{"title":"Hématome abcédé du psoas fistulisé au rein","authors":"A. Fauvel, M. Roussel, L. Joly","doi":"10.3166/AFMU-2020-0252","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/AFMU-2020-0252","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"84 5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123122590","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Réduction d’une fracture-décollement épiphysaire d’une phalange d’un doigt","authors":"M. Martinez","doi":"10.3166/afmu-2020-0284","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0284","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"110 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129847959","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
P. Gueugniaud, V. Baert, D. Hugenschmitt, H. Hubert, K. Tazarourte
Introduction : Notre objectif était d’analyser la survie des patients victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) durant la pandémie Covid-19 et de comparer les données en fonction du centre de traitement de l’appel choisi, le 15 ou le 18. Méthode : Nous avons extrait les données exhaustives du Registre des arrêts cardiaques (RéAC), entre le 1er mars et le 30 avril 2020. Nous avons effectué trois comparaisons de la survie à 30 jours (J30) de cohortes de patients : 1) Covid vs non-Covid ; 2) appels arrivés au service d’aide médicale urgente (Samu) (15) vs aux sapeurs-pompiers (SP) (18) et 3) appels arrivés au 15 vs 18 pour les patients Covid. Résultats : Sur un total de 870 ACEH, 184 étaient atteints de la Covid. Nous avons observé 487 (56 %) appels arrivés au 15 et 383 (44 %) au 18. La survie à J30 était de 3 %. Les ACEH Covid avaient une survie à J30 plus faible que les non-Covid (0 vs 4 %, p < 0,001). Le délai d’arrivée de SP était plus long lors d’un appel au 15. En revanche, aucune différence de survie n’est observée entre les appels arrivés au 15 ou au 18. Conclusion : La survie consécutive à un ACEH durant la pandémie est extrêmement faible. Cependant, quel que soit le numéro composé (15 ou 18), la survie n’est pas différente, même si le délai d’arrivée des prompts secours est plus court lors d’un appel au 18.
简介:我们的目的是分析Covid-19大流行期间亚齐院外心脏骤停患者的生存情况,并比较15日或18日选择的呼叫中心的数据。方法:我们提取2020年3月1日至4月30日期间心脏骤停登记(ecrd)的综合数据。我们对患者队列进行了三次30天生存率比较:1)Covid - 19与非Covid - 19;2)紧急医疗援助服务(Samu) (15) vs消防员(SP) (18); 3) Covid患者的电话在15 vs 18。结果:在870名亚齐人中,184人感染了Covid - 19。15号有487个(56%)电话,18号有383个(44%)电话。J30的存活率为3%。亚齐Covid患者的30天生存率低于非Covid患者(0 vs 4%, p < 0.001)。在15号打电话时,SP的到达时间更长。另一方面,15号和18号电话的存活率没有差异。结论:亚齐大流行期间的存活率极低。然而,无论拨打哪个号码(15或18),存活率都没有什么不同,即使拨打18时紧急警报到达的时间较短。
{"title":"Impact de la Covid-19 sur les arrêts cardiaques extrahospitaliers en phase de suractivité épidémique : données du registre RéAC","authors":"P. Gueugniaud, V. Baert, D. Hugenschmitt, H. Hubert, K. Tazarourte","doi":"10.3166/afmu-2020-0289","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0289","url":null,"abstract":"Introduction : Notre objectif était d’analyser la survie des patients victimes d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) durant la pandémie Covid-19 et de comparer les données en fonction du centre de traitement de l’appel choisi, le 15 ou le 18.\u0000Méthode : Nous avons extrait les données exhaustives du Registre des arrêts cardiaques (RéAC), entre le 1er mars et le 30 avril 2020. Nous avons effectué trois comparaisons de la survie à 30 jours (J30) de cohortes de patients : 1) Covid vs non-Covid ; 2) appels arrivés au service d’aide médicale urgente (Samu) (15) vs aux sapeurs-pompiers (SP) (18) et 3) appels arrivés au 15 vs 18 pour les patients Covid.\u0000Résultats : Sur un total de 870 ACEH, 184 étaient atteints de la Covid. Nous avons observé 487 (56 %) appels arrivés au 15 et 383 (44 %) au 18. La survie à J30 était de 3 %. Les ACEH Covid avaient une survie à J30 plus faible que les non-Covid (0 vs 4 %, p < 0,001). Le délai d’arrivée de SP était plus long lors d’un appel au 15. En revanche, aucune différence de survie n’est observée entre les appels arrivés au 15 ou au 18.\u0000Conclusion : La survie consécutive à un ACEH durant la pandémie est extrêmement faible. Cependant, quel que soit le numéro composé (15 ou 18), la survie n’est pas différente, même si le délai d’arrivée des prompts secours est plus court lors d’un appel au 18.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115179842","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A. Beltramini, Anne-Gaëlle Capitaine, M. D. la, Dure Molla, P. Colon, D. Pateron
Les traumatismes et les douleurs dentaires sont un
创伤和牙痛是其中之一
{"title":"Conduite à tenir du médecin urgentiste face aux urgences dentaires","authors":"A. Beltramini, Anne-Gaëlle Capitaine, M. D. la, Dure Molla, P. Colon, D. Pateron","doi":"10.3166/afmu-2020-0231","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0231","url":null,"abstract":"Les traumatismes et les douleurs dentaires sont un","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129320094","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Les Samu–Smur en première ligne pour la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers durant l’épidémie de Covid-19","authors":"B. Vivien","doi":"10.3166/afmu-2020-0288","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0288","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"89 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122727887","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.
{"title":"Crises fébriles chez l’enfant : à propos d’une histoire familiale","authors":"N. D. Suremain, T. Lecarpentier, R. Guedj","doi":"10.3166/afmu-2019-0193","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2019-0193","url":null,"abstract":"Les crises fébriles (CF) sont les crises convulsives les plus fréquentes prises en charge dans les services d’urgence dans la population des moins de cinq ans. Elles sont une crise accompagnée de fièvre, sans infection du système nerveux central, se produisant chez les enfants entre six mois et cinq ans. Les critères utilisés et enseignés pour classer les crises en simples ou complexes n’ont pas la même signification en pratique clinique pour prendre la décision d’effectuer une ponction lombaire et/ou une imagerie cérébrale, et pour l’indication de la prescription d’un antiépileptique de recours ou de fond. Certains facteurs sont prédictifs de la récurrence fébrile, tandis que d’autres sont prédictifs d’une épilepsie. À partir de deux cas cliniques de CF complexes, nous proposons une démarche de prise en charge et de faire une revue des syndromes épileptiques survenant au décours des CF chez le jeune nourrisson.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"34 8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134346739","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Depuis décembre 2019 le monde a dû faire face à une nouvelle maladie nommée : Covid-19. Sa dissémination rapide a imposé à l’Organisation mondiale de la santé de déclarer le statut de pandémie mondiale. La réponse des services d’urgence français à cette catastrophe sanitaire était cruciale. Elle a dû intégrer la notion d’urgence inhérente à la multiplication des nouveaux cas, mais également la nécessité d’une réponse organisée et d’une modulation continuelle de celle-ci sur une période jusqu’alors inconnue. Nous présentons dans cet article un schéma d’organisation et un retour d’expérience, d’un service d’urgence de centre hospitalier universitaire (CHU), établissement de santé de référence (ESR) pour le risque épidémique et biologique pour faire face à l’épidémie. Nous exposons les grandes lignes d’une réorganisation structurelle de notre service, la modification du circuit patient en amont de la filière des urgences et en aval, mais également la modification de nos pratiques de soins. Cette réorganisation a dû prendre en compte la notion de contagiosité avec la nécessité d’une séparation précoce en deux filières de soins, effectuée grâce à un processus de prétriage et de triage en amont de la filière. L’un des points clés de cette organisation a été l’évolutivité des définitions des cas suspects au cours du temps et au gré de l’évolution de la connaissance de ce virus et de sa dissémination. Cela a nécessité une adaptabilité de notre filière et une réévaluation quasi quotidienne de cette organisation associée à une information, une formation et un entraînement du personnel de cette structure.
{"title":"Retour d’expérience sur la réorganisation d’un service d’urgence de centre hospitalo-universitaire en réponse à l’épidémie de Covid-19","authors":"M. Drogrey, J. Pernet, P. Hausfater","doi":"10.3166/afmu-2020-0274","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0274","url":null,"abstract":"Depuis décembre 2019 le monde a dû faire face à une nouvelle maladie nommée : Covid-19. Sa dissémination rapide a imposé à l’Organisation mondiale de la santé de déclarer le statut de pandémie mondiale. La réponse des services d’urgence français à cette catastrophe sanitaire était cruciale. Elle a dû intégrer la notion d’urgence inhérente à la multiplication des nouveaux cas, mais également la nécessité d’une réponse organisée et d’une modulation continuelle de celle-ci sur une période jusqu’alors inconnue. Nous présentons dans cet article un schéma d’organisation et un retour d’expérience, d’un service d’urgence de centre hospitalier universitaire (CHU), établissement de santé de référence (ESR) pour le risque épidémique et biologique pour faire face à l’épidémie. Nous exposons les grandes lignes d’une réorganisation structurelle de notre service, la modification du circuit patient en amont de la filière des urgences et en aval, mais également la modification de nos pratiques de soins. Cette réorganisation a dû prendre en compte la notion de contagiosité avec la nécessité d’une séparation précoce en deux filières de soins, effectuée grâce à un processus de prétriage et de triage en amont de la filière. L’un des points clés de cette organisation a été l’évolutivité des définitions des cas suspects au cours du temps et au gré de l’évolution de la connaissance de ce virus et de sa dissémination. Cela a nécessité une adaptabilité de notre filière et une réévaluation quasi quotidienne de cette organisation associée à une information, une formation et un entraînement du personnel de cette structure.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"20 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127449249","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’épidémie de Covid-19 représente une crise dont l’ampleur n’avait jusque-là jamais été imaginée. Des modifications des pratiques pour y faire face ne pouvaient reposer uniquement sur des doctrines ou des intuitions, mais nécessitaient adaptabilité, innovation et réactivité. Un renforcement en moyens techniques et humains a été débuté dès la fin du mois de février. L’organisation de la régulation médicale du Samu de Paris a été modifiée, renforcée en fonction des flux de patients à traiter et adaptée à la spécificité de la crise de Covid. L’ensemble des mesures avait comme objectif d’apporter la réponse la plus adaptée aux patients atteints de la Covid-19 et de préserver la réponse aux appels urgents du 15. Une collaboration fructueuse s’est rapidement établie entre tous les acteurs de la santé, hospitaliers et libéraux favorisant un maintien à domicile d’un certain nombre de patients et empêchant ainsi une saturation précoce des services d’urgence. Le développement et l’intégration de nouveaux outils informatiques ont facilité et diversifié les réponses apportées. Il est, dès à présent, indispensable de pérenniser et de renforcer ces acquis afin de développer le service d’accès aux soins (SAS) nécessaire pour apporter à la population une qualité de soins optimisée.
{"title":"Retour d’expérience sur la régulation au Samu de Paris pendant la crise de Covid-19","authors":"C. Télion, J. Marx, C. Dautreppe, P. Carli","doi":"10.3166/afmu-2020-0281","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0281","url":null,"abstract":"L’épidémie de Covid-19 représente une crise dont l’ampleur n’avait jusque-là jamais été imaginée. Des modifications des pratiques pour y faire face ne pouvaient reposer uniquement sur des doctrines ou des intuitions, mais nécessitaient adaptabilité, innovation et réactivité. Un renforcement en moyens techniques et humains a été débuté dès la fin du mois de février. L’organisation de la régulation médicale du Samu de Paris a été modifiée, renforcée en fonction des flux de patients à traiter et adaptée à la spécificité de la crise de Covid. L’ensemble des mesures avait comme objectif d’apporter la réponse la plus adaptée aux patients atteints de la Covid-19 et de préserver la réponse aux appels urgents du 15. Une collaboration fructueuse s’est rapidement établie entre tous les acteurs de la santé, hospitaliers et libéraux favorisant un maintien à domicile d’un certain nombre de patients et empêchant ainsi une saturation précoce des services d’urgence. Le développement et l’intégration de nouveaux outils informatiques ont facilité et diversifié les réponses apportées. Il est, dès à présent, indispensable de pérenniser et de renforcer ces acquis afin de développer le service d’accès aux soins (SAS) nécessaire pour apporter à la population une qualité de soins optimisée.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"209 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123065648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L. Lamhaut, C. Nivet, C. Dagron, L. Nace, F. Braun, P. Carli
Lors de la crise Covid-19 en France, il a fallu transférer des patients de zones où les lits de réanimation étaient saturés vers d’autres régions. Tous les moyens ont été utilisés : terrestre, aérien, maritime… Pour la première fois, des trains à grande vitesse (TGV) ont été utilisés. Le transport ferroviaire avait été utilisé largement pendant la Première Guerre mondiale. Ces transferts ont nécessité une collaboration extrêmement importante interservices : ministère, agences régionales de santé, hôpitaux, Samu zonaux, Samu, Smur associations de sécurités civiles, sapeurs-pompiers… L’une des collaborations des plus importantes a été celle avec la SNCF qui a permis une adaptation des rames, sécurisations des itinéraires, adaptation de la conduite… Chaque voiture transporte quatre patients intubés en syndrome de détresse respiratoire aiguë avec un médecin senior, un junior, quatre infirmiers et un logisticien pour la réalisation de la surveillance et des soins. Dans chaque rame, une équipe de régulation médicale est présente pour la coordination. Il y a eu dix évacuations sanitaires, qui ont transporté 197 patients sur 6 600 km (350‒950 km/TGV). Le transport le plus long a été de 7 h 14 min. On n’a pas relevé de complications majeures pendant les transferts. Plusieurs questions restent en suspens comme les critères de sélections des patients, la mise en place d’un train sanitaire aménagé permanent, un stock de matériel. Afin de mieux connaître les conséquences sur les patients, une étude est en cours. Les urgentistes ont une nouvelle corde à leur arc avec la possibilité d’effectuer des évacuations sanitaires en TGV pour des patients médicaux graves sur de longues distances.
{"title":"Retour d’expérience des évacuations par train à grande vitesse de patients en syndrome de détresse respiratoire aiguë sur infection à Covid-19 : les missions Chardon","authors":"L. Lamhaut, C. Nivet, C. Dagron, L. Nace, F. Braun, P. Carli","doi":"10.3166/afmu-2020-0275","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0275","url":null,"abstract":"Lors de la crise Covid-19 en France, il a fallu transférer des patients de zones où les lits de réanimation étaient saturés vers d’autres régions. Tous les moyens ont été utilisés : terrestre, aérien, maritime… Pour la première fois, des trains à grande vitesse (TGV) ont été utilisés. Le transport ferroviaire avait été utilisé largement pendant la Première Guerre mondiale. Ces transferts ont nécessité une collaboration extrêmement importante interservices : ministère, agences régionales de santé, hôpitaux, Samu zonaux, Samu, Smur associations de sécurités civiles, sapeurs-pompiers… L’une des collaborations des plus importantes a été celle avec la SNCF qui a permis une adaptation des rames, sécurisations des itinéraires, adaptation de la conduite… Chaque voiture transporte quatre patients intubés en syndrome de détresse respiratoire aiguë avec un médecin senior, un junior, quatre infirmiers et un logisticien pour la réalisation de la surveillance et des soins. Dans chaque rame, une équipe de régulation médicale est présente pour la coordination. Il y a eu dix évacuations sanitaires, qui ont transporté 197 patients sur 6 600 km (350‒950 km/TGV). Le transport le plus long a été de 7 h 14 min. On n’a pas relevé de complications majeures pendant les transferts. Plusieurs questions restent en suspens comme les critères de sélections des patients, la mise en place d’un train sanitaire aménagé permanent, un stock de matériel. Afin de mieux connaître les conséquences sur les patients, une étude est en cours. Les urgentistes ont une nouvelle corde à leur arc avec la possibilité d’effectuer des évacuations sanitaires en TGV pour des patients médicaux graves sur de longues distances.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"99 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115218274","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Morin, N. Peschanski, A. Hibon, D. Douillet, D. Savary
Dès la fin du mois de février 2020, les urgentistes français ont été confrontés à une situation inédite et complexe dans la gestion des cas les plus sévères d’infections pulmonaires associées au nouveau coronavirus (SARSCoV- 2). Les informations en provenance de Chine et les recommandations initiales de l’Organisation mondiale de la santé ont rapidement amené à considérer l’intubation et la ventilation mécanique précoce des malades atteints par la pneumonie de la Covid-19. Or, dès la fin du mois de mars 2020, grâce aux retours d’expérience et de prise en charge, d’abord de la part des réanimateurs et urgentistes italiens, puis espagnols, les pratiques et les recommandations concernant les modalités d’oxygénation et de ventilation des patients Covid-19 ont évolué. Le caractère exceptionnel de cette pandémie et la grande adaptabilité des services de Samu/Smur de France, en l’espace de quelques semaines, pour prendre en charge ces patients oxygénodépendants, justifient que nous en fassions le retour d’expérience, et ce, d’autant plus que nous sommes exposés à un risque de recrudescence d’infections respiratoires graves associées au SARS-CoV-2 à court terme, risquant de saturer une nouvelle fois notre système de santé. Nous détaillons donc ici le retour d’expérience des prises en charge médicales préhospitalières concernant principalement les supports d’oxygénation et de ventilation mécanique.
{"title":"Retour d’expérience sur les transports Smur des patients Covid-19","authors":"F. Morin, N. Peschanski, A. Hibon, D. Douillet, D. Savary","doi":"10.3166/afmu-2020-0257","DOIUrl":"https://doi.org/10.3166/afmu-2020-0257","url":null,"abstract":"Dès la fin du mois de février 2020, les urgentistes français ont été confrontés à une situation inédite et complexe dans la gestion des cas les plus sévères d’infections pulmonaires associées au nouveau coronavirus (SARSCoV- 2). Les informations en provenance de Chine et les recommandations initiales de l’Organisation mondiale de la santé ont rapidement amené à considérer l’intubation et la ventilation mécanique précoce des malades atteints par la pneumonie de la Covid-19. Or, dès la fin du mois de mars 2020, grâce aux retours d’expérience et de prise en charge, d’abord de la part des réanimateurs et urgentistes italiens, puis espagnols, les pratiques et les recommandations concernant les modalités d’oxygénation et de ventilation des patients Covid-19 ont évolué. Le caractère exceptionnel de cette pandémie et la grande adaptabilité des services de Samu/Smur de France, en l’espace de quelques semaines, pour prendre en charge ces patients oxygénodépendants, justifient que nous en fassions le retour d’expérience, et ce, d’autant plus que nous sommes exposés à un risque de recrudescence d’infections respiratoires graves associées au SARS-CoV-2 à court terme, risquant de saturer une nouvelle fois notre système de santé. Nous détaillons donc ici le retour d’expérience des prises en charge médicales préhospitalières concernant principalement les supports d’oxygénation et de ventilation mécanique.","PeriodicalId":367329,"journal":{"name":"Annales françaises de médecine d’urgence","volume":"93 4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122696941","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}