Plusieurs textes specifiques reglementent les parcs de stationnement couverts en fonction de leur type. C’est le cas des parcs annexes : aux bâtiments d’habitation : arrete du 31 janvier 1986 modifie ; aux etablissements recevant du public (adaptation de la rubrique 2935 des installations classees (ICPE)) ; aux immeubles de grande hauteur (instruction technique annexee a la circulaire interministerielle du 3 mars 1975) ; aux immeubles de bureaux dont la hauteur est superieure a 8 m et inferieure ou egale a 28 m (adaptation de la rubrique n o 2935 des ICPE). En ce qui concerne les parcs de stationnement dont la capacite est superieure a 250 vehicules mais inferieure ou egale a 1 000 vehicules, c’est la procedure de declaration et l’arrete prefectoral pris sur la base de l’arrete type n o 2935 (ancien arrete type 331 bis) qui s’appliquent. Au-dessus de 1 000 vehicules, c’est la procedure d’autorisation et l’arrete prefectoral pris au cas par cas par les ICPE (installations classees pour la protection de l’environnement) qui s’appliquent. Cet article presente, par type de bâtiment, les exigences reglementaires a respecter. Nota : Cette etude se compose de deux articles : [C 4 410] Parcs de stationnement couverts. Conception ; [C 4 411] Parcs de stationnement couverts. Reglementation, auxquels se rattache une documentation [Doc. C 4 412] ;
{"title":"Parcs de stationnement couverts - Réglementation","authors":"Jean-Claude Savoureux","doi":"10.51257/a-v1-c4411","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c4411","url":null,"abstract":"Plusieurs textes specifiques reglementent les parcs de stationnement couverts en fonction de leur type. C’est le cas des parcs annexes : aux bâtiments d’habitation : arrete du 31 janvier 1986 modifie ; aux etablissements recevant du public (adaptation de la rubrique 2935 des installations classees (ICPE)) ; aux immeubles de grande hauteur (instruction technique annexee a la circulaire interministerielle du 3 mars 1975) ; aux immeubles de bureaux dont la hauteur est superieure a 8 m et inferieure ou egale a 28 m (adaptation de la rubrique n o 2935 des ICPE). En ce qui concerne les parcs de stationnement dont la capacite est superieure a 250 vehicules mais inferieure ou egale a 1 000 vehicules, c’est la procedure de declaration et l’arrete prefectoral pris sur la base de l’arrete type n o 2935 (ancien arrete type 331 bis) qui s’appliquent. Au-dessus de 1 000 vehicules, c’est la procedure d’autorisation et l’arrete prefectoral pris au cas par cas par les ICPE (installations classees pour la protection de l’environnement) qui s’appliquent. Cet article presente, par type de bâtiment, les exigences reglementaires a respecter. Nota : Cette etude se compose de deux articles : [C 4 410] Parcs de stationnement couverts. Conception ; [C 4 411] Parcs de stationnement couverts. Reglementation, auxquels se rattache une documentation [Doc. C 4 412] ;","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"9 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2002-02-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116891912","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Avant d’appliquer tout autre traitement, y compris ceux de desinfection qui sont communs a toutes les distributions publiques d’eau de consommation humaine, il faut rendre l’eau apte a recevoir efficacement ces traitements. Cela suppose, en particulier, une eau debarrassee de ses impuretes macroscopiques ou microscopiques : c’est le domaine de la clarification . Les techniques et processus auxquels il est fait appel sont d’ordre : mecanique ; physique ; physico-chimique. On distingue alors : degrillage, tamisage, microtamisage ; coagulation/floculation/decantation ; filtration. Nous traiterons dans un autre article des techniques de separation membranaires [C 5 200] qui necessitent elles-memes un pretraitement de clarification. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification (le present article) ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.
{"title":"Eaux de distribution - Clarification","authors":"H. Godart","doi":"10.51257/a-v1-c5199","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c5199","url":null,"abstract":"Avant d’appliquer tout autre traitement, y compris ceux de desinfection qui sont communs a toutes les distributions publiques d’eau de consommation humaine, il faut rendre l’eau apte a recevoir efficacement ces traitements. Cela suppose, en particulier, une eau debarrassee de ses impuretes macroscopiques ou microscopiques : c’est le domaine de la clarification . Les techniques et processus auxquels il est fait appel sont d’ordre : mecanique ; physique ; physico-chimique. On distingue alors : degrillage, tamisage, microtamisage ; coagulation/floculation/decantation ; filtration. Nous traiterons dans un autre article des techniques de separation membranaires [C 5 200] qui necessitent elles-memes un pretraitement de clarification. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification (le present article) ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2000-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"123428355","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Si l’on ne parle plus guere a present de processus unitaire en fonction du traitement principal vise, la notion de processus unitaire n’en reste pas moins valable quant aux principes auxquels il est fait appel : une oxydation reste une oxydation, une adsorption reste une adsorption, etc. Dans le cas du traitement des eaux destinees a la consommation humaine, nous avons ainsi retenu sous cette appellation : l’oxydation chimique, avec les grandes applications des composes du chlore et l’ozone ; l’adsorption, et notamment l’essor des charbons actifs ; les traitements biologiques, qui ressortent il est vrai d’oxydations, de reductions... mais de caracteres tres particuliers ; les echanges ioniques ; les separations par membranes ici regroupees bien que faisant appel a divers principes, dont la pression osmotique ; les traitements par les ultraviolets. Ces processus unitaires s’appliquent a des eaux naturellement tres claires ou clarifiees 00Eaux de distribution- Clarification au prealable. L’art du traiteur d’eau est de choisir les processus et de les integrer dans une filiere performante et aussi economique que possible. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires (le present article) ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.
{"title":"Eaux de distribution - Traitements unitaires","authors":"H. Godart","doi":"10.51257/a-v2-c5200","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-c5200","url":null,"abstract":"Si l’on ne parle plus guere a present de processus unitaire en fonction du traitement principal vise, la notion de processus unitaire n’en reste pas moins valable quant aux principes auxquels il est fait appel : une oxydation reste une oxydation, une adsorption reste une adsorption, etc. Dans le cas du traitement des eaux destinees a la consommation humaine, nous avons ainsi retenu sous cette appellation : l’oxydation chimique, avec les grandes applications des composes du chlore et l’ozone ; l’adsorption, et notamment l’essor des charbons actifs ; les traitements biologiques, qui ressortent il est vrai d’oxydations, de reductions... mais de caracteres tres particuliers ; les echanges ioniques ; les separations par membranes ici regroupees bien que faisant appel a divers principes, dont la pression osmotique ; les traitements par les ultraviolets. Ces processus unitaires s’appliquent a des eaux naturellement tres claires ou clarifiees 00Eaux de distribution- Clarification au prealable. L’art du traiteur d’eau est de choisir les processus et de les integrer dans une filiere performante et aussi economique que possible. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires (le present article) ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"208 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2000-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132186332","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le stock d’eau douce utilisable comme ressource est engage dans un mouvement cyclique permanent d’evaporation et de precipitations avec une partie intermediaire, de longueur tres variable, de cheminement a la surface ou au sein de la terre. Les terres sont donc lessivees systematiquement et les eaux brutes disponibles comprennent, en quantites et proportions variables suivant les lieux, tout le spectre des composants naturels de la croute terrestre, des produits de la vie vegetale et animale ainsi que des constituants des rejets de l’activite humaine. Toutes ces substances, comme les produits de leurs degradations ou transformations ulterieures dans le milieu, se trouvent soit en suspension, soit sous forme colloidale, soit encore en solution. Les teneurs de ces parametres dans le milieu naturel sont souvent incompatibles avec la reglementation sanitaire et la perception des consommateurs. Le traitement des eaux pour la distribution a pour objet : de reduire ces teneurs pour les rendre inferieures a des valeurs (ou pour les amener a l’interieur d’une fourchette de valeurs) fixees par des normes qui sont en fait des criteres de qualite ; d’assurer une securite parfaite par desinfection. La determination du traitement demande une etude analytique prealable tendant a la connaissance, d’une part de la nature et de la quantite des corps indesirables a eliminer et, d’autre part, de l’environnement physico-chimique qui peut influer sur les methodes a utiliser pour cette elimination. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements (le present article) ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.
{"title":"Eaux de distribution - Objet des traitements","authors":"Hugues Godart","doi":"10.51257/a-v1-c5198","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c5198","url":null,"abstract":"Le stock d’eau douce utilisable comme ressource est engage dans un mouvement cyclique permanent d’evaporation et de precipitations avec une partie intermediaire, de longueur tres variable, de cheminement a la surface ou au sein de la terre. Les terres sont donc lessivees systematiquement et les eaux brutes disponibles comprennent, en quantites et proportions variables suivant les lieux, tout le spectre des composants naturels de la croute terrestre, des produits de la vie vegetale et animale ainsi que des constituants des rejets de l’activite humaine. Toutes ces substances, comme les produits de leurs degradations ou transformations ulterieures dans le milieu, se trouvent soit en suspension, soit sous forme colloidale, soit encore en solution. Les teneurs de ces parametres dans le milieu naturel sont souvent incompatibles avec la reglementation sanitaire et la perception des consommateurs. Le traitement des eaux pour la distribution a pour objet : de reduire ces teneurs pour les rendre inferieures a des valeurs (ou pour les amener a l’interieur d’une fourchette de valeurs) fixees par des normes qui sont en fait des criteres de qualite ; d’assurer une securite parfaite par desinfection. La determination du traitement demande une etude analytique prealable tendant a la connaissance, d’une part de la nature et de la quantite des corps indesirables a eliminer et, d’autre part, de l’environnement physico-chimique qui peut influer sur les methodes a utiliser pour cette elimination. L’etude complete du sujet comprend les articles : C 5 198 - Eaux de distribution. Objet des traitements (le present article) ; C 5 199 - Eaux de distribution. Clarification ; C 5 200 - Eaux de distribution. Traitements unitaires ; C 5 201 - Eaux de distribution. Traitements specifiques.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"86 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2000-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116442876","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Troisieme volet du triptyque concernant l’ eau dite potable , la distribution represente le seul dont une partie est perceptible par l’usager, a partir du compteur. C’est aussi la partie qui parait a la fois la plus simple (des bouts de tuyaux) et la plus tenebreuse (reseau souterrain). On imagine egalement qu’elle a peu evolue : et pourtant, quel chemin parcouru depuis les aqueducs romains, les premieres canalisations en bois et les puits a balancier ou les norias pour elever l’eau ! La fonte ductile, les PVC bi-orientes, les polyethylenes, les tuyaux composites (ciment âme tole, PRV...), les revetements internes et externes permettent des qualites de durabilite et de securite sanitaire de haut niveau. Ces materiaux et les techniques de pose ont evolue vers des operations a couts et genes reduits (foncage, forage dirige, remplacement in situ...) L’ etancheite des reseaux est une quete permanente des bons gestionnaires, tant pour reduire la facture du client, qui n’a pas envie de payer pour des fuites (les reseaux urbains bien geres peuvent afficher des rendements de 90 %), que pour maintenir un haut niveau de securite sanitaire pour le consommateur ; les moyens actuels permettent des detections rapides, precises, sur tous les materiaux et dans tous les environnements. La gestion des reseaux , de plus en plus centralisee et informatisee, s’appuie sur des equipements et dispositifs de regulation qui reposent sur des principes classiques et des technologies de pointe. Le comptage de l’eau enfin permet une repartition juste des charges entre les utilisateurs, et les compteurs actuels sont d’une tres grande precision, permettant de detecter et d’enregistrer des debits de l’ordre du litre par minute. Au cours des derniers lustres, les techniques de pompage n’ont pas evolue de facon spectaculaire, mais les rendements de moteurs ont ete ameliores, les groupes a vitesse variable se sont perfectionnes, les etancheites sont meilleures et plus durables. Notons que nous traiterons dans cet article des adductions en general, et des notions d’ecoulement a surface libre et en charge, qui sont bien integrees a la notion de reseaux et de canalisations. Un dernier clin d’œil a l’aube du troisieme millenaire : les ordinateurs ont fait logiquement leur entree en force dans ce domaine bien terre a terre, et pourtant, le technicien ne manque pas de se servir de tables et d’abaques pour bien des estimations rapides.
{"title":"Adduction et distribution d’eau","authors":"H. Godart","doi":"10.51257/a-v2-c5195","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-c5195","url":null,"abstract":"Troisieme volet du triptyque concernant l’ eau dite potable , la distribution represente le seul dont une partie est perceptible par l’usager, a partir du compteur. C’est aussi la partie qui parait a la fois la plus simple (des bouts de tuyaux) et la plus tenebreuse (reseau souterrain). On imagine egalement qu’elle a peu evolue : et pourtant, quel chemin parcouru depuis les aqueducs romains, les premieres canalisations en bois et les puits a balancier ou les norias pour elever l’eau ! La fonte ductile, les PVC bi-orientes, les polyethylenes, les tuyaux composites (ciment âme tole, PRV...), les revetements internes et externes permettent des qualites de durabilite et de securite sanitaire de haut niveau. Ces materiaux et les techniques de pose ont evolue vers des operations a couts et genes reduits (foncage, forage dirige, remplacement in situ...) L’ etancheite des reseaux est une quete permanente des bons gestionnaires, tant pour reduire la facture du client, qui n’a pas envie de payer pour des fuites (les reseaux urbains bien geres peuvent afficher des rendements de 90 %), que pour maintenir un haut niveau de securite sanitaire pour le consommateur ; les moyens actuels permettent des detections rapides, precises, sur tous les materiaux et dans tous les environnements. La gestion des reseaux , de plus en plus centralisee et informatisee, s’appuie sur des equipements et dispositifs de regulation qui reposent sur des principes classiques et des technologies de pointe. Le comptage de l’eau enfin permet une repartition juste des charges entre les utilisateurs, et les compteurs actuels sont d’une tres grande precision, permettant de detecter et d’enregistrer des debits de l’ordre du litre par minute. Au cours des derniers lustres, les techniques de pompage n’ont pas evolue de facon spectaculaire, mais les rendements de moteurs ont ete ameliores, les groupes a vitesse variable se sont perfectionnes, les etancheites sont meilleures et plus durables. Notons que nous traiterons dans cet article des adductions en general, et des notions d’ecoulement a surface libre et en charge, qui sont bien integrees a la notion de reseaux et de canalisations. Un dernier clin d’œil a l’aube du troisieme millenaire : les ordinateurs ont fait logiquement leur entree en force dans ce domaine bien terre a terre, et pourtant, le technicien ne manque pas de se servir de tables et d’abaques pour bien des estimations rapides.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"145 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2000-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132077284","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
L’ensemble des agglomerations urbaines et rurales des pays occidentaux comme la France est alimente en eau par un systeme de distribution publique qui livre a l’usager, au point d’utilisation, en quantite et sous une pression suffisantes, une eau de qualite repondant a des criteres reglementaires tres stricts , communement dite « potable ». En realite, seule une tres faible fraction du volume soutire est bue au sens propre du terme. Sans vouloir donner une liste exhaustive, on peut citer les principaux postes d’utilisation de cette eau potable : boisson et besoins culinaires ; toilette, bains, douches, sanitaires ; lave-vaisselle, lave-linge ; nettoyages divers des bâtiments ; arrosage des jardins particuliers ; lavage des voitures ; besoins municipaux : etablissements publics (dont les hopitaux), fontaines d’agrement, arrosage de squares et de parcs, nettoyage des rues, curage des egouts, etc. ; defense contre l’incendie ; besoins industriels ; dans les communes rurales : abreuvement du betail et quelquefois irrigation (qui generalement fait appel a des reseaux separes). En realite, la satisfaction de la majeure partie de ces besoins ne necessiterait pas l’utilisation d’eau susceptible d’etre bue sans inconvenient, voire avec agrement. Cependant, les autorites sanitaires exigent que cette eau, avec laquelle les usagers sont en contact et qu’ils peuvent consommer par inadvertance ou ignorance, satisfasse aux criteres reglementaires des eaux de distribution publique destinees a la consommation humaine. Ceci explique en partie que la double distribution « potable - non potable » ne soit pas repandue ; des considerations purement economiques justifient par ailleurs cette position, surtout lorsqu’il s’agit d’alimenter une large surface de multiples consommations dont les besoins unitaires sont relativement faibles. Par contre, des adductions et des distributions d’eau pour l’industrie ou l’agriculture sont creees chaque fois que les quantites a fournir sont suffisamment importantes, relativement localisees et bien individualisees pour justifier des ouvrages de distribution specifiques.
{"title":"Alimentation en eau potable - Besoins et ressources","authors":"A. Godart","doi":"10.51257/a-v2-c4190","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v2-c4190","url":null,"abstract":"L’ensemble des agglomerations urbaines et rurales des pays occidentaux comme la France est alimente en eau par un systeme de distribution publique qui livre a l’usager, au point d’utilisation, en quantite et sous une pression suffisantes, une eau de qualite repondant a des criteres reglementaires tres stricts , communement dite « potable ». En realite, seule une tres faible fraction du volume soutire est bue au sens propre du terme. Sans vouloir donner une liste exhaustive, on peut citer les principaux postes d’utilisation de cette eau potable : boisson et besoins culinaires ; toilette, bains, douches, sanitaires ; lave-vaisselle, lave-linge ; nettoyages divers des bâtiments ; arrosage des jardins particuliers ; lavage des voitures ; besoins municipaux : etablissements publics (dont les hopitaux), fontaines d’agrement, arrosage de squares et de parcs, nettoyage des rues, curage des egouts, etc. ; defense contre l’incendie ; besoins industriels ; dans les communes rurales : abreuvement du betail et quelquefois irrigation (qui generalement fait appel a des reseaux separes). En realite, la satisfaction de la majeure partie de ces besoins ne necessiterait pas l’utilisation d’eau susceptible d’etre bue sans inconvenient, voire avec agrement. Cependant, les autorites sanitaires exigent que cette eau, avec laquelle les usagers sont en contact et qu’ils peuvent consommer par inadvertance ou ignorance, satisfasse aux criteres reglementaires des eaux de distribution publique destinees a la consommation humaine. Ceci explique en partie que la double distribution « potable - non potable » ne soit pas repandue ; des considerations purement economiques justifient par ailleurs cette position, surtout lorsqu’il s’agit d’alimenter une large surface de multiples consommations dont les besoins unitaires sont relativement faibles. Par contre, des adductions et des distributions d’eau pour l’industrie ou l’agriculture sont creees chaque fois que les quantites a fournir sont suffisamment importantes, relativement localisees et bien individualisees pour justifier des ouvrages de distribution specifiques.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1999-08-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122337502","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les responsables du fonctionnement d’un ouvrage de traitement et de stockage d’un service public de distribution d’eau, ou d’un ouvrage d’epuration et d’assainissement d’eaux usees, qu’ils soient proprietaires ou gestionnaires, doivent definir tres clairement : a) les objectifs a atteindre, en particulier l’etancheite des ouvrages et le choix de la classe (qui correspond au principe de realisation) ; b) les fonctions complementaires : compatibilites avec les liquides contenus dans les ouvrages ; resistance, durabilite, longevite ; entretien des ouvrages ; aptitude a la mise en œuvre et a la reparation. Les besoins essentiels afferents a l’utilisation d’installations contenant soit des eaux usees, soit des eaux destinees a la consommation humaine, replacees dans leur contexte le plus general, sont de conserver , tout en evitant une contamination des milieux proteges, respectivement l’environnement naturel et l’eau brute ou potable.
{"title":"Stockage de l’eau : ouvrages en béton - Contraintes et dimensionnement","authors":"Bruno Ducrot, B. Fargeot, G. Mathieu","doi":"10.51257/a-v1-c3671","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c3671","url":null,"abstract":"Les responsables du fonctionnement d’un ouvrage de traitement et de stockage d’un service public de distribution d’eau, ou d’un ouvrage d’epuration et d’assainissement d’eaux usees, qu’ils soient proprietaires ou gestionnaires, doivent definir tres clairement : a) les objectifs a atteindre, en particulier l’etancheite des ouvrages et le choix de la classe (qui correspond au principe de realisation) ; b) les fonctions complementaires : compatibilites avec les liquides contenus dans les ouvrages ; resistance, durabilite, longevite ; entretien des ouvrages ; aptitude a la mise en œuvre et a la reparation. Les besoins essentiels afferents a l’utilisation d’installations contenant soit des eaux usees, soit des eaux destinees a la consommation humaine, replacees dans leur contexte le plus general, sont de conserver , tout en evitant une contamination des milieux proteges, respectivement l’environnement naturel et l’eau brute ou potable.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1998-02-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127025240","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Comme toute construction, les ouvrages en beton contenant des eaux pures ou chargees n’echappent pas a la loi generale du vieillissement. Ils subissent inevitablement des dommages et degradations auxquels il importe de remedier bien avant que ne soit atteint le seuil d’une certaine decheance qui rendrait l’ouvrage impropre a sa destination.
{"title":"Stockage de l’eau : ouvrages en béton - Maintenance et garanties","authors":"Bruno Ducrot, B. Fargeot, G. Mathieu","doi":"10.51257/a-v1-c3673","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c3673","url":null,"abstract":"Comme toute construction, les ouvrages en beton contenant des eaux pures ou chargees n’echappent pas a la loi generale du vieillissement. Ils subissent inevitablement des dommages et degradations auxquels il importe de remedier bien avant que ne soit atteint le seuil d’une certaine decheance qui rendrait l’ouvrage impropre a sa destination.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"60 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1998-02-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133314394","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
A pres avoir precise, dans l’article « Ponts. Conception generale », les composantes principales des ponts, nous donnons ici les applications specifiques qui en sont faites en ponts-routes, en ponts-rails, en ponts mobiles et en passerelles pietonnieres. Leurs differences expriment, s’il en est besoin, l’importance des donnees fonctionnelles dans la conception d’un pont.
{"title":"Ponts métalliques - Applications spécifiques","authors":"Jean-Pierre Ducout","doi":"10.51257/a-v1-c2676","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v1-c2676","url":null,"abstract":"A pres avoir precise, dans l’article « Ponts. Conception generale », les composantes principales des ponts, nous donnons ici les applications specifiques qui en sont faites en ponts-routes, en ponts-rails, en ponts mobiles et en passerelles pietonnieres. Leurs differences expriment, s’il en est besoin, l’importance des donnees fonctionnelles dans la conception d’un pont.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"2015 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-11-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127759684","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La conception d'un pont est un long travail d'etudes visant a concilier diverses contraintes dont l'importance et l'ordre de preeminence varient selon les projets : donnees naturelles du franchissement, donnees fonctionnelles de la voie portee, procedes de construction, insertion dans l'environnement, couts, delais... Cet article, petit guide de conception et de construction, se propose de fournir au projeteur les elements de base necessaires a la formation de son jugement et a l'acquisition du processus de reflexion propre aux ouvrages d'art metalliques. Les solutions s'articulent a partir des trois composantes principales definissant la structure d'un pont : le systeme porteur (poutre, arc, suspension a câbles), la poutraison (âme pleine, caisson, treillis) et le platelage (beton, acier, mixte). La derniere partie est consacree a l'execution de l'ouvrage, but final du projet mais aussi phase essentielle inscrite dans le processus de la conception.
{"title":"Ponts métalliques - Conception générale","authors":"Jean-Pierre Ducout","doi":"10.51257/a-v3-c2675","DOIUrl":"https://doi.org/10.51257/a-v3-c2675","url":null,"abstract":"La conception d'un pont est un long travail d'etudes visant a concilier diverses contraintes dont l'importance et l'ordre de preeminence varient selon les projets : donnees naturelles du franchissement, donnees fonctionnelles de la voie portee, procedes de construction, insertion dans l'environnement, couts, delais... Cet article, petit guide de conception et de construction, se propose de fournir au projeteur les elements de base necessaires a la formation de son jugement et a l'acquisition du processus de reflexion propre aux ouvrages d'art metalliques. Les solutions s'articulent a partir des trois composantes principales definissant la structure d'un pont : le systeme porteur (poutre, arc, suspension a câbles), la poutraison (âme pleine, caisson, treillis) et le platelage (beton, acier, mixte). La derniere partie est consacree a l'execution de l'ouvrage, but final du projet mais aussi phase essentielle inscrite dans le processus de la conception.","PeriodicalId":381669,"journal":{"name":"Travaux publics et infrastructures","volume":"33 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1997-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133384867","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}