Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.404
C. Hachichi
Les relations entre stéatose et diabète ne sont pas bien connues. Le diabète apparaît comme facteur de gravité de la stéatose, prédictif d’évolution vers la stéatohépatite et la fibrose. Apprécier la prévalence de la stéatose chez le diabétique de plus de 65 ans. C’est une étude qui a porté sur 300 patients diabétiques de type 2 âgés de 65 ans. Un examen clinique et un bilan biologique ont été réalisés. Une échographie abdominale a été pratiquée. Le diagnostic est retenu devant un aspect hyperéchogène du foie et des transaminases élevées. L’obésité est estimée à 32,7 %, 70 % de nos patients sont soit en surpoids ou obèses. La dyslipidémie est notée chez 69 % des cas. L’HbA1b > 8 % est constatée chez 87,88 %. Une augmentation des transaminases a été retrouvée chez 10,9 %. À l’échographie, 46 de nos patients présentent une stéatose hépatique. Hickman montre que 28 % des diabétiques de type 2 présentent une anomalie du bilan hépatique avec pour 65 % d’entre eux une stéatose. Une étude tunisienne retrouve une stéatose hépatique chez 30 % des patients diabétiques de type 2. La stéatose hépatique doit être recherchée et bien surveillée chez les diabétiques de type 2 en particulier devant une d’obésité androïde et un taux de transaminases élevé.
{"title":"Stéatose et diabète du sujet âgé","authors":"C. Hachichi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.404","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.404","url":null,"abstract":"Les relations entre stéatose et diabète ne sont pas bien connues. Le diabète apparaît comme facteur de gravité de la stéatose, prédictif d’évolution vers la stéatohépatite et la fibrose. Apprécier la prévalence de la stéatose chez le diabétique de plus de 65 ans. C’est une étude qui a porté sur 300 patients diabétiques de type 2 âgés de 65 ans. Un examen clinique et un bilan biologique ont été réalisés. Une échographie abdominale a été pratiquée. Le diagnostic est retenu devant un aspect hyperéchogène du foie et des transaminases élevées. L’obésité est estimée à 32,7 %, 70 % de nos patients sont soit en surpoids ou obèses. La dyslipidémie est notée chez 69 % des cas. L’HbA1b > 8 % est constatée chez 87,88 %. Une augmentation des transaminases a été retrouvée chez 10,9 %. À l’échographie, 46 de nos patients présentent une stéatose hépatique. Hickman montre que 28 % des diabétiques de type 2 présentent une anomalie du bilan hépatique avec pour 65 % d’entre eux une stéatose. Une étude tunisienne retrouve une stéatose hépatique chez 30 % des patients diabétiques de type 2. La stéatose hépatique doit être recherchée et bien surveillée chez les diabétiques de type 2 en particulier devant une d’obésité androïde et un taux de transaminases élevé.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"119 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275200","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.415
S. Habibi, Y. Lammini, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi
Les diabétique type 1 (DT1) peuvent également développer d’autres maladies auto-immunes entrant dans le cadre des troubles polyendocriniens auto-immuns (PEA). Étude rétrospective, descriptive menée au service d’endocrinologie du CHU Hassan II de Fès entre 2009 et 2022. Nos patients bénéficiaient d’un bilan de dépistage des endocrinopathies auto-immunes liées au diabète permettant le diagnostic de PEA. Déterminer la fréquence et les caractéristiques des PEA au cours du DT1. Nous avons colligé 436 DT1, âge moyen était de 27,98 + 9,7 ans, sex-ratio de (H/F) de 0,51. L’âge moyen à la découverte du diabète type 1 de 22,4 ans. La prévalence des PEA était de 8,94 %. Aucun patient n’avait PEA-1 ou le syndrome IPEX, tous présentaient une PEA-2 : – DT1 et thyroïdite d’Hashimoto chez 16 patients, DT1 et insuffisance surrénalienne primitive chez 9 patients, DT1 associé à une maladie d’Addison et thyroïdite d’Hashimoto chez 4 patients ; – DT1 associé à une insuffisance surrénalienne et maladie cœliaque chez 3 patients. 4 patients avaient un diabète de type 1 et une maladie cœliaque. Association DT1, thyroïdite d’Hashimoto et anémie de biermer chez un seul patient, insuffisance surrénalienne avec une anémie de biermer en association avec DT 1 chez 1 seul cas. Grâce à cette étude, nous avons mis en évidence les propriétés distinctes du PEA dans le diabète de type 1. Le PEA-2 est le type le plus courant et la maladie thyroïdienne auto-immune est le trouble endocrinien le plus courant associé au diabète de type 1.
{"title":"Les poly-endocrinopathies auto-immunes chez les diabétiques type 1","authors":"S. Habibi, Y. Lammini, H. Aynaou, H. Salhi, H. El Ouahabi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.415","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.415","url":null,"abstract":"Les diabétique type 1 (DT1) peuvent également développer d’autres maladies auto-immunes entrant dans le cadre des troubles polyendocriniens auto-immuns (PEA). Étude rétrospective, descriptive menée au service d’endocrinologie du CHU Hassan II de Fès entre 2009 et 2022. Nos patients bénéficiaient d’un bilan de dépistage des endocrinopathies auto-immunes liées au diabète permettant le diagnostic de PEA. Déterminer la fréquence et les caractéristiques des PEA au cours du DT1. Nous avons colligé 436 DT1, âge moyen était de 27,98 + 9,7 ans, sex-ratio de (H/F) de 0,51. L’âge moyen à la découverte du diabète type 1 de 22,4 ans. La prévalence des PEA était de 8,94 %. Aucun patient n’avait PEA-1 ou le syndrome IPEX, tous présentaient une PEA-2 : – DT1 et thyroïdite d’Hashimoto chez 16 patients, DT1 et insuffisance surrénalienne primitive chez 9 patients, DT1 associé à une maladie d’Addison et thyroïdite d’Hashimoto chez 4 patients ; – DT1 associé à une insuffisance surrénalienne et maladie cœliaque chez 3 patients. 4 patients avaient un diabète de type 1 et une maladie cœliaque. Association DT1, thyroïdite d’Hashimoto et anémie de biermer chez un seul patient, insuffisance surrénalienne avec une anémie de biermer en association avec DT 1 chez 1 seul cas. Grâce à cette étude, nous avons mis en évidence les propriétés distinctes du PEA dans le diabète de type 1. Le PEA-2 est le type le plus courant et la maladie thyroïdienne auto-immune est le trouble endocrinien le plus courant associé au diabète de type 1.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"2012 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275205","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.412
A. Ghachem, G. Saad, S. Saad, T. Ach, N. Ben Hadj Slama, H. Farid, A. Ben Abdelkrim, A. Maaroufi, K. Ach, M. Denguezli, M. Chadli
L’acitrétine est utilisé dans la prise en charge des dermatoses liées à des troubles de la kératinisation notamment l’ichtyose congénitale. Chez le diabétique, il peut améliorer ou aggraver la tolérance au glucose. Mais son rôle dans l’induction du diabète n’a pas été bien rapporté. Nous rapportons le cas d’une patiente traitée par acitrétine et qui a présenté une cétose diabétique inaugurale. Il s’agit d’une patiente âgée de 21 ans, aux antécédents familiaux de vitiligo, de diabète sur 3 générations, suivie en dermato pour ichtyose congénitale sous acitrétine 25 mg/j depuis 3 ans, qui se présente aux urgences dans un tableau de cétose diabétique. À l’examen, son IMC était à 26,6 kg/m2 et son examen physique était sans particularités hormis une alopécie des cils, des sourcils et du vertex avec des lésions kératosiques desquamantes des paumes des mains. Pas de foyer infectieux évident. Son bilan montrait une HbA1c à 11 % avec un bilan lipidique sans anomalies. Les anticorps anti-GAD, Anti-IA2 et anti-ZnT8 négatifs. Les études ont montré que l’administration chronique de l’acitrétine peut provoquer une altération transitoire de la sensibilité à l’insuline en augmentant la sécrétion d’insuline et donc l’indice de HOMA-IR. Cette altération peut être expliquée par les effets des rétinoïdes sur la fonction adipocytaire, en particulier sur la production de résistine et d’adiponectine impliquées dans l’obésité et la résistance à l’insuline.
{"title":"Cétose inaugurale chez une patiente sous acitrétine : un lien ?","authors":"A. Ghachem, G. Saad, S. Saad, T. Ach, N. Ben Hadj Slama, H. Farid, A. Ben Abdelkrim, A. Maaroufi, K. Ach, M. Denguezli, M. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.412","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.412","url":null,"abstract":"L’acitrétine est utilisé dans la prise en charge des dermatoses liées à des troubles de la kératinisation notamment l’ichtyose congénitale. Chez le diabétique, il peut améliorer ou aggraver la tolérance au glucose. Mais son rôle dans l’induction du diabète n’a pas été bien rapporté. Nous rapportons le cas d’une patiente traitée par acitrétine et qui a présenté une cétose diabétique inaugurale. Il s’agit d’une patiente âgée de 21 ans, aux antécédents familiaux de vitiligo, de diabète sur 3 générations, suivie en dermato pour ichtyose congénitale sous acitrétine 25 mg/j depuis 3 ans, qui se présente aux urgences dans un tableau de cétose diabétique. À l’examen, son IMC était à 26,6 kg/m2 et son examen physique était sans particularités hormis une alopécie des cils, des sourcils et du vertex avec des lésions kératosiques desquamantes des paumes des mains. Pas de foyer infectieux évident. Son bilan montrait une HbA1c à 11 % avec un bilan lipidique sans anomalies. Les anticorps anti-GAD, Anti-IA2 et anti-ZnT8 négatifs. Les études ont montré que l’administration chronique de l’acitrétine peut provoquer une altération transitoire de la sensibilité à l’insuline en augmentant la sécrétion d’insuline et donc l’indice de HOMA-IR. Cette altération peut être expliquée par les effets des rétinoïdes sur la fonction adipocytaire, en particulier sur la production de résistine et d’adiponectine impliquées dans l’obésité et la résistance à l’insuline.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"74 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275337","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.292
F. Cherchir, I. Oueslati, M. Mabrouk, C. Chehaider, F. Chaker, M. Yazidi, M. Chihaoui
Déterminer la prévalence et les facteurs associés à l’atteinte osseuse au cours de l’hyperparathyroïdie primaire (HPTP). Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 88 patients atteints d’HPTP. Les données clinicobiologiques et les résultats de l’ostéodensitométrie ont été relevés à partir des dossiers médicaux. La population étudiée était composée de 75 femmes et de 13 hommes, âgés en moyenne de 58,5 ± 12,8 ans. Les douleurs osseuses, les fractures pathologiques et les tumeurs brunes ont été retrouvées dans respectivement 10 %, 8 % et 6 % des cas. Le T-score moyen était de –1,9 ± 1,3 DS au site fémoral et de –2,7 ± 1,3 DS au site vertébral. Le T-score fémoral était négativement corrélé avec l’âge (r = –0,251 ; p = 0,040), la calcémie corrigée (r = –0,383 ; p = 0,011) et la PTH (r = –0,274 ; p = 0,027) et positivement corrélé avec le poids (r = 0,322 ; p = 0,010). Le T-score au site vertébral était positivement corrélé avec le poids (r = 0,342 ; p = 0,005). La prévalence de l’ostéopénie était de 25 % et celle de l’ostéoporose était de 60 %. Le genre féminin était positivement associé à l’ostéoporose (OR = 4,08 ; intervalle de confiance à 95 % : 1,12–14,85 ; p = 0,025). L’âge, le tabagisme, l’indice de masse corporelle, la calcémie, la phosphorémie, le taux de PTH et le statut vitaminique D n’étaient pas associés à l’atteinte osseuse. Nos résultats ont montré une fréquence élevée de l’ostéoporose au cours de l’HPTP en particulier chez la femme. Le T-score était négativement corrélé avec les taux de la calcémie et de la PTH.
{"title":"L’atteinte osseuse au cours de l’hyperparathyroïdie primaire : Prévalence et facteurs associés","authors":"F. Cherchir, I. Oueslati, M. Mabrouk, C. Chehaider, F. Chaker, M. Yazidi, M. Chihaoui","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.292","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.292","url":null,"abstract":"Déterminer la prévalence et les facteurs associés à l’atteinte osseuse au cours de l’hyperparathyroïdie primaire (HPTP). Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus 88 patients atteints d’HPTP. Les données clinicobiologiques et les résultats de l’ostéodensitométrie ont été relevés à partir des dossiers médicaux. La population étudiée était composée de 75 femmes et de 13 hommes, âgés en moyenne de 58,5 ± 12,8 ans. Les douleurs osseuses, les fractures pathologiques et les tumeurs brunes ont été retrouvées dans respectivement 10 %, 8 % et 6 % des cas. Le T-score moyen était de –1,9 ± 1,3 DS au site fémoral et de –2,7 ± 1,3 DS au site vertébral. Le T-score fémoral était négativement corrélé avec l’âge (r = –0,251 ; p = 0,040), la calcémie corrigée (r = –0,383 ; p = 0,011) et la PTH (r = –0,274 ; p = 0,027) et positivement corrélé avec le poids (r = 0,322 ; p = 0,010). Le T-score au site vertébral était positivement corrélé avec le poids (r = 0,342 ; p = 0,005). La prévalence de l’ostéopénie était de 25 % et celle de l’ostéoporose était de 60 %. Le genre féminin était positivement associé à l’ostéoporose (OR = 4,08 ; intervalle de confiance à 95 % : 1,12–14,85 ; p = 0,025). L’âge, le tabagisme, l’indice de masse corporelle, la calcémie, la phosphorémie, le taux de PTH et le statut vitaminique D n’étaient pas associés à l’atteinte osseuse. Nos résultats ont montré une fréquence élevée de l’ostéoporose au cours de l’HPTP en particulier chez la femme. Le T-score était négativement corrélé avec les taux de la calcémie et de la PTH.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"13 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275352","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.247
S. Mohsen, R. Msaâd, E. Mziou, D. Ben Salem, A. Mehrez, O. Berriche, H. Khiari
Le cancer de la thyroïde est de plus en plus fréquent du fait de l’évolution des moyens de dépistage et de diagnostic. Étudier le taux de prévalence et de mortalité du cancer de la thyroïde chez les adultes pendant les 3 dernières décennies en Tunisie. Étude descriptive rétrospective incluant les adultes âgés de 20 à 65 ans. La source de données était la database « Heath Metrics » pendant une période de 30 ans (1990–2019) en Tunisie. Nous avons effectué une standardisation directe des taux de prévalence et de mortalité selon les tranches d’âge et calculé le changement annuel moyen en pourcentage (CAMP). L’analyse de la tendance a été faite via le « JoinPoint software ». La prévalence du cancer de la thyroïde a augmenté de 56,6 % pendant la période (1990–2019) avec un CAMP de + 2,7 % (p = 0,008), l’augmentation la plus marquée était pour la tranche d’âge [25–30] au cours de la période (1999–2004) ; p < 10^3. Une diminution statistiquement significative des taux de la mortalité a été observée chez les adultes âgés entre 30 et 55 ans, avec un maximum de baisse chez la tranche de [50–54 ans] de –12,1 % pour toute la période ; p = 0,001. Néanmoins ce taux a augmenté pour les tranches d’âges [55–60] et [60–65] respectivement de 1,65 % et 1,73 %. Ces résultats sont compatibles avec une véritable augmentation de la fréquence du cancer de la thyroïde en Tunisie mais la baisse du taux de mortalité n’est pas encore rassurante.
{"title":"Tendance de la prévalence et de la mortalité du cancer de la thyroïde en Tunisie","authors":"S. Mohsen, R. Msaâd, E. Mziou, D. Ben Salem, A. Mehrez, O. Berriche, H. Khiari","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.247","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.247","url":null,"abstract":"Le cancer de la thyroïde est de plus en plus fréquent du fait de l’évolution des moyens de dépistage et de diagnostic. Étudier le taux de prévalence et de mortalité du cancer de la thyroïde chez les adultes pendant les 3 dernières décennies en Tunisie. Étude descriptive rétrospective incluant les adultes âgés de 20 à 65 ans. La source de données était la database « Heath Metrics » pendant une période de 30 ans (1990–2019) en Tunisie. Nous avons effectué une standardisation directe des taux de prévalence et de mortalité selon les tranches d’âge et calculé le changement annuel moyen en pourcentage (CAMP). L’analyse de la tendance a été faite via le « JoinPoint software ». La prévalence du cancer de la thyroïde a augmenté de 56,6 % pendant la période (1990–2019) avec un CAMP de + 2,7 % (p = 0,008), l’augmentation la plus marquée était pour la tranche d’âge [25–30] au cours de la période (1999–2004) ; p < 10^3. Une diminution statistiquement significative des taux de la mortalité a été observée chez les adultes âgés entre 30 et 55 ans, avec un maximum de baisse chez la tranche de [50–54 ans] de –12,1 % pour toute la période ; p = 0,001. Néanmoins ce taux a augmenté pour les tranches d’âges [55–60] et [60–65] respectivement de 1,65 % et 1,73 %. Ces résultats sont compatibles avec une véritable augmentation de la fréquence du cancer de la thyroïde en Tunisie mais la baisse du taux de mortalité n’est pas encore rassurante.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275360","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.507
S. Abadlia, F. Mahjoub, S. Trabelsi, H. Jamoussi
L’addiction alimentaire (AA) est définie par une consommation anormale de certains aliments particuliers et en quantités exagérées. Son diagnostic repose sur le questionnaire Yale Food Addiction Scale (YFAS) 2.0. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence de l’AA dans une population de patients obèses et le phénotype clinique du patient obèse ayant une AA. Étude descriptive transversale menée à l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition de Tunis entre janvier et avril 2022. Cinquante patients obèses étaient inclus, en remplissant le questionnaire YFAS avec une fiche d’information préétablie. Quatre-vingt pour cent des participants étaient des femmes. L’âge moyen était de 50,72 ± 13,4. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 37,02 ± 5,6 kg/m2. L’AA était trouvée chez 42 % des patients ; 24 % sévère, 10 % modérée et 8 % légère. Soixante-seize pour cent des participants ayant AA étaient des femmes, mais la différence n’était pas significative (p = 0,72). Il n’y avait aucune relation significative entre l’AA et les autres facteurs sociodémographiques. L’AA touchait d’avantage les patients ayant un IMC plus important ; 19 % des patients présentant une AA avaient un obésité classe I, 28 % obésité classe II et 53 % obésité classe III. La présence d’une complication de l’obésité (diabète, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, dyslipidémie, dépression, syndrome d’apnée du sommeil, arthrose et stéatose hépatique) n’était pas significativement associée à l’AA (p = 0,25). Notre étude a montré que près de 42 % des patients obèses inclus rapportaient une AA. Cependant, l’AA n’était pas associée aux complications de l’obésité.
{"title":"L’addiction alimentaire chez les patients obèses","authors":"S. Abadlia, F. Mahjoub, S. Trabelsi, H. Jamoussi","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.507","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.507","url":null,"abstract":"L’addiction alimentaire (AA) est définie par une consommation anormale de certains aliments particuliers et en quantités exagérées. Son diagnostic repose sur le questionnaire Yale Food Addiction Scale (YFAS) 2.0. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence de l’AA dans une population de patients obèses et le phénotype clinique du patient obèse ayant une AA. Étude descriptive transversale menée à l’unité d’obésité de l’institut national de nutrition de Tunis entre janvier et avril 2022. Cinquante patients obèses étaient inclus, en remplissant le questionnaire YFAS avec une fiche d’information préétablie. Quatre-vingt pour cent des participants étaient des femmes. L’âge moyen était de 50,72 ± 13,4. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 37,02 ± 5,6 kg/m2. L’AA était trouvée chez 42 % des patients ; 24 % sévère, 10 % modérée et 8 % légère. Soixante-seize pour cent des participants ayant AA étaient des femmes, mais la différence n’était pas significative (p = 0,72). Il n’y avait aucune relation significative entre l’AA et les autres facteurs sociodémographiques. L’AA touchait d’avantage les patients ayant un IMC plus important ; 19 % des patients présentant une AA avaient un obésité classe I, 28 % obésité classe II et 53 % obésité classe III. La présence d’une complication de l’obésité (diabète, hypertension artérielle, infarctus du myocarde, dyslipidémie, dépression, syndrome d’apnée du sommeil, arthrose et stéatose hépatique) n’était pas significativement associée à l’AA (p = 0,25). Notre étude a montré que près de 42 % des patients obèses inclus rapportaient une AA. Cependant, l’AA n’était pas associée aux complications de l’obésité.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"25 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275366","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.539
F. Mathieu, D. Gozlan, M. Mathieu, S. De Montgolfier, B. Demaret, P. Carole, C. Aubert Fourmy, D. Lamarche, F. Koulikoff, F. Nowak, J.M. Zucker, J.P. Malen, L. Morillon, F. Avram, M. Panchal, M. Lanta, M.F. Prouvost, M. Maizeroi, V. Tronel
La reconnaissance des organismes publics du rôle essentiel des patients dans la gestion éthique des protocoles de recherche ou des parcours de soin les concernant s’est développée depuis les années 1990. Pourtant, des progrès restent à faire pour répondre à la demande sociétale de favoriser l’autonomie des personnes concernées dans leur décision de participer à une recherche ou faire un examen. (1) Décrire cette émancipation et ses conséquences sur l’évolution de la recherche et (2) présenter NOTICEInfoBox®, un outil innovant et gratuit pour les cliniciens et les investigateurs, permettant de créer facilement des notices d’information adaptées aux personnes concernées. Formation des membres d’association et mise en place de méthodologies et de groupes de travail collaboratifs et multidisciplinaires. Les comités de relecture de projets de recherches, associatifs ou institutionnels assoient la légitimité des usagers pour comprendre et évaluer les documents de la recherche et ont conduit à leur reconnaissance progressive comme l’un des acteurs incontournables de la mise en place d’une recherche par les promoteurs. Le développement d’un outil innovant, évalué et validé, permettra aux professionnels du soin et de la recherche de délivrer une information adaptée au niveau de compréhension de la personne concernée. Cela contribuera à donner plus de visibilité, de transparence et de confiance dans la recherche et dans le système de soin à l’ensemble de la société civile.
{"title":"L’apport des patients dans la relecture des projets de recherche clinique et présentation de NOTICEInfoBox®, un outil d’aide à la rédaction de notices d’information dans le cadre du soin ou de la recherche","authors":"F. Mathieu, D. Gozlan, M. Mathieu, S. De Montgolfier, B. Demaret, P. Carole, C. Aubert Fourmy, D. Lamarche, F. Koulikoff, F. Nowak, J.M. Zucker, J.P. Malen, L. Morillon, F. Avram, M. Panchal, M. Lanta, M.F. Prouvost, M. Maizeroi, V. Tronel","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.539","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.539","url":null,"abstract":"La reconnaissance des organismes publics du rôle essentiel des patients dans la gestion éthique des protocoles de recherche ou des parcours de soin les concernant s’est développée depuis les années 1990. Pourtant, des progrès restent à faire pour répondre à la demande sociétale de favoriser l’autonomie des personnes concernées dans leur décision de participer à une recherche ou faire un examen. (1) Décrire cette émancipation et ses conséquences sur l’évolution de la recherche et (2) présenter NOTICEInfoBox®, un outil innovant et gratuit pour les cliniciens et les investigateurs, permettant de créer facilement des notices d’information adaptées aux personnes concernées. Formation des membres d’association et mise en place de méthodologies et de groupes de travail collaboratifs et multidisciplinaires. Les comités de relecture de projets de recherches, associatifs ou institutionnels assoient la légitimité des usagers pour comprendre et évaluer les documents de la recherche et ont conduit à leur reconnaissance progressive comme l’un des acteurs incontournables de la mise en place d’une recherche par les promoteurs. Le développement d’un outil innovant, évalué et validé, permettra aux professionnels du soin et de la recherche de délivrer une information adaptée au niveau de compréhension de la personne concernée. Cela contribuera à donner plus de visibilité, de transparence et de confiance dans la recherche et dans le système de soin à l’ensemble de la société civile.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.142
J. Chapon, J. Berthiller, A. Klich, R. Tanguy, N. Perreton, P. Drouin, A. Brac-De-La-Perriere, C. Simonet, H. Lasolle, G. Raverot, F. Subtil, F. Borson-Chazot
La radiothérapie cérébrale est un traitement de première intention des tumeurs cérébrales, mais présente un risque à moyen et long terme de déficits hypophysaires. Les déficits hypophysaires ont été moins étudiés chez l’adulte que chez l’enfant, dans de petites cohortes rétrospectives, avec des incidences variables selon les études. Estimer l’incidence des déficits hypophysaires après radiothérapie cérébrale et identifier les facteurs prédictifs de survenue. Analyse rétrospective d’une cohorte prospective monocentrique de 246 patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale et explorés depuis 2005. Durée moyenne de suivi des patients de 10 ans. Cent dix-huit patients (48 %) ont présenté au moins un déficit hypophysaire diagnostiqué pendant le suivi. Le déficit somatotrope était le plus fréquent (36,5 %), suivi du déficit thyréotrope (24,8 %) et gonadotrope (19,5 %). Les déficits corticotropes étaient rares (4,9 %), partiels dans 50 % des cas, jamais isolés. Seulement 41,9 % des patients présentant un déficit somatotrope et 70,5 % des patients présentant un déficit gonadotrope ont reçu un traitement substitutif, contre tous les patients présentant un autre déficit. Dans cette étude, 50 % des patients présentaient un ou plusieurs déficit hypophysaire 10 ans après la radiothérapie cérébrale. Seule une faible proportion de patients a présenté un déficit corticotrope, qui n’était jamais isolé. Le bilan hormonal post-radiothérapie de première intention pourrait reposer sur des explorations hormonales statiques réalisées par l’équipe oncologique ; les patients étant secondairement adressés à un endocrinologue en cas d’anomalie.
{"title":"Pituitary dysfunction after cranial radiotherapy for brain tumour (PIRAD)","authors":"J. Chapon, J. Berthiller, A. Klich, R. Tanguy, N. Perreton, P. Drouin, A. Brac-De-La-Perriere, C. Simonet, H. Lasolle, G. Raverot, F. Subtil, F. Borson-Chazot","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.142","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.142","url":null,"abstract":"La radiothérapie cérébrale est un traitement de première intention des tumeurs cérébrales, mais présente un risque à moyen et long terme de déficits hypophysaires. Les déficits hypophysaires ont été moins étudiés chez l’adulte que chez l’enfant, dans de petites cohortes rétrospectives, avec des incidences variables selon les études. Estimer l’incidence des déficits hypophysaires après radiothérapie cérébrale et identifier les facteurs prédictifs de survenue. Analyse rétrospective d’une cohorte prospective monocentrique de 246 patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale et explorés depuis 2005. Durée moyenne de suivi des patients de 10 ans. Cent dix-huit patients (48 %) ont présenté au moins un déficit hypophysaire diagnostiqué pendant le suivi. Le déficit somatotrope était le plus fréquent (36,5 %), suivi du déficit thyréotrope (24,8 %) et gonadotrope (19,5 %). Les déficits corticotropes étaient rares (4,9 %), partiels dans 50 % des cas, jamais isolés. Seulement 41,9 % des patients présentant un déficit somatotrope et 70,5 % des patients présentant un déficit gonadotrope ont reçu un traitement substitutif, contre tous les patients présentant un autre déficit. Dans cette étude, 50 % des patients présentaient un ou plusieurs déficit hypophysaire 10 ans après la radiothérapie cérébrale. Seule une faible proportion de patients a présenté un déficit corticotrope, qui n’était jamais isolé. Le bilan hormonal post-radiothérapie de première intention pourrait reposer sur des explorations hormonales statiques réalisées par l’équipe oncologique ; les patients étant secondairement adressés à un endocrinologue en cas d’anomalie.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"61 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275375","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.397
I. Hasbi, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli
La prévalence de l’obésité est en augmentation préoccupante dans le monde. Elle est de plus en plus constatée chez les patients diabétiques de type 1 (DT1) souvent considérés comme normo-pondéraux ce qui pourrait majorer leur risque cardiovasculaire. Déterminer la prévalence de l’obésité dans un groupe de DT1 et rechercher les éventuels facteurs prédisposants. Étude rétrospective, descriptive et analytique auprès de 706 patients DT1, suivis dans notre service sur une durée de 5 ans, ayant bénéficié d’un examen clinique incluant des mesures anthropométriques. L’obésité a été définie par un IMC ≥ 30 kg/m2. Notre étude a inclus les patients DT1 hospitalisés ou suivis à la consultation et a exclu les patientes enceintes DT1. Nous avons inclus 706 patients, l’âge moyen était de 25,47 ± 9,6 ans, la moyenne de l’HbA1c était de 12,63 ± 2,7 %. La prévalence du surpoids et de l’obésité était respectivement de 19,1 % et 7,8 %. Les sujets ayant une surcharge pondérale étaient essentiellement plus âgés (27,9 ± 9,2 ans vs 25,2 ± 9,7 ans, p = 0,01), de sexe féminin (sex-ratio H/F = 0,2 vs 1,2, p = 0,01), avaient une HbA1c plus basse (11,1 ± 2,4 % vs 12,8 ± 2,9 %, p = 0,01). La dose quotidienne d’insuline et le type d’insuline semblaient également être des facteurs déterminants, 86,5 % étaient sous insuline humaine (p = 0,01). Notre étude a démontré un ensemble de facteurs modifiables qui doivent être recherchés systématiquement chez tous DT1 obèse pour une prise en charge optimale.
肥胖在世界范围内的流行率正在上升,令人担忧。它越来越多地出现在1型糖尿病(t1d)患者中,通常被认为是体重正常,这可能会增加他们的心血管风险。确定t1d组肥胖的患病率,并寻找可能的诱发因素。这是一项回顾性、描述性和分析性研究,对706例t1d患者进行了5年的随访,这些患者受益于包括人体测量在内的临床检查。肥胖的定义是bmi≥30 kg/m2。我们的研究包括住院或会诊随访的t1d患者,排除了t1d怀孕患者。我们纳入706例患者,平均年龄25.47±9.6岁,平均糖化血红蛋白12.63±2.7%。超重和肥胖的患病率分别为19.1%和7.8%。超重受试者大多年长(27.9±9.2岁vs±970 25.2%,p = 0.01),女(H / F = 0.2性别比vs 1,2, p = 0.001),更低的糖化了2.4%(11.1±12.8 vs±2.9%,p = 0.01)。每日胰岛素剂量和胰岛素类型似乎也是决定因素,86.5%的人使用胰岛素(p = 0.01)。我们的研究表明,为了获得最佳的治疗,必须在所有肥胖t1d中系统地寻找一系列可改变的因素。
{"title":"Obésité chez le diabétique de type 1 : prévalence et facteurs prédisposants","authors":"I. Hasbi, N.E. Haraj, S. El Aziz, A. Chadli","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.397","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.397","url":null,"abstract":"La prévalence de l’obésité est en augmentation préoccupante dans le monde. Elle est de plus en plus constatée chez les patients diabétiques de type 1 (DT1) souvent considérés comme normo-pondéraux ce qui pourrait majorer leur risque cardiovasculaire. Déterminer la prévalence de l’obésité dans un groupe de DT1 et rechercher les éventuels facteurs prédisposants. Étude rétrospective, descriptive et analytique auprès de 706 patients DT1, suivis dans notre service sur une durée de 5 ans, ayant bénéficié d’un examen clinique incluant des mesures anthropométriques. L’obésité a été définie par un IMC ≥ 30 kg/m2. Notre étude a inclus les patients DT1 hospitalisés ou suivis à la consultation et a exclu les patientes enceintes DT1. Nous avons inclus 706 patients, l’âge moyen était de 25,47 ± 9,6 ans, la moyenne de l’HbA1c était de 12,63 ± 2,7 %. La prévalence du surpoids et de l’obésité était respectivement de 19,1 % et 7,8 %. Les sujets ayant une surcharge pondérale étaient essentiellement plus âgés (27,9 ± 9,2 ans vs 25,2 ± 9,7 ans, p = 0,01), de sexe féminin (sex-ratio H/F = 0,2 vs 1,2, p = 0,01), avaient une HbA1c plus basse (11,1 ± 2,4 % vs 12,8 ± 2,9 %, p = 0,01). La dose quotidienne d’insuline et le type d’insuline semblaient également être des facteurs déterminants, 86,5 % étaient sous insuline humaine (p = 0,01). Notre étude a démontré un ensemble de facteurs modifiables qui doivent être recherchés systématiquement chez tous DT1 obèse pour une prise en charge optimale.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"32 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275485","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-10-01DOI: 10.1016/j.ando.2023.07.315
M. Posvite, A. Al Risi, Z. Chakhtoura, C. Courtillot, B. Baussart, A. Bachelot
Les adénomes gonadotropes représentent environ 40 % des adénomes hypophysaires et sont majoritairement non sécrétant. Lorsqu’ils sont exceptionnellement sécrétant, chez la femme, ils peuvent être la cause de syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané. Patiente de 37 ans présentant des douleurs pelviennes et une spanioménorrhée secondaire ayant amené à la découverte de macrofollicules ovariens bilatéraux. Le bilan hormonal retrouvait une FSH augmentée à 29,3 UI/L, une LH normale à 2,7 UI/L, une hyperoestradiolémie à 541 pg/mL et un taux bas d’AMH à 0,1 ng/mL. Les autres axes hypophysaires étaient normaux ainsi que les marqueurs tumoraux ovariens. L’IRM hypophysaire retrouvait une masse supra-sellaire de 15 × 14 mm difficilement caractérisable. La patiente a eu une chirurgie d’exérèse par voie trans-sphénoïdale étendue du fait du caractère transdiaphragmatique de l’adénome, permettant une exérèse complète. L’analyse histologique retrouvait une tumeur neuroendocrine hypophysaire gonadotrope de grade 1a avec un Ki67 à 1 %. Le bilan hormonal post-opératoire retrouvait une normalisation de l’axe gonadotrope et une disparition des macrofollicules avec 22 follicules antraux et 2 follicules de 12 mm. Une revue récente de la littérature a recensé 65 cas de patientes ayant présenté un adénome gonadotrope sécrétant. Les patientes avec un taux augmenté de FSH présentaient dans 98,2 % des cas un syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané contre 7,7 % des patientes avec un taux de LH augmenté. La chirurgie d’exérèse est la meilleure solution pour traiter efficacement les adénomes gonadotropes, dont l’ablation permet une normalisation de l’axe gonadotrope.
促性腺瘤约占垂体腺瘤的40%,主要是非分泌性腺瘤。当它们异常分泌时,在女性中,它们可能是自发卵巢过度刺激综合征的原因。37岁,骨盆疼痛,继发性西班牙经经,发现双侧卵巢大卵泡。激素平衡显示卵泡刺激素增加29.3 iu /L,黄体生成素正常2.7 iu /L,高雌二醇血症541 pg/mL, amh低0.1 ng/mL。其他垂体轴正常,卵巢肿瘤标志物正常。垂体mri发现密封上肿块15 × 14 mm,难以识别。由于腺瘤的横膈膜特性,患者接受了广泛的经括约肌梗死手术,允许完全梗死。组织学分析显示1a级神经内分泌垂体促性腺肿瘤,1% Ki67。术后激素检查显示促性腺轴正常,大卵泡消失,有22个窦卵泡和2个12mm卵泡。最近的文献综述记录了65例患者表现为分泌性性腺瘤。FSH水平升高的患者有98.2%的患者出现自发卵巢过度刺激综合征,而黄体生成素水平升高的患者有7.7%。exexesis手术是有效治疗促性腺瘤的最佳解决方案,其切除可使促性腺轴正常化。
{"title":"Syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané en rapport avec un macroadénome gonadotrope","authors":"M. Posvite, A. Al Risi, Z. Chakhtoura, C. Courtillot, B. Baussart, A. Bachelot","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.315","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.ando.2023.07.315","url":null,"abstract":"Les adénomes gonadotropes représentent environ 40 % des adénomes hypophysaires et sont majoritairement non sécrétant. Lorsqu’ils sont exceptionnellement sécrétant, chez la femme, ils peuvent être la cause de syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané. Patiente de 37 ans présentant des douleurs pelviennes et une spanioménorrhée secondaire ayant amené à la découverte de macrofollicules ovariens bilatéraux. Le bilan hormonal retrouvait une FSH augmentée à 29,3 UI/L, une LH normale à 2,7 UI/L, une hyperoestradiolémie à 541 pg/mL et un taux bas d’AMH à 0,1 ng/mL. Les autres axes hypophysaires étaient normaux ainsi que les marqueurs tumoraux ovariens. L’IRM hypophysaire retrouvait une masse supra-sellaire de 15 × 14 mm difficilement caractérisable. La patiente a eu une chirurgie d’exérèse par voie trans-sphénoïdale étendue du fait du caractère transdiaphragmatique de l’adénome, permettant une exérèse complète. L’analyse histologique retrouvait une tumeur neuroendocrine hypophysaire gonadotrope de grade 1a avec un Ki67 à 1 %. Le bilan hormonal post-opératoire retrouvait une normalisation de l’axe gonadotrope et une disparition des macrofollicules avec 22 follicules antraux et 2 follicules de 12 mm. Une revue récente de la littérature a recensé 65 cas de patientes ayant présenté un adénome gonadotrope sécrétant. Les patientes avec un taux augmenté de FSH présentaient dans 98,2 % des cas un syndrome d’hyperstimulation ovarienne spontané contre 7,7 % des patientes avec un taux de LH augmenté. La chirurgie d’exérèse est la meilleure solution pour traiter efficacement les adénomes gonadotropes, dont l’ablation permet une normalisation de l’axe gonadotrope.","PeriodicalId":93871,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135275492","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}