Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.04.002
Francois Lescarbotte , Golda Romano , Corinne Balleyguier , Julia Arfi Rouche , Anna Ilenko , Nicolas Leymarie
Introduction
Les anesthésiques locaux adrénalinés sont largement utilisés en pratique courante et ont depuis longtemps prouvé leurs bénéfices et leur sécurité. Les rares complications dues à leur utilisation concernent essentiellement des mécanismes immuno-allergiques et vasculaires.
Description
Nous présentons dans cet article quatre cas similaires de nécroses cutanées transfixiantes précoces survenues après biopsie mammaire radioguidée sous anesthésie locale utilisant des anesthésiques adrénalinés dans le cadre d’une démarche diagnostique de cancer du sein.
Discussion
Bien que la littérature se veuille rassurante sur l’utilisation de produits anesthésiques locaux, même sur les extrémités, des complications cutanées sévères continuent d’être rapportés sporadiquement. L’analyse et la compréhension de ces phénomènes permettrait, à terme, de les éviter et de diminuer leur importance.
Conclusion
La survenue de nécrose cutanée après biopsie mammaire sous contrôle radiographique est rare et semblerait liée au geste d’anesthésie locale. Bien que des cas similaires aient été rapportés dans la littérature, il ne semble pas être possible aujourd’hui de conclure sur la physiopathologie exacte de ces complications. Une meilleure connaissance de celle-ci permettrait à l’avenir d’éviter la survenue de ces complications.
Introduction
Local anesthetics with adrenaline are widely used in routine practice and have long proven their benefits and safety. The rare complications due to their use mainly concern immuno-allergic and vascular mechanisms.
Description
In this article, we present four similar cases of early transfixing skin necrosis occurring after radioguided breast biopsy under local anesthesia using epinephrine local anesthetics in the context of a diagnostic approach to breast cancer.
Discussion
Although the literature is comforting about the use of local anesthetics, even on the extremities, severe skin complications continue to be reported sporadically. The analysis and understanding of these phenomena would allow, in the long run, to avoid them and to reduce their importance.
Conclusion
The occurrence of skin necrosis after breast biopsy under radiographic control is rare and seems to be related to the local anesthetic procedure. Although similar cases have been reported in the literature, it does not seem possible today to conclude on the exact physiopathology of these complications. A better knowledge of the pathophysiology of these complications would help to avoid their occurrence in the future.
{"title":"Nécrose cutanée étendue transfixiante après biopsie mammaire sous anesthésie locale : rapport de quatre cas","authors":"Francois Lescarbotte , Golda Romano , Corinne Balleyguier , Julia Arfi Rouche , Anna Ilenko , Nicolas Leymarie","doi":"10.1016/j.anplas.2023.04.002","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.04.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les anesthésiques locaux adrénalinés sont largement utilisés en pratique courante et ont depuis longtemps prouvé leurs bénéfices et leur sécurité. Les rares complications dues à leur utilisation concernent essentiellement des mécanismes immuno-allergiques et vasculaires.</p></div><div><h3>Description</h3><p>Nous présentons dans cet article quatre cas similaires de nécroses cutanées transfixiantes précoces survenues après biopsie mammaire radioguidée sous anesthésie locale utilisant des anesthésiques adrénalinés dans le cadre d’une démarche diagnostique de cancer du sein.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Bien que la littérature se veuille rassurante sur l’utilisation de produits anesthésiques locaux, même sur les extrémités, des complications cutanées sévères continuent d’être rapportés sporadiquement. L’analyse et la compréhension de ces phénomènes permettrait, à terme, de les éviter et de diminuer leur importance.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La survenue de nécrose cutanée après biopsie mammaire sous contrôle radiographique est rare et semblerait liée au geste d’anesthésie locale. Bien que des cas similaires aient été rapportés dans la littérature, il ne semble pas être possible aujourd’hui de conclure sur la physiopathologie exacte de ces complications. Une meilleure connaissance de celle-ci permettrait à l’avenir d’éviter la survenue de ces complications.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Local anesthetics with adrenaline are widely used in routine practice and have long proven their benefits and safety. The rare complications due to their use mainly concern immuno-allergic and vascular mechanisms.</p></div><div><h3>Description</h3><p>In this article, we present four similar cases of early transfixing skin necrosis occurring after radioguided breast biopsy under local anesthesia using epinephrine local anesthetics in the context of a diagnostic approach to breast cancer.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Although the literature is comforting about the use of local anesthetics, even on the extremities, severe skin complications continue to be reported sporadically. The analysis and understanding of these phenomena would allow, in the long run, to avoid them and to reduce their importance.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The occurrence of skin necrosis after breast biopsy under radiographic control is rare and seems to be related to the local anesthetic procedure. Although similar cases have been reported in the literature, it does not seem possible today to conclude on the exact physiopathology of these complications. A better knowledge of the pathophysiology of these complications would help to avoid their occurrence in the future.</p></div>","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 27-33"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9373842","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.02.005
Vladimir Mitz
La reconstitution des 2 piliers du sein jointifs au cours d’une plastie mammaire de réduction ou de traitement de la ptôse représente un temps essentiel pour définir un galbe du sein satisfaisant, pour éviter les désunions sous-mammaires en postopératoire, et contribuer à la projection de la plaque aréolomamelonnaire ainsi stabilisée. Les piliers du sein sont les deux colonnes glandulaires et graisseuses du segment III du sein ; ces piliers ont une épaisseur variable en fonction des habitudes du chirurgien mais également en fonction de la densité de la glande et de la graisse résiduelle que le praticien choisit de conserver pour reformater le sein. Leur réparation ou création est essentielle pour obtenir un joli galbe mammaire et une stabilité à long terme.
The reconstruction of the 2 contiguous breast pillars during a mammoplasty for reduction or treatment of ptosis represents an essential time to define a satisfactory breast curve, to avoid sub-mammary disunions postoperatively, and to contribute to the projection of the nipple areola thus stabilized. The pillars of the breast are the two glandular and fatty columns of segment III of the breast; these pillars have a variable thickness according to the habits of the surgeon but also according to the density of the gland and the residual fat that the practitioner chooses to keep to reformat the breast. Their repair or creation is essential to obtain a nice breast curve and long-term stability.
{"title":"Technique de reconstitution des piliers du sein au cours des mammoplasties","authors":"Vladimir Mitz","doi":"10.1016/j.anplas.2023.02.005","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.02.005","url":null,"abstract":"<div><p>La reconstitution des 2 piliers du sein jointifs au cours d’une plastie mammaire de réduction ou de traitement de la ptôse représente un temps essentiel pour définir un galbe du sein satisfaisant, pour éviter les désunions sous-mammaires en postopératoire, et contribuer à la projection de la plaque aréolomamelonnaire ainsi stabilisée. Les piliers du sein sont les deux colonnes glandulaires et graisseuses du segment III du sein ; ces piliers ont une épaisseur variable en fonction des habitudes du chirurgien mais également en fonction de la densité de la glande et de la graisse résiduelle que le praticien choisit de conserver pour reformater le sein. Leur réparation ou création est essentielle pour obtenir un joli galbe mammaire et une stabilité à long terme.</p></div><div><p>The reconstruction of the 2 contiguous breast pillars during a mammoplasty for reduction or treatment of ptosis represents an essential time to define a satisfactory breast curve, to avoid sub-mammary disunions postoperatively, and to contribute to the projection of the nipple areola thus stabilized. The pillars of the breast are the two glandular and fatty columns of segment III of the breast; these pillars have a variable thickness according to the habits of the surgeon but also according to the density of the gland and the residual fat that the practitioner chooses to keep to reformat the breast. Their repair or creation is essential to obtain a nice breast curve and long-term stability.</p></div>","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 109-114"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9540085","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.07.004
H. Nachaoui , A. Delay , P. Frobert , R. Vaucher , S. Perez , E. Delay
Introduction
Les complications des réductions mammaires peuvent entraîner des séquelles esthétiques, qui sont réputées difficiles et délicates à traiter, et peu d’articles traitent de ce sujet. Le but de cet article et de présenter et d’analyser notre expérience du lipomodelage dans le traitement des séquelles esthétiques faisant suite à une complication d’une chirurgie de réduction mammaire.
Matériel et méthodes
Une série consécutive de 22 patientes, opérées de décembre 2003 à mars 2019 par le dernier auteur, par lipomodelage, pour corriger des séquelles esthétiques de complications secondaires après réduction mammaire, a été étudiée en analysant l’efficacité et la tolérance de la technique.
Résultats
Les résultats ont montré 86,4 % de très bons résultats, et 13,6 % de bons résultats. Les patientes ont été très satisfaites dans 17 cas (77,3 %), et satisfaites dans 5 cas (22,7 %). Le nombre d’interventions de lipomodelage allait de 1 à 3 : 15 patientes (68,2 %) ont bénéficié d’une séance de lipomodelage, 5 patientes (22,7 %) de deux séances, et 2 patientes (9,1 %) de 3 séances. Le délai moyen entre les interventions était de quatre mois (3–12). Aucune patiente de cette série n’a engagé de procédure médicojuridique envers le premier chirurgien.
Conclusion
À la suite de cette étude, le lipomodelage associé aux gestes annexes apparaît être une solution efficace et sûre pour la correction des séquelles esthétiques des complications de réduction mammaire. Il devrait prendre une place centrale dans la correction de ces séquelles. La prise en charge, efficace et bienveillante, de ces patientes permet de les guider vers un bon résultat, et d’obtenir une satisfaction finale, permettant d’éviter un problème médicojuridique toujours mal vécu par les patientes, et par le premier chirurgien.
Background
Complications of reduction mammoplasty can lead to aesthetic sequelae, which are known to be difficult and delicate to treat, and only a few articles deal with this subject.
Purpose
The objective of this article is to present and analyze our experience of lipomodeling for the secondary management of aesthetic sequelae occurring after a complication of reduction mammoplasty.
Material and methods
An uniform and consecutive series of 22 female patients, operated with the lipomodeling technique from December 2003 to March 2019 by the last author, to correct aesthetic sequelae after secondary complications of reduction mammoplasty was studied analyzing the efficiency and the tolerance of this technique.
Results
The results showed 86.4% of very good results and 13.6% of good results. Seventeen patients (77.3%) were highly satisfied with the postoperative outcome, and 5 patients were satisfied (22.7%). The number of procedures varied from 1 to 3: 15 patients (68.2%) underwent only
{"title":"Rattrapage des séquelles esthétiques de réduction mammaire par la technique du lipomodelage","authors":"H. Nachaoui , A. Delay , P. Frobert , R. Vaucher , S. Perez , E. Delay","doi":"10.1016/j.anplas.2023.07.004","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.07.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les complications des réductions mammaires peuvent entraîner des séquelles esthétiques, qui sont réputées difficiles et délicates à traiter, et peu d’articles traitent de ce sujet. Le but de cet article et de présenter et d’analyser notre expérience du lipomodelage dans le traitement des séquelles esthétiques faisant suite à une complication d’une chirurgie de réduction mammaire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une série consécutive de 22 patientes, opérées de décembre 2003 à mars 2019 par le dernier auteur, par lipomodelage, pour corriger des séquelles esthétiques de complications secondaires après réduction mammaire, a été étudiée en analysant l’efficacité et la tolérance de la technique.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les résultats ont montré 86,4 % de très bons résultats, et 13,6 % de bons résultats. Les patientes ont été très satisfaites dans 17 cas (77,3 %), et satisfaites dans 5 cas (22,7 %). Le nombre d’interventions de lipomodelage allait de 1 à 3 : 15 patientes (68,2 %) ont bénéficié d’une séance de lipomodelage, 5 patientes (22,7 %) de deux séances, et 2 patientes (9,1 %) de 3 séances. Le délai moyen entre les interventions était de quatre mois (3–12). Aucune patiente de cette série n’a engagé de procédure médicojuridique envers le premier chirurgien.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>À la suite de cette étude, le lipomodelage associé aux gestes annexes apparaît être une solution efficace et sûre pour la correction des séquelles esthétiques des complications de réduction mammaire. Il devrait prendre une place centrale dans la correction de ces séquelles. La prise en charge, efficace et bienveillante, de ces patientes permet de les guider vers un bon résultat, et d’obtenir une satisfaction finale, permettant d’éviter un problème médicojuridique toujours mal vécu par les patientes, et par le premier chirurgien.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Complications of reduction mammoplasty can lead to aesthetic sequelae, which are known to be difficult and delicate to treat, and only a few articles deal with this subject.</p></div><div><h3>Purpose</h3><p>The objective of this article is to present and analyze our experience of lipomodeling for the secondary management of aesthetic sequelae occurring after a complication of reduction mammoplasty.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>An uniform and consecutive series of 22 female patients, operated with the lipomodeling technique from December 2003 to March 2019 by the last author, to correct aesthetic sequelae after secondary complications of reduction mammoplasty was studied analyzing the efficiency and the tolerance of this technique.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The results showed 86.4% of very good results and 13.6% of good results. Seventeen patients (77.3%) were highly satisfied with the postoperative outcome, and 5 patients were satisfied (22.7%). The number of procedures varied from 1 to 3: 15 patients (68.2%) underwent only","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 42-52"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9943648","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.03.005
Sara Koualla , Ayoub Bakhil , Adam Benbachir , Sandy Keith M’fa , Hicham Sabani , Lahcen Khalfi , Jalal Hamama , Yassamina Ribag , M. Karim El Khatib
Penoscrotal elephantiasis (PSE) is defined as an increase, sometimes considerable, in the volume of the external genitalia, which will be responsible for an unsightly appearance, a sexological impact and a psychological harm. The cause may be primary or secondary to a parasitic disease (filarsiosis) or to intrinsic or extrinsic lymphatic obstruction. The diagnosis is essentially clinical, with penoscrotal involvement being the most frequent. The etiological research implies the realization of certain complementary examinations according to the circumstances. Surgical treatment ideally consists of excising the mass. followed by reconstruction using grafts or local flaps of healthy skin, which is an important way of restoring comfort to the patient. We report two cases of penoscrotal elephantiasis treated surgically with good functional and aesthetic results. We update, through our own experience, aspects of the diagnostic and therapeutic care of penoscrotal elephantiasis.
L’éléphantiasis pénoscrotal (EPS) se définit comme une augmentation, parfois considérable, du volume des organes génitaux externes, qui serait responsable d’un aspect inesthétique, d’un retentissement sexologique et d’une atteinte psychologique. Son étiologie peut être primaire ou secondaire à une maladie parasitaire (filarsiose) ou à une obstruction lymphatique intrinsèque ou extrinsèque. Le diagnostic est essentiellement clinique, l’atteinte pénoscrotale est la plus fréquente. La recherche étiologique implique la réalisation de certains examens complémentaires selon les circonstances. Le traitement chirurgical consiste idéalement en l’excision de la masse, suivie d’une reconstruction par des greffes ou des lambeaux locaux de peau saine, permettant la restitution d’un certain confort au patient. Nous rapportons deux cas d’éléphantiasis pénoscrotal traités chirurgicalement avec de bons résultats fonctionnels et esthétiques. Nous mettons à jour, à travers notre propre expérience, les aspects de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’éléphantiasis pénoscrotal.
{"title":"Genital elephantiasis in men","authors":"Sara Koualla , Ayoub Bakhil , Adam Benbachir , Sandy Keith M’fa , Hicham Sabani , Lahcen Khalfi , Jalal Hamama , Yassamina Ribag , M. Karim El Khatib","doi":"10.1016/j.anplas.2023.03.005","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.03.005","url":null,"abstract":"<div><p>Penoscrotal elephantiasis (PSE) is defined as an increase, sometimes considerable, in the volume of the external genitalia, which will be responsible for an unsightly appearance, a sexological impact and a psychological harm. The cause may be primary or secondary to a parasitic disease (filarsiosis) or to intrinsic or extrinsic lymphatic obstruction. The diagnosis is essentially clinical, with penoscrotal involvement being the most frequent. The etiological research implies the realization of certain complementary examinations according to the circumstances. Surgical treatment ideally consists of excising the mass. followed by reconstruction using grafts or local flaps of healthy skin, which is an important way of restoring comfort to the patient. We report two cases of penoscrotal elephantiasis treated surgically with good functional and aesthetic results. We update, through our own experience, aspects of the diagnostic and therapeutic care of penoscrotal elephantiasis.</p></div><div><p>L’éléphantiasis pénoscrotal (EPS) se définit comme une augmentation, parfois considérable, du volume des organes génitaux externes, qui serait responsable d’un aspect inesthétique, d’un retentissement sexologique et d’une atteinte psychologique. Son étiologie peut être primaire ou secondaire à une maladie parasitaire (filarsiose) ou à une obstruction lymphatique intrinsèque ou extrinsèque. Le diagnostic est essentiellement clinique, l’atteinte pénoscrotale est la plus fréquente. La recherche étiologique implique la réalisation de certains examens complémentaires selon les circonstances. Le traitement chirurgical consiste idéalement en l’excision de la masse, suivie d’une reconstruction par des greffes ou des lambeaux locaux de peau saine, permettant la restitution d’un certain confort au patient. Nous rapportons deux cas d’éléphantiasis pénoscrotal traités chirurgicalement avec de bons résultats fonctionnels et esthétiques. Nous mettons à jour, à travers notre propre expérience, les aspects de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’éléphantiasis pénoscrotal.</p></div>","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 92-96"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9289468","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Le dermatofibrosarcome (DFSC) de Darrier-Ferrand est le plus fréquent des sarcomes cutanés. Il touche généralement des sujets âgés de 40 ans en moyenne, sans prédominance ni de sexe ni de race. C’est une tumeur caractérisée par une évolution lente et une agressivité locale. Les motifs de consultation sont la douleur, le prurit ou l’évolution rapidement progressive. Aucun examen d’imagerie n’est spécifique pour cette tumeur. Le diagnostic de certitude repose sur l’immunohistochimie avec marquage positif au CD 34. Le traitement est chirurgical basé sur l’exérèse large.
Observation
Il s’agit d’une observation sur une patiente opérée dans notre service pour le diagnostic initial de léiomyosarcome cutané du flanc droit ayant rapidement augmenté de volume pour atteindre les 10 cm en six mois. Une large exérèse fascio-cutanée a été pratiquée. Les suites ont été simples.
Discussion
Chez notre patiente, cette lésion est survenue sur une ancienne cicatrice de brûlure. Cette notion de traumatisme cutané précédent l’apparition du DFSC est rapportée dans 10 à 20 % des cas. L’augmentation rapide du volume a été le motif de consultation. Le diagnostic de DFSC n’a pu être fait que sur l’analyse définitive de la pièce opératoire en retrouvant un immunomarquage positif au CD34. La survenue de métastases bien que rare, confère une survie ne dépassant pas les deux ans. Les facteurs pronostiques dépendent de la qualité de l’exérèse chirurgicale, la présence de métastases et de certaines localisations (tête, cou) qui rendent la chirurgie particulièrement mutilante. Seule la surveillance à long terme atteste de la guérison définitive, devant la fréquence des récidives.
Conclusion
Le DFSC est une tumeur rare et lentement évolutive. L’exérèse chirurgicale large doit être le plus souvent tentée. Dans les cas inopérables, l’apport des thérapies ciblées (IMATINIB) a permis d’obtenir dans certains cas des guérisons complètes.
Introduction
Darrier-Ferrand dermatofibrosarcoma (DFSC) is the most common cutaneous sarcoma. It generally affects subjects with an average age of 40 years, without gender or race predominance. It is a tumour characterised by a slow evolution and local aggressiveness. The reasons for consultation are pain, pruritus or rapidly progressive evolution. There are no specific imaging studies for this tumour. The diagnosis of certainty is based on immunohistochemistry with positive CD34 labelling. Treatment is surgical based on wide excision.
Material and methods
This is an observation of a patient operated in our department for the initial diagnosis of cutaneous leiomyosarcoma of the right flank that rapidly increased in volume to 10 cm in six months. A large fasciocutaneous excision was performed. The postoperative course was simple.
{"title":"Exérèse fascio-cutanée d’un dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand du flanc droit","authors":"Saïd Haddadi , Makram El Mammeri , Yacine Bouache , Rabah Ourdane , Rezki Touati","doi":"10.1016/j.anplas.2023.03.008","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.03.008","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le dermatofibrosarcome (DFSC) de Darrier-Ferrand est le plus fréquent des sarcomes cutanés. Il touche généralement des sujets âgés de 40 ans en moyenne, sans prédominance ni de sexe ni de race. C’est une tumeur caractérisée par une évolution lente et une agressivité locale. Les motifs de consultation sont la douleur, le prurit ou l’évolution rapidement progressive. Aucun examen d’imagerie n’est spécifique pour cette tumeur. Le diagnostic de certitude repose sur l’immunohistochimie avec marquage positif au CD 34. Le traitement est chirurgical basé sur l’exérèse large.</p></div><div><h3>Observation</h3><p>Il s’agit d’une observation sur une patiente opérée dans notre service pour le diagnostic initial de léiomyosarcome cutané du flanc droit ayant rapidement augmenté de volume pour atteindre les 10<!--> <!-->cm en six mois. Une large exérèse fascio-cutanée a été pratiquée. Les suites ont été simples.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Chez notre patiente, cette lésion est survenue sur une ancienne cicatrice de brûlure. Cette notion de traumatisme cutané précédent l’apparition du DFSC est rapportée dans 10 à 20 % des cas. L’augmentation rapide du volume a été le motif de consultation. Le diagnostic de DFSC n’a pu être fait que sur l’analyse définitive de la pièce opératoire en retrouvant un immunomarquage positif au CD34. La survenue de métastases bien que rare, confère une survie ne dépassant pas les deux ans. Les facteurs pronostiques dépendent de la qualité de l’exérèse chirurgicale, la présence de métastases et de certaines localisations (tête, cou) qui rendent la chirurgie particulièrement mutilante. Seule la surveillance à long terme atteste de la guérison définitive, devant la fréquence des récidives.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le DFSC est une tumeur rare et lentement évolutive. L’exérèse chirurgicale large doit être le plus souvent tentée. Dans les cas inopérables, l’apport des thérapies ciblées (IMATINIB) a permis d’obtenir dans certains cas des guérisons complètes.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Darrier-Ferrand dermatofibrosarcoma (DFSC) is the most common cutaneous sarcoma. It generally affects subjects with an average age of 40 years, without gender or race predominance. It is a tumour characterised by a slow evolution and local aggressiveness. The reasons for consultation are pain, pruritus or rapidly progressive evolution. There are no specific imaging studies for this tumour. The diagnosis of certainty is based on immunohistochemistry with positive CD34 labelling. Treatment is surgical based on wide excision.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>This is an observation of a patient operated in our department for the initial diagnosis of cutaneous leiomyosarcoma of the right flank that rapidly increased in volume to 10<!--> <!-->cm in six months. A large fasciocutaneous excision was performed. The postoperative course was simple.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>In our patient, th","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 97-100"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9659206","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.05.005
B. Mole
Le but de cette technique est d’offrir aux patients souhaitant une restauration labiale sans changements morphologiques une méthode simple, rapide, discrète, confortable, adaptable et réversible par l’association des deux composés les plus utilisés en médecine esthétique que sont la toxine botulique et l’acide hyaluronique. L’originalité de cette association repose sur leur mélange et leur administration par canule par un abord paracommissural qui permet de traiter toute la lèvre supérieure de manière très homogène. La toxine botulique diffuse directement dans la couche musculaire sous-jacente ; l’acide hyaluronique permet de déplier l’éventail cutané crevassé. La dose réciproque utile des deux produits reste intuitive ; pour les codes barre débutants la dose de toxine botulique sera de 8 à 10 unités Speywood (4 unités Allergan), pour ceux déjà marqués au repos 10 à 20 unités Speywood (4 à 8 unités Allergan) ; l’acide hyaluronique sera choisi en fonction de la profondeur des rides. Nous présentons une série de 63 patientes d’âge moyen de 67 ans avec un résultat jugé positif dans 79 % des cas. Les incidents rapportés tiennent généralement aux doses excessives de toxine botulique pouvant entraîner les classiques incidents de fuites liquidiennes dans ce secteur (6 %). L’efficacité attendue du traitement tient à celle des produits employés (quatre à six mois) mais on a observé régulièrement des résultats prolongés (jusqu’à 18 mois) par synergie des composants. Tous les traitements complémentaires de resurfaçage ont été écartés ici puisque le but poursuivi est celui d’une restauration labiale naturelle permettant un retour immédiat aux activités socioprofessionnelles.
The purpose of this technique is to offer patients wishing a labial restoration without morphological changes a simple, fast, discreet, comfortable, adaptable and reversible method by combining the two compounds most used in aesthetic medicine, botulinum toxin and hyaluronic acid. The originality of this combination is based on their mixing in the same syringe and their injection with cannula through a paracommissural approach which makes it possible to treat the entire upper lip in a very homogeneous manner. Botulinum toxin diffuses directly into the underlying muscle layer; hyaluronic acid allows to unfold the damaged cutaneous fan. The useful reciprocal dose of the two products remains intuitive; for starting barcodes the dose of botulinum toxin will be 8–10 Speywood units (4 Allergan units), for those already marked at rest 10–20 Speywood units (4–8 Allergan units); the hyaluronic acid will be chosen according to the depth of the wrinkles. We present a series of 63 patients with an average age of 67 years with a result deemed positive in 79% of cases. The incidents reported are generally due to excessive doses of botulinum toxin which can lead to the classic incidents of fluid leaks in this location (6%). The expected efficacy of the treatment depends on that
{"title":"Restauration du code barre labial par injection simultanée « one shot » toxine botulique-acide hyaluronique dans une même seringue","authors":"B. Mole","doi":"10.1016/j.anplas.2023.05.005","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.05.005","url":null,"abstract":"<div><p>Le but de cette technique est d’offrir aux patients souhaitant une restauration labiale sans changements morphologiques une méthode simple, rapide, discrète, confortable, adaptable et réversible par l’association des deux composés les plus utilisés en médecine esthétique que sont la toxine botulique et l’acide hyaluronique. L’originalité de cette association repose sur leur mélange et leur administration par canule par un abord paracommissural qui permet de traiter toute la lèvre supérieure de manière très homogène. La toxine botulique diffuse directement dans la couche musculaire sous-jacente ; l’acide hyaluronique permet de déplier l’éventail cutané crevassé. La dose réciproque utile des deux produits reste intuitive ; pour les codes barre débutants la dose de toxine botulique sera de 8 à 10 unités Speywood (4 unités Allergan), pour ceux déjà marqués au repos 10 à 20 unités Speywood (4 à 8 unités Allergan) ; l’acide hyaluronique sera choisi en fonction de la profondeur des rides. Nous présentons une série de 63 patientes d’âge moyen de 67 ans avec un résultat jugé positif dans 79 % des cas. Les incidents rapportés tiennent généralement aux doses excessives de toxine botulique pouvant entraîner les classiques incidents de fuites liquidiennes dans ce secteur (6 %). L’efficacité attendue du traitement tient à celle des produits employés (quatre à six mois) mais on a observé régulièrement des résultats prolongés (jusqu’à 18 mois) par synergie des composants. Tous les traitements complémentaires de resurfaçage ont été écartés ici puisque le but poursuivi est celui d’une restauration labiale naturelle permettant un retour immédiat aux activités socioprofessionnelles.</p></div><div><p>The purpose of this technique is to offer patients wishing a labial restoration without morphological changes a simple, fast, discreet, comfortable, adaptable and reversible method by combining the two compounds most used in aesthetic medicine, botulinum toxin and hyaluronic acid. The originality of this combination is based on their mixing in the same syringe and their injection with cannula through a paracommissural approach which makes it possible to treat the entire upper lip in a very homogeneous manner. Botulinum toxin diffuses directly into the underlying muscle layer; hyaluronic acid allows to unfold the damaged cutaneous fan. The useful reciprocal dose of the two products remains intuitive; for starting barcodes the dose of botulinum toxin will be 8–10 Speywood units (4 Allergan units), for those already marked at rest 10–20 Speywood units (4–8 Allergan units); the hyaluronic acid will be chosen according to the depth of the wrinkles. We present a series of 63 patients with an average age of 67 years with a result deemed positive in 79% of cases. The incidents reported are generally due to excessive doses of botulinum toxin which can lead to the classic incidents of fluid leaks in this location (6%). The expected efficacy of the treatment depends on that","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 2-16"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"49685400","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.02.006
A. Youkharibache , E. Ramelli , G. Pavon , M. Atlan , D. Letourneur , S. Cristofari
Introduction
La cytostéatonécrose (CTN) ou nécrose graisseuse, est une complication postopératoire fréquente des reconstructions mammaires par lambeau graisseux type DIEP (deep epigastric perforator flap). Confirmée à l’imagerie, elle se présente sous diverses formes, nodules ou plages étendues de nécrose, peut s’infecter et mimer une récidive tumorale. Sa survenue est liée à l’ischémie peropératoire subie par le lambeau, et aucune méthode ne permet de la prévenir actuellement. Le préconditionnement ischémique mécanique (PCIM) des lambeaux libres est une méthode dérivée de la chirurgie de transplantation d’organe qui améliore la tolérance du greffon à l’ischémie reperfusion de la chirurgie. Le procédé consiste à effectuer de brefs cycles consécutifs d’ischémie reperfusion par clampage déclampage au niveau du pédicule du lambeau in situ. L’objectif de cette étude rétrospective observationnelle était d’analyser les effets du PCIM sur la survenue de CTN après reconstruction par DIEP, en comparant le taux de CTN postopératoire parmi les DIEP non preconditionnés, versus DIEP préconditionnés en peropératoire.
Matériel et méthodes
Toutes les patientes opérées par DIEP avec ou sans PCIM entre novembre 2020 et mai 2022, présentant une échographie mammaire du sein reconstruit réalisée dans le service de radiologie hospitalier à 6 mois postopératoires ont été incluses. Le critère de jugement principal était la présence de CTN sur l’échographie à 6 mois, avec classification de cette CTN selon la classification de Wagner. Les caractéristiques cliniques des patientes, les complications postopératoires (hématome infection), les durées d’hospitalisation étaient recueillis.
Résultats
29 patientes ont été incluses, dont 8 avec PCIM peropératoires. Le taux de CTN retrouvé après PCIM (25 %) était inférieur a celui retrouvé sans PCIM (71,4 %), sans différence significative (p = 0,088). Le taux des autres complications postopératoires n’était pas différent avec ou sans PCIM.
Conclusion
Le PCIM semble avoir un effet bénéfique sur la survenue de CTN post opératoire en améliorant la tolérance de la graisse du lambeau de DIEP à l’ischémie peropératoire. Ces résultats préliminaires doivent être confirmés par une étude clinique prospective.
Introduction
Cytosteatonecrosis (CTN) is a frequent postoperative complication after breast autologous reconstruction using DIEP (deep inferior epigastric perforator) flap. CTN radiological diagnostic reveals different types of lesions, as nodes or extended fat necrosis, which become in some cases infected, or pass for tumor recurrence after breast cancer treatment. CTN is caused by intraoperative ischemia of the flap, and no current method can prevent postoperative CTN development after DIEP breast reconstruction. Mechanical ischemic preconditioning, consisting in intraoperative briefs cons
{"title":"Cytostéatonécrose après reconstruction mammaire par lambeau graisseux avec ou sans préconditionnement ischémique","authors":"A. Youkharibache , E. Ramelli , G. Pavon , M. Atlan , D. Letourneur , S. Cristofari","doi":"10.1016/j.anplas.2023.02.006","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.02.006","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La cytostéatonécrose (CTN) ou nécrose graisseuse, est une complication postopératoire fréquente des reconstructions mammaires par lambeau graisseux type DIEP (deep epigastric perforator flap). Confirmée à l’imagerie, elle se présente sous diverses formes, nodules ou plages étendues de nécrose, peut s’infecter et mimer une récidive tumorale. Sa survenue est liée à l’ischémie peropératoire subie par le lambeau, et aucune méthode ne permet de la prévenir actuellement. Le préconditionnement ischémique mécanique (PCIM) des lambeaux libres est une méthode dérivée de la chirurgie de transplantation d’organe qui améliore la tolérance du greffon à l’ischémie reperfusion de la chirurgie. Le procédé consiste à effectuer de brefs cycles consécutifs d’ischémie reperfusion par clampage déclampage au niveau du pédicule du lambeau <em>in situ</em>. L’objectif de cette étude rétrospective observationnelle était d’analyser les effets du PCIM sur la survenue de CTN après reconstruction par DIEP, en comparant le taux de CTN postopératoire parmi les DIEP non preconditionnés, versus DIEP préconditionnés en peropératoire.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Toutes les patientes opérées par DIEP avec ou sans PCIM entre novembre 2020 et mai 2022, présentant une échographie mammaire du sein reconstruit réalisée dans le service de radiologie hospitalier à 6 mois postopératoires ont été incluses. Le critère de jugement principal était la présence de CTN sur l’échographie à 6 mois, avec classification de cette CTN selon la classification de Wagner. Les caractéristiques cliniques des patientes, les complications postopératoires (hématome infection), les durées d’hospitalisation étaient recueillis.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>29 patientes ont été incluses, dont 8 avec PCIM peropératoires. Le taux de CTN retrouvé après PCIM (25 %) était inférieur a celui retrouvé sans PCIM (71,4 %), sans différence significative (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,088). Le taux des autres complications postopératoires n’était pas différent avec ou sans PCIM.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le PCIM semble avoir un effet bénéfique sur la survenue de CTN post opératoire en améliorant la tolérance de la graisse du lambeau de DIEP à l’ischémie peropératoire. Ces résultats préliminaires doivent être confirmés par une étude clinique prospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Cytosteatonecrosis (CTN) is a frequent postoperative complication after breast autologous reconstruction using DIEP (deep inferior epigastric perforator) flap. CTN radiological diagnostic reveals different types of lesions, as nodes or extended fat necrosis, which become in some cases infected, or pass for tumor recurrence after breast cancer treatment. CTN is caused by intraoperative ischemia of the flap, and no current method can prevent postoperative CTN development after DIEP breast reconstruction. Mechanical ischemic preconditioning, consisting in intraoperative briefs cons","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 34-41"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"9540088","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-01-01DOI: 10.1016/j.anplas.2023.06.004
A. Delay , L. Brochet , P. Zrounba , E. Delay
Major defects of the facial structures cause severe functional and aesthetic impairment. For composite defects with bone loss, the use of a titanium plate bridging the bony defect, associated or not to a soft tissue pedicled flap is to be considered in complex cases, or for patients with high comorbidities. The principal limit of this technique is the risk of plate exposure, especially for patients who had adjuvant radiation therapy. We present two clinical cases of patients who had a facial reconstruction using a titanium plate associated with a locoregional soft tissue flap, and who presented a near-exposed plate a few years after the first surgery and adjuvant radiation therapy. In order to prevent plate exposure, we performed several lipomodeling sessions between skin and plate. Our results are very encouraging, with no plate exposure and thickening of the soft tissues which cover the plate at 10-years follow-up. The knowledge of the possibility to use fat grafting transfer could therefore lead to a strong return to the use of titanium plates in facial reconstruction.
Les pertes de substance majeures de la région faciale entraînent de sévères conséquences fonctionnelles et esthétiques. Pour restaurer le soutien osseux, l’utilisation de plaques de titane (associée ou non à l’utilisation d’un lambeau pédiculé) est un des moyens de réparation à considérer; spécialement dans les cas complexes avec des co-morbidités. La principale limite de cette approche est le risque d’exposition secondaire de la plaque de titane, spécialement lorsque le patient bénéficie d’une radiothérapie adjuvante. C’est principalement ce risque d’exposition qui a conduit à limiter l’utilisation de plaques de titane dans ces indications. Nous présentons deux cas cliniques de patientes ayant eu une reconstruction osseuse faciale par plaques de titane, et qui présentaient des plaques qui étaient proches de l’exposition, quelques années après la chirurgie et la radiothérapie adjuvante. Pour éviter l’exposition de la plaque, qui aurait conduit à sa dépose, nous avons réalisé plusieurs séances de lipomodelage entre la plaque et la peau. Les résultats ont été très encourageants, avec un recul de plus de 10 ans. Le lipomodelage a permis d’éviter l’exposition de la plaque, et a permis d’améliorer l’épaisseur et la trophicité des parties molles. La connaissance de cette possibilité thérapeutique simple bien menée peut être de nature à modifier les indications thérapeutiques, en sécurisant le retour des plaques de titane, en reconstruction osseuse faciale.
{"title":"Titanium plates salvage in irradiated facial areas with the lipomodeling technique","authors":"A. Delay , L. Brochet , P. Zrounba , E. Delay","doi":"10.1016/j.anplas.2023.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.anplas.2023.06.004","url":null,"abstract":"<div><p><span>Major defects of the facial structures cause severe functional and aesthetic impairment. For composite defects with bone loss, the use of a titanium plate bridging the bony defect, associated or not to a soft tissue </span>pedicled flap<span> is to be considered in complex cases, or for patients with high comorbidities. The principal limit of this technique is the risk of plate exposure, especially for patients who had adjuvant radiation therapy. We present two clinical cases of patients who had a facial reconstruction using a titanium plate associated with a locoregional soft tissue flap, and who presented a near-exposed plate a few years after the first surgery and adjuvant radiation therapy. In order to prevent plate exposure, we performed several lipomodeling sessions between skin and plate. Our results are very encouraging, with no plate exposure and thickening of the soft tissues which cover the plate at 10-years follow-up. The knowledge of the possibility to use fat grafting transfer could therefore lead to a strong return to the use of titanium plates in facial reconstruction.</span></p></div><div><p>Les pertes de substance majeures de la région faciale entraînent de sévères conséquences fonctionnelles et esthétiques. Pour restaurer le soutien osseux, l’utilisation de plaques de titane (associée ou non à l’utilisation d’un lambeau pédiculé) est un des moyens de réparation à considérer; spécialement dans les cas complexes avec des co-morbidités. La principale limite de cette approche est le risque d’exposition secondaire de la plaque de titane, spécialement lorsque le patient bénéficie d’une radiothérapie adjuvante. C’est principalement ce risque d’exposition qui a conduit à limiter l’utilisation de plaques de titane dans ces indications. Nous présentons deux cas cliniques de patientes ayant eu une reconstruction osseuse faciale par plaques de titane, et qui présentaient des plaques qui étaient proches de l’exposition, quelques années après la chirurgie et la radiothérapie adjuvante. Pour éviter l’exposition de la plaque, qui aurait conduit à sa dépose, nous avons réalisé plusieurs séances de lipomodelage entre la plaque et la peau. Les résultats ont été très encourageants, avec un recul de plus de 10 ans. Le lipomodelage a permis d’éviter l’exposition de la plaque, et a permis d’améliorer l’épaisseur et la trophicité des parties molles. La connaissance de cette possibilité thérapeutique simple bien menée peut être de nature à modifier les indications thérapeutiques, en sécurisant le retour des plaques de titane, en reconstruction osseuse faciale.</p></div>","PeriodicalId":55512,"journal":{"name":"Annales De Chirurgie Plastique Esthetique","volume":"69 1","pages":"Pages 79-84"},"PeriodicalIF":0.4,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"10122300","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}