Pub Date : 2020-12-20DOI: 10.4000/ANGLOPHONIA.3658
Monika Pukli
Dans cet article, nous essayons de determiner si les proprietes phonologiques de la complexite de l'articulation, associees a la familiarite du mot et a sa frequence d'utilisation chez l’apprenant, peuvent expliquer les erreurs de prononciation en anglais L2. Par analogie avec un modele de phonologisation (en anglais L1) de Hume et Mailhot (2013), on s'attendrait a ce que l’on trouve plus d’erreurs dans les mots « imprevisibles » (inhabituels, dont l'articulation est complexe) que dans les mots plus familiers, et de meme a ce que les mots « previsibles » (plus frequents et simples) soient egalement plus souvent mal prononces que la moyenne. L'analyse des erreurs de prononciation chez des locuteurs d’anglais francophones n’indique pas de correlation significative entre les categories « d’imprevisibilite » (faible/moyenne/elevee) et la frequence d'erreurs. Les resultats montrent que les locuteurs font bien des erreurs sur des mots « d’imprevisibilite » tres elevee, mais pas systematiquement, et que les mots « d’imprevisibilite » tres basse sont rarement mal prononces. La principale decouverte, cependant, est une relation irreguliere entre les niveaux du CECRL des formes lexicales et le nombre d'erreurs : sans surprise, la categorie avec le plus de problemes est celle de C2 (qui regroupe les mots archaiques et inconnus), mais dans les cinq autres categories les erreurs diminuent a mesure que l'on passe des mots faciles de niveau A1 a des mots plus difficiles de niveau C1.
{"title":"The Potential Role of Surprisal in Predicting Pronunciation Problems in L2 English Phonology","authors":"Monika Pukli","doi":"10.4000/ANGLOPHONIA.3658","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ANGLOPHONIA.3658","url":null,"abstract":"Dans cet article, nous essayons de determiner si les proprietes phonologiques de la complexite de l'articulation, associees a la familiarite du mot et a sa frequence d'utilisation chez l’apprenant, peuvent expliquer les erreurs de prononciation en anglais L2. Par analogie avec un modele de phonologisation (en anglais L1) de Hume et Mailhot (2013), on s'attendrait a ce que l’on trouve plus d’erreurs dans les mots « imprevisibles » (inhabituels, dont l'articulation est complexe) que dans les mots plus familiers, et de meme a ce que les mots « previsibles » (plus frequents et simples) soient egalement plus souvent mal prononces que la moyenne. L'analyse des erreurs de prononciation chez des locuteurs d’anglais francophones n’indique pas de correlation significative entre les categories « d’imprevisibilite » (faible/moyenne/elevee) et la frequence d'erreurs. Les resultats montrent que les locuteurs font bien des erreurs sur des mots « d’imprevisibilite » tres elevee, mais pas systematiquement, et que les mots « d’imprevisibilite » tres basse sont rarement mal prononces. La principale decouverte, cependant, est une relation irreguliere entre les niveaux du CECRL des formes lexicales et le nombre d'erreurs : sans surprise, la categorie avec le plus de problemes est celle de C2 (qui regroupe les mots archaiques et inconnus), mais dans les cinq autres categories les erreurs diminuent a mesure que l'on passe des mots faciles de niveau A1 a des mots plus difficiles de niveau C1.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87408238","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-12-20DOI: 10.4000/ANGLOPHONIA.3504
Ives Trevian
Selon Bauer (1983), Barker (1998), Plag (2003) et Muhleisen (2010), -ee est aujourd’hui un suffixe tres productif qui ne se reduit plus a son role classique, dans la langue juridique, de suffixe de passivation mis en contraste avec le suffixe de nom d’agent -or (ex : bailor / bailee). De nombreux nouveaux mots sont censes avoir fait leur apparition au 20e siecle, au point que 163 entrees en -ee sont desormais consignees dans les dictionnaires en ligne du moteur de recherche OneLook (ex : American Heritage Dictionary, Cambridge Advanced Learner's Dictionary, Collins English Dictionary, Merriam Webster's Dictionary, Oxford Dictionaries, etc.). Certains noms formes avec ce suffixe ne sont desormais plus noms de patient mais noms d'agent (ex : escapee, returnee), parfois rivaux d’autres suffixes de nom d’agent (ex : signee = signer). De plus, outre les formations deverbales traditionnelles (ex : abductee), les formations denominales et meme deadjectivales (ex : asylee, presentee) sont desormais licites. Le but de cet article est (1) d’etablir comment ce processus historique a vu le jour, autrement dit quand s’est produit le changement d’usage, de la langue juridique a d’autres domaines ; (2) d’examiner ce suffixe selon sa productivite morphologique, notamment de distinguer les noms entres dans les dictionnaires des mots de circonstance, principalement usites comme contrastifs (ex : cutter / cuttee, jester / jestee) ; (3) de verifier la frequence d’usage des suffixes en -ee; pour ce faire nous avons confronte notre corpus au moteur de recherche de frequence d’usage Google Books Ngram Viewer ainsi qu’aux Recorded Usage Charts du Collins Dictionary, le premier notant la frequence de mots depuis le debut du XVIe siecle, le dernier contenant des exemples de phrases datees) ; (4) de determiner combien de suffixes en -ee violent la regle qui proscrit deux accents consecutifs au sein d’un meme mot, cette violation etant, par principe, seulement licite dans les mots composes (ex : ˈbootˌlegger, ˈteenˌager) et les prefixes transparents (ˌreˈmake, ˌunˈthaw, verbes); une tentative de rendre compte de ces violations est proposee dans cet article, qui nous a inevitablement amene a nous interroger sur les effets de ce suffixe sur les regles de metricalite.
{"title":"The suffix -ee: history, productivity, frequency and violation of st","authors":"Ives Trevian","doi":"10.4000/ANGLOPHONIA.3504","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ANGLOPHONIA.3504","url":null,"abstract":"Selon Bauer (1983), Barker (1998), Plag (2003) et Muhleisen (2010), -ee est aujourd’hui un suffixe tres productif qui ne se reduit plus a son role classique, dans la langue juridique, de suffixe de passivation mis en contraste avec le suffixe de nom d’agent -or (ex : bailor / bailee). De nombreux nouveaux mots sont censes avoir fait leur apparition au 20e siecle, au point que 163 entrees en -ee sont desormais consignees dans les dictionnaires en ligne du moteur de recherche OneLook (ex : American Heritage Dictionary, Cambridge Advanced Learner's Dictionary, Collins English Dictionary, Merriam Webster's Dictionary, Oxford Dictionaries, etc.). Certains noms formes avec ce suffixe ne sont desormais plus noms de patient mais noms d'agent (ex : escapee, returnee), parfois rivaux d’autres suffixes de nom d’agent (ex : signee = signer). De plus, outre les formations deverbales traditionnelles (ex : abductee), les formations denominales et meme deadjectivales (ex : asylee, presentee) sont desormais licites. Le but de cet article est (1) d’etablir comment ce processus historique a vu le jour, autrement dit quand s’est produit le changement d’usage, de la langue juridique a d’autres domaines ; (2) d’examiner ce suffixe selon sa productivite morphologique, notamment de distinguer les noms entres dans les dictionnaires des mots de circonstance, principalement usites comme contrastifs (ex : cutter / cuttee, jester / jestee) ; (3) de verifier la frequence d’usage des suffixes en -ee; pour ce faire nous avons confronte notre corpus au moteur de recherche de frequence d’usage Google Books Ngram Viewer ainsi qu’aux Recorded Usage Charts du Collins Dictionary, le premier notant la frequence de mots depuis le debut du XVIe siecle, le dernier contenant des exemples de phrases datees) ; (4) de determiner combien de suffixes en -ee violent la regle qui proscrit deux accents consecutifs au sein d’un meme mot, cette violation etant, par principe, seulement licite dans les mots composes (ex : ˈbootˌlegger, ˈteenˌager) et les prefixes transparents (ˌreˈmake, ˌunˈthaw, verbes); une tentative de rendre compte de ces violations est proposee dans cet article, qui nous a inevitablement amene a nous interroger sur les effets de ce suffixe sur les regles de metricalite.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"87160565","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-12-20DOI: 10.4000/ANGLOPHONIA.3863
Sarah Bourse
Le terme « post-truth » a ete declare mot de l’annee 2016 par le dictionnaire The Oxford Dictionary, etant donne sa resonance dans le monde anglo-saxon contemporain. Terme faisant initialement reference aux mensonges au cœur de scandales politiques (le scandale Iran-Contra, la Guerre du Golfe, https://en.oxforddictionaries.com/word-of-the-year/word-of-the-year-2016), il renvoie desormais a une situation dans laquelle les faits objectifs ont beaucoup moins d’importance et d’impact que l’utilisation des emotions et des croyances personnelles pour influencer l’opinion publique (https://en.oxforddictionaries.com/word-of-the-year/word-of-the-year-2016).Dans le contexte de cette ere de la post-verite, ou les emotions occupent une place plus importante que les faits, la question du pathos dans le discours politique se pose plus que jamais. Dans quelle mesure observe-t-on le recours aux emotions dans les discours politiques recents ?La presente etude porte sur un corpus de discours politiques au sujet de la reforme des substances psychoactives. « The War on drugs », abordee tantot sous son aspect medical, tantot sous son aspect criminel, represente une affaire de sante publique et fait l’objet de nombreux debats qu’il convient d’examiner.
{"title":"Stratégies argumentatives dans les discours politiques américains sur la législation des substances psychoactives : quel emploi du pathos à l’ère de la post-vérité ?","authors":"Sarah Bourse","doi":"10.4000/ANGLOPHONIA.3863","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ANGLOPHONIA.3863","url":null,"abstract":"Le terme « post-truth » a ete declare mot de l’annee 2016 par le dictionnaire The Oxford Dictionary, etant donne sa resonance dans le monde anglo-saxon contemporain. Terme faisant initialement reference aux mensonges au cœur de scandales politiques (le scandale Iran-Contra, la Guerre du Golfe, https://en.oxforddictionaries.com/word-of-the-year/word-of-the-year-2016), il renvoie desormais a une situation dans laquelle les faits objectifs ont beaucoup moins d’importance et d’impact que l’utilisation des emotions et des croyances personnelles pour influencer l’opinion publique (https://en.oxforddictionaries.com/word-of-the-year/word-of-the-year-2016).Dans le contexte de cette ere de la post-verite, ou les emotions occupent une place plus importante que les faits, la question du pathos dans le discours politique se pose plus que jamais. Dans quelle mesure observe-t-on le recours aux emotions dans les discours politiques recents ?La presente etude porte sur un corpus de discours politiques au sujet de la reforme des substances psychoactives. « The War on drugs », abordee tantot sous son aspect medical, tantot sous son aspect criminel, represente une affaire de sante publique et fait l’objet de nombreux debats qu’il convient d’examiner.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"80530240","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-12-20DOI: 10.4000/ANGLOPHONIA.3424
Hannah King, Emmanuel Ferragne
L’articulation labiale secondaire qui accompagne l’approximante post-alveolaire /r/ en anglais a beaucoup moins suscite l’interet des linguistes que son articulation primaire, linguale. Or les levres peuvent presenter un interet tout particulier dans la variete d’anglais parlee en Angleterre car les realisations labiodentales sans geste lingual ([ʋ]) sont en voie d’expansion. La labiodentalisation resulte probablement de la preservation d’un geste labial aux depens du geste lingual, ce qui impliquerait que /r/ soit toujours labiodental, y compris dans les productions linguales. Nous verifions cette hypothese en comparant la configuration des levres du /r/ et du /w/ chez des locuteurs d’anglais d’Angleterre qui ont conserve la composante linguale dans leur production. Si le /r/ post-alveolaire est labiodental, le geste labial du /w/, qui est unanimement considere comme arrondi, devrait etre tres different. Nous avons utilise des techniques de l’apprentissage profond afin de classer automatiquement et de mesurer la configuration labiale de /r/ et /w/ a partir d’images des levres de 23 locuteurs. Nos resultats suggerent qu’il existe bel et bien une difference nette de configuration labiale entre /r/ et /w/, qu’un reseau de neurones artificiels a convolution est capable de detecter avec une tres grande precision. Des mesures effectuees automatiquement au niveau des levres au moyen d’un reseau de neurones artificiels montrent que /r/ a effectivement une configuration des levres de type labiodental, ce qui nous permet de decrire precisement la realisation phonetique de cette labiodentalisation. Nous finirons avec une discussion des implications methodologiques de l’utilisation de l’apprentissage profond dans les analyses phonetiques.
{"title":"Labiodentals /r/ here to stay: Deep learning shows us why","authors":"Hannah King, Emmanuel Ferragne","doi":"10.4000/ANGLOPHONIA.3424","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ANGLOPHONIA.3424","url":null,"abstract":"L’articulation labiale secondaire qui accompagne l’approximante post-alveolaire /r/ en anglais a beaucoup moins suscite l’interet des linguistes que son articulation primaire, linguale. Or les levres peuvent presenter un interet tout particulier dans la variete d’anglais parlee en Angleterre car les realisations labiodentales sans geste lingual ([ʋ]) sont en voie d’expansion. La labiodentalisation resulte probablement de la preservation d’un geste labial aux depens du geste lingual, ce qui impliquerait que /r/ soit toujours labiodental, y compris dans les productions linguales. Nous verifions cette hypothese en comparant la configuration des levres du /r/ et du /w/ chez des locuteurs d’anglais d’Angleterre qui ont conserve la composante linguale dans leur production. Si le /r/ post-alveolaire est labiodental, le geste labial du /w/, qui est unanimement considere comme arrondi, devrait etre tres different. Nous avons utilise des techniques de l’apprentissage profond afin de classer automatiquement et de mesurer la configuration labiale de /r/ et /w/ a partir d’images des levres de 23 locuteurs. Nos resultats suggerent qu’il existe bel et bien une difference nette de configuration labiale entre /r/ et /w/, qu’un reseau de neurones artificiels a convolution est capable de detecter avec une tres grande precision. Des mesures effectuees automatiquement au niveau des levres au moyen d’un reseau de neurones artificiels montrent que /r/ a effectivement une configuration des levres de type labiodental, ce qui nous permet de decrire precisement la realisation phonetique de cette labiodentalisation. Nous finirons avec une discussion des implications methodologiques de l’utilisation de l’apprentissage profond dans les analyses phonetiques.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"88492677","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-12-20DOI: 10.4000/ANGLOPHONIA.3476
Quentin Dabouis
Cet article presente une revue de la litterature sur la nature et le placement de l’accent secondaire en anglais ainsi que des resultats d’etudes recentes utilisant des donnees dictionnairiques, qui confirment l’essentiel de ce qui etait connu sur le fonctionnement de l’accent secondaire en anglais mais apportent une comprehension plus detaillee du phenomene.
{"title":"Secondary stress in contemporary British English: An overview","authors":"Quentin Dabouis","doi":"10.4000/ANGLOPHONIA.3476","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/ANGLOPHONIA.3476","url":null,"abstract":"Cet article presente une revue de la litterature sur la nature et le placement de l’accent secondaire en anglais ainsi que des resultats d’etudes recentes utilisant des donnees dictionnairiques, qui confirment l’essentiel de ce qui etait connu sur le fonctionnement de l’accent secondaire en anglais mais apportent une comprehension plus detaillee du phenomene.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"77719980","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-10-20DOI: 10.4000/anglophonia.3352
Pierre Habasque
Cet article se propose d’etudier la maniere dont les marqueurs linguistiques d’un sociolecte percu comme feminin peuvent etre utilises afin de representer a la television des personnages stereotypes d’adolescentes. L’analyse porte sur le parler caracteristique de la « Valley Girl, » connu sous le nom de Valspeak, popularise dans les annees 1980 en Californie par le titre eponyme de Frank Zappa, qui parodie ce sociolecte. Le corpus est constitue d’un sketch intitule « Ew!, » dans l’emission The Tonight Show Starring Jimmy Fallon, qui met en scene le presentateur, sous les traits d’une jeune fille, Sara, et son amie Addison (John Cena). Deux problematiques principales sont soulevees. Il est d’abord suggere que Fallon a recours a des marqueurs du Valspeak, ainsi qu’a des pratiques linguistiques pouvant etre percues comme feminines, afin de mettre en scene un « parler feminin. » L’analyse porte sur l’utilisation du lexique, de la frequence fondamentale, d’un contour prosodique (l’intonation montante), d’une qualite de voix (la voix craquee), et de la valeur des voyelles. L’objectif principal du sketch est de faire rire, et l’effet comique est en partie suscite par l’orchestration de la perte de sens du discours des deux personnages. Il est avance que cette representation stereotypee du langage de ces jeunes femmes peut etre un cas de « misogynie linguistique, » c’est-a-dire le fait de stigmatiser des pratiques linguistiques percues (a tort ou a raison) comme feminines.
{"title":"Linguistic Misogyny as a Parodic Device: Valspeak Markers in Jimmy Fallon’s “","authors":"Pierre Habasque","doi":"10.4000/anglophonia.3352","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.3352","url":null,"abstract":"Cet article se propose d’etudier la maniere dont les marqueurs linguistiques d’un sociolecte percu comme feminin peuvent etre utilises afin de representer a la television des personnages stereotypes d’adolescentes. L’analyse porte sur le parler caracteristique de la « Valley Girl, » connu sous le nom de Valspeak, popularise dans les annees 1980 en Californie par le titre eponyme de Frank Zappa, qui parodie ce sociolecte. Le corpus est constitue d’un sketch intitule « Ew!, » dans l’emission The Tonight Show Starring Jimmy Fallon, qui met en scene le presentateur, sous les traits d’une jeune fille, Sara, et son amie Addison (John Cena). Deux problematiques principales sont soulevees. Il est d’abord suggere que Fallon a recours a des marqueurs du Valspeak, ainsi qu’a des pratiques linguistiques pouvant etre percues comme feminines, afin de mettre en scene un « parler feminin. » L’analyse porte sur l’utilisation du lexique, de la frequence fondamentale, d’un contour prosodique (l’intonation montante), d’une qualite de voix (la voix craquee), et de la valeur des voyelles. L’objectif principal du sketch est de faire rire, et l’effet comique est en partie suscite par l’orchestration de la perte de sens du discours des deux personnages. Il est avance que cette representation stereotypee du langage de ces jeunes femmes peut etre un cas de « misogynie linguistique, » c’est-a-dire le fait de stigmatiser des pratiques linguistiques percues (a tort ou a raison) comme feminines.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75225460","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2020-10-20DOI: 10.4000/anglophonia.3297
Sophie Herment, L. Leonarduzzi, Caroline Bouzon
It is acknowledged in the literature that Newcastle English is characterised by the use of rising tones as the default tone, Tyneside English being part as such of those varieties displaying a typical Urban Northern British Intonation (UNBI). A previous study on Newcastle English performed on the NECTE corpus allowed to make out two main types of rises: simple rises or rise-plateaus on the one hand, and up-stepped level tones on the other hand. In this study we hypothesise that the difference between these two types of rises is a phonological rather than a phonetic distinction, meaning that each type of rise has a specific function. We tested this hypothesis by carrying out a pilot study based on a perception experiment. The test fails to show a clear phonological difference between the two types of rises but confirms that Newcastle English belongs to the UNBI group. The results of the test lead us towards another hypothesis, namely that one of our rising contours would actually be a contour known as HRT (High Rising Terminal or Uptalk). HRT has indeed begun to spread through UNBI varieties, and this would be the case in Newcastle, where there would be a coexistence between the two intonations. If this were to be the case, then it could be said that there is a phonological distinction between the two types of rises since it has been demonstrated that HRTs have interactional functions.
{"title":"The various rising tones in Newcastle English: a phonological distinction?","authors":"Sophie Herment, L. Leonarduzzi, Caroline Bouzon","doi":"10.4000/anglophonia.3297","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.3297","url":null,"abstract":"It is acknowledged in the literature that Newcastle English is characterised by the use of rising tones as the default tone, Tyneside English being part as such of those varieties displaying a typical Urban Northern British Intonation (UNBI). A previous study on Newcastle English performed on the NECTE corpus allowed to make out two main types of rises: simple rises or rise-plateaus on the one hand, and up-stepped level tones on the other hand. In this study we hypothesise that the difference between these two types of rises is a phonological rather than a phonetic distinction, meaning that each type of rise has a specific function. We tested this hypothesis by carrying out a pilot study based on a perception experiment. The test fails to show a clear phonological difference between the two types of rises but confirms that Newcastle English belongs to the UNBI group. The results of the test lead us towards another hypothesis, namely that one of our rising contours would actually be a contour known as HRT (High Rising Terminal or Uptalk). HRT has indeed begun to spread through UNBI varieties, and this would be the case in Newcastle, where there would be a coexistence between the two intonations. If this were to be the case, then it could be said that there is a phonological distinction between the two types of rises since it has been demonstrated that HRTs have interactional functions.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2020-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"75733364","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2718
D. Villers
Le present article s’interesse aux divers degres et formes d’engagement a l’œuvre dans les interactions proverbiales. Apres avoir defini les termes « engagement » et « proverbe », la notion d’engagement formellement marque sera examinee grâce a diverses formules qui contiennent des marqueurs de point de vue. L’approche sociolinguistique sera alors adoptee afin d’etudier le potentiel d’esquive des proverbes quant a l’engagement de l’enonciateur ou les risques de conflit. Cette theorie nous permettra d’aborder la notion de polyphonie ou de joute proverbiale, et sera contestee a travers des enonces creant volontairement ou involontairement un conflit, entrainant ainsi l’echec du desengagement de la responsabilite du locuteur. Pour finir, la nature dite prescriptive des proverbes sera critiquee. Les differents enonces etudies dans la derniere partie se baseront sur le cadre theorique des fonctions du langage et permettront de demontrer que les proverbes peuvent realiser de nombreuses fonctions autres que la fonction prescriptive ou « conative », prouvant par la meme les divers degres et types d’engagement de la part du locuteur.
{"title":"Proverbs, commitment, and the evasion of responsibility","authors":"D. Villers","doi":"10.4000/anglophonia.2718","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2718","url":null,"abstract":"Le present article s’interesse aux divers degres et formes d’engagement a l’œuvre dans les interactions proverbiales. Apres avoir defini les termes « engagement » et « proverbe », la notion d’engagement formellement marque sera examinee grâce a diverses formules qui contiennent des marqueurs de point de vue. L’approche sociolinguistique sera alors adoptee afin d’etudier le potentiel d’esquive des proverbes quant a l’engagement de l’enonciateur ou les risques de conflit. Cette theorie nous permettra d’aborder la notion de polyphonie ou de joute proverbiale, et sera contestee a travers des enonces creant volontairement ou involontairement un conflit, entrainant ainsi l’echec du desengagement de la responsabilite du locuteur. Pour finir, la nature dite prescriptive des proverbes sera critiquee. Les differents enonces etudies dans la derniere partie se baseront sur le cadre theorique des fonctions du langage et permettront de demontrer que les proverbes peuvent realiser de nombreuses fonctions autres que la fonction prescriptive ou « conative », prouvant par la meme les divers degres et types d’engagement de la part du locuteur.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"79742783","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2646
P. D. Brabanter
La presente contribution propose une analyse d’un type de citation hybride (c’est-a-dire un « ilot textuel », au sens d’Authier-Revuz) ou des deictiques sont reperes par rapport a un contexte distinct de celui de l’enonciateur, comme dans Trump insisted there was “zero chance I’ll quit”. La plupart des auteurs travaillant sur la citation donnent une explication semantique de la citation hybride, s’appuyant sur la signification conventionnelle d’une unite linguistique, en l’occurrence les guillemets. A l’encontre de cette explication, et a la suite de Recanati (2000, 2001), je propose une analyse qui s’appuie sur les « context-shifts », ou transpositions contextuelles. En un sens large, le contexte peut varier selon plusieurs parametres : la langue, la situation d’enonciation, la circonstance d’evaluation. Je montre que ce qui est requis en l’occurrence est une transposition situationnelle, et j’indique comment celle-ci peut s’articuler a d’autres transpositions. En me fondant sur les travaux de Clark & Gerrig (1990) et Clark (1996, 2016), je montre egalement que les transpositions sont selectives et peuvent des lors s’averer partielles. Cette constatation me permet de rendre compte des cas, moins communs, ou des citations hybrides contiennent des deictiques qui sont reperes en fonction du contexte du rapporteur. Au bout du compte, l’analyse proposee revele la pertinence d’une theorie pragmatique qui voit dans la citation un acte « depictif » non-conventionnel, sensiblement eloigne des actes langagiers ordinaires, dont la nature est essentiellement conventionnelle.
{"title":"The Interpretation of Indexicals in Hybrid Quotation: A Pragmatic Account","authors":"P. D. Brabanter","doi":"10.4000/anglophonia.2646","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2646","url":null,"abstract":"La presente contribution propose une analyse d’un type de citation hybride (c’est-a-dire un « ilot textuel », au sens d’Authier-Revuz) ou des deictiques sont reperes par rapport a un contexte distinct de celui de l’enonciateur, comme dans Trump insisted there was “zero chance I’ll quit”. La plupart des auteurs travaillant sur la citation donnent une explication semantique de la citation hybride, s’appuyant sur la signification conventionnelle d’une unite linguistique, en l’occurrence les guillemets. A l’encontre de cette explication, et a la suite de Recanati (2000, 2001), je propose une analyse qui s’appuie sur les « context-shifts », ou transpositions contextuelles. En un sens large, le contexte peut varier selon plusieurs parametres : la langue, la situation d’enonciation, la circonstance d’evaluation. Je montre que ce qui est requis en l’occurrence est une transposition situationnelle, et j’indique comment celle-ci peut s’articuler a d’autres transpositions. En me fondant sur les travaux de Clark & Gerrig (1990) et Clark (1996, 2016), je montre egalement que les transpositions sont selectives et peuvent des lors s’averer partielles. Cette constatation me permet de rendre compte des cas, moins communs, ou des citations hybrides contiennent des deictiques qui sont reperes en fonction du contexte du rapporteur. Au bout du compte, l’analyse proposee revele la pertinence d’une theorie pragmatique qui voit dans la citation un acte « depictif » non-conventionnel, sensiblement eloigne des actes langagiers ordinaires, dont la nature est essentiellement conventionnelle.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"84228844","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2019-12-20DOI: 10.4000/anglophonia.2508
Julie Rouaud
Dans cet article, nous nous interessons a l’evolution semantique des emprunts au francais en anglais canadien a partir du XVIIe siecle. Notre base de donnees lexicales de canadianismes d’origine francaise, extraite de dictionnaires historiques ainsi que de travaux sur les gallicismes contemporains du Quebec, a ete verifiee dans d’autres sources, tels un dictionnaire canadien recent et un corpus de l’anglais canadien. Notre methodologie permet d’observer les emprunts au francais et leurs evolutions d’un point de vue semantique. Les traitements plus traditionnels des emprunts, en termes d’extension semantique nulle, de restriction ou d’expansion du sens (Filipovic 1968), montrent rapidement leurs limites et echouent a offrir un traitement plus global du changement semantique pour l’ensemble du lexique, dans la mesure ou le lexique natif et les emprunts semblent suivre des trajectoires similaires en ce qui concerne leurs evolutions semantiques respectives. Les mecanismes de specification et d’elargissement du sens en contexte, operant en pragmatique lexicale pour le lexique natif sont les memes pour ce qui concerne les emprunts, une fois que ces derniers ont ete integres dans la langue receptrice. Tout en accordant plus d’importance au contexte et en permettant un traitement lexical plus unifie, cette approche souleve quelques interrogations concernant le postulat de depart d’un concept encode dans un mot. Par consequent, nous proposons d’adopter une autre perspective, une approche basee sur l’usage, qui insiste sur le role central joue par le contexte et l’usage dans l’apprehension du changement semantique, en particulier dans une perspective diachronique. Notre methodologie est compatible avec ce type d’approche. En postulant l’existence d’exemplaires stockes dans le lexique mental accompagnes de toutes leurs proprietes, dont leurs sens ainsi que les inferences en contexte, nous supposons que le sens n’est pas necessairement encode linguistiquement, et donc fixe, mais qu’il peut etre stocke et devenir conventionnel par l’usage. Cette approche permet egalement d’expliquer certains cas de metonymie ou de metaphore que nous avons rencontres et qui peuvent parfois poser probleme dans d’autres cadres theoriques.
{"title":"French Loanwords in Canadian English: A Usage-Based Approach","authors":"Julie Rouaud","doi":"10.4000/anglophonia.2508","DOIUrl":"https://doi.org/10.4000/anglophonia.2508","url":null,"abstract":"Dans cet article, nous nous interessons a l’evolution semantique des emprunts au francais en anglais canadien a partir du XVIIe siecle. Notre base de donnees lexicales de canadianismes d’origine francaise, extraite de dictionnaires historiques ainsi que de travaux sur les gallicismes contemporains du Quebec, a ete verifiee dans d’autres sources, tels un dictionnaire canadien recent et un corpus de l’anglais canadien. Notre methodologie permet d’observer les emprunts au francais et leurs evolutions d’un point de vue semantique. Les traitements plus traditionnels des emprunts, en termes d’extension semantique nulle, de restriction ou d’expansion du sens (Filipovic 1968), montrent rapidement leurs limites et echouent a offrir un traitement plus global du changement semantique pour l’ensemble du lexique, dans la mesure ou le lexique natif et les emprunts semblent suivre des trajectoires similaires en ce qui concerne leurs evolutions semantiques respectives. Les mecanismes de specification et d’elargissement du sens en contexte, operant en pragmatique lexicale pour le lexique natif sont les memes pour ce qui concerne les emprunts, une fois que ces derniers ont ete integres dans la langue receptrice. Tout en accordant plus d’importance au contexte et en permettant un traitement lexical plus unifie, cette approche souleve quelques interrogations concernant le postulat de depart d’un concept encode dans un mot. Par consequent, nous proposons d’adopter une autre perspective, une approche basee sur l’usage, qui insiste sur le role central joue par le contexte et l’usage dans l’apprehension du changement semantique, en particulier dans une perspective diachronique. Notre methodologie est compatible avec ce type d’approche. En postulant l’existence d’exemplaires stockes dans le lexique mental accompagnes de toutes leurs proprietes, dont leurs sens ainsi que les inferences en contexte, nous supposons que le sens n’est pas necessairement encode linguistiquement, et donc fixe, mais qu’il peut etre stocke et devenir conventionnel par l’usage. Cette approche permet egalement d’expliquer certains cas de metonymie ou de metaphore que nous avons rencontres et qui peuvent parfois poser probleme dans d’autres cadres theoriques.","PeriodicalId":31138,"journal":{"name":"Anglophonia","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-12-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"82107981","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}