Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.013
M. Bellaiche , V. Leblanc , J. Viala , C. Jung
Introduction et but de l’étude
Les troubles du comportement alimentaire du petit enfant (TCAPE) de moins de 6 ans sont souvent d’origine fonctionnelle. Les sélectifs en terme de texture ou d’aliments sont les motifs les plus fréquents de consultation. Nous avons émis l’hypothèse que ces enfants n’ont pas acquis en temps voulu la compétence de la découverte de l’environnement par exploration orale des objets, des aliments et ont un profil d’irritabilités sensorielles. Ce travail a pour objectif la description phénotypique des nourrissons sélectifs sur le plan alimentaire.
Matériel et méthodes
Étude prospective, monocentrique incluant de façon consécutive les enfants âgés de 12 mois à 6 ans consultant pour difficultés alimentaires dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire associant psychologue spécialisée et pédiatre entre 2017 et 2021. Le recueil des données d’anamnèse était prospectif, à partir d’un questionnaire standardisé et semi-directif.
Un groupe contrôle d’enfants bien portants recrutés dans une crèche et des écoles maternelles, a été constitué. Un questionnaire standardisé axé sur le développement de l’enfant a été complété par les parents. Cette étude a obtenu l’avis favorable du CPP Sud Est VI.
Résultats et analyses statistiques
244 enfants avec difficultés alimentaires (TCAPE) ont été inclus et 109 témoins du même âge sans difficultés alimentaires. Comparé au groupe témoin (GT) les TCAPE présentaient une absence d’exploration de leur environnement: acquisition du 4 pattes à 12 mois chez 31,9 % (n = 76) dans le groupe TCAPE vs 91,6 % (n = 98) dans le GT, p < 0,001 ; exploration orale des objets chez 32,9 % (n = 80) groupe TCAPE vs 94,4 % (n = 102) GT, p < 0,001. Par ailleurs, les enfants du groupe TCAPE avaient un profil d’irritabilité sensorielle à la fois visuelle (18,8 % vs 1,8 % dans le GT, p < 0,001), tactile (66,8 % vs 5,5 % dans le GT, p < 0,001) et olfactive (32,2 % vs 2,7 % dans le GT, p < 0,001) sensorielle à la fois visuelle (18,8 % vs 1,8 % dans le GT, p < 0,001), tactile (66,8 % vs 5,5 % dans le GT, p < 0,001) et olfactive (32,2 % vs 2,7 % dans le GT, p < 0,001).
Conclusion
Ces résultats suggèrent que la diversification alimentaire exige une maîtrise de l’exploration orale des objets et de l’environnement de l’enfant. Une rupture de cette étape développementale pourrait favoriser les TCAPE et conduire à des irritabilités sensorielles. Celle-ci est fréquente chez ces enfants et doit être recherchée systématiquement afin de guider la prise en soin.
简介和研究目的6岁以下幼儿饮食障碍(TCAPE)通常是功能性的。质地或食物选择是最常见的咨询原因。我们假设,这些儿童没有及时获得通过口头探索物体、食物来发现环境的技能,并且具有感官易怒的特征。这项工作的目的是对食物选择性婴儿进行表型描述。材料和方法:前瞻性单中心研究,连续包括12个月至6岁的儿童,2017年至2021年期间,在涉及专业心理学家和儿科医生的多学科咨询框架内担任饮食困难顾问。记忆数据的收集是前瞻性的,基于标准化和半指导性问卷。成立了一个从幼儿园和幼儿园招募的健康儿童对照组。家长完成了一份以儿童发展为重点的标准化问卷。这项研究得到了CPP Sud Est VI的积极评价。结果和统计分析包括244名有饮食困难的儿童(TCAPE)和109名没有饮食困难的同龄对照组。与对照组(GT)相比,TCAPE缺乏对环境的探索:TCAPE组在12个月时获得4条腿的比例为31.9%(n=76),而GT组为91.6%(n=98),p<;0001;TCAPE组32.9%(n=80)与94.4%(n=102)GT组的口腔物体探索,p<;此外,TCAPE组的儿童具有视觉(18.8%对1.8%GT,p<0.001)、触觉(66.8%对5.5%GT,p<0.001)和嗅觉(32.2%对2.7%GT,p<0.001)的感觉易怒性,包括视觉(18.8%对1.8%GT,p<0.001),触觉(66.8%对5.5%,GT,p<0.001)和嗅觉(32.2%对2.7%,GT,p<0.001)。结论结果表明,饮食多样化需要掌握对儿童物体和环境的口头探索。这一发育阶段的中断可能会促进TCAPE并导致感觉刺激。这在这些儿童中很常见,必须系统地寻找,以指导护理。
{"title":"Difficultés de diversification alimentaire et exploration orale des objets","authors":"M. Bellaiche , V. Leblanc , J. Viala , C. Jung","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>Les troubles du comportement alimentaire du petit enfant (TCAPE) de moins de 6 ans sont souvent d’origine fonctionnelle. Les sélectifs en terme de texture ou d’aliments sont les motifs les plus fréquents de consultation. Nous avons émis l’hypothèse que ces enfants n’ont pas acquis en temps voulu la compétence de la découverte de l’environnement par exploration orale des objets, des aliments et ont un profil d’irritabilités sensorielles. Ce travail a pour objectif la description phénotypique des nourrissons sélectifs sur le plan alimentaire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Étude prospective, monocentrique incluant de façon consécutive les enfants âgés de 12 mois à 6 ans consultant pour difficultés alimentaires dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire associant psychologue spécialisée et pédiatre entre 2017 et 2021. Le recueil des données d’anamnèse était prospectif, à partir d’un questionnaire standardisé et semi-directif.</p><p>Un groupe contrôle d’enfants bien portants recrutés dans une crèche et des écoles maternelles, a été constitué. Un questionnaire standardisé axé sur le développement de l’enfant a été complété par les parents. Cette étude a obtenu l’avis favorable du CPP Sud Est VI.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>244 enfants avec difficultés alimentaires (TCAPE) ont été inclus et 109 témoins du même âge sans difficultés alimentaires. Comparé au groupe témoin (GT) les TCAPE présentaient une absence d’exploration de leur environnement: acquisition du 4 pattes à 12 mois chez 31,9 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->76) dans le groupe TCAPE vs 91,6 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->98) dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; exploration orale des objets chez 32,9 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->80) groupe TCAPE vs 94,4 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->102) GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001. Par ailleurs, les enfants du groupe TCAPE avaient un profil d’irritabilité sensorielle à la fois visuelle (18,8 % vs 1,8 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), tactile (66,8 % vs 5,5 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et olfactive (32,2 % vs 2,7 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) sensorielle à la fois visuelle (18,8 % vs 1,8 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001), tactile (66,8 % vs 5,5 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001) et olfactive (32,2 % vs 2,7 % dans le GT, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Ces résultats suggèrent que la diversification alimentaire exige une maîtrise de l’exploration orale des objets et de l’environnement de l’enfant. Une rupture de cette étape développementale pourrait favoriser les TCAPE et conduire à des irritabilités sensorielles. Celle-ci est fréquente chez ces enfants et doit être recherchée systématiquement afin de guider la prise en soin.</p></div>","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages e9-e10"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49843569","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.068
C. Martineau , M. Bertrand , A. Ghisolfi , C. Gagliotta , C. Le Saux , V. Du Crest , V. Gardette
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La certification de la HAS représente un enjeu majeur pour les établissements de santé, mais elle ne doit pas être une fin en soi. Il s’agit pour les équipes soignantes (médicales et paramédicales) et les services support de mener, en continu, un travail de fond pour l’accueil et la prise en soins des patients. Aussi, chaque acteur de l’établissement est concerné, avec un regard particulier sur les pratiques des équipes soignantes qui délivrent les soins. La version actuelle de la certification est centrée sur le résultat pour le patient, et l’engagement de celui-ci dans son parcours de soin est recherché. Cinq modalités sont définies par la HAS pour évaluer les pratiques : observation, audit système, patient traceur, parcours patient, et traceur ciblé. Cette dernière méthode permet l’évaluation de la mise en œuvre d’un processus grâce à des observations, et entretiens avec les patients et/ou les professionnels. Les données recueillies sont confrontées aux procédures définies pour le <em>process</em> évalué.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Sur le modèle des traceurs ciblés de la HAS, un groupe de travail du CLAN a construit une grille afin d’évaluer le <em>process</em> nutrition dans notre établissement hospitalier, en sélectionnant 4 critères, parmi les 131 critères du manuel de certification HAS. Chacun des critères regroupe plusieurs indicateurs. La grille a été validée par la direction de la qualité, la direction des soins et testée auprès de 15 patients hospitalisés (5 F/10 H) dans différents pôles cliniques, tous bénéficiant d’une alimentation thérapeutique et/ou d’une nutrition artificielle au cours de leur séjour. Cette grille d’audit comprend : un critère sur le niveau d’information du patient au sujet de sa prise en soin nutritionnelle, recueilli lors d’un entretien avec le patient et avec l’équipe soignante ; un critère concernant la pertinence des décisions de prise en charge argumentée au sein de l’équipe, recueilli via un entretien avec les professionnels ; un critère en lien avec la coordination des équipes pour la mise en œuvre du projet de soin, évalué lors de l’entretien avec l’équipe et via l’observation du stock de produits de nutrition et de matériel disponible dans l’unité ; un critère sur la maltraitance ordinaire recueilli lors d’un entretien avec l’équipe soignante.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Quinze audits ont été menés, les résultats préliminaires indiquent que : 53 % des patients, pour lesquels une alimentation thérapeutique et/ou un support nutritionnel a été mis en place, ont reçu une information à ce sujet ; le <em>process</em> prescription médicale, intervention du diététicien et réévaluation des actions est appliqué pour 67 % des équipes interrogées ; la gouvernance propose des plans d’action à travers les procédures du CLAN pour lutter contre la maltraitance ordinaire et le risque nutritionnel. Devant les situations de tr
{"title":"Définition d’un traceur ciblé nutrition pour la certification des établissements de santé","authors":"C. Martineau , M. Bertrand , A. Ghisolfi , C. Gagliotta , C. Le Saux , V. Du Crest , V. Gardette","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.068","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.068","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La certification de la HAS représente un enjeu majeur pour les établissements de santé, mais elle ne doit pas être une fin en soi. Il s’agit pour les équipes soignantes (médicales et paramédicales) et les services support de mener, en continu, un travail de fond pour l’accueil et la prise en soins des patients. Aussi, chaque acteur de l’établissement est concerné, avec un regard particulier sur les pratiques des équipes soignantes qui délivrent les soins. La version actuelle de la certification est centrée sur le résultat pour le patient, et l’engagement de celui-ci dans son parcours de soin est recherché. Cinq modalités sont définies par la HAS pour évaluer les pratiques : observation, audit système, patient traceur, parcours patient, et traceur ciblé. Cette dernière méthode permet l’évaluation de la mise en œuvre d’un processus grâce à des observations, et entretiens avec les patients et/ou les professionnels. Les données recueillies sont confrontées aux procédures définies pour le <em>process</em> évalué.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Sur le modèle des traceurs ciblés de la HAS, un groupe de travail du CLAN a construit une grille afin d’évaluer le <em>process</em> nutrition dans notre établissement hospitalier, en sélectionnant 4 critères, parmi les 131 critères du manuel de certification HAS. Chacun des critères regroupe plusieurs indicateurs. La grille a été validée par la direction de la qualité, la direction des soins et testée auprès de 15 patients hospitalisés (5 F/10 H) dans différents pôles cliniques, tous bénéficiant d’une alimentation thérapeutique et/ou d’une nutrition artificielle au cours de leur séjour. Cette grille d’audit comprend : un critère sur le niveau d’information du patient au sujet de sa prise en soin nutritionnelle, recueilli lors d’un entretien avec le patient et avec l’équipe soignante ; un critère concernant la pertinence des décisions de prise en charge argumentée au sein de l’équipe, recueilli via un entretien avec les professionnels ; un critère en lien avec la coordination des équipes pour la mise en œuvre du projet de soin, évalué lors de l’entretien avec l’équipe et via l’observation du stock de produits de nutrition et de matériel disponible dans l’unité ; un critère sur la maltraitance ordinaire recueilli lors d’un entretien avec l’équipe soignante.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Quinze audits ont été menés, les résultats préliminaires indiquent que : 53 % des patients, pour lesquels une alimentation thérapeutique et/ou un support nutritionnel a été mis en place, ont reçu une information à ce sujet ; le <em>process</em> prescription médicale, intervention du diététicien et réévaluation des actions est appliqué pour 67 % des équipes interrogées ; la gouvernance propose des plans d’action à travers les procédures du CLAN pour lutter contre la maltraitance ordinaire et le risque nutritionnel. Devant les situations de tr","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages e39-e40"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49842956","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.038
H. Pisaroni , E. Vastel , L. Coulbault , R. Thibault , M.A. Piquet
Introduction et but de l’étude
La carence en vitamine B12 est fréquente après chirurgie de l’obésité. L’objectif était de déterminer les pratiques actuelles en centre spécialisé de l’obésité en termes de dosage, supplémentation, et prise en charge d’un déficit ou d’une carence en B12 après chirurgie de l’obésité.
Matériel et méthodes
En 2021, une évaluation des pratiques professionnelles portant sur la supplémentation en B12 en post-chirurgie bariatrique des patients a été réalisée auprès des médecins nutritionnistes de 37 centres spécialisés de l’obésité (CSO) français.
Résultats et analyses statistiques
Parmi les 41 réponses collectées provenant de 29 centres, soit un taux de réponse de 78 %, le suivi du dosage de la B12 en postopératoire était toujours utilisé en routine. La voie de supplémentation en B12 envisagée en première intention après chirurgie bariatrique était majoritairement orale, puis intramusculaire, puis sous cutanée, avec respectivement 38 (93 %), 9 (22 %), et 3 réponses (7 %). En prévention du déficit en B12, le schéma le plus utilisé en traitement d’entretien est 1 mg par semaine, par voie orale (n = 21 ; 51 %). Les autres schémas utilisés dans ce cadre étaient minoritaires et parfois propres à un seul centre. En cas d’apparition d’un déficit en B12, les deux schémas les plus utilisés en traitement d’attaque sont 1 mg par jour par voie orale pendant 15 jours (n = 8 ; 20 %), et 1 mg par semaine par voie intramusculaire pendant 1 mois (n = 4 ; 10 %).
Conclusion
Cet état des lieux a mis en évidence une grande diversité des pratiques professionnelles de supplémentation en vitamine B12 en post-chirurgie bariatrique, avec une tendance à favoriser la voie orale. Cela est dû au manque de preuves et de recommandations claires. Une étude randomisée comparative permettrait d’identifier la meilleure voie et posologie de supplémentation en vitamine B12 après chirurgie bariatrique.
{"title":"Évaluation des pratiques professionnelles des centres spécialisés de l’obésité sur les modalités de suivi et de supplémentation en vitamine B12 en post-chirurgie de l’obésité","authors":"H. Pisaroni , E. Vastel , L. Coulbault , R. Thibault , M.A. Piquet","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.038","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.038","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La carence en vitamine B12 est fréquente après chirurgie de l’obésité. L’objectif était de déterminer les pratiques actuelles en centre spécialisé de l’obésité en termes de dosage, supplémentation, et prise en charge d’un déficit ou d’une carence en B12 après chirurgie de l’obésité.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>En 2021, une évaluation des pratiques professionnelles portant sur la supplémentation en B12 en post-chirurgie bariatrique des patients a été réalisée auprès des médecins nutritionnistes de 37 centres spécialisés de l’obésité (CSO) français.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Parmi les 41 réponses collectées provenant de 29 centres, soit un taux de réponse de 78 %, le suivi du dosage de la B12 en postopératoire était toujours utilisé en routine. La voie de supplémentation en B12 envisagée en première intention après chirurgie bariatrique était majoritairement orale, puis intramusculaire, puis sous cutanée, avec respectivement 38 (93 %), 9 (22 %), et 3 réponses (7 %). En prévention du déficit en B12, le schéma le plus utilisé en traitement d’entretien est 1<!--> <!-->mg par semaine, par voie orale (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21 ; 51 %). Les autres schémas utilisés dans ce cadre étaient minoritaires et parfois propres à un seul centre. En cas d’apparition d’un déficit en B12, les deux schémas les plus utilisés en traitement d’attaque sont 1<!--> <!-->mg par jour par voie orale pendant 15<!--> <!-->jours (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8 ; 20 %), et 1<!--> <!-->mg par semaine par voie intramusculaire pendant 1 mois (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4 ; 10 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cet état des lieux a mis en évidence une grande diversité des pratiques professionnelles de supplémentation en vitamine B12 en post-chirurgie bariatrique, avec une tendance à favoriser la voie orale. Cela est dû au manque de preuves et de recommandations claires. Une étude randomisée comparative permettrait d’identifier la meilleure voie et posologie de supplémentation en vitamine B12 après chirurgie bariatrique.</p></div>","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Page e24"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49879820","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.087
C. Lahaye , A. Buisson , M. Guezal , B. Pereira , M. Doulazmi , E. Pautas , K. Kinugawa
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La sarcopénie, définie par une perte de force et de masse musculaire affectant les performances physiques, touche particulièrement les populations très âgées et polypathologiques. Les patients hospitalisés en unité de gériatrie aiguë sont donc particulièrement concernés par la sarcopénie. Par ailleurs, les apnées du sommeil, fréquentes dans la population âgée, peuvent favoriser la survenue d’une sarcopénie via des déséquilibres hormonaux (diminution de l’hormone de croissance, augmentation de l’insulinorésistance…). Réciproquement, la baisse de tonus de la musculature des voies aériennes supérieures pourrait faciliter les apnées chez les sarcopéniques. Nous avons donc cherché à étudier les liens entre sarcopénie et apnée du sommeil et à préciser les caractéristiques associées à la sarcopénie et aux apnées du sommeil dans une population hospitalisée en gériatrie aiguë.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude cas-témoins prospective monocentrique a été réalisée au sein de l’unité de gériatrie aiguë de l’hôpital Charles Foix (AP-HP, Ivry sur Seine). La participation a été proposée à tous les patients de plus de 75 ans depuis 2016, en l’absence de pronostic vital engagé à court terme, d’oxygénothérapie ou d’antécédent de syndrome d’apnée du sommeil. Nous présentons ici l’analyse intermédiaire issue des inclusions entre 2016 et 2019. De nombreux paramètres cliniques (score de comorbidité de Charlson…), fonctionnels (force de préhension, <em>short physical preformance battery</em>, SPPB) et biologiques (créatinine, albumine, CRP…) ont été recueillis. De plus, une polygraphie ventilatoire nocturne, permettant d’identifier les patients apnéiques (index d’apnée hypopnée ≥ 15/h), et une mesure de l’index de masse musculaire squelettique appendiculaire (IMS) par absorptiomètre biphotonique ont été réalisées à 1 mois du séjour. Les critères de sarcopénie de l’EWGSOP2 ont été utilisés (< 27<!--> <!-->kg chez les hommes et < 16<!--> <!-->kg pour les femmes pour une réduction de force de préhension, IMS < 7<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> chez les hommes et < 5,5<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> chez les femmes pour la réduction de masse musculaire).</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Les 109 patients analysés présentaient une polymédication (6,7<!--> <!-->±<!--> <!-->5 médicaments), une prédominance féminine (75 %) et un âge moyen de 86<!--> <!-->±<!--> <!-->7 ans. Cinquante et un pour cent présentaient une sarcopénie probable et 56 % étaient apnéiques. Le score d’Epworth était discriminant pour la présence d’apnée (6,0<!--> <!-->±<!--> <!-->4,1 vs 4,7<!--> <!-->±<!--> <!-->3,8, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,049). Les apnéiques n’étaient significativement pas plus sarcopéniques (57 % vs 44, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,16) et les sarcopéniques probables ou confirmées n’étaient pas plus apnéiques (62 ou 63 % vs 49 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,16 ou <em>p</em> <!-->=<
研究介绍和目的肌肉减少症,定义为影响身体表现的力量和肌肉质量的丧失,特别影响老年和多病人群。因此,急性老年病房住院的患者特别关注肌减少症。此外,睡眠呼吸暂停在老年人群中很常见,可通过激素失衡(生长激素减少、胰岛素抵抗增加等)促进肌减少症的发生。相反,上气道肌肉张力降低可能有助于肌减少症患者的呼吸暂停。因此,我们试图研究肌减少症和睡眠呼吸暂停之间的联系,并阐明急性老年医学住院人群中肌减少症与睡眠呼吸暂停相关的特征。材料和方法这项前瞻性单中心病例对照研究是在Hôpital Charles Foix急性老年医学单元(AP-HP,塞纳河畔常春藤)进行的。自2016年以来,所有75岁以上的患者都可以参与,这些患者没有承诺的短期预后、氧气治疗或睡眠呼吸暂停综合征病史。在这里,我们介绍了2016年至2019年期间包含的中期分析。收集了许多临床参数(查尔森共病评分…)、功能参数(握力、短物理性能电池、SPPB)和生物学参数(肌酐、白蛋白、CRP…)。此外,在住院1个月时,进行了夜间通气测谎仪,以识别呼吸暂停患者(呼吸暂停低通气指数≥15/h),并使用双光子吸收计测量阑尾骨骼肌质量指数(IMS)。使用了EWGSOP2肌减少标准(握力降低时男性<27 kg,女性<16 kg,肌肉质量降低时男性IMS<7 kg/m2,女性IMS<5.5 kg/m2)。结果和统计分析109名分析患者均为多药(6.7±5种药物),女性占优势(75%),平均年龄86±7岁。51%可能患有肌减少症,56%患有呼吸暂停症。Epworth评分区分呼吸暂停的存在(6.0±4.1 vs 4.7±3.8,p=0.049)。呼吸暂停患者无明显肌减少(57%对44,p=0.16),可能或确认的肌减少症患者无明显肌减少(62%或63%对49%,p=1.16或p=0.45)。然而,在肌减少症的情况下,呼吸暂停患者的肌减少症更为严重(93%对75%,p=0.012)。呼吸暂停患者的特征是女性代表性较低(61 vs 78%,p=0.04),CRP较高(37.4±62.4 vs 23.8±52.3 mg/L,p=1.031),住院时间更长(18.2±8.5 vs 12.7±5.2,p=0.002),共病倾向更严重(7.7±2.8 vs 6.6±2.1,p=1.06),回家时间更少(62 vs 81%,p=1.053),死亡率过高(27 vs 11%,p=1.064)。我们证实了这两种疾病在急性、非常老年和共病老年人群中的高患病率。此外,睡眠呼吸暂停似乎与预后更差有关。
{"title":"Impact des apnées du sommeil sur la sarcopénie dans une population hospitalisée en gériatrie aiguë","authors":"C. Lahaye , A. Buisson , M. Guezal , B. Pereira , M. Doulazmi , E. Pautas , K. Kinugawa","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.087","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.087","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La sarcopénie, définie par une perte de force et de masse musculaire affectant les performances physiques, touche particulièrement les populations très âgées et polypathologiques. Les patients hospitalisés en unité de gériatrie aiguë sont donc particulièrement concernés par la sarcopénie. Par ailleurs, les apnées du sommeil, fréquentes dans la population âgée, peuvent favoriser la survenue d’une sarcopénie via des déséquilibres hormonaux (diminution de l’hormone de croissance, augmentation de l’insulinorésistance…). Réciproquement, la baisse de tonus de la musculature des voies aériennes supérieures pourrait faciliter les apnées chez les sarcopéniques. Nous avons donc cherché à étudier les liens entre sarcopénie et apnée du sommeil et à préciser les caractéristiques associées à la sarcopénie et aux apnées du sommeil dans une population hospitalisée en gériatrie aiguë.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude cas-témoins prospective monocentrique a été réalisée au sein de l’unité de gériatrie aiguë de l’hôpital Charles Foix (AP-HP, Ivry sur Seine). La participation a été proposée à tous les patients de plus de 75 ans depuis 2016, en l’absence de pronostic vital engagé à court terme, d’oxygénothérapie ou d’antécédent de syndrome d’apnée du sommeil. Nous présentons ici l’analyse intermédiaire issue des inclusions entre 2016 et 2019. De nombreux paramètres cliniques (score de comorbidité de Charlson…), fonctionnels (force de préhension, <em>short physical preformance battery</em>, SPPB) et biologiques (créatinine, albumine, CRP…) ont été recueillis. De plus, une polygraphie ventilatoire nocturne, permettant d’identifier les patients apnéiques (index d’apnée hypopnée ≥ 15/h), et une mesure de l’index de masse musculaire squelettique appendiculaire (IMS) par absorptiomètre biphotonique ont été réalisées à 1 mois du séjour. Les critères de sarcopénie de l’EWGSOP2 ont été utilisés (< 27<!--> <!-->kg chez les hommes et < 16<!--> <!-->kg pour les femmes pour une réduction de force de préhension, IMS < 7<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> chez les hommes et < 5,5<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> chez les femmes pour la réduction de masse musculaire).</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Les 109 patients analysés présentaient une polymédication (6,7<!--> <!-->±<!--> <!-->5 médicaments), une prédominance féminine (75 %) et un âge moyen de 86<!--> <!-->±<!--> <!-->7 ans. Cinquante et un pour cent présentaient une sarcopénie probable et 56 % étaient apnéiques. Le score d’Epworth était discriminant pour la présence d’apnée (6,0<!--> <!-->±<!--> <!-->4,1 vs 4,7<!--> <!-->±<!--> <!-->3,8, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,049). Les apnéiques n’étaient significativement pas plus sarcopéniques (57 % vs 44, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,16) et les sarcopéniques probables ou confirmées n’étaient pas plus apnéiques (62 ou 63 % vs 49 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,16 ou <em>p</em> <!-->=<","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages e48-e49"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49769828","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.093
C. Duga , A. Trottier , N. Niamba , P. Andreau , V. Vincent , A.K. Illner , J. Thomassin Branchu
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>En France, l’Insee projette que 12 millions de personnes auront plus de 65 ans en 2040. De plus, en 2020, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans était de 12,1 ans pour les femmes et 10,6 ans pour les hommes. Cela se traduit notamment par une dégradation des capacités physiques et psychiques ; or, un senior en perte d’autonomie est une personne ayant besoin d’aide au quotidien. Ainsi, 4,3 millions de Français assuraient le rôle d’aidant auprès d’un proche âgé en 2015. Ces proches aidants soutiennent la personne âgée qu’ils accompagnent dans ses tâches quotidiennes (ménagères, de santé), mais sont aussi un soutien moral important. De nombreux aidants rencontrent des difficultés à concilier ce rôle avec leur vie personnelle et professionnelle. Cela peut conduire à une négligence de leur propre santé, si bien qu’un aidant sur trois décède avant son aidé. Néanmoins, peu d’études sont disponibles sur ce sujet. C’est dans ce contexte que la recherche-action AlimAidants a vu le jour, grâce au soutien de la Conférence des financeurs de l’Oise, pour la période 2022–2024. Elle a pour objectif d’améliorer la santé et le bien-être des proches aidants à travers leur alimentation. La première phase du projet a eu pour but de réaliser un diagnostic territorial des proches aidants dans l’Oise afin d’identifier des actions de prévention adaptées à leurs attentes.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette première phase a consisté en un état des lieux par le biais d’un questionnaire semi-quantitatif en format papier ou numérique. Cette enquête a recueilli les informations de plusieurs catégories : profil de l’aidant et de l’aidé, soutien apporté, conséquences de ce soutien sur la santé de l’aidant, sa vie professionnelle et personnelle. Une seconde partie abordait les autres aidants et les structures disponibles, l’alimentation de l’aidant et de l’aidé, les besoins en prévention, ainsi que les formats de prédilection. Ce questionnaire a été diffusé aux aidants par le biais des professionnels, associations et centres sociaux dans l’ensemble du territoire de l’Oise, entre février et juin 2022.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Trente-huit réponses ont été reçues sur les 99 sollicitations. Les aidants sont majoritairement des femmes (71 %), vivent en couple (68 %) et sont âgés en moyenne de 59,7 ans. Cinquante-trois pour cent des aidants exercent une activité professionnelle. Ils soutiennent tous les jours leur aidé pour 66 %, et effectuent 4,7 tâches (soutien moral [90 %], gestion du budget [90 %], santé [79 %], repas [74 %], mobilité [58 %], ménage [53 %] ou encore soins [29 %]). Leur rôle est globalement perçu comme « normal » (82 %), étant un « devoir » (53 %) et « difficile » (50 %). L’aide apportée a des conséquences directes sur le proche aidant : stress et anxiété (61 %), fatigue morale et physique (58 % et 55 %), douleurs physiques (42 %). Les aidants en activité et âgés d
{"title":"Quels sont les besoins des proches aidants des personnes âgées de l’Oise en termes de prévention à la santé par l’alimentation ?","authors":"C. Duga , A. Trottier , N. Niamba , P. Andreau , V. Vincent , A.K. Illner , J. Thomassin Branchu","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.093","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.093","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>En France, l’Insee projette que 12 millions de personnes auront plus de 65 ans en 2040. De plus, en 2020, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans était de 12,1 ans pour les femmes et 10,6 ans pour les hommes. Cela se traduit notamment par une dégradation des capacités physiques et psychiques ; or, un senior en perte d’autonomie est une personne ayant besoin d’aide au quotidien. Ainsi, 4,3 millions de Français assuraient le rôle d’aidant auprès d’un proche âgé en 2015. Ces proches aidants soutiennent la personne âgée qu’ils accompagnent dans ses tâches quotidiennes (ménagères, de santé), mais sont aussi un soutien moral important. De nombreux aidants rencontrent des difficultés à concilier ce rôle avec leur vie personnelle et professionnelle. Cela peut conduire à une négligence de leur propre santé, si bien qu’un aidant sur trois décède avant son aidé. Néanmoins, peu d’études sont disponibles sur ce sujet. C’est dans ce contexte que la recherche-action AlimAidants a vu le jour, grâce au soutien de la Conférence des financeurs de l’Oise, pour la période 2022–2024. Elle a pour objectif d’améliorer la santé et le bien-être des proches aidants à travers leur alimentation. La première phase du projet a eu pour but de réaliser un diagnostic territorial des proches aidants dans l’Oise afin d’identifier des actions de prévention adaptées à leurs attentes.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette première phase a consisté en un état des lieux par le biais d’un questionnaire semi-quantitatif en format papier ou numérique. Cette enquête a recueilli les informations de plusieurs catégories : profil de l’aidant et de l’aidé, soutien apporté, conséquences de ce soutien sur la santé de l’aidant, sa vie professionnelle et personnelle. Une seconde partie abordait les autres aidants et les structures disponibles, l’alimentation de l’aidant et de l’aidé, les besoins en prévention, ainsi que les formats de prédilection. Ce questionnaire a été diffusé aux aidants par le biais des professionnels, associations et centres sociaux dans l’ensemble du territoire de l’Oise, entre février et juin 2022.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Trente-huit réponses ont été reçues sur les 99 sollicitations. Les aidants sont majoritairement des femmes (71 %), vivent en couple (68 %) et sont âgés en moyenne de 59,7 ans. Cinquante-trois pour cent des aidants exercent une activité professionnelle. Ils soutiennent tous les jours leur aidé pour 66 %, et effectuent 4,7 tâches (soutien moral [90 %], gestion du budget [90 %], santé [79 %], repas [74 %], mobilité [58 %], ménage [53 %] ou encore soins [29 %]). Leur rôle est globalement perçu comme « normal » (82 %), étant un « devoir » (53 %) et « difficile » (50 %). L’aide apportée a des conséquences directes sur le proche aidant : stress et anxiété (61 %), fatigue morale et physique (58 % et 55 %), douleurs physiques (42 %). Les aidants en activité et âgés d","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages e51-e52"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49787379","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.032
O. Uriot , C. Deschamps , M. Brun , M. Pouget , L. Etienne-Mesmin , M. Alric , C. Chaudemanche , Y. Boirie , S. Blanquet-Diot
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>L’obésité est une maladie multifactorielle à forte prévalence, associée à des facteurs alimentaires, génétiques et environnementaux. De plus en plus d’études ont également mis en évidence un rôle clé du microbiote intestinal, avec des perturbations à la fois de sa composition et sa fonctionnalité chez les patients obèses. Pour des raisons techniques, réglementaires, éthiques et de coût, les modèles in vitro simulant l’environnement digestif humain constituent une alternative pertinente aux essais in vivo, à condition qu’ils soient validés par rapport aux données chez l’Homme. A ce jour, seuls deux systèmes in vitro ont été développés afin de reproduire les conditions rencontrées dans le colon des sujets obèses. Bien qu’inoculés avec des selles de patients, les auteurs n’ont pas rapporté d’adaptations spécifiques des paramètres nutritionnels ou physicochimiques du côlon et les modèles n’ont pas été validés par des corrélations in vitro/in vivo. L’objectif de cette étude est de développer un modèle pertinent de l’environnement physicochimique et microbien du côlon des sujets obèses (IMC<!--> <!-->><!--> <!-->40) et de le valider par rapport à des données cliniques recueillies dans la littérature.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une revue intensive de la littérature a d’abord été effectuée pour adapter les paramètres reproduits par Mucosal Artificial Colon (M-ARCOL), à savoir le pH, le temps de transit et la composition nutritionnelle des effluents iléaux, aux conditions spécifiques rencontrées chez les patients obèses. Puis, afin de valider le modèle nouvellement développé, des fermentations ont été conduites dans le système in vitro paramétré pour reproduire les conditions du côlon de l’Homme sain ou obèse et inoculé avec les selles de quatre volontaires sains (deux hommes et deux femmes, constituant quatre réplicas biologiques). Des échantillons ont été régulièrement prélevés pendant les fermentations pour déterminer la composition du microbiote présent dans la lumière digestive ou adhérent au mucus intestinal, à la fois par PCR quantitative et séquençage 16S. L’activité microbienne a été suivie dans la phase atmosphérique du fermenteur et dans le milieu luminal par mesure des gaz et des acides gras à chaîne courte (AGCC) par chromatographie.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Lorsque les paramètres obèses ont été appliqués, une diminution significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) des populations considérées comme marqueurs d’un microbiote sain (Akkermanciaceae, Rikenellaceae et Christensenellaceae) a été observée, à la fois dans la lumière digestive et le mucus. La diversité microbienne était aussi significativement diminuée en condition obèse comparativement à la condition saine. Une disparition des archées méthanogènes a été observée, uniquement dans les bioréacteurs paramétrés avec les conditions obèses, et associée avec une baisse significative
{"title":"Développement et validation d’un modèle colique in vitro de dysbiose du microbiote intestinal humain associé à l’obésité","authors":"O. Uriot , C. Deschamps , M. Brun , M. Pouget , L. Etienne-Mesmin , M. Alric , C. Chaudemanche , Y. Boirie , S. Blanquet-Diot","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.032","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.032","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>L’obésité est une maladie multifactorielle à forte prévalence, associée à des facteurs alimentaires, génétiques et environnementaux. De plus en plus d’études ont également mis en évidence un rôle clé du microbiote intestinal, avec des perturbations à la fois de sa composition et sa fonctionnalité chez les patients obèses. Pour des raisons techniques, réglementaires, éthiques et de coût, les modèles in vitro simulant l’environnement digestif humain constituent une alternative pertinente aux essais in vivo, à condition qu’ils soient validés par rapport aux données chez l’Homme. A ce jour, seuls deux systèmes in vitro ont été développés afin de reproduire les conditions rencontrées dans le colon des sujets obèses. Bien qu’inoculés avec des selles de patients, les auteurs n’ont pas rapporté d’adaptations spécifiques des paramètres nutritionnels ou physicochimiques du côlon et les modèles n’ont pas été validés par des corrélations in vitro/in vivo. L’objectif de cette étude est de développer un modèle pertinent de l’environnement physicochimique et microbien du côlon des sujets obèses (IMC<!--> <!-->><!--> <!-->40) et de le valider par rapport à des données cliniques recueillies dans la littérature.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une revue intensive de la littérature a d’abord été effectuée pour adapter les paramètres reproduits par Mucosal Artificial Colon (M-ARCOL), à savoir le pH, le temps de transit et la composition nutritionnelle des effluents iléaux, aux conditions spécifiques rencontrées chez les patients obèses. Puis, afin de valider le modèle nouvellement développé, des fermentations ont été conduites dans le système in vitro paramétré pour reproduire les conditions du côlon de l’Homme sain ou obèse et inoculé avec les selles de quatre volontaires sains (deux hommes et deux femmes, constituant quatre réplicas biologiques). Des échantillons ont été régulièrement prélevés pendant les fermentations pour déterminer la composition du microbiote présent dans la lumière digestive ou adhérent au mucus intestinal, à la fois par PCR quantitative et séquençage 16S. L’activité microbienne a été suivie dans la phase atmosphérique du fermenteur et dans le milieu luminal par mesure des gaz et des acides gras à chaîne courte (AGCC) par chromatographie.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Lorsque les paramètres obèses ont été appliqués, une diminution significative (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) des populations considérées comme marqueurs d’un microbiote sain (Akkermanciaceae, Rikenellaceae et Christensenellaceae) a été observée, à la fois dans la lumière digestive et le mucus. La diversité microbienne était aussi significativement diminuée en condition obèse comparativement à la condition saine. Une disparition des archées méthanogènes a été observée, uniquement dans les bioréacteurs paramétrés avec les conditions obèses, et associée avec une baisse significative","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Page e20"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49800673","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.055
L. Youssef , E. Peyrusqué , G. Hajj-Boutros , V. Marcangeli , G. Bertho , J.A. Morais , P. Gaudreau , G. Gouspillou , M. Aubertin-Leheudre , P. Noirez
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>Le vieillissement est associé à un déclin progressif de la masse et de la force musculaires squelettiques ainsi qu’à une augmentation de l’adiposité. Ces changements peuvent avoir un impact néfaste sur la qualité de vie des personnes âgées. Nous avons récemment suggéré que le HIIT combiné à une supplémentation en citrulline (CIT) était une intervention efficace pour améliorer l’état de santé des personnes âgées obèses (Marcangelli PMID : <span>35257499</span><svg><path></path></svg>). En effet, l’ajout de CIT au HIIT entraîne une augmentation plus importante de la force musculaire et une diminution significative de la masse adipeuse. Notre objectif est maintenant de déterminer s’il existe des différences entre les femmes et les hommes dans ces adaptations.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Des participants âgés obèses ont suivi, durant 12 semaines, un programme HIIT sur elliptique avec ou sans CIT [HIIT-CIT : 20 hommes/25 femmes, 67,2<!--> <!-->±<!--> <!-->5,0 ans ; HIIT-placebo (PLA) : 18 hommes/18 femmes, 68,1<!--> <!-->±<!--> <!-->4,1 ans]. Avant (T0) et après (T12) l’intervention, (1) la force de préhension et des quadriceps, la puissance musculaire des membres inférieurs, la composition corporelle (absorptiométrie biphotonique à rayons X) et les capacités fonctionnelles ont été évalués, et (2) des prélèvements sanguins ont été réalisés. Le profil classique en cholestérol (cholestérol total, LDL, « Low Density lipoprotein » et HDL, « High Density lipoprotein ») a été déterminé au McGill University Health Center. Les profils métabolomique et lipoprotéique ont été déterminés par résonance magnétique nucléaire sur le plateau Metabo-Paris-Santé.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>En utilisant une approche générale linéaire mixte (Anova à 3 facteurs et mesures répétées), seulement chez les femmes, la masse adipeuse totale diminue (T0 : 39,8<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4 vs T12 : 38,6<!--> <!-->±<!--> <!-->6,2, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, en %) ainsi que la masse adipeuse des jambes (T0 : 11,7<!--> <!-->±<!--> <!-->3,1 vs T12 : 11,3<!--> <!-->±<!--> <!-->3, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, en kg). En revanche, seulement chez les hommes, la masse adipeuse gynoïde (T0 : 32,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,6 vs T12 : 30,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,7, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, en %) et des membres supérieurs diminuent (T0 : 29,8<!--> <!-->±<!--> <!-->5,3 vs 28<!--> <!-->±<!--> <!-->5,6, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, en %) ainsi que la masse maigre gynoïde (T0 : 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 vs T12 : 8,5<!--> <!-->±<!--> <!-->1, en kg). Concernant le cholestérol total et le cholestérol LDL, ils diminuent seulement chez les femmes (respectivement T0 : 5,7<!--> <!-->±<!--> <!-->1 vs T12 : 5,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,8, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, et T0 : 4,1<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 vs T12 : 3,8<!--> <!-->±<!--> <!-->0,7, <em>p</em> <!--><<!-
研究简介和目的衰老与骨骼肌质量和力量的逐渐下降以及肥胖的增加有关。这些变化可能对老年人的生活质量产生不利影响。我们最近表明,HIIT与瓜氨酸补充剂(CIT)联合使用是改善肥胖老年人健康状况的有效干预措施(Marcangelli PMID:35257499)。事实上,在HIIT中添加CIT会导致肌肉力量的更大增加和脂肪质量的显著减少。我们现在的目标是确定男女在这些适应方面是否存在差异。材料和方法肥胖老年参与者接受了为期12周的HIIT椭圆机计划,无论是否有CIT[HIIT-CIT:20名男性/25名女性,67.2±5.0年;HIIT安慰剂(PLA):18名男性/18名女性,68.1±4.1年]。手术前(T0)和手术后(T12),(1)评估握力和股四头肌强度、下肢肌肉力量、身体成分(双光子X射线吸收测定法)和功能能力,以及(2)采集血样。在麦吉尔大学健康中心确定了典型的胆固醇谱(总胆固醇、低密度脂蛋白和高密度脂蛋白)。代谢组学和脂蛋白谱在Metabo Paris Santé平台上通过核磁共振测定。结果和统计分析使用混合线性通用方法(3因子ANOVA和重复测量),仅在女性中,总脂肪质量下降(T0:39.8±6.4 vs T12:38.6±6.2,p<0.01,单位%),腿部脂肪质量下降(T0:11.7±3.1 vs T12:11.3±3,p<1.05,单位kg)。相比之下,仅在男性中,女性脂肪质量(T0:32.9±5.6 vs T12:30.9±6.7,p<0.05,单位%)和上肢减少(T0:29.8±5.3 vs 28±5.6,p<0.01,单位%)以及女性瘦体重(T0:8.2±0.9 vs T12:8.5±1,单位kg)。总胆固醇和低密度脂蛋白胆固醇仅在女性中降低(分别为T0:5.7±1 vs T12:5.4±0.8,p<;0.05和T0:4.1±0.9 vs T12:3.8±1.7,p<;1.05,mmol.l-1)。这些结果已通过血液样本代谢组学分析的多变量分析得到证实和澄清。事实上,女性和男性的代谢组学和脂蛋白谱不同。总体而言,我们观察到VLDL(“非常LDL”)增加,LDL降低。特别是在男性中,也观察到HDL的增加,而在女性模型中,VLDL的增加具有更高的权重。结论:在HIIT计划中添加CIT可显著降低总体脂肪质量并改善脂蛋白谱。这将表明参加该计划的肥胖老年人的健康状况有所改善。然而,诱导的适应似乎在女性和男性之间有所不同。他们的脂蛋白谱似乎适应不同。需要进一步的研究来证实这些结果并理解这些适应的机制。
{"title":"Influence du sexe sur l’impact physique et métabolique d’une intervention de 12 semaines combinant une supplémentation en citrulline et un entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT) chez des personnes âgées","authors":"L. Youssef , E. Peyrusqué , G. Hajj-Boutros , V. Marcangeli , G. Bertho , J.A. Morais , P. Gaudreau , G. Gouspillou , M. Aubertin-Leheudre , P. Noirez","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.055","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.055","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>Le vieillissement est associé à un déclin progressif de la masse et de la force musculaires squelettiques ainsi qu’à une augmentation de l’adiposité. Ces changements peuvent avoir un impact néfaste sur la qualité de vie des personnes âgées. Nous avons récemment suggéré que le HIIT combiné à une supplémentation en citrulline (CIT) était une intervention efficace pour améliorer l’état de santé des personnes âgées obèses (Marcangelli PMID : <span>35257499</span><svg><path></path></svg>). En effet, l’ajout de CIT au HIIT entraîne une augmentation plus importante de la force musculaire et une diminution significative de la masse adipeuse. Notre objectif est maintenant de déterminer s’il existe des différences entre les femmes et les hommes dans ces adaptations.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Des participants âgés obèses ont suivi, durant 12 semaines, un programme HIIT sur elliptique avec ou sans CIT [HIIT-CIT : 20 hommes/25 femmes, 67,2<!--> <!-->±<!--> <!-->5,0 ans ; HIIT-placebo (PLA) : 18 hommes/18 femmes, 68,1<!--> <!-->±<!--> <!-->4,1 ans]. Avant (T0) et après (T12) l’intervention, (1) la force de préhension et des quadriceps, la puissance musculaire des membres inférieurs, la composition corporelle (absorptiométrie biphotonique à rayons X) et les capacités fonctionnelles ont été évalués, et (2) des prélèvements sanguins ont été réalisés. Le profil classique en cholestérol (cholestérol total, LDL, « Low Density lipoprotein » et HDL, « High Density lipoprotein ») a été déterminé au McGill University Health Center. Les profils métabolomique et lipoprotéique ont été déterminés par résonance magnétique nucléaire sur le plateau Metabo-Paris-Santé.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>En utilisant une approche générale linéaire mixte (Anova à 3 facteurs et mesures répétées), seulement chez les femmes, la masse adipeuse totale diminue (T0 : 39,8<!--> <!-->±<!--> <!-->6,4 vs T12 : 38,6<!--> <!-->±<!--> <!-->6,2, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, en %) ainsi que la masse adipeuse des jambes (T0 : 11,7<!--> <!-->±<!--> <!-->3,1 vs T12 : 11,3<!--> <!-->±<!--> <!-->3, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, en kg). En revanche, seulement chez les hommes, la masse adipeuse gynoïde (T0 : 32,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,6 vs T12 : 30,9<!--> <!-->±<!--> <!-->5,7, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, en %) et des membres supérieurs diminuent (T0 : 29,8<!--> <!-->±<!--> <!-->5,3 vs 28<!--> <!-->±<!--> <!-->5,6, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01, en %) ainsi que la masse maigre gynoïde (T0 : 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 vs T12 : 8,5<!--> <!-->±<!--> <!-->1, en kg). Concernant le cholestérol total et le cholestérol LDL, ils diminuent seulement chez les femmes (respectivement T0 : 5,7<!--> <!-->±<!--> <!-->1 vs T12 : 5,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,8, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05, et T0 : 4,1<!--> <!-->±<!--> <!-->0,9 vs T12 : 3,8<!--> <!-->±<!--> <!-->0,7, <em>p</em> <!--><<!-","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Page e33"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49800674","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.090
A. Putot, C. Guyot, P. Manckoundia, V. Vanwymelbeke-Delannoy
Introduction et but de l’étude
La malnutrition et l’obésité ont toutes deux été associées à un mauvais pronostic dans le cas du COVID-19. Cependant, chez les adultes très âgés de plus de 80 ans hospitalisés, qui constituent souvent un groupe de patients sous-représentés dans la littérature, il est intéressant de noter que le rôle de l’indice de masse corporelle (IMC) dans cette pathologie n’a pas été si bien caractérisé. Des données récentes suggèrent que l’obésité n’est pas un facteur de risque pour ces patients atteints de COVID-19, mais soulignent plutôt le rôle de l’insuffisance pondérale et de la malnutrition chez les patients gériatriques atteints de COVID-19. Cette étude avait pour but d’évaluer l’association entre l’IMC et la survie chez des patients très âgés hospitalisés atteints de la COVID-19.
Matériel et méthodes
Pour répondre à l’objectif, des modèles de régression de Cox ont été construits et la valeur pronostique du taux d’albumine a été évaluée à l’aide de C Statistics.
Résultats et analyses statistiques
Parmi 434 patients âgés de ≥ 70 ans hospitalisés pour une suspicion de COVID-19, 219 patients (âge médian 83 ans, 53 % d’hommes) testés positifs pour le COVID-19 ont eu un relevé de l’IMC à l’admission. Parmi eux, 39 avaient un IMC < 20 kg/m2, 73 un IMC ≥ 20 kg/m2 et < 25 kg/m2 et 107 un IMC > 25 kg/m2. Après ajustement sur les facteurs de confusion, les patients avec IMC < 20 avaient un risque plus élevé de mortalité à un an (Hazard ratio [intervalle de confiance à 95 %] : 1,75 [1,00–3,05], p = 0,048), contrairement aux patients avec un IMC > 30 (HR 1,06 [0,65–1,74], p = 0,8). Le taux d’albumine n’a pas permis de prédire le pronostic à court (C statistics = 0,56 [0,48–0,65], p = 0,2) et à long terme (C statistics = 0,55 [0,47–0,62], p = 0,2).
Conclusion
Dans cette population de patients très âgés hospitalisés pour une COVID-19, un IMC < 20 est un facteur indépendant de mortalité à un an, alors qu’un IMC > 30 n’est pas associé au pronostic.
研究介绍和目的营养不良和肥胖都与COVID-19的不良预后有关。然而,在80岁以上的住院老年人中,他们通常是文献中代表性不足的患者群体,有趣的是,体重指数(BMI)在这种病理学中的作用尚未得到很好的表征。最近的数据表明,肥胖不是这些新冠患者的危险因素,而是强调了体重不足和营养不良在老年新冠患者中的作用。本研究旨在评估因新冠肺炎住院的老年患者的BMI与生存率之间的关系。为了实现这一目标,建立了Cox回归模型,并使用C统计数据评估了白蛋白水平的预后值。434名因疑似新冠肺炎住院的70岁以上患者的结果和统计分析,219名COVID-19检测呈阳性的患者(中位年龄83岁,53%为男性)在入院时有BMI读数。其中39人的BMI<;20 kg/m2,73 BMI≥20 kg/m2且<;25 kg/m2和107 a BMI>25 kg/m2。调整混杂因素后,BMI<患者与BMI>的患者相比,20名患者的一年死亡率风险更高(风险比[95%置信区间]:1.75[1.00–3.05],p=0.048)。30(HR 1.06[0.65–1.74],p=0.8)。白蛋白水平无法预测短期预后(C统计=0.56[0.48–0.65],p=0.2)和长期预后(C统计=0.55[0.47–0.62],p=1.2)。20是一年死亡率的独立因素,而BMI>;30与预后无关。
{"title":"IMC et risque de mortalité à un an chez des patients très âgés hospitalisés pour COVID-19 : étude observationnelle","authors":"A. Putot, C. Guyot, P. Manckoundia, V. Vanwymelbeke-Delannoy","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.090","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.090","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>La malnutrition et l’obésité ont toutes deux été associées à un mauvais pronostic dans le cas du COVID-19. Cependant, chez les adultes très âgés de plus de 80 ans hospitalisés, qui constituent souvent un groupe de patients sous-représentés dans la littérature, il est intéressant de noter que le rôle de l’indice de masse corporelle (IMC) dans cette pathologie n’a pas été si bien caractérisé. Des données récentes suggèrent que l’obésité n’est pas un facteur de risque pour ces patients atteints de COVID-19, mais soulignent plutôt le rôle de l’insuffisance pondérale et de la malnutrition chez les patients gériatriques atteints de COVID-19. Cette étude avait pour but d’évaluer l’association entre l’IMC et la survie chez des patients très âgés hospitalisés atteints de la COVID-19.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Pour répondre à l’objectif, des modèles de régression de Cox ont été construits et la valeur pronostique du taux d’albumine a été évaluée à l’aide de C Statistics.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>Parmi 434 patients âgés de ≥ 70 ans hospitalisés pour une suspicion de COVID-19, 219 patients (âge médian 83 ans, 53 % d’hommes) testés positifs pour le COVID-19 ont eu un relevé de l’IMC à l’admission. Parmi eux, 39 avaient un IMC<!--> <!--><<!--> <!-->20<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>, 73 un IMC ≥ 20<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et<!--> <!--><<!--> <!-->25<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et 107 un IMC<!--> <!-->><!--> <!-->25<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup>. Après ajustement sur les facteurs de confusion, les patients avec IMC<!--> <!--><<!--> <!-->20 avaient un risque plus élevé de mortalité à un an (Hazard ratio [intervalle de confiance à 95 %] : 1,75 [1,00–3,05], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,048), contrairement aux patients avec un IMC<!--> <!-->><!--> <!-->30 (HR 1,06 [0,65–1,74], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,8). Le taux d’albumine n’a pas permis de prédire le pronostic à court (C statistics = 0,56 [0,48–0,65], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2) et à long terme (C statistics = 0,55 [0,47–0,62], <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,2).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans cette population de patients très âgés hospitalisés pour une COVID-19, un IMC<!--> <!--><<!--> <!-->20 est un facteur indépendant de mortalité à un an, alors qu’un IMC<!--> <!-->><!--> <!-->30 n’est pas associé au pronostic.</p></div>","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Page e50"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49801040","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2023-05-01DOI: 10.1016/j.nupar.2023.03.070
T. Berera
<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>Fin 2021, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations pour le diagnostic de la dénutrition chez le patient âgé de plus de 70 ans. Ces recommandations ont été suivies d’une mise en application au sein du guide méthodologique du PMSI version 2022. Toutefois, si la majorité des repérages d’état de dénutrition se faisait auparavant via le dosage de l’albuminémie, ce critère n’est plus un critère diagnostique de la dénutrition, mais un critère de sévérité. Nous nous sommes donc attachés à faire un état des lieux des facteurs permettant de diagnostiquer une dénutrition de l’entrée du patient, jusqu’à sa sortie d’hospitalisation et au codage de son dossier par le DIM.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Nous avons réalisé une étude sur 300 patients, admis à l’hôpital gériatrique Le Kem à Thionville, sur la période de mai 2022 à juillet 2022. Un bilan diététique était systématiquement effectué à tout patient entrant en hospitalisation présentant au moins un critère hors cible parmi : IMC, variation de poids négative, perte d’appétit évaluée grâce à l’échelle SEFI, évaluation qualitative des ingesta, évaluation des besoins énergétiques. Les patients sont suivis et pris en charge normalement selon les troubles nutritionnels qui sont relevés. La période d’étude s’est déroulée dans tous les services de l’hôpital et les données ont été traitées de manière restrospective à l’aide d’une grille d’audit réalisée en interne (<em>reporting</em> retraçant la prise en charge des patients, en temps réel). Ainsi, le recours aux nouveaux critères de dénutrition, notamment ceux dépendant de l’utilisation de matériels supplémentaires comme le <em>handgrip</em> test et l’impédancemétrie, a pu être mis en avant.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>En globalité, tous les patients présentent un critère étiologique, que ce soit une réduction des prises alimentaires ou une pathologie aiguë, chronique ou maligne. Concernant le critère phénotypique, une première difficulté résidait dans le fait que, d’une part, 60 % des patients admis avaient un IMC<!--> <!-->><!--> <!-->22<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et, d’autre part, 60–70 % des patients présentaient des troubles neurocognitifs ne pouvant renseigner la question de la variation de poids pour ceux effectuant un premier séjour à l’hôpital. Ces conditions éliminaient déjà 2 critères sur les 6 possibles pour caractériser une dénutrition. Au total, 194 patients étaient dénutris selon les critères HAS (représentant 65 %), dont 4 % ont été validés par l’impédancemétrie ; 78 patients présentaient un risque nutritionnel (représentant 26 %). Vingt-huit patients étaient en bon état nutritionnel (représentant 9 %). Parmi les patients présentant un risque nutritionnel, nous avons constaté que 53 % d’entre eux auraient bénéficié d’un diagnostic de dénutrition si les anciens critères de dépistage (basés uniquement sur la valeur de l’al
2021年底,高级卫生局(HAS)发布了诊断70岁以上患者营养不良的新建议,随后在PMSI方法指南2022版中实施。然而,如果大多数营养不良状态的检测以前是通过白蛋白血症的测定进行的,则该标准不再是营养不良的诊断标准,而是严重程度的标准。因此,我们致力于对诊断营养不良的因素进行盘点,从患者入院到出院,并通过DIM对其文件进行编码。我们对2022年5月至2022年7月期间入住Thionville Le Kem老年医院的300名患者进行了研究。系统地对所有住院患者进行饮食评估,这些患者至少有一个非目标标准:BMI、负体重变化、使用SEFI量表评估的食欲不振、摄入量的定性评估、能量需求评估。根据确定的营养状况,对患者进行正常监测和管理。研究期间在医院的所有科室进行,并使用内部审计网格(实时跟踪患者管理的报告)对数据进行了再透视处理。因此,可以强调使用新的营养不良标准,特别是那些依赖于使用额外设备的标准,如手握测试和阻抗测量。结果和统计分析总体而言,所有患者都有病因,无论是食物摄入量减少还是急性、慢性或恶性疾病。关于表型标准,第一个困难在于,一方面,60%的入院患者的BMI>;22 kg/m2,另一方面,60-70%的患者有神经认知障碍,无法告知首次住院患者的体重变化问题。这些条件已经消除了表征营养不良的6个可能标准中的2个。根据HAS标准,共有194名患者营养不良(占65%),其中4%通过阻抗测定法验证;78名患者有营养风险(占26%)。28名患者营养状况良好(占9%)。在有营养风险的患者中,我们发现,如果旧的筛查标准(仅基于白蛋白血症值)仍然有效,53%的患者会被诊断为营养不良。因此,我们将编码:35%的营养风险患者中度营养不良;18%的严重营养不良患者有营养风险。其余47%的患者没有旧建议意义上的营养不良。结论:在所有咨询中,我们发现9%的中度营养不良和5%的重度营养不良的编码“丢失”。我们发现病因标准仍然非常存在,通常在100%的病例中被发现。然而,表型标准很难理解与BMI增加和体重变化有关,这在老年人群中仍然难以分析,尤其是在CNT患者中。事实上,在这种特殊情况下,只有白蛋白血症作为决策标准,才能使我们决定这些患者的营养状况。这项研究提出了白蛋白血症在营养不良诊断中的地位问题。
{"title":"Mise en place des nouveaux critères de dénutrition : variabilité des facteurs codants et conséquences","authors":"T. Berera","doi":"10.1016/j.nupar.2023.03.070","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.03.070","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction et but de l’étude</h3><p>Fin 2021, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations pour le diagnostic de la dénutrition chez le patient âgé de plus de 70 ans. Ces recommandations ont été suivies d’une mise en application au sein du guide méthodologique du PMSI version 2022. Toutefois, si la majorité des repérages d’état de dénutrition se faisait auparavant via le dosage de l’albuminémie, ce critère n’est plus un critère diagnostique de la dénutrition, mais un critère de sévérité. Nous nous sommes donc attachés à faire un état des lieux des facteurs permettant de diagnostiquer une dénutrition de l’entrée du patient, jusqu’à sa sortie d’hospitalisation et au codage de son dossier par le DIM.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Nous avons réalisé une étude sur 300 patients, admis à l’hôpital gériatrique Le Kem à Thionville, sur la période de mai 2022 à juillet 2022. Un bilan diététique était systématiquement effectué à tout patient entrant en hospitalisation présentant au moins un critère hors cible parmi : IMC, variation de poids négative, perte d’appétit évaluée grâce à l’échelle SEFI, évaluation qualitative des ingesta, évaluation des besoins énergétiques. Les patients sont suivis et pris en charge normalement selon les troubles nutritionnels qui sont relevés. La période d’étude s’est déroulée dans tous les services de l’hôpital et les données ont été traitées de manière restrospective à l’aide d’une grille d’audit réalisée en interne (<em>reporting</em> retraçant la prise en charge des patients, en temps réel). Ainsi, le recours aux nouveaux critères de dénutrition, notamment ceux dépendant de l’utilisation de matériels supplémentaires comme le <em>handgrip</em> test et l’impédancemétrie, a pu être mis en avant.</p></div><div><h3>Résultats et analyses statistiques</h3><p>En globalité, tous les patients présentent un critère étiologique, que ce soit une réduction des prises alimentaires ou une pathologie aiguë, chronique ou maligne. Concernant le critère phénotypique, une première difficulté résidait dans le fait que, d’une part, 60 % des patients admis avaient un IMC<!--> <!-->><!--> <!-->22<!--> <!-->kg/m<sup>2</sup> et, d’autre part, 60–70 % des patients présentaient des troubles neurocognitifs ne pouvant renseigner la question de la variation de poids pour ceux effectuant un premier séjour à l’hôpital. Ces conditions éliminaient déjà 2 critères sur les 6 possibles pour caractériser une dénutrition. Au total, 194 patients étaient dénutris selon les critères HAS (représentant 65 %), dont 4 % ont été validés par l’impédancemétrie ; 78 patients présentaient un risque nutritionnel (représentant 26 %). Vingt-huit patients étaient en bon état nutritionnel (représentant 9 %). Parmi les patients présentant un risque nutritionnel, nous avons constaté que 53 % d’entre eux auraient bénéficié d’un diagnostic de dénutrition si les anciens critères de dépistage (basés uniquement sur la valeur de l’al","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages e40-e41"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49801149","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
To study the association between breakfast consumption and obesity.
Materials and methods
A cross-sectional study was conducted among 284 Algerian adults. The breakfast consumption and composition were assessed by the 24-hour recall repeated on three times. Breakfast consumers were defined as having consumed 300 Kcal and more in this meal. Anthropometric measurements included weight and height.
Results
Our population counts 46.5% men and 53.5% women. A total of 62.3% of adults were overweight, including 25.4% having obesity. Over half of the population (54.2%) ate breakfast. It usually consisted of a cereal product, a dairy product and a sweet product accompanied by coffee or tea. No significant difference was observed between the prevalence of obesity in breakfast consumers and non-consumers. No correlation was found between BMI and energy intake at breakfast. Non-consumers of breakfast had a higher total energy intake excluding breakfast than breakfast consumers.
Conclusion
In our study, skipping breakfast does not appear to be related to obesity. Rather, it appears to be related to an excess in total energy.
{"title":"La consommation du petit déjeuner est-elle associée à l’état pondéral : enquête auprès d’adultes algériens ?","authors":"Oudjdane Nebti, Nora Bahchachi, Affaf Mezdoud, Adel Bensalem, Abdelnacer Agli, Hayet Oulamara","doi":"10.1016/j.nupar.2023.02.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.nupar.2023.02.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Objective</h3><p>To study the association between breakfast consumption and obesity.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>A cross-sectional study was conducted among 284 Algerian adults. The breakfast consumption and composition were assessed by the 24-hour recall repeated on three times. Breakfast consumers were defined as having consumed 300 Kcal and more in this meal. Anthropometric measurements included weight and height.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Our population counts 46.5% men and 53.5% women. A total of 62.3% of adults were overweight, including 25.4% having obesity. Over half of the population (54.2%) ate breakfast. It usually consisted of a cereal product, a dairy product and a sweet product accompanied by coffee or tea. No significant difference was observed between the prevalence of obesity in breakfast consumers and non-consumers. No correlation was found between BMI and energy intake at breakfast. Non-consumers of breakfast had a higher total energy intake excluding breakfast than breakfast consumers.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>In our study, skipping breakfast does not appear to be related to obesity. Rather, it appears to be related to an excess in total energy.</p></div>","PeriodicalId":54702,"journal":{"name":"Nutrition Clinique et Metabolisme","volume":"37 2","pages":"Pages 109-113"},"PeriodicalIF":0.6,"publicationDate":"2023-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49804229","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}