, ablation de matériel 1, ostéotomie trochantérienne élargie 2, et raccourcissement fémoral 4 hanches L’analyse clinique et radiologique a été comparée dans les deux groupes au suivi minimum de dix ans. Des modèles de régression de Cox ont été utilisés pour détecter les facteurs de risque de réopération.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Neuf patients (13,8 %) ont dû être réopérés pour les raisons suivantes : descellement du cotyle (5 hanches), fracture fémorale périprothétique (3) et descellement de la tige (1) ; sept d’entre eux avaient déjà subi une intervention chirurgicale. Le taux de survie à 12 ans en cas de réopération, quel qu’en soit le motif, était de 96,3 % (intervalle de confiance à 95 % [IC] 91,2–100) dans le groupe 1 et de 75,7 % (IC à 95 %, 65,8–90,8) dans le groupe 2 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003). Les patients présentant une luxat","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140401926","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.02.013
Luca Tolosano , Clementine Rieussec , Bérengère Sauzeat , Gauthier Caillard , Sabine Drevet , Gael Kerschbaumer , Geoffrey Porcheron , Daniel Wagner , Pol Maria Rommens , Jérôme Tonetti , Mehdi Boudissa
Introduction
L’allongement de l’espérance de vie s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des fractures de fragilité pelvienne (FFP) avec des répercussions sur la mortalité et le taux d’institutionnalisation. Peu de données sont accessibles au sein des centres français, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin : (1) d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des FFP à déplacement postérieur (type III et IV selon Rommens et Hofmann) sur la douleur, le statut fonctionnel et le maintien au domicile ; (2) d’évaluer les complications et le taux de mortalité postopératoire.
Hypothèse
La chirurgie des FFP à déplacement postérieur permet de soulager la douleur et de maintenir l’autonomie.
Méthode
Tous les patients de plus de 65 ans opérés d’une FFP à déplacement postérieur entre janvier 2015 et août 2020 étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données démographiques, les variétés fracturaires, la prise en charge chirurgicale, les complications et la mortalité étaient analysées. La douleur (Échelle numérique analogique [ENA]), le statut fonctionnel pré-fracturaire (Activity of Daily Living [ADL] et Instrumental Activity of Daily Living [IADL]), la mobilité (score de Parker) et le taux d’institutionnalisation étaient comparés avant la fracture, après chirurgie et au recul moyen de 28 mois (recul minimum de 1 an).
Résultats
Quarante-huit patients d’âge moyen 75 ans étaient inclus. Vingt-quatre patients (50 %) présentaient au moins 2 comorbidités. La majorité des FFP étaient des fractures de type IV (31/48,65 %) et des FFP de type III (17/48,35 %). L’ENA moyenne était significativement réduite dès le premier jour postopératoire (3,5 versus 4,8 [p = 0,02]). Cette réduction se poursuivait significativement à la sortie d’hôpital (1,95 [p = 0,003]) et se maintenait au recul moyen de 28 mois (2,2, [p = 0,64]). Le taux de complication chirurgicale était de 15 % (7/48) et le taux de mortalité au dernier recul était de 15 % (7/48). Parmi les patients survivants, 81 % (29/36) sont retournés vivre à leur domicile. Les ADL (5,1 versus 5,8 [p = 0,09]), IADL (5,9 versus 6,9 [p = 0,15]), et score de Parker (6,8 versus 8,2 [p = 0,08]) au dernier recul n’étaient pas significativement différents des valeurs avant fracture.
Conclusion
Dans cette première série française de patients opérés de fractures de fragilité pelvienne, la fixation des lésions à déplacement postérieur permet de maintenir la mobilité des patients survivants. La douleur est rapidement soulagée et cette indolence est maintenue au cours du suivi. L’hypothèse de départ est donc vérifiée. Le taux de complications n’était pas négligeable et ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une chirur
{"title":"Fractures de fragilité pelvienne : première expérience de prise en charge opératoire. À propos d’une série grenobloise de 48 patients","authors":"Luca Tolosano , Clementine Rieussec , Bérengère Sauzeat , Gauthier Caillard , Sabine Drevet , Gael Kerschbaumer , Geoffrey Porcheron , Daniel Wagner , Pol Maria Rommens , Jérôme Tonetti , Mehdi Boudissa","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.013","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’allongement de l’espérance de vie s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des fractures de fragilité pelvienne (FFP) avec des répercussions sur la mortalité et le taux d’institutionnalisation. Peu de données sont accessibles au sein des centres français, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin : (1) d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des FFP à déplacement postérieur (type III et IV selon Rommens et Hofmann) sur la douleur, le statut fonctionnel et le maintien au domicile ; (2) d’évaluer les complications et le taux de mortalité postopératoire.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La chirurgie des FFP à déplacement postérieur permet de soulager la douleur et de maintenir l’autonomie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Tous les patients de plus de 65 ans opérés d’une FFP à déplacement postérieur entre janvier 2015 et août 2020 étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données démographiques, les variétés fracturaires, la prise en charge chirurgicale, les complications et la mortalité étaient analysées. La douleur (Échelle numérique analogique [ENA]), le statut fonctionnel pré-fracturaire (<em>Activity of Daily Living</em> [ADL] et <em>Instrumental Activity of Daily Living</em> [IADL]), la mobilité (score de Parker) et le taux d’institutionnalisation étaient comparés avant la fracture, après chirurgie et au recul moyen de 28 mois (recul minimum de 1 an).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quarante-huit patients d’âge moyen 75 ans étaient inclus. Vingt-quatre patients (50 %) présentaient au moins 2 comorbidités. La majorité des FFP étaient des fractures de type IV (31/48,65 %) et des FFP de type III (17/48,35 %). L’ENA moyenne était significativement réduite dès le premier jour postopératoire (3,5 versus 4,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02]). Cette réduction se poursuivait significativement à la sortie d’hôpital (1,95 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003]) et se maintenait au recul moyen de 28 mois (2,2, [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,64]). Le taux de complication chirurgicale était de 15 % (7/48) et le taux de mortalité au dernier recul était de 15 % (7/48). Parmi les patients survivants, 81 % (29/36) sont retournés vivre à leur domicile. Les ADL (5,1 versus 5,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09]), IADL (5,9 versus 6,9 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,15]), et score de Parker (6,8 versus 8,2 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,08]) au dernier recul n’étaient pas significativement différents des valeurs avant fracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans cette première série française de patients opérés de fractures de fragilité pelvienne, la fixation des lésions à déplacement postérieur permet de maintenir la mobilité des patients survivants. La douleur est rapidement soulagée et cette indolence est maintenue au cours du suivi. L’hypothèse de départ est donc vérifiée. Le taux de complications n’était pas négligeable et ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une chirur","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140268985","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.02.009
Gilles Walch
{"title":"Pierre Chambat (1943–2024)","authors":"Gilles Walch","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.rcot.2024.02.009","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000443/pdfft?md5=1a80052232825705a8d252ba637384b9&pid=1-s2.0-S1877051724000443-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140815690","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.02.014
Dogossou Parteina, Valentin Andjeffa
{"title":"À propos de : « La butée de Latarjet arthroscopique fixée par endobouton ne modifie pas la translation postérieure statique de la tête humérale », par Y. Dalmas et al. publié dans Rev Chir Orthop Traumatol 2024;110(1):3–9. doi : 10.1016/j.rcot.2023.07.016","authors":"Dogossou Parteina, Valentin Andjeffa","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.014","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.014","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140407726","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/S1877-0517(24)00057-1
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00057-1","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/S1877-0517(24)00057-1","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724000571/pdfft?md5=8c33d26ab3376936a5bc73b305cae211&pid=1-s2.0-S1877051724000571-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140815692","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2023.02.005
Céline Klein , Richard Gouron , Vincent Barbier
Introduction
La spasticité est un désordre moteur fréquemment observé chez les enfants atteints de paralysie cérébrale (PC). Les atteintes de PC aux membres supérieurs entraînent un retentissement important dans les activités quotidiennes. Les injections de toxines botuliques (BTX-A) sont très largement utilisées pour réduire la spasticité sans que leur efficacité ne soit bien définie. Nous avons effectué une revue systématique de la littérature afin de répondre à la question de l’efficacité des toxines botuliques au membre supérieur chez l’enfant PC.
Matériel et méthode
Une revue systématique de la littérature a été réalisée en respectant les recommandations PRISMA. Les critères d’éligibilité étaient les études randomisées contrôlées à haut niveau de preuve portant sur les injections de BTX-A aux membres supérieurs chez l’enfant. L’analyse des résultats portait sur la population étudiée, la spasticité, la qualité du mouvement, les limitations d’activité, la qualité de vie, la douleur, l’aspect esthétique et les effets secondaires.
Résultats
Au total, 24 études ont été incluses. Le nombre de patients inclus était de 1358 avec un âge moyen entre 3 ans et 11 ans. Une amélioration après injection de BTX-A comparativement au groupe contrôle était observée pour la spasticité (n = 10/19 études), les activités bimanuelles (Assisting Hand Assessment) (n = 3/7), des limitations d’activités (n = 6/11), de la douleur (n = 2/2) et de l’aspect esthétique (n = 2/2). Aucune étude ne retrouvait d’amélioration de la qualité de vie. Les effets secondaires étaient décrits dans 16 études et modérés dans tous les cas.
Conclusion
Cette analyse de la littérature a montré que les injections de BTX-A permettaient une amélioration de la spasticité et surtout des limitations d’activités dès lors que les objectifs étaient préalablement établis et raisonnables.
{"title":"Effets des injections de toxines botuliques aux membres supérieurs chez l’enfant atteint de paralysie cérébrale. Revue systématique de la littérature","authors":"Céline Klein , Richard Gouron , Vincent Barbier","doi":"10.1016/j.rcot.2023.02.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2023.02.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La spasticité est un désordre moteur fréquemment observé chez les enfants atteints de paralysie cérébrale (PC). Les atteintes de PC aux membres supérieurs entraînent un retentissement important dans les activités quotidiennes. Les injections de toxines botuliques (BTX-A) sont très largement utilisées pour réduire la spasticité sans que leur efficacité ne soit bien définie. Nous avons effectué une revue systématique de la littérature afin de répondre à la question de l’efficacité des toxines botuliques au membre supérieur chez l’enfant PC.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Une revue systématique de la littérature a été réalisée en respectant les recommandations PRISMA. Les critères d’éligibilité étaient les études randomisées contrôlées à haut niveau de preuve portant sur les injections de BTX-A aux membres supérieurs chez l’enfant. L’analyse des résultats portait sur la population étudiée, la spasticité, la qualité du mouvement, les limitations d’activité, la qualité de vie, la douleur, l’aspect esthétique et les effets secondaires.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 24 études ont été incluses. Le nombre de patients inclus était de 1358 avec un âge moyen entre 3 ans et 11 ans. Une amélioration après injection de BTX-A comparativement au groupe contrôle était observée pour la spasticité (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10/19 études), les activités bimanuelles (<em>Assisting Hand Assessment</em>) (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3/7), des limitations d’activités (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6/11), de la douleur (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2/2) et de l’aspect esthétique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2/2). Aucune étude ne retrouvait d’amélioration de la qualité de vie. Les effets secondaires étaient décrits dans 16 études et modérés dans tous les cas.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette analyse de la littérature a montré que les injections de BTX-A permettaient une amélioration de la spasticité et surtout des limitations d’activités dès lors que les objectifs étaient préalablement établis et raisonnables.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV, revue systématique.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46628698","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.03.003
Marie Le Baron , Thibaut Battut , Thierry Bégué , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SOFCOT
Contexte
Les fractures fémorales sur prothèse de genou (FFPG) deviennent plus fréquentes du fait de l’augmentation du nombre d’arthroplasties et du vieillissement de la population chez qui le maintien de l’autonomie et de la fonction reste un enjeu. L’apparition des plaques verrouillées a amélioré les résultats fonctionnels et favorisé l’essor des voies d’abord « mini-invasives » (MIS). Même si la littérature compare les différents types d’ostéosynthèse sur FFPG, peu d’informations sont disponibles sur les complications de l’ostéosynthèse par plaque verrouillée en fonction de la voie d’abord. Nous avons donc réalisé une étude multicentrique (neuf centres : Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) rétrospective dans le cadre d’un symposium de la Société française de chirurgie orthopédique et de traumatologie (SOFCOT). Les objectifs étaient après ostéosynthèse de FFPG par plaques verrouillées réalisées par un abord classique ou par voie mini-invasive (MIS) : (1) de comparer les complications, (2) d’évaluer si les résultats radiocliniques (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire) sont comparables dans les deux groupes.
Hypothèse
L’hypothèse était que la réalisation d’une voie MIS dans ces indications ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique, et ce avec de meilleurs résultats fonctionnels et radiologiques.
Matériel et méthode
Cinq cent soixante-treize patients ont présenté une FFPG sur les périodes étudiées (série rétrospective de janvier 2012 à décembre 2016, puis série prospective de janvier à décembre 2019). Après application des critères d’inclusion (FFPG par plaque verrouillée) et d’exclusion (contexte tumoral, infectieux, fractures peropératoires, fractures sur prothèse descellée, autres modes d’ostéosynthèses, traitement par révision prothétique, patients mineurs, suivi inférieur à 1 an, les dossiers incomplets), une série globale de 306 patients a été retenue. Deux groupes ont été créés selon la voie d’abord réalisée : un groupe voie d’abord standard (S, n = 228) et un groupe voie d’abord mini-invasive (MIS, n = 78). Les données démographiques de la population ont été relevées, et les critères d’autonomie (score de Parker, lieu de vie). Les complications postopératoires ont été recherchées (infection, complication mécanique, reprise chirurgicale). Enfin les résultats radiocliniques ont été évalués (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire).
Résultats
La comparaison des deux sous-groupes S et MIS a retrouvé des taux de complications sont comparables dans les deux groupes quant aux infections (groupe S : n = 18 [7,9 %], groupe MIS : n = 2 [2,6 %]), complications mécaniques (S : n
{"title":"La chirurgie mini-invasive des fractures périprothétiques fémorales augmente le taux et réduit le temps de consolidation osseuse sans augmenter le taux de complications","authors":"Marie Le Baron , Thibaut Battut , Thierry Bégué , Matthieu Ehlinger , Xavier Flecher , SOFCOT","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les fractures fémorales sur prothèse de genou (FFPG) deviennent plus fréquentes du fait de l’augmentation du nombre d’arthroplasties et du vieillissement de la population chez qui le maintien de l’autonomie et de la fonction reste un enjeu. L’apparition des plaques verrouillées a amélioré les résultats fonctionnels et favorisé l’essor des voies d’abord « mini-invasives » (MIS). Même si la littérature compare les différents types d’ostéosynthèse sur FFPG, peu d’informations sont disponibles sur les complications de l’ostéosynthèse par plaque verrouillée en fonction de la voie d’abord. Nous avons donc réalisé une étude multicentrique (neuf centres : Dijon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Colmar) rétrospective dans le cadre d’un symposium de la Société française de chirurgie orthopédique et de traumatologie (SOFCOT). Les objectifs étaient après ostéosynthèse de FFPG par plaques verrouillées réalisées par un abord classique ou par voie mini-invasive (MIS) : (1) de comparer les complications, (2) d’évaluer si les résultats radiocliniques (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire) sont comparables dans les deux groupes.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que la réalisation d’une voie MIS dans ces indications ne donne pas plus de complications qu’une voie d’abord classique, et ce avec de meilleurs résultats fonctionnels et radiologiques.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Cinq cent soixante-treize patients ont présenté une FFPG sur les périodes étudiées (série rétrospective de janvier 2012 à décembre 2016, puis série prospective de janvier à décembre 2019). Après application des critères d’inclusion (FFPG par plaque verrouillée) et d’exclusion (contexte tumoral, infectieux, fractures peropératoires, fractures sur prothèse descellée, autres modes d’ostéosynthèses, traitement par révision prothétique, patients mineurs, suivi inférieur à 1 an, les dossiers incomplets), une série globale de 306 patients a été retenue. Deux groupes ont été créés selon la voie d’abord réalisée : un groupe voie d’abord standard (S, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->228) et un groupe voie d’abord mini-invasive (MIS, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->78). Les données démographiques de la population ont été relevées, et les critères d’autonomie (score de Parker, lieu de vie). Les complications postopératoires ont été recherchées (infection, complication mécanique, reprise chirurgicale). Enfin les résultats radiocliniques ont été évalués (taux et délai de consolidation, reprise d’appui, défaut de réduction, autonomie postopératoire).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La comparaison des deux sous-groupes S et MIS a retrouvé des taux de complications sont comparables dans les deux groupes quant aux infections (groupe S : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18 [7,9 %], groupe MIS : <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2 [2,6 %]), complications mécaniques (S : <em>n</em> ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140778088","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.03.002
Pablo Froidefond , Valerio Nasso , Edgar Petitgenet , Nathawoot Sawasdee , Etienne Cavaignac , Marie Faruch Bilfeld
Les douleurs chroniques rebelles après prothèse totale de genou (PTG) sont de l’ordre de 20 à 25 % et restent dans environ 6 % des cas sans étiologie retrouvée. En l’absence de diagnostic, la reprise chirurgicale ne s’envisage pas pour le chirurgien mais le traitement de la douleur devient un véritable challenge pour satisfaire et améliorer la qualité de vie du patient souvent dans une impasse thérapeutique. Dans ce contexte, l’ablation par radiofréquence thermique écho-guidée des nerfs géniculés (GNRFA) a récemment été développée comme alternative d’antalgie interventionnelle non médicamenteuse. Cette nouvelle technique, mini-invasive et d’exécution sûre, n’a que très peu d’effets indésirables et offre une nouvelle perspective à la prise en charge des douleurs chroniques réfractaires après PTG.
Niveau de preuve
IV.
The rate of refractory chronic pain after total knee replacement (TKR) is 20–25%, with no identifiable etiology in 6% of cases. Without an etiologic diagnosis, the surgeon is unlikely to consider revision, but pain poses a therapeutic challenge for achieving satisfaction and an acceptable quality of life. Genicular nerve radiofrequency ablation (GNRFA) was recently developed as a non-drug analgesic option. It is minimally invasive and safe, with few adverse effects, opening a new perspective for management of refractory chronic pain after TKR.
{"title":"Ablation par radiofréquence thermique écho-guidée des nerfs géniculés après prothèse totale de genou","authors":"Pablo Froidefond , Valerio Nasso , Edgar Petitgenet , Nathawoot Sawasdee , Etienne Cavaignac , Marie Faruch Bilfeld","doi":"10.1016/j.rcot.2024.03.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.03.002","url":null,"abstract":"<div><p>Les douleurs chroniques rebelles après prothèse totale de genou (PTG) sont de l’ordre de 20 à 25 % et restent dans environ 6 % des cas sans étiologie retrouvée. En l’absence de diagnostic, la reprise chirurgicale ne s’envisage pas pour le chirurgien mais le traitement de la douleur devient un véritable challenge pour satisfaire et améliorer la qualité de vie du patient souvent dans une impasse thérapeutique. Dans ce contexte, l’ablation par radiofréquence thermique écho-guidée des nerfs géniculés (GNRFA) a récemment été développée comme alternative d’antalgie interventionnelle non médicamenteuse. Cette nouvelle technique, mini-invasive et d’exécution sûre, n’a que très peu d’effets indésirables et offre une nouvelle perspective à la prise en charge des douleurs chroniques réfractaires après PTG.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV.</p></div><div><p>The rate of refractory chronic pain after total knee replacement (TKR) is 20–25%, with no identifiable etiology in 6% of cases. Without an etiologic diagnosis, the surgeon is unlikely to consider revision, but pain poses a therapeutic challenge for achieving satisfaction and an acceptable quality of life. Genicular nerve radiofrequency ablation (GNRFA) was recently developed as a non-drug analgesic option. It is minimally invasive and safe, with few adverse effects, opening a new perspective for management of refractory chronic pain after TKR.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140789668","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.rcot.2024.02.007
Antoine Moreau , Louis Rony , Antoine Robelet , Hélène Laubacher , Anne-Valérie Lebelle-Dehaut
Introduction
L’impression 3D, actuellement en plein essor en chirurgie orthopédique, nécessite l’utilisation de matériau. L’acide polylactique (PLA) qui est le matériau le plus communément utilisé en impression 3D grand publique présente une thermosensibilité peut le rendre incompatible avec la stérilisation. Il reste néanmoins facile d’utilisation, peu coûteux, non toxique et biodégradable, son utilisation est le fruit d’une controverse dans la littérature. L’impression de pièces 3D en PLA par le chirurgien selon ses besoins et donc directement stérilisables serait donc un avantage pour la chirurgie, mais ces interrogations subsistent. Aussi nous avons mené une étude in vitro comparative afin de savoir quel PLA résistait à la stérilisation à la vapeur.
Hypothèse
Nous avons émis l’hypothèse que le modèle imprimé en 3D en PLA en fonction de sa marque et de sa forme, pouvait rester conforme après un passage en cycle de stérilisation à la vapeur d’eau.
Matériel et méthodes
Nous avons donc sélectionné 4 marques de PLA, chacune a été utilisée pour imprimer 4 formes simples, un cube, et 4 formes complexes sous la forme d’un os cuboïde du pied. Nous leur avons fait passer un cycle de stérilisation à la vapeur d’eau dans les conditions habituelles des normes hospitalières françaises. Nous avons mesuré la taille de chaque cube avant et après stérilisation par un pied à coulisse numérique.
Résultats
Les cuboïdes imprimés en HT-PLA et en PLA-WANAO ont subi des déformations moyennes respectivement de –0,02 mm et –0,4 mm. Les différences n’étaient pas significatives avant et après stérilisation à la vapeur d’eau (p = 0,679 et p = 0,241). Les cuboïdes avec les PLA SUNLU et PLA G3D ont subi des déformations significatives, respectivement en moyenne –1,37 mm (p = 0,026) et –35,03 mm (p > 0,001).
Les cubes avec tous les types de PLA ont subi des déformations significatives avec comme déformation moyenne pour le HTPLA –0,61 mm (p = 0,004), le PLA SUNLU –2,70 mm (p = 0,002), le PLA G3D –28,64 mm (p > 0,001), le PLA WANAO –1,33 mm (p = 0,010).
Discussion
Cette étude nous permet de confirmer des résultats récents montrant que la stérilisation à la vapeur d’eau de certains modèles imprimés en PLA est possible avec des déformations inférieures à 1 mm et que le choix des marques est crucial pour la réussite. Cette étude n’a pas démontré que les objets conçus par ordinateur, tel un cube, pouvaient résister au cycle de stérilisation sans déformation significative. Il n’y a pas eu d’analyse de résistance à différentes contraintes permettant de suggérer son utilisation po
导言3D打印技术目前正在骨科手术领域蓬勃发展,但需要使用相应的材料。聚乳酸(PLA)是大众最常用的 3D 打印材料,但其对热的敏感性可能使其不适合消毒。不过,聚乳酸易于使用、价格低廉、无毒且可生物降解,但其使用在文献中存在争议。因此,外科医生根据自己的需要打印聚乳酸三维部件并直接进行消毒将是外科手术的一大优势,但这些问题依然存在。因此,我们进行了一项体外比较研究,以找出哪种聚乳酸可耐受蒸汽消毒。假设我们假设,根据聚乳酸的品牌和形状,3D 打印的聚乳酸模型在通过蒸汽消毒循环后仍可保持顺应性。材料和方法因此,我们选择了 4 种品牌的聚乳酸,分别用于打印 4 个简单形状、1 个立方体和 4 个复杂形状的足部立方体骨骼。我们按照法国医院标准规定的常规条件对它们进行了蒸汽消毒。结果用 HT-PLA 和 PLA-WANAO 印刷的立方体的平均变形量分别为-0.02 毫米和-0.4 毫米。蒸汽灭菌前后的差异不大(p = 0.679 和 p = 0.241)。使用 SUNLU PLA 和 G3D PLA 的立方体发生了显著变形,平均变形量分别为-1.37 毫米(p = 0.026)和-35.03 毫米(p > 0.001)。使用所有类型聚乳酸的立方体都发生了显著变形,其中 HTPLA 的平均变形量为 -0.61 mm (p = 0.004),SUNLU PLA 为 -2.70 mm (p = 0.002),G3D PLA 为 -28.64 mm (p > 0.001),WANAO PLA 为 -1.33 mm (p = 0.010)。讨论 本研究证实了最近的研究结果,即对某些聚乳酸打印模型进行蒸汽灭菌时,变形量可小于 1 毫米,而品牌的选择是成功的关键。这项研究没有证明计算机设计的物体(如立方体)可以承受灭菌周期而不发生明显变形。没有对不同应力的耐受性进行分析,也没有建议将其用于打印解剖模型以外的其他用途。3D打印技术在法国医院的应用可能是创新和提高医疗质量的真正源泉。然而,必须为3D模型的使用建立一个合适的法律框架,既要保证患者的安全,又要促进该领域的研究。聚乳酸(PLA)是通用 3D 打印中使用最广泛的材料,但其热敏感性可能与消毒不相容。尽管如此,聚乳酸使用方便、价格低廉、无毒且可生物降解。根据外科医生的需求直接用三维打印技术打印可消毒的聚乳酸部件是非常有利的,但仍然存在疑问。因此,我们进行了一项体外研究,以确定哪些聚乳酸可在蒸汽灭菌时防止变形。研究假设是,根据不同的材料和形状,3D 打印的聚乳酸部件在蒸汽灭菌后可保持其特性。材料和方法我们选择了 4 种聚乳酸材料,分别用于打印 4 个简单的立方体和 4 个与立方体骨骼相对应的复杂形状。这些部件在法国医院的正常条件下进行了蒸汽消毒。结果HT-PLA和PLA-WANAO的立方体部件在灭菌后的平均变形量分别为-0.02毫米和-0.4毫米,差异不显著(P = 0.679和P = 0.241)。PLA-SUNLU和PLA-G3D的立方体部件平均变形量显著:分别为-1.37毫米(P = 0.026)和-35.03毫米(P >0.001)。所有类型聚乳酸的立方体都出现了显著的平均变形:HTPLA,-0.61 mm (P = 0.004);PLA-SUNLU,-2.70 mm (P = 0.002);PLA G3D,-28.64 mm (P > 0.001);PLA-WANAO,-1.33 mm (P = 0.010)。计算机设计的物体(此处为立方体)无法在无明显变形的情况下进行灭菌。 没有对各种应力的抗性进行分析,因此不能断言该工艺除用于打印解剖部件外,还可用于其他用途。法国医院使用3D打印技术可能是创新和提高医疗质量的真正源泉;然而,需要为3D打印部件的使用建立法律框架,以确保患者安全并促进该领域的研究。
{"title":"Étude in vitro comparative de la déformation de modèles imprimés en 3D avec différents PLA après passage en stérilisation à la vapeur d’eau","authors":"Antoine Moreau , Louis Rony , Antoine Robelet , Hélène Laubacher , Anne-Valérie Lebelle-Dehaut","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.007","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.02.007","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’impression 3D, actuellement en plein essor en chirurgie orthopédique, nécessite l’utilisation de matériau. L’acide polylactique (PLA) qui est le matériau le plus communément utilisé en impression 3D grand publique présente une thermosensibilité peut le rendre incompatible avec la stérilisation. Il reste néanmoins facile d’utilisation, peu coûteux, non toxique et biodégradable, son utilisation est le fruit d’une controverse dans la littérature. L’impression de pièces 3D en PLA par le chirurgien selon ses besoins et donc directement stérilisables serait donc un avantage pour la chirurgie, mais ces interrogations subsistent. Aussi nous avons mené une étude in vitro comparative afin de savoir quel PLA résistait à la stérilisation à la vapeur.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Nous avons émis l’hypothèse que le modèle imprimé en 3D en PLA en fonction de sa marque et de sa forme, pouvait rester conforme après un passage en cycle de stérilisation à la vapeur d’eau.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Nous avons donc sélectionné 4 marques de PLA, chacune a été utilisée pour imprimer 4 formes simples, un cube, et 4 formes complexes sous la forme d’un os cuboïde du pied. Nous leur avons fait passer un cycle de stérilisation à la vapeur d’eau dans les conditions habituelles des normes hospitalières françaises. Nous avons mesuré la taille de chaque cube avant et après stérilisation par un pied à coulisse numérique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les cuboïdes imprimés en HT-PLA et en PLA-WANAO ont subi des déformations moyennes respectivement de –0,02<!--> <!-->mm et –0,4<!--> <!-->mm. Les différences n’étaient pas significatives avant et après stérilisation à la vapeur d’eau (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,679 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,241). Les cuboïdes avec les PLA SUNLU et PLA G3D ont subi des déformations significatives, respectivement en moyenne –1,37<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,026) et –35,03<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,001).</p><p>Les cubes avec tous les types de PLA ont subi des déformations significatives avec comme déformation moyenne pour le HTPLA –0,61<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004), le PLA SUNLU –2,70<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,002), le PLA G3D –28,64<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,001), le PLA WANAO –1,33<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,010).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Cette étude nous permet de confirmer des résultats récents montrant que la stérilisation à la vapeur d’eau de certains modèles imprimés en PLA est possible avec des déformations inférieures à 1<!--> <!-->mm et que le choix des marques est crucial pour la réussite. Cette étude n’a pas démontré que les objets conçus par ordinateur, tel un cube, pouvaient résister au cycle de stérilisation sans déformation significative. Il n’y a pas eu d’analyse de résistance à différentes contraintes permettant de suggérer son utilisation po","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140785448","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}