Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.08.010
A. Mattuizzi, C. Camberlein, F. Coatleven, J. Horovitz
Introduction
La torsion d’annexe est une pathologie rare secondaire à la rotation totale ou partielle de l’annexe autour de son axe vasculaire. Elle peut être favorisée par l’existence d’une masse annexielle ou avoir lieu plus rarement sur une annexe saine. La proportion des torsions d’annexe survenant en cours de grossesse varie de 13 à 28 % et sa fréquence est estimée à 1/5000 grossesses (7 cas pour 1000 grossesses en cas de masse annexielle associée). Elle peut survenir durant les trois trimestres de la grossesse, bien que l’augmentation de taille de l’utérus au 2e et 3e trimestre réduise la mobilité de l’annexe. Nous rapportons ici un cas de torsion d’annexe saine, extrêmement rare, notamment en fin de deuxième trimestre.
Cas clinique
Le déroulement de la grossesse d’une patiente deuxième geste, nullipare, sans antécédents médico-chirurgicaux notables, était jusqu’alors sans particularités. Elle a consulté aux urgences à 21 SA devant une douleur pelvienne latéralisée en fosse iliaque droite résistante aux antalgiques de palier I/II et associée à deux épisodes de vomissements. L’examen clinique retrouvait une patiente apyrétique, hémodynamiquement stable mais avec une défense en fosse iliaque droite à la palpation abdominale. L’examen obstétrical était normal. Sur le plan paraclinique, il n’existait pas de syndrome inflammatoire biologique, l’échographie obstétricale montrait une bonne vitalité fœtale, des annexes saines avec une vascularisation au Doppler couleur paraissant normale, l’échographie abdominale ne retrouvait pas d’argument en faveur d’une colique néphrétique, l’appendice était mal visualisée. Nous avons donc hospitalisé la patiente afin de mettre en place une antalgie adaptée par titration morphinique, effectuer une surveillance clinico-biologique et réaliser un complément d’imagerie par IRM. L’IRM abdomino-pelvienne montrait un épanchement péri-cæcal et du cul de sac de Douglas minime, sans argument pour une appendicite, une torsion d’annexe ou pour une nécrobiose de fibrome utérin. Devant la persistance de la symptomatologie au troisième jour d’hospitalisation, l’apparition d’un syndrome inflammatoire biologique (CRP à 166 mg/L) et après discussion conjointe avec les chirurgiens viscéraux, nous avons demandé la réalisation d’un TDM abdominal injecté montrant un épanchement péritonéal en fosse iliaque droite, une appendice rehaussée et de taille augmentée ainsi qu’un ovaire droit de taille augmentée. Au vue des résultats inquiétants du TDM, une cœlioscopie à visée diagnostique et thérapeutique a été réalisée. L’exploration de la cavité abdominale montrait une appendice inflammatoire réactionnelle à une torsion d’annexe droite (2 tours de spire) avec nécrose d’aval. Devant l’aspect nécrotique de l’annexe droite et l’utérus gravide gênant l’accès à l’annexe, une laparoconversion de type Pfannenstiel a été décidé afin de réaliser une annexectomie droite. Les s
{"title":"Torsion d’annexe saine et grossesse : à propos d’un cas","authors":"A. Mattuizzi, C. Camberlein, F. Coatleven, J. Horovitz","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.010","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La torsion d’annexe est une pathologie rare secondaire à la rotation totale ou partielle de l’annexe autour de son axe vasculaire. Elle peut être favorisée par l’existence d’une masse annexielle ou avoir lieu plus rarement sur une annexe saine. La proportion des torsions d’annexe survenant en cours de grossesse varie de 13 à 28 % et sa fréquence est estimée à 1/5000 grossesses (7 cas pour 1000 grossesses en cas de masse annexielle associée). Elle peut survenir durant les trois trimestres de la grossesse, bien que l’augmentation de taille de l’utérus au 2<sup>e</sup> et 3<sup>e</sup> trimestre réduise la mobilité de l’annexe. Nous rapportons ici un cas de torsion d’annexe saine, extrêmement rare, notamment en fin de deuxième trimestre.</p></div><div><h3>Cas clinique</h3><p>Le déroulement de la grossesse d’une patiente deuxième geste, nullipare, sans antécédents médico-chirurgicaux notables, était jusqu’alors sans particularités. Elle a consulté aux urgences à 21 SA devant une douleur pelvienne latéralisée en fosse iliaque droite résistante aux antalgiques de palier I/II et associée à deux épisodes de vomissements. L’examen clinique retrouvait une patiente apyrétique, hémodynamiquement stable mais avec une défense en fosse iliaque droite à la palpation abdominale. L’examen obstétrical était normal. Sur le plan paraclinique, il n’existait pas de syndrome inflammatoire biologique, l’échographie obstétricale montrait une bonne vitalité fœtale, des annexes saines avec une vascularisation au Doppler couleur paraissant normale, l’échographie abdominale ne retrouvait pas d’argument en faveur d’une colique néphrétique, l’appendice était mal visualisée. Nous avons donc hospitalisé la patiente afin de mettre en place une antalgie adaptée par titration morphinique, effectuer une surveillance clinico-biologique et réaliser un complément d’imagerie par IRM. L’IRM abdomino-pelvienne montrait un épanchement péri-cæcal et du cul de sac de Douglas minime, sans argument pour une appendicite, une torsion d’annexe ou pour une nécrobiose de fibrome utérin. Devant la persistance de la symptomatologie au troisième jour d’hospitalisation, l’apparition d’un syndrome inflammatoire biologique (CRP à 166<!--> <!-->mg/L) et après discussion conjointe avec les chirurgiens viscéraux, nous avons demandé la réalisation d’un TDM abdominal injecté montrant un épanchement péritonéal en fosse iliaque droite, une appendice rehaussée et de taille augmentée ainsi qu’un ovaire droit de taille augmentée. Au vue des résultats inquiétants du TDM, une cœlioscopie à visée diagnostique et thérapeutique a été réalisée. L’exploration de la cavité abdominale montrait une appendice inflammatoire réactionnelle à une torsion d’annexe droite (2 tours de spire) avec nécrose d’aval. Devant l’aspect nécrotique de l’annexe droite et l’utérus gravide gênant l’accès à l’annexe, une laparoconversion de type Pfannenstiel a été décidé afin de réaliser une annexectomie droite. Les s","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1199-1200"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.010","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076440","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.08.014
M. Sarrau , S. Pereyre , O. Peuchant , B. De Barbeyrac , D. Dallay , J. Horovitz , J.-L. Brun
Introduction
Depuis quelques années, Mycoplasma genitalium est une cause reconnue d’urétrite sexuellement transmissible chez l’homme. Chez la femme, M. genitalium est en train de devenir une cause émergente d’infection sexuellement transmissible, on parle de « nouveau chlamydia ». De nombreuses études ont montré une association positive entre M. genitalium et la survenue de cervicites muco-purulentes mais aussi d’infections génitales hautes à type d’endométrites et de salpingites. Cependant, il n’a jamais été établi d’association claire entre la présence de M. genitalium et la survenue de conséquences obstétricales péjoratives de type menace d’accouchement prématuré ou prématurité. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et les conséquences obstétricales des infections à M. genitalium chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux.
Méthodes
Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, prospective basée sur la recherche par PCR en temps réel de M. genitalium chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux de janvier à juin 2011. Cette recherche est réalisée à partir d’un écouvillonnage vaginal réalisé dans le cadre de la consultation gynécologique de suivi de la grossesse. Si le prélèvement était positif, un traitement par Azithromycine 1 g en dose unique était prescrit à la patiente et à son partenaire. Les patientes âgées de plus de 18 ans et ayant donné leur consentement oral sont incluses dans l’étude.
Résultats
Sur 1062 patientes éligibles, 12 patientes n’ont pas été incluses (prise d’antibiotiques dans les 3 dernières semaines), 44 patientes ont refusé de participer à l’étude et 1006 patientes ont été incluses. Huit patientes ont été détectées, soit une prévalence globale de l’infection à M. genitalium était de 0,8 %. La prévalence diffère notablement en fonction de l’âge, de 2,4 % chez les patientes âgées de 18 à 24 ans à 0,6 % chez les patientes âgées de plus de 25 ans. Les 8 patientes étaient âgées de 19 à 32 ans (26 ans en moyenne). Elles ont été diagnostiquées entre 12 et 40 SA avec une moyenne à 29 SA. Toutes, ainsi que leur partenaire, ont reçu un traitement adapté. Elles ont toutes accouché à terme (40 SA en moyenne), par voie basse. Six patientes se sont mises en travail spontanément, 2 ont été déclenchées (une pour diabète gestationnel déséquilibré à 40 + 2 SA et une pour un monitoring type Oxford non conforme à 41 + 2 SA). Tous les enfants étaient eutrophes avec un poids moyen à 3342 g. Le pH moyen était de 7,26, les lactates étaient à 3,37 en moyenne. Il n’y a pas eu d’évènements infectieux en suites de couche.
Discussion
Dans notre étude la prévalence globale est de 0,8 % avec une prév
{"title":"Prévalence et conséquence des infections à Mycoplasma genitalium au cours de la grossesse au CHU de Bordeaux","authors":"M. Sarrau , S. Pereyre , O. Peuchant , B. De Barbeyrac , D. Dallay , J. Horovitz , J.-L. Brun","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.014","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.014","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Depuis quelques années, <em>Mycoplasma genitalium</em> est une cause reconnue d’urétrite sexuellement transmissible chez l’homme. Chez la femme, <em>M</em>. <em>genitalium</em> est en train de devenir une cause émergente d’infection sexuellement transmissible, on parle de « nouveau chlamydia ». De nombreuses études ont montré une association positive entre <em>M</em>. <em>genitalium</em> et la survenue de cervicites muco-purulentes mais aussi d’infections génitales hautes à type d’endométrites et de salpingites. Cependant, il n’a jamais été établi d’association claire entre la présence de <em>M</em>. <em>genitalium</em> et la survenue de conséquences obstétricales péjoratives de type menace d’accouchement prématuré ou prématurité. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et les conséquences obstétricales des infections à <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale, prospective basée sur la recherche par PCR en temps réel de <em>M</em>. <em>genitalium</em> chez les femmes enceintes suivies au CHU de Bordeaux de janvier à juin 2011. Cette recherche est réalisée à partir d’un écouvillonnage vaginal réalisé dans le cadre de la consultation gynécologique de suivi de la grossesse. Si le prélèvement était positif, un traitement par Azithromycine 1<!--> <!-->g en dose unique était prescrit à la patiente et à son partenaire. Les patientes âgées de plus de 18<!--> <!-->ans et ayant donné leur consentement oral sont incluses dans l’étude.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur 1062 patientes éligibles, 12 patientes n’ont pas été incluses (prise d’antibiotiques dans les 3 dernières semaines), 44 patientes ont refusé de participer à l’étude et 1006 patientes ont été incluses. Huit patientes ont été détectées, soit une prévalence globale de l’infection à <em>M</em>. <em>genitalium</em> était de 0,8 %. La prévalence diffère notablement en fonction de l’âge, de 2,4 % chez les patientes âgées de 18 à 24<!--> <!-->ans à 0,6 % chez les patientes âgées de plus de 25<!--> <!-->ans. Les 8 patientes étaient âgées de 19 à 32<!--> <!-->ans (26<!--> <!-->ans en moyenne). Elles ont été diagnostiquées entre 12 et 40 SA avec une moyenne à 29 SA. Toutes, ainsi que leur partenaire, ont reçu un traitement adapté. Elles ont toutes accouché à terme (40 SA en moyenne), par voie basse. Six patientes se sont mises en travail spontanément, 2 ont été déclenchées (une pour diabète gestationnel déséquilibré à 40<!--> <!-->+<!--> <!-->2 SA et une pour un monitoring type Oxford non conforme à 41<!--> <!-->+<!--> <!-->2 SA). Tous les enfants étaient eutrophes avec un poids moyen à 3342<!--> <!-->g. Le pH moyen était de 7,26, les lactates étaient à 3,37 en moyenne. Il n’y a pas eu d’évènements infectieux en suites de couche.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Dans notre étude la prévalence globale est de 0,8 % avec une prév","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1202-1203"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.014","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076442","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.08.001
E. Jolivet, C. Plavonil, M. Sainte-Rose, B. Schaub
{"title":"[Assessment of screening for Down syndrome in Martinique from 2011 to 2013: An island location favoured].","authors":"E. Jolivet, C. Plavonil, M. Sainte-Rose, B. Schaub","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"8 1","pages":"1159-1164"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83551349","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.08.006
M. Bourdon , P.F. Ceccaldi , G. Girard , M. Koskas , F. Goffinet , C. Le Ray
But
Étudier la variabilité de la décision de la voie d’accouchement suivant l’utilisation de la pelvimétrie, en cas d’utérus uni-cicatriciel et bassin anormal.
Matériels et méthodes
Étude observationnelle menée en 2014 auprès de 36 obstétriciens de 4 maternités universitaires. Deux groupes d’obstétriciens – selon qu’ils exerçaient dans un centre où la pelvimétrie était réalisée systématiquement (n = 12) ou non (n = 24) – devaient choisir une voie d’accouchement pour 10 cas cliniques de femmes porteuses d’un utérus uni-cicatriciel et d’un bassin rétréci. Le groupe « pelvimétrie systématique » avait accès aux mesures de la pelvimétrie. Le groupe « pas de pelvimétrie » prenait connaissance de la pelvimétrie uniquement dans un deuxième temps et devait préciser si cette information modifiait la prise en charge. La mesure de la variabilité inter-observateur a été estimée par le calcul de la proportion d’accords selon la méthode de Grant.
Résultats
La proportion d’accords de tentative de voie basse (TVB) entre les obstétriciens du groupe « pelvimétrie systématique » était de 64,7 % (IC 95 % [61–68,5]) et de 97,3 % (IC 95 % [96,4–98,3]) dans l’autre groupe, avant connaissance de la pelvimétrie. Une TVB était préconisée dans 77,5 % versus 98,7 % respectivement (p < 0,001). Après communication de la pelvimétrie au groupe « pas de pelvimétrie », le nombre de TVB n’était plus différent (77,5 % vs 78 %, p = 0,920).
Conclusion
En cas d’utérus uni-cicatriciel Lorsque la pelvimétrie montre un bassin anormal, la variabilité de la décision de voie d’accouchement est augmentée. Les centres souhaitant continuer à utiliser la pelvimétrie systématiquement devraient développer des procédures afin de limiter cette variabilité.
Objectives
To study inter-observer variability of decision concerning the route of delivery using pelvimetry in case of one previous cesarean section and abnormal pelvic measures.
Materials and method
Observational study conducted in 2014 in 4 university maternity units among 36 obstetricians. Two groups of obstetricians – as they practiced in a center where pelvimetry was routinely performed (n = 12) or not (n = 24) – had to choose a route of delivery for 10 clinical cases of women with a single uterine scar and a tight pelvis. The “routine pelvimetry” group had pelvimetry results. The group “no pelvimetry” became aware of pelvimetry results as a second step and had to indicate whether this information changed or not their management. The measurement of the inter-observer variability was estimated by estimating the proportion of agreement according to Grant method.
Results
The proportion of agreements of an attempted vaginal delivery betwe
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Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.002
É. Verspyck, F. Goffinet
{"title":"Essai DAME. Quel impact attendu pour notre pratique clinique ?","authors":"É. Verspyck, F. Goffinet","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.002","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1194-1198"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.002","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076896","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2015.12.009
O. De Kerdaniel , N. Body , E. Davoine , F. Foucher , S. Henno , A. Tavenard , B. Laviolle , C. Rozel , M. Leblanc , V. Lavoué , J. Levêque
Objectif
Évaluer l’application des recommandations de l’Institut national du cancer concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer de l’endomètre.
Méthodes
Étude rétrospective observationnelle portant sur 137 patientes traitées pour un cancer de l’endomètre entre 2011 et 2013.
Résultats
Le bilan préopératoire était conforme aux recommandations dans 66,4 % des cas et sous-estimait le risque d’envahissement ganglionnaire dans 44,9 % des cas. La sous-estimation du risque sur le bilan préopératoire entraînait une sous-stadification chirurgicale dans 26,3 % des cas.
Conclusion
Pour améliorer la pertinence du bilan préopératoire dans le cancer de l’endomètre, une expertise radiologique et anatomopathologique est nécessaire sur le même modèle que ce qui est réclamé pour la prise en charge chirurgicale. Cependant, même réalisée de manière optimale, l’évaluation préopératoire peine à proposer une stratification du risque d’envahissement ganglionnaire satisfaisante dans le cancer de l’endomètre poussant à modifier les prises en charge chirurgicales recommandées en associant par exemple le prélèvement du ganglion sentinelle en association à l’hystérectomie dans les cancers de l’endomètre estimés à bas risque.
Objective
To assess the use of French Cancer Institute recommendations for the diagnosis and treatment of endometrial cancer.
Methods
Retrospective observational study involving 137 patients with endometrial cancer between 2011 and 2013.
Results
Both MRI and pathological assessment with correct report as recommended were used for 66.4% of patients with endometrial cancer. For patients with correct preoperative assessment, 44.9% of patients were uncorrectly classified and upgraded on final pathological analysis of hysterectomy concerning lymph node involvement risk. These patients did not have confident surgical assessment, according this risk.
Conclusion
To improve relevance of preoperative assessment in endometrial cancer, radiological and pathological expertise is required. However, even performed optimally, preoperative assessment does not allow correct risk stratification of lymph node involvement in endometrial cancer. This ineffective stratification leads to propose sentinel lymph node biopsy with hysterectomy in case of preoperative low risk endometrial cancer assessment.
{"title":"Application des recommandations dans la prise en charge du cancer de l’endomètre en pratique clinique. Étude rétrospective bretonne","authors":"O. De Kerdaniel , N. Body , E. Davoine , F. Foucher , S. Henno , A. Tavenard , B. Laviolle , C. Rozel , M. Leblanc , V. Lavoué , J. Levêque","doi":"10.1016/j.jgyn.2015.12.009","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2015.12.009","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer l’application des recommandations de l’Institut national du cancer concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique du cancer de l’endomètre.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Étude rétrospective observationnelle portant sur 137 patientes traitées pour un cancer de l’endomètre entre 2011 et 2013.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le bilan préopératoire était conforme aux recommandations dans 66,4 % des cas et sous-estimait le risque d’envahissement ganglionnaire dans 44,9 % des cas. La sous-estimation du risque sur le bilan préopératoire entraînait une sous-stadification chirurgicale dans 26,3 % des cas.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Pour améliorer la pertinence du bilan préopératoire dans le cancer de l’endomètre, une expertise radiologique et anatomopathologique est nécessaire sur le même modèle que ce qui est réclamé pour la prise en charge chirurgicale. Cependant, même réalisée de manière optimale, l’évaluation préopératoire peine à proposer une stratification du risque d’envahissement ganglionnaire satisfaisante dans le cancer de l’endomètre poussant à modifier les prises en charge chirurgicales recommandées en associant par exemple le prélèvement du ganglion sentinelle en association à l’hystérectomie dans les cancers de l’endomètre estimés à bas risque.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To assess the use of French Cancer Institute recommendations for the diagnosis and treatment of endometrial cancer.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Retrospective observational study involving 137 patients with endometrial cancer between 2011 and 2013.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Both MRI and pathological assessment with correct report as recommended were used for 66.4% of patients with endometrial cancer. For patients with correct preoperative assessment, 44.9% of patients were uncorrectly classified and upgraded on final pathological analysis of hysterectomy concerning lymph node involvement risk. These patients did not have confident surgical assessment, according this risk.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p><span>To improve relevance of preoperative assessment in endometrial cancer, radiological and pathological expertise is required. However, even performed optimally, preoperative assessment does not allow correct risk stratification of lymph node involvement in endometrial cancer. This ineffective stratification leads to propose </span>sentinel lymph node biopsy with hysterectomy in case of preoperative low risk endometrial cancer assessment.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1045-1053"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2015.12.009","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076907","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.005
R. Favre , J.-M. Jouannic , H. Laurichesse , J.-F. Oury , P. Vaast , A. Benachi , le Bureau de la Fédération des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN)
{"title":"Lettre ouverte à l’Ordre des médecins – la place des CPDPN dans la prise en charge des pathologies fœtales","authors":"R. Favre , J.-M. Jouannic , H. Laurichesse , J.-F. Oury , P. Vaast , A. Benachi , le Bureau de la Fédération des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN)","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.005","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.005","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 997-998"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.005","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72116214","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.03.013
C. Simon , M.S. Agier , J. Béné , C. Muller , L. Vrignaud , H. Marret , A.P. Jonville-Bera
But
L’objectif de cette étude était d’analyser les effets indésirables déclarés avec l’implant d’étonogestrel (Implanon® puis Nexplanon®) en France.
Matériel et méthodes
Tous les cas d’effets indésirables déclarés aux autorités de santé ou à la firme ont été analysés.
Résultats
En 10 ans, 789 grossesses et 5433 effets indésirables ont été déclarés. Seuls 388 (7 %) étaient graves. Il s’agissait de 1137 difficultés de retrait, échec de localisation ou migration, 430 difficultés de pose ou problème lors de la pose et 203 déformations, expulsion ou absence d’implant. Les 3663 autres effets indésirables étaient essentiellement gynécologiques (n = 1694), cutanés/allergiques (n = 524) ou métaboliques (n = 437). Depuis la mise à disposition de Nexplanon®, qui occasionne moins d’insertions trop profondes, l’incidence des problèmes de migration, de difficulté de retrait ou de pose a globalement diminué (0,92 vs 1,31/1000 patientes), en particulier l’incidence des difficultés de retrait, échecs de localisation ou migrations (0,12 vs 1,01/1000). Parmi les effets indésirables rares mais graves, figurent les complications infectieuses au site de l’implant et les grossesses. Les grossesses étaient secondaires à une inefficacité (n = 224), à une absence d’implant (n = 203), ou à une interaction médicamenteuse (n = 59).
Conclusion
Cette étude confirme le profil des effets indésirables de cet implant, qui sont fréquents mais non graves, en dehors des grossesses. L’incidence des complications liées à l’insertion a diminué avec Nexplanon®. Parmi les autres risques évitables figure la perte de l’effet contraceptif secondaire à une interaction médicamenteuse, qui nécessiterait d’être mieux connue des prescripteurs.
Objectives
The aim of the study was to assess the incidence of adverse effects (AE) reported with etonogestrel contraceptive implant in France (Implanon® and Nexplanon®).
Materials and methods
All cases of AE or unintended pregnancies reported to health authorities or to the firm were analyzed.
Results
During 10 years, 5433 AE and 789 unintended pregnancies were reported. Only 388 (7 %) were serious. There were 1137 reports of difficulties to remove, failure to locate or migration, 430 of insertion difficulties and 203 of deformation or expulsion of the implant. Among other AE, the most common were 1694 gynecological AE, 524 skin reactions and 437 metabolic AE. Since the marketing of Nexplanon® which causes less deep insertions, the incidence of migrations, removal or insertion difficulties has decreased overall (0.92 vs. 1.31/1000 patients), particularly the incidenc
本研究的目的是分析依托诺雌醇植入物(Implanon)报告的不良反应。® 然后是Nexplanon®) 在法国。材料和方法对向卫生当局或公司报告的所有不良反应病例进行了分析。结果在10年中,报告了789例妊娠和5433例不良反应。只有388例(7%)严重。其中1137例为移除困难、定位或迁移失败,430例为安装困难或安装过程中出现问题,203例为变形、排出或无植入物。其他3663种不良反应主要是妇科(n=1694)、皮肤/过敏(n=524)或代谢(n=437)。自Nexplanon可用以来®, 这导致插入深度过深的情况较少,迁移问题、移除或放置困难的发生率总体下降(0.92 vs 1.31/1000患者),尤其是移除困难、定位失败或迁移的发生率(0.12 vs 1.01/1000患者)。罕见但严重的副作用包括植入部位的感染并发症和妊娠。妊娠继发于无效(n=224)、无植入物(n=203)或药物相互作用(n=59)。这项研究证实了这种植入物的副作用,这些副作用在怀孕期间很常见,但并不严重。Nexplanon降低了插入相关并发症的发生率®. 其他可避免的风险包括药物相互作用导致的避孕效果丧失,这需要开处方者更好地了解。本研究的目的是评估法国依托诺雌醇避孕植入物(Implanon)报告的不良反应(AE)发生率® 和Nexplanon®).分析了向卫生当局或公司报告的AE或意外怀孕案例。结果10年来,报告了5433例AE和789例意外怀孕。只有388人(7%)是严重的。有1137份关于移除困难、定位或迁移失败、430份插入困难和203份植入物畸形或排出的报告。在其他AE中,最常见的是1694种妇科AE、524种皮肤反应和437种代谢AE。自Nexplanon上市以来® 导致深度插入较少的原因,迁移、移除或插入困难的发生率总体下降(0.92 vs.1.31/1000患者),尤其是移除困难、定位失败或迁移的发生率(0.12 vs.1.01/1000)。当已知怀孕的情况时,避孕失败是由于植入物的明显低效(n=224)、技术故障(n=203)或药物-药物相互作用(n=59)。结论研究证实,这种植入物的AE很常见,但并不严重,妊娠除外。Nexplanon导致插入相关并发症的发生率降低®. 在其他可预防的AE中,由于药物-药物相互作用导致的意外怀孕需要从业者更好地了解。
{"title":"Profil des effets indésirables de l’implant d’étonogestrel (Nexplanon®, Implanon®) déclarés en France","authors":"C. Simon , M.S. Agier , J. Béné , C. Muller , L. Vrignaud , H. Marret , A.P. Jonville-Bera","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.03.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.03.013","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>L’objectif de cette étude était d’analyser les effets indésirables déclarés avec l’implant d’étonogestrel (Implanon<sup>®</sup> puis Nexplanon<sup>®</sup>) en France.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Tous les cas d’effets indésirables déclarés aux autorités de santé ou à la firme ont été analysés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>En 10<!--> <!-->ans, 789 grossesses et 5433 effets indésirables ont été déclarés. Seuls 388 (7 %) étaient graves. Il s’agissait de 1137 difficultés de retrait, échec de localisation ou migration, 430 difficultés de pose ou problème lors de la pose et 203 déformations, expulsion ou absence d’implant. Les 3663 autres effets indésirables étaient essentiellement gynécologiques (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1694), cutanés/allergiques (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->524) ou métaboliques (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->437). Depuis la mise à disposition de Nexplanon<sup>®</sup>, qui occasionne moins d’insertions trop profondes, l’incidence des problèmes de migration, de difficulté de retrait ou de pose a globalement diminué (0,92 vs 1,31/1000 patientes), en particulier l’incidence des difficultés de retrait, échecs de localisation ou migrations (0,12 vs 1,01/1000). Parmi les effets indésirables rares mais graves, figurent les complications infectieuses au site de l’implant et les grossesses. Les grossesses étaient secondaires à une inefficacité (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->224), à une absence d’implant (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->203), ou à une interaction médicamenteuse (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->59).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude confirme le profil des effets indésirables de cet implant, qui sont fréquents mais non graves, en dehors des grossesses. L’incidence des complications liées à l’insertion a diminué avec Nexplanon<sup>®</sup>. Parmi les autres risques évitables figure la perte de l’effet contraceptif secondaire à une interaction médicamenteuse, qui nécessiterait d’être mieux connue des prescripteurs.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>The aim of the study was to assess the incidence of adverse effects (AE) reported with etonogestrel contraceptive implant in France (Implanon<sup>®</sup> and Nexplanon<sup>®</sup>).</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>All cases of AE or unintended pregnancies reported to health authorities or to the firm were analyzed.</p></div><div><h3>Results</h3><p>During 10 years, 5433 AE and 789 unintended pregnancies were reported. Only 388 (7 %) were serious. There were 1137 reports of difficulties to remove, failure to locate or migration, 430 of insertion difficulties and 203 of deformation or expulsion of the implant. Among other AE, the most common were 1694 gynecological AE, 524 skin reactions and 437 metabolic AE. Since the marketing of Nexplanon<sup>®</sup> which causes less deep insertions, the incidence of migrations, removal or insertion difficulties has decreased overall (0.92 vs. 1.31/1000 patients), particularly the incidenc","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1074-1082"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.03.013","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72019605","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.08.013
J. Lucas , M.-C. Soudan , F. Lanse , M.-A. Coustel , D. Carles , O. Tandonnet , B. Maugey-Laulom , J. Horovitz
Introduction
La grossesse extra-amniotique (GEA) est une forme rare de rupture prématurée des membranes. Elle consiste en la rupture élective de l’amnios avant son accolement au chorion. Il s’agit d’un diagnostic rétrospectif anatomopathologique. Seulement quelques cas sont décrits dans la littérature.
Cas clinique
Nous décrivons le cas d’une femme de 33 ans, primigeste, sans antécédent notable, présentant une grossesse gémellaire bichoriale biamniotique induite par fécondation in vitro, dans un contexte de consanguinité. La grossesse a été marquée par des écoulements liquidiens précoces avec tests biochimiques répétés négatifs. Une échographie de suivi réalisée à 15 SA a retrouvé un retard de croissance intra-utérin (RCIU) sur le jumeau B (JB) avec des biométries inférieures au 3e percentile, et le jumeau A (JA) ne présentait pas d’anomalie. L’échographie de contrôle réalisée à 17 SA confirmait une asymétrie de croissance, avec les biométries de JB inférieures au 5e percentile, associée à un anamnios. L’échographie de 19 SA a retrouvé le RCIU sur JB, avec un oligoamnios sans anomalie rénale associée, et a constaté des anomalies cérébrales à type de ventriculomégalie, avec une dynamique fœtale diminuée, toujours sans anomalie sur JA. Le dossier de la patiente a été présenté au centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN), qui a conclu à un pronostic fœtal très réservé sur JB, sans préconiser de DPN précoce, afin de ne pas mettre en danger le fœtus JA, et a considéré comme recevable une interruption médicale de grossesse (IMG) sélective sur JB à partir de 31 SA. Devant la persistance des pertes de liquide et la réalisation d’un test biochimique positif à 28 SA, la patiente a été hospitalisée pour rupture prématurée des membranes avérée, le col était alors non modifié. L’échographie de référence réalisée à 29 SA a retrouvé un fœtus JA avec des biométries normales, une bonne vitalité et un liquide amniotique normal, et un fœtus JB avec un RCIU prédominant sur les os longs avec une longueur fémorale estimée au 3e percentile, associé à un oligoamnios, et un syndrome polymalformatif comprenant une face dysmorphique (narines antéversées, tissu préfrontal épaissi, hypotélorisme), des anomalies cérébrales (plexus choroïde moniliforme, corps calleux court et épais) avec des dopplers materno-fœtaux normaux. La patiente a bénéficié d’une corticothérapie de maturation fœtale et d’une antibioprophylaxie, le couple a reçu les informations sur le pronostic de la grossesse et de JB. Le dossier a été présenté à nouveau au CPDPN qui a maintenu la proposition d’IMG sélective la plus tardive possible, souhaitée par le couple. Au décours de l’hospitalisation, la patiente a présenté une menace d’accouchement prématuré nécessitant une bithérapie tocolytique en urgence qui s’est avérée inefficace. La patiente a accouché voie basse de j1 (JB) en présentation céphalique, enfant
{"title":"Grossesse extra-membraneuse sur j1 avec syndrome polymalformatif au cours d’une grossesse gémellaire bichoriale biamniotique induite : à propos d’un cas","authors":"J. Lucas , M.-C. Soudan , F. Lanse , M.-A. Coustel , D. Carles , O. Tandonnet , B. Maugey-Laulom , J. Horovitz","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.08.013","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.08.013","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La grossesse extra-amniotique (GEA) est une forme rare de rupture prématurée des membranes. Elle consiste en la rupture élective de l’amnios avant son accolement au chorion. Il s’agit d’un diagnostic rétrospectif anatomopathologique. Seulement quelques cas sont décrits dans la littérature.</p></div><div><h3>Cas clinique</h3><p>Nous décrivons le cas d’une femme de 33<!--> <!-->ans, primigeste, sans antécédent notable, présentant une grossesse gémellaire bichoriale biamniotique induite par fécondation in vitro, dans un contexte de consanguinité. La grossesse a été marquée par des écoulements liquidiens précoces avec tests biochimiques répétés négatifs. Une échographie de suivi réalisée à 15 SA a retrouvé un retard de croissance intra-utérin (RCIU) sur le jumeau B (JB) avec des biométries inférieures au 3<sup>e</sup> percentile, et le jumeau A (JA) ne présentait pas d’anomalie. L’échographie de contrôle réalisée à 17 SA confirmait une asymétrie de croissance, avec les biométries de JB inférieures au 5<sup>e</sup> percentile, associée à un anamnios. L’échographie de 19 SA a retrouvé le RCIU sur JB, avec un oligoamnios sans anomalie rénale associée, et a constaté des anomalies cérébrales à type de ventriculomégalie, avec une dynamique fœtale diminuée, toujours sans anomalie sur JA. Le dossier de la patiente a été présenté au centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN), qui a conclu à un pronostic fœtal très réservé sur JB, sans préconiser de DPN précoce, afin de ne pas mettre en danger le fœtus JA, et a considéré comme recevable une interruption médicale de grossesse (IMG) sélective sur JB à partir de 31 SA. Devant la persistance des pertes de liquide et la réalisation d’un test biochimique positif à 28 SA, la patiente a été hospitalisée pour rupture prématurée des membranes avérée, le col était alors non modifié. L’échographie de référence réalisée à 29 SA a retrouvé un fœtus JA avec des biométries normales, une bonne vitalité et un liquide amniotique normal, et un fœtus JB avec un RCIU prédominant sur les os longs avec une longueur fémorale estimée au 3<sup>e</sup> percentile, associé à un oligoamnios, et un syndrome polymalformatif comprenant une face dysmorphique (narines antéversées, tissu préfrontal épaissi, hypotélorisme), des anomalies cérébrales (plexus choroïde moniliforme, corps calleux court et épais) avec des dopplers materno-fœtaux normaux. La patiente a bénéficié d’une corticothérapie de maturation fœtale et d’une antibioprophylaxie, le couple a reçu les informations sur le pronostic de la grossesse et de JB. Le dossier a été présenté à nouveau au CPDPN qui a maintenu la proposition d’IMG sélective la plus tardive possible, souhaitée par le couple. Au décours de l’hospitalisation, la patiente a présenté une menace d’accouchement prématuré nécessitant une bithérapie tocolytique en urgence qui s’est avérée inefficace. La patiente a accouché voie basse de j1 (JB) en présentation céphalique, enfant ","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1201-1202"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.08.013","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72048199","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-11-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.03.001
H.-T. Nguyen-Xuan , G. Thiollier , O. Ruault , A. Fauconnier , J.-P. Lucot , G. Bader
Introduction
Les essais contrôlés randomisés (ECR) en chirurgie souffrent de nombreuses contraintes inhérentes à la méthodologie et au consentement des patients. Le taux d’adhésion aux ECR en chirurgie est relativement faible, induisant parfois l’interruption des essais pour effectifs insuffisants ou leur faible puissance ; une optimisation du nombre d’inclusions représente un enjeu majeur pour la recherche en chirurgie. Dans la littérature, les facteurs de non-participation aux ECR sont peu rapportés. L’objectif principal de notre étude était d’étudier et comprendre les facteurs motivant le refus des femmes de participer à l’ECR multicentrique PROSPERE comparant la promontofixation cœlioscopique au renfort prothétique vaginal pour le traitement des cystocèles afin d’optimiser l’information et de limiter le taux de refus.
Patients et méthodes
Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, observationnelle, qualitative, bicentrique, conduite dans les services de gynécologie-obstétrique du CHI de Poissy-Saint-Germain en Laye et du CHRU de Lille. Étaient incluses les patientes ayant refusé de participer à l’essai PROSPERE sur ces 2 centres. Les motivations de refus étaient notifiées dans le dossier médical au moment de la visite d’information et d’inclusion. Ces patientes étaient comparées à un groupe témoin de patientes ayant accepté de participer à l’essai.
Résultats
Sur les 2 centres, 139 patientes étaient initialement éligibles, 35 (25 %) ont refusé de participer à l’essai. Trente-deux patientes ont accepté de déclarer leurs motivations de refus de participation à l’essai PROSPERE. Au total, 14 patientes (43,8 %) ont été opérées par cœlioscopie et 18 (56,2 %) par voie vaginale. Le groupe témoin est constitué de 20 patientes, dont 11 opérées par cœlioscopie et 9 par voie vaginale. Les caractéristiques des patientes étaient comparables dans les 2 groupes. Le principal motif de refus de participation était une préférence pour une voie d’abord dans 50 % des cas (16/32). Les contraintes liées au suivi telles que les visites additionnelles et l’éloignement géographique étaient retrouvées dans 40,6 % (13/32). Enfin, le refus du principe de randomisation était rapporté dans 21,8 % (7/32). Les 20 femmes ayant accepté de participer à l’essai PROSPERE expliquent leur décision par l’aide de la recherche clinique dans 100 % (20/20) des cas et par le bénéfice d’un suivi plus rapproché dans 60 % (12/20) des cas.
Conclusion
La décision de participation ou de refus de participation à un ECR est multifactorielle et dépend de la compréhension des principes de l’essai et de certaines craintes souvent non fondées sur des arguments solides. Une information plus complète sur les objectifs et la méthode des ECR en chirurgie ainsi qu’une explication du principe de randomisation pourraient améliorer le recrutement des patientes. La réduction du nombre de visites additionnelles per
{"title":"Étude des facteurs motivant le refus des femmes de participer à un essai clinique randomisé en chirurgie gynécologique. Étude observationnelle rétrospective bicentrique","authors":"H.-T. Nguyen-Xuan , G. Thiollier , O. Ruault , A. Fauconnier , J.-P. Lucot , G. Bader","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.03.001","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.03.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les essais contrôlés randomisés (ECR) en chirurgie souffrent de nombreuses contraintes inhérentes à la méthodologie et au consentement des patients. Le taux d’adhésion aux ECR en chirurgie est relativement faible, induisant parfois l’interruption des essais pour effectifs insuffisants ou leur faible puissance ; une optimisation du nombre d’inclusions représente un enjeu majeur pour la recherche en chirurgie. Dans la littérature, les facteurs de non-participation aux ECR sont peu rapportés. L’objectif principal de notre étude était d’étudier et comprendre les facteurs motivant le refus des femmes de participer à l’ECR multicentrique PROSPERE comparant la promontofixation cœlioscopique au renfort prothétique vaginal pour le traitement des cystocèles afin d’optimiser l’information et de limiter le taux de refus.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective, observationnelle, qualitative, bicentrique, conduite dans les services de gynécologie-obstétrique du CHI de Poissy-Saint-Germain en Laye et du CHRU de Lille. Étaient incluses les patientes ayant refusé de participer à l’essai PROSPERE sur ces 2 centres. Les motivations de refus étaient notifiées dans le dossier médical au moment de la visite d’information et d’inclusion. Ces patientes étaient comparées à un groupe témoin de patientes ayant accepté de participer à l’essai.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 2 centres, 139 patientes étaient initialement éligibles, 35 (25 %) ont refusé de participer à l’essai. Trente-deux patientes ont accepté de déclarer leurs motivations de refus de participation à l’essai PROSPERE. Au total, 14 patientes (43,8 %) ont été opérées par cœlioscopie et 18 (56,2 %) par voie vaginale. Le groupe témoin est constitué de 20 patientes, dont 11 opérées par cœlioscopie et 9 par voie vaginale. Les caractéristiques des patientes étaient comparables dans les 2 groupes. Le principal motif de refus de participation était une préférence pour une voie d’abord dans 50 % des cas (16/32). Les contraintes liées au suivi telles que les visites additionnelles et l’éloignement géographique étaient retrouvées dans 40,6 % (13/32). Enfin, le refus du principe de randomisation était rapporté dans 21,8 % (7/32). Les 20 femmes ayant accepté de participer à l’essai PROSPERE expliquent leur décision par l’aide de la recherche clinique dans 100 % (20/20) des cas et par le bénéfice d’un suivi plus rapproché dans 60 % (12/20) des cas.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La décision de participation ou de refus de participation à un ECR est multifactorielle et dépend de la compréhension des principes de l’essai et de certaines craintes souvent non fondées sur des arguments solides. Une information plus complète sur les objectifs et la méthode des ECR en chirurgie ainsi qu’une explication du principe de randomisation pourraient améliorer le recrutement des patientes. La réduction du nombre de visites additionnelles per","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1054-1059"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.03.001","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72076407","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}