{"title":"S’organiser et se former pour faire face à l’afflux massif de victimes à l’hôpital","authors":"B. Riou, B. Vivien","doi":"10.3166/AFMU-2019-0163","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0163","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124730463","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Aide échographique à la décision en pratique isolée : diagnostic différentiel d’une colique néphrétique","authors":"S. Corcostegui, M. David, P. Chiron","doi":"10.3166/AFMU-2018-0114","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2018-0114","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125739181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Pneumonie à Legionella pneumophila et rhabdomyolyse","authors":"E. Hansconrad, P. Plaisance","doi":"10.3166/AFMU-2019-0120","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0120","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"36 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127373575","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Jaques Roubaud, T. Pelaccia, J. Bartier, J. Schmitt, M. Forato
Objectif : La prise en charge de l’arrêt cardiaque repose sur des recommandations internationales définissant notamment un schéma précis d’administration d’adrénaline. Chez les médecins exerçant la médecine d’urgence préhospitalière, il existe pourtant d’importantes variabilités interindividuelles concernant l’usage de l’adrénaline. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs à l’origine du nonrespect des recommandations. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude qualitative prospective et multicentrique fondée sur des entretiens individuels semi-structurés auprès de médecins urgentistes. Après retranscription, ils ont fait l’objet d’une analyse thématique par le premier auteur. Résultats : Treize entretiens ont été menés. Ils ont permis de conclure qu’un non-respect des recommandations concernant l’administration de l’adrénaline était retrouvé chez sept médecins. Les interviewés expliquaient essentiellement ces écarts par une volonté de majorer les chances de succès de la réanimation (ce qui les conduisait à augmenter la posologie), ou bien en fin de réanimation, à vider la seringue d’adrénaline afin d’administrer un bolus final considéré comme la « dernière chance » pour le patient. Le poids du patient, les comorbidités et l’âge pouvaient également conduire à ajuster la posologie, tout comme le souhait de mettre en oeuvre une « réanimation d’attente », le niveau de connaissance des dernières recommandations par les praticiens ou leurs habitudes personnelles. Conclusion : Il existe, chez les médecins urgentistes, une importante variabilité dans l’usage de l’adrénaline lors de la prise en charge préhospitalière de l’arrêt cardiaque. Ces écarts de pratique imposent la mise en oeuvre de mesures destinées à favoriser le respect des recommandations scientifiques.
{"title":"Pourquoi les médecins urgentistes ne respectent-ils pas les recommandations internationales relatives à l’administration d’adrénaline dans l’arrêt cardiaque ?","authors":"Jaques Roubaud, T. Pelaccia, J. Bartier, J. Schmitt, M. Forato","doi":"10.3166/AFMU-2019-0159","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0159","url":null,"abstract":"Objectif : La prise en charge de l’arrêt cardiaque repose sur des recommandations internationales définissant notamment un schéma précis d’administration d’adrénaline. Chez les médecins exerçant la médecine d’urgence préhospitalière, il existe pourtant d’importantes variabilités interindividuelles concernant l’usage de l’adrénaline. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs à l’origine du nonrespect des recommandations.\u0000Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude qualitative prospective et multicentrique fondée sur des entretiens individuels semi-structurés auprès de médecins urgentistes. Après retranscription, ils ont fait l’objet d’une analyse thématique par le premier auteur.\u0000Résultats : Treize entretiens ont été menés. Ils ont permis de conclure qu’un non-respect des recommandations concernant l’administration de l’adrénaline était retrouvé chez sept médecins. Les interviewés expliquaient essentiellement ces écarts par une volonté de majorer les chances de succès de la réanimation (ce qui les conduisait à augmenter la posologie), ou bien en fin de réanimation, à vider la seringue d’adrénaline afin d’administrer un bolus final considéré comme la « dernière chance » pour le patient. Le poids du patient, les comorbidités et l’âge pouvaient également conduire à ajuster la posologie, tout comme le souhait de mettre en oeuvre une « réanimation d’attente », le niveau de connaissance des dernières recommandations par les praticiens ou leurs habitudes personnelles.\u0000Conclusion : Il existe, chez les médecins urgentistes, une importante variabilité dans l’usage de l’adrénaline lors de la prise en charge préhospitalière de l’arrêt cardiaque. Ces écarts de pratique imposent la mise en oeuvre de mesures destinées à favoriser le respect des recommandations scientifiques.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-29","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127730664","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
E. Thibon, X. Bobbia, B. Blanchard, T. Masia, L. Palmier, L. Tendron, J. Coussaye, P. Claret
Introduction : Notre objectif principal est de comparer, dans un centre hospitalier universitaire (CHU) français et chez les patients hospitalisés pour étiologies médicales à partir de la structure des urgences (SU), le taux de mortalité intrahospitalière entre ceux qui n’attendent pas faute de place en service et ceux en attente (boarding). Méthode : Il s’agit d’une étude quasi expérimentale, monocentrique, observationnelle, rétrospective, par recueil d’informations à partir des dossiers patients informatisés. Nous avons appliqué un score de propension pour ajuster les critères de jugement aux variables mesurées dans les deux groupes, c’est-à-dire les données : 1) démographiques (âge et sexe) ; 2) médicales (niveau de triage) ; 3) biologiques (numération leucocytaire, hémoglobinémie, natrémie, kaliémie, taux sérique de CRP, créatininémie) ; 4) d’imageries (réalisation ou non de radiographie, d’échographie, d’imagerie par résonance magnétique, de tomodensitométrie). Résultats : En 2017, la SU du CHU a admis 60 062 patients adultes. Sur les 15 496 patients hospitalisés après admission en SU, 6 997 l’ont été pour une étiologie médicale, dont 2 546 (36 %) sans attente et 4 451 (64 %) après une attente. Après pondération, le taux de mortalité intrahospitalière était plus important dans le groupe en attente : 7,8 vs 6,3 % ; p < 0,05. De même, la durée médiane d’hospitalisation était plus importante dans le groupe en attente : 7,6 [4,7– 12,0] vs 7,1 j [4,3–11,5] ; p < 0,01. Discussion : Les taux de mortalité et de la durée de séjour intrahospitaliers sont plus importants chez les patients étudiés qui attendent en SU faute de place en service. Nos résultats sont concordants avec la littérature internationale. Il est nécessaire de trouver des solutions pour réduire cette surmortalité.
{"title":"Association entre mortalité et attente aux urgences chez les adultes à hospitaliser pour étiologies médicales","authors":"E. Thibon, X. Bobbia, B. Blanchard, T. Masia, L. Palmier, L. Tendron, J. Coussaye, P. Claret","doi":"10.3166/AFMU-2019-0151","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0151","url":null,"abstract":"Introduction : Notre objectif principal est de comparer, dans un centre hospitalier universitaire (CHU) français et chez les patients hospitalisés pour étiologies médicales à partir de la structure des urgences (SU), le taux de mortalité intrahospitalière entre ceux qui n’attendent pas faute de place en service et ceux en attente (boarding).\u0000Méthode : Il s’agit d’une étude quasi expérimentale, monocentrique, observationnelle, rétrospective, par recueil d’informations à partir des dossiers patients informatisés. Nous avons appliqué un score de propension pour ajuster les critères de jugement aux variables mesurées dans les deux groupes, c’est-à-dire les données : 1) démographiques (âge et sexe) ; 2) médicales (niveau de triage) ; 3) biologiques (numération leucocytaire, hémoglobinémie, natrémie, kaliémie, taux sérique de CRP, créatininémie) ; 4) d’imageries (réalisation ou non de radiographie, d’échographie, d’imagerie par résonance magnétique, de tomodensitométrie).\u0000Résultats : En 2017, la SU du CHU a admis 60 062 patients adultes. Sur les 15 496 patients hospitalisés après admission en SU, 6 997 l’ont été pour une étiologie médicale, dont 2 546 (36 %) sans attente et 4 451 (64 %) après une attente. Après pondération, le taux de mortalité intrahospitalière était plus important dans le groupe en attente : 7,8 vs 6,3 % ; p < 0,05. De même, la durée médiane d’hospitalisation était plus importante dans le groupe en attente : 7,6 [4,7– 12,0] vs 7,1 j [4,3–11,5] ; p < 0,01.\u0000Discussion : Les taux de mortalité et de la durée de séjour intrahospitaliers sont plus importants chez les patients étudiés qui attendent en SU faute de place en service. Nos résultats sont concordants avec la littérature internationale. Il est nécessaire de trouver des solutions pour réduire cette surmortalité.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"30 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123229390","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’hypothermie accidentelle est définie comme une baisse non intentionnelle de la température centrale du corps en dessous de 35 °C. La prévention de l’hypothermie est essentielle. La mesure de la température centrale est nécessaire au diagnostic d’hypothermie et permet d’en juger la sévérité. En présence de signes de vie, et en présence d’une hypothermie pure, l’instabilité hémodynamique apparente ne devrait en principe pas faire l’objet d’une prise en charge spécifique. Un risque d’arrêt cardiaque (AC) est présent si la température chute en dessous de 30–32 °C. En raison du risque d’AC, un patient hypotherme devrait bénéficier de l’application d’un monitoring avant toute mobilisation, laquelle devra être prudente. En cas d’AC, seule la mesure de la température oesophagienne est fiable. Si l’hypothermie est suspectée comme étant potentiellement responsable de l’AC du patient, celui-ci doit être transporté sous réanimation cardiopulmonaire vers un hôpital disposant d’une méthode de réchauffement par circulation extracorporelle (CEC). La valeur de la kaliémie ainsi que les autres paramètres à disposition (âge, sexe, valeur de la température corporelle, durée du low flow, présence d’une asphyxie) permettront de décider de l’indication d’une CEC de réchauffement. Le pronostic des patients victimes d’un AC sur hypothermie est potentiellement excellent, y compris sur le plan neurologique.
{"title":"Hypothermie accidentelle","authors":"M. Pasquier, M. Blancher","doi":"10.3166/afmu-2019-0152","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2019-0152","url":null,"abstract":"L’hypothermie accidentelle est définie comme une baisse non intentionnelle de la température centrale du corps en dessous de 35 °C. La prévention de l’hypothermie est essentielle. La mesure de la température centrale est nécessaire au diagnostic d’hypothermie et permet d’en juger la sévérité. En présence de signes de vie, et en présence d’une hypothermie pure, l’instabilité hémodynamique apparente ne devrait en principe pas faire l’objet d’une prise en charge spécifique. Un risque d’arrêt cardiaque (AC) est présent si la température chute en dessous de 30–32 °C. En raison du risque d’AC, un patient hypotherme devrait bénéficier de l’application d’un monitoring avant toute mobilisation, laquelle devra être prudente. En cas d’AC, seule la mesure de la température oesophagienne est fiable. Si l’hypothermie est suspectée comme étant potentiellement responsable de l’AC du patient, celui-ci doit être transporté sous réanimation cardiopulmonaire vers un hôpital disposant d’une méthode de réchauffement par circulation extracorporelle (CEC). La valeur de la kaliémie ainsi que les autres paramètres à disposition (âge, sexe, valeur de la température corporelle, durée du low flow, présence d’une asphyxie) permettront de décider de l’indication d’une CEC de réchauffement. Le pronostic des patients victimes d’un AC sur hypothermie est potentiellement excellent, y compris sur le plan neurologique.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"377 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132938775","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Porteurs de cocaïne asymptomatiques aux urgences","authors":"D. Douillet, A. Fieni, B. Carneiro","doi":"10.3166/AFMU-2019-0136","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0136","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125598943","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Hernie diaphragmatique massive par élargissement de l’orifice hiatal postopératoire : une complication rare de l’oesophagectomie","authors":"P. Catoire, M. Dubourg, G. Evrard","doi":"10.3166/AFMU-2018-0080","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2018-0080","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"106 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114468773","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
X. Bobbia, P. Claret, R. Perrin-Bayard, J. Coussaye
L’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) devient une pratique intégrée à l’exercice de la spécialité. Quatre étapes semblent nécessaires au déploiement de cet outil : l’existence de preuves scientifiques sur sa pertinence clinique, l’implantation d’échographes dans les structures d’urgences (SU), la formation des médecins et l’objectivation d’un impact secondaire à son utilisation. Les preuves sur la pertinence diagnostique des techniques utilisées datent des années 1990 pour la majorité des applications utilisées aujourd’hui. La disponibilité d’un échographe adapté est également nécessaire. Si la majorité des SU disposent aujourd’hui d’un échographe, selon les recommandations françaises, toutes le devraient. Des échographes de mieux en mieux adaptés à la pratique de l’ECMU arrivent sur le marché. L’objectif doit être de permettre des examens rapides et fiables. Pour cela, une ergonomie épurée et l’implication de techniques d’intelligence artificielle semblent être l’avenir. Les médecins doivent également être formés. En France, l’utilisation de l’ECMU va se généraliser grâce à la formation de tous les nouveaux internes de médecine d’urgence. Cependant, beaucoup d’urgentistes exerçant actuellement doivent encore être formés. Pour répondre à cette demande, de nombreuses formations sont aujourd’hui accessibles. Enfin, peu de données sur l’impact clinique secondaire à l’utilisation de cet outil dans les SU sont disponibles. Après avoir défini l’ECMU, l’objectif de ce texte est d’expliquer la place de l’échographie clinique dans la spécialité de médecine d’urgence. Des perspectives d’évolution de l’ECMU sont également proposées.
{"title":"Place de l’échographie clinique en médecine d’urgence","authors":"X. Bobbia, P. Claret, R. Perrin-Bayard, J. Coussaye","doi":"10.3166/AFMU-2019-0150","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2019-0150","url":null,"abstract":"L’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) devient une pratique intégrée à l’exercice de la spécialité. Quatre étapes semblent nécessaires au déploiement de cet outil : l’existence de preuves scientifiques sur sa pertinence clinique, l’implantation d’échographes dans les structures d’urgences (SU), la formation des médecins et l’objectivation d’un impact secondaire à son utilisation. Les preuves sur la pertinence diagnostique des techniques utilisées datent des années 1990 pour la majorité des applications utilisées aujourd’hui. La disponibilité d’un échographe adapté est également nécessaire. Si la majorité des SU disposent aujourd’hui d’un échographe, selon les recommandations françaises, toutes le devraient. Des échographes de mieux en mieux adaptés à la pratique de l’ECMU arrivent sur le marché. L’objectif doit être de permettre des examens rapides et fiables. Pour cela, une ergonomie épurée et l’implication de techniques d’intelligence artificielle semblent être l’avenir. Les médecins doivent également être formés. En France, l’utilisation de l’ECMU va se généraliser grâce à la formation de tous les nouveaux internes de médecine d’urgence. Cependant, beaucoup d’urgentistes exerçant actuellement doivent encore être formés. Pour répondre à cette demande, de nombreuses formations sont aujourd’hui accessibles. Enfin, peu de données sur l’impact clinique secondaire à l’utilisation de cet outil dans les SU sont disponibles. Après avoir défini l’ECMU, l’objectif de ce texte est d’expliquer la place de l’échographie clinique dans la spécialité de médecine d’urgence. Des perspectives d’évolution de l’ECMU sont également proposées.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125800869","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}