Objectif
Efsitora est un agoniste du récepteur à l’insuline hebdomadaire. Son impact sur le risque hypoglycémique a été évalué dans une étude de phase 1 dans des conditions expérimentales imitant des situations du quotidien augmentant ce risque.
Patients et méthodes
Cette étude monocentrique, menée en ouvert, sur 2 périodes et à séquence fixe (glargine-efsitora) incluait 54 participants DT2 précédemment traités par insuline basale. Après la titration pour atteindre une glycémie à jeun (GJ) stable avec glargine ou efsitora, l’hypoglycémie a été testée dans 3 situations expérimentales : jeûne prolongé de 24 h (JP), JP avec exercice (EX) et après double dose (DD) de l’insuline de l’étude.
Résultats
La GJ moyenne initiale était inférieure de 6 mg/dL avec JP et EX, et inférieure de 10 mg/dL avec DD avec efsitora vs glargine. L’incidence de l’hypoglycémie de niveau 1 (≥ 54 à < 70 mg/dL) n’était pas significativement différente entre efsitora et glargine quelle que soit la situation testée : les différences en proportion (IC à 95 %) étaient pour JP : 44,7 vs 42,6 % ; 2,1(–17,2 ; 21,4) ; EX : 65,9 vs 50,0 % ; 15,9(–3,0 ; 34,8) ; DD : 68,1 vs 61,7 % ; 6,4(–12,8 ; 25,6). Aucune hypoglycémie sévère n’est survenue. Le nadir moyen et la durée des hypoglycémies étaient similaires entre les traitements.
Discussion
Chez les patients DT2, efsitora 1 × /semaine n’a pas augmenté l’incidence, la durée ou la sévérité de l’hypoglycémie vs glargine 1 × /jour dans des conditions expérimentales.