Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.douler.2024.03.003
Philippe Le Moine , François Insogna
La douleur chez les enfants en situation de handicap avec déficience intellectuelle modérée à sévère est considérée comme sous-diagnostiquée et sous-traitée en raison de difficultés à communiquer la douleur par le langage oral. La difficulté de l’évaluation est accentuée lorsque les patients sortent de leur environnement coutumier. Les propositions thérapeutiques relèvent de l’avis d’expert. L’absence de suivi des prescriptions est fréquente en raison des contraintes de déplacement de l’enfant et des professionnels de la douleur, ce qui nuit à l’adaptation des traitements et à la progression des connaissances. Depuis septembre 2022, une équipe mobile est dédiée à la prise en charge de la douleur chez les enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de déficience intellectuelle modérée ou sévère, en Bretagne occidentale. L’équipe propose : (1) une première consultation des patients sur leurs lieux de vie : structures médico-sociales ou sanitaires, parfois le lieu de domicile, en présence des parents et des professionnels habituels. Une évaluation initiale multidimensionnelle de la douleur conduit à des préconisations et prescriptions de prise en charge médicamenteuse ou non ; (2) un suivi en téléconsultation avec les référents familiaux et institutionnels afin d’évaluer la pertinence et l’efficacité des préconisations et prescriptions, et de les ajuster ; (3) une formation à l’évaluation de la douleur en situation de handicap pour les professionnels des établissements concernés ; (4) une formation des parents à l’évaluation de la douleur de leur enfant sous forme de séminaires regroupant plusieurs parents. La file active sur un an est de 44 patients, le plus souvent en situation de polyhandicap ou d’autisme sévère. Nous avons réalisé 38 premières consultations en institution ou à domicile et 70 téléconsultations de suivi. Sur 44 dossiers, 25 situations ont été identifiées comme douloureuses, 3 ont été décrites comme non douloureuses, et 6 sont en évaluation depuis le 31 octobre 2023. Douze dossiers sont actuellement clos : 3 non pas été pris en charge, 5 ont été évalués comme non douloureux, 4 ont été présentés comme douloureux avec une adaptation des modalités d’évaluation, et une adaptation des traitements médicamenteux ou non. Trente-deux dossiers sont en cours de prise en charge, dont 3 en attente de première consultation. Les outils spécifiques d’évaluation ont été mis en place 13 fois, 15 patients ont bénéficié de bilans d’investigation. Vingt patients ont eu des propositions non médicamenteuses et 22 des approches médicamenteuses d’antalgiques ou de médicaments à visée digestive (laxatifs, antiacides). Les étiologies avérées ou envisagées sont des migraines et autres algies vasculaires ; une origine digestive (constipation, reflux gastro-œsophagien) ; des douleurs de mécanisme neuropathique ou nociplastique ; une fracture ; des douleurs musculaires et dentaires. Au total, 146 professionnels ont été formés en 10 formations d’é
{"title":"Équipe mobile douleur handicap déficience intellectuelle 0–25 ans (MoDIDol) : une démarche innovante qui rencontre depuis un an, enfants, familles, et professionnels","authors":"Philippe Le Moine , François Insogna","doi":"10.1016/j.douler.2024.03.003","DOIUrl":"10.1016/j.douler.2024.03.003","url":null,"abstract":"<div><p>La douleur chez les enfants en situation de handicap avec déficience intellectuelle modérée à sévère est considérée comme sous-diagnostiquée et sous-traitée en raison de difficultés à communiquer la douleur par le langage oral. La difficulté de l’évaluation est accentuée lorsque les patients sortent de leur environnement coutumier. Les propositions thérapeutiques relèvent de l’avis d’expert. L’absence de suivi des prescriptions est fréquente en raison des contraintes de déplacement de l’enfant et des professionnels de la douleur, ce qui nuit à l’adaptation des traitements et à la progression des connaissances. Depuis septembre 2022, une équipe mobile est dédiée à la prise en charge de la douleur chez les enfants, adolescents et jeunes adultes en situation de déficience intellectuelle modérée ou sévère, en Bretagne occidentale. L’équipe propose : (1) une première consultation des patients sur leurs lieux de vie : structures médico-sociales ou sanitaires, parfois le lieu de domicile, en présence des parents et des professionnels habituels. Une évaluation initiale multidimensionnelle de la douleur conduit à des préconisations et prescriptions de prise en charge médicamenteuse ou non ; (2) un suivi en téléconsultation avec les référents familiaux et institutionnels afin d’évaluer la pertinence et l’efficacité des préconisations et prescriptions, et de les ajuster ; (3) une formation à l’évaluation de la douleur en situation de handicap pour les professionnels des établissements concernés ; (4) une formation des parents à l’évaluation de la douleur de leur enfant sous forme de séminaires regroupant plusieurs parents. La file active sur un an est de 44 patients, le plus souvent en situation de polyhandicap ou d’autisme sévère. Nous avons réalisé 38 premières consultations en institution ou à domicile et 70 téléconsultations de suivi. Sur 44 dossiers, 25 situations ont été identifiées comme douloureuses, 3 ont été décrites comme non douloureuses, et 6 sont en évaluation depuis le 31 octobre 2023. Douze dossiers sont actuellement clos : 3 non pas été pris en charge, 5 ont été évalués comme non douloureux, 4 ont été présentés comme douloureux avec une adaptation des modalités d’évaluation, et une adaptation des traitements médicamenteux ou non. Trente-deux dossiers sont en cours de prise en charge, dont 3 en attente de première consultation. Les outils spécifiques d’évaluation ont été mis en place 13 fois, 15 patients ont bénéficié de bilans d’investigation. Vingt patients ont eu des propositions non médicamenteuses et 22 des approches médicamenteuses d’antalgiques ou de médicaments à visée digestive (laxatifs, antiacides). Les étiologies avérées ou envisagées sont des migraines et autres algies vasculaires ; une origine digestive (constipation, reflux gastro-œsophagien) ; des douleurs de mécanisme neuropathique ou nociplastique ; une fracture ; des douleurs musculaires et dentaires. Au total, 146 professionnels ont été formés en 10 formations d’é","PeriodicalId":53699,"journal":{"name":"Douleurs","volume":"25 3","pages":"Pages 148-153"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141039267","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.douler.2024.03.005
Demont Anthony
Introduction
La lombalgie commune affectera 4 personnes sur 5 au cours de leur vie et plus de la moitié de la population française a eu au moins un épisode de douleur lombaire dans les 12 derniers mois. La lombalgie commune peut être classée en trois catégories, la poussée aiguë, celle à risque de chronicité et la récidivante. Différents types de douleur peuvent y être associés, à savoir la douleur neuropathique, nociceptive et/ou nociplastique. Les recommandations de bonnes pratiques encouragent le recours à des interventions kinésithérapiques et à l’activité physique adaptée pour le traitement de la lombalgie commune à risque de chronicité afin, d’une part, de diminuer les symptômes et les incapacités du patient mais surtout d’améliorer sa qualité de vie.
Conception de l’étude
Examen narratif.
Objectifs
Décrire les outils utiles pour l’évaluation du risque de chronicité auprès de personnes souffrant de lombalgie commune ainsi que les types et la posologie des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées à leur proposer.
Méthodes
Dans cette revue, une recherche documentaire a été effectuée à l’aide de PubMed, Google Scholar, et Embase pour identifier les recommandations de pratiques cliniques rendant compte des outils d’évaluation du risque de chronicité en cas de lombalgie commune ainsi que des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées à proposer à ces personnes. Les articles ont été sélectionnés en fonction de leur pertinence par rapport à l’objectif de cet article.
Résultats
L’évaluation des facteurs de risque de chronicité est un élément indispensable à maîtriser pour proposer un plan de traitement approprié à l’état de santé de la personne. L’identification précoce des facteurs de chronicisation et la mise en place précoce d’interventions kinésithérapiques et d’activité physique adaptée permettront de réduire le risque de passage à la lombalgie récidivante, nécessairement plus complexe à prendre en soins et nécessitant une coopération étroite entre les différents acteurs de santé intervenant. Toutefois, le choix des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées doit être défini selon le type de douleur que présente le patient et selon les facteurs psychosociaux présents. L’activité physique adaptée et sa posologie doit être personnalisée à chaque personne afin d’obtenir les meilleurs effets possibles pour réduire la lombalgie commune.
Introduction
Non-specific low back pain will affect 4 out of 5 individuals during their lifetime, and over half of the French population has experienced at least one episode of lower back pain in the last 12 months. Non-specific low back pain can be classified into three categories: acute onset, at risk of chronicity, and persistent. Various types of pain may be associated with it, including neuropathi
{"title":"Place de la kinésithérapie et de l’activité physique adaptée pour les personnes souffrant de lombalgie à risque de chronicité","authors":"Demont Anthony","doi":"10.1016/j.douler.2024.03.005","DOIUrl":"10.1016/j.douler.2024.03.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La lombalgie commune affectera 4 personnes sur 5 au cours de leur vie et plus de la moitié de la population française a eu au moins un épisode de douleur lombaire dans les 12 derniers mois. La lombalgie commune peut être classée en trois catégories, la poussée aiguë, celle à risque de chronicité et la récidivante. Différents types de douleur peuvent y être associés, à savoir la douleur neuropathique, nociceptive et/ou nociplastique. Les recommandations de bonnes pratiques encouragent le recours à des interventions kinésithérapiques et à l’activité physique adaptée pour le traitement de la lombalgie commune à risque de chronicité afin, d’une part, de diminuer les symptômes et les incapacités du patient mais surtout d’améliorer sa qualité de vie.</p></div><div><h3>Conception de l’étude</h3><p>Examen narratif.</p></div><div><h3>Objectifs</h3><p>Décrire les outils utiles pour l’évaluation du risque de chronicité auprès de personnes souffrant de lombalgie commune ainsi que les types et la posologie des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées à leur proposer.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Dans cette revue, une recherche documentaire a été effectuée à l’aide de PubMed, Google Scholar, et Embase pour identifier les recommandations de pratiques cliniques rendant compte des outils d’évaluation du risque de chronicité en cas de lombalgie commune ainsi que des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées à proposer à ces personnes. Les articles ont été sélectionnés en fonction de leur pertinence par rapport à l’objectif de cet article.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’évaluation des facteurs de risque de chronicité est un élément indispensable à maîtriser pour proposer un plan de traitement approprié à l’état de santé de la personne. L’identification précoce des facteurs de chronicisation et la mise en place précoce d’interventions kinésithérapiques et d’activité physique adaptée permettront de réduire le risque de passage à la lombalgie récidivante, nécessairement plus complexe à prendre en soins et nécessitant une coopération étroite entre les différents acteurs de santé intervenant. Toutefois, le choix des interventions kinésithérapiques et des activités physiques adaptées doit être défini selon le type de douleur que présente le patient et selon les facteurs psychosociaux présents. L’activité physique adaptée et sa posologie doit être personnalisée à chaque personne afin d’obtenir les meilleurs effets possibles pour réduire la lombalgie commune.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Non-specific low back pain will affect 4 out of 5 individuals during their lifetime, and over half of the French population has experienced at least one episode of lower back pain in the last 12 months. Non-specific low back pain can be classified into three categories: acute onset, at risk of chronicity, and persistent. Various types of pain may be associated with it, including neuropathi","PeriodicalId":53699,"journal":{"name":"Douleurs","volume":"25 3","pages":"Pages 114-119"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1624568724000647/pdfft?md5=e082d76799bb1747bf03ed22f609dcdf&pid=1-s2.0-S1624568724000647-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141052721","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.douler.2024.03.001
Sindy Sim , Igor Lima Maldonado , Pierre Castelnau , Laurent Barantin , Wissam El-Hage , Frédéric Andersson , Jean-Philippe Cottier
Background
Mindfulness meditation (MM) and hypnosis practices are gaining interest in mental health, but their physiological mechanisms remain poorly understood. This study aimed to synthesize the functional, morphometric and metabolic changes associated with each practice using magnetic resonance imaging (MRI), and to identify their similarities and differences.
Methods
MRI studies investigating MM and hypnosis in mental health, specifically stress, anxiety, and depression, were systematically screened following PRISMA guidelines from four research databases (PubMed, Web of Science, Embase, PsycINFO) between 2010 and 2022.
Results
In total, 97 references met the inclusion criteria (84 for MM and 13 for hypnosis). This review showed common and divergent points regarding the regions involved and associated brain connectivity during MM practice and hypnosis. The primary commonality between mindfulness and hypnosis was decreased default mode network intrinsic activity and increased central executive network - salience network connectivity. Increased connectivity between the default mode network and the salience network was observed in meditative practice and mindfulness predisposition, but not in hypnosis.
Conclusions
While MRI studies provide a better understanding of the neural basis of hypnosis and meditation, this review underscores the need for more rigorous studies.
{"title":"Neural correlates of mindfulness meditation and hypnosis on magnetic resonance imaging: similarities and differences. A scoping review. Reprint","authors":"Sindy Sim , Igor Lima Maldonado , Pierre Castelnau , Laurent Barantin , Wissam El-Hage , Frédéric Andersson , Jean-Philippe Cottier","doi":"10.1016/j.douler.2024.03.001","DOIUrl":"10.1016/j.douler.2024.03.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><p>Mindfulness meditation (MM) and hypnosis practices are gaining interest in mental health, but their physiological mechanisms remain poorly understood. This study aimed to synthesize the functional, morphometric and metabolic changes associated with each practice using magnetic resonance imaging (MRI), and to identify their similarities and differences.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>MRI studies investigating MM and hypnosis in mental health, specifically stress, anxiety, and depression, were systematically screened following PRISMA guidelines from four research databases (PubMed, Web of Science, Embase, PsycINFO) between 2010 and 2022.</p></div><div><h3>Results</h3><p>In total, 97 references met the inclusion criteria (84 for MM and 13 for hypnosis). This review showed common and divergent points regarding the regions involved and associated brain connectivity during MM practice and hypnosis. The primary commonality between mindfulness and hypnosis was decreased default mode network intrinsic activity and increased central executive network - salience network connectivity. Increased connectivity between the default mode network and the salience network was observed in meditative practice and mindfulness predisposition, but not in hypnosis.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>While MRI studies provide a better understanding of the neural basis of hypnosis and meditation, this review underscores the need for more rigorous studies.</p></div>","PeriodicalId":53699,"journal":{"name":"Douleurs","volume":"25 3","pages":"Pages 129-147"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140779016","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Chitosan, a biopolymer made from the chitin found in crab shells, has notably come into play because of its multitude of functionalities in oral healthcare. Chitosan has exceptional antibacterial characteristics that enable it to successfully fight off oral germs that cause bad breath, tooth plaque, and gum disease. Moreover, mouthwashes made from chitosan are known for being non-toxic and biocompatible, which promotes tissue repair and offers a healthy alternative to conventional mouthwashes.
Aims and objective
The purpose of this study is to assess the effectiveness of chitosan mouthwash for oral mucositis among head and neck cancer patients who had undergone radiotherapy by analysing clinical parameter scores, including VAS, OMAS, and WHO.
Materials and methods
This is an in vivo observational study that consists of forty head and neck cancer patients under radiotherapy who have oral mucositis and agreed to participate. The control group (n = 20) used chlorhexidine mouthwash and the study group (n = 20) used chitosan mouthwash. All patients underwent clinical evaluations for pain/discomfort, ulcers and erythema, and severity of mucositis using VAS, OMAS, and WHO mucositis scores subsequently every 20 days after the start of radiation.
Results
The effectiveness of the chitosan mouthwashes in the study group showed reduced mucositis symptoms compared to the control group, with statistical significance.
Conclusion
Chitosan, a naturally derived biopolymer from chitin, holds great potential in the treatment of oral mucositis due to its anti-inflammatory properties, and it has a positive overall impact on the quality of life.
Contexte
Le chitosane, un biopolymère fabriqué à partir de la chitine présente dans les carapaces de crabe, est notamment entré en jeu en raison de sa multitude de fonctionnalités en santé buccodentaire. Le chitosane possède des caractéristiques antibactériennes exceptionnelles qui lui permettent de combattre avec succès les germes buccaux responsables de la mauvaise haleine, de la plaque dentaire, et des maladies des gencives. De plus, les bains de bouche à base de chitosane sont connus pour être non toxiques et biocompatibles, ce qui favorise la réparation des tissus et offre une alternative saine aux bains de bouche classiques.
Buts et objectifs
Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bain de bouche au chitosane pour la mucite buccale chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou et ayant subi une radiothérapie. Pour cela, une analyse des scores des paramètres cliniques, notamment VAS, OMAS, et OM, a été menée.
Matériel et méthodes
Il s’agit d’une étude observationnelle in vivo portant sur quarante patients atteints d’un cancer de la tête et du cou, sous
背景壳聚糖是一种由蟹壳中的甲壳素制成的生物聚合物,因其在口腔保健方面的多种功能而备受关注。壳聚糖具有卓越的抗菌特性,能够成功抵御导致口臭、牙菌斑和牙龈疾病的口腔病菌。此外,由壳聚糖制成的漱口水以无毒、生物相容性好而著称,可促进组织修复,是传统漱口水的健康替代品。本研究的目的是通过分析包括 VAS、OMAS 和 WHO 在内的临床参数评分,评估壳聚糖漱口水对接受过放射治疗的头颈部癌症患者口腔黏膜炎的疗效。材料和方法这是一项活体观察研究,由 40 名接受放疗并同意参与研究的头颈部癌症患者组成。对照组(20 人)使用洗必泰漱口水,研究组(20 人)使用壳聚糖漱口水。所有患者在放射治疗开始后每 20 天接受一次临床评估,包括疼痛/不适、溃疡和红斑,以及使用 VAS、OMAS 和 WHO 粘膜炎评分的粘膜炎严重程度。背景壳聚糖是一种由蟹壳中的甲壳素制成的生物聚合物,因其具有多种口腔保健功能而备受关注。壳聚糖具有卓越的抗菌特性,能够成功地对抗导致口臭、牙菌斑和牙龈疾病的口腔病菌。此外,壳聚糖漱口水还具有无毒性和生物相容性,可促进组织修复,是传统漱口水的健康替代品。材料和方法这是一项体内观察性研究,研究对象是接受放疗并伴有口腔黏膜炎的 40 名头颈部癌症患者。所有患者均同意参与研究。对照组(20 人)使用洗必泰漱口水,研究组(20 人)使用壳聚糖漱口水。所有患者在放疗开始后每20天接受一次临床评估,采用VAS、OMAS和WHO评分法评估疼痛/不适、溃疡和红斑以及粘膜炎的严重程度。结果壳聚糖漱口水在研究组中的疗效显示,与对照组相比,研究组的粘膜炎症状有所减轻,结果具有统计学意义。
{"title":"Efficacy of chitosan mouthwash for oral mucositis: A promising therapeutic approach for head and neck cancer patients following radiotherapy","authors":"Karthikeya Patil , Sanjay Chikkarasinakere Jogigowda , Mahima V. Guledgud , Varusha Sharon Christopher , Vidya Gowdappa Doddawad , Pushpa Vittalanahalli Hutchappa","doi":"10.1016/j.douler.2024.03.004","DOIUrl":"10.1016/j.douler.2024.03.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><p>Chitosan, a biopolymer made from the chitin found in crab shells, has notably come into play because of its multitude of functionalities in oral healthcare. Chitosan has exceptional antibacterial characteristics that enable it to successfully fight off oral germs that cause bad breath, tooth plaque, and gum disease. Moreover, mouthwashes made from chitosan are known for being non-toxic and biocompatible, which promotes tissue repair and offers a healthy alternative to conventional mouthwashes.</p></div><div><h3>Aims and objective</h3><p>The purpose of this study is to assess the effectiveness of chitosan mouthwash for oral mucositis among head and neck cancer patients who had undergone radiotherapy by analysing clinical parameter scores, including VAS, OMAS, and WHO.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>This is an in vivo observational study that consists of forty head and neck cancer patients under radiotherapy who have oral mucositis and agreed to participate. The control group (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20) used chlorhexidine mouthwash and the study group (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->20) used chitosan mouthwash. All patients underwent clinical evaluations for pain/discomfort, ulcers and erythema, and severity of mucositis using VAS, OMAS, and WHO mucositis scores subsequently every 20 days after the start of radiation.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The effectiveness of the chitosan mouthwashes in the study group showed reduced mucositis symptoms compared to the control group, with statistical significance.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Chitosan, a naturally derived biopolymer from chitin, holds great potential in the treatment of oral mucositis due to its anti-inflammatory properties, and it has a positive overall impact on the quality of life.</p></div><div><h3>Contexte</h3><p>Le chitosane, un biopolymère fabriqué à partir de la chitine présente dans les carapaces de crabe, est notamment entré en jeu en raison de sa multitude de fonctionnalités en santé buccodentaire. Le chitosane possède des caractéristiques antibactériennes exceptionnelles qui lui permettent de combattre avec succès les germes buccaux responsables de la mauvaise haleine, de la plaque dentaire, et des maladies des gencives. De plus, les bains de bouche à base de chitosane sont connus pour être non toxiques et biocompatibles, ce qui favorise la réparation des tissus et offre une alternative saine aux bains de bouche classiques.</p></div><div><h3>Buts et objectifs</h3><p>Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bain de bouche au chitosane pour la mucite buccale chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou et ayant subi une radiothérapie. Pour cela, une analyse des scores des paramètres cliniques, notamment VAS, OMAS, et OM, a été menée.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude observationnelle in vivo portant sur quarante patients atteints d’un cancer de la tête et du cou, sous","PeriodicalId":53699,"journal":{"name":"Douleurs","volume":"25 3","pages":"Pages 160-167"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141046539","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}