Romanciers israeliens originaires d’Egypte. De nombreux romans ecrits par des Israeliens d’origine egyptienne – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano et Ronit Matalon – ont ete publies depuis la fin des annees 70. Ils racontent tous des histoires autobiographiques similaires : la vie simple et confortable en Egypte dans les annees 40-50, le depart, la complexe d’integration dans le melting pot israelien et la dislocation des familles. Tous ces recits se concentrent sur la memoire et l’identite. Pour Zohar, c’est une question de souvenirs, pour Goren–Gormezano, il s’agit de nostalgie. Pour Matalon, le probleme est la formation d’une identite israelienne, qui n’eradiquerait pas le passe egyptien, mais l’integrerait dans une nouvelle construction, allant dans le sens d’une entente moyen-orientale, basee sur la vision d’une durable culture de tolerance dans la region.
{"title":"À la recherche du Levant perdu : des écrivains d’Israël racontent l’Égypte","authors":"R. Muller","doi":"10.4000/YOD.362","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.362","url":null,"abstract":"Romanciers israeliens originaires d’Egypte. De nombreux romans ecrits par des Israeliens d’origine egyptienne – Nisim Zohar, Itzhak Goren–Gormezano et Ronit Matalon – ont ete publies depuis la fin des annees 70. Ils racontent tous des histoires autobiographiques similaires : la vie simple et confortable en Egypte dans les annees 40-50, le depart, la complexe d’integration dans le melting pot israelien et la dislocation des familles. Tous ces recits se concentrent sur la memoire et l’identite. Pour Zohar, c’est une question de souvenirs, pour Goren–Gormezano, il s’agit de nostalgie. Pour Matalon, le probleme est la formation d’une identite israelienne, qui n’eradiquerait pas le passe egyptien, mais l’integrerait dans une nouvelle construction, allant dans le sens d’une entente moyen-orientale, basee sur la vision d’une durable culture de tolerance dans la region.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"139-154"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082494","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les auteurs de la litterature israelienne pour enfants. Dans la premiere partie de l'article, j'explore les premiers jours de la litterature hebraique pour enfants (XIXe siecle). Je tiens a souligner que ce sont les auteurs masculins qui ont regne sur ce genre litteraire et qu’a travers le XXe siecle un phenomene intriguant apparait: les femmes commencent a ecrire des oeuvres litteraires pour les enfants, et deviennent professionnelles dans ce domaine.La deuxieme partie de l'article est dediee a Devora Omer (ne en 1932) qui est l'une des romancieres les plus populaires et appreciees chez les enfants dans la litterature israelienne contemporaine. En particulier, j'examine le protagoniste feminin, Zohara, dans son œuvre Le’eov ad mavet (Aimer jusqu'a la mort, 1980), par rapport a la representation de son apparence physique et a son monologue interieur. Je suggere que meme si elle est integree dans l'armee et donc « egale » aux hommes, le personnage principal du roman entretient la conception de l'auteur de la feminite, c'est-a-dire etre physiquement attractive, meme dans la bataille, pendant qu’elle est obligee d'accomplir les tâches menageres, traditionnellement considerees comme le travail des femmes. En conclusion, la representation de Zohara renvoie aux conflits entre les sexes dans la societe israelienne contemporaine.
以色列儿童文学的作者。在文章的第一部分,我探索了早期希伯来儿童文学(19世纪)。我想指出的是,男性作家统治着这一文学流派,在整个20世纪,一个有趣的现象出现了:女性开始为儿童写文学作品,并成为这一领域的专业人士。文章的第二部分是献给德芙拉·奥默(生于1932年)的,她是当代以色列文学中最受儿童欢迎和欣赏的小说家之一。特别地,我研究了女性主角Zohara在她的作品le ' eov ad mavet(爱到死亡,1980)中对她的外表和内心独白的表现。中我甚至其他领域,如果综合l’armee因而«»以上、男主角的小说有着feminite人设计,即年龄在身体吸引力,可是在战役期间,她是冒险精神职责顾问,历来被作为女性工作。总之,佐哈拉的表现是指当代以色列社会中的性别冲突。
{"title":"La femme écrivain hébraïque narre aux enfants. Devora Omer – un auteur pour la jeunesse","authors":"Dorit Shilo","doi":"10.4000/YOD.398","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.398","url":null,"abstract":"Les auteurs de la litterature israelienne pour enfants. Dans la premiere partie de l'article, j'explore les premiers jours de la litterature hebraique pour enfants (XIXe siecle). Je tiens a souligner que ce sont les auteurs masculins qui ont regne sur ce genre litteraire et qu’a travers le XXe siecle un phenomene intriguant apparait: les femmes commencent a ecrire des oeuvres litteraires pour les enfants, et deviennent professionnelles dans ce domaine.La deuxieme partie de l'article est dediee a Devora Omer (ne en 1932) qui est l'une des romancieres les plus populaires et appreciees chez les enfants dans la litterature israelienne contemporaine. En particulier, j'examine le protagoniste feminin, Zohara, dans son œuvre Le’eov ad mavet (Aimer jusqu'a la mort, 1980), par rapport a la representation de son apparence physique et a son monologue interieur. Je suggere que meme si elle est integree dans l'armee et donc « egale » aux hommes, le personnage principal du roman entretient la conception de l'auteur de la feminite, c'est-a-dire etre physiquement attractive, meme dans la bataille, pendant qu’elle est obligee d'accomplir les tâches menageres, traditionnellement considerees comme le travail des femmes. En conclusion, la representation de Zohara renvoie aux conflits entre les sexes dans la societe israelienne contemporaine.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"247-257"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082670","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Les nouveaux auteurs israeliens et l’hebreu parle. L'apparition de l'ecriture est generalement suivie par l'emergence d'un idiome litteraire qui est typologiquement distinct de la langue de ses ecrivains, d'ou l'opposition entre litteraire et colloquial. Une tendance particuliere dans la litterature israelienne de ces vingt dernieres annees introduit un grand nombre d'expressions familieres dans des textes litteraires. L'analyse des caracteristiques linguistiques recueillies aupres de certains ecrits israeliens contemporains - tels que la richesse en intensificateurs, l'utilisation du vocabulaire anglais non specialise ou encore l’utilisation du prefixe n- pour le futur de la premiere personne, peuvent donner une idee quant a la nature de l'hebreu israelien parle.
新以色列作家和希伯来语。写作的出现通常伴随着文学习语的出现,这种习语在类型学上与作者的语言不同,因此文学习语和口语习语之间存在对立。在过去的二十年里,以色列文学的一个特殊趋势是在文学文本中引入了大量熟悉的表达。分析收集到的语言特色身旁的一些写作等人——当代财富,增强非专业英语词汇的使用,或者使用premiere prefixe n -未来的人,则可以对idee性质发生了l’hebreu israelien说。
{"title":"La place de l’hébreu parlé dans la littérature israélienne contemporaine","authors":"Yishaï Neuman","doi":"10.4000/YOD.402","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.402","url":null,"abstract":"Les nouveaux auteurs israeliens et l’hebreu parle. L'apparition de l'ecriture est generalement suivie par l'emergence d'un idiome litteraire qui est typologiquement distinct de la langue de ses ecrivains, d'ou l'opposition entre litteraire et colloquial. Une tendance particuliere dans la litterature israelienne de ces vingt dernieres annees introduit un grand nombre d'expressions familieres dans des textes litteraires. L'analyse des caracteristiques linguistiques recueillies aupres de certains ecrits israeliens contemporains - tels que la richesse en intensificateurs, l'utilisation du vocabulaire anglais non specialise ou encore l’utilisation du prefixe n- pour le futur de la premiere personne, peuvent donner une idee quant a la nature de l'hebreu israelien parle.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"263-281"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082690","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La cause palestinienne chez les poetes arabes israeliens. Le present article s’evertue a montrer les mouvements marquant l'evolution de la poesie arabe en Israel, dans un contexte contradictoire. Il souligne trois tendances principales. La premiere, explicitement militante, developpee dans le giron de la Rakah, parti communiste israelien. Destinee a un public particulier et animee par une ideologie de combat, elle sacrifie parfois la poetique au profit de la politique. La deuxieme tendance semble d'une nouvelle esthetique poetique basee sur l'individualite et l'experience personnelle. La troisieme voix poetique, profondement intimiste, est representee par la poetesse Nida Khoury. Son approche de la resistance et du militantisme, ainsi que son approche originale de la langue revele la profondeur d'une dechirure personnelle et la finesse d'un engagement subtilement exprime.Enfin, le tiraillement interieur entre deux appartenances et la recherche identitaire constituent l'un des principaux themes qui unissent les poetes de ces trois tendances.
{"title":"Littérature arabe en Israël : vers une sensibilité nouvelle","authors":"Sobhi Boustani","doi":"10.4000/YOD.342","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.342","url":null,"abstract":"La cause palestinienne chez les poetes arabes israeliens. Le present article s’evertue a montrer les mouvements marquant l'evolution de la poesie arabe en Israel, dans un contexte contradictoire. Il souligne trois tendances principales. La premiere, explicitement militante, developpee dans le giron de la Rakah, parti communiste israelien. Destinee a un public particulier et animee par une ideologie de combat, elle sacrifie parfois la poetique au profit de la politique. La deuxieme tendance semble d'une nouvelle esthetique poetique basee sur l'individualite et l'experience personnelle. La troisieme voix poetique, profondement intimiste, est representee par la poetesse Nida Khoury. Son approche de la resistance et du militantisme, ainsi que son approche originale de la langue revele la profondeur d'une dechirure personnelle et la finesse d'un engagement subtilement exprime.Enfin, le tiraillement interieur entre deux appartenances et la recherche identitaire constituent l'un des principaux themes qui unissent les poetes de ces trois tendances.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"93-104"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082337","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La question de l’identite dans le roman policier israelien. Batya Gur est le premier auteur a avoir relance le roman policier en Israel, un style qui avait disparu de la scene litteraire depuis la creation de l’Etat en 1948.L’etendue de son travail se compose de six romans ecrits entre 1988 et 2004. Son heros, le commissaire Michael Ohayon, natif du Maroc, enquete sur certains groupes privilegies de la societe israelienne, dont les membres sont parmi les fondateurs de l’Etat. Un crime perpetre dans les rangs de ces microsocietes (psychanalystes, professeurs d’universite, membres de kibboutz, musiciens, cineastes), submerge ces groupes de referents et egalement leur fils spirituel, Michael Ohayon, et remet en question le fondement ideologique des Peres fondateurs. Cette enquete ideologique au sein des groupes sociaux eleves et d’un point de vue personnel (Michael Ohayon) offre un nouveau regard aux questions d'autodefinition telles que « qui etes-vous ? Que voulons-nous etre ? » a une societe confrontee a la diversification sociale et politique.
{"title":"La question de l’identité dans le roman policier israélien : le cas Ohayon","authors":"Patricia Azerad-Sitbon","doi":"10.4000/YOD.367","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.367","url":null,"abstract":"La question de l’identite dans le roman policier israelien. Batya Gur est le premier auteur a avoir relance le roman policier en Israel, un style qui avait disparu de la scene litteraire depuis la creation de l’Etat en 1948.L’etendue de son travail se compose de six romans ecrits entre 1988 et 2004. Son heros, le commissaire Michael Ohayon, natif du Maroc, enquete sur certains groupes privilegies de la societe israelienne, dont les membres sont parmi les fondateurs de l’Etat. Un crime perpetre dans les rangs de ces microsocietes (psychanalystes, professeurs d’universite, membres de kibboutz, musiciens, cineastes), submerge ces groupes de referents et egalement leur fils spirituel, Michael Ohayon, et remet en question le fondement ideologique des Peres fondateurs. Cette enquete ideologique au sein des groupes sociaux eleves et d’un point de vue personnel (Michael Ohayon) offre un nouveau regard aux questions d'autodefinition telles que « qui etes-vous ? Que voulons-nous etre ? » a une societe confrontee a la diversification sociale et politique.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"155-170"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082047","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La declaration de la creation de l’Etat d’Israel de Ben-Gourion, le 14 mai 1948, a ete un des moments les plus passionnants et emouvants dans la longue histoire du peuple juif. Ce fut un moment que les Juifs ont attendu, espere et pour lequel ils ont prie pendant leurs deux mille ans d’exil. Cependant, il ne faut pas entendre par la que la declaration et la creation effective de l’Etat juif n’ont pas ete accompagnees de difficultes et de crises. C’est en fait le contraire. La declaration de Ben Gourion et l’etablissement de l’Etat ont laisse place a des reactions et contre-reactions en chaine dans la societe et la culture en developpement d’Eretz Israel, qui peuvent etre caracterisees comme post-traumatiques.Dans cet article, je discuterai les reponses apparentes dans la fiction israelienne telle que les phenomenes suivants : le passage traumatisant de la « societe du Yishouv » a un Etat, la difficulte de faire face simultanement au nationalisme renouvele (qui avait deja ete traite en Europe) d’une part et au modernisme et au postmodernisme de l’autre, le combat non resolu entre le recit de la redemption et le recit de la diaspora, et le passage difficile du « melting pot » a une societe multiculturaliste. En conclusion, je presente les enjeux dans un contexte politique. Je tente de preciser les approches similaires ou differentes des auteurs de la gauche sioniste et de la droite sioniste a l’application concrete de la metanarration sioniste.
{"title":"Le choc de la création de l’État","authors":"Y. Schwartz","doi":"10.4000/YOD.325","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.325","url":null,"abstract":"La declaration de la creation de l’Etat d’Israel de Ben-Gourion, le 14 mai 1948, a ete un des moments les plus passionnants et emouvants dans la longue histoire du peuple juif. Ce fut un moment que les Juifs ont attendu, espere et pour lequel ils ont prie pendant leurs deux mille ans d’exil. Cependant, il ne faut pas entendre par la que la declaration et la creation effective de l’Etat juif n’ont pas ete accompagnees de difficultes et de crises. C’est en fait le contraire. La declaration de Ben Gourion et l’etablissement de l’Etat ont laisse place a des reactions et contre-reactions en chaine dans la societe et la culture en developpement d’Eretz Israel, qui peuvent etre caracterisees comme post-traumatiques.Dans cet article, je discuterai les reponses apparentes dans la fiction israelienne telle que les phenomenes suivants : le passage traumatisant de la « societe du Yishouv » a un Etat, la difficulte de faire face simultanement au nationalisme renouvele (qui avait deja ete traite en Europe) d’une part et au modernisme et au postmodernisme de l’autre, le combat non resolu entre le recit de la redemption et le recit de la diaspora, et le passage difficile du « melting pot » a une societe multiculturaliste. En conclusion, je presente les enjeux dans un contexte politique. Je tente de preciser les approches similaires ou differentes des auteurs de la gauche sioniste et de la droite sioniste a l’application concrete de la metanarration sioniste.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"13-30"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082452","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La litterature yiddish en Israel. Peu de temps apres la Premiere Guerre mondiale, quand la litterature yiddish a commence a etre ecrite et publiee en Palestine, un auteur ecrivant en yiddish n'etait pas tres different du Juif Palestinien moyen, puisque la majorite de la population juive sur place etait relativement jeune, recemment immigree et, au moins par ses origines, parlait le yiddish. Ceux, qui ont choisi d'ecrire en yiddish, approuvaient generalement les idees sionistes et pensaient legitimement, que leur choix ne les exclurait ou ne les marginaliserait en aucune facon, car parmi les Juifs en Palestine a cette epoque il n'y avait aucune autre langue majoritaire. C’est la pression ideologique exercee par les autorites sionistes (et plus tard israeliennes) qui a mene la langue et la litterature yiddish dans un ghetto de « culture immigree ». Cela a ete fait dans la volonte d'etablir le mythe d'une nation monolithique basee sur l'hebreu moderne, qui est en effet devenu la langue dominante. Neanmoins, la litterature yiddish, meme dans son declin, a beaucoup plus a dire a la societe israelienne que la creation appauvrie d'une minorite purement culturelle.
{"title":"La littérature yiddish en Israël","authors":"Y. Niborski","doi":"10.4000/YOD.374","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.374","url":null,"abstract":"La litterature yiddish en Israel. Peu de temps apres la Premiere Guerre mondiale, quand la litterature yiddish a commence a etre ecrite et publiee en Palestine, un auteur ecrivant en yiddish n'etait pas tres different du Juif Palestinien moyen, puisque la majorite de la population juive sur place etait relativement jeune, recemment immigree et, au moins par ses origines, parlait le yiddish. Ceux, qui ont choisi d'ecrire en yiddish, approuvaient generalement les idees sionistes et pensaient legitimement, que leur choix ne les exclurait ou ne les marginaliserait en aucune facon, car parmi les Juifs en Palestine a cette epoque il n'y avait aucune autre langue majoritaire. C’est la pression ideologique exercee par les autorites sionistes (et plus tard israeliennes) qui a mene la langue et la litterature yiddish dans un ghetto de « culture immigree ». Cela a ete fait dans la volonte d'etablir le mythe d'une nation monolithique basee sur l'hebreu moderne, qui est en effet devenu la langue dominante. Neanmoins, la litterature yiddish, meme dans son declin, a beaucoup plus a dire a la societe israelienne que la creation appauvrie d'une minorite purement culturelle.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"183-193"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082150","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
La reception de la litterature israelienne en France. Ce papier traite de l’histoire de l’accueil de la litterature israelienne en France de la creation de l’Etat jusqu'a nos jours. Il est base sur des etudes statistiques des traductions ainsi que de commentaires et critiques publies dans des revues francaises pendant cette periode. Le principal evenement litteraire etudie est le « Salon du livre » avec la litterature israelienne comme invitee d'honneur qui a eu lieu a Paris en mars 2008. Z. Shavit pretend que, en depit de la popularite de certains ecrivains d'Israel en France, comme David Grossman, Amos Oz et AB Yehoshua, le principal interet du public et plus encore, des medias, est de nature politique et non pas litteraire.
{"title":"La réception de la littérature hébraïque en France","authors":"Zohar Shavit","doi":"10.4000/YOD.416","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.416","url":null,"abstract":"La reception de la litterature israelienne en France. Ce papier traite de l’histoire de l’accueil de la litterature israelienne en France de la creation de l’Etat jusqu'a nos jours. Il est base sur des etudes statistiques des traductions ainsi que de commentaires et critiques publies dans des revues francaises pendant cette periode. Le principal evenement litteraire etudie est le « Salon du livre » avec la litterature israelienne comme invitee d'honneur qui a eu lieu a Paris en mars 2008. Z. Shavit pretend que, en depit de la popularite de certains ecrivains d'Israel en France, comme David Grossman, Amos Oz et AB Yehoshua, le principal interet du public et plus encore, des medias, est de nature politique et non pas litteraire.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"81 1","pages":"317-340"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082975","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le deplacement du mythe du Sabra par Amos Gitai et Yaacov Shabtai. Cet article livre l'interpretation personnelle d'Amos Gitai du roman de Yaakov Shabtai, Pour inventaire (Zikhron Dvarim). Pendant de nombreuses annees, personne n'avait ose adapter ce roman des plus modernistes a l'ecran, jusqu'a ce que le cineaste Gitai ait decide que son retour en Israel apres presque dix ans en France devrait etre annonce par le biais de ce projet ambitieux. Un certain nombre de decisions artistiques ont fait de Dvarim un film remarquable, dans lequel le cineaste entretient un dialogue avec l'image du Sabra, avec laquelle Shabtai a ete associe, et avec sa propre biographie. Bien que la difference d'âge entre Shabtai et Gitai ait dicte un changement majeur dans l'arriere-plan narratif, il a egalement contribue a l'etablissement d'un parallelisme entre deux crises identitaires de l'histoire d'Israel: le lendemain de la guerre du Kippour et le lendemain de la premiere Intifada.
{"title":"Déplacement du mythe du Sabra. L’adaptation cinématographique de Pour Inventaire de Yaakov Shabtaï par Amos Gitai","authors":"Yaël Munk","doi":"10.4000/YOD.411","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/YOD.411","url":null,"abstract":"Le deplacement du mythe du Sabra par Amos Gitai et Yaacov Shabtai. Cet article livre l'interpretation personnelle d'Amos Gitai du roman de Yaakov Shabtai, Pour inventaire (Zikhron Dvarim). Pendant de nombreuses annees, personne n'avait ose adapter ce roman des plus modernistes a l'ecran, jusqu'a ce que le cineaste Gitai ait decide que son retour en Israel apres presque dix ans en France devrait etre annonce par le biais de ce projet ambitieux. Un certain nombre de decisions artistiques ont fait de Dvarim un film remarquable, dans lequel le cineaste entretient un dialogue avec l'image du Sabra, avec laquelle Shabtai a ete associe, et avec sa propre biographie. Bien que la difference d'âge entre Shabtai et Gitai ait dicte un changement majeur dans l'arriere-plan narratif, il a egalement contribue a l'etablissement d'un parallelisme entre deux crises identitaires de l'histoire d'Israel: le lendemain de la guerre du Kippour et le lendemain de la premiere Intifada.","PeriodicalId":53276,"journal":{"name":"Yod","volume":"1 1","pages":"303-316"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"70082817","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}