Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101779
SeongJu Choi , Joonha Lee , Kee Jeong Bae , Dong Kyun Kim , Young Ho Lee , Yohan Lee
Background
Appropriate postoperative rehabilitation of distal radius fractures is essential for early recovery and pain management, but may be limited by medical staff and equipment availability and costs. Home-based training or wearable devices provide an alternative.
Objectives
To assess use of a wearable device and home-based training for rehabilitation after distal radius fracture surgery.
Design
Prospective comparative cohort study.
Method
Between April and November 2021, patients aged > 20 years with distal radius fracture who could understand and use wearable devices and their application were recruited. Patients with polytrauma, neurological disorder or musculoskeletal disorder were excluded. The control group underwent a regimen of passive and active finger and wrist exercises after surgery, while the experimental group performed equivalent rehabilitation using a wearable device (smart glove).
Outcomes comprised pain on visual analog scale, wrist range of motion, Quick Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand score, Modified Mayo Wrist Score, and radiographic parameters (radial inclination, radial height, ulnar variance and volar tilt) at 6 and 12 weeks after surgery.
Results
Fracture type, age and gender did not differ between the control (n = 7) and experimental (n = 7) groups. All participants achieved bone union and exhibited equivalent radiographic parameters at follow-up.
The experimental group showed significantly improved Mayo scores (65.7 vs. 56.4, p = 0.044), wrist range of motion (259.3 vs. 179.3, p = 0.021), and pain (1.43 vs. 3.29, p = 0.011) at 6 but not 12 weeks’ follow-up.
Conclusions
Rehabilitation using a smart glove showed better short-term clinical outcomes after surgery than conventional rehabilitation. Rehabilitation using a wearable device may be beneficial for early recovery after distal radius fracture surgery.
背景:桡骨远端骨折术后适当的康复治疗对早期恢复和疼痛控制至关重要,但可能会受到医务人员、设备可用性和成本的限制。家庭训练或可穿戴设备提供了另一种选择:评估桡骨远端骨折术后使用可穿戴设备和家庭训练进行康复的情况:设计:前瞻性队列比较研究:方法:2021 年 4 月至 11 月间,招募年龄大于 20 岁、能够理解和使用可穿戴设备及其应用的桡骨远端骨折患者。排除多发性创伤、神经系统疾病或肌肉骨骼疾病患者。对照组在术后进行手指和手腕的被动和主动锻炼,而实验组则使用可穿戴设备(智能手套)进行同等的康复训练。结果包括术后6周和12周的疼痛视觉模拟量表、腕关节活动范围、手臂、肩部和手部快速残疾评分、改良梅奥腕关节评分以及放射学参数(桡侧倾斜、桡侧高度、尺侧偏差和外侧倾斜):对照组(7 人)和实验组(7 人)的骨折类型、年龄和性别没有差异。所有参与者都实现了骨结合,并在随访时显示出相同的放射学参数。实验组的梅奥评分(65.7 vs. 56.4,p = 0.044)、腕关节活动范围(259.3 vs. 179.3,p = 0.021)和疼痛(1.43 vs. 3.29,p = 0.011)在随访 6 周(而非 12 周)时均有明显改善:结论:与传统康复训练相比,使用智能手套进行术后康复训练可获得更好的短期临床效果。使用可穿戴设备进行康复治疗可能有利于桡骨远端骨折术后的早期恢复。
{"title":"Clinical effect of rehabilitation after distal radius fracture surgery using a wearable device: A comparative prospective cohort study","authors":"SeongJu Choi , Joonha Lee , Kee Jeong Bae , Dong Kyun Kim , Young Ho Lee , Yohan Lee","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101779","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101779","url":null,"abstract":"<div><h3>Background</h3><div>Appropriate postoperative rehabilitation of distal radius fractures is essential for early recovery and pain management, but may be limited by medical staff and equipment availability and costs. Home-based training or wearable devices provide an alternative.</div></div><div><h3>Objectives</h3><div>To assess use of a wearable device and home-based training for rehabilitation after distal radius fracture surgery.</div></div><div><h3>Design</h3><div>Prospective comparative cohort study.</div></div><div><h3>Method</h3><div>Between April and November 2021, patients aged > 20 years with distal radius fracture who could understand and use wearable devices and their application were recruited. Patients with polytrauma, neurological disorder or musculoskeletal disorder were excluded. The control group underwent a regimen of passive and active finger and wrist exercises after surgery, while the experimental group performed equivalent rehabilitation using a wearable device (smart glove).</div><div>Outcomes comprised pain on visual analog scale, wrist range of motion, Quick Disabilities of the Arm, Shoulder, and Hand score, Modified Mayo Wrist Score, and radiographic parameters (radial inclination, radial height, ulnar variance and volar tilt) at 6 and 12 weeks after surgery.</div></div><div><h3>Results</h3><div>Fracture type, age and gender did not differ between the control (n = 7) and experimental (n = 7) groups. All participants achieved bone union and exhibited equivalent radiographic parameters at follow-up.</div><div>The experimental group showed significantly improved Mayo scores (65.7 vs. 56.4, p = 0.044), wrist range of motion (259.3 vs. 179.3, p = 0.021), and pain (1.43 vs. 3.29, p = 0.011) at 6 but not 12 weeks’ follow-up.</div></div><div><h3>Conclusions</h3><div>Rehabilitation using a smart glove showed better short-term clinical outcomes after surgery than conventional rehabilitation. Rehabilitation using a wearable device may be beneficial for early recovery after distal radius fracture surgery.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101779"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142335114","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101871
Mehdi Amar, Claude Le Lardic, Antoine Hamel, Franck Duteille
L’opposition du pouce (OP) est une fonction essentielle pour la motricité fine de la main. Chez l’enfant, le déficit de l’OP peut être acquis ou congénital notamment dans le cadre d’une hypoplasie congénitale du pouce. Un traitement chirurgical peut être proposé pour restaurer cette OP, notamment le transfert du tendon du fléchisseur superficiel du 4e doigt (FS4D). Notre étude évalue les résultats de ce transfert tendineux chez l’enfant.
Treize transferts tendineux ont été réalisés dans notre centre entre janvier 2008 et mai 2023 chez 9 enfants de 10 mois à 4 ans (Moyenne 3,6 ans). Ils présentaient un déficit de l’OP unilatéral (5 cas) ou bilatéral (4 cas) dans le cadre d’une hypoplasie du pouce, d’une duplication du pouce ou en complément d’une pollicisation.
L’ensemble des enfants ont été évalué par un kinésithérapeute spécialisé dans la rééducation de la main pédiatrique avec un recul moyen de 2,7 ans [0,5 ; 4,7] à un âge moyen de 6,4 ans [4,2 ; 8,9 ans].
L’OP est évaluée à l’aide de l’échelle de Kapandji. La préhension est évaluée à l’aide du score de Percival. La force de préhension et de la pince pouce-index est mesurée à l’aide d’un dynamomètre (Jamar et pour pince pollici-digitale). La sensibilité discriminatoire du pouce est évaluée à l’aide d’un discriminateur De Mayo. Le mouvement de flexion, la force, la sensibilité et la trophicité du 4e doigt sont également évaluées.
Le score de Kapandji moyen est de 7,3 [5 ; 10]. Le score de Percival moyen est de 18/22 [10 ; 22]. Les forces moyennes sont de 4,6 kg [0,1 ; 11] pour la préhension et de 1,5 kg [0 ; 2,6] pour la pince pouce-index. La sensibilité discriminatoire de la pulpe du pouce moyenne est de 3 mm [2 ; 4].
Les niveaux de satisfaction parentale moyens déclarés sont de 8/10 [6 ;10] concernant la fonction et 9/10 [6 ;10] concernant l’esthétique. Enfin, l’évaluation du 4e doigt est normale chez tous les enfants, ne présentant aucune séquelle.
Notre étude est limitée par le nombre de cas évalués mais aussi par leur âge. En effet, les enfants n’ayant pas acquis la totalité de leur motrice fine, peu d’outils ont été validés pour évaluer la fonction de la main.
Les résultats fonctionnels et esthétiques obtenus dans notre série suggèrent que le transfert tendineux du FS4D est une technique fiable pour la réanimation de l’OP chez l’enfant.
{"title":"Réanimation de l’opposition du pouce par transfert tendineux du fléchisseur superficiel du 4e doigt chez l’enfant. Résultats fonctionnels et esthétiques à propos de 13 cas","authors":"Mehdi Amar, Claude Le Lardic, Antoine Hamel, Franck Duteille","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101871","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101871","url":null,"abstract":"<div><div>L’opposition du pouce (OP) est une fonction essentielle pour la motricité fine de la main. Chez l’enfant, le déficit de l’OP peut être acquis ou congénital notamment dans le cadre d’une hypoplasie congénitale du pouce. Un traitement chirurgical peut être proposé pour restaurer cette OP, notamment le transfert du tendon du fléchisseur superficiel du 4<sup>e</sup> doigt (FS4D). Notre étude évalue les résultats de ce transfert tendineux chez l’enfant.</div><div>Treize transferts tendineux ont été réalisés dans notre centre entre janvier 2008 et mai 2023 chez 9 enfants de 10 mois à 4 ans (Moyenne 3,6 ans). Ils présentaient un déficit de l’OP unilatéral (5 cas) ou bilatéral (4 cas) dans le cadre d’une hypoplasie du pouce, d’une duplication du pouce ou en complément d’une pollicisation.</div><div>L’ensemble des enfants ont été évalué par un kinésithérapeute spécialisé dans la rééducation de la main pédiatrique avec un recul moyen de 2,7 ans [0,5 ; 4,7] à un âge moyen de 6,4 ans [4,2 ; 8,9 ans].</div><div>L’OP est évaluée à l’aide de l’échelle de Kapandji. La préhension est évaluée à l’aide du score de Percival. La force de préhension et de la pince pouce-index est mesurée à l’aide d’un dynamomètre (Jamar et pour pince pollici-digitale). La sensibilité discriminatoire du pouce est évaluée à l’aide d’un discriminateur De Mayo. Le mouvement de flexion, la force, la sensibilité et la trophicité du 4<sup>e</sup> doigt sont également évaluées.</div><div>Le score de Kapandji moyen est de 7,3 [5 ; 10]. Le score de Percival moyen est de 18/22 [10 ; 22]. Les forces moyennes sont de 4,6<!--> <!-->kg [0,1 ; 11] pour la préhension et de 1,5<!--> <!-->kg [0 ; 2,6] pour la pince pouce-index. La sensibilité discriminatoire de la pulpe du pouce moyenne est de 3<!--> <!-->mm [2 ; 4].</div><div>Les niveaux de satisfaction parentale moyens déclarés sont de 8/10 [6 ;10] concernant la fonction et 9/10 [6 ;10] concernant l’esthétique. Enfin, l’évaluation du 4<sup>e</sup> doigt est normale chez tous les enfants, ne présentant aucune séquelle.</div><div>Notre étude est limitée par le nombre de cas évalués mais aussi par leur âge. En effet, les enfants n’ayant pas acquis la totalité de leur motrice fine, peu d’outils ont été validés pour évaluer la fonction de la main.</div><div>Les résultats fonctionnels et esthétiques obtenus dans notre série suggèrent que le transfert tendineux du FS4D est une technique fiable pour la réanimation de l’OP chez l’enfant.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101871"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151445","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les traumatismes de la main représentent un véritable enjeu de santé publique en France et dans le monde, représentant une charge économique importante estimée à plusieurs milliards d’euros par an. En pédiatrie, les traumatismes de la main sont également très fréquents, et s’expliquent par la découverte, par les enfants, du monde qui les entoure et par leur ignorance des dangers. L’objectif de cette étude était de réaliser un court-métrage d’animation afin de sensibiliser et d’éduquer les enfants, et par ricochet, les parents, aux accidents habituels de la main.
Un film d’animation éducatif d’une durée de 5 minutes a été réalisé en collaboration avec une entreprise spécialisée dans les animations pour enfants afin d’adapter les messages aux plus jeunes. L’écriture du script a été effectuée de façon multidisciplinaire entre chirurgiens de la main enfants et adultes, pédiatres, psychologues, instituteurs, et des enfants conseils. L’objectif était de présenter l’anatomie de la main puis de décrire les principaux accidents et sites et les comportements à risques. Le projet a ensuite été validé par la Fédération européenne des services d’urgences mains (FESUM).
Sur 835 enfants interrogés, avec un âge moyen de 9,43 ans, 88 % ont déclaré s’être déjà blessé aux mains et 86 % connaître quelqu’un ayant présenté un traumatisme de la main. 30 % des enfants ne connaissaient pas les situations dangereuses. Sur 565 enfants interrogés après avoir vu le film, 97 % ont déclaré avoir compris les situations dangereuses, significativement différent par rapport aux réponses pré-projection. 45 % des enfants ont regardé le film avec leurs parents, 57 % pensent pouvoir changer leurs habitudes et 33 % ont recommandé à leurs proches de regarder le court-métrage.
Les blessures de la main devraient constituer un enjeu prioritaire, en particulier en termes de prévention. Plus de la moitié des traumatismes de la main chez l’enfant se produisent dans la maison ou le jardin. Les blessures de la main en pédiatrie sont principalement constituées par les écrasements de la phalange distale, les plaies par un objet tranchant, et les morsures. Si des systèmes de prévention existent, seulement moins de 10 % des ménages en seraient équipés.
Ce court-métrage décrit les différentes possibilités d’accident et situations dangereuses, ciblant les enfants âgés de 6 à 12 ans, et indirectement les adultes. Bien que cette étude présente des résultats encourageants, la diffusion nécessite encore d’être élargie et son effet sur l’incidence des traumatismes de la main d’être étudié afin d’évaluer son impact et ses bénéfices.
{"title":"« Mes mains j’y tiens ! ». Court-métrage éducatif pour la prévention des accidents de la main chez l’enfant","authors":"Estelle Alonso, Elie Saghbiny, Virginie Nguyen, Franck Fitoussi, Raphael Vialle, Manon Bachy-Razzouk","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101806","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101806","url":null,"abstract":"<div><div>Les traumatismes de la main représentent un véritable enjeu de santé publique en France et dans le monde, représentant une charge économique importante estimée à plusieurs milliards d’euros par an. En pédiatrie, les traumatismes de la main sont également très fréquents, et s’expliquent par la découverte, par les enfants, du monde qui les entoure et par leur ignorance des dangers. L’objectif de cette étude était de réaliser un court-métrage d’animation afin de sensibiliser et d’éduquer les enfants, et par ricochet, les parents, aux accidents habituels de la main.</div><div>Un film d’animation éducatif d’une durée de 5<!--> <!-->minutes a été réalisé en collaboration avec une entreprise spécialisée dans les animations pour enfants afin d’adapter les messages aux plus jeunes. L’écriture du script a été effectuée de façon multidisciplinaire entre chirurgiens de la main enfants et adultes, pédiatres, psychologues, instituteurs, et des enfants conseils. L’objectif était de présenter l’anatomie de la main puis de décrire les principaux accidents et sites et les comportements à risques. Le projet a ensuite été validé par la Fédération européenne des services d’urgences mains (FESUM).</div><div>Sur 835 enfants interrogés, avec un âge moyen de 9,43 ans, 88 % ont déclaré s’être déjà blessé aux mains et 86 % connaître quelqu’un ayant présenté un traumatisme de la main. 30 % des enfants ne connaissaient pas les situations dangereuses. Sur 565 enfants interrogés après avoir vu le film, 97 % ont déclaré avoir compris les situations dangereuses, significativement différent par rapport aux réponses pré-projection. 45 % des enfants ont regardé le film avec leurs parents, 57 % pensent pouvoir changer leurs habitudes et 33 % ont recommandé à leurs proches de regarder le court-métrage.</div><div>Les blessures de la main devraient constituer un enjeu prioritaire, en particulier en termes de prévention. Plus de la moitié des traumatismes de la main chez l’enfant se produisent dans la maison ou le jardin. Les blessures de la main en pédiatrie sont principalement constituées par les écrasements de la phalange distale, les plaies par un objet tranchant, et les morsures. Si des systèmes de prévention existent, seulement moins de 10 % des ménages en seraient équipés.</div><div>Ce court-métrage décrit les différentes possibilités d’accident et situations dangereuses, ciblant les enfants âgés de 6 à 12 ans, et indirectement les adultes. Bien que cette étude présente des résultats encourageants, la diffusion nécessite encore d’être élargie et son effet sur l’incidence des traumatismes de la main d’être étudié afin d’évaluer son impact et ses bénéfices.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101806"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151829","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101862
Benjamin Degeorge, Adriano Toffoli, Cécile Spirito
Le Scratch Collapse Test (SCT) est apparu récemment comme un nouveau test de provocation pour aider au diagnostic de compression nerveuse. Ses sensibilité et spécificité sont très disparates dans la littérature, avec un test apparaissant subjectif, restant très controversé et peu évalué de manière objective. Notre objectif était d’évaluer de façon objective le SCT en mesurant la force de rotation externe d’épaule chez des patients atteints de syndromes canalaires.
Nous avons réalisé une évaluation monocentrique prospective incluant 130 patients. Nous avons inclus tous les patients présentant une compression du nerf ulnaire au coude ou du nerf médian au canal carpien confirmé par un électromyogramme. Les patients présentant une instabilité pure du nerf ulnaire n’ont pas été inclus. Nous avons mesuré la force de rotation externe des 2 épaules en simultané grâce au dynamomètre de pression K-push (Kinvent) en situation exacte de réalisation du SCT avant et après le « scratch ».
Nous avons inclus 130 patients, dont 50,8 % de femme, et un âge moyen de 55 ans. Le diagnostic était une compression du nerf médian au canal carpien dans 78 % des cas et du nerf ulnaire au coude dans 22 % des cas. Le côté dominant était atteint dans 58 % des cas. Les forces moyennes de rotation externe de l’épaule étaient de 8,4 kg ± 2 avant le scratch et de 8,52 kg ± 2 après le scratch, soit une augmentation de +1,4 % (p = 0,07).
Avant le SCT, les forces moyennes de rotation externe étaient de 8,4 kg ± 2 pour le côté atteint et de 8,48 kg ± 2,05 pour le côté controlatéral (p = 0,40). L’asymétrie pré SCT était de 9,2 %. Après le SCT, les forces moyennes de rotation externe étaient de 8,52 kg ± 2 pour le côté atteint et de 8,34 kg ± 2,03 pour le côté controlatéral (p = 0,03). L’asymétrie post-SCT était de 9,9 %.
Le SCT est basé sur une inhibition du tonus musculaire volontaire d’un hémicorps, et donc de la rotation externe d’épaule, en réponse à un stimulus cutané en regard d’une zone de compression nerveuse homolatérale. Peu d’études s’intéressent au caractère objectif de cette inhibition musculaire. Nous n’avons pas mis en évidence de diminution de force de rotation externe d’épaule à la suite d’un « scratch », et cela dans un contexte de compression nerveuse avérée. Nous ne pouvons donc pas conseiller son utilisation.
Les mesures objectives de force de rotation externe d’épaule lors du SCT ne permettent pas d’affirmer la validité du test en cas de compression nerveuse avérée.
{"title":"Scratch Collapse Test: évaluation objective prospective et monocentrique chez 130 patients avec dynamomètre électronique K Invent","authors":"Benjamin Degeorge, Adriano Toffoli, Cécile Spirito","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101862","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101862","url":null,"abstract":"<div><div>Le Scratch Collapse Test (SCT) est apparu récemment comme un nouveau test de provocation pour aider au diagnostic de compression nerveuse. Ses sensibilité et spécificité sont très disparates dans la littérature, avec un test apparaissant subjectif, restant très controversé et peu évalué de manière objective. Notre objectif était d’évaluer de façon objective le SCT en mesurant la force de rotation externe d’épaule chez des patients atteints de syndromes canalaires.</div><div>Nous avons réalisé une évaluation monocentrique prospective incluant 130 patients. Nous avons inclus tous les patients présentant une compression du nerf ulnaire au coude ou du nerf médian au canal carpien confirmé par un électromyogramme. Les patients présentant une instabilité pure du nerf ulnaire n’ont pas été inclus. Nous avons mesuré la force de rotation externe des 2 épaules en simultané grâce au dynamomètre de pression K-push (Kinvent) en situation exacte de réalisation du SCT avant et après le « scratch ».</div><div>Nous avons inclus 130 patients, dont 50,8 % de femme, et un âge moyen de 55 ans. Le diagnostic était une compression du nerf médian au canal carpien dans 78 % des cas et du nerf ulnaire au coude dans 22 % des cas. Le côté dominant était atteint dans 58 % des cas. Les forces moyennes de rotation externe de l’épaule étaient de 8,4<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2 avant le scratch et de 8,52<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2 après le scratch, soit une augmentation de +1,4 % (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07).</div><div>Avant le SCT, les forces moyennes de rotation externe étaient de 8,4<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2 pour le côté atteint et de 8,48<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2,05 pour le côté controlatéral (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,40). L’asymétrie pré SCT était de 9,2 %. Après le SCT, les forces moyennes de rotation externe étaient de 8,52<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2 pour le côté atteint et de 8,34<!--> <!-->kg<!--> <!-->±<!--> <!-->2,03 pour le côté controlatéral (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03). L’asymétrie post-SCT était de 9,9 %.</div><div>Le SCT est basé sur une inhibition du tonus musculaire volontaire d’un hémicorps, et donc de la rotation externe d’épaule, en réponse à un stimulus cutané en regard d’une zone de compression nerveuse homolatérale. Peu d’études s’intéressent au caractère objectif de cette inhibition musculaire. Nous n’avons pas mis en évidence de diminution de force de rotation externe d’épaule à la suite d’un « scratch », et cela dans un contexte de compression nerveuse avérée. Nous ne pouvons donc pas conseiller son utilisation.</div><div>Les mesures objectives de force de rotation externe d’épaule lors du SCT ne permettent pas d’affirmer la validité du test en cas de compression nerveuse avérée.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101862"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143152182","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Cette étude a porté sur les résultats à long terme de la neurectomie hypersélective (HSN) dans le traitement de la spasticité du membre supérieur. Cette technique ne s’adresse qu’à la composante spastique de la déformation, et n’est efficace ni sur les rétractions musculaires et/ou articulaires, ni sur la paralysie des muscles antagonistes. Son efficacité sur la spasticité a été démontrée, mais reste un sujet de discussion quant à son efficacité à long terme.
Les auteurs ont revu à long terme un groupe de patients traités par NHS des fléchisseurs du coude, des pronateurs, et des fléchisseurs du poignet. Ces patients faisaient partie d’une étude prospective initiale portant sur une cohorte de patients traités par NHS entre 2012 et 2019, avec un suivi moyen de 31 mois. Les critères d’inclusion de la présente étude étaient tous les patients de l’étude initiale ayant un recul inférieur à 31 mois. L’évaluation, identique à l’étude initiale, a porté sur la mobilité active et passive, la force musculaire, la spasticité (Ashworth modifié et Tardieu), les objectifs et la satisfaction.
Parmi les 42 patients de l’étude initiale, 3 ont été perdus de vue, et 23 présentaient un suivi inférieur à 31 mois. Dix-sept de ces 23 patients ont été revus pour la présente étude avec un recul moyen de 5,8 ans. Leurs résultats actuels comparés avec ceux de l’étude initiale ont montré une stabilité de tous les paramètres, que ce soit en termes de mobilité, de force musculaire ou de spasticité.
L’incorporation de ces nouvelles données de suivi dans l’étude prospective initiale, qui porte le recul moyen de l’ensemble de la série à 4,4 ans, confirme la stabilité des résultats, après une discrète reprise non significative de la spasticité dans le courant de la première année, déjà identifiée lors de l’étude initiale. Nous n’avons pas observé d’aggravation de la spasticité ni de diminution de la force musculaire lors de la présente étude.
Cette étude montre l’efficacité à long terme de la NHS dans le traitement de la spasticité du membre supérieur. Cette technique fait partie d’une stratégie globale, qui lui associe à la demande allongements tendineux, ténotomies, stabilisation osseuse, et transferts tendineux ou nerveux.
{"title":"La neurectomie hyperselective est-elle efficace à long terme dans le traitement de la spasticité du membre supérieur ?","authors":"Camillo Fulchignoni , Chung Sze Ryn , Panciera Paolo , Leclercq Caroline","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101795","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101795","url":null,"abstract":"<div><div>Cette étude a porté sur les résultats à long terme de la neurectomie hypersélective (HSN) dans le traitement de la spasticité du membre supérieur. Cette technique ne s’adresse qu’à la composante spastique de la déformation, et n’est efficace ni sur les rétractions musculaires et/ou articulaires, ni sur la paralysie des muscles antagonistes. Son efficacité sur la spasticité a été démontrée, mais reste un sujet de discussion quant à son efficacité à long terme.</div><div>Les auteurs ont revu à long terme un groupe de patients traités par NHS des fléchisseurs du coude, des pronateurs, et des fléchisseurs du poignet. Ces patients faisaient partie d’une étude prospective initiale portant sur une cohorte de patients traités par NHS entre 2012 et 2019, avec un suivi moyen de 31 mois. Les critères d’inclusion de la présente étude étaient tous les patients de l’étude initiale ayant un recul inférieur à 31 mois. L’évaluation, identique à l’étude initiale, a porté sur la mobilité active et passive, la force musculaire, la spasticité (Ashworth modifié et Tardieu), les objectifs et la satisfaction.</div><div>Parmi les 42 patients de l’étude initiale, 3 ont été perdus de vue, et 23 présentaient un suivi inférieur à 31 mois. Dix-sept de ces 23 patients ont été revus pour la présente étude avec un recul moyen de 5,8 ans. Leurs résultats actuels comparés avec ceux de l’étude initiale ont montré une stabilité de tous les paramètres, que ce soit en termes de mobilité, de force musculaire ou de spasticité.</div><div>L’incorporation de ces nouvelles données de suivi dans l’étude prospective initiale, qui porte le recul moyen de l’ensemble de la série à 4,4 ans, confirme la stabilité des résultats, après une discrète reprise non significative de la spasticité dans le courant de la première année, déjà identifiée lors de l’étude initiale. Nous n’avons pas observé d’aggravation de la spasticité ni de diminution de la force musculaire lors de la présente étude.</div><div>Cette étude montre l’efficacité à long terme de la NHS dans le traitement de la spasticité du membre supérieur. Cette technique fait partie d’une stratégie globale, qui lui associe à la demande allongements tendineux, ténotomies, stabilisation osseuse, et transferts tendineux ou nerveux.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101795"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143152320","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101827
Rodrigo Guerra Sabongi
Dupuytren's disease (DD) is a chronic, progressive condition marked by abnormal thickening of the palmar fascia, which leads to hand contractures and functional limitations. Severe cases, particularly in younger patients or those with a strong diathesis, often have higher recurrence rates following treatment. This review explores the challenges in managing severe Dupuytren's retractions, focusing on the complications and recurrence rates associated with different surgical and non-surgical treatment options.
This review analyzes existing literature on the outcomes of various treatment strategies for severe Dupuytren's disease from the past 20 years, with an emphasis on recurrence and complications. The review includes studies from databases like PubMed, Scopus, and the Cochrane Library, focusing on both surgical and non-surgical treatments. Studies were selected based on treatment type, disease severity, patient demographics, and length of follow-up.
Recurrence rates in severe DD vary widely, ranging from 20% to 85% depending on the treatment method. Common complications include nerve damage, delayed wound healing, infection, stiffness, and complex regional pain syndrome (CRPS). Non-surgical treatments, such as collagenase injections, often have fewer immediate complications but show higher recurrence rates over time, especially in younger patients, those with bilateral disease, and those with PIP joint involvement.
Evidence indicates that while surgical treatments can reduce recurrence rates in severe cases, they are also associated with significant complications. Dermofasciectomy has a lower recurrence rate compared to fasciectomy but carries a higher risk of short-term complications. Factors like age, disease severity, and diathesis significantly influence patient outcomes. Non-surgical options, such as collagenase injections, provide temporary relief but are less effective in preventing long-term recurrence in severe DD. The combination of high recurrence risk and treatment-related complications makes managing severe cases particularly challenging, emphasizing the need for personalized treatment approaches.
Severe Dupuytren's disease poses a complex clinical challenge with high rates of recurrence and complications, necessitating individualized treatment strategies. Continued research is essential to improve therapeutic approaches and better address these challenges.
{"title":"Complications and recurrence in severe Dupuytren's retractions","authors":"Rodrigo Guerra Sabongi","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101827","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101827","url":null,"abstract":"<div><div>Dupuytren's disease (DD) is a chronic, progressive condition marked by abnormal thickening of the palmar fascia, which leads to hand contractures and functional limitations. Severe cases, particularly in younger patients or those with a strong diathesis, often have higher recurrence rates following treatment. This review explores the challenges in managing severe Dupuytren's retractions, focusing on the complications and recurrence rates associated with different surgical and non-surgical treatment options.</div><div>This review analyzes existing literature on the outcomes of various treatment strategies for severe Dupuytren's disease from the past 20 years, with an emphasis on recurrence and complications. The review includes studies from databases like PubMed, Scopus, and the Cochrane Library, focusing on both surgical and non-surgical treatments. Studies were selected based on treatment type, disease severity, patient demographics, and length of follow-up.</div><div>Recurrence rates in severe DD vary widely, ranging from 20% to 85% depending on the treatment method. Common complications include nerve damage, delayed wound healing, infection, stiffness, and complex regional pain syndrome (CRPS). Non-surgical treatments, such as collagenase injections, often have fewer immediate complications but show higher recurrence rates over time, especially in younger patients, those with bilateral disease, and those with PIP joint involvement.</div><div>Evidence indicates that while surgical treatments can reduce recurrence rates in severe cases, they are also associated with significant complications. Dermofasciectomy has a lower recurrence rate compared to fasciectomy but carries a higher risk of short-term complications. Factors like age, disease severity, and diathesis significantly influence patient outcomes. Non-surgical options, such as collagenase injections, provide temporary relief but are less effective in preventing long-term recurrence in severe DD. The combination of high recurrence risk and treatment-related complications makes managing severe cases particularly challenging, emphasizing the need for personalized treatment approaches.</div><div>Severe Dupuytren's disease poses a complex clinical challenge with high rates of recurrence and complications, necessitating individualized treatment strategies. Continued research is essential to improve therapeutic approaches and better address these challenges.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101827"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143152507","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101869
Arielle Salon, Marine De Tienda, Stephanie Pannier
Avec le temps long, les duplications Wassel IV du pouce se compliquent de raideur et de désaxation. Les techniques princeps comportent un abord dorsal ou latéral, et une correction osseuse des déformations. 42 % des séries rapportent une déviation secondaire, de survenue retardée après 5 ans. Les déséquilibres tendineux ont été démontrés précocement. Cela justifie de repenser le traitement de cette malformation complexe.
Nos objectifs sont au contraire de reconstruire un pouce adulte axé et mobile.
Nous présentons 60 duplications MP consécutives traitées selon le principe de « Croissance Dirigée ». Cette approche dynamique repose sur le rééquilibrage tendineux précoce, et suffisant. Cela suppose un jeu tendineux actif et passif libre. Les brides et adhérences sont reprises précocement, car le glissement des tendons conditionne la réaxation. Nous décrivons une voie hélicoïdale, l’abord systématique du canal digital, et détaillons les astuces d’une reconstruction sans ostéotomie. Nous cherchons à montrer qu’il vaut mieux accepter une clinodactylie résiduelle de 20°, faire l’économie des ostéotomies pour préserver le glissement tendineux et confier la réaxation à la croissance.
Nos observations sont que :
•
les classifications ont un intérêt relatif. Le concept de continuum tératoloqique est plus fidèle à la réalité ;
•
les anomalies tendineuses sont constantes, y compris des « 4 rud » ;
•
les abords dorsaux et la « chirurgie des radios » sont obsolètes. On ne peut recentrer un fléchisseur par voie dorsale. Les ostéotomies sont source d’adhérences, le brochage antinomique avec le glissement tendineux.
Les chirurgiens pédiatres savent qu’une technique doit être évaluée en fin de croissance. Nous avançons et validons avec un recul long (1–30 ans) qu’une balance tendineuse équilibrée peut corriger les déformations angulaires par la seule croissance, à condition de ne pas brocher. Le glissement tendineux qui rend possible cette réaxation est essentiel et amène à faire l’économie des ostéotomies, même pour une clinodactylie importante
Nous avons regroupé ces principes en un protocole de rupture, appelé « Croissance Dirigée » sans brochage. Nous observons que la réaxation du pouce a lieu précocement dans les premières années, d’autant plus vite que le doigt est mobile. En cas de bride ou de fixité du tendon fléchisseur la reprise précoce rétablit le glissement tendineux. La flexion, principal enjeu, est améliorée avec une courbe de progression liée à la qualité de reconstruction du canal digital. Le suivi prospectif valide cette approche dynamique: pouces plus mobiles, fonctionnels et finalement normo-axés avec un recul long.
{"title":"Suivi prospectif long de 60 duplications MP du pouce traitées par « Croissance Dirigée » sans brochage : amélioration des mobilités et prévention des désaxations secondaires","authors":"Arielle Salon, Marine De Tienda, Stephanie Pannier","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101869","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101869","url":null,"abstract":"<div><div>Avec le temps long, les duplications Wassel IV du pouce se compliquent de raideur et de désaxation. Les techniques princeps comportent un abord dorsal ou latéral, et une correction osseuse des déformations. 42 % des séries rapportent une déviation secondaire, de survenue retardée après 5 ans. Les déséquilibres tendineux ont été démontrés précocement. Cela justifie de repenser le traitement de cette malformation complexe.</div><div>Nos objectifs sont au contraire de reconstruire un pouce adulte axé et mobile.</div><div>Nous présentons 60 duplications MP consécutives traitées selon le principe de « Croissance Dirigée ». Cette approche dynamique repose sur le rééquilibrage tendineux précoce, et suffisant. Cela suppose un jeu tendineux actif et passif libre. Les brides et adhérences sont reprises précocement, car le glissement des tendons conditionne la réaxation. Nous décrivons une voie hélicoïdale, l’abord systématique du canal digital, et détaillons les astuces d’une reconstruction sans ostéotomie. Nous cherchons à montrer qu’il vaut mieux accepter une clinodactylie résiduelle de 20°, faire l’économie des ostéotomies pour préserver le glissement tendineux et confier la réaxation à la croissance.</div><div>Nos observations sont que :<ul><li><span>•</span><span><div>les classifications ont un intérêt relatif. Le concept de continuum tératoloqique est plus fidèle à la réalité ;</div></span></li><li><span>•</span><span><div>les anomalies tendineuses sont constantes, y compris des « 4 rud » ;</div></span></li><li><span>•</span><span><div>les abords dorsaux et la « chirurgie des radios » sont obsolètes. On ne peut recentrer un fléchisseur par voie dorsale. Les ostéotomies sont source d’adhérences, le brochage antinomique avec le glissement tendineux.</div></span></li></ul></div><div>Les chirurgiens pédiatres savent qu’une technique doit être évaluée en fin de croissance. Nous avançons et validons avec un recul long (1–30 ans) qu’une balance tendineuse équilibrée peut corriger les déformations angulaires par la seule croissance, à condition de ne pas brocher. Le glissement tendineux qui rend possible cette réaxation est essentiel et amène à faire l’économie des ostéotomies, même pour une clinodactylie importante</div><div>Nous avons regroupé ces principes en un protocole de rupture, appelé « Croissance Dirigée » sans brochage. Nous observons que la réaxation du pouce a lieu précocement dans les premières années, d’autant plus vite que le doigt est mobile. En cas de bride ou de fixité du tendon fléchisseur la reprise précoce rétablit le glissement tendineux. La flexion, principal enjeu, est améliorée avec une courbe de progression liée à la qualité de reconstruction du canal digital. Le suivi prospectif valide cette approche dynamique: pouces plus mobiles, fonctionnels et finalement normo-axés avec un recul long.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101869"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151392","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le déficit d’abduction de l’épaule est une séquelle fréquente avec un retentissement fonctionnel important dans les paralysies du plexus brachial obstétrical. Notre objectif était d’apporter les indications opératoires et les résultats du transfert du biceps brachial sur triceps dans les cocontractions biceps deltoïde dont elle est une cause majeure de ce déficit d’abduction.
Les deux patients étaient des enfants âgés de 6 et 10 ans. La durée moyenne de suivi était de sept mois. Il s’agissait de déficit d’abduction de l’épaule sur séquelles de paralysie de plexus brachial obstétrical. Une des deux épaules était vierge l’autre opérée à bas âge pour libération antérieure et à l’âge de huit ans pour une libération inférieure. Les deux ont bénéficié de transfert biceps triceps.
Nous avons évalué rétrospectivement une série de deux enfants opérés en octobre 2023, le premier temps consiste à prouver que la flexion du coude entrave l’abduction de l’épaule en testant l’abduction de l’épaule coude en extension par le biais d’une attelle coude en extension chez les deux enfant et après avoir toxine le biceps brachial chez un des deux enfants, le deuxième temps consiste au transfert du biceps sur triceps après test clinique préalable des muscles brachial et supinateur les critères d’évaluation étaient d’évaluer l’abduction active de l’épaule et la flexion active du coude.
Le transfert biceps brachial triceps brachial pour rétablir l’abduction de l’épaule est indiqué après test clinique par attelle coude en extension et/ou test médicamenteux par toxine botulique confirmé par examen électromyographique cocontraction biceps brachial deltoïde et après test préalable du brachial et du supinateur à sept mois de recule amélioration nette de l’abduction active 100 degré d’amélioration (60 degrés en préopératoire et 160 degrés en postopératoire). La flexion active du coude était satisfaisante et fonctionnelle.
La technique de transfert biceps brachial triceps brachial est une technique fiable pour restaurer le déficit de l’abduction, le gain fonctionnel est de 100 degrés en moyenne.
La mobilité de l’épaule nous semble améliorée dans certain type de séquelle d’épaule obstétrical en rapport avec une co-contraction biceps brachial deltoïde avec un flessum du coude par ce transfert biceps brachial sur le triceps sans retentissement majeur sur la flexion du coude.
Nous espérons enrichir notre série et avoir un recul suffisant pour une bonne évaluation de la stabilité des résultats avec l’âge.
{"title":"Le transfert biceps brachial triceps brachial dans les cocontrations biceps brachial deltoïde pour restaurer l’abduction de l’épaule dans les séquelles de paralysies plexus brachial obstétrical","authors":"Mokhtar Chouiha , Zoubir Belkheyar , Abdelaziz Boulahouache","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101838","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101838","url":null,"abstract":"<div><div>Le déficit d’abduction de l’épaule est une séquelle fréquente avec un retentissement fonctionnel important dans les paralysies du plexus brachial obstétrical. Notre objectif était d’apporter les indications opératoires et les résultats du transfert du biceps brachial sur triceps dans les cocontractions biceps deltoïde dont elle est une cause majeure de ce déficit d’abduction.</div><div>Les deux patients étaient des enfants âgés de 6 et 10 ans. La durée moyenne de suivi était de sept mois. Il s’agissait de déficit d’abduction de l’épaule sur séquelles de paralysie de plexus brachial obstétrical. Une des deux épaules était vierge l’autre opérée à bas âge pour libération antérieure et à l’âge de huit ans pour une libération inférieure. Les deux ont bénéficié de transfert biceps triceps.</div><div>Nous avons évalué rétrospectivement une série de deux enfants opérés en octobre 2023, le premier temps consiste à prouver que la flexion du coude entrave l’abduction de l’épaule en testant l’abduction de l’épaule coude en extension par le biais d’une attelle coude en extension chez les deux enfant et après avoir toxine le biceps brachial chez un des deux enfants, le deuxième temps consiste au transfert du biceps sur triceps après test clinique préalable des muscles brachial et supinateur les critères d’évaluation étaient d’évaluer l’abduction active de l’épaule et la flexion active du coude.</div><div>Le transfert biceps brachial triceps brachial pour rétablir l’abduction de l’épaule est indiqué après test clinique par attelle coude en extension et/ou test médicamenteux par toxine botulique confirmé par examen électromyographique cocontraction biceps brachial deltoïde et après test préalable du brachial et du supinateur à sept mois de recule amélioration nette de l’abduction active 100 degré d’amélioration (60 degrés en préopératoire et 160 degrés en postopératoire). La flexion active du coude était satisfaisante et fonctionnelle.</div><div>La technique de transfert biceps brachial triceps brachial est une technique fiable pour restaurer le déficit de l’abduction, le gain fonctionnel est de 100 degrés en moyenne.</div><div>La mobilité de l’épaule nous semble améliorée dans certain type de séquelle d’épaule obstétrical en rapport avec une co-contraction biceps brachial deltoïde avec un flessum du coude par ce transfert biceps brachial sur le triceps sans retentissement majeur sur la flexion du coude.</div><div>Nous espérons enrichir notre série et avoir un recul suffisant pour une bonne évaluation de la stabilité des résultats avec l’âge.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101838"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151427","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-12-01DOI: 10.1016/j.hansur.2024.101845
Chabihi Zakaria , Naour Mustapha , Demnati Brahim , Fath El Khir Yassine , Boumediane El Mehdi , Benhima Mohamed Amine , Abkari Imad
Elbow dislocation, often resulting from high-energy trauma, presents a challenge when neglected, impacting joint stability and function. Various surgical interventions exist, with open reduction and provisional arthrodesis being considered effective. This study aimed to evaluate the outcomes of 22 patients with neglected elbow dislocation treated using this method.
A retrospective study of patients treated between January 2020 and December 2023 was conducted. Demographics, dislocation data, clinical and radiological findings, pre/postoperative measures, and treatment details were recorded. Surgical procedures involved open reduction, radial head resection, triceps tenoplasty, and provisional arthrodesis using Kirschner wires.
This study involved 15 patients with a mean age of 34.7 years, predominantly male (80%), with the most common comorbidity being hypertension (26.7%). Injuries were more frequent on the right side (60%), with shaft fractures of the humerus (53.3%) and Monteggia fracture dislocations (46.7%) being the most common. Most fractures were closed (60%), and a few patients experienced transient ulnar palsy (26.7%). Surgically, the average time to operation was 8.3 hours, with posterior and lateral approaches being common for the humerus and forearm, respectively. Intramedullary nailing and plating were the typical techniques used. At an average follow-up of 18 months, outcomes were moderate to good, with stable joints in 93.3% of patients. The average pain score was 2.7, and the mean range of motion (ROM) was 101.3 degrees. The mean Mayo Elbow Performance Score (MEPS) was 81.7, and the Disability of the Arm, Shoulder and Hand (DASH) score was 18.3.
The study found that neglect duration, trauma energy, dislocation type, and associated fractures significantly influenced the outcomes. The surgical technique involved open reduction, radial head resection (if necessary), triceps tenoplasty (if necessary), and provisional arthrodesis using Kirschner wires. The study results are consistent with previous research, demonstrating the efficacy of open reduction and provisional arthrodesis in treating neglected elbow dislocation, particularly in developing countries with limited healthcare access. Future research with larger samples, longer follow-up, and randomized controlled trials is needed to validate these results and compare this method with other surgical techniques.
Neglected elbow dislocation, treated via open reduction and provisional arthrodesis, demonstrated moderate to good outcomes in terms of stability, infection rates, complications, and patient satisfaction. Factors like neglect duration, trauma energy, and associated fractures significantly influenced outcomes. Postoperative ROM and function improved consistently, warranting further research to compare this method with others.
{"title":"Open reduction and provisional arthrodesis for neglected elbow dislocation","authors":"Chabihi Zakaria , Naour Mustapha , Demnati Brahim , Fath El Khir Yassine , Boumediane El Mehdi , Benhima Mohamed Amine , Abkari Imad","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101845","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101845","url":null,"abstract":"<div><div>Elbow dislocation, often resulting from high-energy trauma, presents a challenge when neglected, impacting joint stability and function. Various surgical interventions exist, with open reduction and provisional arthrodesis being considered effective. This study aimed to evaluate the outcomes of 22 patients with neglected elbow dislocation treated using this method.</div><div>A retrospective study of patients treated between January 2020 and December 2023 was conducted. Demographics, dislocation data, clinical and radiological findings, pre/postoperative measures, and treatment details were recorded. Surgical procedures involved open reduction, radial head resection, triceps tenoplasty, and provisional arthrodesis using Kirschner wires.</div><div>This study involved 15 patients with a mean age of 34.7 years, predominantly male (80%), with the most common comorbidity being hypertension (26.7%). Injuries were more frequent on the right side (60%), with shaft fractures of the humerus (53.3%) and Monteggia fracture dislocations (46.7%) being the most common. Most fractures were closed (60%), and a few patients experienced transient ulnar palsy (26.7%). Surgically, the average time to operation was 8.3<!--> <!-->hours, with posterior and lateral approaches being common for the humerus and forearm, respectively. Intramedullary nailing and plating were the typical techniques used. At an average follow-up of 18 months, outcomes were moderate to good, with stable joints in 93.3% of patients. The average pain score was 2.7, and the mean range of motion (ROM) was 101.3 degrees. The mean Mayo Elbow Performance Score (MEPS) was 81.7, and the Disability of the Arm, Shoulder and Hand (DASH) score was 18.3.</div><div>The study found that neglect duration, trauma energy, dislocation type, and associated fractures significantly influenced the outcomes. The surgical technique involved open reduction, radial head resection (if necessary), triceps tenoplasty (if necessary), and provisional arthrodesis using Kirschner wires. The study results are consistent with previous research, demonstrating the efficacy of open reduction and provisional arthrodesis in treating neglected elbow dislocation, particularly in developing countries with limited healthcare access. Future research with larger samples, longer follow-up, and randomized controlled trials is needed to validate these results and compare this method with other surgical techniques.</div><div>Neglected elbow dislocation, treated via open reduction and provisional arthrodesis, demonstrated moderate to good outcomes in terms of stability, infection rates, complications, and patient satisfaction. Factors like neglect duration, trauma energy, and associated fractures significantly influenced outcomes. Postoperative ROM and function improved consistently, warranting further research to compare this method with others.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101845"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151432","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La fonction du poignet est garantie par une congruence articulaire optimale et une connexion osseuse assurées par un système ligamentaire organisé. Aujourd’hui le diagnostic des lésions ligamentaires est un challenge et les méthodes peu invasives fiables sont peu nombreuses. L’objectif de ce travail était d’évaluer la méthode de conception d’un modèle personnalisé de la main et du poignet en vue d’améliorer le diagnostic de pathologies ligamentaires infra radiologiques et le suivi prospectif de patients à distance d’un geste de réparation chirurgical.
Une méthode de modélisation des os de la main et du poignet de manière personnalisée à partir de radiographies biplanes a été comparée à la méthode de référence scannographique sur six sujets asymptomatiques, en modélisant les 29 os de la main et du poignet à trois reprises par deux opérateurs différents (ISO 5725). Un protocole a été proposé pour créer un corridor de normalité de variations de distances de barycentres osseux entre les positions « neutres » et « poing fermé » de 30 poignets de volontaires asymptomatiques. Une évaluation a ensuite été menée en pratique clinique pour détecter des lésions ligamentaires infra radiologiques et permettre de mesurer à moyen terme les effets d’un geste de réinsertion ligamentaire. Les variations de distances de barycentres osseux scapholunaire de douze patients suspects de lésions ligamentaires ont été comparés aux données du corridor de normalité en pré- et postopératoire.
Les résultats ont montré une justesse de la forme des os d’intérêts (scaphoïde et lunatum) infracentimétriques et une justesse des barycentres en dessous de 2 mm.
Les corridors de normalité ont permis de mettre en évidence des différences entre les sujets masculins et féminins pour les distances scapholunaires variant de 0,06 mm et 0,48 mm respectivement. L’utilisation de la méthode pour l’évaluation de la pratique clinique a mis en évidence une normalisation des écarts osseux chez la moitié des patients atteints formellement de lésions ligamentaires.
Le corridor de normalité retrouve des variations de distances entre les barycentres osseux inférieures à la précision de la méthode. La variabilité des lésions ligamentaires en pratique clinique, le contexte de lésions infra-radiologique rend difficile l’extrapolation de la méthode en routine actuellement.
Cette méthode originale souligne l’importance de la mesure objective de la cinématique normale et pathologique du poignet. Une cohorte d’étude plus importante est nécessaire afin d’évaluer d’autres paramètres cinématiques plus complexes, améliorer sa précision et son automatisation.
{"title":"Analyse cinématique et biomécanique de la main et du poignet par modélisation personnalisée. Effet de lésions et d’instrumentations","authors":"François Loisel , Isabelle Pluvy , Laurent Gajny , Laurent Obert , Sébastien Laporte , Wafa Skalli","doi":"10.1016/j.hansur.2024.101840","DOIUrl":"10.1016/j.hansur.2024.101840","url":null,"abstract":"<div><div>La fonction du poignet est garantie par une congruence articulaire optimale et une connexion osseuse assurées par un système ligamentaire organisé. Aujourd’hui le diagnostic des lésions ligamentaires est un challenge et les méthodes peu invasives fiables sont peu nombreuses. L’objectif de ce travail était d’évaluer la méthode de conception d’un modèle personnalisé de la main et du poignet en vue d’améliorer le diagnostic de pathologies ligamentaires infra radiologiques et le suivi prospectif de patients à distance d’un geste de réparation chirurgical.</div><div>Une méthode de modélisation des os de la main et du poignet de manière personnalisée à partir de radiographies biplanes a été comparée à la méthode de référence scannographique sur six sujets asymptomatiques, en modélisant les 29 os de la main et du poignet à trois reprises par deux opérateurs différents (ISO 5725). Un protocole a été proposé pour créer un corridor de normalité de variations de distances de barycentres osseux entre les positions « neutres » et « poing fermé » de 30 poignets de volontaires asymptomatiques. Une évaluation a ensuite été menée en pratique clinique pour détecter des lésions ligamentaires infra radiologiques et permettre de mesurer à moyen terme les effets d’un geste de réinsertion ligamentaire. Les variations de distances de barycentres osseux scapholunaire de douze patients suspects de lésions ligamentaires ont été comparés aux données du corridor de normalité en pré- et postopératoire.</div><div>Les résultats ont montré une justesse de la forme des os d’intérêts (scaphoïde et lunatum) infracentimétriques et une justesse des barycentres en dessous de 2<!--> <!-->mm.</div><div>Les corridors de normalité ont permis de mettre en évidence des différences entre les sujets masculins et féminins pour les distances scapholunaires variant de 0,06<!--> <!-->mm et 0,48<!--> <!-->mm respectivement. L’utilisation de la méthode pour l’évaluation de la pratique clinique a mis en évidence une normalisation des écarts osseux chez la moitié des patients atteints formellement de lésions ligamentaires.</div><div>Le corridor de normalité retrouve des variations de distances entre les barycentres osseux inférieures à la précision de la méthode. La variabilité des lésions ligamentaires en pratique clinique, le contexte de lésions infra-radiologique rend difficile l’extrapolation de la méthode en routine actuellement.</div><div>Cette méthode originale souligne l’importance de la mesure objective de la cinématique normale et pathologique du poignet. Une cohorte d’étude plus importante est nécessaire afin d’évaluer d’autres paramètres cinématiques plus complexes, améliorer sa précision et son automatisation.</div></div>","PeriodicalId":54301,"journal":{"name":"Hand Surgery & Rehabilitation","volume":"43 6","pages":"Article 101840"},"PeriodicalIF":0.9,"publicationDate":"2024-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143151438","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}