Pub Date : 2005-12-01DOI: 10.2143/JA.293.2.2011780
Jinhua Chen
La deuxieme fascicule du Chu sanzang jiji contient une longue liste de 446 traductions de textes bouddhiques en chinois. Plusieurs entrees sont annotees et 83 d'entre elles donnent la date de traduction. A chaque fois la date est suivie de l'expression "chu/yichu" que les savants traduisent en general par [traduction] "faite" ou "terminee" [le...]. Le present article prone d'autres usages du terme. Tout d'abord, lorsque l'annotation comprend deux dates et que la premiere de celles-ci est suivie de "chu/yichu" le terme est a comprendre dans le sens de "[la traduction] commenca [le...]". Lorsque la note ne contient qu'une seule date et que celle-ci comporte le jour, dans ce cas aussi le terme "chu/yichu" se refere au debut [de la traduction] plutot qu'a la fin. Si en revanche le terme est precede par une date moins precise (par exemple le mois, ou la saison ou tout simplement l'annee) "chu/yichu" peut designer le debut de la traduction ou bien, dans le cas ou le texte traduit est un texte court, il peut se referer au processus de traduction dans son integralite (il n'y a qu'une seule et unique exception a cela). Dans la perspective du deroulement traditionnel des traductions, chu/yichu peut ainsi se comprendre comme se referant au moment de 1) l'enonciation du texte, 2) la traduction orale, 3) de la redaction du premier jet de la traduction sujette ensuite a toute une serie de procedes editoriaux, 4) la fin de la traduction en tant que telle. En plus d'une analyse fine du sens de chu/yichu l'article etudie quelques aspects mal connus de l'organisation de plusieurs centres de traduction aux premiers temps du bouddhisme en Chine.
{"title":"Some aspects of the buddhist translation procedure in early medieval China : With special references to a longstanding misreading of a keyword in the earliest extant buddhist catalogue in East Asia","authors":"Jinhua Chen","doi":"10.2143/JA.293.2.2011780","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.2.2011780","url":null,"abstract":"La deuxieme fascicule du Chu sanzang jiji contient une longue liste de 446 traductions de textes bouddhiques en chinois. Plusieurs entrees sont annotees et 83 d'entre elles donnent la date de traduction. A chaque fois la date est suivie de l'expression \"chu/yichu\" que les savants traduisent en general par [traduction] \"faite\" ou \"terminee\" [le...]. Le present article prone d'autres usages du terme. Tout d'abord, lorsque l'annotation comprend deux dates et que la premiere de celles-ci est suivie de \"chu/yichu\" le terme est a comprendre dans le sens de \"[la traduction] commenca [le...]\". Lorsque la note ne contient qu'une seule date et que celle-ci comporte le jour, dans ce cas aussi le terme \"chu/yichu\" se refere au debut [de la traduction] plutot qu'a la fin. Si en revanche le terme est precede par une date moins precise (par exemple le mois, ou la saison ou tout simplement l'annee) \"chu/yichu\" peut designer le debut de la traduction ou bien, dans le cas ou le texte traduit est un texte court, il peut se referer au processus de traduction dans son integralite (il n'y a qu'une seule et unique exception a cela). Dans la perspective du deroulement traditionnel des traductions, chu/yichu peut ainsi se comprendre comme se referant au moment de 1) l'enonciation du texte, 2) la traduction orale, 3) de la redaction du premier jet de la traduction sujette ensuite a toute une serie de procedes editoriaux, 4) la fin de la traduction en tant que telle. En plus d'une analyse fine du sens de chu/yichu l'article etudie quelques aspects mal connus de l'organisation de plusieurs centres de traduction aux premiers temps du bouddhisme en Chine.","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"48 1","pages":"603-661"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77620574","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-10-06DOI: 10.2143/JA.293.1.2002076
P. Bordreuil
{"title":"André Caquot et les études ougaritiques","authors":"P. Bordreuil","doi":"10.2143/JA.293.1.2002076","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002076","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"1 1","pages":"1-10"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-10-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"90478419","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-09-01DOI: 10.2143/JA.293.1.2002080
Silvia D’intino
Les implications poetiques de la Rksamhita invitent a une lecture nouvelle de ce corpus. Dans l'analyse de l'aksasukta (RS X 34) ici proposee, la scene du jeu apparait comme une allegorie: sur un mode figure, le poete reflechit a son propre travail, aux attentes et contraintes de son art. Le joueur qui a tout perdu incarne ainsi les valeurs fondamentales de la poetique vedique, avec ses paradoxes: expose a l'abandon et a l'echec, il fait l'apprentissage difficile d'une parole toujours fuyante, toujours a retrouver.
{"title":"Perdre au jeu. Generalogie d'une allegorie vedique","authors":"Silvia D’intino","doi":"10.2143/JA.293.1.2002080","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002080","url":null,"abstract":"Les implications poetiques de la Rksamhita invitent a une lecture nouvelle de ce corpus. Dans l'analyse de l'aksasukta (RS X 34) ici proposee, la scene du jeu apparait comme une allegorie: sur un mode figure, le poete reflechit a son propre travail, aux attentes et contraintes de son art. Le joueur qui a tout perdu incarne ainsi les valeurs fondamentales de la poetique vedique, avec ses paradoxes: expose a l'abandon et a l'echec, il fait l'apprentissage difficile d'une parole toujours fuyante, toujours a retrouver.","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"62 1","pages":"125-149"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87073177","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-09-01DOI: 10.2143/JA.293.1.2002082
V. Eltschinger
Dharmakirti suggere deux modeles de la revolution du point d'appui: l'un de tendance idealiste (PVSV 51,3-4 et SAS 90), l'autre realiste (PV II.205ab). Selon le premier, l'aśrapaparivrtti marque la resorption definitive des modalites duelles ordinaires de la connaissance (caracterisant les Profanes, mais aussi les Śravaka et les Pratyekabuddha); la realite ultime (tattva) de la notification erronee (vijnaptir vitathakara), a savoir sa vacuite de toute dualite (dvayaśunyata), est desormais directement realisee. L'aśrayaparivrtti coincide avec l'eradication de l'impregnation de dualite (dvayavasana) responsable de l'adhesion (abhinivesa) au sujet et a l'objet; elle est l'elimination de l'ignorance non souillee (aklistajnana) formant la cause de l'apparence erronee, consiste en la levee des obstructions (avaranavigma). Le modele realiste (implicite dans PVSV 110,15-111,11, explicite dans PV II.205-210) s'inspire directement de segments sautrantika de l'AKBh (63,20-23; 93,25-26; 232,25-27), et identifie l'aśrayaparivrtti a l'eradication definitive (niranvayavinaśa) des passions: en tant que la pratique du Chemin contrecarrant (pratipaksa) les a eliminees jusqu'a leur germe (bija), c'est-a-dire avec leur impregnation (vasanaya saha), les passions ne peuvent (avibhutva) plus infester une serie psychique qui leur est essentiellement incompatible (viruddha, etc.). Pour fonder cette impossibilite, Dharmakirti recourt a un modele epistemologique strictement sautrantika, et reinterprete en ce sens le topos canonique de la luminosite (prabhasvarata) naturelle de la pensee. Chacun des deux modeles s'associe une interpretation de l'aśrayaparivrtti en termes d'elimination de l'ignorance non souillee, et concoit cette revolution comme l'eradication de l'impregnation du facteur contextuellement tenu pour la cause de l'enchainement au Samsara: dvaya° et kleśavasana. Or d'un cote, l'elimination de l'aklistajnana et de la dvayavasana s'interprete aisement comme la levee de l'obstruction au connaissable (jneyavarana); de l'autre, l'elimination du relent des passions coincide chez les Bouddha avec l'eradication de cette meme obstruction, laquelle marque traditionnellement l'acquisition de l'omniscience. Que chacun des modeles implique l'omniscience est garanti, d'un cote, par la sequence SAS 90-94, de l'autre par PV II.28-32 et la sequence PV II.141b-144. Quelle qu'en soit la nature, la connaissance ultime propre aux Bouddha, acquise a la revolution (finale) du point d'appui, forme le paramarthikapramana dont la realisation rend caducs les samvyavaharikapramana, abroge les procedures empirico-pratiques de validation des connaissance (vyavahara, arthakriya). Cette suppression ne doit pas faire oublier l'essentiel: sans les samvyavaharikapramana, point de paramarthikapramana.
{"title":"Études sur la philosophie religieuse de dharmakîrti (II) : L'aśrayaparivrtti","authors":"V. Eltschinger","doi":"10.2143/JA.293.1.2002082","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002082","url":null,"abstract":"Dharmakirti suggere deux modeles de la revolution du point d'appui: l'un de tendance idealiste (PVSV 51,3-4 et SAS 90), l'autre realiste (PV II.205ab). Selon le premier, l'aśrapaparivrtti marque la resorption definitive des modalites duelles ordinaires de la connaissance (caracterisant les Profanes, mais aussi les Śravaka et les Pratyekabuddha); la realite ultime (tattva) de la notification erronee (vijnaptir vitathakara), a savoir sa vacuite de toute dualite (dvayaśunyata), est desormais directement realisee. L'aśrayaparivrtti coincide avec l'eradication de l'impregnation de dualite (dvayavasana) responsable de l'adhesion (abhinivesa) au sujet et a l'objet; elle est l'elimination de l'ignorance non souillee (aklistajnana) formant la cause de l'apparence erronee, consiste en la levee des obstructions (avaranavigma). Le modele realiste (implicite dans PVSV 110,15-111,11, explicite dans PV II.205-210) s'inspire directement de segments sautrantika de l'AKBh (63,20-23; 93,25-26; 232,25-27), et identifie l'aśrayaparivrtti a l'eradication definitive (niranvayavinaśa) des passions: en tant que la pratique du Chemin contrecarrant (pratipaksa) les a eliminees jusqu'a leur germe (bija), c'est-a-dire avec leur impregnation (vasanaya saha), les passions ne peuvent (avibhutva) plus infester une serie psychique qui leur est essentiellement incompatible (viruddha, etc.). Pour fonder cette impossibilite, Dharmakirti recourt a un modele epistemologique strictement sautrantika, et reinterprete en ce sens le topos canonique de la luminosite (prabhasvarata) naturelle de la pensee. Chacun des deux modeles s'associe une interpretation de l'aśrayaparivrtti en termes d'elimination de l'ignorance non souillee, et concoit cette revolution comme l'eradication de l'impregnation du facteur contextuellement tenu pour la cause de l'enchainement au Samsara: dvaya° et kleśavasana. Or d'un cote, l'elimination de l'aklistajnana et de la dvayavasana s'interprete aisement comme la levee de l'obstruction au connaissable (jneyavarana); de l'autre, l'elimination du relent des passions coincide chez les Bouddha avec l'eradication de cette meme obstruction, laquelle marque traditionnellement l'acquisition de l'omniscience. Que chacun des modeles implique l'omniscience est garanti, d'un cote, par la sequence SAS 90-94, de l'autre par PV II.28-32 et la sequence PV II.141b-144. Quelle qu'en soit la nature, la connaissance ultime propre aux Bouddha, acquise a la revolution (finale) du point d'appui, forme le paramarthikapramana dont la realisation rend caducs les samvyavaharikapramana, abroge les procedures empirico-pratiques de validation des connaissance (vyavahara, arthakriya). Cette suppression ne doit pas faire oublier l'essentiel: sans les samvyavaharikapramana, point de paramarthikapramana.","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"66 1","pages":"151-211"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"91223580","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-09-01DOI: 10.2143/JA.293.1.2002078
S. Pou
While we are well informed on the relations between flowers and society in the world greatest civilizations, we know very little about the culture of flowers in «minor» communities. This article attempts to enlarge the research-field, hence our general knowledge, focussing on Cambodia, a country that I know best, not only in Modem times but also through ancient documents, mainly epigraphy. Flower has been closely linked with Khmer society since the beginning of history, in every walk of life. It has stood as «vegetable» in its own right beside other parts of plants. It has served as a messenger between men and the supra-natural world, bearing the homage of the former to the latter. It has inspired countless artists and poets, as illustrated in art, literature, folklore and music, on two fronts: a) it equates with «woman», sharing with her both defects and virtues, and even vocabulary, and b) it is a ritual instrument, the most famous example being the Lotus.
{"title":"Les fleurs dans la culture khmere","authors":"S. Pou","doi":"10.2143/JA.293.1.2002078","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002078","url":null,"abstract":"While we are well informed on the relations between flowers and society in the world greatest civilizations, we know very little about the culture of flowers in «minor» communities. This article attempts to enlarge the research-field, hence our general knowledge, focussing on Cambodia, a country that I know best, not only in Modem times but also through ancient documents, mainly epigraphy. Flower has been closely linked with Khmer society since the beginning of history, in every walk of life. It has stood as «vegetable» in its own right beside other parts of plants. It has served as a messenger between men and the supra-natural world, bearing the homage of the former to the latter. It has inspired countless artists and poets, as illustrated in art, literature, folklore and music, on two fronts: a) it equates with «woman», sharing with her both defects and virtues, and even vocabulary, and b) it is a ritual instrument, the most famous example being the Lotus.","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"28 1","pages":"45-98"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83729878","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-09-01DOI: 10.2143/JA.293.1.2002085
É. D. L. Vaissière
{"title":"Decouvertes et mises au point : mani en chine au VIe siècle","authors":"É. D. L. Vaissière","doi":"10.2143/JA.293.1.2002085","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002085","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"144 1","pages":"357-378"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"73011428","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2005-09-01DOI: 10.2143/JA.293.1.2002077
Arlo Griffiths, J. Eade, G. Gerschheimer
{"title":"La stèle d'installation de Śrī Tribhuvaneśvara : Une nouvelle inscription préangkorienne du musée national de Phnom Penh (K. 1214)","authors":"Arlo Griffiths, J. Eade, G. Gerschheimer","doi":"10.2143/JA.293.1.2002077","DOIUrl":"https://doi.org/10.2143/JA.293.1.2002077","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"25 1","pages":"11-43"},"PeriodicalIF":0.1,"publicationDate":"2005-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"81691190","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}