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From the Editor’s Desk 从编辑部
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911326
Carine Bourget
From the Editor’s Desk Carine Bourget, Rédactrice en chef Je remercie les près de trois cents personnes qui ont pris le temps de répondre au questionnaire envoyé à tous les membres afin de déterminer nos priorités. Les participants ont exprimé un intérêt particulier pour un article annuel sur les séries télévisées, et pour un numéro spécial sur un état des lieux de la francophonie dans le monde. Nous ferons de notre mieux pour donner suite à ces attentes. The French Review suit la norme bibliographique établie par la Modern Language Association, avec certaines exceptions. De nombreux changements ont été faits dans les deux dernières éditions du MLA Handbook parues en 2016 et 2021. Nous mettons donc à jour notre Guide de rédaction qui rentrera en vigueur à partir du numéro de mars 2023. [End Page 11] Copyright © 2023 American Association of Teachers of French
在编辑台,编辑卡琳·布尔热,我要感谢近300人,他们花时间回答了发给所有成员的问卷,以确定我们的优先事项。与会者对一篇关于电视连续剧的年度文章和一个关于世界法语国家现状的特别问题表示了特别的兴趣。我们将尽最大努力满足这些期望。《法国评论》遵循现代语言协会制定的参考书目标准,但也有一些例外。2016年和2021年出版的最后两个版本的MLA手册做了许多修改。因此,我们正在更新我们的写作指南,该指南将于2023年3月生效。版权所有©2019美国法语教师协会
{"title":"From the Editor’s Desk","authors":"Carine Bourget","doi":"10.1353/tfr.2023.a911326","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911326","url":null,"abstract":"From the Editor’s Desk Carine Bourget, Rédactrice en chef Je remercie les près de trois cents personnes qui ont pris le temps de répondre au questionnaire envoyé à tous les membres afin de déterminer nos priorités. Les participants ont exprimé un intérêt particulier pour un article annuel sur les séries télévisées, et pour un numéro spécial sur un état des lieux de la francophonie dans le monde. Nous ferons de notre mieux pour donner suite à ces attentes. The French Review suit la norme bibliographique établie par la Modern Language Association, avec certaines exceptions. De nombreux changements ont été faits dans les deux dernières éditions du MLA Handbook parues en 2016 et 2021. Nous mettons donc à jour notre Guide de rédaction qui rentrera en vigueur à partir du numéro de mars 2023. [End Page 11] Copyright © 2023 American Association of Teachers of French","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167096","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Incroyable mais vrai réal par Quentin Dupieux (review) 昆汀·迪皮厄的《难以置信但真实》(评论)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911353
Hanna Laruelle
Reviewed by: Incroyable mais vrai réal par Quentin Dupieux Hanna Laruelle Dupieux, Quentin, réal. Incroyable mais vrai. Int. Alain Chabat, Anaïs Demoustier, Léa Drucker, Benoît Magimel. Atelier de Production, 2022. Deux ans après les dompteurs de mouche géante du délirant Mandibules (2020), et plus d’une décennie après le pneu sanguinaire aux pouvoirs psychokinétiques de Rubber (2010), le maître de l’embrouillamini et du non-sens à la française revient sur les écrans avec un dixième long-métrage à l’intrigue tout aussi loufoque. Alain (Alain Chabat) et Marie (Léa Drucker), couple de quinquagénaires lambda, sans enfants ni histoires, cherchent à acquérir leur premier bien immobilier. Lors de la visite d’un pavillon de banlieue, l’agent les invite à le suivre au sous-sol de la propriété où il leur propose, avec grand enthousiasme et surtout beaucoup de mystère, d’emprunter un extraordinaire conduit qui constitue, selon lui, “le clou de la visite”: il s’agirait là d’une expérience qui “peut radicalement changer [leur] vie”! À cette intrigue énigmatique, savamment ficelée par un jeu d’ellipses en tout genre (et dont nous tairons évidemment le secret sous peine de “foutre en l’air l’effet de surprise”), se greffent d’autres éléments détonants et incongruités qui ne manquent guère d’ajouter à l’hilarante étrangeté d’un film aux frontières du surnaturel et de la science-fiction. On comptera notamment parmi les nombreuses pépites comiques et temps forts du film, un savoureux dîner mettant en scène les deux protagonistes et leurs convives, Gérard (Benoît Magimel), le patron et voisin d’Alain, et Jeanne (Anaïs Demoustier), sa jeune compagne, dont les révélations intimes et saugrenues ne manqueront guère de dérouter le spectateur. Cet épisode, qui amorce l’effet de miroir entre les deux couples, marque aussi le moment où l’intrigue secondaire se dévoile afin de permettre au réalisateur d’introduire des thèmes et préoccupations de fond tels que le mystère du temps, la peur de vieillir et l’angoisse de la mort, le narcissisme et la vanité, la modernité et l’artificialité, l’amour et les stéréotypes de genres, et plus généralement la complexité des rapports humains et le sens de la vie. Toutefois, pour autant qu’elle invite le spectateur à la réflexion et à une possible introspection, cette fable cinématographique fantaisiste, a priori fort prometteuse, est assez décevante dans la mesure où elle ne fait qu’effleurer des questions existentielles qui virent parfois aux clichés. En outre, à mesure que l’inquiétant prend le pas sur l’étrangeté, le scénario s’essouffle et bascule dans le pathos. En résulte la monotonie d’un mélodrame fantastique redondant et simplet où l’on perd trop l’originalité du style et l’humour décalé caractéristiques du réalisateur. Quant à la conclusion (si tant est qu’il y en ait vraiment une), elle est finalement peu originale, nous laissant, au mieux, perplexe, ou tout simplement de marbre. L’on déplore grandement que le cinéaste n’ait
评论:难以置信但真实的昆汀·迪皮厄汉娜·拉鲁埃尔·迪皮厄,昆汀,真实。难以置信,但这是真的。Int。Alain Chabat, anais Demoustier, lea Drucker, benoit Magimel。生产车间,2022年。两年后dompteurs妄想下颚的巨型苍蝇(2020),及后十几年的权力psychokinétiques嗜血的轮胎橡胶(2010)、司仪l’embrouillamini和无意义的法式回来带屏幕的第十一部故事片的情节一样古怪。Alain (Alain Chabat饰)和Marie (lia Drucker饰)是一对没有孩子或历史的50多岁的普通夫妇,他们正在寻找他们的第一处房产。东郊馆进行查访时,代理人请遵循所有权的地下室,那里有他们的提议与热情,尤其是很多谜团,借一个非凡的,认为这是导致他访华,“钉子”:这将是一种“谁可以从根本上改变[他们]生活体验”!这个阴谋的神秘,巧妙地用绳子由椭圆这样或那样的游戏(当然我们沉默的和保密,否则“砸了出其不意的效果”),连带着点火装置和其他内容比比皆是,却不乏加进l’hilarante奇异边界膜超自然和科幻小说。将有包括在众多宝石中喜剧电影的亮点和一份美味的晚餐,在舞台上两位主角杰拉德(benoit Magimel)和他们的客人,老板和邻居和珍妮(anais Demoustier)夺冠,他年轻的亲密伴侣,其中爆料和疯狂几乎必然会误导观众。镜像效应开始的这个小插曲,两夫妻之间,次要情节的时候也透露了自己品牌以便向导演提出实质性议题和关注等时间的神秘感,害怕变老和死亡焦虑、自恋和虚荣、现代性和人为因素,爱情和性别陈规定型观念,以及更一般复杂的人际关系和生活的意义。然而,就它邀请观众反思和可能的反省而言,这个幻想的电影寓言,乍一看很有前途,但却相当令人失望,因为它只是触及了有时会变成cliches的存在主义问题。此外,当被打扰的人取代了陌生的人时,场景就会失去动力,陷入悲伤。其结果是单调的幻想情节剧,冗余而简单,失去了导演风格的原创性和古怪的幽默特征。至于结论(如果真的有的话),它最终不是原创的,最多让我们感到困惑,或者只是大理石。我们非常遗憾的是,导演没有充分利用这个奇怪的道歉的古怪,把它变成一个真正的讽刺,怪诞和辛酸,完全疯狂,但传递的信息是有意义的;这可以清楚地区分出令人难以置信但真实的电影记录,当然,既不缺乏怪异也不缺乏幽默,但往往是厚重的。版权所有©2023美国法语教师协会
{"title":"Incroyable mais vrai réal par Quentin Dupieux (review)","authors":"Hanna Laruelle","doi":"10.1353/tfr.2023.a911353","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911353","url":null,"abstract":"Reviewed by: Incroyable mais vrai réal par Quentin Dupieux Hanna Laruelle Dupieux, Quentin, réal. Incroyable mais vrai. Int. Alain Chabat, Anaïs Demoustier, Léa Drucker, Benoît Magimel. Atelier de Production, 2022. Deux ans après les dompteurs de mouche géante du délirant Mandibules (2020), et plus d’une décennie après le pneu sanguinaire aux pouvoirs psychokinétiques de Rubber (2010), le maître de l’embrouillamini et du non-sens à la française revient sur les écrans avec un dixième long-métrage à l’intrigue tout aussi loufoque. Alain (Alain Chabat) et Marie (Léa Drucker), couple de quinquagénaires lambda, sans enfants ni histoires, cherchent à acquérir leur premier bien immobilier. Lors de la visite d’un pavillon de banlieue, l’agent les invite à le suivre au sous-sol de la propriété où il leur propose, avec grand enthousiasme et surtout beaucoup de mystère, d’emprunter un extraordinaire conduit qui constitue, selon lui, “le clou de la visite”: il s’agirait là d’une expérience qui “peut radicalement changer [leur] vie”! À cette intrigue énigmatique, savamment ficelée par un jeu d’ellipses en tout genre (et dont nous tairons évidemment le secret sous peine de “foutre en l’air l’effet de surprise”), se greffent d’autres éléments détonants et incongruités qui ne manquent guère d’ajouter à l’hilarante étrangeté d’un film aux frontières du surnaturel et de la science-fiction. On comptera notamment parmi les nombreuses pépites comiques et temps forts du film, un savoureux dîner mettant en scène les deux protagonistes et leurs convives, Gérard (Benoît Magimel), le patron et voisin d’Alain, et Jeanne (Anaïs Demoustier), sa jeune compagne, dont les révélations intimes et saugrenues ne manqueront guère de dérouter le spectateur. Cet épisode, qui amorce l’effet de miroir entre les deux couples, marque aussi le moment où l’intrigue secondaire se dévoile afin de permettre au réalisateur d’introduire des thèmes et préoccupations de fond tels que le mystère du temps, la peur de vieillir et l’angoisse de la mort, le narcissisme et la vanité, la modernité et l’artificialité, l’amour et les stéréotypes de genres, et plus généralement la complexité des rapports humains et le sens de la vie. Toutefois, pour autant qu’elle invite le spectateur à la réflexion et à une possible introspection, cette fable cinématographique fantaisiste, a priori fort prometteuse, est assez décevante dans la mesure où elle ne fait qu’effleurer des questions existentielles qui virent parfois aux clichés. En outre, à mesure que l’inquiétant prend le pas sur l’étrangeté, le scénario s’essouffle et bascule dans le pathos. En résulte la monotonie d’un mélodrame fantastique redondant et simplet où l’on perd trop l’originalité du style et l’humour décalé caractéristiques du réalisateur. Quant à la conclusion (si tant est qu’il y en ait vraiment une), elle est finalement peu originale, nous laissant, au mieux, perplexe, ou tout simplement de marbre. L’on déplore grandement que le cinéaste n’ait ","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167310","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu par Emmanuel Godo (review) 《绝对的走私者:伟大的作家与上帝》,伊曼纽尔·戈多著(评论)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911376
Michel Gueldry
Reviewed by: Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu par Emmanuel Godo Michel Gueldry Godo, Emmanuel. Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu. Artège, 2022. ISBN 979-10-336-1212-4. Pp. 282. Écrivain, essayiste, poète et professeur de lettres, Emmanuel Godo (www.emmanuel-godo.com) offre ici vingt-cinq perspectives d’écrivains et poètes, dont dix-huit Français·e·s, “mendiants en quête de vérité” (9) chrétienne largo sensu. Vignettes par le format, mini-essais dans la substance, ces explorations de l’essentiel couvrent les grands attendus (Bernanos, Bloy, Claudel, Hugo, Pascal, Péguy, Sand, Verlaine, etc.), des contemporains inspirés (Pierre Emmanuel, Sylvie Germain, Marie Noël, etc.) et d’illustres étrangers (Chesterton, Dante, etc.), tous “infatigables quêteurs de sens” (14). Six thèmes s’affirment. D’abord, l’arrogance du moi (notre faux “double” 169), la pauvreté de la condition humaine, “de l’âme qui bée à son propre manque” (152), et la vanité du monde, qui mènent à la “boiterie d’un cœur intranquille, jamais installé, jamais assis” (70). Ensuite, l’autre sens du mot pauvreté: l’effacement, le dépouillement du moi (kénose), “un état d’ignorance et de nudité” (50), “l’esprit d’enfance et du merveilleux” (90) nous ouvrant à la simplicité heureuse. Ensuite, le besoin de silence, de repos, et prière car “notre fin est dans l’impérissable” (258). Ensuite, le rôle de l’église institutionnelle, rejetée ou célébrée. Ensuite, le divin simultanément abscons et lointain, ouvert et omniprésent. Mais toujours Dieu est du côté des pauvres, faibles, et martyrs: “Il se présente à l’improviste, non pas vêtu d’or et de pourpre, mais de vent et de poussière” (265). Enfin, Godo interroge longuement les rapports entre littérature et spiritualité. La Parole inspire la parole, le Verbe mène le verbe. La poésie est “pain de fraternité qui a faim de patience et de vérité” (68), “un levain pour grandir en joie et en vérité” (220); elle est “le secret parlé” (80) permettant de “restituer chaque chose dans sa dignité fondamentale” (255) et de nous soustraire au hasard. Contre les bavardages, “[l]a littérature est l’art de récolter les vendanges imprévisibles ou le miel noir des solitudes” (114). Elle est “témoignage” (151) “dans le dru, dans le cru, dans le chu de la vie, dans le dense, dans la danse, dans l’évidence de l’incarnation” (236). Écrire “est toujours un encouragement à mieux vivre” (249) car “[l]a parole est une lutte sans merci avec ce silence et cette nuit sans visage” (263). Godo offre maints beaux commentaires mais souvent on se demande: qui parle, lui ou les écrivains? Ses dénonciations du monde moderne sont aussi répétitives. Il conspue les sceptiques mais les avancées de la laïcité dégagent ce qui est vraiment spirituel, contre la superstition, et les abus des croyants. Son ontologie (nature de l’Homme) et sa sotériologie (doctrine du salut) sont banales (aimer Jésus, Dieu est salvateur en soi); sa théodicée (réconcilier l
作者:Les passeurs de l ' absolu: Les grands ecriateurs et Dieu作者:Emmanuel Godo Michel Gueldry Godo, Emmanuel绝对的走私者:伟大的作家和上帝。Artège, 2022年。en 979-10-336-1212-4。第282页。作家、散文家、诗人和文学教师Emmanuel Godo (www.emmanuel-godo.com)在这里提供了25个作家和诗人的视角,其中18个是法国人,“寻求真理的乞丐”(9)christian largo sensu。这些对本质的探索包括伟大的期望(伯纳诺斯,布洛伊,克劳德尔,雨果,帕斯卡,peguy, Sand,魏尔伦等),受启发的同时代人(皮埃尔伊曼纽尔,西尔维日尔曼,玛丽noel等)和杰出的外国人(切斯特顿,但丁等),所有“不知疲倦的意义探索者”(14)。有六个主题。首先是自我的傲慢(我们错误的“双重”169),人类状况的贫穷,“灵魂沉溺于自身的缺乏”(152),以及世界的虚荣心,这导致了“一颗不稳定的心的跛足,从未安定下来,从未坐下来”(70)。然后是贫穷这个词的另一种含义:抹去、剥夺自我(kenosis)、“一种无知和赤裸裸的状态”(50)、“童年和奇妙的精神”(90),让我们走向快乐的简单。然后是对沉默、休息和祈祷的需要,因为“我们的目的是不朽的”(258)。然后是制度教会的角色,被拒绝或庆祝。然后是神圣,同时神秘而遥远,开放而无所不在。但是上帝总是站在穷人、弱者和殉道者一边:“他突然出现了,不是穿着金色和紫色的衣服,而是穿着风和灰尘”(265)。最后,哥多深入探讨了文学与灵性之间的关系。话语激励话语,话语引导话语。诗歌是“渴望耐心和真理的博爱的面包”(68),“在欢乐和真理中成长的酵”(220);它是“公开的秘密”(80),允许“恢复每一件事的基本尊严”(255),并使我们免于偶然。反对闲聊,“文学是收获不可预知的收获或孤独的黑蜂蜜的艺术”(114)。它是“见证”(151)“在dru,在cru,在生命的chu,在致密,在舞蹈,在化身的证据”(236)。写作“总是鼓励人们过上更好的生活”(249),因为“语言是一场与沉默和无名之夜的无情斗争”(263)。Godo提供了许多精彩的评论,但我们经常想知道:谁在说话,他还是作家?他对现代世界的谴责也是重复的。它包括怀疑论者,但世俗主义的进步揭示了真正的精神,反对迷信和信徒的滥用。它的本体论(人的本性)和soteriologie(救赎的教义)是平庸的(爱耶稣,上帝本身就是救世主);他的神智学(调和上帝的善、全知和全能与邪恶的存在)是不存在的。他的基督教护教并不寻求提出教义立场,而是要消除幻想,培养人的尊严,并邀请人超越。哥多“就像他将要离开的风景中的步行者”(249)。对他来说,“对于一个知道每一步都很重要的人来说,风景充满了预兆和段落”(121)。[End Page 203] Michel Gueldry密苏里科学技术大学版权所有©2023美国法语教师协会
{"title":"Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu par Emmanuel Godo (review)","authors":"Michel Gueldry","doi":"10.1353/tfr.2023.a911376","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911376","url":null,"abstract":"Reviewed by: Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu par Emmanuel Godo Michel Gueldry Godo, Emmanuel. Les passeurs de l’absolu: les grands écrivains et Dieu. Artège, 2022. ISBN 979-10-336-1212-4. Pp. 282. Écrivain, essayiste, poète et professeur de lettres, Emmanuel Godo (www.emmanuel-godo.com) offre ici vingt-cinq perspectives d’écrivains et poètes, dont dix-huit Français·e·s, “mendiants en quête de vérité” (9) chrétienne largo sensu. Vignettes par le format, mini-essais dans la substance, ces explorations de l’essentiel couvrent les grands attendus (Bernanos, Bloy, Claudel, Hugo, Pascal, Péguy, Sand, Verlaine, etc.), des contemporains inspirés (Pierre Emmanuel, Sylvie Germain, Marie Noël, etc.) et d’illustres étrangers (Chesterton, Dante, etc.), tous “infatigables quêteurs de sens” (14). Six thèmes s’affirment. D’abord, l’arrogance du moi (notre faux “double” 169), la pauvreté de la condition humaine, “de l’âme qui bée à son propre manque” (152), et la vanité du monde, qui mènent à la “boiterie d’un cœur intranquille, jamais installé, jamais assis” (70). Ensuite, l’autre sens du mot pauvreté: l’effacement, le dépouillement du moi (kénose), “un état d’ignorance et de nudité” (50), “l’esprit d’enfance et du merveilleux” (90) nous ouvrant à la simplicité heureuse. Ensuite, le besoin de silence, de repos, et prière car “notre fin est dans l’impérissable” (258). Ensuite, le rôle de l’église institutionnelle, rejetée ou célébrée. Ensuite, le divin simultanément abscons et lointain, ouvert et omniprésent. Mais toujours Dieu est du côté des pauvres, faibles, et martyrs: “Il se présente à l’improviste, non pas vêtu d’or et de pourpre, mais de vent et de poussière” (265). Enfin, Godo interroge longuement les rapports entre littérature et spiritualité. La Parole inspire la parole, le Verbe mène le verbe. La poésie est “pain de fraternité qui a faim de patience et de vérité” (68), “un levain pour grandir en joie et en vérité” (220); elle est “le secret parlé” (80) permettant de “restituer chaque chose dans sa dignité fondamentale” (255) et de nous soustraire au hasard. Contre les bavardages, “[l]a littérature est l’art de récolter les vendanges imprévisibles ou le miel noir des solitudes” (114). Elle est “témoignage” (151) “dans le dru, dans le cru, dans le chu de la vie, dans le dense, dans la danse, dans l’évidence de l’incarnation” (236). Écrire “est toujours un encouragement à mieux vivre” (249) car “[l]a parole est une lutte sans merci avec ce silence et cette nuit sans visage” (263). Godo offre maints beaux commentaires mais souvent on se demande: qui parle, lui ou les écrivains? Ses dénonciations du monde moderne sont aussi répétitives. Il conspue les sceptiques mais les avancées de la laïcité dégagent ce qui est vraiment spirituel, contre la superstition, et les abus des croyants. Son ontologie (nature de l’Homme) et sa sotériologie (doctrine du salut) sont banales (aimer Jésus, Dieu est salvateur en soi); sa théodicée (réconcilier l","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167311","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Stardust by Léonora Miano (review) 《星尘》作者:lsamonora Miano
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911330
Araceli Hernández-Laroche
Reviewed by: Stardust by Léonora Miano Araceli Hernández-Laroche Miano, Léonora. Stardust. Bernard Grasset, 2022. ISBN 978-2-246-83183-9. Pp. 220. What sustains women struggling to fend off violence and hunger in the margins of French urban society? Stardust is an autobiographical novel by Léonora Miano, who waited years before attempting to revisit a painful chapter in her youth. Miano declares in the Preface, “Je connais la société française et sa propension à enfermer ses minorités en particulier dans les aspects dégradants” (8). Stardust is set in Paris when the author arrived twenty years earlier from Cameroon. The main character, Louise, another name Miano uses for herself, is a young mother raising her infant daughter, Bliss, as she struggles with housing instability and food insecurity. Louise’s life seemed to take a downturn when she lost her university scholarship and finds herself trying to stay off the streets as she cares for her child. Bliss’s unreliable father proved too much of a burden for Louise: “Lasse de l’errance en couple, incapable de continuer à se réveiller tous les matins dans une chambre d’hôtel différente qu’ils n’auraient pas les moyens de payer, elle avait préféré se débrouiller seule” (31). A fall from stability can happen quickly and getting back on track is a Sisyphean feat requiring time, resources, grit, and knowing how to navigate an opaque French bureaucratic system. Louise’s immigration status is complicated since she was awarded the opportunity to study in France; yet, her unexpected loss of academic funding and unplanned motherhood derailed her studies. Bliss, however, benefits from French citizenship and the state does not separate mothers from their children. As a female immigrant mostly abandoned by her network, including back in her native country, Louise knows that her gender both in Cameroon and in France frustrates her opportunities for acceptance with family and society. Furthermore, Louise feels resentment toward the former colonial power and its current administration, which she sees as dehumanizing individuals in search for meaningful support. Most of the French officials in public services, such as in the women’s shelter on Rue de Crimée, where Louise begins to learn how to navigate the system, display a lack of empathy and some freely make demeaning judgments on parenting or immigrant status. The palpable bias can further paralyze the hopes of women already caught in a spiral of despair and survival. The message is clear: women like Louise are not priorities in France. Hiding that sentiment is not a concern nor is the effort to hide women in vulnerable situations from public view. Her experience has taught her that “Toute nation repose sur des fictions. Dans celles qu’on nous conte de la France, il n’y a pas d’exclusion sociale. Pas d’endroits où les marginaux sont entassés, refoulés” (43). As Louise traverses a modern Kafkaesque urban journey, she persists by taking solace in the poetry and li
审核人:Stardust by lsamonora Miano Araceli Hernández-Laroche Miano, lsamonora。星尘。伯纳德·格拉塞,2022年。ISBN 978-2-246-83183-9。220页。是什么支撑着法国城市社会边缘的女性奋力抵抗暴力和饥饿?《星尘》是一本由lsamonora Miano撰写的自传体小说,她等了很多年才试图重温她年轻时痛苦的一章。Miano在序言中宣称,“Je connais la societssametalaise et sa propension enfermer ses少数民族的samitssamuise,特别是少数方面的samuise”(8)。《星尘》的背景是作者20年前从喀麦隆来到巴黎的时候。主人公路易丝(Louise)是米亚诺给自己取的另一个名字,她是一位年轻的母亲,抚养着年幼的女儿布利斯(Bliss),因为她正与住房不稳定和粮食不安全作斗争。路易丝失去了大学奖学金后,她的生活似乎陷入了低谷,她发现自己为了照顾孩子而尽量远离街头。布利斯不可靠的父亲对露易丝来说是一个沉重的负担:“lase de l 'errance en couple, couldn ' re continuer comse resimens dans une chambre and 'hôtel diff哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤哀伤”(31)。从稳定中跌落可能很快就会发生,回到正轨是一项西西弗斯式的壮举,需要时间、资源、勇气,还要知道如何驾驭不透明的法国官僚体系。路易丝的移民身份很复杂,因为她获得了在法国学习的机会;然而,她意外地失去了学术资助和意外的母亲身份使她的学业偏离了轨道。然而,布利斯受益于法国公民身份,而且国家不会将母亲与孩子分开。作为一名女性移民,路易丝知道,无论是在喀麦隆还是在法国,她的性别都阻碍了她被家庭和社会接受的机会。此外,路易丝对前殖民大国及其现任政府感到不满,她认为这是在寻求有意义的支持而使个人失去人性。大多数从事公共服务的法国官员表现出缺乏同情心,有些人还随意地对父母或移民身份做出贬低性的判断,比如在克里姆塞姆街(Rue de crim)的妇女庇护所里的官员,露易丝就是在那里开始学习如何驾驭这个体系的。这种明显的偏见可能会进一步麻痹已经陷入绝望和生存漩涡的女性的希望。传达的信息很明确:像露易丝这样的女性在法国不是优先考虑的对象。隐藏这种情绪不是一个问题,也不是把处于弱势地位的妇女隐藏在公众视野之外的努力。她的经历告诉她,“国家的安宁是虚构的”。在法国,我们要做的是排除社会障碍。“前途前途”où“前途前途”(43)。当露易丝穿越现代卡夫卡式的城市之旅时,她坚持从法语和英语黑人作家的诗歌和文学作品中获得安慰,这些作家以鼓舞团结、坚韧和尊严而闻名。哭吧cœur玛雅·安杰洛写过这样的话:“离开恐怖和恐惧的夜晚,我起来了。”(13)在路易丝自我怀疑的最脆弱时刻支撑着她。[End Page 245] Araceli Hernández-Laroche南卡罗莱纳大学版权©2023美国法语教师协会
{"title":"Stardust by Léonora Miano (review)","authors":"Araceli Hernández-Laroche","doi":"10.1353/tfr.2023.a911330","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911330","url":null,"abstract":"Reviewed by: Stardust by Léonora Miano Araceli Hernández-Laroche Miano, Léonora. Stardust. Bernard Grasset, 2022. ISBN 978-2-246-83183-9. Pp. 220. What sustains women struggling to fend off violence and hunger in the margins of French urban society? Stardust is an autobiographical novel by Léonora Miano, who waited years before attempting to revisit a painful chapter in her youth. Miano declares in the Preface, “Je connais la société française et sa propension à enfermer ses minorités en particulier dans les aspects dégradants” (8). Stardust is set in Paris when the author arrived twenty years earlier from Cameroon. The main character, Louise, another name Miano uses for herself, is a young mother raising her infant daughter, Bliss, as she struggles with housing instability and food insecurity. Louise’s life seemed to take a downturn when she lost her university scholarship and finds herself trying to stay off the streets as she cares for her child. Bliss’s unreliable father proved too much of a burden for Louise: “Lasse de l’errance en couple, incapable de continuer à se réveiller tous les matins dans une chambre d’hôtel différente qu’ils n’auraient pas les moyens de payer, elle avait préféré se débrouiller seule” (31). A fall from stability can happen quickly and getting back on track is a Sisyphean feat requiring time, resources, grit, and knowing how to navigate an opaque French bureaucratic system. Louise’s immigration status is complicated since she was awarded the opportunity to study in France; yet, her unexpected loss of academic funding and unplanned motherhood derailed her studies. Bliss, however, benefits from French citizenship and the state does not separate mothers from their children. As a female immigrant mostly abandoned by her network, including back in her native country, Louise knows that her gender both in Cameroon and in France frustrates her opportunities for acceptance with family and society. Furthermore, Louise feels resentment toward the former colonial power and its current administration, which she sees as dehumanizing individuals in search for meaningful support. Most of the French officials in public services, such as in the women’s shelter on Rue de Crimée, where Louise begins to learn how to navigate the system, display a lack of empathy and some freely make demeaning judgments on parenting or immigrant status. The palpable bias can further paralyze the hopes of women already caught in a spiral of despair and survival. The message is clear: women like Louise are not priorities in France. Hiding that sentiment is not a concern nor is the effort to hide women in vulnerable situations from public view. Her experience has taught her that “Toute nation repose sur des fictions. Dans celles qu’on nous conte de la France, il n’y a pas d’exclusion sociale. Pas d’endroits où les marginaux sont entassés, refoulés” (43). As Louise traverses a modern Kafkaesque urban journey, she persists by taking solace in the poetry and li","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167313","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Le commerce des allongés par Alain Mabanckou (review) 阿兰·马班库(Alain Mabanckou)的《长裤贸易》(review)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911329
Jean-François Duclos
Reviewed by: Le commerce des allongés par Alain Mabanckou Jean-François Duclos Mabanckou, Alain. Le commerce des allongés. Seuil, 2022. ISBN 978-2-02-141321-2. Pp. 304. À peine enterré au cimetière du Frère Lachaise de Pointe-Noire, et sous l’effet combiné de ce qui ressemble à un tremblement de terre et un cyclone, Liwa Ekimakingfaï, vêtu d’une “veste orange en crêpe et à larges revers”, d’une “chemise verte fluorescente” et d’un “nœud papillon blanc” (14), resurgit de sa tombe. Que s’est-il passé pour que quatre jours plus tôt ce modeste aide-cuisinier ait perdu la vie et qu’il ait eu droit à des funérailles quasi nationales? Il faut, pour y répondre, un narrateur d’une omniscience capable de passer d’un monde à l’autre et qui fasse de Liwa à la fois le personnage central et, par l’usage continu de la seconde personne du singulier, l’auditeur principal de ce récit. Liwa, dont le patronyme signifie “la mort a eu peur de moi”, se dirige d’abord vers la maison où il a vécu avec sa grand-mère. Au rythme du souvenir des jours de ses funérailles, il y revoit ceux qu’il a laissés derrière lui. Mais sa présence parmi eux n’est pas la bienvenue et de retour au cimetière, il rejoint officiellement la communauté des “allongés” dont le règlement intérieur n’a rien à envier à ceux des vivants. Chacun leur tour, et “sans distinction de classes sociales (…) maintenant révolues” (118), ils lui font le récit de leur infortune. Il ressort de ces malheurs individuels l’image d’une société dominée par l’impunité des puissants, que ces derniers agissent au nom du pays ou de Dieu. On comprend bientôt que Liwa a croisé le chemin d’un d’entre eux et signé, par l’effet de sa seule malchance, son arrêt de mort. Cette troisième et dernière partie permet de donner à ces mémoires d’outre-tombe l’unité qui semblait manquer dans les deux premières, même si les lecteurs retrouvent dès les premières pages le Pointe-Noire devenu, au fil des livres de Mabanckou, la matrice de son imaginaire. Par diffractions, le récit répond aussi à plusieurs questions d’ordre autobiographique. Que se serait-il passé si l’auteur n’avait pas quitté son pays natal? Qu’aurait-il pu lui arriver si, une fois en France, il y était retourné? Le récit répond à chacune de ces questions par une mort scandaleuse. Aussi n’est-il pas étonnant que la figure de la mère, présente dans toute l’œuvre, soit ici remplacée par celle d’une grand-mère dont le visage est sans cesse détourné, condamnant le jeune garçon défunt à ne la voir que de dos. Cette mise à distance orphique agit comme une malédiction et comme le point aveugle de l’œuvre de Mabanckou. Que la ville et ses habitants soient cette fois-ci montrés par l’intermédiaire d’un vocatif si puissant permet d’accentuer la dimension de réalisme magique présente depuis toujours chez l’auteur de Demain j’aurai vingt ans. Surtout, Le commerce des allongés (“commerce” ayant le sens de fréquentation que lui donne Montaigne) donne à ce roman une tonalité plus sombre q
评论:Le commerce des extenzes par Alain Mabanckou jean - francois Duclos Mabanckou, Alain。拉长的贸易。门槛,到2022年。en 978-2-02-141321-2。304页。勉强的黑哥哥神父公墓下葬,并且共同作用下这看起来像是一个地震和飓风,Liwa Ekimakingfaï,穿着“橙色夹克的煎饼和宽翻领衬衫”、一个“荧光绿”和一个“白色蝴蝶结”(14),坟墓的出现。发生了什么事,四天前,这位谦逊的助理厨师失去了生命,并举行了一场几乎是全国性的葬礼?为了回答这个问题,我们需要一个无所不知的叙述者,他能够从一个世界移动到另一个世界,使Liwa成为中心人物,并通过不断使用第二人称单数,成为故事的主要听众。Liwa的名字的意思是“死亡害怕我”,他首先去了他和祖母住的房子。当他回忆起葬礼的日子时,他看到了那些他留下的人。但他在他们中间的存在是不受欢迎的,回到墓地后,他正式加入了“长”社区,这个社区的内部规则与活着的人没有什么可羡慕的。他们轮流向他讲述他们的不幸,“不分社会阶层……现在已经过去了”(118)。从这些个人的苦难中,我们可以看到一个由权势人物不受惩罚统治的社会,无论他们是以国家的名义行事还是以上帝的名义行事。人们很快就意识到,莉瓦遇到了其中一个人,并签署了死刑令,这是她唯一的不幸。第三部分,也是最后一部分,让我们有可能给这些关于坟墓的记忆一个在前两部分中似乎缺失的统一,尽管读者在前几页中发现了黑角,随着马班库的书的发展,黑角已经成为他想象的矩阵。通过衍射,这个故事也回答了一些自传体性质的问题。如果作者没有离开他的祖国会发生什么?如果他回到法国,会发生什么事呢?故事以可耻的死亡回答了每一个问题。因此,在整个作品中出现的母亲的形象被祖母的形象所取代也就不足为奇了,祖母的脸不断被移走,谴责死去的男孩只能从后面看到她。这种俄耳甫斯式的距离就像一种诅咒,是马班库作品的盲点。该镇及其居民都表示,这次通过一个vocatif强大是否能够加强对魔幻现实主义特色本一向回家。明天我二十岁的时候最重要的是,作者躺(“商业交易”具有意义的上座率,蒙田)请他给这部小说比往常更阴暗的色调,并已经强调了批判。人类的正义是如此卑鄙,以至于只有在人死后才有可能进行报复吗?jean - francois Duclos Metropolitan State University of Denver (CO)版权所有©2023美国法语教师协会
{"title":"Le commerce des allongés par Alain Mabanckou (review)","authors":"Jean-François Duclos","doi":"10.1353/tfr.2023.a911329","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911329","url":null,"abstract":"Reviewed by: Le commerce des allongés par Alain Mabanckou Jean-François Duclos Mabanckou, Alain. Le commerce des allongés. Seuil, 2022. ISBN 978-2-02-141321-2. Pp. 304. À peine enterré au cimetière du Frère Lachaise de Pointe-Noire, et sous l’effet combiné de ce qui ressemble à un tremblement de terre et un cyclone, Liwa Ekimakingfaï, vêtu d’une “veste orange en crêpe et à larges revers”, d’une “chemise verte fluorescente” et d’un “nœud papillon blanc” (14), resurgit de sa tombe. Que s’est-il passé pour que quatre jours plus tôt ce modeste aide-cuisinier ait perdu la vie et qu’il ait eu droit à des funérailles quasi nationales? Il faut, pour y répondre, un narrateur d’une omniscience capable de passer d’un monde à l’autre et qui fasse de Liwa à la fois le personnage central et, par l’usage continu de la seconde personne du singulier, l’auditeur principal de ce récit. Liwa, dont le patronyme signifie “la mort a eu peur de moi”, se dirige d’abord vers la maison où il a vécu avec sa grand-mère. Au rythme du souvenir des jours de ses funérailles, il y revoit ceux qu’il a laissés derrière lui. Mais sa présence parmi eux n’est pas la bienvenue et de retour au cimetière, il rejoint officiellement la communauté des “allongés” dont le règlement intérieur n’a rien à envier à ceux des vivants. Chacun leur tour, et “sans distinction de classes sociales (…) maintenant révolues” (118), ils lui font le récit de leur infortune. Il ressort de ces malheurs individuels l’image d’une société dominée par l’impunité des puissants, que ces derniers agissent au nom du pays ou de Dieu. On comprend bientôt que Liwa a croisé le chemin d’un d’entre eux et signé, par l’effet de sa seule malchance, son arrêt de mort. Cette troisième et dernière partie permet de donner à ces mémoires d’outre-tombe l’unité qui semblait manquer dans les deux premières, même si les lecteurs retrouvent dès les premières pages le Pointe-Noire devenu, au fil des livres de Mabanckou, la matrice de son imaginaire. Par diffractions, le récit répond aussi à plusieurs questions d’ordre autobiographique. Que se serait-il passé si l’auteur n’avait pas quitté son pays natal? Qu’aurait-il pu lui arriver si, une fois en France, il y était retourné? Le récit répond à chacune de ces questions par une mort scandaleuse. Aussi n’est-il pas étonnant que la figure de la mère, présente dans toute l’œuvre, soit ici remplacée par celle d’une grand-mère dont le visage est sans cesse détourné, condamnant le jeune garçon défunt à ne la voir que de dos. Cette mise à distance orphique agit comme une malédiction et comme le point aveugle de l’œuvre de Mabanckou. Que la ville et ses habitants soient cette fois-ci montrés par l’intermédiaire d’un vocatif si puissant permet d’accentuer la dimension de réalisme magique présente depuis toujours chez l’auteur de Demain j’aurai vingt ans. Surtout, Le commerce des allongés (“commerce” ayant le sens de fréquentation que lui donne Montaigne) donne à ce roman une tonalité plus sombre q","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167314","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Gugubarra par Jacques-Olivier Trompas (review) Gugubarra par Jacques-Olivier Trompas(评论)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911341
Louis Bousquet
Reviewed by: Gugubarra par Jacques-Olivier Trompas Louis Bousquet Trompas, Jacques-Olivier. Gugubarra. Au vent des îles, 2022. ISBN 978-2-36734-442-3. Pp. 175. Antoine, “un parigot un peu à côté de ses pompes” (17), promène une existence d’héritier transparente au hasard des chemins et des circonstances. Ses pérégrinations l’entraînent à la suite d’un baiser aussi mouillé qu’impromptu de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes jusqu’au fin fond du bush australien, plus précisément à Kalgoorlie, où se trouve le “superpit”, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du continent. À l’absence de but et de direction personnelle du jeune héros, se substituent la magie et la malédiction des rencontres. Le jeune homme désœuvré voyage par désir pour retrouver les lèvres d’Anaïs, la petite bourgeoise anarchiste et délurée de la ZAD; il traverse aussi le monde par amitié pour Glen, l’écologiste militant homosexuel qui l’invite en Australie chez ses parents. Il fait alors la connaissance d’Annie et de Jim, la Française sophistiquée et manipulatrice et l’Australien brutal et prospère. En suivant Jim, le grand ordonnateur de la mine d’or et le mâle dominant de la saga, Antoine voyage finalement jusqu’à la fameuse mine d’or. Jim représente dans le roman la caricature de l’homme occidental moderne et dévastateur; il donne de grandes claques dans le dos d’Antoine quand il ne l’assomme pas de ses poings. Il ridiculise les préoccupations écologistes de son fils ainsi que les velléités artistiques de sa femme qu’il trompe comme elle le trompe; et il pille sans états d’âme la terre aurifère australienne. Les pérégrinations d’Antoine le conduisent finalement vers la belle Jenny, la jeune et séduisante policière de Kalgoorie. Il vivra avec elle une aventure digne des meilleurs romans policiers tout en faisant la rencontre déterminante du peuple aborigène. Ces voyages aléatoires, ponctués de rencontres en apparence hasardeuses et souvent trompeuses, sont dans le roman la conséquence d’un héritage délétère double qui est le véritable sujet du roman de Trompas. D’un point de vue personnel, Antoine se sent responsable, à tort, de la mort de ses parents ainsi que de celle de son grand-père. Cette culpabilité excessive, quasi maladive, accompagne chacun de ses pas et détermine son errance coupable. Mais c’est l’héritage plus large du colonialisme occidental qui est dénoncé dans le roman par la voix du grand-père, anthropologue et visionnaire: “Ce regard condescendant de l’Occident sur le reste du monde qui apporte son lot d’injustices et de jugement, de ségrégation et de mépris” (137). Antoine incarne inconsciemment, à travers son indécision et sa nonchalance séduisante, toute l’étendue de cet héritage mortifère. Or, l’auteur se refuse à tout manichéisme facile; il met dos à dos les écologistes vertueux et les exploiteurs méprisants, pour tracer le portrait riche et paradoxal d’une jeunesse occidentale déboussolée en quête de sens et celui d’autochtones marginalisés dont la culture et
评论:Gugubarra, Jacques-Olivier Trompas, Louis Bousquet Trompas, Jacques-Olivier。Gugubarra。《岛屿之风》,2022年。en 978-2-36734-442-3。175页。安托万,“一个离他的水泵有点近的parigot”(17),带着一个透明的继承人的存在,随机的道路和环境。他的旅行把他带到了澳大利亚丛林的尽头,更确切地说,是卡尔古利,那里是欧洲大陆最大的露天金矿“superpit”的所在地。年轻英雄缺乏目标和个人方向,取而代之的是魔法和遭遇的诅咒。这个无所作为的年轻人旅行是为了找到anais的嘴唇,anais是ZAD的无政府主义小资产阶级和疯狂的人;他还与格伦成为朋友,格伦是一位环保的同性恋活动家,他邀请他去澳大利亚看望父母。然后他遇到了安妮和吉姆,一个成熟和操纵的法国人和一个野蛮和成功的澳大利亚人。跟随吉姆,金矿的伟大管理者和传奇中的男性统治者,安托万最终旅行到著名的金矿。在小说中,吉姆描绘了现代和毁灭性的西方人的漫画;当安托万没有用拳头打他的时候,他会狠狠地打他的背。他嘲笑儿子对环境的关注和妻子对艺术的渴望,他欺骗她,就像她欺骗他一样;他无情地掠夺澳大利亚的黄金之地。安托万的流浪最终把他引向了美丽的珍妮,年轻迷人的警察卡尔戈里。他将和她一起经历一场值得最好的犯罪小说的冒险,同时与土著人民进行决定性的接触。这些随机的旅行,穿插着看似危险且往往具有欺骗性的遭遇,在小说中是双重有害遗产的结果,而这正是特朗普小说的真正主题。从个人的角度来看,安托万错误地认为他要为父母的死和祖父的死负责。这种过度的、几乎是病态的内疚伴随着他的每一步,并决定了他有罪的流浪。但在小说中,他的祖父、人类学家和梦想家的声音谴责了西方殖民主义更广泛的遗产:“西方对世界其他地方的傲慢态度带来了不公正和评判、隔离和蔑视”(137)。安托万通过他的优柔寡断和诱人的冷漠,无意识地体现了这种致命遗产的全部范围。然而,作者拒绝任何简单的摩尼教;他把善良的生态学家和轻蔑的剥削者放在一起,描绘了一幅丰富而矛盾的画面,描绘了迷失方向的西方青年和被边缘化的土著居民,他们的文化和生活方式正在被进一步破坏。作者没有陷入本质主义或苦难主义的陷阱,而是同情和关注地观察着一个永远“统一、改变和抹去”的世界在地理、语言和人类方面的剧变(139)。[Page] 255 snes (Louis Bousquet夏威夷大学、Mānoa Copyright©2023 American Association of Teachers of French)
{"title":"Gugubarra par Jacques-Olivier Trompas (review)","authors":"Louis Bousquet","doi":"10.1353/tfr.2023.a911341","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911341","url":null,"abstract":"Reviewed by: Gugubarra par Jacques-Olivier Trompas Louis Bousquet Trompas, Jacques-Olivier. Gugubarra. Au vent des îles, 2022. ISBN 978-2-36734-442-3. Pp. 175. Antoine, “un parigot un peu à côté de ses pompes” (17), promène une existence d’héritier transparente au hasard des chemins et des circonstances. Ses pérégrinations l’entraînent à la suite d’un baiser aussi mouillé qu’impromptu de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes jusqu’au fin fond du bush australien, plus précisément à Kalgoorlie, où se trouve le “superpit”, la plus grande mine d’or à ciel ouvert du continent. À l’absence de but et de direction personnelle du jeune héros, se substituent la magie et la malédiction des rencontres. Le jeune homme désœuvré voyage par désir pour retrouver les lèvres d’Anaïs, la petite bourgeoise anarchiste et délurée de la ZAD; il traverse aussi le monde par amitié pour Glen, l’écologiste militant homosexuel qui l’invite en Australie chez ses parents. Il fait alors la connaissance d’Annie et de Jim, la Française sophistiquée et manipulatrice et l’Australien brutal et prospère. En suivant Jim, le grand ordonnateur de la mine d’or et le mâle dominant de la saga, Antoine voyage finalement jusqu’à la fameuse mine d’or. Jim représente dans le roman la caricature de l’homme occidental moderne et dévastateur; il donne de grandes claques dans le dos d’Antoine quand il ne l’assomme pas de ses poings. Il ridiculise les préoccupations écologistes de son fils ainsi que les velléités artistiques de sa femme qu’il trompe comme elle le trompe; et il pille sans états d’âme la terre aurifère australienne. Les pérégrinations d’Antoine le conduisent finalement vers la belle Jenny, la jeune et séduisante policière de Kalgoorie. Il vivra avec elle une aventure digne des meilleurs romans policiers tout en faisant la rencontre déterminante du peuple aborigène. Ces voyages aléatoires, ponctués de rencontres en apparence hasardeuses et souvent trompeuses, sont dans le roman la conséquence d’un héritage délétère double qui est le véritable sujet du roman de Trompas. D’un point de vue personnel, Antoine se sent responsable, à tort, de la mort de ses parents ainsi que de celle de son grand-père. Cette culpabilité excessive, quasi maladive, accompagne chacun de ses pas et détermine son errance coupable. Mais c’est l’héritage plus large du colonialisme occidental qui est dénoncé dans le roman par la voix du grand-père, anthropologue et visionnaire: “Ce regard condescendant de l’Occident sur le reste du monde qui apporte son lot d’injustices et de jugement, de ségrégation et de mépris” (137). Antoine incarne inconsciemment, à travers son indécision et sa nonchalance séduisante, toute l’étendue de cet héritage mortifère. Or, l’auteur se refuse à tout manichéisme facile; il met dos à dos les écologistes vertueux et les exploiteurs méprisants, pour tracer le portrait riche et paradoxal d’une jeunesse occidentale déboussolée en quête de sens et celui d’autochtones marginalisés dont la culture et ","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136167588","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Pour une didactique contextualisée de la culture: retours d’étudiants coréens ayant séjourné en France 文化语境化教学:在法国留学的韩国学生的回归
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911317
Guillaume Barresi
Abstract: L’enseignement de la culture a une place importante dans la didactique du français langue étrangère, et nombreuses sont les avancées théoriques qui soulignent la nécessité de développer chez les apprenants une “compétence” culturelle. Toutefois, l’abstraction de ces prises de position peine souvent à franchir la porte des salles de classe. Dès lors, le défi majeur de l’enseignement culturel est de didactiser avec cohérence et pragmatisme ses contenus. Notre étude présente l’analyse d’expériences d’étudiants coréens partis étudier en France, afin d’identifier les traits et phénomènes culturels qui permettront l’élaboration de pistes didactiques concrètes.
摘要:文化教学在法语作为外语的教学中占有重要地位,许多理论进步强调了培养学习者文化“能力”的必要性。然而,这些立场的抽象往往很难进入教室。因此,文化教育面临的主要挑战是使其内容具有一致性和实用性。我们的研究分析了韩国学生在法国学习的经历,以确定文化特征和现象,这将允许发展具体的教学路径。
{"title":"Pour une didactique contextualisée de la culture: retours d’étudiants coréens ayant séjourné en France","authors":"Guillaume Barresi","doi":"10.1353/tfr.2023.a911317","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911317","url":null,"abstract":"Abstract: L’enseignement de la culture a une place importante dans la didactique du français langue étrangère, et nombreuses sont les avancées théoriques qui soulignent la nécessité de développer chez les apprenants une “compétence” culturelle. Toutefois, l’abstraction de ces prises de position peine souvent à franchir la porte des salles de classe. Dès lors, le défi majeur de l’enseignement culturel est de didactiser avec cohérence et pragmatisme ses contenus. Notre étude présente l’analyse d’expériences d’étudiants coréens partis étudier en France, afin d’identifier les traits et phénomènes culturels qui permettront l’élaboration de pistes didactiques concrètes.","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136168897","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Le prince de Babylone by Marianne Vic (review) 玛丽安-维克的《巴比隆王子》(评论)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911342
Deborah Gaensbauer
Reviewed by: Le prince de Babylone by Marianne Vic Deborah Gaensbauer Vic, Marianne. Le prince de Babylone. Seuil, 2022. ISBN 978-2-02-150585-6. Pp. 183. This unsparing, novelized biography of Yves Saint Laurent by his niece ruthlessly dismantles the fables that he and his romantic and business partner, Pierre Bergé, meticulously crafted to enhance the prestige of his fashion house and that continue to circulate in curation of exhibitions of his designs. The fashion designer’s self-reinvention as the acronym, YSL, to transcend a louche family history anchored in French colonial Algeria, is portrayed as inevitably unsuccessful: “[l]e succès a gommé les origines, mais les origines l’ont rattrapé à son insu” (73). Vic’s blunt, often coarse, aphoristic style captures the pitilessness of the abject relationships she frames as “l’histoire d’un désir de mort qui l’habita sa vie durant” (20). Her analysis draws on diverse psychoanalytic theories and literary references, particularly to Marcel Proust and Marguerite Duras. The first pages depict a despondent, reclusive Yves Saint Laurent, ravaged by sexual profligacy, drugs, bi-polar swings and multiple suicide attempts, in his sumptuously eclectic apartment on the rue Babylone. It is 2003, one year after inability to create led to his final fashion show, an event he experienced as a kind of death analogous to the fate of his street’s namesake city. Subsequent vignettes and analytic speculations rehearse, in often lurid detail, humiliations, including violent physical abuse he endured as a homosexual youth growing up in colonial Oran. They explain, in Vic’s view, his vengeance-driven craving for fame and wealth and the frenetic debauchery that ultimately transformed “[l]e bel éphèbe au corps souple et aux traits délicats […] en vieille baudruche boulimique” (127). Reprising revelations about the Mathieu-Saint-Laurent family from her autofictional Rien de ce qui est humain n’est honteux (2018), Vic gives equal attention to Yves Saint Laurent’s inheritance of inter-generational familial trauma and denial, “[l]a honte qu’il porte sans le savoir” (69). Contextualized by the “[v]iolence intrinsèque du système colonial, violence faite aux femmes, violence faite aux pauvres en général, aux Arabes et aux Juifs” in Algeria,” her account pivots around a legacy of maternal lack and affective impairment transmitted by multiple generations of sexually abused women on his mother’s side (57). When she focuses on the legacy’s toll on the designer’s mother, Lucienne, the revelations of the tawdry reality behind the publicly purveyed fiction of his affectionate rapport with an elegant mother can be merciless, Vic’s evident affection for her uncle notwithstanding. Describing him forcing Lucienne to maintain this myth as a condition for financial support, for example, she leans in harshly: “[c]’est l’histoire d’un homme qui traite sa propre mère en femme vénale” (110). Her query early in the novel—“Que restet-il d’Yves rendu
书评:《巴比伦王子》作者:玛丽安·维克德博拉·盖斯鲍尔维克,玛丽安。巴比伦王子。Seuil, 2022年。ISBN 978-2-02-150585-6。183页。伊夫·圣罗兰(Yves Saint Laurent)的侄女写的这本毫不留情的小说化传记,无情地拆解了他和他的恋人兼商业伙伴皮埃尔·伯格雷(Pierre berg)精心制作的寓言,这些寓言旨在提高他的时装公司的声望,并在他的设计展览策划中继续流传。这位时装设计师将自己的首字母缩略词“YSL”进行了自我改造,以超越其在法国殖民地阿尔及利亚的不光彩的家族历史,被描绘为不可避免的失败:“[l]e succsts a gommures les origines, mais les origines l 'ont rattrape son insu”(73)。维克的直率,经常是粗鄙的,警句式的风格抓住了她所描述的“l 'histoire d 'un dastsir de mort qui l 'habita sa vie durant”的卑鄙关系的无情。她的分析借鉴了多种精神分析理论和文学参考,尤其是马塞尔·普鲁斯特和玛格丽特·杜拉斯。书的前几页描绘了一个沮丧、隐居的伊夫·圣罗兰(Yves Saint Laurent),在他位于巴比伦街(Babylone)的豪华公寓里,被性放纵、毒品、躁郁症和多次自杀企图所蹂躏。那是2003年,在无力创作导致他最后一场时装秀的一年之后,他经历了一场死亡,就像他的同名街道的命运一样。随后的小插曲和分析性的推测,经常以耸人听闻的细节,排练了羞辱,包括他在殖民地奥兰长大的同性恋青年所遭受的暴力身体虐待。他们解释说,在维克看来,他对名声和财富的复仇驱动的渴望和疯狂的放荡最终改变了“[l]e bel samph au corps souple et aux traits dsamicats[…]en vieille baudruche boulimique”(127)。维克在她的自传体小说《人性之旅》(2018)中再现了对马修-圣罗兰家族的揭露,同时也同样关注了伊夫·圣罗兰继承的代际家庭创伤和否认,“[l]a honte qu 'il porte sans le savoir”(69)。在阿尔及利亚的“殖民主义暴力、女性暴力、穷人暴力、阿拉伯人和Juifs暴力”的背景下,她的叙述围绕着母性缺失和情感障碍的遗留问题展开,这些问题是由他母亲身边几代遭受性虐待的女性遗传下来的(57)。当她把重点放在设计师的母亲卢西安(Lucienne)身上时,她揭露了他与一位优雅的母亲亲密关系的公开虚构背后的庸俗现实,这可能是无情的,尽管维克对她叔叔的感情很明显。例如,在描述他强迫Lucienne维持这个神话作为经济支持的条件时,她严厉地说:“[c] ' est l ' histoire d ' un homme qui traite sa proprem en femme vacimnale”(110)。她在小说开头提出的问题是:“你的父亲是谁?你的父亲是谁?”的回答是否定的。维克与她叔叔的亲密关系以及对家庭秘密的了解丰富了这个账户;尽管如此,人们还是对她这种原始的、直言不讳的方式的目的产生了疑问,尤其是考虑到这位传奇设计师的衰落已经广为人知。[End Page 256] Deborah Gaensbauer Regis University (CO),荣誉退休版权©2023美国法语教师协会
{"title":"Le prince de Babylone by Marianne Vic (review)","authors":"Deborah Gaensbauer","doi":"10.1353/tfr.2023.a911342","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911342","url":null,"abstract":"Reviewed by: Le prince de Babylone by Marianne Vic Deborah Gaensbauer Vic, Marianne. Le prince de Babylone. Seuil, 2022. ISBN 978-2-02-150585-6. Pp. 183. This unsparing, novelized biography of Yves Saint Laurent by his niece ruthlessly dismantles the fables that he and his romantic and business partner, Pierre Bergé, meticulously crafted to enhance the prestige of his fashion house and that continue to circulate in curation of exhibitions of his designs. The fashion designer’s self-reinvention as the acronym, YSL, to transcend a louche family history anchored in French colonial Algeria, is portrayed as inevitably unsuccessful: “[l]e succès a gommé les origines, mais les origines l’ont rattrapé à son insu” (73). Vic’s blunt, often coarse, aphoristic style captures the pitilessness of the abject relationships she frames as “l’histoire d’un désir de mort qui l’habita sa vie durant” (20). Her analysis draws on diverse psychoanalytic theories and literary references, particularly to Marcel Proust and Marguerite Duras. The first pages depict a despondent, reclusive Yves Saint Laurent, ravaged by sexual profligacy, drugs, bi-polar swings and multiple suicide attempts, in his sumptuously eclectic apartment on the rue Babylone. It is 2003, one year after inability to create led to his final fashion show, an event he experienced as a kind of death analogous to the fate of his street’s namesake city. Subsequent vignettes and analytic speculations rehearse, in often lurid detail, humiliations, including violent physical abuse he endured as a homosexual youth growing up in colonial Oran. They explain, in Vic’s view, his vengeance-driven craving for fame and wealth and the frenetic debauchery that ultimately transformed “[l]e bel éphèbe au corps souple et aux traits délicats […] en vieille baudruche boulimique” (127). Reprising revelations about the Mathieu-Saint-Laurent family from her autofictional Rien de ce qui est humain n’est honteux (2018), Vic gives equal attention to Yves Saint Laurent’s inheritance of inter-generational familial trauma and denial, “[l]a honte qu’il porte sans le savoir” (69). Contextualized by the “[v]iolence intrinsèque du système colonial, violence faite aux femmes, violence faite aux pauvres en général, aux Arabes et aux Juifs” in Algeria,” her account pivots around a legacy of maternal lack and affective impairment transmitted by multiple generations of sexually abused women on his mother’s side (57). When she focuses on the legacy’s toll on the designer’s mother, Lucienne, the revelations of the tawdry reality behind the publicly purveyed fiction of his affectionate rapport with an elegant mother can be merciless, Vic’s evident affection for her uncle notwithstanding. Describing him forcing Lucienne to maintain this myth as a condition for financial support, for example, she leans in harshly: “[c]’est l’histoire d’un homme qui traite sa propre mère en femme vénale” (110). Her query early in the novel—“Que restet-il d’Yves rendu ","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136168900","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini by Yehuda Moraly (review) 《戏剧、小说和电影中的梦境计划:保罗·克劳德尔、让·热内和费德里科·费里尼的作品》,作者:耶胡达·莫拉利
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911367
James P. Gilroy
Reviewed by: Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini by Yehuda Moraly James P. Gilroy Moraly, Yehuda. Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini. Sussex Academic P., 2021. ISBN 978-1-78976-036-1. Pp. 149. Mallarmé’s ambition was to write a total Book that would be an Orphic explanation of the Earth. He was never able to write this book, but this frustrated ambition informed all his poetic works. In a similar way, authors Paul Claudel and Jean Genet, as well as filmmaker Federico Fellini, pursued a dream work throughout their careers that would constitute a summa of their worldviews and artistic aspirations. Like Mallarmé, all three failed to bring such a work to completion despite repeated, obsessive attempts. The works they did produce, however, expressed in different ways the themes that haunted them in their unrealized masterworks. In the case of Claudel, he was obsessed by the wish to create a dialogue between the Old and New Testaments, between Judaism and Christianity. He was torn between two views of Judaism. He saw in the Old Testament the key to the New. At the same time Christianity represented belief and truth for him while Judaism represented falsehood and disbelief. He envisioned a fourth part of his L’Otage dramatic trilogy where a dialogue between the two faiths would be enacted. He also planned an oratorio on the subject similar to his Jeanne d’Arc au bûcher. Neither project reached fulfillment. At the end of his life, Claudel became more sympathetic toward Judaism. The horror of the Holocaust led him to associate the persecution of the Jews with that of Christians by those who hate the divine. He also began but never completed a new version of another play of his, Tête d’or, about political tyranny. In this new version, there would have been a play-within-a-play about a performance of Tête d’or in a Nazi concentration camp. The performance is directed by a Jewish prisoner who becomes a self-sacrificing Christ figure. Genet had an obsession with death. His goal was to write a major essay on the nothingness of life. The work would have three parts. It would be a mirror of life, revealing its illusory nature. It would also announce a new morality, celebrating the Otherness of homosexuals and other outsiders, like racial minorities. Finally, it would present and exemplify a new aesthetic, wherein a book would effectuate the destruction of its themes, its author, and itself. Although Genet never completed this essay, Moraly finds the embodiment of its ideas in Genet’s four plays which each portray the illusory nature of human existence as role-playing, a form of revolution against accepted values and an ultimate self-destruction. Fellini made repeated efforts to produce a film titled Il Viaggio di G. Mastorna. Constantly rewritten and revised scenarios that have survived and which have been pieced together by
书评:戏剧、小说和电影中的梦想项目:保罗·克劳德尔、让·热内和费德里科·费里尼的作品,作者:耶胡达·莫拉利。戏剧、小说和电影中的梦想项目:保罗·克劳德尔、让·热内和费德里科·费里尼的作品。苏塞克斯学术P., 2021。ISBN 978-1-78976-036-1。149页。马拉梅尔的野心是写一本完整的书,以奥菲斯式的方式解释地球。他没能写出这本书,但这种受挫的抱负影响了他所有的诗歌作品。类似地,作家保罗·克劳德尔和让·热内,以及电影制作人费德里科·费里尼,在他们的整个职业生涯中都在追求一个梦想的作品,这将构成他们世界观和艺术抱负的总结。像mallarm一样,尽管他们反复努力,但都未能完成这样的作品。然而,他们创作的作品以不同的方式表达了在他们未实现的杰作中困扰他们的主题。在克劳德尔的例子中,他痴迷于创造旧约和新约之间的对话,在犹太教和基督教之间的对话。他在犹太教的两种观点之间摇摆不定。他在旧约中看到了通往新约的钥匙。同时,基督教对他来说代表信仰和真理,而犹太教代表虚假和不信。他设想了他的戏剧三部曲的第四部,两种信仰之间的对话将被实施。他还计划在这个主题上创作一部清唱剧,类似于他的《圣女贞德》。两个项目都没有实现。在他生命的最后,克劳德尔变得更加同情犹太教。大屠杀的恐怖使他把那些憎恨神的人对犹太人的迫害与对基督徒的迫害联系起来。他还开始创作另一部关于政治暴政的戏剧Tête d’or的新版本,但从未完成。在这个新版本中,将会有一个关于纳粹集中营中Tête d 'or表演的戏中戏。这个表演是由一个犹太囚犯导演的,他变成了一个自我牺牲的基督形象。热内对死亡有一种痴迷。他的目标是写一篇关于生命虚无的重要论文。这项工作将分为三部分。它将是生活的一面镜子,揭示其虚幻的本质。它还将宣布一种新的道德,颂扬同性恋者和其他局外人(如少数族裔)的异类。最后,它将呈现并示范一种新的美学,其中一本书将实现其主题,作者和自身的破坏。虽然热内没有完成这篇文章,但莫雷在热内的四部戏剧中找到了他的思想的体现,每一部戏剧都将人类存在的虚幻本质描绘为角色扮演,一种反对公认价值观的革命形式和最终的自我毁灭。费里尼反复努力,制作了一部名为《马斯托尔纳的旅途》的电影。不断改写和修改的场景幸存下来,并被莫拉利拼凑在一起,这让我们了解费里尼想要实现的目标。他的目标是创作一部与但丁的神曲相反的作品,是现世和来世的总结性作品。在这两个领域中,人类都面临着一切事物的终极无意义。所有的价值观都是骗局,唯一明智的反应是冷静地超然。[End Page 210] James P. Gilroy丹佛大学(CO)版权©2023美国法语教师协会
{"title":"Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini by Yehuda Moraly (review)","authors":"James P. Gilroy","doi":"10.1353/tfr.2023.a911367","DOIUrl":"https://doi.org/10.1353/tfr.2023.a911367","url":null,"abstract":"Reviewed by: Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini by Yehuda Moraly James P. Gilroy Moraly, Yehuda. Dream Projects in Theatre, Novels and Films: The Works of Paul Claudel, Jean Genet, and Federico Fellini. Sussex Academic P., 2021. ISBN 978-1-78976-036-1. Pp. 149. Mallarmé’s ambition was to write a total Book that would be an Orphic explanation of the Earth. He was never able to write this book, but this frustrated ambition informed all his poetic works. In a similar way, authors Paul Claudel and Jean Genet, as well as filmmaker Federico Fellini, pursued a dream work throughout their careers that would constitute a summa of their worldviews and artistic aspirations. Like Mallarmé, all three failed to bring such a work to completion despite repeated, obsessive attempts. The works they did produce, however, expressed in different ways the themes that haunted them in their unrealized masterworks. In the case of Claudel, he was obsessed by the wish to create a dialogue between the Old and New Testaments, between Judaism and Christianity. He was torn between two views of Judaism. He saw in the Old Testament the key to the New. At the same time Christianity represented belief and truth for him while Judaism represented falsehood and disbelief. He envisioned a fourth part of his L’Otage dramatic trilogy where a dialogue between the two faiths would be enacted. He also planned an oratorio on the subject similar to his Jeanne d’Arc au bûcher. Neither project reached fulfillment. At the end of his life, Claudel became more sympathetic toward Judaism. The horror of the Holocaust led him to associate the persecution of the Jews with that of Christians by those who hate the divine. He also began but never completed a new version of another play of his, Tête d’or, about political tyranny. In this new version, there would have been a play-within-a-play about a performance of Tête d’or in a Nazi concentration camp. The performance is directed by a Jewish prisoner who becomes a self-sacrificing Christ figure. Genet had an obsession with death. His goal was to write a major essay on the nothingness of life. The work would have three parts. It would be a mirror of life, revealing its illusory nature. It would also announce a new morality, celebrating the Otherness of homosexuals and other outsiders, like racial minorities. Finally, it would present and exemplify a new aesthetic, wherein a book would effectuate the destruction of its themes, its author, and itself. Although Genet never completed this essay, Moraly finds the embodiment of its ideas in Genet’s four plays which each portray the illusory nature of human existence as role-playing, a form of revolution against accepted values and an ultimate self-destruction. Fellini made repeated efforts to produce a film titled Il Viaggio di G. Mastorna. Constantly rewritten and revised scenarios that have survived and which have been pieced together by ","PeriodicalId":44297,"journal":{"name":"FRENCH REVIEW","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136168903","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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Stars at Noon réal par Claire Denis (review) 《正午的星星》(回顾)
4区 文学 Q4 Arts and Humanities Pub Date : 2023-10-01 DOI: 10.1353/tfr.2023.a911352
Lucas Hollister
Reviewed by: Stars at Noon réal par Claire Denis Lucas Hollister Denis, Claire, réal. Stars at Noon. Int. Margaret Qualley, Joe Alwyn, Benny Safdie. Ad Vitam Production, 2022. Some two hours into Claire Denis’ Stars at Noon, one encounters a scene so flagrantly amateurish and unrealistic that it calls into question either Denis’ competence as a filmmaker or, less improbably, the underlying premise of the film. In this scene, lovers on the run Trish (Margaret Qualley) and Daniel (Joe Alwyn) are crossing illegally by raft into Costa Rica. As they arrive at shore, they are accosted by gunmen intent on robbing them. The trembling camera sits on the shore behind the assailants, giving us their viewpoint as they gun down the Nicaraguans on the raft, yet allow Trish and Daniel to run past their assault rifles and escape unharmed. This set-piece, which is followed by a close shot of a dead victim in the water, suggests the extent to which Stars is a film about collateral human damage and the relationship between what we might call white plots—in this case both the love story and the political plot centered on US interference in Nicaraguan politics—and nonwhite settings. The casting of Benny Safdie as the CIA-agent villain and the fact that Robert Pattinson was initially slated to play Daniel, point to the influence of the Safdie brothers’ anti-thriller Good Time, in which Pattinson’s criminal behavior inflicts considerable harm on secondary black characters. (Denis attended the premiere of Good Time at the Cannes Film festival in 2017). Trish’s COVID-patterned dress positions her as a kind of viral agent, while the way Denis plays with who is wearing masks, where and for what reasons, recalls Denis’ longstanding Fanonian interest in the politics of exposure and racialized violence, of mask and skin. In many ways, Stars at Noon echoes White Material, wherein a privileged white subject is caught in conditions of political violence for which she is synecdochally responsible. However, in direct distinction to Isabelle Huppert’s stubbornly brave Maria, Margaret Qualley’s Trish prostitutes herself to survive, drinks, and dis solves into tears whenever she is alone. Stylistically, Stars eschews the stunning long shots of Chocolat or White Material in favor of jittery handheld shots or static compositions of seedy interiors and rundown streets. While Huppert’s Maria identifies with the land to the point of confusing herself with it, Trish wants nothing more than to flee a country she disdains; and while White Material had the grandeur and weight of a classical tragedy, Stars follows two bad people on their squalid anti-adventure. Stars is, no doubt, less aesthetically pleasing and likeable than some of Denis’ other films about the relationship between race, desire, and (geo)politics. However, the implausible survival of the central couple as they traverse a collapsing country in a drunken stupor, the pleasure they take in each other’s beautiful bodies, and the d
评审:正午的星星,克莱儿·丹尼斯·卢卡斯·霍利斯特,丹尼斯,克莱儿·克莱儿。正午的星星。Int。Margaret Qualley, Joe Alwyn, Benny Safdie。Ad维他命生产公司,2022年。克莱尔·丹尼斯(Claire Denis)的《正午时分的星星》(Stars at Noon)放映了大约两个小时后,人们遇到了一个非常业余和不现实的场景,这让人质疑丹尼斯作为电影制作人的能力,或者(不太可能)质疑这部电影的基本前提。在这个场景中,逃亡中的情侣崔西(玛格丽特·奎利饰)和丹尼尔(乔·阿尔文饰)乘木筏非法越境进入哥斯达黎加。当他们到达岸边时,一群持枪歹徒向他们搭讪,企图抢劫他们。颤抖的摄像机坐落在袭击者身后的岸边,向我们展示了他们射杀木筏上尼加拉瓜人的视角,却让崔西和丹尼尔躲过了他们的突击步枪,毫发无损地逃脱了。这个场景之后是一个在水中死去的受害者的特写镜头,这表明了《星河之星》在某种程度上是一部关于附带的人类伤害的电影,以及我们可以称之为白人情节之间的关系——在这种情况下,爱情故事和以美国干涉尼加拉瓜政治为中心的政治情节——和非白人背景。本尼·萨夫迪饰演中情局特工的反派角色,罗伯特·帕丁森最初被安排饰演丹尼尔,这都表明萨夫迪兄弟的反惊悚片《好时光》对他的影响,帕丁森的犯罪行为对黑人角色造成了相当大的伤害。(丹尼斯参加了2017年戛纳电影节《好时光》的首映式)。崔西的新冠病毒图案的衣服将她定位为一种病毒代理人,而丹尼斯玩弄戴口罩的人的方式,在哪里,出于什么原因,让人想起丹尼斯长期以来对暴露和种族化暴力、面具和皮肤的政治感兴趣。在很多方面,《正午的星星》都与《白色物质》相呼应,在《白色物质》中,一个享有特权的白人主体陷入了政治暴力的境地,她为此负有连带责任。然而,与伊莎贝尔·于佩尔饰演的顽强勇敢的玛丽亚截然不同,玛格丽特·Qualley饰演的Trish为了生存而出卖自己,酗酒,每当孤独时就会泪流成河。在风格上,Stars避开了巧克力或白色材料的惊人长镜头,而倾向于颤抖的手持镜头或破旧的室内和破旧街道的静态构图。于佩尔笔下的玛丽亚对这片土地的认同让她自己感到困惑,而崔西只想逃离一个她鄙视的国家;《白色材料》具有古典悲剧的气势和分量,而《明星》则讲述了两个坏人的肮脏反冒险之旅。毫无疑问,与丹尼斯其他一些关于种族、欲望和(地理)政治之间关系的电影相比,《星城》在美学上不那么令人愉悦,也不那么讨人喜欢。然而,主人公夫妇醉醺醺地穿越一个崩溃的国家时难以置信的幸存,他们从彼此美丽的身体中获得的快乐,以及令人不安的最后一幕——权力角色互换,崔西的臣服被转化为积极的“经验”——结合起来,暗示了这部电影的批判视角。对崔西和传统的政治惊悚片来说,重要的不是发生了什么,而是无论发生什么,故事都是关于你的。[End Page 188] Lucas Hollister达特茅斯学院(NH)版权©2023美国法语教师协会
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