Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale最新文献

Revue de la littérature médicale scientifique publiée depuis le début du XXI^e siècle dédiée aux données cliniques et aux modalités diagnostiques et thérapeutiques de la tuberculose laryngée. Analyse des bases de données Medline, Cochrane et Embase sur la période 2000–2022. Sélection de cohortes et cas cliniques détaillant des données cliniques, diagnostiques et thérapeutiques. Au total, 119 articles étaient analysés. Immunodépression, infestation par le VIH, antécédent de tuberculose pulmonaire, et symptômes généraux évocateurs d’infestation tuberculeuse étaient notés, respectivement, dans 18 %, 3 %, 20 % et 41 % des cas. Aucun tableau clinique et aspect laryngé pathognomonique étaient identifiés. Les troubles de la voix, de tout type et sévérité, notés dans 86 % des cas isolés et/ou diversement associés aux autres signes étaient le symptôme laryngé le plus fréquent. Tous les sites anatomiques laryngés étaient atteints de façon diversement associée. Troubles de la mobilité laryngée et trachéotomie étaient notés, respectivement, dans 6 % et 1 % des cas. Le délai diagnostique variait de moins d’un mois à 36 mois pour une médiane de 3 mois au sein des cas cliniques. Le diagnostic était posé avec certitude bactériologique dans 28 % de cas et sur la présence de critères indirects et/ou l’atteinte d’un autre site anatomique dans les 72 % restants (pulmonaire dans 54 % des cas). Le traitement associait 3 à 5 antibiotiques antituberculeux pendant 6 à 24 mois (médiane : 6 mois) avec une quadrithérapie utilisée dans 80 % des cohortes et 77 % des cas cliniques. Les taux globaux de guérison, décès, résistance au traitement, effets adverses et séquelles laryngées étaient estimés, respectivement, à 99 %, 0,5 %, 0,5 %, 6 % et 5 %. Présentation clinique et difficultés diagnostiques de la tuberculose laryngée ne se sont pas modifiées depuis la fin du XX^e siècle. La quadri thérapie antituberculeuse est très efficace avec peu d’effets adverses et de séquelles laryngées.

Objectif

Description selon la ligne rédactionnelle CARE d’une technique de comblement simple utilisant deux lambeaux musculaires locaux pour éviter le caractère inesthétique du creux cervico-facial rétro mandibulaire observé après parotidectomie conservatrice pour cancer.

Cas clinique

Homme de 40 ans sans comorbidité avec un mélanome cutané temporal classé T3N1M0 traité par résection cutanée, parotidectomie totale conservatrice et évidement jugulo-carotidien sélectif II–IV ipsilatéral. Réalisation de deux lambeaux musculaires de rotation prélevés aux dépends du ventre postérieur du muscle digastrique et du sternocléidomastoïdien ipsilatéral. Les suites opératoires étaient simples avec une sortie à J3 sans paralysie faciale ou spinale. L’évaluation de l’aspect de la région parotidienne opérée à J3, 3 mois et 9 mois postopératoire ne notait pas de modification par rapport à l’aspect de la région controlatérale non opérée.

Conclusion

Au sein de la palette actuellement à la disposition du chirurgien cervico-facial pour minimiser la survenue d’un creux inesthétique après parotidectomie, la technique décrite dans cet article est une option simple et facile à réaliser sans cicatrices surajoutées qui participe à l’amélioration de la qualité de vie des personnes malades opérées.

Objectif

Décrire et analyser un cas de souffrance médullaire cervicale aiguë après chirurgie cervico-faciale.

Description

Une heure après lobo-isthmectomie gauche sous neuromonitoring laryngé pour nodule thyroïdien de 3 centimètres de plus grand diamètre classé EU-TIRADS 4 – Bethesda 4 chez un homme de 48 ans euthyroïdien et sans comorbidité survenait d’une hémiparésie gauche. L’imagerie par résonance magnétique nucléaire médullaire notait une compression médullaire cervicale par hernie discale antéromédiane C6–7 gauche avec signes de souffrance médullaire. La hernie discale était réséquée, la compression était levée et une arthrodèse C6–C7 était réalisée, par voie cervicale antérieure à J1. Les suites opératoires étaient simples avec une récupération complète de la motricité en 48 heures. Un mois après la levée de la compression médullaire, l’examen clinique neurologique était normal et la reprise de l’interrogatoire notait l’existence de cervicalgies gauches ayant débuté quelques jours avant la lobo-isthmectomie. Un an plus tard le patient se porte bien.

Conclusion

Oto-rhino-laryngologistes et chirurgiens cervico-faciaux doivent connaître la complication exceptionnelle mais gravissime qu’est la souffrance médullaire cervicale aiguë secondaire à la mobilisation du rachis cervical et prendre toutes les précautions permettant de l’éviter.

Objective

Olfactory tests tailored for children are essential, as diagnosing olfactory dysfunction at these ages can be challenging. The 16-item “Sniffin’ Sticks” is reliable and easy to perform. To the best of our knowledge, there is currently no validated olfactory test for the Portuguese pediatric population. This study aimed to adapt and validate the “Sniffin’ Sticks” olfactory test for the Portuguese pediatric population.

Methods

Between August 2020 and September 2021, 354 children aged between 6 and 17 years old enrolled in the study, 336 healthy children with a normal sense of smell, and 18 anosmic children with Kallmann syndrome. The study consisted of two parts. Firstly, the “Sniffin’ Sticks” olfactory identification test was applied to healthy children and the odors with statistically significant low identification rates were excluded. A modified version of “Sniffin’ Sticks” was defined and named “Sniffin’ Kids-PT” test. Secondly, normative data were assessed and test-retest and validation tests were performed.

Results

Apple and Cloves odors were identified with a low rate and were excluded from the “Sniffin’ Sticks” olfactory test. In the modified 14-item “Sniffin’ Kids-PT”, scoring < 6 (from 6–8 years old), < 7 (from 9–11 years old) or < 8 (from 12–14 years old and 15–17 years old) was indicative of olfactory dysfunction. The test–retest reliability was good (r = 0.81; P < 0.001) and the differences between scores of healthy children and anosmic children were statistically significant (U213 = 13.00; P < 0.001).

Conclusion

The modified “Sniffin’ Kids-PT” is a reliable test to discriminate between normosmia and olfactory dysfunction in Portuguese children over 5 years old.