Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.068
H. Peslier , K. Cohen Tannugi , J. Reichart
Gamma/delta T-cell lymphoma is a rare and aggressive subtype of primary cutaneous lymphoma. Clinical manifestations typically include the development of subcutaneous nodules and ulcerated plaques. Some forms present as panniculitis with hemophagocytic syndrome. Prognosis is bleak, with a 10% 5-year survival rate. In this report, we present the case of a 20-year old man from French Polynesia, referred for [18F]FDG PET-CT due to the progressive worsening of febrile cutaneous-mucosal infiltration on the face persisting for 1 month. PET examination guided a biopsy from the right deltoid muscle, and expert histological analysis confirmed a CD8+ NOS T-cell lymphoma, granzyme+ and TCR gamma/delta.
γ/δT细胞淋巴瘤是原发性皮肤淋巴瘤中一种罕见的侵袭性亚型。临床表现通常包括皮下结节和溃疡性斑块。有些表现为伴有嗜血细胞综合征的泛发性皮炎。预后很差,5 年存活率仅为 10%。在本报告中,我们介绍了一名来自法属波利尼西亚的 20 岁男子的病例,他因面部发热性皮肤-粘膜浸润持续恶化 1 个月而转诊至[18F]FDG PET-CT。在 PET 检查的指导下,对右侧三角肌进行了活检,专家组织学分析证实这是一种 CD8+ NOS T 细胞淋巴瘤,颗粒酶+,TCR γ/δ。
{"title":"Extensive cutaneous-mucosal and muscular involvement of Gamma/Delta cutaneous T-cell lymphoma on [18F]FDG PET-CT","authors":"H. Peslier , K. Cohen Tannugi , J. Reichart","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.068","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.068","url":null,"abstract":"<div><p>Gamma/delta T-cell lymphoma is a rare and aggressive subtype of primary cutaneous lymphoma. Clinical manifestations typically include the development of subcutaneous nodules and ulcerated plaques. Some forms present as panniculitis with hemophagocytic syndrome. Prognosis is bleak, with a 10% 5-year survival rate. In this report, we present the case of a 20-year old man from French Polynesia, referred for [<sup>18</sup>F]FDG PET-CT due to the progressive worsening of febrile cutaneous-mucosal infiltration on the face persisting for 1 month. PET examination guided a biopsy from the right deltoid muscle, and expert histological analysis confirmed a CD8+ NOS T-cell lymphoma, granzyme+ and TCR gamma/delta.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 78"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016219","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.035
M. Otmane, F. Errazouki, N. Alaoui Ismaili
Introduction
Les cancers de la thyroïde sont relativement rares, ils représentent moins de 1 % de l’ensemble des cancers. Les formes différenciées chez le sujet âgé (médullaires non incluses) sont particulièrement défavorables. Le but de notre étude est d’étudier les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives des CT du sujet âgé (≥ 65 ans).
Matériel et méthode
Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’étalant de 2018 à 2023, portant sur 60 patients suivis au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de Fès, ayant un âge de 65 ans et plus, présentant un CDT non médullaire. Nous avons analysé les paramètres épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, ainsi que pronostiques.
Résultats
L’âge moyen au moment du diagnostic était de 71,05 ans (65–84 ans). Le sexe-ratio était de F/H = 2 avec une prédominance féminine. Le motif de découverte était : nodule suspect isolé (28 %), GMN (53 %), ADP métastatique (12 %), métastase (13 %). La totalité des patients a bénéficié d’une thyroïdectomie totale (en 1 ou 2 temps), tandis qu’un curage ganglionnaire n’était réalisé que chez 16,6 % des patients. Presque tous les patients (91,6 %) ont bénéficié d’une totalisation isotopique. L’étude anatomopathologique a révélé les types histologiques suivants : 61,66 % de CPT classiques, 13,33 % vésiculaires purs, 16,66 % associés au papillaire, 1,66 % oncocytaires, 3,33 % cancers peu différenciés, 3,33 % à cellules cylindriques et 3,33 % NIFTP. La majorité des patients était classée T3 (31,66 %) (selon la classification TNM). Le traitement hormonal freinateur a été instauré chez tous les patients en post-chirurgical. Ils ont bénéficié d’une irathérapie à forte dose : 48,33 % des cas ont reçu une dose totale de 3,7 GBq, 23,33 % une dose totale de 7,4 GBq en 2 cures, 11,66 %, une dose totale de 11,1 GBq en 3 cures alors que 8,33 % ont reçu une dose totale de 22,2 GBq. L’évolution était marquée par une rémission dans 55 % des cas, une récidive ganglionnaire dans 10 % et des métastases à distance dans 21,66 %. La mortalité était de 6,66 % chez les patients métastatiques.
Discussion et conclusion
Les CTD à un âge avancé sont généralement défavorables, caractérisés par un diagnostic tardif, une prévalence accrue chez les hommes, des formes peu différenciées, une fréquence élevée de métastases, des risques de récidive accrus et une survie réduite. Une détection précoce et une prise en charge adaptée ont le potentiel d’améliorer les taux de survie et de réduire la morbidité.
{"title":"CDT chez le sujet âgé : expérience du service de médecine nucléaire au CHU Hassan II de Fès : à propos de 60 cas colligés de 2018 à 2023","authors":"M. Otmane, F. Errazouki, N. Alaoui Ismaili","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.035","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.035","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les cancers de la thyroïde sont relativement rares, ils représentent moins de 1 % de l’ensemble des cancers. Les formes différenciées chez le sujet âgé (médullaires non incluses) sont particulièrement défavorables. Le but de notre étude est d’étudier les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et évolutives des CT du sujet âgé (≥<!--> <!-->65 ans).</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive s’étalant de 2018 à 2023, portant sur 60 patients suivis au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de Fès, ayant un âge de 65 ans et plus, présentant un CDT non médullaire. Nous avons analysé les paramètres épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, ainsi que pronostiques.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’âge moyen au moment du diagnostic était de 71,05 ans (65–84 ans). Le sexe-ratio était de F/H<!--> <!-->=<!--> <!-->2 avec une prédominance féminine. Le motif de découverte était : nodule suspect isolé (28 %), GMN (53 %), ADP métastatique (12 %), métastase (13 %). La totalité des patients a bénéficié d’une thyroïdectomie totale (en 1 ou 2 temps), tandis qu’un curage ganglionnaire n’était réalisé que chez 16,6 % des patients. Presque tous les patients (91,6 %) ont bénéficié d’une totalisation isotopique. L’étude anatomopathologique a révélé les types histologiques suivants : 61,66 % de CPT classiques, 13,33 % vésiculaires purs, 16,66 % associés au papillaire, 1,66 % oncocytaires, 3,33 % cancers peu différenciés, 3,33 % à cellules cylindriques et 3,33 % NIFTP. La majorité des patients était classée T3 (31,66 %) (selon la classification TNM). Le traitement hormonal freinateur a été instauré chez tous les patients en post-chirurgical. Ils ont bénéficié d’une irathérapie à forte dose : 48,33 % des cas ont reçu une dose totale de 3,7<!--> <!-->GBq, 23,33 % une dose totale de 7,4<!--> <!-->GBq en 2 cures, 11,66 %, une dose totale de 11,1<!--> <!-->GBq en 3 cures alors que 8,33 % ont reçu une dose totale de 22,2<!--> <!-->GBq. L’évolution était marquée par une rémission dans 55 % des cas, une récidive ganglionnaire dans 10 % et des métastases à distance dans 21,66 %. La mortalité était de 6,66 % chez les patients métastatiques.</p></div><div><h3>Discussion et conclusion</h3><p>Les CTD à un âge avancé sont généralement défavorables, caractérisés par un diagnostic tardif, une prévalence accrue chez les hommes, des formes peu différenciées, une fréquence élevée de métastases, des risques de récidive accrus et une survie réduite. Une détection précoce et une prise en charge adaptée ont le potentiel d’améliorer les taux de survie et de réduire la morbidité.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Pages 64-65"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016229","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.051
S. Heyer , S. Puisieux , M. Doyen , L. Tyvaert , A. Verge
Objectif
Évaluer les performances diagnostiques et la valeur pronostique de la TEP cérébrale au 18F-FDG lors du diagnostic initial des patients présentant une épilepsie tardive non lésionnelle (ETNL).
Méthodes
Quatre-vingt-sept patients âgés de plus de 50 ans chez qui on a récemment diagnostiqué une ETNL et qui ont passé une TEP cérébrale au 18F-FDG ont été inclus de manière prospective. Les patients ont été classés cliniquement selon l’étiologie du sous-type d’ETNL et ont été suivis jusqu’à 3 ans après la TEP cérébrale au 18F-FDG. Les TEP cérébrales au 18F-FDG ont été interprétées par une analyse combinée, visuelle et semi-quantitative au niveau individuel, ainsi que par une analyse quantitative voxel à voxel au niveau du groupe, avec comparaison à une base de sujets sains.
Résultats
Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale a été observée chez 46 % des patients, dont 88 % n’ont pas reçu de diagnostic final de trouble neurodégénératif ou inflammatoire. Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale avait une valeur prédictive négative de 87 % pour le risque de déclin cognitif au cours du suivi. De plus, l’identification à la TEP d’un pattern d’hypométabolisme suggérant un trouble neurodégénératif était associée à une précision de 77 % pour le risque de déclin cognitif au cours du suivi. À l’échelle du groupe, la TEP au 18F-FDG a identifié un pattern neurodégénératif typique chez les patients atteints de troubles neurodégénératifs (p-voxel < 0,001, corrigé pour le volume du cluster).
Conclusion
Chez les patients atteints d’ETNL, la réalisation d’une TEP cérébrale au 18F-FDG lors du diagnostic initial a un impact significatif à la fois sur le diagnostic d’ETNL et sur le pronostic cognitif. Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale permet d’écarter, chez près de la moitié des patients atteints d’ETNL, une cause neurodégénérative ou inflammatoire ainsi qu’un déclin cognitif futur avec un niveau de certitude élevé. De plus, la TEP cérébrale au 18F-FDG permet d’identifier une maladie neurodégénérative avec des performances diagnostiques élevées.
目的 评价 18F-FDG 脑 PET 在晚发性非阵发性癫痫(LNOE)患者初始诊断中的诊断性能和预后价值。方法 前瞻性纳入 47 例年龄超过 50 岁、新诊断为 LNOE 并接受 18F-FDG 脑 PET 的患者。根据 ETNL 亚型的病因对患者进行临床分类,并在 18F-FDG 脑 PET 治疗后对患者进行长达 3 年的随访。18F-FDG 脑正电子发射计算机断层扫描在个体水平上通过视觉和半定量分析进行解释,在群体水平上通过逐体素定量分析进行解释,并与健康受试者进行比较。结果46% 的患者观察到正常的 18F-FDG 脑正电子发射计算机断层扫描,其中 88% 的患者没有最终诊断为神经退行性疾病或炎症性疾病。正常的 18F-FDG 脑 PET 对随访期间认知能力下降风险的阴性预测值为 87%。此外,在 PET 上发现提示神经退行性疾病的低代谢模式,对随访期间认知能力下降风险的预测准确率为 77%。在簇水平上,18F-FDG PET 发现了神经退行性疾病患者的典型神经退行性模式(p-voxel < 0.001,根据簇体积校正)。正常的 18F-FDG 脑 PET 扫描可排除神经退行性病变或炎症病因,并高度确定近一半的 NLTE 患者未来会出现认知功能下降。此外,18F-FDG 脑正电子发射计算机断层扫描还能识别神经退行性疾病,具有很高的诊断性能。
{"title":"TEP cérébrale au 18F-FDG : un outil efficace pour le diagnostic initial de l’épilepsie tardive non lésionnelle","authors":"S. Heyer , S. Puisieux , M. Doyen , L. Tyvaert , A. Verge","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.051","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer les performances diagnostiques et la valeur pronostique de la TEP cérébrale au 18F-FDG lors du diagnostic initial des patients présentant une épilepsie tardive non lésionnelle (ETNL).</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Quatre-vingt-sept patients âgés de plus de 50 ans chez qui on a récemment diagnostiqué une ETNL et qui ont passé une TEP cérébrale au 18F-FDG ont été inclus de manière prospective. Les patients ont été classés cliniquement selon l’étiologie du sous-type d’ETNL et ont été suivis jusqu’à 3 ans après la TEP cérébrale au 18F-FDG. Les TEP cérébrales au 18F-FDG ont été interprétées par une analyse combinée, visuelle et semi-quantitative au niveau individuel, ainsi que par une analyse quantitative voxel à voxel au niveau du groupe, avec comparaison à une base de sujets sains.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale a été observée chez 46 % des patients, dont 88 % n’ont pas reçu de diagnostic final de trouble neurodégénératif ou inflammatoire. Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale avait une valeur prédictive négative de 87 % pour le risque de déclin cognitif au cours du suivi. De plus, l’identification à la TEP d’un pattern d’hypométabolisme suggérant un trouble neurodégénératif était associée à une précision de 77 % pour le risque de déclin cognitif au cours du suivi. À l’échelle du groupe, la TEP au 18F-FDG a identifié un <em>pattern</em> neurodégénératif typique chez les patients atteints de troubles neurodégénératifs (<em>p</em>-voxel<!--> <!--><<!--> <!-->0,001, corrigé pour le volume du cluster).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Chez les patients atteints d’ETNL, la réalisation d’une TEP cérébrale au 18F-FDG lors du diagnostic initial a un impact significatif à la fois sur le diagnostic d’ETNL et sur le pronostic cognitif. Une TEP cérébrale au 18F-FDG normale permet d’écarter, chez près de la moitié des patients atteints d’ETNL, une cause neurodégénérative ou inflammatoire ainsi qu’un déclin cognitif futur avec un niveau de certitude élevé. De plus, la TEP cérébrale au 18F-FDG permet d’identifier une maladie neurodégénérative avec des performances diagnostiques élevées.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 71"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140015764","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.040
C. Lapoy , T. Carsuzaa , M. Santiago Ribeiro , M. Bailly , M. Courtehoux
Nous rapportons le cas d’un homme de 83 ans, suivi pour insuffisance cardiaque avec FEVG préservée, dont l’échographie de suivi a été évocatrice d’une amylose cardiaque. Selon les recommandations de l’ANSC, une scintigraphie osseuse 99mTc-HMDP a été réalisée, ne révélant qu’une absorption myocardique ventriculaire gauche septale (grade 2) compatible avec le diagnostic d’amylose à TTR, en l’absence d’argument biologique en faveur de l’amylose AL. Dans le cadre du protocole AMYTRE, consistant à évaluer la dysfonction microcirculatoire coronarienne et à évaluer l’effet de Tamadis, une scintigraphie de perfusion myocardique dynamique avec réserve de flux myocardique a été réalisée. Dans les conditions d’un test de dipyridamole cliniquement et électriquement négatif, la tomoscintigraphie du flux sanguin myocardique n’a montré aucun signe d’ischémie. Cependant, il est mis en évidence une altération de la réserve coronaire du territoire descendante antérieure gauche, correspondant au territoire affecté sur la scintigraphie osseuse. Ce résultat est cohérent avec les connaissances actuelles (Dorbala et al.) et démontre l’implication de la microvascularisation myocardique dans l’amylose ATTR.
{"title":"Dysfonctionnement de la réserve de flux myocardique et concordance de l’absorption de la scintigraphie osseuse dans l’amylose septale cardiaque à transthyrétine","authors":"C. Lapoy , T. Carsuzaa , M. Santiago Ribeiro , M. Bailly , M. Courtehoux","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.040","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.040","url":null,"abstract":"<div><p>Nous rapportons le cas d’un homme de 83 ans, suivi pour insuffisance cardiaque avec FEVG préservée, dont l’échographie de suivi a été évocatrice d’une amylose cardiaque. Selon les recommandations de l’ANSC, une scintigraphie osseuse 99mTc-HMDP a été réalisée, ne révélant qu’une absorption myocardique ventriculaire gauche septale (grade 2) compatible avec le diagnostic d’amylose à TTR, en l’absence d’argument biologique en faveur de l’amylose AL. Dans le cadre du protocole AMYTRE, consistant à évaluer la dysfonction microcirculatoire coronarienne et à évaluer l’effet de Tamadis, une scintigraphie de perfusion myocardique dynamique avec réserve de flux myocardique a été réalisée. Dans les conditions d’un test de dipyridamole cliniquement et électriquement négatif, la tomoscintigraphie du flux sanguin myocardique n’a montré aucun signe d’ischémie. Cependant, il est mis en évidence une altération de la réserve coronaire du territoire descendante antérieure gauche, correspondant au territoire affecté sur la scintigraphie osseuse. Ce résultat est cohérent avec les connaissances actuelles (Dorbala et al.) et démontre l’implication de la microvascularisation myocardique dans l’amylose ATTR.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Pages 66-67"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140015768","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.004
M. Masse , D. Chardin , P. Tricarico , N. Martin , V. Comte , J. Darcourt , J. Otto , O. Humbert
Introduction
Déterminer le pronostic à long terme des schémas de réponse atypique à l’immunothérapie (pseudo-progression et réponse dissociée) en comparaison à celui des profils de réponse conventionnelle selon PERCIST pour le cancer bronchique non à petites cellules traité par inhibiteurs de checkpoints immunitaires.
Méthodes
Cent neuf patients ont été inclus de manière prospective et ont bénéficié d’une TEP-TDM à l’inclusion, après 7 semaines (TEPinterim1) et 3 mois (TEPinterim2) de traitement. Le plan de l’étude prévoyait la poursuite de l’immunothérapie au-delà de la progression initiale de la tumeur sur la TEPinterim1. La réponse tumorale a été évaluée à l’aide des critères PERCIST. Après une première progression sur la TEPinterim1, nous avons considéré des schémas de réponses supplémentaires sur la TEPinterim2 : la pseudo-progression (PsPD, réponse métabolique secondaire), la réponse dissociée (DR, coexistence de lésions en réponse et de lésions en progression) et la progression métabolique confirmée (cPMD, progression homogène secondaire des lésions). Les patients ont été suivis pendant au moins 12 mois.
Résultats
Sur la TEPinterim1, une progression PERCIST a été observée chez 60 % (66/109) des patients et l’immunothérapie a été poursuivie chez 59/66. Lors de la TEPinterim2, 14 % des patients ont présenté une pseudo-progression, 11 % une réponse dissociée, 35 % une progression métabolique confirmée et 28 % ont eu une réponse métabolique maintenue. La survie globale et la survie sans progression médiane ne différaient pas entre la pseudo-progression et la réponse dissociée (27 vs 29 mois, p = 1 ; 17 vs 12 mois, p = 0,2). La survie globale et la survie sans progression des patients avec une réponse atypique (PsPD/DR) étaient significativement meilleures que celles des patients en progression métabolique confirmée (29 vs 9 mois, p < 0,02 ; 16 vs 2 mois, p < 0,001), mais moins bonnes que celles des patients présentant une réponse métabolique maintenue (p < 0,001). Cette stratification pronostique en 3 groupes a permis une meilleure identification des vrais progresseurs, surpassant les critères PERCIST (p = 0,03).
Conclusion
La TEP-TDM au 18FDG permet une évaluation précoce de la réponse à l’immunothérapie. De nouveaux critères TEP, prenant en compte les profils de réponse atypiques sous immunothérapie, permettent d’affiner la stratification pronostique conventionnelle basée sur les critères PERCIST.
方法前瞻性入组9例患者,在入组时、治疗7周(PETinterim1)和3个月(PETinterim2)后分别进行PET-CT检查。研究设计包括在 PETinterim1 最初的肿瘤进展后继续接受免疫疗法。肿瘤反应采用 PERCIST 标准进行评估。PETinterim1 初步进展后,我们考虑了 PETinterim2 的其他反应模式:假性进展(PsPD,继发性代谢反应)、分离反应(DR,反应和进展病灶并存)和确诊代谢进展(cPMD,病灶继发性同质进展)。对患者进行了至少 12 个月的随访。 结果在 PETinterim1 中,60%(66/109)的患者观察到 PERCIST 进展,59/66 的患者继续接受免疫治疗。在 PETinterim2 中,14% 的患者出现假性进展,11% 出现分离反应,35% 证实出现代谢进展,28% 维持代谢反应。假性进展和分离反应的中位总生存期和无进展生存期没有差异(27 个月 vs 29 个月,p = 1;17 个月 vs 12 个月,p = 0.2)。非典型反应(PsPD/DR)患者的总生存期和无进展生存期明显优于确诊代谢进展的患者(29 个月 vs 9 个月,p <0.02;16 个月 vs 2 个月,p <0.001),但差于维持代谢反应的患者(p <0.001)。结论18FDG PET/CT能够早期评估对免疫疗法的反应。新的 PET 标准考虑到了免疫疗法的非典型反应特征,使基于 PERCIST 标准的传统预后分层更趋完善。
{"title":"Au-delà de PERCIST : réévaluation des schémas de réponse à l’immunothérapie en TEP-TDM au 18FDG pour le cancer bronchique non à petites cellules","authors":"M. Masse , D. Chardin , P. Tricarico , N. Martin , V. Comte , J. Darcourt , J. Otto , O. Humbert","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.004","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Déterminer le pronostic à long terme des schémas de réponse atypique à l’immunothérapie (pseudo-progression et réponse dissociée) en comparaison à celui des profils de réponse conventionnelle selon PERCIST pour le cancer bronchique non à petites cellules traité par inhibiteurs de <em>checkpoints</em> immunitaires.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cent neuf patients ont été inclus de manière prospective et ont bénéficié d’une TEP-TDM à l’inclusion, après 7 semaines (TEPinterim1) et 3 mois (TEPinterim2) de traitement. Le plan de l’étude prévoyait la poursuite de l’immunothérapie au-delà de la progression initiale de la tumeur sur la TEPinterim1. La réponse tumorale a été évaluée à l’aide des critères PERCIST. Après une première progression sur la TEPinterim1, nous avons considéré des schémas de réponses supplémentaires sur la TEPinterim2 : la pseudo-progression (PsPD, réponse métabolique secondaire), la réponse dissociée (DR, coexistence de lésions en réponse et de lésions en progression) et la progression métabolique confirmée (cPMD, progression homogène secondaire des lésions). Les patients ont été suivis pendant au moins 12 mois.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur la TEPinterim1, une progression PERCIST a été observée chez 60 % (66/109) des patients et l’immunothérapie a été poursuivie chez 59/66. Lors de la TEPinterim2, 14 % des patients ont présenté une pseudo-progression, 11 % une réponse dissociée, 35 % une progression métabolique confirmée et 28 % ont eu une réponse métabolique maintenue. La survie globale et la survie sans progression médiane ne différaient pas entre la pseudo-progression et la réponse dissociée (27 vs 29 mois, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->1 ; 17 vs 12 mois, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2). La survie globale et la survie sans progression des patients avec une réponse atypique (PsPD/DR) étaient significativement meilleures que celles des patients en progression métabolique confirmée (29 vs 9 mois, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,02 ; 16 vs 2 mois, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), mais moins bonnes que celles des patients présentant une réponse métabolique maintenue (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). Cette stratification pronostique en 3 groupes a permis une meilleure identification des vrais progresseurs, surpassant les critères PERCIST (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La TEP-TDM au 18FDG permet une évaluation précoce de la réponse à l’immunothérapie. De nouveaux critères TEP, prenant en compte les profils de réponse atypiques sous immunothérapie, permettent d’affiner la stratification pronostique conventionnelle basée sur les critères PERCIST.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 46"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016121","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.029
T. Larive, P.Y. Marie
Une fixation cardiaque est observée en TEP/TDM DOTATOC (imagerie des récepteurs de la somatostatine) chez la plupart des patients avec myocardite aiguë, mais également de manière fortuite, dans le cadre de bilans oncologiques de routine, ce qui amène à douter de la capacité de la TEP DOTATOC à identifier les myocardites. Ce travail avait eu pour but : i) d’identifier les facteurs prédictifs de ces fixations cardiaques de découverte fortuites et ii) de rechercher des caractéristiques permettant de les différencier de celles liées à une myocardite. Nous avons recherché : i) une captation cardiaque sur 509 examens TEP/TDM DOTATOC consécutivement réalisés pour une indication oncologique ; ii) des paramètres cliniques prédictifs et iii) des critères d’imagerie TEP permettant de différencier ces fixations de découverte fortuite de celles observées chez 31 patients avec myocardites aiguës confirmées par IRM. Une fixation cardiaque significative était observée sur 137 examens (26,9 %) et les facteurs prédictifs indépendants étaient un traitement par analogue de la somatostatine et l’âge. Les facteurs prédictifs indépendants du ratio SUVmax ventricule gauche/sang étaient assez proches : analogues de la somatostatine et antécédent de maladie coronaire. Une captation myocardique était détectée dans seulement 12,9 % (25/193) des examens de patients traités par analogues de la somatostatine, mais chez 43,4 % (59/136) de ceux non traités par analogues de la somatostatine et situés au-dessus de l’âge médian de la population (63,9 ans). Une fixation cardiaque était visualisée chez tous les patients avec myocardite et son intensité ainsi que son étendue étaient nettement supérieures à celles des patients oncologiques. Une valeur supérieure à 2,2 du ratio SUVmax ventricule gauche/sang permettait d’obtenir une sensibilité de 87 % et une spécificité de 85 % pour différencier les captations cardiaques des myocardites de celles des bilans oncologiques. Cette étude confirme la fréquente observation de fixations cardiaques lors d’examens TEP/TDM DOTATOC d’indication oncologique, cette fréquence étant plus élevée chez les patients âgés et plus basse lors de traitements par analogues de la somatostatine. Néanmoins, la TEP/TDM DOTATOC, analysée avec des critères d’étendue et d’intensité de la captation myocardique, permet potentiellement de diagnostiquer les myocardites aiguës et de les différencier des captations myocardiques d’autres origines.
{"title":"Facteurs associés à une hyperfixation cardiaque en TEP/TDM DOTATOC de routine et critères de différenciation avec l’hyperfixation associée à une myocardite aiguë","authors":"T. Larive, P.Y. Marie","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.029","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.029","url":null,"abstract":"<div><p>Une fixation cardiaque est observée en TEP/TDM DOTATOC (imagerie des récepteurs de la somatostatine) chez la plupart des patients avec myocardite aiguë, mais également de manière fortuite, dans le cadre de bilans oncologiques de routine, ce qui amène à douter de la capacité de la TEP DOTATOC à identifier les myocardites. Ce travail avait eu pour but : i) d’identifier les facteurs prédictifs de ces fixations cardiaques de découverte fortuites et ii) de rechercher des caractéristiques permettant de les différencier de celles liées à une myocardite. Nous avons recherché : i) une captation cardiaque sur 509 examens TEP/TDM DOTATOC consécutivement réalisés pour une indication oncologique ; ii) des paramètres cliniques prédictifs et iii) des critères d’imagerie TEP permettant de différencier ces fixations de découverte fortuite de celles observées chez 31 patients avec myocardites aiguës confirmées par IRM. Une fixation cardiaque significative était observée sur 137 examens (26,9 %) et les facteurs prédictifs indépendants étaient un traitement par analogue de la somatostatine et l’âge. Les facteurs prédictifs indépendants du ratio SUVmax ventricule gauche/sang étaient assez proches : analogues de la somatostatine et antécédent de maladie coronaire. Une captation myocardique était détectée dans seulement 12,9 % (25/193) des examens de patients traités par analogues de la somatostatine, mais chez 43,4 % (59/136) de ceux non traités par analogues de la somatostatine et situés au-dessus de l’âge médian de la population (63,9 ans). Une fixation cardiaque était visualisée chez tous les patients avec myocardite et son intensité ainsi que son étendue étaient nettement supérieures à celles des patients oncologiques. Une valeur supérieure à 2,2 du ratio SUVmax ventricule gauche/sang permettait d’obtenir une sensibilité de 87 % et une spécificité de 85 % pour différencier les captations cardiaques des myocardites de celles des bilans oncologiques. Cette étude confirme la fréquente observation de fixations cardiaques lors d’examens TEP/TDM DOTATOC d’indication oncologique, cette fréquence étant plus élevée chez les patients âgés et plus basse lors de traitements par analogues de la somatostatine. Néanmoins, la TEP/TDM DOTATOC, analysée avec des critères d’étendue et d’intensité de la captation myocardique, permet potentiellement de diagnostiquer les myocardites aiguës et de les différencier des captations myocardiques d’autres origines.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 57"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016195","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.034
I. Malki, F. Errazouki, Y. Joutei Amrani, N. Ismaili Alaoui
Introduction
Le syndrome de Means est une forme d’orbitopathie thyroïdienne ne comportant aucun signe clinique ou biologique de dysthyroïdie après un recul minimal de 1 an. Il constitue 8 à 21 % des orbitopathies associées aux maladies thyroïdiennes. Il est souvent associé à des anomalies auto-immunes. Son évolution vers une dysthyroïdie n’est pas fréquente avec l’existence de cas de régression spontanée.
Objectif de ce travail
Rapporter les particularités de l’expression clinique, de la prise en charge thérapeutique, de l’évolution et du pronostic de ce syndrome à travers un cas de patient adressé au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de Fès.
Observation
Patient de 56 ans, suivi pour un syndrome de Means révélé par une diplopie et une exophtalmie unilatérale droite, l’examen clinique initial n’avait pas retrouvé de goitre. Le bilan biologique thyroïdien (TSH, LT4, TRAKS) était normal. Une TDM orbitaire a montré une hypertrophie isolée du muscle oculomoteur supérieur droit de l’orbite droite. Le patient a été traité par corticoïde en intraveineuse avec une amélioration de la symptomatologie et a été mis sous surveillance. L’évolution a été marquée, 6 ans après le début de la symptomatologie, par l’aggravation de l’exophtalmie et l’apparition d’un syndrome thyrotoxicosique. Le bilan thyroïdien était perturbé (TSH basse et T3 T4 normales, TRAKS positives) et la scintigraphie thyroïdienne a objectivé un goitre basedowifé. Le patient a reçu deux cures d’antithyroïdiens de synthèse de durée de 24 mois chacune, avec une rechute de la maladie à la fin du traitement ; puis, il a été adressé à notre service pour irathérapie. Il a reçu une première cure d’iode radioactive à 12 mCi (0,32 GBrq), puis une deuxième cure à la même dose à un intervalle d’une année de la première. L’évolution a été marquée par la persistance de l’hyperthyroïdie. Actuellement, le patient est candidat à une thyroïdectomie totale.
Discussion
Le syndrome de Means, souvent méconnu chez les cliniciens, se présente cliniquement comme une ophtalmopathie basedowienne ou une ophtalmopathie associée aux maladies thyroïdiennes. Son évolution vers une dysthyroïdie n’est pas fréquente. Le traitement ne se justifie qu’en cas d’atteinte sévère et se discute au cas par cas en raison de l’existence de cas de régression spontanée. À travers ce cas, nous avons rapporté l’évolution clinique fluctuante et les difficultés de la prise en charge d’une maladie de Basedow révélée par ce syndrome.
{"title":"Prise en charge d’une maladie de Basedow révélée par un syndrome de Means : à propos d’un cas","authors":"I. Malki, F. Errazouki, Y. Joutei Amrani, N. Ismaili Alaoui","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.034","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.034","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le syndrome de Means est une forme d’orbitopathie thyroïdienne ne comportant aucun signe clinique ou biologique de dysthyroïdie après un recul minimal de 1 an. Il constitue 8 à 21 % des orbitopathies associées aux maladies thyroïdiennes. Il est souvent associé à des anomalies auto-immunes. Son évolution vers une dysthyroïdie n’est pas fréquente avec l’existence de cas de régression spontanée.</p></div><div><h3>Objectif de ce travail</h3><p>Rapporter les particularités de l’expression clinique, de la prise en charge thérapeutique, de l’évolution et du pronostic de ce syndrome à travers un cas de patient adressé au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de Fès.</p></div><div><h3>Observation</h3><p>Patient de 56 ans, suivi pour un syndrome de Means révélé par une diplopie et une exophtalmie unilatérale droite, l’examen clinique initial n’avait pas retrouvé de goitre. Le bilan biologique thyroïdien (TSH, LT4, TRAKS) était normal. Une TDM orbitaire a montré une hypertrophie isolée du muscle oculomoteur supérieur droit de l’orbite droite. Le patient a été traité par corticoïde en intraveineuse avec une amélioration de la symptomatologie et a été mis sous surveillance. L’évolution a été marquée, 6 ans après le début de la symptomatologie, par l’aggravation de l’exophtalmie et l’apparition d’un syndrome thyrotoxicosique. Le bilan thyroïdien était perturbé (TSH basse et T3 T4 normales, TRAKS positives) et la scintigraphie thyroïdienne a objectivé un goitre basedowifé. Le patient a reçu deux cures d’antithyroïdiens de synthèse de durée de 24 mois chacune, avec une rechute de la maladie à la fin du traitement ; puis, il a été adressé à notre service pour irathérapie. Il a reçu une première cure d’iode radioactive à 12<!--> <!-->mCi (0,32<!--> <!-->GBrq), puis une deuxième cure à la même dose à un intervalle d’une année de la première. L’évolution a été marquée par la persistance de l’hyperthyroïdie. Actuellement, le patient est candidat à une thyroïdectomie totale.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le syndrome de Means, souvent méconnu chez les cliniciens, se présente cliniquement comme une ophtalmopathie basedowienne ou une ophtalmopathie associée aux maladies thyroïdiennes. Son évolution vers une dysthyroïdie n’est pas fréquente. Le traitement ne se justifie qu’en cas d’atteinte sévère et se discute au cas par cas en raison de l’existence de cas de régression spontanée. À travers ce cas, nous avons rapporté l’évolution clinique fluctuante et les difficultés de la prise en charge d’une maladie de Basedow révélée par ce syndrome.</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 64"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016199","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.mednuc.2024.01.086
A. Kaume Hone Kok , C. Latappy , D. Tonnerre , C. Cheze Le Rest
Introduction
Les paragangliomes cervicaux sont des tumeurs rares qui dérivent embryologiquement de la crête neurale et qui se trouvent dans l’adventice des vaisseaux et des nerfs. L’imagerie associant la TDM, l’IRM et l’imagerie fonctionnelle joue un rôle déterminant dans le diagnostic. La prise en charge est multidisciplinaire associant chirurgiens, endocrinologues, imageurs, généticiens voire radiothérapeutes. Sur le plan métabolique, les paragangliomes fixent la fluorodopa.
Observation
Nous rapportons le cas d’une patiente de 67 ans consultant pour une masse cervicale droite évoluant depuis 3 mois. À la palpation, il s’agit d’une masse molle non pulsatile. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Les dosage urinaires et sanguins des catécholamines sont négatifs. Le scanner cervical injecté et l’angio-IRM décrivent une masse d’allure vasculaire prenant le contraste au temps artériel, située dans l’aire III cervicale latéralement par rapport à la veine jugulaire interne, qui est en faveur d’un paragangliome. La localisation anatomique étant atypique pour un paragangliome, il a été décidé en RCP de réaliser une TEP-TDM à la fluorodopa. L’examen retrouve une masse cervicale en arrière de la gouttière jugulo-carotidienne modérément hypermétabolique au temps précoce et non fixante au temps tardif. La dynamique de fixation est peu typique d’un paragangliome, le caractère dégressif de la fixation étant habituellement beaucoup moins prononcé. Une cervicotomie exploratrice sous anesthésie générale a été réalisée. L’aspect macroscopique retrouve une tumeur vasculaire violacée avec une veine et une artériole. La dissection a été réalisée sans difficulté. L’histologie définitive conclue à un hémangiome capillaire.
Discussion
Classiquement les paragangliomes se développent le long des axes vasculaires cervicaux avec une prise de contraste au temps artériel traduisant le caractère hypervascularisé. Sur le plan fonctionnel, la fixation précoce de la fluorodopa s’atténuant au temps tardif traduit également le caractère vascularisé de la lésion. Dans notre observation, la lésion présentait deux caractéristiques atypiques, à savoir la localisation et la dynamique de fixation, qui devaient faire évoquer un diagnostic différentiel qui a d’ailleurs été confirmé histologiquement.
Conclusion
Cette observation rappelle qu’en cas de présentation atypique d’une masse cervicale en fluorodopa, il ne faut pas oublier d’évoquer un diagnostic différentiel !
{"title":"Une masse cervicale atypique en TEP-TDM à la fluorodopa","authors":"A. Kaume Hone Kok , C. Latappy , D. Tonnerre , C. Cheze Le Rest","doi":"10.1016/j.mednuc.2024.01.086","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2024.01.086","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les paragangliomes cervicaux sont des tumeurs rares qui dérivent embryologiquement de la crête neurale et qui se trouvent dans l’adventice des vaisseaux et des nerfs. L’imagerie associant la TDM, l’IRM et l’imagerie fonctionnelle joue un rôle déterminant dans le diagnostic. La prise en charge est multidisciplinaire associant chirurgiens, endocrinologues, imageurs, généticiens voire radiothérapeutes. Sur le plan métabolique, les paragangliomes fixent la fluorodopa.</p></div><div><h3>Observation</h3><p>Nous rapportons le cas d’une patiente de 67 ans consultant pour une masse cervicale droite évoluant depuis 3 mois. À la palpation, il s’agit d’une masse molle non pulsatile. Le reste de l’examen clinique est sans particularité. Les dosage urinaires et sanguins des catécholamines sont négatifs. Le scanner cervical injecté et l’angio-IRM décrivent une masse d’allure vasculaire prenant le contraste au temps artériel, située dans l’aire III cervicale latéralement par rapport à la veine jugulaire interne, qui est en faveur d’un paragangliome. La localisation anatomique étant atypique pour un paragangliome, il a été décidé en RCP de réaliser une TEP-TDM à la fluorodopa. L’examen retrouve une masse cervicale en arrière de la gouttière jugulo-carotidienne modérément hypermétabolique au temps précoce et non fixante au temps tardif. La dynamique de fixation est peu typique d’un paragangliome, le caractère dégressif de la fixation étant habituellement beaucoup moins prononcé. Une cervicotomie exploratrice sous anesthésie générale a été réalisée. L’aspect macroscopique retrouve une tumeur vasculaire violacée avec une veine et une artériole. La dissection a été réalisée sans difficulté. L’histologie définitive conclue à un hémangiome capillaire.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Classiquement les paragangliomes se développent le long des axes vasculaires cervicaux avec une prise de contraste au temps artériel traduisant le caractère hypervascularisé. Sur le plan fonctionnel, la fixation précoce de la fluorodopa s’atténuant au temps tardif traduit également le caractère vascularisé de la lésion. Dans notre observation, la lésion présentait deux caractéristiques atypiques, à savoir la localisation et la dynamique de fixation, qui devaient faire évoquer un diagnostic différentiel qui a d’ailleurs été confirmé histologiquement.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette observation rappelle qu’en cas de présentation atypique d’une masse cervicale en fluorodopa, il ne faut pas oublier d’évoquer un diagnostic différentiel !</p></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"48 2","pages":"Page 84"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140016216","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}