Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.054
L. Ghesquière , E. Bujold , E. Dubé , N. Chaillet
Objective
To compare the predictive values of the American College of Obstetricians and Gynecologist (ACOG), the National Institute for Health and Care Excellence (NICE) and the Society of Obstetricians and Gynecologist of Canada (SOGC) factor-based models for preeclampsia (PE) screening.
Methods
We conducted a secondary analysis of maternal and birth data from 32 hospitals. For each delivery, we calculated the risk of PE according to the ACOG, the NICE and the SOGC models. Our primary outcomes were PE and preterm PE (PE combined with preterm birth) using the ACOG criteria. We calculated the detection rate (DR or sensitivity), the false-positive rate (FPR or 1-specificity), the positive (PPV) and negative (NPV) predictive values of each model for PE and for preterm PE using receiver-operator characteristics (ROC) curves.
Results
We used 130,939 deliveries including 4635 (3.5 %) cases of PE and 823 (0.6 %) cases of preterm PE. The ACOG model had a DR of 43.6 % for PE and 50.3 % for preterm PE with FPR of 15.6 %; the NICE model had a DR of 36.2 % for PE and 41.3 % for preterm PE with FPR of 12. 8 %; and the SOGC model had a DR of 49.1 % for PE and 51. 6 % for preterm PE with FPR of 22.2 %. The PPV for PE of the ACOG (9.3 %) and NICE (9.4 %) models were both superior than the SOGC model (7.6 %; p < 0.001), with similar trend for the PPV for preterm PE (1.9 % vs 1.9 %, vs 1.4 %, respectively; p < 0. 01). The area under the ROC curves suggested that the ACOG model is superior to the NICE for the prediction of PE and preterm PE and superior to the SOGC models for the prediction of preterm PE (all with p < 0.001).
Conclusion
The current ACOG factor-based model for the prediction of PE and preterm PE is superior to the NICE and SOGC models.
目的比较美国妇产科医师学会(ACOG)、美国国家健康与护理卓越研究所(NICE)和加拿大妇产科医师学会(SOGC)基于因素的子痫前期(PE)筛查模型的预测值。方法我们对 32 家医院的产妇和新生儿数据进行了二次分析。我们根据 ACOG、NICE 和 SOGC 模型计算了每次分娩的子痫前期风险。根据 ACOG 标准,我们的主要结果是 PE 和早产 PE(PE 合并早产)。我们使用接收器-操作者特征(ROC)曲线计算了每个模型对 PE 和早产 PE 的检出率(DR 或灵敏度)、假阳性率(FPR 或 1-特异性)、阳性预测值(PPV)和阴性预测值(NPV)。根据 ACOG 模型,PE 的 DR 为 43.6%,早产 PE 的 DR 为 50.3%,FPR 为 15.6%;根据 NICE 模型,PE 的 DR 为 36.2%,早产 PE 的 DR 为 41.3%,FPR 为 12.8%;根据 SOGC 模型,PE 的 DR 为 49.1%,早产 PE 的 DR 为 51.早产儿 PE 的 DR 为 49.1%,早产儿 PE 的 DR 为 51.6%,FPR 为 22.2%。ACOG 模型(9.3%)和 NICE 模型(9.4%)的 PE PPV 均优于 SOGC 模型(7.6%;p < 0.001),早产 PE 的 PPV 有类似的趋势(分别为 1.9% vs 1.9%,vs 1.4%;p < 0.01)。ROC曲线下的面积表明,ACOG模型在预测PE和早产PE方面优于NICE模型,在预测早产PE方面优于SOGC模型(均为p <0.001)。
{"title":"Comparison of national factor-based models for preeclampsia screening","authors":"L. Ghesquière , E. Bujold , E. Dubé , N. Chaillet","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.054","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.054","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><p>To compare the predictive values of the American College of Obstetricians and Gynecologist (ACOG), the National Institute for Health and Care Excellence (NICE) and the Society of Obstetricians and Gynecologist of Canada (SOGC) factor-based models for preeclampsia (PE) screening.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>We conducted a secondary analysis of maternal and birth data from 32 hospitals. For each delivery, we calculated the risk of PE according to the ACOG, the NICE and the SOGC models. Our primary outcomes were PE and preterm PE (PE combined with preterm birth) using the ACOG criteria. We calculated the detection rate (DR or sensitivity), the false-positive rate (FPR or 1-specificity), the positive (PPV) and negative (NPV) predictive values of each model for PE and for preterm PE using receiver-operator characteristics (ROC) curves.</p></div><div><h3>Results</h3><p>We used 130,939 deliveries including 4635 (3.5 %) cases of PE and 823 (0.6 %) cases of preterm PE. The ACOG model had a DR of 43.6 % for PE and 50.3 % for preterm PE with FPR of 15.6 %; the NICE model had a DR of 36.2 % for PE and 41.3 % for preterm PE with FPR of 12. 8 %; and the SOGC model had a DR of 49.1 % for PE and 51. 6 % for preterm PE with FPR of 22.2 %. The PPV for PE of the ACOG (9.3 %) and NICE (9.4 %) models were both superior than the SOGC model (7.6 %; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.001), with similar trend for the PPV for preterm PE (1.9 % vs 1.9 %, vs 1.4 %, respectively; <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0. 01). The area under the ROC curves suggested that the ACOG model is superior to the NICE for the prediction of PE and preterm PE and superior to the SOGC models for the prediction of preterm PE (all with <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0.001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The current ACOG factor-based model for the prediction of PE and preterm PE is superior to the NICE and SOGC models.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 365"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879164","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.029
A. Roblin
Introduction
La vaccination maternelle et les anticorps monoclonaux sont les deux stratégies disponibles pour prévenir l’infection des voies respiratoires basses (IRB) causée par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons. De nombreux pays envisagent actuellement de mettre en œuvre l’une ou l’autre de ces stratégies, voire les deux. L’efficacité de ces deux approches a été démontrée, mais elles n’ont pas encore été comparées. Les données sur leur acceptabilité respective pour les femmes enceintes font encore défaut, bien que cette acceptabilité soit la pierre angulaire de l’adhésion à toute recommandation à venir.
Méthodes
Nous avons mené une enquête pour évaluer l’acceptabilité de ces deux méthodes de prévention de des infections des voies respiratoires basses chez les nourrissons causée par le VRS auprès des mères dans une maternité d’un hôpital universitaire français. Cette enquête a été réalisée au moyen d’un questionnaire anonyme en ligne et auto-administré entre le 24 juillet 2023 et le 15 septembre 2023, avant que le vaccin ou les anticorps monoclonaux ne soient disponibles.
Résultats
Sur les 653 femmes éligibles pendant la période de l’enquête, 258 ont été incluses : 89 % étaient favorables à la vaccination maternelle et 78,2 % à l’injection d’anticorps monoclonaux pour leur nouveau-né. Dans l’ensemble, 71,6 % des femmes préféraient le vaccin à l’approche des anticorps monoclonaux. Les femmes exprimant une préférence pour la vaccination maternelle par rapport aux injections d’anticorps monoclonaux chez les nouveau-nés étaient plus souvent des cadres ou travailleuses indépendantes et avaient été vaccinées plus fréquemment contre la coqueluche pendant la grossesse. Les femmes préférant les anticorps monoclonaux signalaient plus souvent des antécédents de bronchiolite parmi leurs membres de la famille ou amis proches.
{"title":"Enquête auprès des Femmes sur l’Acceptabilité de Deux Stratégies de prévention de la bronchiolite à VRS du nouveau-né : vaccination pendant la grossesse ou injection d’anticorps monoclonal au nouveau-né","authors":"A. Roblin","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.029","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.029","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La vaccination maternelle et les anticorps monoclonaux sont les deux stratégies disponibles pour prévenir l’infection des voies respiratoires basses (IRB) causée par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nourrissons. De nombreux pays envisagent actuellement de mettre en œuvre l’une ou l’autre de ces stratégies, voire les deux. L’efficacité de ces deux approches a été démontrée, mais elles n’ont pas encore été comparées. Les données sur leur acceptabilité respective pour les femmes enceintes font encore défaut, bien que cette acceptabilité soit la pierre angulaire de l’adhésion à toute recommandation à venir.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Nous avons mené une enquête pour évaluer l’acceptabilité de ces deux méthodes de prévention de des infections des voies respiratoires basses chez les nourrissons causée par le VRS auprès des mères dans une maternité d’un hôpital universitaire français. Cette enquête a été réalisée au moyen d’un questionnaire anonyme en ligne et auto-administré entre le 24 juillet 2023 et le 15 septembre 2023, avant que le vaccin ou les anticorps monoclonaux ne soient disponibles.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 653 femmes éligibles pendant la période de l’enquête, 258 ont été incluses : 89 % étaient favorables à la vaccination maternelle et 78,2 % à l’injection d’anticorps monoclonaux pour leur nouveau-né. Dans l’ensemble, 71,6 % des femmes préféraient le vaccin à l’approche des anticorps monoclonaux. Les femmes exprimant une préférence pour la vaccination maternelle par rapport aux injections d’anticorps monoclonaux chez les nouveau-nés étaient plus souvent des cadres ou travailleuses indépendantes et avaient été vaccinées plus fréquemment contre la coqueluche pendant la grossesse. Les femmes préférant les anticorps monoclonaux signalaient plus souvent des antécédents de bronchiolite parmi leurs membres de la famille ou amis proches.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 354"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880467","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.069
L. Debain , A. Paulet , E. Rogers , N. Lédée , J. Siffroi , L. Ruoso , N. Cassuto , L. Prat-ellenberg , P. Levy , A. Rouen
Introduction
Les réarrangements chromosomiques ont une prévalence de 1/500 dans la population générale. Les phénomènes de malségrégation lors de la gamétogénèse peuvent entraîner fausses couches, syndromes malformatifs ou retard des acquisitions chez la descendance par transmission d’un contenu chromosomique déséquilibré. Notre équipe a montré qu’il était potentiellement possible de sélectionner les spermatozoïdes à contenu chromosomique équilibré en identifiant ceux porteur d’une conformation flagellaire spécifique (dits “B + ”) après incubation en milieu hypo-osmotique (HOST, ou hypo-osmotic swelling test). Cette incubation étant validée par l’OMS, cette sélection est proposée à la Maternité des Bluets aux couples dont l’homme est porteur d’un réarrangement équilibré, en alternative au DPI.
Méthodes
Cette étude rétrospective monocentrique cas-témoins compare 14 couples (sujets) avec homme porteur d’un réarrangement chromosomique à 28 couples témoins sans notion de réarrangement chromosomique pris en charge entre 2014 et 2020. Les critères d’appariement étaient la date de ponction, l’âge de la femme, le tabac, l’IMC, la présence d’endométriose, l’AMH, le CFA, les paramètres du spermogramme, la dose de gonadotrophine, le nombre d’ovocytes recueillis et le nombre d’ovocytes injectés. Les sujets ont bénéficié d’une ICSI après sélection des spermatozoïdes B+ en HOST, et les témoins d’une ICSI simple. Les deux paramètres étudiés principaux étaient les taux de grossesses et de naissances vivantes.
Résultats
Aucune différence significative n’a été retrouvée pour les critères d’appariement et les critères de jugement avec 33. 3 % de chance de grossesse dans les deux groupes et 43 % de chance d’avoir un enfant après une tentative chez les cas contre 36 % chez les témoins (p = 0. 46).
Conclusion
La sélection après incubation en milieu hypo-osmotique semble permettre d’obtenir chez les porteurs de réarrangements chromosomiques les mêmes taux de grossesse et de naissances vivantes que chez les individus sains. Des études randomisées pourront confirmer ces résultats.
{"title":"ICSI avec incubation en milieu hypo-osmotique des spermatozoïdes chez les hommes porteurs de réarrangements chromosomiques équilibrés","authors":"L. Debain , A. Paulet , E. Rogers , N. Lédée , J. Siffroi , L. Ruoso , N. Cassuto , L. Prat-ellenberg , P. Levy , A. Rouen","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.069","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.069","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les réarrangements chromosomiques ont une prévalence de 1/500 dans la population générale. Les phénomènes de malségrégation lors de la gamétogénèse peuvent entraîner fausses couches, syndromes malformatifs ou retard des acquisitions chez la descendance par transmission d’un contenu chromosomique déséquilibré. Notre équipe a montré qu’il était potentiellement possible de sélectionner les spermatozoïdes à contenu chromosomique équilibré en identifiant ceux porteur d’une conformation flagellaire spécifique (dits “B<!--> <!-->+<!--> <!-->”) après incubation en milieu hypo-osmotique (HOST, ou hypo-osmotic swelling test). Cette incubation étant validée par l’OMS, cette sélection est proposée à la Maternité des Bluets aux couples dont l’homme est porteur d’un réarrangement équilibré, en alternative au DPI.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective monocentrique cas-témoins compare 14 couples (sujets) avec homme porteur d’un réarrangement chromosomique à 28 couples témoins sans notion de réarrangement chromosomique pris en charge entre 2014 et 2020. Les critères d’appariement étaient la date de ponction, l’âge de la femme, le tabac, l’IMC, la présence d’endométriose, l’AMH, le CFA, les paramètres du spermogramme, la dose de gonadotrophine, le nombre d’ovocytes recueillis et le nombre d’ovocytes injectés. Les sujets ont bénéficié d’une ICSI après sélection des spermatozoïdes B+ en HOST, et les témoins d’une ICSI simple. Les deux paramètres étudiés principaux étaient les taux de grossesses et de naissances vivantes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Aucune différence significative n’a été retrouvée pour les critères d’appariement et les critères de jugement avec 33. 3 % de chance de grossesse dans les deux groupes et 43 % de chance d’avoir un enfant après une tentative chez les cas contre 36 % chez les témoins (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0. 46).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La sélection après incubation en milieu hypo-osmotique semble permettre d’obtenir chez les porteurs de réarrangements chromosomiques les mêmes taux de grossesse et de naissances vivantes que chez les individus sains. Des études randomisées pourront confirmer ces résultats.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 372"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880605","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.017
S. Abdelkefi , M. Ben said , H. Sansa , A. Kammoun , A. Triki
Introduction
Il est indéniable que les cancers gynécologiques peuvent avoir un impact significatif sur la sexualité des patientes et sur la dynamique du couple. Les aspects physiques, émotionnels et psychologiques de la maladie et de son traitement peuvent tous jouer un rôle dans cette influence.
Matériels et méthodes
Il s’agissait d’une étude prospective menée entre janvier et décembre 2020 incluant les patientes ayant un cancer gynécologique et en période d’activité sexuelle et qui ont donné leurs consentements éclairés pour participer à cette étude. Un questionnaire a été établi pour définir les différents paramètres de l’étude.
Résultats
L’échantillon comportait 85 patientes dont 45 % était atteintes de cancer de l’endomètre,30 % de cancer de l’ovaire,17 % de cancer du col, 7 % de la vulve et 1 % de vagin. L’âge moyen des patientes était de 51 ans et la majorité avaient une activité sexuelle préalable au diagnostic du cancer gynécologique. 79 patientes (92 %) ont affirmé que le cancer a altéré considérablement leur activité sexuelle. Les principaux facteurs influençant l’activité sexuelle était l’asthénie dans 69 % des cas, la baisse de la libido dans 43 % des cas, et la dyspareunie dans 39 % des cas. La peur de la contagion et le refus du conjoint ont été noté respectivement dans 19 % et 22 %. Dans presque 80 % aucune communication n’a été rétablie au sein du couple pour discuter des problèmes rencontrés dans leur vie sexuelle. 18 % des femmes mariées ont vu leurs statuts matrimoniaux changer.
Conclusion
L’impact des cancers gynécologique sur la sexualité constitue un sujet délicat et non exploré. La mise en place d’un programme d’information des patientes pourrait améliorer considérablement leurs pris en charge.
{"title":"Conséquences des cancers gynécologiques sur la sexualité des patientes et la dynamique du couple","authors":"S. Abdelkefi , M. Ben said , H. Sansa , A. Kammoun , A. Triki","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Il est indéniable que les cancers gynécologiques peuvent avoir un impact significatif sur la sexualité des patientes et sur la dynamique du couple. Les aspects physiques, émotionnels et psychologiques de la maladie et de son traitement peuvent tous jouer un rôle dans cette influence.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude prospective menée entre janvier et décembre 2020 incluant les patientes ayant un cancer gynécologique et en période d’activité sexuelle et qui ont donné leurs consentements éclairés pour participer à cette étude. Un questionnaire a été établi pour définir les différents paramètres de l’étude.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’échantillon comportait 85 patientes dont 45 % était atteintes de cancer de l’endomètre,30 % de cancer de l’ovaire,17 % de cancer du col, 7 % de la vulve et 1 % de vagin. L’âge moyen des patientes était de 51 ans et la majorité avaient une activité sexuelle préalable au diagnostic du cancer gynécologique. 79 patientes (92 %) ont affirmé que le cancer a altéré considérablement leur activité sexuelle. Les principaux facteurs influençant l’activité sexuelle était l’asthénie dans 69 % des cas, la baisse de la libido dans 43 % des cas, et la dyspareunie dans 39 % des cas. La peur de la contagion et le refus du conjoint ont été noté respectivement dans 19 % et 22 %. Dans presque 80 % aucune communication n’a été rétablie au sein du couple pour discuter des problèmes rencontrés dans leur vie sexuelle. 18 % des femmes mariées ont vu leurs statuts matrimoniaux changer.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’impact des cancers gynécologique sur la sexualité constitue un sujet délicat et non exploré. La mise en place d’un programme d’information des patientes pourrait améliorer considérablement leurs pris en charge.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 349"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880625","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.046
N. Rigaux , A. Musso , S. Maccagnan , E. Chamorey , M. Dorez , J. Delotte , M. Leboeuf
<div><h3>Introduction</h3><p>L’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être réalisée en France jusqu’à 15 SA<!--> <!-->+<!--> <!-->6<!--> <!-->jours depuis le 02/03/2022. En 2022, 76 % des IVG étaient réalisées avant 10 SA, 2,7 % à partir de 14 SA. Si la littérature renseigne sur les techniques et complications de l’IVG, il n’existe pas à notre connaissance, de données récentes et françaises sur les caractéristiques socio-démographiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA. Celles à l’étranger et anciennes semblent dégager un profil : femme jeune, sans emploi/étudiante, célibataire, nullipare.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Définir les caractéristiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA dans un centre d’orthogénie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude de cohorte rétrospective unicentrique qui comparait une série continue de femmes ayant bénéficié d’une IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] entre le 02/03/22 et le 30/11/23 dans l’unité d’orthogénie d’un CHU de type III, à une cohorte de femmes entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA]. Chaque IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] a été appariée à 1 IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et 1 entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] réalisée dans ce même service dans la même semaine, toutes méthodes confondues. Les méthodes chirurgicales et médicamenteuses y sont proposées à partir de 10 SA avec une hospitalisation de jour. Peu d’IVG à partir de 14 SA sont réalisées dans les centres avoisinants. Critères de jugement principaux : caractéristiques socio-démographiques des femmes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>1318 IVG ont été réalisées durant la période, dont 621/1318 (47,1 %) entre [10–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] : 314/621 (50,6 %) en 2022 et 307/621 (49,4 %) en 2023. Ont eu lieu 272/1318 (20,6 %) IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 1, G1), 252/1318 (19,1 %) entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 2, G2) et 97/1318 (7,4 %) entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 3, G3). 2/97 ont interrompu la procédure en cours. Au total, 285 femmes ont été incluses, 95 dans chaque groupe. G3 tendait à augmenter entre 2022 et 2023 (38/653 (5,8 %) vs 57/665 (8,6 %) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,053). 66/285 (23,2 %) IVG utilisaient une méthode médicamenteuse, plus fréquemment entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (61,1 % (58/95) vs G2 1 % (1/95) et G1 7 % (9/95), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). 24/66 (36,4 %) ont été suivies de complications ; 20/58 (34,5 %) chez G3. Globalement G1 et G2 étaient similaires. Ils ont été fusionnés pour être comparés à G3 sur les principales caractéristiques. G3 présentait peu ou pas de différence pour : l’âge médian, 27 ans [min 14–max 46] vs 25,5 [14–42] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,482 (6,3 % vs 7,4 % étaient mineures, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,811) ; la primigestité (32,6 % vs 35,8 % <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,790) ; la
{"title":"Les femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA ont-elles des caractéristiques particulières ?","authors":"N. Rigaux , A. Musso , S. Maccagnan , E. Chamorey , M. Dorez , J. Delotte , M. Leboeuf","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.046","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.046","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être réalisée en France jusqu’à 15 SA<!--> <!-->+<!--> <!-->6<!--> <!-->jours depuis le 02/03/2022. En 2022, 76 % des IVG étaient réalisées avant 10 SA, 2,7 % à partir de 14 SA. Si la littérature renseigne sur les techniques et complications de l’IVG, il n’existe pas à notre connaissance, de données récentes et françaises sur les caractéristiques socio-démographiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA. Celles à l’étranger et anciennes semblent dégager un profil : femme jeune, sans emploi/étudiante, célibataire, nullipare.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Définir les caractéristiques des femmes en demande d’une IVG à partir de 14 SA dans un centre d’orthogénie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Étude de cohorte rétrospective unicentrique qui comparait une série continue de femmes ayant bénéficié d’une IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] entre le 02/03/22 et le 30/11/23 dans l’unité d’orthogénie d’un CHU de type III, à une cohorte de femmes entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA]. Chaque IVG entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] a été appariée à 1 IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] et 1 entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] réalisée dans ce même service dans la même semaine, toutes méthodes confondues. Les méthodes chirurgicales et médicamenteuses y sont proposées à partir de 10 SA avec une hospitalisation de jour. Peu d’IVG à partir de 14 SA sont réalisées dans les centres avoisinants. Critères de jugement principaux : caractéristiques socio-démographiques des femmes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>1318 IVG ont été réalisées durant la période, dont 621/1318 (47,1 %) entre [10–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] : 314/621 (50,6 %) en 2022 et 307/621 (49,4 %) en 2023. Ont eu lieu 272/1318 (20,6 %) IVG entre [10–11<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 1, G1), 252/1318 (19,1 %) entre [12–13<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 2, G2) et 97/1318 (7,4 %) entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (groupe 3, G3). 2/97 ont interrompu la procédure en cours. Au total, 285 femmes ont été incluses, 95 dans chaque groupe. G3 tendait à augmenter entre 2022 et 2023 (38/653 (5,8 %) vs 57/665 (8,6 %) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,053). 66/285 (23,2 %) IVG utilisaient une méthode médicamenteuse, plus fréquemment entre [14–15<!--> <!-->+<!--> <!-->6 SA] (61,1 % (58/95) vs G2 1 % (1/95) et G1 7 % (9/95), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001). 24/66 (36,4 %) ont été suivies de complications ; 20/58 (34,5 %) chez G3. Globalement G1 et G2 étaient similaires. Ils ont été fusionnés pour être comparés à G3 sur les principales caractéristiques. G3 présentait peu ou pas de différence pour : l’âge médian, 27 ans [min 14–max 46] vs 25,5 [14–42] <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,482 (6,3 % vs 7,4 % étaient mineures, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,811) ; la primigestité (32,6 % vs 35,8 % <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,790) ; la ","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 361-362"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880646","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.034
A. Simon
<div><p>Cet article étudie l’application de la tomographie par cohérence optique à champ complet (FF-OCT) couplé à de l’imagerie cellulaire dynamique (DCI) dans le processus de diagnostic du cancer du sein. Son application permettrait un diagnostic plus rapide du cancer du sein directement après la biopsie, et ainsi la mise en place immédiate du parcours de soin pour les patients. La D-FF-OCT est une technique d’imagerie qui offre une vision détaillée des tissus biopsiés en utilisant la lumière pour produire des images à haute résolution, éliminant ainsi le besoin de préparation spécifique des échantillons. Cette méthode d’imagerie est non destructive et rapide permettant d’obtenir un diagnostic préliminaire immédiat sans mobiliser le pathologiste avant un résultat définitif avec les méthodes standard. L’étude a inclus 148 patients et 205 biopsies de lésions mammaires (ACR3,4 et 5) et des ganglions lymphatiques suspects. Les échantillons ont été analysés par des radiologues et chirurgiens spécialistes, sans formation spécifique en pathologie, en aveugle du diagnostic et de l’imagerie initiale. Les images obtenues ont permis de distinguer les caractéristiques normales des tissus du sein et des ganglions lymphatiques de celles des tissus pathologiques comme en histologie standard. Les échantillons n’ont pas été altérés durant le processus et ont pu être analysés par le pathologiste ensuite. Les résultats ont montré des performances encourageantes avec une sensibilité de 78 % et une spécificité de 72 % pour le diagnostic de cancer du sein. Cependant, pour les ganglions lymphatiques, les performances étaient moins satisfaisantes en raison de la complexité de l’interprétation des structures tissulaires par les lecteurs non-pathologistes. Ces derniers ont rencontré des difficultés à différencier les structures cellulaires normales des structures pathologiques dans les ganglions lymphatiques, entraînant une spécificité plus faible. En outre, les lecteurs devraient être entrainé à analyser les images obtenues, afin d’améliorer les résultats et permettre l’utilisation en pratique courante. En effet, l’expérience limitée des lecteurs dans l’interprétation de ces images a été identifiée comme un facteur influençant les performances du diagnostic. D’autres défis techniques ont été soulignés, notamment les échecs d’acquisition d’images et le temps nécessaire parfois trop long pour l’organisation du radiologue. Cette technique à également pu montrer son efficacité à identifier les échantillons de mauvaise qualité ininterprétable pour le pathologiste, en particulier les échantillons contenant essentiellement de la graisse. En conclusion, la D-FF-OCT présente un potentiel prometteur pour accélérer le processus de diagnostic du cancer du sein, afin de diminuer l’attente des patients dans l’anxiété et initier rapidement un parcours de soin spécifique. La technique fournit des images détaillées des tissus biopsiés sans altération des échantillons. Des améliorations
{"title":"Intérêt de la tomographie par cohérence optique à haute résolution et de l’imagerie cellulaire dynamique (D-FFOCT) pour le diagnostic rapide du cancer du sein","authors":"A. Simon","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.034","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.034","url":null,"abstract":"<div><p>Cet article étudie l’application de la tomographie par cohérence optique à champ complet (FF-OCT) couplé à de l’imagerie cellulaire dynamique (DCI) dans le processus de diagnostic du cancer du sein. Son application permettrait un diagnostic plus rapide du cancer du sein directement après la biopsie, et ainsi la mise en place immédiate du parcours de soin pour les patients. La D-FF-OCT est une technique d’imagerie qui offre une vision détaillée des tissus biopsiés en utilisant la lumière pour produire des images à haute résolution, éliminant ainsi le besoin de préparation spécifique des échantillons. Cette méthode d’imagerie est non destructive et rapide permettant d’obtenir un diagnostic préliminaire immédiat sans mobiliser le pathologiste avant un résultat définitif avec les méthodes standard. L’étude a inclus 148 patients et 205 biopsies de lésions mammaires (ACR3,4 et 5) et des ganglions lymphatiques suspects. Les échantillons ont été analysés par des radiologues et chirurgiens spécialistes, sans formation spécifique en pathologie, en aveugle du diagnostic et de l’imagerie initiale. Les images obtenues ont permis de distinguer les caractéristiques normales des tissus du sein et des ganglions lymphatiques de celles des tissus pathologiques comme en histologie standard. Les échantillons n’ont pas été altérés durant le processus et ont pu être analysés par le pathologiste ensuite. Les résultats ont montré des performances encourageantes avec une sensibilité de 78 % et une spécificité de 72 % pour le diagnostic de cancer du sein. Cependant, pour les ganglions lymphatiques, les performances étaient moins satisfaisantes en raison de la complexité de l’interprétation des structures tissulaires par les lecteurs non-pathologistes. Ces derniers ont rencontré des difficultés à différencier les structures cellulaires normales des structures pathologiques dans les ganglions lymphatiques, entraînant une spécificité plus faible. En outre, les lecteurs devraient être entrainé à analyser les images obtenues, afin d’améliorer les résultats et permettre l’utilisation en pratique courante. En effet, l’expérience limitée des lecteurs dans l’interprétation de ces images a été identifiée comme un facteur influençant les performances du diagnostic. D’autres défis techniques ont été soulignés, notamment les échecs d’acquisition d’images et le temps nécessaire parfois trop long pour l’organisation du radiologue. Cette technique à également pu montrer son efficacité à identifier les échantillons de mauvaise qualité ininterprétable pour le pathologiste, en particulier les échantillons contenant essentiellement de la graisse. En conclusion, la D-FF-OCT présente un potentiel prometteur pour accélérer le processus de diagnostic du cancer du sein, afin de diminuer l’attente des patients dans l’anxiété et initier rapidement un parcours de soin spécifique. La technique fournit des images détaillées des tissus biopsiés sans altération des échantillons. Des améliorations","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 356"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879239","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.065
G. Poutrel , L. Allegre
Objectif
Évaluer les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’évaluation de l’endométriose rectosigmoïdienne.
Matériel et méthodes
Dans cette étude rétrospective, monocentrique, nous avons inclus toutes les patientes ayant été opérées pour une endométriose après avoir réalisé une rectosonographie et une IRM pelvienne. Nous avons analysé les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’atteinte rectosigmoïdienne ainsi que les performances de l’IRM et de l’échoendoscopie rectale en utilisant la chirurgie comme Gold Standard.
Résultats
Entre avril 2021 et février 2023, 24 patientes ont réalisé une rectosonographie ainsi qu’une IRM à la recherche d’une lésion rectosigmoïdienne, dont 7 avaient réalisé une échoendoscopie rectale, puis ont été opérées. La rectosonographie avait une sensibilité de 93 %, une spécificité de 60 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 76 %, une valeur prédictive négative (VPN) de 86 % et une précision de 79 %, ces paramètres étaient de 93 %, 60 %, 76 %, 86 %, 79 % et 80 %, 50 %, 80 %, 50 %, 71 % respectivement pour l’IRM et l’échoendoscopie rectale. Les correspondances concernant la hauteur de l’atteinte digestive pour la rectosonographie, l’IRM et l’échoendoscopie rectale étaient de 82 %, 53 % et 60 %, respectivement. Enfin, la sensibilité, spécificité, VPP, VPN et précision dans le diagnostic d’une atteinte au moins sous-muqueuse de la rectosonographie et de l’échoendoscopie rectale étaient de 50 %, 90 %, 75 %, 77 %, 77 % et 50 %, 67 %, 50 %, 67 %, 60 % respectivement.
Conclusion
La rectosonographie est un examen performant dans le diagnostic d’une atteinte rectosigmoïdienne. Son accessibilité, son faible coût et sa bonne tolérance en font une technique de choix dans le cadre du bilan pré-opératoire.
{"title":"Évaluation de la rectosonographie dans le diagnostic de l’endometriose rectosigmoïdienne","authors":"G. Poutrel , L. Allegre","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.065","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.065","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’évaluation de l’endométriose rectosigmoïdienne.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Dans cette étude rétrospective, monocentrique, nous avons inclus toutes les patientes ayant été opérées pour une endométriose après avoir réalisé une rectosonographie et une IRM pelvienne. Nous avons analysé les performances diagnostiques de la rectosonographie dans l’atteinte rectosigmoïdienne ainsi que les performances de l’IRM et de l’échoendoscopie rectale en utilisant la chirurgie comme Gold Standard.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Entre avril 2021 et février 2023, 24 patientes ont réalisé une rectosonographie ainsi qu’une IRM à la recherche d’une lésion rectosigmoïdienne, dont 7 avaient réalisé une échoendoscopie rectale, puis ont été opérées. La rectosonographie avait une sensibilité de 93 %, une spécificité de 60 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 76 %, une valeur prédictive négative (VPN) de 86 % et une précision de 79 %, ces paramètres étaient de 93 %, 60 %, 76 %, 86 %, 79 % et 80 %, 50 %, 80 %, 50 %, 71 % respectivement pour l’IRM et l’échoendoscopie rectale. Les correspondances concernant la hauteur de l’atteinte digestive pour la rectosonographie, l’IRM et l’échoendoscopie rectale étaient de 82 %, 53 % et 60 %, respectivement. Enfin, la sensibilité, spécificité, VPP, VPN et précision dans le diagnostic d’une atteinte au moins sous-muqueuse de la rectosonographie et de l’échoendoscopie rectale étaient de 50 %, 90 %, 75 %, 77 %, 77 % et 50 %, 67 %, 50 %, 67 %, 60 % respectivement.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La rectosonographie est un examen performant dans le diagnostic d’une atteinte rectosigmoïdienne. Son accessibilité, son faible coût et sa bonne tolérance en font une technique de choix dans le cadre du bilan pré-opératoire.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 370"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140879603","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.037
M. Lepers
Contexte la chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) est une prise en charge bien établie dont l’un des objectifs principaux est d’augmenter le taux de traitements conservateurs (MP) chez des patientes présentant un cancer du sein opérable. Le but est d’évaluer le taux de conversion en chirurgie conservatrice chez les patientes ne pouvant pas en bénéficier initialement dans le sous-type des tumeurs RH + HER2- (luminal). Nous avons aussi fait un état des lieux de la prise en charge chirurgicale au niveau mammaire et des réponses à la CTNA en comparaison avec les autres sous-types.
Matériel et méthodes
étude rétrospective au Centre Oscar Lambret à Lille au sein d’une cohorte de 928 patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein de 2016 à 2022. Nous avons étudié, dans le groupe des patientes présentant un cancer du sein luminal, le taux de conversion du geste chirurgical (mastectomie partielle versus mastectomie totale) après CTNA, les prises en charge chirurgicales, les facteurs associés à la conversion, les taux de réponse histologiques complète (pCR), les facteurs associés à celles-ci et la survie selon la réponse à la chimiothérapie.
Résultats
Inclusion de 212 patientes présentant un cancer luminal, le volume tumoral moyen en imagerie est passé de 34,3 mm à 19,3 mm soit une variation de 15 mm en moyenne après CTNA. Cela représente une réduction de taille de 44,2 % en moyenne. 108 patientes n’étaient pas initialement éligibles à un traitement conservateur. Le taux de conversion en chirurgie partielle après CTNA est de 67,6 % chez les patientes inéligibles d’emblée. La proportion de mastectomie partielle pour les patientes présentant un cancer luminal est de 48,1 % avec un taux de reprise pour berges non saines de 11,8 %. Notre taux global de pCR est de 3,3 % dans le groupe luminal et le taux de survie sans maladie invasive est de 76,2 % (IC95 % : 78,3–90,8 %) à 5 ans. Le taux de survie globale est de 90,6 % (IC95 % 83,9–94,6) à 5 ans.
Conclusion
La chimiothérapie à visée de réduction tumorale entraine une augmentation du taux de conversion en chirurgie conservatrice amenant à une majoration des possibilités de traitement par mastectomie partielle dans le sous-type RH + HER2- malgré des taux de réponse à la CTNA moins importants.
{"title":"Évaluation du taux de conversion en chirurgie conservatrice chez les patientes présentant un cancer du sein RH positif HER2 négatif après chimiothérapie néoadjuvante entre 2016 et 2022 au Centre Oscar Lambret","authors":"M. Lepers","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.037","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.037","url":null,"abstract":"<div><p>Contexte la chimiothérapie néoadjuvante (CTNA) est une prise en charge bien établie dont l’un des objectifs principaux est d’augmenter le taux de traitements conservateurs (MP) chez des patientes présentant un cancer du sein opérable. Le but est d’évaluer le taux de conversion en chirurgie conservatrice chez les patientes ne pouvant pas en bénéficier initialement dans le sous-type des tumeurs RH<!--> <!-->+<!--> <!-->HER2- (luminal). Nous avons aussi fait un état des lieux de la prise en charge chirurgicale au niveau mammaire et des réponses à la CTNA en comparaison avec les autres sous-types.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>étude rétrospective au Centre Oscar Lambret à Lille au sein d’une cohorte de 928 patientes traitées par chimiothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein de 2016 à 2022. Nous avons étudié, dans le groupe des patientes présentant un cancer du sein luminal, le taux de conversion du geste chirurgical (mastectomie partielle versus mastectomie totale) après CTNA, les prises en charge chirurgicales, les facteurs associés à la conversion, les taux de réponse histologiques complète (pCR), les facteurs associés à celles-ci et la survie selon la réponse à la chimiothérapie.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Inclusion de 212 patientes présentant un cancer luminal, le volume tumoral moyen en imagerie est passé de 34,3<!--> <!-->mm à 19,3<!--> <!-->mm soit une variation de 15<!--> <!-->mm en moyenne après CTNA. Cela représente une réduction de taille de 44,2 % en moyenne. 108 patientes n’étaient pas initialement éligibles à un traitement conservateur. Le taux de conversion en chirurgie partielle après CTNA est de 67,6 % chez les patientes inéligibles d’emblée. La proportion de mastectomie partielle pour les patientes présentant un cancer luminal est de 48,1 % avec un taux de reprise pour berges non saines de 11,8 %. Notre taux global de pCR est de 3,3 % dans le groupe luminal et le taux de survie sans maladie invasive est de 76,2 % (IC95 % : 78,3–90,8 %) à 5 ans. Le taux de survie globale est de 90,6 % (IC95 % 83,9–94,6) à 5 ans.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La chimiothérapie à visée de réduction tumorale entraine une augmentation du taux de conversion en chirurgie conservatrice amenant à une majoration des possibilités de traitement par mastectomie partielle dans le sous-type RH<!--> <!-->+<!--> <!-->HER2- malgré des taux de réponse à la CTNA moins importants.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Pages 357-358"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880474","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.080
A. Pinton , S. Ornaghi , M. Knight , L. Sentilhes , S. Donati , G. Kayem , C. Deneux-tharaux
Objectif de l’étude
Décrire l’incidence, la prise en charge, les complications post-partum et le profil des femmes avec un placenta accreta de grade 3 grâce à une analyse en population réalisée dans trois pays.
Méthodes
Cette analyse a utilisé des données issues d’études de cohorte en population menées au Royaume-Uni (mai 2010-avril 2011), en France (novembre 2013-octobre 2015) et en Italie (septembre 2014-août 2016). La prise en charge et les complications post-partum de ces femmes ont été comparées entre les trois pays. Les principaux critères de jugement étaient l’hémorragie du post-partum définie par des saignements ≥ 3000 ml, une transfusion sanguine ≥ 4 unités et les autres complications maternelles sévères (décès, lésions de l’intestin ou des voies urinaires, infection après l’accouchement).
Résultats
Cette étude a inclus 39 femmes avec un placenta accreta de grade 3 au Royaume-Uni, 51 en France et 34 en Italie, soit un total de 124 femmes. Le placenta accreta a été suspecté en anténatal dans 59 % des cas au Royaume-Uni, 88 % en France et 82 % en Italie (p < 0,01). Un cathéter intravasculaire préopératoire a été utilisé pour 7 % des femmes en France et 85 % en Italie (p < 0,01, données non recueillies au Royaume-Uni). Une prise en charge conservatrice du placenta accreta a été réalisée au Royaume-Uni (38 %), en France (61 %) et jamais en Italie (0 %). Une hémorragie du post-partum ≥ 3000 ml a été retrouvée chez 54 % des femmes au Royaume-Uni, 25 % en France et 12 % en Italie (p < 0. 01). Une transfusion sanguine ≥ 4 unités a été réalisée pour 67 % des femmes au Royaume-Uni, 47 % en France et 12 % en Italie (p < 0. 01). Une infection post-partum a été signalée chez 30 % des femmes en France, mais chez aucune femme au Royaume-Uni ou en Italie (p < 0,01). Le taux d’hystérectomie finale (immédiate et secondaire) différait significativement entre les trois pays : 69 % au Royaume-Uni, 57 % en France, 100 % en Italie (p < 0. 01).
Conclusion
Chez les femmes présentant un placenta accreta de grade 3 les complications maternelles post-partum diffèrent entre les trois pays. Des différences étaient observées dans le dépistage prénatal et la prise en charge péri opératoire (chirurgie et interventions supplémentaires) possiblement expliquées par l’hétérogénéité des périodes d’étude.
{"title":"Prise en charge et complications post-partum des femmes présentant un placenta accreta de grade 3 : une étude en population sur trois pays","authors":"A. Pinton , S. Ornaghi , M. Knight , L. Sentilhes , S. Donati , G. Kayem , C. Deneux-tharaux","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.080","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.080","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif de l’étude</h3><p>Décrire l’incidence, la prise en charge, les complications post-partum et le profil des femmes avec un placenta accreta de grade 3 grâce à une analyse en population réalisée dans trois pays.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Cette analyse a utilisé des données issues d’études de cohorte en population menées au Royaume-Uni (mai 2010-avril 2011), en France (novembre 2013-octobre 2015) et en Italie (septembre 2014-août 2016). La prise en charge et les complications post-partum de ces femmes ont été comparées entre les trois pays. Les principaux critères de jugement étaient l’hémorragie du post-partum définie par des saignements ≥ 3000<!--> <!-->ml, une transfusion sanguine ≥<!--> <!-->4 unités et les autres complications maternelles sévères (décès, lésions de l’intestin ou des voies urinaires, infection après l’accouchement).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Cette étude a inclus 39 femmes avec un placenta accreta de grade 3 au Royaume-Uni, 51 en France et 34 en Italie, soit un total de 124 femmes. Le placenta accreta a été suspecté en anténatal dans 59 % des cas au Royaume-Uni, 88 % en France et 82 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01). Un cathéter intravasculaire préopératoire a été utilisé pour 7 % des femmes en France et 85 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, données non recueillies au Royaume-Uni). Une prise en charge conservatrice du placenta accreta a été réalisée au Royaume-Uni (38 %), en France (61 %) et jamais en Italie (0 %). Une hémorragie du post-partum ≥<!--> <!-->3000<!--> <!-->ml a été retrouvée chez 54 % des femmes au Royaume-Uni, 25 % en France et 12 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0. 01). Une transfusion sanguine ≥<!--> <!-->4 unités a été réalisée pour 67 % des femmes au Royaume-Uni, 47 % en France et 12 % en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0. 01). Une infection post-partum a été signalée chez 30 % des femmes en France, mais chez aucune femme au Royaume-Uni ou en Italie (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01). Le taux d’hystérectomie finale (immédiate et secondaire) différait significativement entre les trois pays : 69 % au Royaume-Uni, 57 % en France, 100 % en Italie (p<!--> <!--><<!--> <!-->0. 01).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Chez les femmes présentant un placenta accreta de grade 3 les complications maternelles post-partum diffèrent entre les trois pays. Des différences étaient observées dans le dépistage prénatal et la prise en charge péri opératoire (chirurgie et interventions supplémentaires) possiblement expliquées par l’hétérogénéité des périodes d’étude.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 377"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880556","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-05-01DOI: 10.1016/j.gofs.2024.03.070
E. Lebreton , V. Demiguel , C. Le ray , N. Regnault
Introduction
La contraception permet d’éviter les grossesses non prévues qui sont associées à des risques augmentés de dépression maternelle, de stress parental et de difficultés du lien mère-enfant. Notre objectif était de comparer des éléments portant sur la contraception par DROM.
Méthode
La méthodologie de l’ENP-DROM (hors Guyane) était identique à celle de l’ENP 2021 avec un terrain d’enquête prolongé de 3 à 13 semaines selon le DROM. Les femmes incluses ont répondu à la partie entretien du questionnaire « Naissance ». Les prévalences et IC95 % ont été pondérés selon le plan de sondage. Les données des DROM ont été comparées à l’Hexagone.
Résultats
Étaient incluses : 567 femmes en Guadeloupe, 72 à Saint-Martin, 712 en Martinique, 947 à la Réunion, 911 à Mayotte et 10 958 dans l’Hexagone. L’utilisation antérieure à la grossesse d’une méthode contraceptive variait de 60,4 % [57,1–63,6] à Mayotte à 90,4 % [88,0–92,5] en Martinique (versus 88,2 % [87,6–88,8] dans l’Hexagone). Parmi les femmes ayant déjà utilisé une méthode contraceptive, le motif d’arrêt le plus fréquent était le désir d’être enceinte, puis parce que « la méthode ne convenait pas » (de 23,0 % à La Réunion à 29,5 % en Guadeloupe, versus 14,3 % dans l’Hexagone). Les femmes déclarant avoir été enceintes sous contraception variaient de 13,8 % en Guadeloupe à 18,1 % à Mayotte (9,0 % dans l’Hexagone). L’implant est la méthode qui a été le plus souvent arrêté parce que la méthode ne convenait pas (39,8 % dans les DROM versus 24,2 % pour l’ensemble des autres méthodes). À la découverte de leur grossesse, une part importante des femmes déclarait qu’elles auraient préféré être enceintes plus tard ou ne pas être enceintes (de 23,6 % à la Réunion à 40,3 % à Saint-Martin, versus 16,6 % en Hexagone).
Conclusion
Les DROM sont plus concernés que l’Hexagone par des arrêts de contraception parce que « la méthode ne convenait pas ». L’un des enjeux principaux est que chacun et chacune ait la possibilité de choisir la contraception qui lui convienne, et d’utiliser une méthode adaptée à sa situation.
{"title":"Une fécondité moins maitrisée dans les départements, régions et collectivités d’outremer – résultats de l’Enquête Nationale Périnatale dans les DROM (ENP-DROM 2021)","authors":"E. Lebreton , V. Demiguel , C. Le ray , N. Regnault","doi":"10.1016/j.gofs.2024.03.070","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.gofs.2024.03.070","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La contraception permet d’éviter les grossesses non prévues qui sont associées à des risques augmentés de dépression maternelle, de stress parental et de difficultés du lien mère-enfant. Notre objectif était de comparer des éléments portant sur la contraception par DROM.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La méthodologie de l’ENP-DROM (hors Guyane) était identique à celle de l’ENP 2021 avec un terrain d’enquête prolongé de 3 à 13 semaines selon le DROM. Les femmes incluses ont répondu à la partie entretien du questionnaire « Naissance ». Les prévalences et IC95 % ont été pondérés selon le plan de sondage. Les données des DROM ont été comparées à l’Hexagone.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Étaient incluses : 567 femmes en Guadeloupe, 72 à Saint-Martin, 712 en Martinique, 947 à la Réunion, 911 à Mayotte et 10 958 dans l’Hexagone. L’utilisation antérieure à la grossesse d’une méthode contraceptive variait de 60,4 % [57,1–63,6] à Mayotte à 90,4 % [88,0–92,5] en Martinique (versus 88,2 % [87,6–88,8] dans l’Hexagone). Parmi les femmes ayant déjà utilisé une méthode contraceptive, le motif d’arrêt le plus fréquent était le désir d’être enceinte, puis parce que « la méthode ne convenait pas » (de 23,0 % à La Réunion à 29,5 % en Guadeloupe, versus 14,3 % dans l’Hexagone). Les femmes déclarant avoir été enceintes sous contraception variaient de 13,8 % en Guadeloupe à 18,1 % à Mayotte (9,0 % dans l’Hexagone). L’implant est la méthode qui a été le plus souvent arrêté parce que la méthode ne convenait pas (39,8 % dans les DROM versus 24,2 % pour l’ensemble des autres méthodes). À la découverte de leur grossesse, une part importante des femmes déclarait qu’elles auraient préféré être enceintes plus tard ou ne pas être enceintes (de 23,6 % à la Réunion à 40,3 % à Saint-Martin, versus 16,6 % en Hexagone).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les DROM sont plus concernés que l’Hexagone par des arrêts de contraception parce que « la méthode ne convenait pas ». L’un des enjeux principaux est que chacun et chacune ait la possibilité de choisir la contraception qui lui convienne, et d’utiliser une méthode adaptée à sa situation.</p></div>","PeriodicalId":56056,"journal":{"name":"Gynecologie Obstetrique Fertilite & Senologie","volume":"52 5","pages":"Page 373"},"PeriodicalIF":0.8,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140880606","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}