The acute situation, caused by an obstructive stone, is defined by a renal colic that may be uncomplicated, complicated, or at risk in specific conditions. Its management may be medical or require interventional treatment by extracorporeal shockwave lithotripsy, endoscopic removal, or ureteroscopy.
These recommendations were developed using two methods, the Clinical Practice Recommendations (CPR) and the ADAPTE method, in function of whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022] and whether they could be adapted to the French context.
La situation aiguë, liée à un calcul obstructif, se manifeste par une colique néphrétique qui peut être simple, compliquée ou à risque sur terrain particulier. Son traitement peut être seulement médical ou avoir recours à un traitement interventionnel par Lithotripsie extra corporelle (LEC), drainage endoscopique ou urétéroscopie.
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode Recommandation pour la pratique clinique (RPC) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022] et de leur adaptabilité au contexte français.
Depuis les années 1970, on note un déclin quantitatif et qualitatif des paramètres spermatiques. La principale hypothèse pour expliquer une évolution aussi rapide est la mise en jeu de phénomènes environnementaux et comportementaux.
Une recherche bibliographique limitée à la littérature en anglais et français chez l’homme publiée avant 7/2023 a été réalisée sur les liens entre fertilité et pollution, xéno-biotiques, tabac, stupéfiants, cannabis, alcool, poids, sport, sédentarité, sommeil et anabolisants.
De profonds changements de mode de vie sont survenus depuis 50 ans : diminution du temps de sommeil, sédentarité, changements alimentaires, consommation de tabac, utilisation de stupéfiants et d’anabolisants. Ces changements ont un impact aujourd’hui prouvé sur les paramètres du spermogramme et devraient être corrigés dans un effort d’optimisation de la santé reproductive. D’autres paramètres environnementaux : pollution, exposition aux métaux lourds, exposition aux xénobiotiques, aux phtalates et aux pesticides… seront plus difficiles à exclure de la vie quotidienne des patients mais mériteraient d’être plus pris en compte.
Cette revue devrait aider l’urologue dans l’évaluation et le conseil des patients afin d’améliorer leur santé reproductive. La recherche de ces facteurs devrait être systématique lors de l’exploration d’un homme infertile.
Since the 1970s, there has been a quantitative and qualitative decline in sperm parameters. The main hypothesis to explain such a rapid evolution is the involvement of environmental and behavioral phenomena.
A bibliographic search limited to English and French literature in men published before 7/2023 was carried out on the links between fertility and pollution, xenobiotics, tobacco, narcotics, cannabis, alcohol, weight, sport, sedentary lifestyle, sleep and anabolics.
Profound changes in lifestyle have occurred over the past 50 years: reduced sleep time, sedentary lifestyle, dietary changes, tobacco consumption, use of narcotics and anabolics. These changes have a proven impact on spermogram parameters, and should be corrected in an effort to optimize reproductive health. Other environmental parameters: pollution, exposure to heavy metals, exposure to xenobiotics, phthalates and pesticides… will be more difficult to exclude from patients’ daily lives, but deserve to be taken more into account.
This review should help the urologist to assess and counsel patients in order to improve their reproductive health. These factors should be routinely investigated in infertile men.
The primary objective of the combined approach is to limit the number of percutaneous access tracts for the treatment of staghorn, or complex kidney stones by simultaneous percutaneous antegrade and retrograde ureteroscopy. The other indication is the simultaneous presence of several kidney and ureteral stones or of an impacted pelvic stone. The combination of the two techniques may increase the stone-free rate and decrease the retreatment rate of complex stones compared with percutaneous nephrolithotomy alone. The patient is usually in the modified supine position.
These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendation (CPR) method and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022] and their adaptability to the French context.
L’objectif premier de l’abord combiné est de limiter le nombre d’accès percutanés pour le traitement des calculs coralliformes, ou complexes du rein par un traitement simultané antégrade percutané et rétrograde urétéroscopique. L’autre indication est la présence simultanée de plusieurs calculs rénaux et urétéraux ou d’un calcul lombaire impacté. La combinaison des deux techniques permettrait d’augmenter le taux de SFR et de diminuer le taux de retraitement des calculs complexes par rapport à la NLPC seule. L’installation se fait en général en position de décubitus dorsal modifié.
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode Recommandation pour la pratique clinique (RPC) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU Guidelines on urolithiasis. 2022] et de leur adaptabilité au contexte français.
The morphological-compositional analysis of urinary stones allows distinguishing schematically several situations: dietary, digestive, metabolic/hormonal, infectious and genetic problems. Blood and urine testing are recommended in the first instance to identify risk factors of urinary stone disease in order to avoid recurrence or progression. The other objective is to detect a potential underlying pathology associated with high risk of urinary stone disease (e.g. primary hyperparathyroidism, primary or enteric hyperoxaluria, cystinuria, distal renal tubular acidosis) that may require specific management. Lifestyle-diet measures are the basis of the management of all stone types, but pharmacological treatments may be required.
These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendation (CPR) method and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU 2022] and their adaptability to the French context.
L’analyse morpho-constitutionnelle des calculs permet de distinguer schématiquement plusieurs situations : problèmes diététiques, digestifs, métaboliques/hormonaux, infectieux ou génétiques. Un bilan biologique sanguin et urinaire est recommandé en première intention afin d’identifier les facteurs de risque de lithiase dans le but d’éviter une récidive ou une évolution. L’autre objectif est de diagnostiquer une potentielle pathologie à haut potentiel lithogène sous-jacente (hyperparathyroïdie primaire, hyperoxalurie primaire ou entérique, cystinurie, acidose tubulaire distale…) pouvant relever d’une prise en charge spécifique. Les règles hygiénodiététiques sont la base de traitement de tous types de calcul, mais des traitements médicamenteux peuvent être requis.
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode Recommandation pour la pratique clinique (RPC) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis) [EAU 2022] et de leur adaptabilité au contexte français.
Percutaneous nephrolithotomy (Labate et al.) is the standard procedure for the treatment of large (≥ 2 cm) kidney stones. The patient can be in prone or modified supine position. The puncture is performed under fluoroscopy and/or ultrasound guidance. The stone-free rate seems to be comparable between miniaturized and standard PCNL. Procedures performed with smaller diameter instruments tend to be associated with significant lower blood loss, but longer procedure times. The limitation of the number of percutaneous tracts results in better preservation of the kidney function and lowers the risk of complications. The use of tranexamic acid during PCNL may be interesting for reducing the bleeding risk, the transfusion rate, and possibly the intervention duration.
These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendation (CPR) method and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis [EAU 2022]) and their adaptability to the French context.
La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est la technique de choix pour le traitement des calculs rénaux volumineux (≥ 2 cm). La position peut être en décubitus ventral ou dorsal modifié. La ponction est effectuée sous fluroscopie et/ou échographie. Le taux de SFR serait comparable entre les accès miniaturisés et les NLPC standard. Les interventions réalisées avec des instruments de plus faible diamètre avaient tendance à être associées à une perte sanguine significativement plus faible mais à une durée d’intervention plus longue. La limitation du nombre de trajets de ponction permet une meilleure préservation de la fonction rénale et une diminution du risque de complications. L’utilisation de l’acide tranexamique pendant la NLPC aurait un donc intérêt pour diminuer le risque de saignement, le taux de transfusion et éventuellement la durée opératoire.
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode RPC (Recommandation pour la pratique clinique) et la (méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis [EAU 2022]) et de leur adaptabilité au contexte français.
Extracorporeal shock wave lithotripsy (ESWL) is a minimally invasive technique for the fragmentation of urinary tract stones using shock waves under fluoroscopic and/or ultrasound guidance. ESWL results depend on the indication (stone size/composition, clinical context) and also on how it is performed. The stone structure, nature and density (Hounsfield units; evaluated by CT without contrast agent) influence the fragmentation achieved by ESWL. The upper size limit of kidney stones has been lowered to 15 mm (1.68 cm3) due to the increased risk of steinstrasse with larger sizes and the potential need of anesthesia and ureteral stenting. Conversely, the development of endourological technologies allows a finer stone fragmentation and/or better elimination, thus reducing the risk of steinstrasse and decreasing the potential number of sessions or additional interventions.
These recommendations were developed using two methods: the Clinical Practice Recommendations method (CPR) and the ADAPTE method, depending on whether the question was considered in the European Association of Urology (EAU) recommendations (https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis [EAU 2022]) and their adaptability to the French context.
La lithotripsie extracorporelle (LEC) est une technique mini-invasive de fragmentation des calculs urinaires par ondes de choc sous contrôle d’imagerie radioscopique et/ou échographique. Les résultats de la LEC dépendent de l’indication (calcul, contexte clinique) mais aussi des modalités de réalisation. La structure, la nature et la densité à la TDM IV− (UH) des calculs influencent la fragmentation obtenue par la LEC. La limite supérieure de taille des calculs rénaux a été abaissée à 15 mm (1,68 cm3) en raison du risque majoré d’empierrement au-delà et de nécessité potentielle d’anesthésie ainsi que d’implantation d’endoprothèse urétérale alors que le développement des technologies endourologiques permet une fragmentation plus fine des calcul s et/ou une meilleure élimination, réduisant ainsi le risque d’empierrement et diminuant ainsi le nombre potentiel de séances ou de réinterventions.
Ces recommandations ont été élaborées selon deux méthodes : la méthode RPC (Recommandation pour la Pratique Clinique) et la méthode ADAPTE, en fonction de la considération ou non de la question dans les recommandations de l’EAU https://uroweb.org/guidelines/urolithiasis [EAU 2022] et de leur adaptabilité au contexte français.