Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.praneu.2024.04.007
C. Thomas-Anterion
{"title":"Un tiers de la vie humaine à dormir… À propos de Steven Laureys. Le sommeil c’est bon pour le cerveau, Paris : éditions Odile Jacob 2023","authors":"C. Thomas-Anterion","doi":"10.1016/j.praneu.2024.04.007","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2024.04.007","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 2","pages":"Page 138"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141133803","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.praneu.2024.04.008
Laurent Vercueil
{"title":"À quoi bon un cerveau de Prix Goncourt ? À propos de Alexis Jenni. Le cerveau, qu’est-ce que ça change. Genève: éditions Labor & Fides, 2024.","authors":"Laurent Vercueil","doi":"10.1016/j.praneu.2024.04.008","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2024.04.008","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 2","pages":"Page 137"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141030438","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-01DOI: 10.1016/j.praneu.2024.04.002
M. Vérin , M. Tir , F. Ory , V. Mesnage , M. Verny , M. Auffret , M. Béreau , M. Giffard , L. Defebvre
Comme dans de nombreuses pathologies chroniques et dégénératives, la fin de vie constitue un enjeu essentiel dans la maladie de Parkinson. De nombreux professionnels de santé, neurologues ou non sont confrontés à cette problématique. Dans cet article, nous proposons un partage de points de vue d’experts issus de domaine différent de la neurologie, la pharmacie, la gériatrie et des soins palliatifs. Au cours de cette période, dont la prise en charge médicale et humaine est difficile, une évaluation de la poursuite ou de la réduction des traitements dopaminergiques per os doit être évaluée au cas par cas, en soulignant que d’autres solutions sont possibles, en particulier des traitements injectables qui sont désormais disponibles. La gestion des périodes critiques et de la fin de vie doit s’anticiper. Les soignants doivent sans crainte surmonter leurs réticences pour aborder ces questions avant que les décompensations ne surviennent. L’approche multidisciplinaire est désormais le « gold standard » de la prise en charge palliative des patients et de leur entourage. Les ressources existent : neurologues, unités et équipes mobiles de soins palliatifs, gériatres, pharmaciens, prestataires de soins à domicile, hospitalisation à domicile.
As in many chronic and degenerative pathologies, the end of life constitutes an essential issue in Parkinson's disease. Many health professionals, neurologists or not, are faced with this problem. In this article, we offer a sharing of points of view from experts from different fields of neurology, pharmacy, geriatrics and palliative care. During this period, the medical and human management appears difficult; the continuation or reduction of oral dopaminergic treatments must be assessed on a case-by-case basis, emphasising that other solutions are possible, in particular injectable treatments which are now available. The management of critical periods and the end of life must be anticipated. Caregivers must fearlessly overcome their reluctance to address these issues before decompensations occur. The multidisciplinary approach is now the “gold standard” of palliative care for patients and their family. The resources exist: neurologists, mobile palliative care units and teams, geriatricians, pharmacists, home care providers, home hospitalization.
{"title":"Maladie de Parkinson et fin de vie : point de vue pluridisciplinaire","authors":"M. Vérin , M. Tir , F. Ory , V. Mesnage , M. Verny , M. Auffret , M. Béreau , M. Giffard , L. Defebvre","doi":"10.1016/j.praneu.2024.04.002","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2024.04.002","url":null,"abstract":"<div><p>Comme dans de nombreuses pathologies chroniques et dégénératives, la fin de vie constitue un enjeu essentiel dans la maladie de Parkinson. De nombreux professionnels de santé, neurologues ou non sont confrontés à cette problématique. Dans cet article, nous proposons un partage de points de vue d’experts issus de domaine différent de la neurologie, la pharmacie, la gériatrie et des soins palliatifs. Au cours de cette période, dont la prise en charge médicale et humaine est difficile, une évaluation de la poursuite ou de la réduction des traitements dopaminergiques per os doit être évaluée au cas par cas, en soulignant que d’autres solutions sont possibles, en particulier des traitements injectables qui sont désormais disponibles. La gestion des périodes critiques et de la fin de vie doit s’anticiper. Les soignants doivent sans crainte surmonter leurs réticences pour aborder ces questions avant que les décompensations ne surviennent. L’approche multidisciplinaire est désormais le « <em>gold standard</em> » de la prise en charge palliative des patients et de leur entourage. Les ressources existent : neurologues, unités et équipes mobiles de soins palliatifs, gériatres, pharmaciens, prestataires de soins à domicile, hospitalisation à domicile.</p></div><div><p>As in many chronic and degenerative pathologies, the end of life constitutes an essential issue in Parkinson's disease. Many health professionals, neurologists or not, are faced with this problem. In this article, we offer a sharing of points of view from experts from different fields of neurology, pharmacy, geriatrics and palliative care. During this period, the medical and human management appears difficult; the continuation or reduction of oral dopaminergic treatments must be assessed on a case-by-case basis, emphasising that other solutions are possible, in particular injectable treatments which are now available. The management of critical periods and the end of life must be anticipated. Caregivers must fearlessly overcome their reluctance to address these issues before decompensations occur. The multidisciplinary approach is now the “gold standard” of palliative care for patients and their family. The resources exist: neurologists, mobile palliative care units and teams, geriatricians, pharmacists, home care providers, home hospitalization.</p></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 2","pages":"Pages 93-104"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878776224000311/pdfft?md5=741d489a520b83e31c4847f725980657&pid=1-s2.0-S1878776224000311-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140766224","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2023.12.002
C. Lebrun-Frénay
Plusieurs décennies avant la description formelle du syndrome radiologique isolé (RIS), plusieurs séries de cas rapportaient chez des individus sans antécédent évocateurs de maladie démyélinisante chronique du système nerveux central ou sclérose en plaques (SEP), la découverte fortuite en IRM d’hypersignaux de la substance blanche encéphalique ou médullaire. Ces hypersignaux correspondaient en taille, nombre, forme et topographie à la définition des lésions nécessaires au diagnostic radiologique de SEP. Ces individus n’avaient aucune histoire symptomatique suspecte d’évènement démyélinisant antérieur et un examen clinique normal. Une description formelle du RIS a été publiée en 2009, avec des critères diagnostiques qui viennent d’être révisés en 2023. Le consortium d’étude du RIS (RISC) a rapporté plusieurs cohortes internationales insistant sur les facteurs de risque d’évolution vers une SEP clinique : l’âge < 37 ans, le sexe masculin, la présence de bandes oligoclonales dans le liquide céphalorachidien, et la présence de lésions dans la moelle, la fosse postérieure ou rehaussées après injection de gadolinium sur la première IRM ou le suivi. Des cas pédiatriques ou après 60 ans ont été rapportés, et à 10 ans, la majorité des personnes ont développé une SEP clinique, de forme rémittente ou progressive. Deux études de phase III, randomisées en double aveugle contre placebo, viennent de démontrer l’efficacité de 2 molécules immunomodulatrices orales prescrites dans la SEP rémittente, le diméthylfumarate et le tériflunomide, sur le risque de survenue d’évènement clinique lorsque prescrit au stade de RIS. Une prudence extrême reste de mise avant de poser un diagnostic de RIS compte tenu du risque important d’erreur dur l’analyse des hypersignaux en IRM pour poser un diagnostic formel de RIS.
Even before the introduction of criteria defining the radiologically isolated syndrome (RIS), longitudinal clinical data from individuals with incidentally identified T2 lesions suggestive of multiple sclerosis (MS) were described. Healthy individuals who do not exhibit signs of neurological dysfunction may have a brain MRI performed for a reason other than suspicion of MS that reveals unexpected anomalies highly suggestive of demyelinating plaques, given their size, location, and morphology. These healthy subjects lack a history or symptomatology suggestive of MS and fulfill formal criteria for the radiologically isolated syndrome (RIS). A formal description of RIS was first introduced in 2009, defining a cohort of individuals at risk for future demyelinating events, and revised recently to fit with current MS criteria. This recently described MS subtype shares the phenotype of at-risk individuals for future demyelinating events. The consortium studying the epidemiology of RIS worldwide (RISC) published that most RIS evolve to MS at ten years, including 10% of progressive form. In the multivariate model, age <
{"title":"Phases présymptomatique et prodromale de la sclérose en plaques","authors":"C. Lebrun-Frénay","doi":"10.1016/j.praneu.2023.12.002","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2023.12.002","url":null,"abstract":"<div><p>Plusieurs décennies avant la description formelle du syndrome radiologique isolé (RIS), plusieurs séries de cas rapportaient chez des individus sans antécédent évocateurs de maladie démyélinisante chronique du système nerveux central ou sclérose en plaques (SEP), la découverte fortuite en IRM d’hypersignaux de la substance blanche encéphalique ou médullaire. Ces hypersignaux correspondaient en taille, nombre, forme et topographie à la définition des lésions nécessaires au diagnostic radiologique de SEP. Ces individus n’avaient aucune histoire symptomatique suspecte d’évènement démyélinisant antérieur et un examen clinique normal. Une description formelle du RIS a été publiée en 2009, avec des critères diagnostiques qui viennent d’être révisés en 2023. Le consortium d’étude du RIS (RISC) a rapporté plusieurs cohortes internationales insistant sur les facteurs de risque d’évolution vers une SEP clinique : l’âge<!--> <!--><<!--> <!-->37 ans, le sexe masculin, la présence de bandes oligoclonales dans le liquide céphalorachidien, et la présence de lésions dans la moelle, la fosse postérieure ou rehaussées après injection de gadolinium sur la première IRM ou le suivi. Des cas pédiatriques ou après 60 ans ont été rapportés, et à 10 ans, la majorité des personnes ont développé une SEP clinique, de forme rémittente ou progressive. Deux études de phase III, randomisées en double aveugle contre placebo, viennent de démontrer l’efficacité de 2 molécules immunomodulatrices orales prescrites dans la SEP rémittente, le diméthylfumarate et le tériflunomide, sur le risque de survenue d’évènement clinique lorsque prescrit au stade de RIS. Une prudence extrême reste de mise avant de poser un diagnostic de RIS compte tenu du risque important d’erreur dur l’analyse des hypersignaux en IRM pour poser un diagnostic formel de RIS.</p></div><div><p>Even before the introduction of criteria defining the radiologically isolated syndrome (RIS), longitudinal clinical data from individuals with incidentally identified T2 lesions suggestive of multiple sclerosis (MS) were described. Healthy individuals who do not exhibit signs of neurological dysfunction may have a brain MRI performed for a reason other than suspicion of MS that reveals unexpected anomalies highly suggestive of demyelinating plaques, given their size, location, and morphology. These healthy subjects lack a history or symptomatology suggestive of MS and fulfill formal criteria for the radiologically isolated syndrome (RIS). A formal description of RIS was first introduced in 2009, defining a cohort of individuals at risk for future demyelinating events, and revised recently to fit with current MS criteria. This recently described MS subtype shares the phenotype of at-risk individuals for future demyelinating events. The consortium studying the epidemiology of RIS worldwide (RISC) published that most RIS evolve to MS at ten years, including 10% of progressive form. In the multivariate model, age<!--> <","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 29-33"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140084566","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2023.12.005
L. Leclair-Visonneau
L’insomnie chronique est une pathologie fréquente en population générale, dont la prévalence est augmentée au cours de nombreuses maladies neurologiques. Cet article de revue aborde la physiopathologie de l’insomnie chronique en population générale, la prévalence, les facteurs associés et les mécanismes de l’insomnie dans : (i) les maladies neurologiques sans atteinte centrale des systèmes veille–sommeil, (ii) les maladies neurologiques évoluées avec atteinte chronique des systèmes veille–sommeil, (iii) les maladies neurologiques révélées par une insomnie d’installation aiguë. Enfin, l’évaluation clinique et paraclinique de l’insomnie est décrite, ainsi que les principes de prise en charge.
Chronic insomnia is common in the general population; however, its prevalence is increased in many neurological diseases. This review article addresses the pathophysiology of chronic insomnia in general population, prevalence, associated factors and mechanisms of insomnia in: (i) neurological diseases without central alteration of the sleep–wake systems, (ii) advanced neurological diseases with chronic damage to the sleep–wake systems, (iii) neurological diseases revealed by acute-onset insomnia. Finally, the clinical and paraclinical evaluation of insomnia is described, as well as the principles of treatment.
{"title":"Insomnies en neurologie","authors":"L. Leclair-Visonneau","doi":"10.1016/j.praneu.2023.12.005","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2023.12.005","url":null,"abstract":"<div><p>L’insomnie chronique est une pathologie fréquente en population générale, dont la prévalence est augmentée au cours de nombreuses maladies neurologiques. Cet article de revue aborde la physiopathologie de l’insomnie chronique en population générale, la prévalence, les facteurs associés et les mécanismes de l’insomnie dans : (i) les maladies neurologiques sans atteinte centrale des systèmes veille–sommeil, (ii) les maladies neurologiques évoluées avec atteinte chronique des systèmes veille–sommeil, (iii) les maladies neurologiques révélées par une insomnie d’installation aiguë. Enfin, l’évaluation clinique et paraclinique de l’insomnie est décrite, ainsi que les principes de prise en charge.</p></div><div><p>Chronic insomnia is common in the general population; however, its prevalence is increased in many neurological diseases. This review article addresses the pathophysiology of chronic insomnia in general population, prevalence, associated factors and mechanisms of insomnia in: (i) neurological diseases without central alteration of the sleep–wake systems, (ii) advanced neurological diseases with chronic damage to the sleep–wake systems, (iii) neurological diseases revealed by acute-onset insomnia. Finally, the clinical and paraclinical evaluation of insomnia is described, as well as the principles of treatment.</p></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 54-59"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139831017","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2023.12.004
L. Grosset , E. Jouvent
Les anomalies de la substance blanche d’origine vasculaire sont de loin les plus fréquentes en IRM cérébrale. Leur présence, en quantité limitée, chez la quasi-totalité des individus de plus de 65 ans, en fait (dans la majorité des cas) un simple marqueur du vieillissement. On parle alors d’hypersignaux de la substance blanche. Lorsqu’ils sont plus étendus et associés à d’autres marqueurs comme des lacunes ou des microsaignements, ils définissent une maladie des petits vaisseaux cérébraux, qui peut être responsable d’accidents vasculaires cérébraux et de manifestations chroniques tels que des troubles cognitifs ou des troubles de l’équilibre ou de la marche. La terminologie « leucopathie vasculaire » tend à être abandonnée car elle ne fait pas la distinction entre ces deux situations distinctes. Les maladies des petits vaisseaux cérébraux sont le plus souvent liées à l’hypertension artérielle, mais elles peuvent aussi être liées à une angiopathie amyloïde cérébrale, à des formes génétiques ou à des formes inflammatoires dont le diagnostic peut être difficile.
White matter abnormalities of vascular origin are by far the most frequent on brain MRI. Their presence, in moderate extents, in almost all individuals over the age of 65 shows that in most cases they are simply a marker of ageing. These are known as white matter hyperintensities. When they are extensive, however, and even more so if they are associated with other markers such as lacunes or microbleeds, they translate cerebral small vessel diseases, which may be responsible for stroke and chronic manifestations such as cognitive impairment or balance or walking disturbances. The terminology “vascular leukopathy” is tending to be abandoned as it does not distinguish between these 2 different situations. Cerebral small vessel diseases are most often linked to hypertension, but they can also be linked to cerebral amyloid angiopathy, genetic forms or inflammatory forms, which can be difficult to diagnose.
{"title":"Démarche diagnostique devant une leucopathie vasculaire","authors":"L. Grosset , E. Jouvent","doi":"10.1016/j.praneu.2023.12.004","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2023.12.004","url":null,"abstract":"<div><p>Les anomalies de la substance blanche d’origine vasculaire sont de loin les plus fréquentes en IRM cérébrale. Leur présence, en quantité limitée, chez la quasi-totalité des individus de plus de 65 ans, en fait (dans la majorité des cas) un simple marqueur du vieillissement. On parle alors d’hypersignaux de la substance blanche. Lorsqu’ils sont plus étendus et associés à d’autres marqueurs comme des lacunes ou des microsaignements, ils définissent une maladie des petits vaisseaux cérébraux, qui peut être responsable d’accidents vasculaires cérébraux et de manifestations chroniques tels que des troubles cognitifs ou des troubles de l’équilibre ou de la marche. La terminologie « leucopathie vasculaire » tend à être abandonnée car elle ne fait pas la distinction entre ces deux situations distinctes. Les maladies des petits vaisseaux cérébraux sont le plus souvent liées à l’hypertension artérielle, mais elles peuvent aussi être liées à une angiopathie amyloïde cérébrale, à des formes génétiques ou à des formes inflammatoires dont le diagnostic peut être difficile.</p></div><div><p>White matter abnormalities of vascular origin are by far the most frequent on brain MRI. Their presence, in moderate extents, in almost all individuals over the age of 65 shows that in most cases they are simply a marker of ageing. These are known as white matter hyperintensities. When they are extensive, however, and even more so if they are associated with other markers such as lacunes or microbleeds, they translate cerebral small vessel diseases, which may be responsible for stroke and chronic manifestations such as cognitive impairment or balance or walking disturbances. The terminology “vascular leukopathy” is tending to be abandoned as it does not distinguish between these 2 different situations. Cerebral small vessel diseases are most often linked to hypertension, but they can also be linked to cerebral amyloid angiopathy, genetic forms or inflammatory forms, which can be difficult to diagnose.</p></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 22-28"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139884601","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2024.01.003
F. Mochel
Les leucodystrophies métaboliques doivent être recherchées devant toute anomalie de la substance blanche non évocatrice d’une maladie inflammatoire ou vasculaire. Elles se présentent volontiers par des atteintes bilatérales et symétriques de la substance blanche, fasciculaires ou confluentes. Des analyses biochimiques doivent être réalisées en première intention, comprenant le dosage sanguin du cholestanol, de l’homocystéine, des acides gras à très longues chaînes, du lactate et de certaines enzymes – arylsulfatase A, galactocérébrosidase en particulier. Le diagnostic des leucodystrophies métaboliques est essentiel car certaines d’entre elles sont traitables par des petites molécules – xanthomatose cérébrotendineuse, troubles de reméthylation de l’homocystéine – ou par la greffe de cellules souches hématopoïétiques – adrénoleucodystrophie liée à l’X, leucodystrophie métachromatique, leucodystrophie liée au gène CSF1R.
Metabolic leukodystrophies must be looked for in any white matter abnormality not suggestive of an inflammatory or vascular disease. Metabolic leukodystrophies commonly present as bilateral and symmetrical fascicular or confluent involvement of the white matter. Blood tests, including cholestanol, homocysteine, very long chain fatty acids, lactate and certain enzymes, arylsulfatase A and galactocerebrosidase in particular, are required first. Positive diagnosis is essential because certain metabolic leukodystrophies are treatable using small compounds – cerebrotendinous xanthomatosis, homocysteine remethylation disorders – or by hematopoietic stem cell transplantation – X-linked adrenoleukodystrophy, metachromatic leukodystrophy, CSF1R-related leukodystrophy.
代谢性白质营养不良症应检查任何未提示炎症或血管疾病的白质异常。代谢性白质营养不良通常表现为双侧、对称、束状或汇合性白质病变。作为第一道防线,应进行生化检测,包括胆甾醇、同型半胱氨酸、超长链脂肪酸、乳酸和某些酶(尤其是芳基硫酸酯酶 A 和半乳脑苷脂酶)的血药浓度。诊断代谢性白营养不良症至关重要,因为其中一些疾病可以用小分子药物治疗--脑筋黄瘤病、同型半胱氨酸再甲基化障碍--或通过造血干细胞移植治疗--X 连锁肾上腺白营养不良症、变色性白营养不良症、CSF1R 基因相关性白营养不良症。代谢性白营养不良必须在任何未提示炎症或血管疾病的白质异常中寻找。代谢性白质营养不良通常表现为双侧对称性的白质筋膜或汇合受累。首先需要进行血液化验,包括胆甾醇、同型半胱氨酸、超长链脂肪酸、乳酸和某些酶,尤其是芳基硫酸酯酶 A 和半乳脑苷脂酶。阳性诊断至关重要,因为某些代谢性白营养不良症(如脑黄质黄瘤病、同型半胱氨酸再甲基化障碍)可以通过使用小分子化合物治疗,或通过造血干细胞移植治疗(如 X 连锁肾上腺白营养不良症、变色性白营养不良症、CSF1R 相关性白营养不良症)。
{"title":"Démarche diagnostique devant une leucodystrophie métabolique de l’adulte","authors":"F. Mochel","doi":"10.1016/j.praneu.2024.01.003","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2024.01.003","url":null,"abstract":"<div><p>Les leucodystrophies métaboliques doivent être recherchées devant toute anomalie de la substance blanche non évocatrice d’une maladie inflammatoire ou vasculaire. Elles se présentent volontiers par des atteintes bilatérales et symétriques de la substance blanche, fasciculaires ou confluentes. Des analyses biochimiques doivent être réalisées en première intention, comprenant le dosage sanguin du cholestanol, de l’homocystéine, des acides gras à très longues chaînes, du lactate et de certaines enzymes – arylsulfatase A, galactocérébrosidase en particulier. Le diagnostic des leucodystrophies métaboliques est essentiel car certaines d’entre elles sont traitables par des petites molécules – xanthomatose cérébrotendineuse, troubles de reméthylation de l’homocystéine – ou par la greffe de cellules souches hématopoïétiques – adrénoleucodystrophie liée à l’X, leucodystrophie métachromatique, leucodystrophie liée au gène <em>CSF1R</em>.</p></div><div><p>Metabolic leukodystrophies must be looked for in any white matter abnormality not suggestive of an inflammatory or vascular disease. Metabolic leukodystrophies commonly present as bilateral and symmetrical fascicular or confluent involvement of the white matter. Blood tests, including cholestanol, homocysteine, very long chain fatty acids, lactate and certain enzymes, arylsulfatase A and galactocerebrosidase in particular, are required first. Positive diagnosis is essential because certain metabolic leukodystrophies are treatable using small compounds – cerebrotendinous xanthomatosis, homocysteine remethylation disorders – or by hematopoietic stem cell transplantation – X-linked adrenoleukodystrophy, metachromatic leukodystrophy, CSF1R-related leukodystrophy.</p></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 9-21"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1878776224000049/pdfft?md5=1f3b472acbc738a93ba38f35e5d128a4&pid=1-s2.0-S1878776224000049-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139966672","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2024.01.006
C. Denis , L. Barateau , Y. Dauvilliers
Cette revue détaille la présentation clinique, le diagnostic, la physiopathologie et la prise en charge des hypersomnolences d’origine centrale : la narcolepsie de type 1 (NT1) et 2 (NT2), l’hypersomnie idiopathique (HI) et le syndrome de Kleine–Levin (KLS). La NT1 est la mieux caractérisée tout d’abord sur un plan (1) clinique avec une somnolence diurne excessive, des cataplexies, hallucinations liées au sommeil, des paralysies du sommeil et souvent un mauvais sommeil de nuit, (2) neurophysiologique avec des latences moyennes d’endormissement diurne inférieures à 8 minutes, avec au moins un endormissement en sommeil paradoxal sur deux des cinq siestes, ou sur le sommeil de nuit préalable, et (3) des taux bas d’hypocrétine-1 ou orexine-A dans le liquide cérébrospinal, marqueur très sensible et spécifique, qui suffit au diagnostic. La NT1 est causée par la destruction des neurones à orexine, avec une origine auto-immune ou dysimmune fortement suspectée. La NT2 est bien moins caractérisée, avec une clinique proche de la NT1 sauf les cataplexies absentes, avec les mêmes critères neurophysiologiques et des taux non abaissés d’hypocrétine. La NT2 est d’évolutivité variable, sans biomarqueur spécifique. L’HI est caractérisée cliniquement par une somnolence diurne excessive, souvent un allongement du temps de sommeil de nuit et de jour, et une inertie au réveil, avec une confirmation neurophysiologique nécessaire de la somnolence diurne excessive avec des endormissements en sommeil lent et du temps de sommeil allongé de plus de 11 heures/24. Il existe un continuum entre la NT2 et HI, trouble pour lequel il n’existe pas non plus de biomarqueur biologique. La dépression, la privation de sommeil, le travail posté et la consommation de psychotropes en sont les diagnostics différentiels principaux. Le KLS se caractérise par des épisodes récurrents d’hypersomnie, en moyenne 10 jours, associée à une déréalisation, une apathie, une confusion et parfois des troubles du comportement alimentaire voire sexuel. Ces épisodes sont souvent déclenchés par une privation de sommeil, la prise d’alcool, une infection virale ou un traumatisme crânien. En dehors des épisodes, le patient n’a que rarement des symptômes invalidant ; l’évolution est le plus souvent favorable avec les années. À ce jour, le traitement des hypersomnolences d’origine centrale est uniquement symptomatique, reposant sur des éveillants/psychostimulants pour les NT1, NT2 et HI, des anticataplectiques pour la NT1, et des traitements de prévention des épisodes pour le KLS. Le développement récent d’agonistes des récepteurs-2 de l’orexine nous promet une révolution dans la prise en charge de ces pathologies rares.
This review details the clinical presentation, diagnosis, pathophysiology and management of hypersomnolence of central origin: narcolepsy type 1 (NT1) and 2 (NT2), idiopathic hypersomnia (HI) and Kleine–Levin syndrome (KLS). NT1 is best charac
最近开发出的奥曲肽受体 2 激动剂有望为这些罕见病症的治疗带来一场革命。
{"title":"Hypersomnolences d’origine centrale","authors":"C. Denis , L. Barateau , Y. Dauvilliers","doi":"10.1016/j.praneu.2024.01.006","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.praneu.2024.01.006","url":null,"abstract":"<div><p>Cette revue détaille la présentation clinique, le diagnostic, la physiopathologie et la prise en charge des hypersomnolences d’origine centrale : la narcolepsie de type 1 (NT1) et 2 (NT2), l’hypersomnie idiopathique (HI) et le syndrome de Kleine–Levin (KLS). La NT1 est la mieux caractérisée tout d’abord sur un plan (1) clinique avec une somnolence diurne excessive, des cataplexies, hallucinations liées au sommeil, des paralysies du sommeil et souvent un mauvais sommeil de nuit, (2) neurophysiologique avec des latences moyennes d’endormissement diurne inférieures à 8<!--> <!-->minutes, avec au moins un endormissement en sommeil paradoxal sur deux des cinq siestes, ou sur le sommeil de nuit préalable, et (3) des taux bas d’hypocrétine-1 ou orexine-A dans le liquide cérébrospinal, marqueur très sensible et spécifique, qui suffit au diagnostic. La NT1 est causée par la destruction des neurones à orexine, avec une origine auto-immune ou dysimmune fortement suspectée. La NT2 est bien moins caractérisée, avec une clinique proche de la NT1 sauf les cataplexies absentes, avec les mêmes critères neurophysiologiques et des taux non abaissés d’hypocrétine. La NT2 est d’évolutivité variable, sans biomarqueur spécifique. L’HI est caractérisée cliniquement par une somnolence diurne excessive, souvent un allongement du temps de sommeil de nuit et de jour, et une inertie au réveil, avec une confirmation neurophysiologique nécessaire de la somnolence diurne excessive avec des endormissements en sommeil lent et du temps de sommeil allongé de plus de 11<!--> <!-->heures/24. Il existe un continuum entre la NT2 et HI, trouble pour lequel il n’existe pas non plus de biomarqueur biologique. La dépression, la privation de sommeil, le travail posté et la consommation de psychotropes en sont les diagnostics différentiels principaux. Le KLS se caractérise par des épisodes récurrents d’hypersomnie, en moyenne 10<!--> <!-->jours, associée à une déréalisation, une apathie, une confusion et parfois des troubles du comportement alimentaire voire sexuel. Ces épisodes sont souvent déclenchés par une privation de sommeil, la prise d’alcool, une infection virale ou un traumatisme crânien. En dehors des épisodes, le patient n’a que rarement des symptômes invalidant ; l’évolution est le plus souvent favorable avec les années. À ce jour, le traitement des hypersomnolences d’origine centrale est uniquement symptomatique, reposant sur des éveillants/psychostimulants pour les NT1, NT2 et HI, des anticataplectiques pour la NT1, et des traitements de prévention des épisodes pour le KLS. Le développement récent d’agonistes des récepteurs-2 de l’orexine nous promet une révolution dans la prise en charge de ces pathologies rares.</p></div><div><p>This review details the clinical presentation, diagnosis, pathophysiology and management of hypersomnolence of central origin: narcolepsy type 1 (NT1) and 2 (NT2), idiopathic hypersomnia (HI) and Kleine–Levin syndrome (KLS). NT1 is best charac","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 40-46"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140139104","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-03-01DOI: 10.1016/j.praneu.2023.12.003
I. Arnulf
Les comportements violents nocturnes sont souvent négligés, malgré le risque de se blesser ou de blesser ceux qui partagent le lit. Les parasomnies de sommeil lent profond (somnambulisme, terreurs, éveils confusionnels) touchent l’enfant mais aussi l’adulte jeune. Elles se sont récemment enrichies de nouveaux variants sémiologiques (sexsomnies, trouble alimentaire du sommeil, suffocation parasomniaque) et de marqueurs vidéopolysomnographiques. Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (des cauchemars en acte chez le sujet plus de 60 ans) est fortement associé aux synucléinopathies (maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy et atrophie multisystématisée), au stade prodromal ou établi. Les diagnostics différentiels de ces deux parasomnies incluent plus rarement les comportements « automatisme-amnésie » sous médicament, l’épilepsie hypermotrice du sommeil, les parasomnies fonctionnelles et les parasomnies de stade N2 associées aux encéphalites auto-immunes. L’âge, le contexte, la sémiologie, et de plus en plus les vidéos faites à la maison, aident au diagnostic.
Violent nocturnal behaviors are often overlooked, despite the risk of injury to self or others sharing the bed. Arousal disorders (sleepwalking, night terrors, and confusional arousals) affect children, but also young adults. Recently, new semiological variants (including sexsomnia, sleep eating disorders, parasomniac choking) and videopolysomnography markers have been added. REM sleep behavior disorder (enacted nightmares in subjects over 60) is strongly associated with synucleinopathies (Parkinson's disease, dementia with Lewy bodies and multisystem atrophy), in prodromal or established stages. Rare differential diagnoses include drug-associated automatisms, sleep-related hypermotor epilepsy, functional parasomnias and, more recently, N2 sleep parasomnias associated with autoimmune encephalitis. Age, context, semiology and; increasingly home videos allhelp in the diagnosis.
{"title":"Troubles du comportement nocturne","authors":"I. Arnulf","doi":"10.1016/j.praneu.2023.12.003","DOIUrl":"10.1016/j.praneu.2023.12.003","url":null,"abstract":"<div><p>Les comportements violents nocturnes sont souvent négligés, malgré le risque de se blesser ou de blesser ceux qui partagent le lit. Les parasomnies de sommeil lent profond (somnambulisme, terreurs, éveils confusionnels) touchent l’enfant mais aussi l’adulte jeune. Elles se sont récemment enrichies de nouveaux variants sémiologiques (sexsomnies, trouble alimentaire du sommeil, suffocation parasomniaque) et de marqueurs vidéopolysomnographiques. Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (des cauchemars en acte chez le sujet plus de 60 ans) est fortement associé aux synucléinopathies (maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy et atrophie multisystématisée), au stade prodromal ou établi. Les diagnostics différentiels de ces deux parasomnies incluent plus rarement les comportements « automatisme-amnésie » sous médicament, l’épilepsie hypermotrice du sommeil, les parasomnies fonctionnelles et les parasomnies de stade N2 associées aux encéphalites auto-immunes. L’âge, le contexte, la sémiologie, et de plus en plus les vidéos faites à la maison, aident au diagnostic.</p></div><div><p>Violent nocturnal behaviors are often overlooked, despite the risk of injury to self or others sharing the bed. Arousal disorders (sleepwalking, night terrors, and confusional arousals) affect children, but also young adults. Recently, new semiological variants (including sexsomnia, sleep eating disorders, parasomniac choking) and videopolysomnography markers have been added. REM sleep behavior disorder (enacted nightmares in subjects over 60) is strongly associated with synucleinopathies (Parkinson's disease, dementia with Lewy bodies and multisystem atrophy), in prodromal or established stages. Rare differential diagnoses include drug-associated automatisms, sleep-related hypermotor epilepsy, functional parasomnias and, more recently, N2 sleep parasomnias associated with autoimmune encephalitis. Age, context, semiology and; increasingly home videos allhelp in the diagnosis.</p></div>","PeriodicalId":53613,"journal":{"name":"Pratique Neurologique - FMC","volume":"15 1","pages":"Pages 47-53"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139395198","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}