ABSTRACT:In northern cities like Montreal, Quebec, Canada, the winters are long, and the construction season is condensed. In the mid-nineteenth century, knowing the St. Lawrence River’s seasonal variations and local construction customs helped railway and bridge builders save time and frustration during the very short working seasons. In this article, I investigate how technical and quasi-technical communications generated during the construction of the Victoria Bridge (1854–1860) are a rich source of urban knowledge. By examining visual and textual evidence in The Construction of the Great Victoria Bridge in Canada, I demonstrate how representations of the construction process are a tangible medium through which practical experience and a personal way of knowing the urban landscape are mediated. I argue that everyday experience and tacit knowledge move between social worlds and inform how audiences know and understand the colonial city.RÉSUMÉ:Dans les villes d’hiver comme Montréal, au Québec, Canada, la saison froide est longue et le calendrier des constructions se retrouve condensé. Au milieu du XIXe siècle, la connaissance des variations saisonnières du fleuve Saint-Laurent et des coutumes locales en matière de construction a aidé les constructeurs de chemins de fer et de ponts à gagner du temps et éviter de la frustration pendant les très courtes saisons de travail. Dans cet article, j’étudie comment les communications techniques et quasi-techniques générées lors de la construction du pont Victoria (1854–1860) sont une riche source de connaissances urbaines. En examinant les preuves visuelles et textuelles dans La construction du grand pont Victoria au Canada, je démontre comment les représentations du processus de construction sont un moyen tangible à travers lequel l’expérience pratique et une façon personnelle de connaître le paysage urbain sont médiatisées. Je soutiens que l’expérience quotidienne et les connaissances tacites se déplacent entre les mondes sociaux et façonnent la manière dont le public perçoit et comprend la ville coloniale.
{"title":"“Far From Uninteresting”: Getting to Know the St. Lawrence River at Montreal During the Construction of the Victoria Bridge","authors":"Heather Braiden","doi":"10.3138/uhr-2020-0005","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0005","url":null,"abstract":"ABSTRACT:In northern cities like Montreal, Quebec, Canada, the winters are long, and the construction season is condensed. In the mid-nineteenth century, knowing the St. Lawrence River’s seasonal variations and local construction customs helped railway and bridge builders save time and frustration during the very short working seasons. In this article, I investigate how technical and quasi-technical communications generated during the construction of the Victoria Bridge (1854–1860) are a rich source of urban knowledge. By examining visual and textual evidence in The Construction of the Great Victoria Bridge in Canada, I demonstrate how representations of the construction process are a tangible medium through which practical experience and a personal way of knowing the urban landscape are mediated. I argue that everyday experience and tacit knowledge move between social worlds and inform how audiences know and understand the colonial city.RÉSUMÉ:Dans les villes d’hiver comme Montréal, au Québec, Canada, la saison froide est longue et le calendrier des constructions se retrouve condensé. Au milieu du XIXe siècle, la connaissance des variations saisonnières du fleuve Saint-Laurent et des coutumes locales en matière de construction a aidé les constructeurs de chemins de fer et de ponts à gagner du temps et éviter de la frustration pendant les très courtes saisons de travail. Dans cet article, j’étudie comment les communications techniques et quasi-techniques générées lors de la construction du pont Victoria (1854–1860) sont une riche source de connaissances urbaines. En examinant les preuves visuelles et textuelles dans La construction du grand pont Victoria au Canada, je démontre comment les représentations du processus de construction sont un moyen tangible à travers lequel l’expérience pratique et une façon personnelle de connaître le paysage urbain sont médiatisées. Je soutiens que l’expérience quotidienne et les connaissances tacites se déplacent entre les mondes sociaux et façonnent la manière dont le public perçoit et comprend la ville coloniale.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"43387759","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:Established during the cholera epidemic of 1832, Montreal’s emigrant sheds sat on the city’s western fringe and played a vital role in urban governance in British North America for the next twenty years. The site served as a place where migrants could be segregated from the general public until they were deemed to be sufficiently healthy to continue with the process of settlement. Public officials employed at and around the sheds and observers who visited the facility thus used the emigrant sheds as a place to consider strategies of classification and containment. The production of knowledge was central to the work that went on there. This article uses government reports, emigrant handbooks, newspapers, and private correspondence to delve into the workings of the emigrant sheds and to place them in the broader context of the politics of public health and the establishment of carceral institutions. It situates these processes at the centre of the project of settler colonialism in British North America.RÉSUMÉ:Construites à l’extrémité ouest de Montréal pendant l’épidémie de choléra de 1832, les baraques d’immigrants allaient jouer pendant vingt ans un rôle essentiel dans la gouvernance urbaine en Amérique du Nord britannique. Le site servait à isoler les migrants de la population générale jusqu’à ce qu’ils soient jugés suffisamment sains pour reprendre le cours de leur installation au pays. Les fonctionnaires qui travaillaient à cet endroit et les personnes venues visiter les installations ont donc utilisé ce qu’ils et elles voyaient là pour réfléchir à des stratégies de classification et de confinement. La production de connaissances est un élément central du travail qui se faisait là-bas. Cet article recourt à des rapports gouvernementaux, à des guides destinés aux immigrants, à des journaux et à des lettres personnelles pour comprendre l’organisation des baraques d’immigrants et les situer dans le contexte plus large des politiques de santé publique et de l’implantation d’établissements carcéraux, elles-mêmes replacées au centre du projet de colonialisme de peuplement de l’Amérique du Nord britannique.
{"title":"Behind Strong Palings: Producing Knowledge in the Modern City at Montreal’s Emigrant Sheds, 1832–1852","authors":"Dan Horner","doi":"10.3138/uhr-2021-0006","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2021-0006","url":null,"abstract":"ABSTRACT:Established during the cholera epidemic of 1832, Montreal’s emigrant sheds sat on the city’s western fringe and played a vital role in urban governance in British North America for the next twenty years. The site served as a place where migrants could be segregated from the general public until they were deemed to be sufficiently healthy to continue with the process of settlement. Public officials employed at and around the sheds and observers who visited the facility thus used the emigrant sheds as a place to consider strategies of classification and containment. The production of knowledge was central to the work that went on there. This article uses government reports, emigrant handbooks, newspapers, and private correspondence to delve into the workings of the emigrant sheds and to place them in the broader context of the politics of public health and the establishment of carceral institutions. It situates these processes at the centre of the project of settler colonialism in British North America.RÉSUMÉ:Construites à l’extrémité ouest de Montréal pendant l’épidémie de choléra de 1832, les baraques d’immigrants allaient jouer pendant vingt ans un rôle essentiel dans la gouvernance urbaine en Amérique du Nord britannique. Le site servait à isoler les migrants de la population générale jusqu’à ce qu’ils soient jugés suffisamment sains pour reprendre le cours de leur installation au pays. Les fonctionnaires qui travaillaient à cet endroit et les personnes venues visiter les installations ont donc utilisé ce qu’ils et elles voyaient là pour réfléchir à des stratégies de classification et de confinement. La production de connaissances est un élément central du travail qui se faisait là-bas. Cet article recourt à des rapports gouvernementaux, à des guides destinés aux immigrants, à des journaux et à des lettres personnelles pour comprendre l’organisation des baraques d’immigrants et les situer dans le contexte plus large des politiques de santé publique et de l’implantation d’établissements carcéraux, elles-mêmes replacées au centre du projet de colonialisme de peuplement de l’Amérique du Nord britannique.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42345697","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Écrire l’histoire des savoirs urbains","authors":"Jean Racette","doi":"10.3138/uhr-49-2-0001","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-49-2-0001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42457910","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:Recent work on the history of railways has focused on the ways in which they changed the experience of space. Studies of urban settings have examined the role of railway tracks in delineating and reaffirming identities of class and ethnicity; they have also looked at the housing and neighborhoods that grew up around railway yards. This article contributes to the literature on railways and urban space by exploring the meanings of train sounds, in particular those produced by bells and steam whistles, in Montreal. The sounds made by trains were among the loudest to arrive in the 19th-century world, and had a particularly dramatic impact upon urban areas. Train whistles and bells had diverse meanings, depending on the precise moment and place at which they were sounded, the duration of the sound, and who was listening. These meanings were integrated into various forms of urban knowledge, and constituted one element of what historian David Garrioch calls “a semiotic system,” part of a larger “urban information system.” This article explores the confrontation between two interpretations of the sounds made by train bells and steam whistles in the region of Montreal between 1850 and 1950, namely, the conflicts between those who saw bells and whistles as elements of a language of safety for railway workers and city dwellers, on the one hand, and, on the other, those who increasingly viewed them as an unwelcome source of urban noise.RÉSUMÉ:De récentes études sur l’histoire des chemins de fer ont mis l’accent sur les manières dont ils ont changé l’expérience d’un espace. Des études en milieu urbain ont examiné le rôle de chemins de fer dans la délinéation et la réaffirmation d’identités de classe et d’ethnicité ; elles ont aussi examiné les logements et les quartiers qui se sont développés autour des dépôts de rails. Cet article contribue aux études sur les chemins de fer et les espaces urbains en explorant la signification des sons ferroviaires, en particulier ceux produits par les cloches et les sifflets à vapeur, à Montréal. Les sons émis par les trains étaient parmi les plus bruyants à pénétrer le monde du XIXe siècle, et avaient un impact particulièrement dramatique sur les zones urbaines. Les sifflets et les cloches des trains avaient différentes significations, selon l’endroit et le moment précis où ils étaient entendus, la durée du son, et qui les entendait. Ces significations étaient intégrées dans diverses formes de connaissances urbaines et constituaient un élément de ce que l’historien David Garrioch nomme « un système sémiotique », une partie d’un « système d’information urbaine » plus large. Cet article explore la confrontation entre deux interprétations des sons faits par les cloches et les sifflets de train dans la région de Montréal entre 1850 et 1950, notamment les conflits entre ceux qui percevaient les cloches et les sifflets comme étant des éléments du langage de sécurité pour les employés ferroviaires et les citadins, d’une p
{"title":"Railways and the Urban Soundscape: Montreal, 1850s–1950s","authors":"Jarrett Rudy, M. Fahrni, Nicolas Kenny","doi":"10.3138/uhr-2020-0006","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0006","url":null,"abstract":"ABSTRACT:Recent work on the history of railways has focused on the ways in which they changed the experience of space. Studies of urban settings have examined the role of railway tracks in delineating and reaffirming identities of class and ethnicity; they have also looked at the housing and neighborhoods that grew up around railway yards. This article contributes to the literature on railways and urban space by exploring the meanings of train sounds, in particular those produced by bells and steam whistles, in Montreal. The sounds made by trains were among the loudest to arrive in the 19th-century world, and had a particularly dramatic impact upon urban areas. Train whistles and bells had diverse meanings, depending on the precise moment and place at which they were sounded, the duration of the sound, and who was listening. These meanings were integrated into various forms of urban knowledge, and constituted one element of what historian David Garrioch calls “a semiotic system,” part of a larger “urban information system.” This article explores the confrontation between two interpretations of the sounds made by train bells and steam whistles in the region of Montreal between 1850 and 1950, namely, the conflicts between those who saw bells and whistles as elements of a language of safety for railway workers and city dwellers, on the one hand, and, on the other, those who increasingly viewed them as an unwelcome source of urban noise.RÉSUMÉ:De récentes études sur l’histoire des chemins de fer ont mis l’accent sur les manières dont ils ont changé l’expérience d’un espace. Des études en milieu urbain ont examiné le rôle de chemins de fer dans la délinéation et la réaffirmation d’identités de classe et d’ethnicité ; elles ont aussi examiné les logements et les quartiers qui se sont développés autour des dépôts de rails. Cet article contribue aux études sur les chemins de fer et les espaces urbains en explorant la signification des sons ferroviaires, en particulier ceux produits par les cloches et les sifflets à vapeur, à Montréal. Les sons émis par les trains étaient parmi les plus bruyants à pénétrer le monde du XIXe siècle, et avaient un impact particulièrement dramatique sur les zones urbaines. Les sifflets et les cloches des trains avaient différentes significations, selon l’endroit et le moment précis où ils étaient entendus, la durée du son, et qui les entendait. Ces significations étaient intégrées dans diverses formes de connaissances urbaines et constituaient un élément de ce que l’historien David Garrioch nomme « un système sémiotique », une partie d’un « système d’information urbaine » plus large. Cet article explore la confrontation entre deux interprétations des sons faits par les cloches et les sifflets de train dans la région de Montréal entre 1850 et 1950, notamment les conflits entre ceux qui percevaient les cloches et les sifflets comme étant des éléments du langage de sécurité pour les employés ferroviaires et les citadins, d’une p","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42172031","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Les histoires des villes de l’Ouest canadien sont inextricablement liées à l’histoire des Métis. Installées le long des rivières au XIXe siècle, les familles métisses constituaient le noyau sur lequel sont venus se greffer d’autres arrivants. Avec la transformation des villes au cours du XXe siècle, les familles métisses trouvent de moins en moins de place dans le paysage urbain et disparaissent des récits des grandes villes de l’Ouest canadien. Les Métis, comme les Premières Nations, sont victimes du colonialisme municipal, dont le but est d’effacer leur présence, perçue comme étant d’une époque révolue. Sans place en ville, certaines familles vivent dans des établissements spontanés aux abords des villes ou, comme dans le cas d’Edmonton, près des dépotoirs. Les Métis d’Edmonton ont grandement influencé l’évolution de la ville au XIXe siècle, jusqu’à ce qu’ils soient dépossédés de leurs terres à la fin de cette période. Quoique la plupart des familles quittent Edmonton, la relation qu’elles entretiennent avec la ville n’est pas coupée pour autant. Le but de notre article est avant tout de mettre en lumière un aspect peu connu de l’histoire d’Edmonton, celle de regroupements métis dans certaines parties de la ville –notamment sur le dépotoir Grierson, en plein centre-ville, et du côté de Stony Plain Road, c’est-à-dire au nord-ouest de la ville, où une communauté plus large s’est installée – dont on perçoit encore les traces et qui ont vu le jour dans les années 1930. Dans notre analyse, nous dressons un portrait préliminaire de cette présence métisse à Edmonton. Bien qu’aux yeux de la municipalité, ces personnes entraient dans la catégorie des « squatters » indésirables vivant dans des logements de fortune, notre étude examine la possibilité que ces logements aient représenté un « chez soi » permettant à des familles élargies de vivre ensemble et de se sentir culturellement en sécurité malgré l’hostilité et la discrimination ambiantes.ABSTRACT:The histories of the cities of Western Canada are inextricably linked to the history of the Métis. Settled along the rivers in the 19th century, Métis families formed the nucleus on which other newcomers came to be grafted. With the transformation of cities during the 20th century, Métis families are finding less and less space in the urban landscape and are slowly disappearing from the narratives of the large cities of Western Canada. The Métis, like the First Nations, are victims of municipal colonialism, the goal of which is to erase their presence perceived as being from a bygone era. Without a place in the city, some families live in informal settlements on the outskirts of cities or as in the case of Edmonton near dumps. The Métis of Edmonton greatly influenced the city’s development in the 19th century until they were dispossessed of their land at the end of the period. Although most families left Edmonton, their relationship with the city is not necessarily severed. The goal of our article is
摘要:加拿大西部城市的历史与metis的历史密不可分。19世纪沿着河流定居的metis家庭是其他移民的核心。随着20世纪城市的转型,metis家庭在城市景观中的地位越来越小,从加拿大西部大城市的故事中消失了。metis和第一民族一样,是市政殖民主义的受害者,市政殖民主义的目的是抹去他们的存在,他们的存在被认为是过去的时代。由于没有城市空间,一些家庭住在城市边缘的自发定居点,或者像埃德蒙顿的情况一样,住在垃圾场附近。埃德蒙顿的metis在19世纪对这座城市的发展产生了巨大的影响,直到19世纪末他们被剥夺了土地。虽然大多数家庭都离开了埃德蒙顿,但他们与这座城市的关系并没有中断。本文的目的首先是突出edmonton历史上鲜为人知的一面,即集群镇部分地区的混血—特别是从垃圾场Grierson市中心Stony平原路一侧,并即在城西北,一个更广泛的社区搬—人们看待又应运而生的痕迹,并在1930年代。在我们的分析中,我们对埃德蒙顿的metis存在进行了初步的描述。虽然眼中,这些人被列为市政府的«»棚户区居住在临时住所的不速之客,我们研究考虑把这些房屋都是在家里«»大家庭共同生活并能够感受到安全文化,尽管敌视和歧视的环境。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,该县的土地面积为,其中土地和(1.)水。= =地理= =根据美国人口普查局的数据,该镇的土地面积为,其中土地和(1.)水。随着20世纪城市的转变,metis家庭在城市景观中发现的空间越来越少,从加拿大西部大城市的叙事中逐渐消失。metis和第一民族一样,都是市政殖民主义的受害者,其目的是要抹去他们的存在感,认为这是一个早已逝去的时代。Without a place in the city)的甜美、有家庭生活在非正规住区on the of cities as in the case of埃德蒙顿路黄金几个星期。埃德蒙顿的metis对19世纪的城市发展产生了巨大的影响,直到他们在这一时期结束时被剥夺了土地。虽然大多数家庭都离开了埃德蒙顿,但他们与这座城市的关系并不一定受到影响。爱all is to The goal of our篇棚of light on a little-known一方面Edmonton’s history that of groups混血,which配套一定parts of The city in The 1930s in—Grierson转储notably on The in The city centre and in a大社区风电装机on The area of that is to say in The Stony平原路西北of The city)—不要can still be in The档案馆找到痕迹。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为。虽然从市政当局的角度来看,这些人属于不受欢迎的“擅自占用者”的范畴,但我们的研究探讨了这样一个“家”的可能性,使扩大的家庭能够生活在一起,并在文化上感到安全,尽管普遍存在敌意和歧视。
{"title":"La présence métisse à Edmonton dans les années 1930 : de l’éclipse à l’émergence","authors":"Nathalie Kermoal","doi":"10.3138/uhr-2021-0001","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2021-0001","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Les histoires des villes de l’Ouest canadien sont inextricablement liées à l’histoire des Métis. Installées le long des rivières au XIXe siècle, les familles métisses constituaient le noyau sur lequel sont venus se greffer d’autres arrivants. Avec la transformation des villes au cours du XXe siècle, les familles métisses trouvent de moins en moins de place dans le paysage urbain et disparaissent des récits des grandes villes de l’Ouest canadien. Les Métis, comme les Premières Nations, sont victimes du colonialisme municipal, dont le but est d’effacer leur présence, perçue comme étant d’une époque révolue. Sans place en ville, certaines familles vivent dans des établissements spontanés aux abords des villes ou, comme dans le cas d’Edmonton, près des dépotoirs. Les Métis d’Edmonton ont grandement influencé l’évolution de la ville au XIXe siècle, jusqu’à ce qu’ils soient dépossédés de leurs terres à la fin de cette période. Quoique la plupart des familles quittent Edmonton, la relation qu’elles entretiennent avec la ville n’est pas coupée pour autant. Le but de notre article est avant tout de mettre en lumière un aspect peu connu de l’histoire d’Edmonton, celle de regroupements métis dans certaines parties de la ville –notamment sur le dépotoir Grierson, en plein centre-ville, et du côté de Stony Plain Road, c’est-à-dire au nord-ouest de la ville, où une communauté plus large s’est installée – dont on perçoit encore les traces et qui ont vu le jour dans les années 1930. Dans notre analyse, nous dressons un portrait préliminaire de cette présence métisse à Edmonton. Bien qu’aux yeux de la municipalité, ces personnes entraient dans la catégorie des « squatters » indésirables vivant dans des logements de fortune, notre étude examine la possibilité que ces logements aient représenté un « chez soi » permettant à des familles élargies de vivre ensemble et de se sentir culturellement en sécurité malgré l’hostilité et la discrimination ambiantes.ABSTRACT:The histories of the cities of Western Canada are inextricably linked to the history of the Métis. Settled along the rivers in the 19th century, Métis families formed the nucleus on which other newcomers came to be grafted. With the transformation of cities during the 20th century, Métis families are finding less and less space in the urban landscape and are slowly disappearing from the narratives of the large cities of Western Canada. The Métis, like the First Nations, are victims of municipal colonialism, the goal of which is to erase their presence perceived as being from a bygone era. Without a place in the city, some families live in informal settlements on the outskirts of cities or as in the case of Edmonton near dumps. The Métis of Edmonton greatly influenced the city’s development in the 19th century until they were dispossessed of their land at the end of the period. Although most families left Edmonton, their relationship with the city is not necessarily severed. The goal of our article is","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"47579389","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
RÉSUMÉ:Cet article analyse le parcours d’entrepreneur politique de Jean-Claude La Haye et le discours qu’il a mobilisé pour justifier la fondation d’institutions d’urbanisme au Québec dans les années 1960. Prenant à rebours le diagnostic selon lequel La Haye aurait été motivé par une conception technocratique de l’aménagement du territoire, nous montrons que son argumentaire met de l’avant l’insuffisance du savoir technique et la nécessité d’en dépasser les limites dans une mise en commun synthétique opérée par l’urbanisme. Plutôt que de procéder à une simplification technique des problèmes d’aménagement du territoire induits par l’industrialisation et la croissance démographique, La Haye s’appuie sur leur complexité et leur interdépendance afin de justifier la mise en place d’une nouvelle forme d’expertise multidisciplinaire et généraliste qui permettrait d’embrasser une vue surplombante et prévoyante. Après avoir brièvement présenté la formation de Jean-Claude La Haye, nous analysons, d’abord, la manière dont il argumente en faveur de la création de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal et de la Corporation des urbanistes du Québec, puis la façon dont il justifie la mise en place d’un modèle institutionnel fortement hiérarchique dans le rapport de la Commission provinciale d’urbanisme. Nous terminons en analysant les déceptions qu’il a vécues. Nous soutenons qu’en concevant l’urbaniste comme un professionnel généraliste et innovateur sans acte réservé, La Haye a facilité la transformation des institutions qu’il a mises en place et a eu, somme toute, assez peu de contrôle sur leur destin.ABSTRACT:This article will analyze Jean-Claude La Haye’s political career and the discourse he mobilized to justify the founding of urban planning institutions in Quebec in the 1960s. Running counter to the assessment that La Haye was motivated by a technocratic approach to land use planning, we demonstrate that his argument puts forward the inadequacy of technical knowledge and the need to go beyond the limits of a global sharing of knowledge carried out by urban planning. Rather than technically simplifying the problems of land use planning brought about by industrialization and population growth, La Haye relies on their complexity and their interdependence to justify implementing a new form of multidisciplinary and general expertise that would make it possible to embrace a 360-degree forward-looking view. After briefly discussing Jean-Claude La Haye’s training, we analyze the way he argued for the creation of the Université de Montréal’s Institut d’urbanisme and the Corporation des urbanistes du Québec, and the way he justified setting up a hierarchical institutional model in the report of the commission provinciale d’urbanisme (provincial planning commission). We conclude by analyzing the disappointments he experienced. We maintain that in conceiving the urbanist as an innovative professional generalist without an exclusive sphere of action, La
摘要:本文分析了让-克洛德·拉海耶(Jean-Claude La Haye)的政治企业家生涯,以及他在20世纪60年代动员起来为魁北克城市规划机构的建立辩护的演讲。我们将海牙的诊断与技术官僚的空间规划概念进行对比,我们指出,海牙的论点强调了技术知识的不足,以及在城市规划的综合汇集中克服其限制的必要性。而进行简化技术溢出的空间问题的海牙通过工业化和人口的增长,基于它们的复杂性和相互依赖性,以证明建立一种新型的多学科专家和通才能亲吻一个surplombante和前瞻性的观点。海牙简要介绍后,克洛德·若尔达法官的培训方式,我们分析,首先,他认为有利于建立大学城市研究所蒙特利尔和魁北克Corporation的规划师,然后如何合理分级建立体制模式大大省城市规划委员会的报告中。最后,我们分析了他所经历的失望。我们认为,通过将城市规划者视为一个通才和创新的专业人士,海牙促进了它所建立的机构的转型,总的来说,对它们的命运几乎没有控制权。摘要:本文将分析让-克洛德·拉海的政治生涯,以及他为20世纪60年代魁北克城市规划机构的建立所动员的话语。与认为海牙的动机是土地使用规划的技术官僚方法的评估相反,我们表明,海牙的论点突出了技术知识的不足和需要超越城市规划所带来的全球知识共享的限制。房间technically simplifying the伦敦的土地利用规划,送信about by工业化和人口增长、海牙、标准流程“on their复杂性and their interdependence为落实a new form of multidisciplinary and general知识尽可能that would make it to a拥抱360-degree汇率和view。当briefly le claude Haye’s training, we analyze the way he自豪for the of the Montréal’s大学城市学院创建and the Corporation魁北克省的规划师,and the way he up a随时可能设置(hierarchical institutional model in the report of the省的省级城市规划委员会(planning commission)。我们通过分析我所经历的失望来总结。我们坚持认为,海牙将城市规划师视为一个具有创新精神的专业通才,没有专门的行动领域,从而促进了它所建立的机构的转型,最终对它们的命运几乎没有控制权。
{"title":"Le destin contrarié de l’urbanisme de Jean-Claude La Haye","authors":"Frédéric Mercure-Jolette","doi":"10.3138/uhr-2021-0002","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2021-0002","url":null,"abstract":"RÉSUMÉ:Cet article analyse le parcours d’entrepreneur politique de Jean-Claude La Haye et le discours qu’il a mobilisé pour justifier la fondation d’institutions d’urbanisme au Québec dans les années 1960. Prenant à rebours le diagnostic selon lequel La Haye aurait été motivé par une conception technocratique de l’aménagement du territoire, nous montrons que son argumentaire met de l’avant l’insuffisance du savoir technique et la nécessité d’en dépasser les limites dans une mise en commun synthétique opérée par l’urbanisme. Plutôt que de procéder à une simplification technique des problèmes d’aménagement du territoire induits par l’industrialisation et la croissance démographique, La Haye s’appuie sur leur complexité et leur interdépendance afin de justifier la mise en place d’une nouvelle forme d’expertise multidisciplinaire et généraliste qui permettrait d’embrasser une vue surplombante et prévoyante. Après avoir brièvement présenté la formation de Jean-Claude La Haye, nous analysons, d’abord, la manière dont il argumente en faveur de la création de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal et de la Corporation des urbanistes du Québec, puis la façon dont il justifie la mise en place d’un modèle institutionnel fortement hiérarchique dans le rapport de la Commission provinciale d’urbanisme. Nous terminons en analysant les déceptions qu’il a vécues. Nous soutenons qu’en concevant l’urbaniste comme un professionnel généraliste et innovateur sans acte réservé, La Haye a facilité la transformation des institutions qu’il a mises en place et a eu, somme toute, assez peu de contrôle sur leur destin.ABSTRACT:This article will analyze Jean-Claude La Haye’s political career and the discourse he mobilized to justify the founding of urban planning institutions in Quebec in the 1960s. Running counter to the assessment that La Haye was motivated by a technocratic approach to land use planning, we demonstrate that his argument puts forward the inadequacy of technical knowledge and the need to go beyond the limits of a global sharing of knowledge carried out by urban planning. Rather than technically simplifying the problems of land use planning brought about by industrialization and population growth, La Haye relies on their complexity and their interdependence to justify implementing a new form of multidisciplinary and general expertise that would make it possible to embrace a 360-degree forward-looking view. After briefly discussing Jean-Claude La Haye’s training, we analyze the way he argued for the creation of the Université de Montréal’s Institut d’urbanisme and the Corporation des urbanistes du Québec, and the way he justified setting up a hierarchical institutional model in the report of the commission provinciale d’urbanisme (provincial planning commission). We conclude by analyzing the disappointments he experienced. We maintain that in conceiving the urbanist as an innovative professional generalist without an exclusive sphere of action, La ","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"44219615","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:This article examines the socio-spatial reproduction of settler-colonial urbanism at a contested site of urban development in Canada's capital city. Akikodjiwan is an Algonquin sacred site on the Ottawa River (Kichi Sibi) and the location of a large-scale private real estate development project. Using the Access to Information Act, this article demonstrates how the Canadian government—led by the National Capital Commission—orchestrated a land transfer to the developers amid long-standing calls by the Algonquins to have the land returned. This article contributes to understandings of the positioning of the settler city at the center of the spatial logic of coloniality in Canada, as a site of the deployment of socio-spatial strategies of settler-colonial governance and property relations, but also as a site of Indigenous resistance. Transpiring in a purported climate of reconciliation, the remapping of Akikodjiwan demonstrates the ongoing spatial implications and role of place making in settler-colonial city making, where racialized logics and regimes of private property are mobilized in an attempt to dispossess and exclude Indigenous peoples from their lands, alongside the simultaneous transfer of thousands of settlers onto an Algonquin sacred site.RÉSUMÉ:Cet article examine la reproduction sociospatiale de l'urbanisme de colonialisme de peuplement sur un site contesté de développement urbain dans la capitale canadienne. Akikodjiwan est un site algonquin sacré sur la rivière des Outaouais (Kichi Sibi) et l'emplacement d'un projet privé de développement immobilier de grande envergure. Grâce à la Loi sur l'accès à l'information, cet article démontre comment le gouvernement canadien—mené par la Commission de la capitale nationale—a organisé un transfert de terres aux promoteurs alors que les Algonquins réclamaient depuis longtemps le retour de leur terre. Cet article contribue à la compréhension de la position de la ville de colonialisme de peuplement au centre de la logique spatiale de colonialisme au Canada, non seulement en tant que site du déploiement de stratégies sociospatiales de la gouvernance de colonialisme de peuplement et de rapports de propriété, mais aussi en tant que site de résistance autochtone. Ayant lieu au sein d'un climat de prétendue réconciliation, la réorganisation d'Akikodjiwan démontre les implications spatiales continues et le rôle de la création d'espace dans le développement d'une ville de colonialisme de peuplement, où les logiques racialisées et les régimes de propriété privée sont mobilisés pour essayer de déposséder et exclure les peuples autochtones de leurs terres tout en transférant des milliers de colons sur un site sacré algonquin.
{"title":"(Re)mapping Akikodjiwan: Spatial Logics of Dispossession in the Settler-Colonial City","authors":"A. Crosby","doi":"10.3138/uhr-2020-0007","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0007","url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article examines the socio-spatial reproduction of settler-colonial urbanism at a contested site of urban development in Canada's capital city. Akikodjiwan is an Algonquin sacred site on the Ottawa River (Kichi Sibi) and the location of a large-scale private real estate development project. Using the Access to Information Act, this article demonstrates how the Canadian government—led by the National Capital Commission—orchestrated a land transfer to the developers amid long-standing calls by the Algonquins to have the land returned. This article contributes to understandings of the positioning of the settler city at the center of the spatial logic of coloniality in Canada, as a site of the deployment of socio-spatial strategies of settler-colonial governance and property relations, but also as a site of Indigenous resistance. Transpiring in a purported climate of reconciliation, the remapping of Akikodjiwan demonstrates the ongoing spatial implications and role of place making in settler-colonial city making, where racialized logics and regimes of private property are mobilized in an attempt to dispossess and exclude Indigenous peoples from their lands, alongside the simultaneous transfer of thousands of settlers onto an Algonquin sacred site.RÉSUMÉ:Cet article examine la reproduction sociospatiale de l'urbanisme de colonialisme de peuplement sur un site contesté de développement urbain dans la capitale canadienne. Akikodjiwan est un site algonquin sacré sur la rivière des Outaouais (Kichi Sibi) et l'emplacement d'un projet privé de développement immobilier de grande envergure. Grâce à la Loi sur l'accès à l'information, cet article démontre comment le gouvernement canadien—mené par la Commission de la capitale nationale—a organisé un transfert de terres aux promoteurs alors que les Algonquins réclamaient depuis longtemps le retour de leur terre. Cet article contribue à la compréhension de la position de la ville de colonialisme de peuplement au centre de la logique spatiale de colonialisme au Canada, non seulement en tant que site du déploiement de stratégies sociospatiales de la gouvernance de colonialisme de peuplement et de rapports de propriété, mais aussi en tant que site de résistance autochtone. Ayant lieu au sein d'un climat de prétendue réconciliation, la réorganisation d'Akikodjiwan démontre les implications spatiales continues et le rôle de la création d'espace dans le développement d'une ville de colonialisme de peuplement, où les logiques racialisées et les régimes de propriété privée sont mobilisés pour essayer de déposséder et exclure les peuples autochtones de leurs terres tout en transférant des milliers de colons sur un site sacré algonquin.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"42548788","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Daniel A. Barber. Modern Architecture and Climate: Design before Air Conditioning","authors":"Clarence Hatton-Proulx","doi":"10.3138/uhr-2021-0005","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2021-0005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"45807671","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
ABSTRACT:The Tunnels of Moose Jaw is a tourist attraction that presents an award-winning but highly problematic interpretation of Moose Jaw's early 20th-century history. This article explains how the Tunnels of Moose Jaw constructed a successful and compelling presentation of local legends centered around the claim that "notorious" Chicago-based gangster Al Capone hid out beneath Moose Jaw during Prohibition. With scant evidence to prove this and other claims, the attraction has blurred the lines between "history" and "legend." Unfortunately, the attraction's focus on incorrect information has made it difficult for Moose Jaw's residents and visitors to understand what aspects of the city's history are truly noteworthy. This article argues that the Tunnels of Moose Jaw and its many local supporters successfully boosted the city's economy, confidence, and reputation at a crucial turning point in the late 20th century, but did so by presenting the city and its history as something other than what it really is.RÉSUMÉ:Les Tunnels de Moose Jaw sont une attraction touristique qui présente une interprétation primée mais hautement problématique de l'histoire de Moose Jaw du début du 20e siècle. Cet article relate comment Les Tunnels ont construit une présentation convaincante et populaire de légendes locales axées sur la conviction que le célèbre gangster de Chicago Al Capone se serait caché sous Moose Jaw pendant la prohibition. Sans preuves suffisantes à cet effet, l'attraction a brouillé la frontière entre l'histoire et la légende. L'accent mis sur des informations inexactes empêche malheureusement les visiteurs et les résidents de Moose Jaw de saisir quels aspects de l'histoire de la ville sont véritablement dignes de mention. Cet article soutient que Les Tunnels de Moose Jaw et leurs nombreux supporteurs locaux ont stimulé l'économie, la confiance et la réputation de la ville à un tournant décisif de la fin du 20e siècle, au prix cependant d'une altération de l'histoire.
摘要:驼鹿颚隧道是一个旅游景点,它对驼鹿颚20世纪早期历史的诠释屡获殊荣,但问题重重。这篇文章解释了驼鹿下巴的隧道是如何构建一个成功的和引人注目的当地传说的介绍,围绕着“臭名昭著的”芝加哥黑帮阿尔·卡彭在禁酒令期间躲在驼鹿下巴下面的说法。由于缺乏证据来证明这种说法和其他说法,这个景点模糊了“历史”和“传说”之间的界限。不幸的是,这个景点的重点是不正确的信息,这使得驼鹿颚的居民和游客很难理解这座城市历史的哪些方面真正值得注意。本文认为,在20世纪末的一个关键转折点上,穆斯乔隧道及其众多当地支持者成功地提升了这座城市的经济、信心和声誉,但他们做到这一点的方式是将这座城市和它的历史表现得与它的真实面目不同。RÉSUMÉ:Les Tunnels de Moose Jaw(驼鹿下巴隧道)是一个旅游景点,它是一个综合的渡假的渡假的渡假的渡假的渡假的渡假的渡假的渡假。这篇文章涉及到评论Les Tunnels不构建一个单一的前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程前程“我不知道妇女是否有足够的权利,”她说,“我不知道妇女是否有足够的权利。”L'accent is sur des information不准确empêche malheuusement让游客看到了驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿的驼鹿。这篇文章的标题是《关于驼鹿的隧道和其他一些人的自由贸易协定》,内容是《关于其他一些人的自由贸易协定》、《关于其他一些人的自由贸易协定》、《关于其他一些人的自由贸易协定》、《关于其他一些人的自由贸易协定》。
{"title":"Moose Jaw's Tunnel Vision: Mystery, History, and the Construction of \"Canada's Most Notorious City\"","authors":"Ashleigh Androsoff","doi":"10.3138/uhr-2020-0010","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0010","url":null,"abstract":"ABSTRACT:The Tunnels of Moose Jaw is a tourist attraction that presents an award-winning but highly problematic interpretation of Moose Jaw's early 20th-century history. This article explains how the Tunnels of Moose Jaw constructed a successful and compelling presentation of local legends centered around the claim that \"notorious\" Chicago-based gangster Al Capone hid out beneath Moose Jaw during Prohibition. With scant evidence to prove this and other claims, the attraction has blurred the lines between \"history\" and \"legend.\" Unfortunately, the attraction's focus on incorrect information has made it difficult for Moose Jaw's residents and visitors to understand what aspects of the city's history are truly noteworthy. This article argues that the Tunnels of Moose Jaw and its many local supporters successfully boosted the city's economy, confidence, and reputation at a crucial turning point in the late 20th century, but did so by presenting the city and its history as something other than what it really is.RÉSUMÉ:Les Tunnels de Moose Jaw sont une attraction touristique qui présente une interprétation primée mais hautement problématique de l'histoire de Moose Jaw du début du 20e siècle. Cet article relate comment Les Tunnels ont construit une présentation convaincante et populaire de légendes locales axées sur la conviction que le célèbre gangster de Chicago Al Capone se serait caché sous Moose Jaw pendant la prohibition. Sans preuves suffisantes à cet effet, l'attraction a brouillé la frontière entre l'histoire et la légende. L'accent mis sur des informations inexactes empêche malheureusement les visiteurs et les résidents de Moose Jaw de saisir quels aspects de l'histoire de la ville sont véritablement dignes de mention. Cet article soutient que Les Tunnels de Moose Jaw et leurs nombreux supporteurs locaux ont stimulé l'économie, la confiance et la réputation de la ville à un tournant décisif de la fin du 20e siècle, au prix cependant d'une altération de l'histoire.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"46050882","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L'histoire urbaine en temps de pandémie","authors":"Harold Bérubé","doi":"10.3138/uhr-49.1.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/uhr-49.1.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"48264817","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}