Pub Date : 2022-12-01DOI: 10.56746/exercer.2022.188.444
Q. Vasselon, J. Vallée
Introduction. La Conférence nationale des doyens a établi une charte éthique et déontologique qui préconise le renforcement des enseignements sur l’information médicale et le risque de perte d’indépendance. La faculté de Saint-Étienne propose des formations aux liens et conflits d’intérêts en troisième cycle de médecine générale. Objectifs. Explorer les perceptions des internes de médecine générale stéphanois de l’influence des firmes, des liens et conflits d’intérêts et leurs souhaits de participation à des formations sur ces thèmes. Mé thodes. Étude qualitative par théorisation ancrée. Entretiens semi-dirigés analysés par catégories, auprès de 18 internes de médecine générale réalisée de décembre 2020 à juin 2021. Résultats. Hormis deux internes formés initialement hors de France, les participant·e·s ont été en contact répété et habituel avec les firmes dès le second cycle, plus souvent en stage hospitalier. Les positions des médecins encadrants ont rarement été discutées au cours du cursus. Majoritairement conscients des techniques d’influence, plusieurs participant·e·s exprimaient un sentiment d’invulnérabilité. Pour leur formation continue professionnelle, certain·e·s gardaient des contacts avec les firmes, d’autres pas. Conclusion. Une formation sur les liens et conflits d’intérêts devrait être effectuée dès le premier cycle des études médicales et réitérée au cours du cursus. Les médecins hospitaliers ou de ville encadrants devraient instaurer un dialogue sur ces thèmes avec les étudiants. Ces propositions pourraient permettre aux étudiants d’exercer leur libre arbitre. Enseigner durant la formation initiale les modalités de formation médicale continue indépendante contribuera à aider leur choix.
{"title":"INFLUENCE DES FIRMES DE PRODUITS DE SANTE, LIENS ET CONFLITS D'INTERETS. PERCEPTION DES ETUDIANTS DE TROISIEME CYCLE DE MEDECINE GENERALE","authors":"Q. Vasselon, J. Vallée","doi":"10.56746/exercer.2022.188.444","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.188.444","url":null,"abstract":"Introduction. La Conférence nationale des doyens a établi une charte éthique et déontologique qui préconise le renforcement des enseignements sur l’information médicale et le risque de perte d’indépendance. La faculté de Saint-Étienne propose des formations aux liens et conflits d’intérêts en troisième cycle de médecine générale. Objectifs. Explorer les perceptions des internes de médecine générale stéphanois de l’influence des firmes, des liens et conflits d’intérêts et leurs souhaits de participation à des formations sur ces thèmes. Mé thodes. Étude qualitative par théorisation ancrée. Entretiens semi-dirigés analysés par catégories, auprès de 18 internes de médecine générale réalisée de décembre 2020 à juin 2021. Résultats. Hormis deux internes formés initialement hors de France, les participant·e·s ont été en contact répété et habituel avec les firmes dès le second cycle, plus souvent en stage hospitalier. Les positions des médecins encadrants ont rarement été discutées au cours du cursus. Majoritairement conscients des techniques d’influence, plusieurs participant·e·s exprimaient un sentiment d’invulnérabilité. Pour leur formation continue professionnelle, certain·e·s gardaient des contacts avec les firmes, d’autres pas. Conclusion. Une formation sur les liens et conflits d’intérêts devrait être effectuée dès le premier cycle des études médicales et réitérée au cours du cursus. Les médecins hospitaliers ou de ville encadrants devraient instaurer un dialogue sur ces thèmes avec les étudiants. Ces propositions pourraient permettre aux étudiants d’exercer leur libre arbitre. Enseigner durant la formation initiale les modalités de formation médicale continue indépendante contribuera à aider leur choix.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42507217","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.339
X. Gocko, JP Lebeau
Un patient-partenaire raconte son parcours de soins dans une séance de groupe d’échange de pratique. Il raconte la découverte de son diabète, face à un syndrome polyuropolydipsique, un vendredi soir. Il raconte les échanges avec son médecin et la démarche de soins qu’ils ont ensemble décidé de suivre. Il raconte les profonds changements d’habitudes de vie grâce auxquels il maintient son HbA1c à 6 % sans aucun médicament...
{"title":"APPROCHE CENTREE REEL","authors":"X. Gocko, JP Lebeau","doi":"10.56746/exercer.2022.186.339","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.339","url":null,"abstract":"Un patient-partenaire raconte son parcours de soins dans une séance de groupe d’échange de pratique. Il raconte la découverte de son diabète, face à un syndrome polyuropolydipsique, un vendredi soir. Il raconte les échanges avec son médecin et la démarche de soins qu’ils ont ensemble décidé de suivre. Il raconte les profonds changements d’habitudes de vie grâce auxquels il maintient son HbA1c à 6 % sans aucun médicament...","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48255669","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.380
L. Tranchant
En France, le partenariat sanitaire (extrapolation du concept de démocratie sanitaire) est en pleine expansion et porté par le projet de loi « Ma santé 2022 ». L’intégration des patients au sein des formations des différents professionnels de santé est prévue par la loi. L’objectif général porte sur l’amélioration de la communication entre le patient et le professionnel et sur une prise en compte du point de vue et du ressenti de l’usager dans la formation des futurs professionnels de santé1. Le recours à l’expertise des patients au sein du système de santé est protéiforme, et les modalités d’engagement sont diverses sur le territoire national et à l’étranger2...
{"title":"RENCONTRES AUTHENTIQUES ENTRE PATIENTS-PARTENAIRES ET ETUDIANTS EN DIPLOME D ETUDES SPECIALISEES DE MEDECINE GENERALE","authors":"L. Tranchant","doi":"10.56746/exercer.2022.186.380","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.380","url":null,"abstract":"En France, le partenariat sanitaire (extrapolation du concept de démocratie sanitaire) est en pleine expansion et porté par le projet de loi « Ma santé 2022 ». L’intégration des patients au sein des formations des différents professionnels de santé est prévue par la loi. L’objectif général porte sur l’amélioration de la communication entre le patient et le professionnel et sur une prise en compte du point de vue et du ressenti de l’usager dans la formation des futurs professionnels de santé1. Le recours à l’expertise des patients au sein du système de santé est protéiforme, et les modalités d’engagement sont diverses sur le territoire national et à l’étranger2...","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43289873","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.347
C. CHASSIN DE KERGOMMEAUX, T. Guilhem-Ducléon, G. Reix, C. EL MALIKI, S. Leruste
Introduction. Comme la plupart des maladies chroniques, l’asthme est géré par le patient lui-même au quotidien et contrôlé par le médecin de façon périodique. Ce dernier doit s’efforcer d’intégrer le vécu des patients et son entourage dans la prise en charge de la maladie. Objectifs. Décrire les représentations de la maladie asthmatique chez les parents d’enfants atteints d’asthme à Mayotte. Méthode. Étude qualitative par théorisation ancrée réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés, individuels, en face à face à Mayotte. Les parents d’enfants dont le nombre de crises d’asthme était supérieur ou égal à 2 ont été inclus. Les entretiens ont été analysés de façon indépendante par deux chercheurs pour permettre une triangulation. Résultats. La suffisance des données a été obtenue sur un échantillon de 13 patients. Les vécus des parents étaient dominés par le sentiment de peur. L’essentiel des représentations sur l’asthme était issu d’expériences personnelles. Peu de parents avaient des notions médicales sur la maladie. Les traitements traditionnels avaient une place essentielle dans les options thérapeutiques. Conclusion. Les représentations hétérogènes des parents d’enfants atteints d’asthme étaient parfois très éloignées de celles des patients en métropole. L’appropriation de ces représentations par les soignants à Mayotte semble essentielle pour améliorer les soins.
{"title":"REPRESENTATIONS DE LA MALADIE CHEZ LES PARENTS D ENFANTS ASTHMATIQUES A MAYOTTE","authors":"C. CHASSIN DE KERGOMMEAUX, T. Guilhem-Ducléon, G. Reix, C. EL MALIKI, S. Leruste","doi":"10.56746/exercer.2022.186.347","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.347","url":null,"abstract":"Introduction. Comme la plupart des maladies chroniques, l’asthme est géré par le patient lui-même au quotidien et contrôlé par le médecin de façon périodique. Ce dernier doit s’efforcer d’intégrer le vécu des patients et son entourage dans la prise en charge de la maladie. Objectifs. Décrire les représentations de la maladie asthmatique chez les parents d’enfants atteints d’asthme à Mayotte. Méthode. Étude qualitative par théorisation ancrée réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés, individuels, en face à face à Mayotte. Les parents d’enfants dont le nombre de crises d’asthme était supérieur ou égal à 2 ont été inclus. Les entretiens ont été analysés de façon indépendante par deux chercheurs pour permettre une triangulation. Résultats. La suffisance des données a été obtenue sur un échantillon de 13 patients. Les vécus des parents étaient dominés par le sentiment de peur. L’essentiel des représentations sur l’asthme était issu d’expériences personnelles. Peu de parents avaient des notions médicales sur la maladie. Les traitements traditionnels avaient une place essentielle dans les options thérapeutiques. Conclusion. Les représentations hétérogènes des parents d’enfants atteints d’asthme étaient parfois très éloignées de celles des patients en métropole. L’appropriation de ces représentations par les soignants à Mayotte semble essentielle pour améliorer les soins.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44373277","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.376
X. REY-COQUAIS, E. Allory
Les formations en santé échouent au développement des « savoirsêtre » des étudiants en santé et au développement de la collaboration interprofessionnelle. Afin de répondre à ces enjeux, un programme d’enseignement interprofessionnel dit « de mentorat » par des patients a été développé en 2019, à Bobigny, auprès d’étudiants en dernière année de formation initiale. Des groupes autogérés de quatre à six étudiants en fin de cursus, issus de six formations de santé, se réunissaient à quatre reprises sur une année, autour d’un patient-mentor. Les réunions, de deux heures chacune, avaient pour objectif l’exploration, par les étudiants, d’un élément du parcours de vie du patient. Ces réunions étaient cadrées par un guide d’entretien centré successivement sur le parcours de vie et de santé, le rôle de l’équipe de soins, l’automédication et le partenariat de soins, la recherche et le partage d’informations en santé.
{"title":"EFFETS D UN PROGRAMME DE MENTORAT PAR DES PATIENTS SUR LES COMPETENCES DES ETUDIANTS EN SANTE EN FIN DE FORMATION INITIALE","authors":"X. REY-COQUAIS, E. Allory","doi":"10.56746/exercer.2022.186.376","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.376","url":null,"abstract":"Les formations en santé échouent au développement des « savoirsêtre » des étudiants en santé et au développement de la collaboration interprofessionnelle. Afin de répondre à ces enjeux, un programme d’enseignement interprofessionnel dit « de mentorat » par des patients a été développé en 2019, à Bobigny, auprès d’étudiants en dernière année de formation initiale. Des groupes autogérés de quatre à six étudiants en fin de cursus, issus de six formations de santé, se réunissaient à quatre reprises sur une année, autour d’un patient-mentor. Les réunions, de deux heures chacune, avaient pour objectif l’exploration, par les étudiants, d’un élément du parcours de vie du patient. Ces réunions étaient cadrées par un guide d’entretien centré successivement sur le parcours de vie et de santé, le rôle de l’équipe de soins, l’automédication et le partenariat de soins, la recherche et le partage d’informations en santé.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46078891","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.340
Y. Vincent, C. Morichon, T. Grocq, C. Leveque
Introduction. La médecine défensive peut se définir comme la modification de la pratique en réponse à une pression médico-légale. Objectif. Étudier l’impact ressenti de la médecine défensive sur la pratique des médecins généralistes français. Matériel et méthode. Étude quantitative descriptive transversale réalisée entre janvier et mars 2020 par deux investigateurs auprès de 185 médecins généralistes tirés au sort sur la liste des médecins installés dans le département de la Gironde. Cette étude fait suite à une première étude en focus group ayant permis l’élaboration d’un questionnaire de 20 items diffusé par téléphone et anonymisé secondairement. Résultats. Le taux de réponse était de 74,5 %, soit 132 répondants. 34,8 % des répondants déclaraient un antécédent judiciaire lié à leur activité professionnelle. Presque tous les participants (98,5 %) déclaraient modifier au moins un aspect de leur pratique lorsque sous pression, 80,3 % modifiaient leur prise de notes, 60,6 % prescrivaient plus d’examens d’imagerie, 57,8 % de biologie, 34,9 % changeaient leurs prescriptions médicamenteuses. Les principaux comportements d’évitement consistaient à adresser le patient plus facilement à un confrère spécialiste ou aux urgences (respectivement 73,5 et 27,3 % des répondants) et pour 54,4 % d’entre eux à renoncer à la pratique d’actes techniques jugés à risque. Le ressenti auto-évalué par les médecins de l’impact de la médecine défensive dans leur pratique était en moyenne de 4,58 sur 10. Un antécédent de plainte n’était pas significativement associé à une modification des comportements défensifs. Des comportements protecteurs étaient spontanément mis en oeuvre pour lutter contre la pression ressentie : 74,2 % débriefaient avec un confrère la consultation difficile, 72,7 % donnaient plus d’explications au patient. Conclusion. Le concept de médecine défensive intéresse les médecins généralistes. Tous semblaient touchés dans leur pratique mais à des degrés divers. Un travail sur la relation médecin-malade pourrait éviter le développement de ces comportements.
{"title":"IMPACT RESSENTI DE LA MEDECINE DEFENSIVE SUR LA PRTAIQUE MEDICALE","authors":"Y. Vincent, C. Morichon, T. Grocq, C. Leveque","doi":"10.56746/exercer.2022.186.340","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.340","url":null,"abstract":"Introduction. La médecine défensive peut se définir comme la modification de la pratique en réponse à une pression médico-légale. Objectif. Étudier l’impact ressenti de la médecine défensive sur la pratique des médecins généralistes français. Matériel et méthode. Étude quantitative descriptive transversale réalisée entre janvier et mars 2020 par deux investigateurs auprès de 185 médecins généralistes tirés au sort sur la liste des médecins installés dans le département de la Gironde. Cette étude fait suite à une première étude en focus group ayant permis l’élaboration d’un questionnaire de 20 items diffusé par téléphone et anonymisé secondairement. Résultats. Le taux de réponse était de 74,5 %, soit 132 répondants. 34,8 % des répondants déclaraient un antécédent judiciaire lié à leur activité professionnelle. Presque tous les participants (98,5 %) déclaraient modifier au moins un aspect de leur pratique lorsque sous pression, 80,3 % modifiaient leur prise de notes, 60,6 % prescrivaient plus d’examens d’imagerie, 57,8 % de biologie, 34,9 % changeaient leurs prescriptions médicamenteuses. Les principaux comportements d’évitement consistaient à adresser le patient plus facilement à un confrère spécialiste ou aux urgences (respectivement 73,5 et 27,3 % des répondants) et pour 54,4 % d’entre eux à renoncer à la pratique d’actes techniques jugés à risque. Le ressenti auto-évalué par les médecins de l’impact de la médecine défensive dans leur pratique était en moyenne de 4,58 sur 10. Un antécédent de plainte n’était pas significativement associé à une modification des comportements défensifs. Des comportements protecteurs étaient spontanément mis en oeuvre pour lutter contre la pression ressentie : 74,2 % débriefaient avec un confrère la consultation difficile, 72,7 % donnaient plus d’explications au patient. Conclusion. Le concept de médecine défensive intéresse les médecins généralistes. Tous semblaient touchés dans leur pratique mais à des degrés divers. Un travail sur la relation médecin-malade pourrait éviter le développement de ces comportements.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44944124","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.362
C. Scientifique
La gonarthrose est une pathologie fréquente en population générale : 15 % des personnes de plus de 45 ans ont des symptômes (incapacité physique ou douleur) qui lui sont liés1. L’injection intra-articulaire d’acide hyaluronique est un traitement souvent proposé. Cependant, il n’est plus remboursé par l’Assurance maladie depuis 2017, car son efficacité et sa sécurité d’emploi sont controversées. Une méta-analyse ayant inclus 169 essais randomisés a évalué l’efficacité (soulagement de la douleur et amélioration de la fonction articulaire) et les risques de la visco-supplémentation d’acide hyaluronique comparativement à des injections intra-articulaires de placebo ou des soins usuels2. La visco-supplémentation a entraîné une diminution de l’intensité de la douleur de l’ordre de -2 mm en moyenne sur une échelle visuelle analogique de 100 mm (IC95 % = -3,8 ; -0,5 mm) ; et une faible amélioration de la fonction articulaire : différence moyenne standardisée = -0,11 (IC95 % = -0,18 ; -0,05). Les résultats sur ces deux critères de jugement étaient inférieurs aux seuils de pertinence clinique préétablis : -10 mm pour la douleur et -0,37 pour la fonction. De plus, la plupart de ces essais étaient à haut risque de biais. Enfin, un biais de publication a été mis en évidence, susceptible de remettre en cause la réalité de ces éventuels et faibles bénéfices, car plusieurs grands essais cliniques financés par l’industrie n’ont jamais été publiés3-5.
淋病在普通人群中很常见:45岁以上的人中有15%有相关症状(身体残疾或疼痛)关节内注射透明质酸是一种常用的治疗方法。然而,自2017年以来,由于其有效性和就业保障存在争议,它不再由医疗保险报销。一项包括169项随机试验的荟萃分析评估了粘胶补充透明质酸与关节内注射安慰剂或常规治疗相比的疗效(减轻疼痛和改善关节功能)和风险2。在100 mm模拟视觉量表上,粘胶补充使疼痛强度平均降低2 mm (IC95 % = - 3.8;- 0.5 mm);关节功能轻微改善:标准化平均差异= - 0.11 (95% ci = - 0.18;0,05)。这两项结果的结果均低于预先设定的临床相关性阈值:疼痛- 10mm,功能- 0.37。此外,大多数试验都有很高的偏倚风险。最后,发表偏差被强调,这可能会质疑这些潜在的低效益的现实,因为一些大型工业资助的临床试验从未发表过。
{"title":"EVITER LA VISCO-SUPPLEMENTATION DANS LA GONARTHROSE","authors":"C. Scientifique","doi":"10.56746/exercer.2022.186.362","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.362","url":null,"abstract":"La gonarthrose est une pathologie fréquente en population générale : 15 % des personnes de plus de 45 ans ont des symptômes (incapacité physique ou douleur) qui lui sont liés1. L’injection intra-articulaire d’acide hyaluronique est un traitement souvent proposé. Cependant, il n’est plus remboursé par l’Assurance maladie depuis 2017, car son efficacité et sa sécurité d’emploi sont controversées. Une méta-analyse ayant inclus 169 essais randomisés a évalué l’efficacité (soulagement de la douleur et amélioration de la fonction articulaire) et les risques de la visco-supplémentation d’acide hyaluronique comparativement à des injections intra-articulaires de placebo ou des soins usuels2. La visco-supplémentation a entraîné une diminution de l’intensité de la douleur de l’ordre de -2 mm en moyenne sur une échelle visuelle analogique de 100 mm (IC95 % = -3,8 ; -0,5 mm) ; et une faible amélioration de la fonction articulaire : différence moyenne standardisée = -0,11 (IC95 % = -0,18 ; -0,05). Les résultats sur ces deux critères de jugement étaient inférieurs aux seuils de pertinence clinique préétablis : -10 mm pour la douleur et -0,37 pour la fonction. De plus, la plupart de ces essais étaient à haut risque de biais. Enfin, un biais de publication a été mis en évidence, susceptible de remettre en cause la réalité de ces éventuels et faibles bénéfices, car plusieurs grands essais cliniques financés par l’industrie n’ont jamais été publiés3-5.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48064123","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.353
J. Mauhourat, M. Andrieux, D. Haller, P. Ingrand, P. Binder
Contexte. À l’adolescence, la fréquence des conduites autoagressives (automutilations, idées et tentatives de suicide) sont fréquentes. En 2018, 13,9 % des lycéens ont déclaré avoir fait au moins une tentative de suicide dans leur vie. Cependant, ni les adolescents ni les médecins généralistes (MG) n’osent en parler spontanément en consultation. Le test BITS (Brimades, Insomnie, Tabac, Stress) permet d’alerter de façon simple le MG sur ces troubles cachés. Que font les MG de cette alerte ? Objectif. L’objectif était de caractériser les différents types de suivis proposés par les MG aux adolescents présentant un BITS positif et à ceux ayant une conduite autoagressive, suicidaire ou non. Méthode. Cette étude est une exploitation ancillaire de l’enquête MICAS (Médecins Investiguant en Consultation les AdolescentS) réalisée auprès de 108 MG de 17 sites francophones. Chaque investigateur devait utiliser le test BITS auprès d’adolescents âgés de 13 à 18 ans vus consécutivement et sans tenir compte du motif de consultation. Ensuite, ils les interrogeaient sur une éventuelle conduite autoagressive et notaient les décisions d’orientation en cas de réponse positive. Les analyses ont étudié l’association entre le type de conduite révélée et le type de suivi proposé. Résultats. 102 MG ont inclus 693 adolescents, 645 avaient des données de suivi exploitables, 18,6 % avaient une conduite autoagressive, dont 75 % non connue du MG. Chez les adolescents ayant un BITS positif (24 %), la présence d’une conduite autoagressive et surtout suicidaire était significativement associée à une des propositions de suivi. Celles-ci concernaient 47,5 % des patients avec conduites autoagressives en général et 60 % des suicidaires, dont plus de la moitié vers un dispositif spécialisé. Conclusion. Après le dépistage d’une conduite autoagressive, les MG n’organisent pas toujours de suivi. Plusieurs facteurs sont discutés. Ils interpellent les MG sur leur niveau de compréhension des adolescents et d’investissement dans leurs prises en charge.
{"title":"TYPES DE SUIVI PROPOSES PAR LES GENERALISTES AUX ADOLESCENTS PRESENTANT UNE CONDUITE AUTOAGRESSIVE OU SUICIDAIRE","authors":"J. Mauhourat, M. Andrieux, D. Haller, P. Ingrand, P. Binder","doi":"10.56746/exercer.2022.186.353","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.353","url":null,"abstract":"Contexte. À l’adolescence, la fréquence des conduites autoagressives (automutilations, idées et tentatives de suicide) sont fréquentes. En 2018, 13,9 % des lycéens ont déclaré avoir fait au moins une tentative de suicide dans leur vie. Cependant, ni les adolescents ni les médecins généralistes (MG) n’osent en parler spontanément en consultation. Le test BITS (Brimades, Insomnie, Tabac, Stress) permet d’alerter de façon simple le MG sur ces troubles cachés. Que font les MG de cette alerte ? Objectif. L’objectif était de caractériser les différents types de suivis proposés par les MG aux adolescents présentant un BITS positif et à ceux ayant une conduite autoagressive, suicidaire ou non. Méthode. Cette étude est une exploitation ancillaire de l’enquête MICAS (Médecins Investiguant en Consultation les AdolescentS) réalisée auprès de 108 MG de 17 sites francophones. Chaque investigateur devait utiliser le test BITS auprès d’adolescents âgés de 13 à 18 ans vus consécutivement et sans tenir compte du motif de consultation. Ensuite, ils les interrogeaient sur une éventuelle conduite autoagressive et notaient les décisions d’orientation en cas de réponse positive. Les analyses ont étudié l’association entre le type de conduite révélée et le type de suivi proposé. Résultats. 102 MG ont inclus 693 adolescents, 645 avaient des données de suivi exploitables, 18,6 % avaient une conduite autoagressive, dont 75 % non connue du MG. Chez les adolescents ayant un BITS positif (24 %), la présence d’une conduite autoagressive et surtout suicidaire était significativement associée à une des propositions de suivi. Celles-ci concernaient 47,5 % des patients avec conduites autoagressives en général et 60 % des suicidaires, dont plus de la moitié vers un dispositif spécialisé. Conclusion. Après le dépistage d’une conduite autoagressive, les MG n’organisent pas toujours de suivi. Plusieurs facteurs sont discutés. Ils interpellent les MG sur leur niveau de compréhension des adolescents et d’investissement dans leurs prises en charge.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45119836","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.366
A. Moreau, F. Zorzi, M. Guyon, I. Supper, C. Pigache, C. Dupraz, T. Farge, C. Perdrix, M. Lamort-Bouché
Introduction. L’approche centrée sur le patient (ACP) nécessite de créer un « terrain commun » favorable à une relation thérapeutique. Cette relation peut s’exprimer sur la forme d’un interactionnisme symbolique (IS), dans lequel chacun propose à l’autre une « façade » symbolique pour élaborer son « personnage » sur la scène d’une « dramaturgie sociale ». Ceci s’exprime particulièrement lors de la prise en charge de patients ayant une maladie chronique comme le diabète de type 2. Objectif. Décrire les interactions entre les patients vivant avec un diabète de type 2 et leur médecin généraliste (MG). Méthode. Étude phénoménologique interprétative. Entretiens semidirigés auprès de patients vivant avec un diabète de type 2 et auprès de leurs MG. Une analyse comparée et croisée des discours a été conduite. L’analyse s’intéressait aux interactions médecin-patient pour en dégager les « représentations-personnages », le « terrain commun » et son impact sur la relation. Résultats. Dix patients présentant un diabète de type 2 et leurs cinq MG ont été interrogés. Dans trois interactions, le « terrain commun » semblait concordant entre médecin et patient dans un contexte relationnel de confiance et une bonne alliance thérapeutique entre les « personnages ». Dans quatre interactions, le « terrain commun » n’était pas concordant, avec une relation thérapeutique problématique. Dans deux autres interactions, le « terrain commun » semblait moins concordant, mais avec une relation thérapeutique satisfaisante. La dernière interaction mettait en évidence un terrain commun concordant, mais une relation thérapeutique très distanciée. Conclusion. S’intéresser aux « personnages-façades symboliques » que les médecins et les patients « jouent » dans leur interaction interpelle le « terrain commun » et la relation thérapeutique, composantes essentielles de l’approche centrée patient.
{"title":"INTERACTIONNISME SYMBOLIQUE : QUEL IMPACT SUR LE TERRAIN COMMUN ET LA RELATION THERAPEUTIQUE ENTRE DES PATIENTS PRESENTANT UN DIABETE DE TYPE 2 ET LEUR MEDECIN TRAITANT ?","authors":"A. Moreau, F. Zorzi, M. Guyon, I. Supper, C. Pigache, C. Dupraz, T. Farge, C. Perdrix, M. Lamort-Bouché","doi":"10.56746/exercer.2022.186.366","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.366","url":null,"abstract":"Introduction. L’approche centrée sur le patient (ACP) nécessite de créer un « terrain commun » favorable à une relation thérapeutique. Cette relation peut s’exprimer sur la forme d’un interactionnisme symbolique (IS), dans lequel chacun propose à l’autre une « façade » symbolique pour élaborer son « personnage » sur la scène d’une « dramaturgie sociale ». Ceci s’exprime particulièrement lors de la prise en charge de patients ayant une maladie chronique comme le diabète de type 2. Objectif. Décrire les interactions entre les patients vivant avec un diabète de type 2 et leur médecin généraliste (MG). Méthode. Étude phénoménologique interprétative. Entretiens semidirigés auprès de patients vivant avec un diabète de type 2 et auprès de leurs MG. Une analyse comparée et croisée des discours a été conduite. L’analyse s’intéressait aux interactions médecin-patient pour en dégager les « représentations-personnages », le « terrain commun » et son impact sur la relation. Résultats. Dix patients présentant un diabète de type 2 et leurs cinq MG ont été interrogés. Dans trois interactions, le « terrain commun » semblait concordant entre médecin et patient dans un contexte relationnel de confiance et une bonne alliance thérapeutique entre les « personnages ». Dans quatre interactions, le « terrain commun » n’était pas concordant, avec une relation thérapeutique problématique. Dans deux autres interactions, le « terrain commun » semblait moins concordant, mais avec une relation thérapeutique satisfaisante. La dernière interaction mettait en évidence un terrain commun concordant, mais une relation thérapeutique très distanciée. Conclusion. S’intéresser aux « personnages-façades symboliques » que les médecins et les patients « jouent » dans leur interaction interpelle le « terrain commun » et la relation thérapeutique, composantes essentielles de l’approche centrée patient.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44315661","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2022-10-01DOI: 10.56746/exercer.2022.186.374
M. AUBRY-BRECHAIRE, S. Munck
La pratique du partenariat avec le patient s’est mise en place à l’Institut de formation en pédicurie-podologie, ergothérapie, masso-kinésithérapie (IFPEK) depuis 2017 grâce au dispositif de formation à l’éducation thérapeutique du patient (ETP) puis au service sanitaire intégré à la formation des étudiants1. Ces enseignants patients partenaires y opèrent, via le collectif Comprendre la personne et promouvoir la santé (CPEPS), en tant que catalyseurs auprès des étudiants afin qu’ils puissent eux-mêmes développer leurs propres compétences transverses2.
{"title":"LE PATIENT-ENSEIGNANT : UN MEDIATEUR DE TRANSFORMATION DE LA GOUVERNANCE PEDAGOGIQUE A L IFPEK","authors":"M. AUBRY-BRECHAIRE, S. Munck","doi":"10.56746/exercer.2022.186.374","DOIUrl":"https://doi.org/10.56746/exercer.2022.186.374","url":null,"abstract":"La pratique du partenariat avec le patient s’est mise en place à l’Institut de formation en pédicurie-podologie, ergothérapie, masso-kinésithérapie (IFPEK) depuis 2017 grâce au dispositif de formation à l’éducation thérapeutique du patient (ETP) puis au service sanitaire intégré à la formation des étudiants1. Ces enseignants patients partenaires y opèrent, via le collectif Comprendre la personne et promouvoir la santé (CPEPS), en tant que catalyseurs auprès des étudiants afin qu’ils puissent eux-mêmes développer leurs propres compétences transverses2.","PeriodicalId":43847,"journal":{"name":"Exercer-La Revue Francophone de Medecine Generale","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.2,"publicationDate":"2022-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42431870","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}