Analyse du rechallenge par nivolumab en 5e ligne pour un carcinome épidermoïde laryngé en échec local et ganglionnaire avec des modalités thérapeutiques conventionnelles par radiothérapie, chirurgie et chimiothérapie.
Un homme de 70 ans avec un cancer épidermoïde du larynx en poursuite évolutive locale et ganglionnaire après traitement par radio-chimiothérapie et chirurgie, traité à la récidive par carboplatine, 5-fluorouracile (FU), cétuximab, puis par nivolumab en 2e ligne suivi de 2 lignes de chimiothérapie conventionnelle associant paclitaxel, cétuximab, puis carboplatine, cétuximab était traité en rechallenge par nivolumab en 5e ligne avec une réponse de 12 mois toujours en cours et une durée de survie depuis la prise en charge systémique exclusive post traitement local de 42,5 mois.
Ce cas clinique souligne le bénéfice de l’utilisation du nivolumab en rechallenge de 5e ligne après un échec lors de son utilisation seul en 2e ligne chez un patient avec un cancer épidermoïde laryngé non contrôlé au plan local et ganglionnaire après traitement conventionnel. Des essais cliniques de stratégie sont nécessaires pour évaluer l’apport de cette attitude qui n’est actuellement pas un standard thérapeutique.
L’augmentation du méat moyen par injection ou par des implants est un des traitements disponibles pour le syndrome du nez vide, mais les niveaux de preuve de son efficacité sont faibles. Nous présentons la technique et évaluons notre expérience. L’objectif principal était l’analyse de l’évolution des valeurs de l’Empty Nose Syndrome 6-item Questionnaire (ENS6Q) dans le traitement des patients atteints d’un syndrome du nez vide (SNV) par injection de graisse autologue. Les objectifs secondaires étaient l’analyse de l’évolution de chacun des six éléments de l’ENS6Q et la recherche de complications. Onze patients avaient eu une approche mini-invasive visant à limiter le flux nasal aérien par injection de graisse entre mars 2021 et décembre 2022.
Dix patients sur les 11 avaient vu leur score global ENS6Q diminuer (p = 0,0058). Six patients avaient eu un score global ENS6Q final < 11. Dix des onze patients étaient satisfaits de l’intervention mais restaient symptomatiques. L’injection n’avait donné lieu à une complication.
Ces résultats encourageants confirment les données de la littérature suggérant que l’injection de graisse pourrait être un moyen pour améliorer la symptomatologie des patients avec un syndrome du nez vide. Cependant, comme les autres approches mini-invasives visant à limiter le flux nasal aérien, elle ne fait pas disparaître l’ensemble des symptômes. Ces résultats doivent être confirmés par des études sur des cohortes plus importantes avec un plus long recul, menées au mieux dans un cadre multicentrique.
Déterminer les indications de la radiothérapie pour les cancers des glandes salivaires et préciser ses modalités et les volumes cibles d’irradiation.
Un groupe de pilotage a rédigé un argumentaire et des propositions de recommandation en s’appuyant sur une revue non systématique de la littérature publiée sur Medline. Le niveau d’adhésion aux recommandations a ensuite été évalué par le groupe de cotation, selon la méthodologie de consensus formalisé d’experts.
En situation postopératoire, la radiothérapie sur le site tumoral ± les aires ganglionnaires est indiquée en cas de présence d’un ou plusieurs facteurs histopronostiques péjoratifs (risque > 10 % de récidive locorégionale) parmi les suivants : stade T3–T4, envahissement ganglionnaire, envahissement extraglandulaire, marges de résection proches ou envahies, haut grade histologique, engainements périnerveux, emboles vasculaires, infiltration osseuse. La radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité (RCMI) est le standard. Pour les cancers non résécables ou les patients non opérables, la radiothérapie de type hadronthérapie (ions carbone) peut être envisagée.
La radiothérapie des cancers des glandes salivaires est indiquée en postopératoire en cas facteurs histopronostiques péjoratifs ou pour les tumeurs inopérables.